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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ISET & Ecole Polytechnique Centrale
COURS
ÉLECTRONIQUE
Ce cours a été réalisé pour servir comme support aux étudiants de l’école
Polytechnique Centrale et de l’ISET . Il ne prétende en aucun cas regrouper
toute la science de l’électronique, mais se place plutôt comme un document
permettant une initiation à cette science en présentant quelques-unes de ses
multiples facettes.
Son élaboration est le fruit d’un travail minutieux de recueil, de lecture et de
synthèse de diverses sources documentaires : livres, cours et sites internet.
L’auteur tient à mentionner que la plupart des figures et illustrations
présentes dans ce cours sont à la propriété des détendeurs du droit d’auteur
et que leur reproduction dans ce cours est uniquement pour une utilisation
pédagogique.
SOMMAIRE
CHAPITRE I : LES DIODES 1
1. La diode à jonction 2
1.1. Semi-conducteurs 2
1.1.1. Semi-conducteurs intrinsèques 2
1.1.2. Semi-conducteurs extrinsèques 2
1.1.3. Jonction PN : Diode 3
1.1.4. Barrière de potentiel 3
1.1.5. Caractéristiques statiques 4
1.1.6. Résistance dynamique 5
1.1.7. Avalanche de la diode 5
1.1.8. Schémas équivalents à une diode 7
2. Diodes spéciales 9
2.1. Contrôle de l’avalanche en inverse : Diode Zener 9
2.2. Création d’une jonction rapide : Diode Schottky 9
2.3. Contrôle de la capacité inverse : Diode varicap 10
2.4. Effet quantique : Diode tunnel 10
2.5. Optoélectronique : Diodes électroluminescentes (DEL) 10
3. Applications des diodes : redressement 11
3.1. Redressement simple alternance 11
3.2. Redressement double alternance 13
3.2.1. Avec transformateur double enroulement 13
3.2.2. Avec pont de Graëtz 13
1. Généralités 16
1.1. Structure d’un transistor 16
1.2. Réseaux de caractéristiques 16
1.2.1. Le montage émetteur commun 17
1.2.2. Montage pour le relevé des caractéristiques 17
1.2.3. Réseaux des caractéristiques 17
1.3. Paramètres en h, circuit équivalent 18
1.3.1. Définition des paramètres 18
1.3.2. Interprétation des paramètres 18
1.3.3. Schéma équivalent simplifié 20
2. Transistor en commutation 20
3. Transistor en amplification 21
3.1. Polarisation du transistor 21
3.1.1. Montage à résistance de base 21
3.1.2. Montage à résistance d’émetteur 22
3.2. Amplificateur émetteur commun 23
3.3. Amplificateur collecteur commun 24
3.4. Amplificateur base commune 25
1. Introduction 27
2. L'amplificateur opérationnel 27
2.1. Présentation de l'A.O 27
2.2. Caractéristiques des amplificateurs opérationnels 28
3. L'amplificateur opérationnel réel 31
3.1. Défauts d'un amplificateur opérationnel 31
4. L'amplificateur opérationnel idéal 32
4.1. Caractéristiques 32
4.2. Montages de base 32
4.2.1. Fonctionnement en régime linéaire 33
4.2.2. Fonctionnement en régime linéaire 36
4.2.3. Fonctionnement en régime de saturation 37
EXAMENS 44
Cours électronique
CHAPITRE I
LES DIODES
LES DIODES
1. La diode à jonction
1.1. Semi-conducteurs
Un semi-conducteur est un corps dont les propriétés sont à mi-chemin entre un
conducteur (de type métallique par exemple) et un isolant. Il en existe plusieurs entourés
en orange dans le tableau périodique des éléments comme montre la figure 1. Les
éléments qui sont entourés en vert sont utilisés également mais particulièrement pour le
dopage ou pour des composants spéciaux.
Type N pour des dopages avec des impuretés excédentaires en électrons (As).
