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AUTOMOBILE
MODULE 2
Partie 2
1 Diode
2 Bague
3 Noyau de l'induit (stator)
4 Poulie
5 Ventilateur
6 Griffes de l'inducteur (rotor)
7 Enroulement de l'inducteur
8 Balais
9 Roulement
Image 2: Principe
1
Rotor à griffes. Il est composé d'un enroulement d'excitation de forme
annulaire et de deux masses polaires en forme de griffes. De façon générale
on trouve 12 pôles, respectivement 6 paires de pôles. L'enroulement et les
pôles sont montés sur l'arbre du rotor. Les extrémités des enroulements
d'excitation sont reliées aux bagues collectrices.
Diodes. Un alternateur triphasé comprend au minimum six diodes de puissance et trois diodes
d'excitation.
Image 4: Diodes
2. Mode de fonctionnement
Se base sur la variation de champ magnétique sur une bobine. Le champ magnétique généré par le
rotor tourne. La tension de l'alternateur est produite dans les bobines statoriques. Le courant de
l'alternateur peut alors, après redressement, être pris sur des connexions fixes.
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Redressement. Le redressement du courant alternatif triphasé est réalisé
grâce à 6 diodes de puissance (3 diodes positives et 3 diodes négatives).
Chaque enroulement est relié à une diode positive et une diode négative.
Image 7: redressement triphasé
- trois enroulements qui sont reliés entre eux par une connexion en étoile ou en triangle,
- trois diodes positives et trois diodes négatives, chaque jeu de diodes étant relié à un
enroulement,
- les trois diodes d'excitation qui forment un pontage de courant triphasé avec les trois diodes
négatives,
- l'enroulement d'excitation,
- le régulateur de tension électronique,
- les bornes de branchement.
Fonctionnement :
- La tension de sortie de l’alternateur est supérieure à celle de la batterie (Valt > Vbatt);
- La tension entre B+ et D+ sont égale (d.d.p = 0V) ;
- Aucun courant ne traverse la lampe témoin ;
- La bobine d’excitation est autoalimentée par le trio diode de commande après la régulation.
Pour un stator en Y, les extrémités de câble des enroulements du stator sont branchées à un
raccordement neutre.
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Le circuit ressemble à un Y. Ce type de stator fournit une bonne puissance de sortie à basse vitesse du
moteur.
Raccordement
des neutres
Vers diodes
Figure 1: Branchement étoile
Remarque : Soit, celui des entrées sont connecté soit celui des sorties.
V1
U12
U31
2
3
3 2 U23
Figure 2: répartition des phases
• tension simple, la tension entre une phase et neutre (V1, V2, V3)
• tension composé, la tension entre deux phases (U12, U23, U31)
o La numérotation suit toujours le sens horaire (ex : U12 mais non U21)
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Formule :
𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐é = 𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 √3
𝑼𝑼 = 𝑽𝑽. √𝟑𝟑
• Stator en triangle
Pour un stator en triangle, les câbles sont branchés de bout en bout. En l’absence de raccordement
neutre, deux parcours de circuit sont formés entre les diodes. On utilise ce type de stator dans des
alternateurs à puissance de sortie élevée.
Continuité entre les fils des bobinages. Toutes les mesures entre phases doivent être identiques.
Contrôle de l’inducteur
a b
Circuit de courant
Pour l’alternateur triphasé, il existe trois circuits de courant différents dont le circuit de charge, circuit
d’excitation, circuit de pré-excitation :
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Circuit de charge ou circuit principal
Ce circuit alimente les consommateurs ainsi que la batterie de démarrage électrique :
Le circuit d’excitation
Il part des enroulement statorique → diodes d’excitation → borne D+ de l’alternateur → régulateur D+
→ Régulateur DF → Rotor → Diodes négatives → Retour aux enroulement statorique.
Circuit de pré-excitation
Le magnétisme résiduel dans le rotor conduit à l’induction d’une tension plus grande que la tension de
seuil des diodes positives et négatives (2 x 0.7 V = 1.4 V) uniquement lors d’un nombre de tours élevé
de l’alternateur.
