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Réalisation d’un
wattmètre :
Rapport 1-2 ;
SOMMAIRE :
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Physique expérimentale 2020-2021
2. Objet et intérêt :
Le but de ce paragraphe est de déterminer la réponse d’une diode avec une
méthode expérimentale en branchant notre diode (on utilisera deux types de
diode silicium et germanium afin de déterminer les points de différences entre
ces deux) avec une résistance de 1000Ω, l’intérêt de cette expérience se
manifeste dans le fait qu’il nous sera utile dans les circuits amplificateurs
opérationnel qui se base sur la diode (amplificateur logarithmique et
exponentielle).
3. Protocole expérimentale :
On branche une diode avec une résistance et un générateur de tension
réglable, on fait varier la tension et on visualise respectivement à l’aide d’un
voltmètre branché en parallèle avec notre diode et un ampèremètre branché en
série la tension a la sortie de la diode et l’intensité parcourue dans ce dernier.
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• diode
2 • résistance
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V
R
Schéma : circuit descriptif de la
Photo : circuit descriptif de la
caractérisation de la diode
caractérisation de la diode
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Physique expérimentale 2020-2021
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4. Résultat :
On obtient les courbes suivantes pour les deux diodes ;
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Physique expérimentale 2020-2021
1eme partie : l’intensité est presque nulle, on constate que l’intervalle des tensions
pour cette partie est de petites valeurs (du 0V vers approximativement 0.5V)
2eme partie : (entre 0.5V 0.65V) l’intensité commence à augmenter mais d’une
façon très faible.
3eme partie : (>0.65V) : la diode est débloquée, il laisse passer le courant qui
augmente d’une façon exponentielle. Dans cette phase, on peut définir la tension
du seuil, c’est une tension qu’on doit fournir pour la diode pour qu’elle se
débloque d’une façon totale, et on a :
4eme partie : l’intensité du courant presque s’annule pour des valeurs U négatives,
en effet le fait d’alimenter notre circuit par une tension négative fait inverser le
sens du courant, et on sait que la diode laisse passer le courant dans un seul sens
(le sens directe), d’où la diode se comporte comme étant un interrupteur ouvert
et ne laisse pas passer le courant i.e. I=0 pour V<0
Mais dans notre courbe, on constate que l’intensité pour V<0 n’est pas nulle mais
égale a une intensité relativement faible par rapport à celle pour V>0 on l’appelle
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Physique expérimentale 2020-2021
un courant fuite, ceci peut être expliquer par le fait que notre diode n’est pas
idéale.
Pour a : il s’agit de l’intensité de saturation notée I0, c’est l’intensité passant par
le circuit pour les tensions négative de telle sorte que pour V<0 on a I=-I0
On déterminera la nature de cette tension ainsi que les facteurs influents sur cette
dernière, mais on la notera dans le reste de ce rapport part 1/b=U0
𝑢
Donc on a pour V>0 𝐼 = 𝐼0 × 𝑒 𝑢0 et pour V<0 𝐼 = −𝐼0 or on sait que lim 𝑒 𝑥 = 0
𝑥→−∞
6. Commentaire
On refait la même expérience mais cette fois en utilisant une carte d’acquisition
comme moyen de collecter puis traiter les résultats obtenus lors de l’expérience
pour la diode de silicium, on obtient la courbe suivante.
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Physique expérimentale 2020-2021
On obtient une tension de seuil égale à 0.764V, celui se confond avec la valeur
trouvée d’après nos recherches, et par conséquence, on travaillera dans le reste
de ce thème par une carte d’acquisition pour le traitement puisqu’elle a une
précision pertinente.
2. Objectif :
L’objectif de ce paragraphe est de déterminer les caractéristiques d’un
amplificateur opérationnel (tension maximale, intensité maximale…)
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Physique expérimentale 2020-2021
3. Intérêt :
Comme déjà cité, l’amplificateur opérationnel est la base de notre circuit
multiplieur, c’est la clé de la problématique de ce thème, plus de détails seront
dans les prochains rapports
4. Protocole expérimentale :
L’amplificateur opérationnel est un dipôle actif, et par suite, il faut l’alimenter
avant d’ajouter d’autre composants électriques. En principe il contient 8 ports, on
l’alimente avec une tension 30V continu en branchant -15V dans le port 3(-Vcc) et
+15V(+Vcc) dans le port 7
Ensuite on donne différents types de tensions pour le port d’entrée et GND pour
l’autre port d’entrée, et on visualise à l’aide d’un oscilloscope la tension de sortie
dans le port 6
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Physique expérimentale 2020-2021
5. Résultat et explication :
On constate que pour une tension continu réglable, la tension de sortie prend 2
valeurs :
Courbe : tension de sortie pour un V>0 Courbe : tension de sortie pour un V<0
Pour une tension réglable de fréquence (100khz et amplitude 10Vpp) la tension de sortie est
sous la forme d’un échelon comme la montre la courbe suivante
6. Commentaire :
On constate que l’amplificateur opérationnel n’a aucun rôle majorant s’il est
monté dans un circuit tout seul, donc la caractérisation de ce composant sera
établie lorsqu’il dans un circuit avec d’autre dipôles, d’où on étudiera les
caractéristiques de ce composant dans les rapports prochains lorsqu’on l’utilisera
avec des diodes, résistances, condensateurs etc…. Mais on sait maintenant que la
tension d’alimentation de ce composant doit être 30V.
