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EXERCICE 1:
1- Les lignes de champ de 𝑔⃗ sont verticales descendantes. Les lignes de champ de 𝐸⃗⃗ sont perpendiculaires aux
armatures du condensateur plan, dirigées vers les potentiels décroissants ( du + vers le -).
--------------------------
𝟒
2- P=mg=Vg , avec V= le volume d'une sphère de rayon r, donc P=x 𝝅r3g.
𝟑
4𝜋
A.N: P=8,5.10²x x(1,8.10-6)3x9,81=2,0.10-13 N (2 Chiffres Significatifs: "CS")
3
3- La force électrique a pour expression vectorielle: 𝐹⃗ =q.𝐸⃗⃗, avec q= la charge d'une goutte, d'après l'énoncé q= -3e
(où e est la charge élémentaire), donc 𝐹⃗ = -3e.𝐸⃗⃗
Cette force est colinéaire et de sens opposé au champ électrique. Elle est donc verticale ascendante (contrairement
au vecteur poids).Sa norme est F=|-3e|.E =3eE.
Ici il ne peut pas y avoir de frottements, car entre les plaques il y a du vide, donc pas de matière pour ralentir la
goutte.
4- Si la goutte est immobile, d'après le principe d'inertie, les deux forces qu'elle subit (= le poids et la force
électrique) se compensent: leurs normes sont égales.
4 𝟒𝝆𝝅𝒓𝟑 𝒈
P= F x 𝜋r 3 g = 3eE E=
3 𝟗𝒆
𝟒𝝆𝝅𝒓𝟑 𝒈𝒅
5- Donnons l'expression de la tension électrique : U= E x d , donc U=
𝟗𝒆
4×8,5.10²×(1,8.10−6 )3 ×𝜋×9,81×0,015
A.N: U = U= 6,4 kV ( 2 CS)
9×1,60.10−19
EXERCICE 2:
D
1- On a xA=x et xA'= x' sur l'axe (OX). De même xF' =f. On
suppose que le sens de propagation positif de la lumière s'effectue de gauche à droite.
2- L'objet est réel donc x<0. L'image est réelle donc x'>0.
3- Exprimons D en fonction de x et x': D'après le schéma: D=|x| +|x'|. Or, comme x est négatif, |x| = -x et
comme x' est positif, |x'| =x'.
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Donc D=x'-x. On en déduit donc que x'=D+x, expression que l'on reporte dans la relation de conjugaison
fournie:
1 1 1 1 1 1 𝑥−(𝐷+𝑥) 1
−𝑥 =𝑓 𝑑𝑜𝑛𝑐 − 𝑥 = 𝑓. On réduit au même dénominateur: (𝐷+𝑥)𝑥
= 𝑓.
𝑥′ 𝐷+𝑥
𝑥−𝐷−𝑥 −𝐷 1
Développons: = 𝐷𝑥+𝑥² = 𝑓 ⟺ −𝐷𝑓 = 𝐷𝑥 + 𝑥² 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝒙² + 𝑫𝒙 + 𝑫𝒇 = 𝟎
𝐷𝑥+𝑥²
On obtient une équation du second degré. Il y a deux racines x 1 et x2 donc deux positions possibles pour
vérifier la relation de conjugaison, donc obtenir une image nette sur l'écran pour une distance D fixée.
−𝐷+√∆ −𝐷−√∆
4- Calculons le discriminant de cette équation: =D²-4Df. On a donc x1 = et x2=
2 2
Ces deux positions sont situées à gauche du point O donc sont toutes deux des abscisses négatives. La
distance séparant ces deux positions est donc d =|x1-x2|
EXERCICE 3:
1- Il s'agit du spectre d'absorbance d'une solution de permanganate de potassium à 0,5 mmol.L-1 en fonction de la
longueur d'onde du rayonnement traversant l'échantillon.
a- Verser de l'eau distillée dans une cuve, l'introduire dans le spectrophotomètre et faire le blanc.
b- Placer l'échantillon dans une autre cuve et acquérir alors son spectre, pour une longueur d'onde comprise entre
400 nm et 800 nm. Afficher la courbe obtenue A=f() sur l'écran.
