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Les Semi-conducteurs
Introduction : Dans le modèle classique, un corps est isolant s’il ne
contient pas d’électrons mobiles.
Dans un conducteur, des électrons sont peu liés aux noyaux et
peuvent se déplacer dans le réseau cristallin.
Le modèle classique a été remplacé par le modèle quantique des
bandes d’énergie.
Dans l’atome isolé les électrons occupent des niveaux d’énergie
discrets. Dans un cristal, par suite des interactions entre les atomes,
ces niveaux discrets s’élargissent et les électrons occupent des
bandes d’énergie permises séparées par des bandes d’énergie interdites.
Dans les isolants, les bandes d’énergie les plus faibles sont entièrement pleines. La hauteur de la bande
interdite est grande (≈ 5 eV). Il n’y a pas de niveaux d’énergie accessibles et pas de conduction. Par
exemple, la résistivité du diamant est ρ = 1 * 1012 Ωm et celle de mica varie entre 1010 Ωm et 1015 Ωm.
Dans les conducteurs, la dernière bande occupée est partiellement remplie ; il existe beaucoup de niveaux
disponibles et la conduction est grande. Pour des métaux bons conducteurs, on obtient :
ρAg = 1,6 * 10-8 Ωm ; ρCu = 1,7 * 10-8 Ωm ; ρAl = 2,8 * 10-8 Ωm ;
Pour les semi-conducteurs, le taux de remplissage de la dernière bande occupée est soit faible soit très
important. La hauteur de la bande interdite est faible (≈ 1 eV). La conduction est faible et varie beaucoup
avec la température. Pour le silicium et le germanium, on mesure à 300°K : ρSi =
2400 Ωm ; ρGe = 0 ,5 Ωm ;
Pour les isolants la bande interdite est quasi infranchissable, pour les conducteurs elle est inexistante. Les
semi-conducteurs ont une bande interdite assez étroite.
L'atome qui a perdu un électron devient un ion positif et le trou ainsi formé peut participer à la formation
d'un courant électrique en se déplaçant. Dans un cristal pur, à température ordinaire, les électrons libres sont
malgré tout extrêmement rares - de l'ordre de 3 pour 1013 atomes (10 puissance 13). Si l'électron libre est
capté par un atome, il y a recombinaison. Pour une température donnée ionisation et recombinaison
s'équilibrent ; la résistivité diminue quand la température augmente.
Un semi-conducteur dont la conductivité ne doit rien à des impuretés est dit intrinsèque.
Note : Dans tous les cas, au sein d'un semi-conducteur pur, le nombre de trous est forcément égal au
nombre d'électrons libres. La concentration volumique des trous et des électrons dépend de la température
et de la largeur du gap W :
Ou ni et pi sont les concentrations volumiques des électrons libres et des trous (les concentrations sont
exprimés en nombre de porteurs en une unité de volume). L'indice i signifie qu'il s'agit des concentrations
des porteurs dans un semi-conducteur intrinsèque pur. K est la constante de Boltzman
A température ambiante, il y a relativement peu d'électrons libres dans un semi-conducteur: pour un
silicium, ni = 1,5.1016 m-3, à comparer avec le cuivre pour lequel la concentration des électrons libres n vaut
8,45.1028 m-3.
La résistivité du silicium est d'autant plus grande. Ainsi, un semi-conducteur intrinsèque est un très mauvais
conducteur.
La jonction P-N
Le dopage des semi-conducteurs : Le fait d'introduire en très faible quantité des impuretés (opération
appelée dopage) dans un cristal de semi-conducteur améliore fortement la conductivité du cristal. Si un
cristal de germanium ou de silicium a reçu des impuretés pentavalentes (arsenic, phosphore, antimoine)
Il devient un semi-conducteur à conductivité N (ex: silicium N). Un cristal de germanium dopé par des
Impuretés trivalentes (indium, gallium, bore) devient un semi-conducteur P.
DIAC TRIAC
Relation entre Tc et Bc :
avec :
- Bc0 : Champ magnétique critique `a température nulle ;
- Tc0 : Température critique `a champ magnétique nul.
Interprétation graphique :