C’est la raison pour laquelle un circuit d’amorçage est nécessaire. L’alternateur pourra s’autoexciter
seulement après dépassement de la tension de seuil des diodes.
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Le courant traversant la lampe de contrôle de l’alternateur crée un champ magnétique résiduel des
masses polaires, suffit lors d’un nombre de tours réduit à induire une tension plus élevée que la tension
de seuil des diodes.
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Alternateur mono ou triphasé avec un régulateur non intégré (externe)
Régulateurs
Rôles
Joue le même rôle que celle d’une dynamo. Maintenir la tension de l’alternateur à un niveau plus ou
moins constant, indépendamment de la vitesse de rotation du moteur.
Sans régulation :
Le courant d’excitation devient IEmax , La tension de sortie de l’alternateur devient très élevé jusqu’à 17
V → destruction des équipements et formation de gaz dans la batterie.
Pourquoi la tension de sortie ne dépasse pas le 17 V pour une installation de 12 V même sans
régulation ?
F : fréquence
𝑋𝑋Ω = 2𝛱𝛱𝛱𝛱𝛱𝛱
L : self du stator
Cette réactance devient très importante à haut régime, elle tend par conséquent à limiter le débit de
l’alternateur.
Le sens du courant est fixé par les diodes redresseuses : l’élément conjoncteur-disjoncteur classique
sur tous les régulateurs n’a plus d’utilité.
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Processus de régulation
La tension de sortie de l’alternateur dépend du nombre de tours du moteur et de l’intensité du champ
magnétique du rotor (produit par le courant d’excitation) et de la charge alimentée par l’alternateur.
Pour maintenir la tension de sortie constant, il faut varier le courant d’excitation IE.
Régulateur électronique
Ils sont généralement constitués de transistor pour la commutation, résistance pour la limitation de
courant ou diviseur de tension, diode zener pour la régulation et protection contre la surtension.
• Avantage :
- Evite les arcs électriques durant la phase de d’ouverture des grains de contact dans les
régulateurs électromagnétique ;
- La commutation sans contact évite les perturbations radioélectriques ;
- Fréquence de commutation très élever
• Mode de fonctionnement
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Figure 8: régulateur électronique
La tension en D augmente jusqu’à atteindre la valeur de « claquage » de la diode zener 2 (14,2 V.) Z2
devient alors passant
Contrôle du régulateur
Méthode 1
Reproduire le câblage ci-contre.
Méthode 2
1 ère mesure :
2ème mesure
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Redressement
Les pôles consécutifs du rotor étant contraires, la force électromotrice induite dans les boucles du
stator change de sens. On dispose donc d’une force électromotrice d’allure sinusoïdale variant de + E
à – E.
+E a) Rotor à 2 pôles
b) Rotor à 12 pôles
-E
+E
E
1
Courant
d’excitation
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Contrôle des diodes
Méthode 1 :
En utilisant un multimètre :
B+
Rouge
_
+
Pont
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Les différentes séries d’alternateur
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Désignations techniques
Alternateur VALEO
A 13 N N : triphasé Actuel
E : triphasé Expert
V : triphasé Mercedes-BMW
M : Monophasé
Vi : Ventilation interne
11 : 110mm
12 : 120
Φ du station
13 : 130
14 : 140
16 : 160
Alternateur
Régulateurs VALEO
Y H 1 6 6 : 6 diodes (multifonction)
9 : 9 diodes (mono-fonction)
Y : 12V
Z : 24 V
Lampe témoin de charge
- Alternateur multifonction : Lampe 1.2 W
- Alternateur mono-fonction : Lampe 3 W
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Le contact de bord
Dans le circuit de production d’encrage électrique et selon le type d’alternateur, le contact de bord permet
l’amorçage ou l’alimentation permanente de l’inducteur pour produire un champ magnétique.
Les commutateurs de préchauffage-démarrage sont des interrupteurs fonctions multiples, les premiers étant
utilisés pour les moteurs à essence et le seconds pour les moteurs diesel. Ils sont munis d’une serrure de sécurité
(antivol) avec clé amovible.
