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Université ANNEE UNIVERSITAIRE

Abdelmalek Essaadi 2023/2024


ENSA-Tanger GSTR1

LIGNE DE TRANSMISSION
Rapport de TP2 (ADS)

Réalisé par : Encadré par :


BELLAÂLI Nada Mr.CHAKKOR Saad
APPLICATION 1 :
1)Simuler le montage pour une longueur électrique de la ligne de :
CAS n°1 : E=60

Pour chaque valeur de E, tracer en fonction du temps sur une figure les tensions Vin et
Vout et sur une autre les courants SRC1.i et I_Probe1.i ?

La figure des tensions 𝑉𝑖𝑛 et 𝑉𝑜𝑢𝑡 et celle des courants SRC1.i et I_Probe1.i, les deux en fonction du
temps (en Secondes) dans le cas E=60 :

Interprétation :
Il est observé que la courbe de sortie ( 𝑉𝑜𝑢𝑡 ) et la courbe du courant qui sera absorbé par la
charge (i_Probe1.i) sont retardées temporellement de 161 ps, une valeur que nous avons pu
déterminer en utilisant la fonction "Marker".
Calculons le retard analytiquement :
On sait que : 𝐸 =𝜃 =𝛽⋅𝑙
𝜔
𝛽= 𝑣
𝑙
𝑣=
Δ𝑡

On obtient :
𝜔⋅Δ𝑡
𝛽= 𝑙

Puis :
𝜔⋅Δ𝑡
𝐸= ⋅ 𝑙 ⟹ 𝐸 = 𝜔 ⋅ Δ𝑡
𝑙

Ainsi en fusionnant ces 3 formules on trouve que le retard temporel Δ𝑡 peut s’écrire de cette
manière :
𝐸
Δ𝑡 = 𝜔
𝐸
⟹ Δ𝑡 = 2𝜋⋅𝑓
𝜋
60⋅
180
⟹ 𝐴. 𝑁 : Δ𝑡 = 2𝜋⋅10 9

On trouve : Δ𝑡 = 166 𝑝𝑠

Comparaison :
Le résultat de simulation et le résultat analytique donnent quasi la même valeur (différence de
5 ps) : il y a correspondance.
CAS n°2 : E=100
La figure des tensions 𝑉𝑖𝑛 et 𝑉𝑜𝑢𝑡 et celle des courants SRC1.i et I_Probe1.i, les deux en
fonction du temps (en Secondes) dans le cas E=100 :

Interprétation:
Il est à noter que la courbe de sortie (Vout) et la courbe du courant (i_Probe1.i) affichent un
retard de 261 ps
Calculons le retard analytiquement :
D’après le cas précédent la formule du retard est :
𝜋
𝐸 100⋅180
Δ𝑡 = 2𝜋⋅𝑓 ⟹ 𝐴. 𝑁: Δ𝑡 = 2𝜋⋅109

On obtient : Δ𝑡 = 277 𝑝𝑠
Comparaison :
Le résultat de simulation et le résultat analytique donnent quasi la même valeur (différence de
16 ps) : il y a correspondance.
CAS n°3 : E=150

La figure des tensions Vin et Vout et celle des courants SRC1.i et I_Probe1.i, les deux en fonction du
temps (en Secondes) dans le cas E=150 :

Interprétation :
Il est remarquable que la courbe de sortie (Vout) et la courbe de courant (i_Probe1.i) présentent un
délai de 411 ps

Calculons le retard analytiquement :


D’après le cas précédent la formule du retard est :
𝜋
𝐸 150 ⋅ 180
Δ𝑡 = ⟹ Δ𝑡 =
2𝜋 ⋅ 𝑓 2𝜋 ⋅ 109

On trouve ⇒ Δ𝑡 = 416 𝑝𝑠

Comparaison :
Le résultat de simulation et le résultat analytique donnent quasi la même valeur (différence de
5 ps) : il y a correspondance.
CAS n°4 : E=270

La figure des tensions Vin et Vout et celle des courants SRC1.i et I_Probe1.i, les deux en fonction du
temps (en Secondes) dans le cas E=270 :

Interprétation :
Il est observé que la courbe Vout et la courbe i_Probe1.i présentent un retard de 711 picosecondes.

Calculons le retard analytiquement :


D’après le cas précédent la formule du retard est :
𝜋
𝐸 270⋅180
Δ𝑡 = 2𝜋⋅𝑓 ⟹ Δ𝑡 = :
2𝜋⋅109

⇒ Δ𝑡 = 750 𝑝𝑠

Comparaison :
Le résultat de simulation et le résultat analytique donnent quasi la même valeur (différence de
39 ps) : il y a correspondance.
Conclusion concernant cette question:
Il est notable que l'amplitude de l'onde à la sortie de la ligne diminue à mesure que la
longueur électrique E de la ligne augmente. Cette diminution peut s'expliquer par la
présence de pertes tout au long de la ligne, lesquelles augmentent proportionnellement à sa
longueur.
2)Fixer E=100, refaire la démarche précédente en changeant l’impédance
caractéristique de la ligne vers : Zc=40 Ω ? Que peut-on conclure d’après les résultats
de simulation obtenus ?
Revoyons le cas lorsque E=100 et Zc =50 Ω en marquant cette fois les amplitudes de chaque
courbe grâce à la fonctionnalité “Markeur” :