2- Deux façons d'expliquer possibles, avec la synthèse additive ou la synthèse soustractive des couleurs:
D'après la courbe, l'ion permanganate n'absorbe par les couleurs primaires rouge ( > 620 nm) et bleue ( entre 420
nm et 450 nm), ou pratiquement pas pour le bleu.
Le bleu et le rouge sont transmis, or le mélange additif (bleu+rouge) est le magenta. La solution éclairée en lumière
blanche apparait magenta. [SYNTHÈSE ADDITIVE]
D'après la courbe encore, le vert ( entre 525 nnm et 575 nm) est largement absorbé. La couleur perçue en
synthèse soustractive est le complémentaire du vert, donc le magenta [SYNTHÈSE SOUSTRACTIVE].
3- Le vert est absorbé: une lumière verte ferait paraitre noire la solution de permanganate de potassium.
A 650 nm, la couleur est transmise: cette couleur est rouge: la solution de permanganate de potassium aurait donc
l'air rouge.
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EXERCICE 4:
1- Trouvons d'abord l'échelle du document: mesurons la distance séparant les graduations 5000 et 6800 Å: 13,7 cm
sur le document. Le facteur d'échelle est donc: 13,7 cm1800Å
Trouvons l'abscisse du point d'intensité la plus haute: il est à 5,9 cm de l'origine, soit à 4,6 cm du point d'abscisse
5000Å, ce qui correspond d'après l'échelle précédente à 604 Å.
On en déduit que max= 5000+604 =5604 Å. En appliquant la loi de Wien, sa température de surface est
2,90.10−3 2,90.10−3
T= = =5,17.103K , soit une température =T-273 =4,90.103K
𝜆𝑚𝑎𝑥 5604.10−10
2- Ce sont des raies d'absorption caractéristiques des éléments présents dans l'atmosphère de Procyon, l'énergie des
atomes étant quantifiée.
3-a- Le "pic le plus à gauche" est situé à une abscisse 1,0 cm à gauche de la graduation 5000 Å, donc, d'après
l'échelle , à 5000 -1,0x1800/13,7 = 4869 Å.
ℎ𝑐
L'énergie du photon correspondant a pour expression E=h= , où h est la constante de Planck, :la fréquence du
𝜆
photon absorbé , :sa longueur d'onde et c: la célérité de la lumière dans le vide.
𝑐 3,00.108
Donc = = ≈6,2.1014 Hz.
𝜆 4869.10−10
EXERCICE 5:
Trouvons xmax:
Hypothèse 1: le permanganate est limitant → n'-2xmax =0 donc xmax =n'/2 =c'V'/2 =0,200x0,100/2 =1,00.10-2mol.
Hypothèse 2: l'ion chlorure est limitant→ n-10xmax =0 donc xmax =n/10 =cV/10 =1,00x0,100/10 =1,00.10-2 mol.
Hypothèse 3: l'ion H+ est limitant→n-16xmax =0 donc xmax =n/16 =cV/16=6,25.10-3 mol, hypothèse que l'on retient car
elle conduit à la plus petite valeur de xmax.
On en déduit que n(Cl2 formé) =5 xmax =5x6,25.10-3 =3,13.10-2 mol.
Puis m(Cl2) = n(Cl2).M(Cl2) =3,13.10-2x (2x35,5) = 2,22 g de dichlore formé.
4- La demi équation est: 4H+ +3e- +NO3- = NO +2 H2O. On en déduit que NO3- doit être réduit pour se transformer en
monoxyde d'azote: c'est un oxydant ( couple NO3-/NO).
Or l'ion permanganate est lui aussi un oxydant . Deux oxydants ne pouvant réagir ensemble, on en déduit que l'ion
nitrate et l'ion permanganate ne peuvent pas réagir ensemble.