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Physique expérimentale 2020-2021
2. Protocole expérimentale 1 :
Un AOP est alimenté par un générateur de tension continu, branché avec une
résistance 𝑹 = 𝟏 𝒌Ω un GBF (tension d’entrée) et parallèlement avec une diode
de silicium de tension de saturation Isat=7,33× 𝟏𝟎−𝟗 𝑨 qui était déjà déterminée et
puis on visualise chacun des tensions d’entrée et de sortie de l’AOP
logarithmique à l’aide d’un oscilloscope en mode XY. Toutes en respectant la
Convention d’une seule masse dans le circuit. Comme le montre le schéma ci-
dessus.
1
• GBF
2 4
1
•Alimentation
2 stabilisée
•Circuit d'AOP
3 3 logarthmique
•Oscilloscope
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Photo descriptive du protocole expérimental 1
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Physique expérimentale 2020-2021
Avec b<0
3. Protocole expérimental 2 :
On répète le même montage mais cette fois au lieu d’utiliser un GBF et un
oscilloscope pour la visualisation, une carte d’acquisition a été utilisé pour
alimenter les entrées des AOP par les entrées analogiques et les canaux pour
afficher la courbe de Vs en fct de Ve, comme le montre le schéma suivant
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• Carte
1 d'acquisition
• Alimentation
1
2 stabilisée
• Circuit d'AOP
3 logarthmique
3
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Physique expérimentale 2020-2021
5. Discussion :
Alors d’après les deux expériences précédentes on trouve que l’AOP
logarithmique sert à donner une tension de sortie Vs qui varie en fonction de
𝑉𝑒
l’entrée Ve par un log népérien : 𝑉𝑠 = 𝑓(𝑉𝑒) = 𝑏 ∗ ln ( 𝑐 )
−𝑉𝑠
𝑉 𝑉
𝑉𝑒 = 𝑅𝐼 𝑜𝑟 𝐼 = 𝐼𝑑𝑖𝑜𝑑𝑒 ⇒ 𝑉𝑒 = 𝑅𝐼𝑠𝑎𝑡 𝑒 𝑉0 ⇔ ln(𝑅𝐼𝑠𝑎𝑡 ) − 𝑉𝑠 ⇔ 𝑉𝑠 = −𝑉0 ln (𝑅𝐼 𝑒 )
0 𝑠𝑎𝑡
6. Conclusion :
On déduit que l’AOP logarithmique sert à donner une tension de sortie Vs qui
varie en fonction de l’entrée Ve par un log népérien :
𝑉𝑒
𝑉𝑠 = 𝑓(𝑉𝑒) = 𝑉0× ln (𝑅×𝐼𝑠𝑎𝑡) avec V0≈25 mV
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Physique expérimentale 2020-2021
1. Protocole expérimentale :
1
• GBF
1
2
• Oscilloscope
2
• Circuit d'AOP
3 exponentielle
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2. Résultat :
On passe une tension variable à l’entrer Ve par un GBF de fréquence 1HZ et une
amplitude de 3.2Vpp et on visualise la variation de la tension de sortie Vs
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Physique expérimentale 2020-2021
2
• Carte
1 d'acquisition
1
• Alimentation
2 stabilisée
• Circuit d'AOP 3
3 exponentielle
3. Discussion :
On remarque que la tension de sortie Vs varie exponentiellement avec la tension
d’entrer telle que : 𝑉𝑠 = −𝐴𝑒 𝐵𝑉𝑒 aves A et B des constante positive
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Physique expérimentale 2020-2021
−𝑉𝑒
𝑜𝑟 𝑉𝑠 = −𝑅𝐼 ⇒ 𝑉𝑠 = −𝑅 𝐼𝑠𝑎𝑡 𝑒 𝑉0 Donc A= -RI et B=1/V0
4. Conclusion :
On déduit que l’AOP exponentielle sert à donner une tension de sortie Vs qui
−𝑉𝑒
varie exponentiellement de l’entrée Ve : 𝑉𝑠 = −𝑅 𝐼𝑠𝑎𝑡 𝑒 𝑉0
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