Comme ces interrupteurs remplissent plusieurs fonctions, ils comportent de trois à cinq positions de
commutation.
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Remarque : une tension trop importante de la courroie entraîne une surcharge des roulements de paliers de
l’alternateurs, il est donc important de régler correctement la tension.
- Les matériaux utilisés pour la fabrication des courroies doivent avoir une bonne résistance à la flexion,
du fait que la courroie s’enroule sur la poulie. Plus le diamètre de la poulie est petit, plus la flexion de la
courroie est importante.
- En vieillissant, la courroie ne doit présenter qu’un allongement aussi faible que possible, afin d’éviter le
glissement sur la poulie.
- D’une gomme de base (1) renforcée de fibres transversales, très résistante à l’abrasion
- D’une armature de force composée de câbles polyester (4) à haut module,
- D’une gomme polychloroprène (3) résistant aux huiles et assurant l’adhérence statique et
dynamique avec l’armature textile.
- Les crans (5) de la partie inférieure améliorent la flexibilité de la courroie et limitent
l’échauffement.
Courroies « poly-V »
Ce sont des courroies caoutchoutées sans fin, striées dans le sens de la longueur par des dents de
section triangulaire. L’armature de force est composée d’une seule nappe de câbles à haute
résistance, enroulée en continu sur toute la longueur. Les silons des poulies sont prévus pour
recevoir les dents des courroies.
Sa longueur en mm
Son profil : J,L ou M
Son nombre de dents
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Entrainement de l’alternateur par courroie « poly-V »
1) Galet tendeur
2) Vis de blocage du galet tendeur
3) Poulie d’entrainement de la pompe à eau
4) Poulie de l’alternateur
- Une utilisation sur poulies de faible diamètre (elles sont plus souples) ;
- Des rapports de transmission plus élevés, donc une fréquence de rotation de l’alternateur plus
élevée à bas régime (moteur ralenti)
- Une adhérence optimale sur toute la surface de la poulie
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D’autre part, une seule courroie est suffisante pour transmettre toute la puissance : par contre,
l’alignement des poulies doit être plus précis.
Pour un entrainement par courroies trapézoïdale, le désalignement toléré est de 2 mm contre 0.5 mm
pour les courroies « poly-V ».
Maxi 2mm
Test de puissance
En utilisant ce voltampèremètre sans pince ampèremétrique, il est nécessaire de débrancher la
batterie avant d'intégrer l'ampèremètre dans le circuit.
Cet appareil permet de ne plus mettre en service les consommateurs du véhicule ; il suffit de faire
varier la résistance de charge pour obtenir le débit désiré. On peut donc relever l'intensité (I) et la
tension (U) en fonction de la fréquence de rotation du moteur.
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Image 19: test de puissance
Avant de brancher l'appareil, vérifier que le rhéostat soit sur la position R (résistance) maxi (dévissé).
Remarque :
RELEVÉ DE LA COURBE
I = f (N) alimenté « plein champ" à U constante
Le régulateur est remplacé par un porte-balais et l'inducteur est alimenté "plein champ" par la borne
B+. L'alternateur n'ayant plus son régulateur, il faut veiller à ce que la tension ne dépasse pas 16 à 17
Volts lorsque l'on accélère le moteur.
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Repose de l’alternateur
1. Vérifier l’état de l’alternateur ainsi que sa conformité. Mettre en place l’alternateur.
2. Remonter l’axe de pivotement et la vis du galet tendeur sans serrer.
3. Vérifier l’état de la courroie, la remplacer par une courroie neuve identique si nécessaire.
4. Placer la courroie et la vis du galet tendeur.
5. Pour effectuer la tension de la courroie, respecter la procédure ci-après. Lorsque la tension est
correcte, serrer la vis du galet tendeur et l’axe.
6. Connecter les fils selon les repères pris au démontage.
7. Brancher la cosse négative de la batterie.
8. Démarrer le moteur.
9. Contrôler la charge de l’alternateur : le voyant du tableau de bord doit s’éteindre. En cas de
doute, voir la fiche « contrôler et charger une batterie » ainsi que la suivante.