Remarque: On évitera cependant d'acidifier les solutions de permanganate de potassium avec de l'acide nitrique: en
effet l'ion permanganate est en général utilisé pour ses vertus oxydantes; si on l'acidifie à l'acide nitrique, les ions
nitrate introduits pourront entrer en concurrence avec le permanganate , du fait de leur caractère oxydant aussi, et
former alors du monoxyde d'azote, irritant pour les voies respiratoires de l'expérimentateur. L'acide sulfurique est
donc l'acidifiant de choix pour les solutions de permanganate de potassium (les ions sulfate jouant un rôle d'ions
spectateurs vis-à-vis des réactions d'oxydoréduction).
EXERCICE 6:
1- Le chlore a pour numéro atomique Z=17. Il a donc 17 protons dans son noyau, et 17 électrons autour du noyau, sa
structure électronique est 1s²2s²2p63s²3p5. Il possède donc 7 électrons sur sa couche externe , regroupés en 3
paires ( doublets "non liants") et un électron célibataire, qui peut, pour que la règle de l'octet (règle de stabilité:
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saturation de la couche de valence) soit respectée, s'associer à l'électron d'un seul autre atome pour réaliser une
liaison simple de covalence. Ainsi , le chlore est monovalent et possède trois doublets non liants.
Puisque l'iode est un halogène ( il appartient à la même colonne du tableau périodique), il a la même structure
électronique externe: monovalent +3 doublets non liants.
EXERCICE 7:
64𝑅3
⟺Vmaille = =a3
2√2
16 3
R 16 2√2 √2
3
La compacité vaut donc C= 64𝑅3
= × ×𝜋 = × 𝜋 =0,74 =74%
3 64 6
2√2
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Par ailleurs, l'atome M' occupe un site vacant en centre de maille. Dans la pire des situations,
l'atome de M' est tangent avec les atomes de M en centre de face.
4𝑅 4𝑅
On a donc R+(2R')+R ≤ a , soit 2R+ 2R' ≤ ⇔ 𝑅′ ≤ -R
√2 2√2
a
2
R'≤ 𝑅( − 1) = 𝑅(√2 − 1) R'≤ 0,12 × (√2 − 1) R'≤ 𝟎, 𝟎𝟓𝟎 𝒏𝒎
√2
EXERCICE 8:
1-La longueur d’onde du maximum d’absorption de l’anéthol est λ =260 nm<400 nm, dans le domaine des
ultraviolets.
On peut donc calculer la concentration massique t=c.M =0,26.10 -3x148,0 =0,038 g.L-1.
La solution de départ a été diluée 50 fois avant d’être analysée. Sa concentration massique d’origine est donc t0 =50 t
=50x0,038 =1,9 g.L-1.
Le pourcentage en masse correspond au rapport de la masse d’anéthol et de la masse totale de boisson : il faut
donc : m0/mboisson=1,9/1,0.103 =0,19%, valeur identique à celle de l’étiquette si on ne retient qu’un seul chiffre
significatif.
3- L'éthanol a pour formule semi développée CH3-CH2-OH.
D'après les données d'électronégativité de la première page, seules les liaisons C-O et O-H
sont polarisées.
Comme la géométrie de la molécule est coudée, du fait des doublets non liants sur
l'oxygène, le barycentre des charges négatives n'est pas confondu avec le barycentre des charges négatives.
La molécule d'éthanol est donc polaire.
4-Certes l'anéthol est plus soluble dans l'éthanol que dans l'eau, mais pour réaliser une extraction liquide-liquide, il
faut que le solvant d'extraction soit également non miscible avec le solvant d'origine ( l'éthanol et l'eau sont
miscibles, la preuve en est que les boissons alcoolisées ne forment qu'une seule phase). Donc l'éthanol ne convient
pas. Il faudrait choisir un solvant non miscible avec l'eau, qui dissout mieux l'anéthol que l'eau, et ajouter quelques
mL de ce solvant sur la solution aqueuse. On verse le tout dans une ampoule à décanter. On agite, on dégaze et on
laisse décanter, puis on récupère la phase organique. On peut faire plusieurs extractions d'affiler pour mieux
récupérer l'anéthol.