D’après les graphes, on calcule l’atténuation càd de combien a diminué la tension de sortie :

𝛼1 =Vin-Vout=4,988-3,274=1,714V
On calcule maintenant de la différence d'amplitude des courants :

𝐼1 =IProbe-SRC=0,131-0,045=0,086A

Maintenant on fixe E mais on modifie Zc=40Ω, on garde la même démarche :

On calcule l’atténuation càd de combien a diminué la tension de sortie :


𝛼2 =Vin-Vout=4,988-3,778=1,210V
On calcule la différence d'amplitude des courants :

𝐼2 = IProbe-SRC=0,151-0,075=0,024A
Interprétation :
On note que le retard temporel est resté constant à 261 ps , tandis que l'atténuation, représentée par
la différence d'amplitude entre Vin et Vout, a diminué lorsque on a modifié Zc de 50 Ohm à 40 Ohm
𝛼1 > 𝛼2
1,714>1,210
Même chose en ce qui concerne la figure représentative des courants :
𝐼1 > 𝐼2
0,086>0,024
On peut conclure que lorsque la valeur de l’impédance caractéristique Zc diminue, l'atténuation
diminue, car l'atténuation est en fonction des paramètres primaires, tout comme l’impédance
caractéristique. Ainsi, lorsque Zc diminue, les paramètres primaires diminuent également, entraînant
une diminution de l'atténuation. En contrepartie l’expression du retard temporel n’invoque pas les
paramètres primaires et c’est pour cela qu’il ne subit aucun changement de valeur.
⟹ Zc influence sur l’atténuation mais pas sur le retard temporel.

𝛼 = 𝑓(𝑅, 𝐿, 𝐺, 𝐶, 𝜔) ⟹

3)Fixer E=150 et changer l’impédance de charge à Z=50 Ω, tracer en fonction du temps sur une
figure les tensions Vin et Vout et sur une autre les courants SRC1.i et I_Probe1.i ? interpréter
les résultats obtenus ?
Voici le montage correspondant :

Revoyons le cas où on avait fixé E=150 et Z =25Ohm :

Maintenant étudions le cas ou E=150 et Z=50Ohm (l’impédance de charge) :


Conclusion concernant cette question :
Lorsqu'une adaptation d'impédance a été réalisée entre l'impédance de charge et l'impédance
caractéristique (Zr = Zc = 50 Ω), nous avons obtenu un signal où l'amplitude de l'onde de tension et de
courant reste presque constante sur toute la ligne, indiquant l'absence de réflexions. Cette
constance contribue à annuler les pertes le long de la ligne, soulignant ainsi l'efficacité de l'adaptation
pour minimiser ces pertes.

4) Que peut-on conclure surtout lorsque l’impédance de charge devient Z=50 Ω ?


D’abord traçons la courbe pour un montage ou Zr=25 Ohm :
Le montage :

Sa courbe:
Visualisons maintenant le cas où on insère un Zr = 50 Ohm:

Sa courbe :

Interprétation:
Pour Zr=50Ω, une similitude marquée entre les amplitudes V1 et V2 indique une adaptation efficace,
assurant un transfert d'énergie optimal et minimisant les réflexions le long de la ligne.
5)Que peut-on conclure si l’impédance de charge est celle d’un condensateur ayant C=50 nF ?
Voici le nouveau montage:

Et sa courbe:

Conclusion:

Lorsque le condensateur se charge, l'effet d'atténuation diminue progressivement. À


mesure que la charge du condensateur atteint la saturation, le courant traverse la ligne
devient nul, transformant ainsi la tension V1 en une forme similaire à la source de tension
Vsrc. Cette transition de la charge du condensateur a un impact direct sur le comportement de
la ligne, modifiant la nature du signal et conduisant à des variations notables dans la tension
V1.
APPLICATION 2 :
Considérons l'analyse d'un circuit d'adaptation quart d'onde pour faire correspondre 100 ohms
à 50 ohms, à 1 GHz. On va mettre en place un circuit à un port car on a laissé la sortie se
terminer par une résistance de 100 Ω, par opposition à l'utilisation d'un bloc de terminaison
(voir schéma).
Interpréter et commenter la courbe obtenue ?
Si f=0.4, le coefficient de réflexion (ROS) n'est pas encore présent, car il émerge uniquement à partir
de f=0.45 GHz.
À f=0.45 GHz, ROS atteint 1.64 et diminue à 1 dans la plage de fréquences de 0.45 à 1 GHz.
Ensuite, il augmente à mesure que f varie de 1 à 2 GHz.

Conclusion?
On sait que l’expression de ROS est sous cette forme :
1 + Γ𝑟
𝜌=
1 − Γ𝑟
On peut déduire d’après cette dernière et le graphe que si (ROS) approche 1, la réflexion tend vers 0,
ce qui signifie qu'aucune réflexion n'est présente. En revanche, si ROS tend vers l'infini, le coefficient
de réflexion tend vers 1, indiquant ainsi une réflexion totale.

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