Tension de la courroie
1. Mettre en place le contrôleur de tension sur le bon brin de la courroie (voir doc. Constructeur).
2. Pivoter l’alternateur pour tendre la courroie et obtenir la valeur de tension indiquée par le
constructeur.
3. Serrer au couple la vis du galet du tendeur ainsi que l’axe de pivotement de l’alternateur.
4. Déposer le contrôleur de tension.
5. Faire tourner le moteur de deux tours pour répartir la tension de la courroie.
6. Replacer le contrôleur de tension et vérifier la valeur.
7. Rectifier la tension de la courroie si nécessaire.
Remarque : Si le système du galet tendeur est automatique il ne faut pas tenir compte de cette
procédure. Il faut suivre alors les préconisations constructrices.
Une autre méthode est de faire tourner la courroie suivant sa longueur au milieu des deux poulies et
celle-ci doit faire un angle de 75 à 90° ou environ ¼ de tour.
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Pannes récurrentes et solutions
Contrôle de l’alternateur en observant la lampe témoin de contrôle :
Lampe de contrôle de Cause du défaut Correction du défaut
l’alternateur
La lampe de contrôle n’est pas Lampe de contrôle défectueuse Remplacer la lampe de contrôle
allumée alors que le moteur Batterie déchargée Charger la batterie
est arrêté et l’interrupteur est Batterie endommagée Echanger la batterie
déclenché Câblage débranché ou endommagé Remplacer le câblage
Régulateur endommagé Remplacer le régulateur
Court-circuit sur une diode positive Débrancher le câble de charge, réparer
l’alternateur
Balais de charbon usés Remplacer les balais de charbon
Oxydation sur la surface des bagues Réparer l’alternateur
collectrices, interruption dans
l’enroulement statorique
La lampe de contrôle de Court-circuit à la masse de D+ Remplacer le câblage ou réparer
l’alternateur est allumée avec Régulateur endommagé Echanger le régulateur
une intensité inchangée alors Diodes endommagées Remplacer les diodes en question ou
que l’alternateur tourne à une remplacer le pont de diode
vitesse élever Salissures aux bagues collectrices Nettoyer
Moteur arrêté et interrupteur Résistance de contact dans le circuit de Remplacer câbles, nettoyer et fixer les
d’allumage enclenché : charge ou dans le câble du témoin connexions
La lampe témoin allumé avec Régulateur endommagé Echanger le régulateur
une grande intensité et
fonctionne faiblement lorsque
le moteur tourne
N.B : Dans le cas où l’oscilloscope n’a pas le calibre, mètre un résistance shunt en série avec la batterie
et B+ de l’alternateur. Brancher l’oscilloscope sur les bornes de la résistance shunt.
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a) Fonctionnement normale
b) Interruption d’une diode d’excitation
c) Interruption d’une diode positive
d) Interruption d’une diode négative
e) Court-circuit d’une diode d’excitation
f) Court-circuit d’une diode positive
g) Court-circuit d’une diode négative
Courant de retour :
Lorsque le moteur est à l’arrêt et que le contact n’est pas fermé.
A
B+
Alternateur Batterie
B+
Précaution :
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Contrôles d’un alternateur
Contrôle de la tension régulée sans consommateur
1. Brancher le voltmètre sur les bornes + et – de la
batterie.
2. Relever la tension (U) de la batterie et la noter.
3. Mettre en route le moteur.
4. Accélérer progressivement et noter les valeurs de U
trouvées.
La valeur de référence est comprise entre 13,5 V et 14,8 V : Image 20: Contrôle de la tension sans consommateur
La valeur de référence est comprise entre 13,5 V et 14,8 V. Image 21: Contrôle de la tension avec consommateur
La valeur de référence est de minimum 30 A à 2000 tr/mn. Image 22: Contrôle de l'intensité débitée par l'alternateur
Remarque :
Dans le cas ou on utilise un Ampèremètre qui n’a pas le calibre nécessaire pour mesurer le courant
débiter, il est possible d’appliquer la méthode de mesure à l’aide d’un voltmètre et d’un résistance
shunt supportant une intensité minimum de 75A.