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EXERCICE 9:
R2
1-a- Lorsqu'on ouvre le robinet, les deux niveaux de liquides s'égalisent dans les
deux réservoirs. Le niveau descend dans le réservoir R2 et monte dans le x2
x1
réservoir R1. Donc x1>0 et x2< 0
1-b- Le volume total de mercure est conservé.
3ℎ
Avant l'ouverture du robinet: V= V1 + V2 = S x h1 +(2S) xh2 = Sh +(2S)x =4Sh.
2
Développons cette relation: Sh +Sx1 +3Sh +2Sx2 =4 Sh → 4Sh +S(x1+2x2)=4Sh d'où x1 +2x2 =0 (b)
On a donc un système de deux équations à deux inconnues
x1-x2 = h/2 (a)
x1 +2x2 =0 (b)
On résout ce système : de (b) on tire x1 = - 2x2, que l'on remplace dans (a): - 2x2 -x2 =h/2 → x2 = -h/6 (<0)
Puis on calcule x1 = -2x2 =-2(- h/6 ) = +h/3 (>0).
2-a- L'eau ajoutée dans le réservoir R1 fait "remonter" le niveau de mercure dans le
réservoir R2. Les deux niveaux ne sont plus égaux.
Notons les points suivants sur la figure:
- C,E: points à la surface des réservoirs : P(c) = P0 =P(E).
- A,B: points à la même hauteur, A étant à l'interface de l'eau et du mercure. O
Or, si on considère la colonne d'eau AC=h' : P(A)= P0 +0gh'. Et la colonne de mercure EB: P(B)=P0 +gEB.
On déduit de (a) et (b): 0h'/ = -D +h' , soit D =h' -0h'/ D=h'(1-0/) CQFD
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EXERCICE 10:
1- Les ultrasons circulent à la vitesse v. Ils parcourent , pendant la durée t, l'aller -retour entre le haut de
l'éprouvette et la surface de l'eau, soit la distance totale: 2L.
Par ailleurs, sur le schéma, on remarque que D=H+L, donc la distance parcourue est 2(D-H).
2(𝐷−𝐻)
Ainsi, v= .
∆𝑡
𝑣∆𝑡
On peut isoler H de cette expression: H=D-
2
t
2,5 ms
EXERCICE 11:
1- Ecrivons les 1/2 équations électroniques en jeu, puis combinons-les pour éliminer les électrons:
2- Schéma du montage:
c'=0,200 mol/L
V=10,0 mL
L'équivalence est obtenue dès qu'une couleur rose
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persistante apparait dans le bécher. A la goutte près, il faut arrêter de verser la solution titrante dans le bécher, et
lire la valeur du volume équivalent à la burette.
Soit n' la quantité versée de MnO4-, pour être dans les proportions stoechiométriques: n'=C'V'eq.
[H2O2]=0,880 mol.L-1.
4- Dans un litre de solution d'eau oxygénée de concentration C=0,880 mol/L, il y a donc n 0=0,880 mol de H2O2.
Calculons la quantité de matière de O2 gaz dégagé lors de sa décomposition:
𝑛
On en déduit ymax = n(O2 dégagé) = 0=0,440 mol.
2
D'après l'énoncé, une mole de gaz occupe un volume de 24L, donc 0,440 mol occupent un volume de 0,440x24
=11L=V.
EXERCICE 12:
Rappel: tension aux bornes de la pile: "U pile= E- rI", avec E= fém de la pile et r= résistance interne. Si r est négligeable,
l'expression devient Upile=E =10,6 V.
R M
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2- Le moteur reçoit de l'énergie électrique, qu'il transforme en énergie mécanique (énergie "utile") et en énergie
thermique ( énergie "perdue"): en effet le moteur s'échauffe quand il tourne. C'est donc un convertisseur d'énergie.
S'il convertit 80% de la puissance électrique reçue en puissance mécanique, qui vaut 1,5 W, on peut écrire:
Putile=0,80 Pélec moteur , donc Pélec moteur =Putile /0,80 =1,5/0,80 =1,9 W.
3- La pile est le générateur: elle fournit une puissance électrique: Pfournie=Ppile=Upile.I =E.I
La résistance et le moteur sont des récepteurs: ils consomment la puissance électrique: Preçue= PR+PM
L'énergie totale se conservant, la puissance électrique fournie par la pile est égale à la puissance électrique
consommée par les récepteurs: Ppile=PR+PM.
La puissance électrique du moteur est : PM= 1,9 W (1,875 W valeur non arrondie)
Exprimons la puissance électrique de la résistance: PR=UR.I. Or pour une résistance, UR =R.I ( loi d'Ohm). Donc, en
remplaçant, : PR= RI² = 4,0.I².
Remplaçons par les valeurs numériques trouvées dans l'expression soulignée ci-dessus:
10,6.I =4,0.I² +1,875. Il s'agit d'une équation du second degré dont l'inconnue est I, qu'on peut écrire ainsi:
4,0.I² -10,6.I+ 1,875 =0.
A l'aide du discriminant , on peut calculer les deux racines de l'équations. On trouve I 1 =2,5 A (valeur qui ne
convient pas car l'énoncé nous dit que I< 1A) ; et I2 =0,19 A ( valeur qui convient).
5- Pperdue =Pthermique= PM -Pméca moteur: en effet le moteur reçoit une énergie électrique de 1,875 W, en fournit 1,5 W: il y
a donc eu une perte de 0,375 W ( soit 20% de 1,875W….).
La puissance est perdue du fait de l'effet Joule, la formule correspondante est P Joule =rI², où r est la résistance interne
𝑃𝑝𝑒𝑟𝑑𝑢𝑒 0,375
du moteur. On en conclut que r= = = 𝟏𝟎 .
𝐼² 0,19²
On remplace par l'expression des puissances: Umoteur.I = r'I² +Putile. Puis on divise tout par I:
𝑷𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆
Umoteur = r'I+
𝑰
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EXERCICE 13:
On étudie le mouvement du système {chariot de masse m =5,00 kg} modélisé par un point M, dans le référentiel
terrestre. Il est soumis à son poids 𝑃⃗⃗, à la réaction des rails 𝑅⃗⃗ et aux frottements 𝑓⃗ (supposés constants).
De plus, sur le trajet AB=L ci-dessous, une force 𝐹⃗ est exercée par le joueur de fête foraine. Cette force ne s'exerce
plus sur la partie BC du trajet.
On choisit un axe (Oz) vertical ascendant pour repérer l'abscisse verticale. L'énergie potentielle est choisie nulle au
niveau du sol. z
sens du mouvement
D C zC =H=2,40 m
𝑅⃗⃗
𝑓⃗ M
zD=h=1,90 m
𝑅⃗⃗
𝑓⃗ 𝐹⃗ 𝑃⃗⃗
=30°
M
A 𝑃⃗⃗ B O
AB=L =1,20 m
𝑓⃗ ⃗⃗
𝑅 𝑃⃗⃗ 𝐹⃗
EC B-EC A =𝑊𝐴𝐵 +𝑊𝐴𝐵 + 𝑊𝐴𝐵 +𝑊𝐴𝐵 . Or:
2- Arrivé en B, le chariot va perdre son énergie cinétique pour gagner de l'énergie potentielle. Sans frottement, toute
l'énergie cinétique accumulée en B peut se transformer en énergie potentielle, soit 144 J.
Puisque l'énergie potentielle acquise en C est inférieure à 144 J, cela veut dire que la cible est atteinte sans problème
( si pas de frottements bien sûr).
Supposons que le chariot atteigne le point D comme point le plus haut. Cela veut dire que la vitesse en D s'annule.
Ainsi, l'énergie mécanique en D est Eméca D = EP D +EC D = EPD =mgh =5,00 x9,81 x1,90 =93,2 J.
L'énergie mécanique ne s'est pas conservée. Elle a été partiellement dissipée, du fait de la force de frottements,
seule force non conservative qui travaille sur le trajet BD.
On sait que la variation d'énergie mécanique est égale au travail des forces non conservatives.
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𝑓⃗
Donc 𝑊𝐵𝐷 =Eméca D- Eméca B ⟺ fx BDxcos (180°) = f xBDx (-1) =mgh-FL → On en déduit: f =(FL-mgh)/BD.