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II. DEMAREUR
1. Rôle du démarreur
Lancer les moteurs à une vitesse suffisante « vitesse de lancement », pour obtenir les premières
combustions normales et le démarrage.
Moteur de démarreur
Carcasse statorique. Elle est constituée d'une carcasse tubulaire dans laquelle sont montés soit les
épanouissements polaires avec l'enroulement d'excitation ou soit les aimants permanents. Les lignes
de champ se propageant particulièrement bien dans le fer. La carcasse statorique et les
épanouissements polaires sont réalisés en acier présentant d'excellentes propriétés magnétiques.
Induit
Il correspond aux boucles conductrices. Le changement continuel de la direction du courant dans les
spires de l'induit génère un champ magnétique variable qui pourrait conduire à un échauffement
important et non désirable d'un noyau en fer massif de l'induit (courants de Foucault). Pour cette
raison, celui-ci est constitué d'un empilage de tôles qui sont isolées les unes par rapport aux autres.
Des rainures, permettant le montage des spires de l'induit, sont découpées dans le noyau l'induit. Le
noyau de l'induit ayant comme fonction de renforcer le champ magnétique, il est important que
l'espace entre les épanouissements polaires et celui-ci soit aussi faible que possible.
Contacteur électromagnétique
Il s'agit d'une combinaison à partir d'un solénoïde d'engrènement et d'un relais.
Rôles :
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Lanceur
Il est principalement constitué :
Pignon.
Il s'engrène dans la couronne dentée du volant moteur durant la phase de
démarrage.
Image 25: Lanceur
Un rapport de transmission important compris entre 10: 1 et 15 : 1 permet de
vaincre les résistances élevées du moteur à combustion. Le pignon est particulièrement mis à
contribution lors des phases d'engrènement et de démarrage du moteur.
Roue libre.
Elle a pour fonction, lors du démarrage, de transmettre le couple d'entraînement du moteur de
démarreur au pignon. Lorsque le moteur a démarré, elle désolidarise le pignon de l'arbre d'induit de
manière à éviter un nombre de tours indésirable pouvant provoquer la destruction de l'induit.
On différencie :
- La roue libre à galets. Elle est utilisée pour de petits démarreurs sur des véhicules particuliers
et de petits véhicules utilitaires.
- La roue libre avec embrayage multidisques. Elle est utilisée pour de plus gros démarreurs
équipant les véhicules utilitaires.
Constitutions :
Elle est constituée d'une bague de roue libre avec une rampe de travail,
des galets ainsi que des ressorts hélicoïdaux. Les galets glissent sur la
queue de pignon. La rampe de travail possède une forme qui se rétrécit
dans un sens.
Fonctionnement :
Lorsque la bague de roue libre du moteur de démarreur est entraînée, Image 26: Roue libre
les galets se coincent dans la partie rétrécie de la rampe de travail. La queue de pignon sera ainsi
accouplée avec le moteur du démarreur.
Suite au démarrage du moteur, les galets alors dépassés par le pignon qui est maintenant entraîné par
le moteur, seront alors poussés dans la partie élargie de la rampe de travail. La liaison entre le pignon
et l'induit sera donc supprimée.
Le démarreur
Moteur
entraine le
démarré
moteur
Lors de sa mise sous tension, la brusque rotation de l'induit projette le pignon vers la couronne.
Cette douille est solidaire de l'arbre d'induit par l'intermédiaire d'un fort ressort absorbant les chocs
et le couple de torsion au moment de l'engrènement.
L'entraîneur avance sur l'arbre grâce au mouvement de la fourchette d'engrènement. Celle-ci est
entraînée par le noyau plongeur du contacteur électromagnétique et effectue un mouvement de
rotation par le filetage à pas rapide. Lorsque le pignon pénètre dans une entredent de la couronne, il
est alors immédiatement engrené. Lorsqu'une dent bute contre une dent de la couronne, le ressort
d'engrènement est comprimé jusqu'à ce que le pont de contact enclenche le courant principal. L'induit
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tourne et le pignon se déplace sur la surface frontale de la couronne jusqu'à ce qu'il puisse s'engrener
dans une entredent.