(𝐹.𝐿−𝑚𝑔ℎ)𝑠𝑖𝑛𝛼 (120×1,20−5,00𝑥9,81𝑥1,90)𝑥𝑠𝑖𝑛(30°)
On en déduit f = A.N: f= f=13 N (2CS)
ℎ 1,90
EXERCICE 14:
C14H12O2 = C14H10O2 + 2H+ + 2e- ( soit: A= B+2H+ +2e- ): lorsque la benzoïne se transforme en benzile, elle libère deux
électrons: la benzoïne est donc oxydée par l'acétate de cuivre.
2-L'ion acétate possède une charge négative tandis que l'ion cuivre II comporte deux charges positives: il faut deux
anions par cation pour former un édifice neutre.
𝒆𝒂𝒖
Equation de dissolution: Cu(CH3CO2)2 solide → Cu2+aq +2 CH3CO2-aq
3- A est soluble dans l'eau, du fait de la présence du groupe hydroxyle, qui permet des ponts Hydrogène avec le
solvant, et du caractère polaire de la molécule ( liaisons C=O, C-O et O-H polarisées):
Pont H
O
H H
H
O O H O H L'acétate de cuivre, solide ionique, est très soluble dans l'eau qui est un solvant
H polaire.
O
H
B est insoluble dans l'eau: il n'a pas de groupe OH qui établisse des ponts H avec le solvant, et sa structure
symétrique le rend apolaire.
O
Centre de symétrie
O
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On déduit de ce tableau que si la transformation s'effectue totalement,
xmax =nA =nB attendu=1,42.10-2 mol. La masse de produit B attendu est donc:
Par définition, le rendement de la synthèse est le rapport entre la masse de produit effectivement formée ( ici, 2,4
g)et la masse de produit attendu si la transformation est totale et qu'aucune perte de matière ( ex par
transvasements) n'est à déplorer.
𝒎𝑩 𝒐𝒃𝒕𝒆𝒏𝒖 2,4
= = = 0,81. Le rendement de cette synthèse est donc de 81%. 2 CS
𝒎𝑩 𝒂𝒕𝒕𝒆𝒏𝒅𝒖 2,97
EXERCICE 15:
1- L'ion nitrate a pour formule:NO3-, l'ion fer III: Fe3+. Pour assurer l'électro-neutralité du solide ionique il faut 3 ions
nitrate pour 1 ion fer III. De plus, il est dit que le solide est entouré de neuf molécules d'eau: Donc x=1; y=3 et p=9.
2- Equation de dissolution (1):
𝒆𝒂𝒖
Fe(NO3)3,9H2O solide → Fe3+aq + 3 NO3-aq + 9 H2O liquide
3- Equation de dissolution(2):
𝒆𝒂𝒖
HNO3 liquide → H+aq + NO3-aq
4- * Calcul des quantités de matière des solutés introduits dans la fiole:
→ pour le nitrate de fer :
Masse molaire M =M(Fe)+3M(N)+9M(O)+9M(H2O)= 55,8+3x14,0+9x16,0+9x (2x1,0+16,0)
M=403,8 g/mol
𝑚 10,0
Quantité de matière: n= = = 2,48.10-2 mol.
𝑀 403,8
→ pour l'acide nitrique:
Masse molaire M'=M(H)+M(N)+3M(O)=63,0 g/mol
Densité d=1,41, donc masse volumique =1,41 g/mL
Volume utilisé v'=5,0 mL, donc masse utilisée m'= v'=1,41x5,0 =7,1 g
𝑚′ 7,1
Quantité de matière: n'= = = 1,1.10-1 mol.
𝑀′ 63,0
* Calcul des quantités de matière des ions présents en solution:
n(Fe3+) =n d'après l'équation de dissolution (1) n(H+)=n' d'après l'équation de dissolution (2)
𝑛(𝑁𝑂3− ) 1,9.10−1
[NO3-]= = , soit [NO3-] = 0,75 mol.L-1. FIN.
𝑉 0,250
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