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Figure 23: Carcasse statorique avec aimants permanents
Les aimants permanents sont fixés dans une carcasse cylindrique aux parois minces, qui fait également
office de carter du démarreur.
Pour une puissance similaire, on peut atteindre un gain de poids allant jusqu'à 20 % par rapport à un
démarreur à commande positive avec enroulement d'excitation. L'encombrement est également
réduit.
Pour les deux types, le contacteur électromagnétique et le lanceur ont un principe de fonctionnement
identique. Seul le branchement électrique intérieur diffère. Lors de l'enclenchement du courant de
démarrage, le courant circule directement sur les balais en charbon et sur l'induit.
Comme le couple de démarrage pour les moteurs à caractéristique shunt est particulièrement faible,
ils sont équipés d'un train planétaire qui sert de réducteur.
Le réducteur planétaire monté entre le moteur du démarreur et le pignon a pour fonction la réduction
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Figure 25: Démarreur à réducteur
Planétaire. Il est monté sur l'arbre de l'induit et forme la roue d'entraînement du train planétaire.
Satellites. Ils sont montés sur le porte-satellites. Celui-ci est relié à l'arbre d'entraînement équipé d'un
·filetage à pas rapide et sur lequel coulisse le lanceur.
Couronne. Elle est fixée à la carcasse du démarreur et elle est fabriquée en matière plastique.
6. SYNTHESE
7. Vitesse de lancement
1. Elle dépend de :
- La nature du carburant ;
- La température (moteur et air ambiant) ;
- Taux de compression ;
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- La nature du cycle ;
- Le mode d’allumage ;
2. Actuellement, on admet que, à 0°C et pour un entrainement continu par moteur auxiliaire, elle
est de l’ordre de :
- Moteurs Beau de Roches= 80 à 120 tr/mn ;
- Moteurs Diesels= 100 à 150 tr/mn.
Vitesse de lancement :
Puissance du démarreur :
W= P x t
9. Intensité de démarrage
En moyenne, l’intensité de démarrage est de l’ordre de 300 – 2000 A.
Intensité de démarrage : c’est le courant instantané que la batterie fournie pour démarrer le véhicule.
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10. Puissance minimale nécessaire
1. Le couple résistant varie :
- Au cours des quatre temps du cycle
- D’un cycle à l’autre, par variation des conditions :
- Mécaniques
- Physiques
- Cinématiques
2. Puissance minimale (en chevaux), pour une température de -15°C :
- Moteurs à allumage commandé : la puissance en chevaux est de l’ordre des quatre dixièmes
de la cylindrée en litres
- Moteurs à auto-inflammation : la puissance en chevaux est de l’ordre de la cylindrée en litres
Variable avec les circonstances, il faut de deux à cinq secondes pour atteindre la vitesse de lancement
2. Energie nécessaire :
b. Indirect
La source d’énergie a une puissance insuffisante. On accumule l’énergie fournie et on la restitue
ensuite en un temps court sous une puissance suffisante.
Accumulation de l’énergie
a. Accumulation potentielle
(Ressort, gaz comprimé, batterie d’accus) :
b. Accumulation cinétique
(Volant) : 1 kg d’acier, animé d’une vitesse de 10mm/s, contient 5000kg
Dispositifs de démarrage
Différents par :
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Réalisations
a. Energie humaine
- Démarrage directe à la manivelle
- Démarrage indirecte par l’intermédiaire d’un mécanisme à inertie
b. Energie électrique
- Démarrage direct par attelage du moteur de lancement sur le moteur à gaz
- Démarrage indirect par l’intermédiaire d’un mécanisme à inertie lancé par un moteur
électrique
c. Energie potentielle
- Par un ressort
- Par un gaz comprimé (air comprimé ou cartouche déflagrante)
Utilisation
a. Energie humaine
Secours
b. Energie électrique
La presque totalité des véhicules à moteur
c. Energie potentielle
Véhicules lourds
14. Système de préchauffage et post-chauffage Image 31: Les trois cotes du démarreur
Préchauffage :
Rôles : Facilite le démarrage des moteurs diesel en chauffant l’air à l’aide de bougies.
1. Connexion
2. Écrou rond
3. Rondelle isolante
4. Culot
5. Joint en viton
6. Tube à incandescence
7. Spirale de régulation
8. Filament chauffant
Remarque : La spire de régulation (résistance CTN) permet de diminuer l'intensité du courant au fur
et à mesure de l'échauffement de la bougie.
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Figure 27: schéma de commande d'un système de préchauffage
Post-chauffage :
Les bougies restent alimentées quelques secondes après la mise en route du moteur pour diminuer
la pollution après le démarrage.
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• Cordon Noir sur moins (-) batterie
• Cordon Rouge sur la connexion d’une bougie
• Mettre le contact :
Si U = à la tension aux bornes du batterie (≈12V)
Contrôler les bougies de préchauffages
Si non Contrôler le fusible de protection du circuit/ Le relais/ Sonde de température moteur
Essai de court-circuit
• Brancher un ampèremètre et deux voltmètres selon la figure ci-après. Engager la vitesse la plus
élevée, tirer le frein à main et presser sur le frein à pied.
1. Lire les valeurs : du courant de court-circuit, de la tension aux bornes du démarreur et de la tension
batterie.
• La différence de tension entre la batterie le démarreur est due à la chute de tension dans le câble
principal du démarreur.
• Dans une installation de 12 V, la chute de tension admissible dans le câble principal du démarreur ne
doit pas dépasser 0,5 V, dans une installation de 24 V, pas plus de 1 V.
• La tension aux bornes de la batterie durant le test de court-circuit ne doit pas être inférieure à 7 V
pour une installation de 12 V, et inférieure à 14 V pour une installation de 24 V.
• Si le courant de court-circuit est plus petit que la valeur prescrite bien que la tension aux bornes de
la batterie soit correcte, il se trouve alors une résistance supplémentaire dans le circuit (p.ex. une
résistance de contact trop importante à la borne positive ou une augmentation de la résistance du
câble d'alimentation ou de masse du démarreur).
Pour trouver la source d'erreurs, on branchera un voltmètre en parallèle sur le câble à examiner.
Pour le contrôle du câble positif, entre la borne positive de la batterie et le point de connexion positif
du démarreur, pour 0 le câble négatif, entre la borne négative de la batterie et la carcasse du
démarreur.
• Si le démarreur n'atteint pas le courant de court-circuit prescrit alors que la tension de la batterie et
les chutes de tension se trouvent dans les tolérances, cela signifie que le démarreur est défectueux.
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• Si le démarreur n'atteint pas le courant de court-circuit prescrit et que la tension de la batterie
diminue en dessous de la limite inférieure prescrite alors que les chutes de tensions dans les câbles
sont correctes, le défaut peut alors provenir du démarreur ou de la batterie.
• Il faut examiner les surfaces du collecteur et contrôler leur propreté et leur état. Lors de faux-ronds,
leurs surfaces doivent alors être tournées.
Attention à ne pas reprendre les surfaces des collecteurs à l'aide d'une lime ou du papier abrasif.
• L'isolation (l'espace) entre les lamelles du collecteur doit être sciée ou fraisée à une profondeur égale
à la moitié de la largeur.
• Les balais en charbon doivent être légèrement mobiles dans leurs supports. Les balais fortement usés
doivent être remplacés.
• Les paliers autolubrifiants (douilles) ne doivent pas être polis ou nettoyés à l'aide de produits
dégraissants.
• Des bornes de batteries oxydées ou mal serrées, des contacts d'interrupteurs détériorés ainsi que
des câbles défectueux augmentent la résistance du circuit. Il faut donc enlever les couches d'oxydation,
serrer les contacts, échanger les composants et les contacts abîmés : D'autre part, protéger les bornes
contre la corrosion à l'aide d'une graisse appropriée.
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