P N P N
+ - - +
Vd Vd
A K A K
Id
+ - - +
Zone N Zone P
E
Champ électrique
dû au déplacement
des électrons
P N
I
Anode Cathode
Vd
Vseuil
Id
I0
Vd
Vseuil V0
Au point (V0, I0) on a la tangente à la courbe de la caractéristique. Cela signifie que pour
des petites variations de courant ΔId, on aura une variation de tension correspondante
ΔVd.
V
La résistance dynamique au point considéré vaudra donc Rd =
I
Id
I0 I Rd
Vseuil
V
Vd
Vseuil V0
On constate que la tension aux bornes de la diode en inverse est beaucoup plus élevée
que la tension de seuil direct. Cela a pour effet de dissiper plus des puissances qu’en
direct. Il y a donc risque de destruction rapide de la jonction si le courant n’est pas limité
correctement. La caractéristique devient alors :
Id
P max
Vz
Vd
Vseuil
P max
Pour illustrer le phénomène on peut utiliser une analogie hydraulique qui permet
d’illustrer le principe :
eau
Blocage
Clapet fermé par la pression de l'eau
eau
Débordement
écoulement
inverse
eau
Blocage du clapet
Id
Vd
Id
Caractéristique
Rdz directe
Vz Pmax
Vz
Vd
E0
Pmax Caractéristique
inverse
Id
Rd
te
assan
Diode bloquée
p
Diode
Pmax
Vd
E0
Vd
Id
Rd E0
Id
Diode passante
Vd
2. Diodes spéciales
A part le principe redresseur des propriétés secondaires sont mises à profit pour donner
lieu à d’autres types de diodes.
Ces diodes s’utilisent dans les redresseurs rapides petits signaux et dans les composants
logiques rapides.
Ce type de diode est employé en haute fréquence dans les circuits oscillants accordés
qui prennent place dans les oscillateurs commandés en tension pour la radio.
Caractéristiques électriques :
- Courant : 1 à 10 A ;
- Tension : 50 à 3000 V ;
- Temps de recouvrement : de l’ordre de 20 μs.
Caractéristiques électriques des diodes de puissances :
- Tension : 50 à 3200 V ;
- Courant : 5 à 800 A.
• Tension moyenne :
T T /2 T /2
1 1 1
Vmoy = Vr (t )dt = 0 Vt (t )dt = T V sin wtdt = V max
T 0 T 0
max
Dans ce cas, tout se passe comme si on avait deux montages identiques à celui du
montage simple alternance, l’un pour l'alternance positive et l'autre pour l'alternance
négative. On vérifie bien que le courant dans la charge est toujours orienté dans le même
sens.
On notera que la chute de tension dans les diodes devient non négligeable quand les
tensions alternatives sont faibles, en dessous d’une vingtaine de volts.
CHAPITRE II
LE TRANSISTOR
BIPOLAIRE
LE TRANSISTOR BIPOLAIRE
1. Généralités
1.1. Structure d’un transistor
La juxtaposition de deux jonctions P-N conduit au transistor à jonctions dans lequel
participent les deux types de porteurs d'où l’appellation de transistor bipolaire. On doit
distinguer les configurations NPN et PNP. Les trois électrodes d’un transistor bipolaire
se nomment : émetteur, base et collecteur. Pour un NPN on a :
• Un émetteur (zone N) fortement dopé,
• Une base (zone P) très mince et faiblement dopée,
• Un collecteur (zone N) peu dopé.
VBE H 11 H 12 I B
I = H H V
C 21 22 CE
On utilise les paramètres hybrides dont l’intérêt sera justifié après la description des
caractéristiques.
1.2.2. Montage pour le relevé des caractéristiques
Pour relever les caractéristiques, on utilise le montage ci-dessous. Les paramètres
d’entrée IB et VBE sont maintenus constants et on mesure IC lorsque VCE varie.
C’est le réseau IC = f(VCE) avec IB comme paramètre (coefficient H22). Dans ce réseau,
on distingue 3 zones :
- VCE faible : La jonction BC est polarisée en direct : IC varie linéairement avec VCE.
- VCE grand : il y a claquage inverse de la jonction et croissance du courant par
avalanche. Sur le schéma seule la première caractéristique a été prolongée jusqu’au
claquage. Selon les transistors la tension de claquage varie de 30 V à 250 V.
- VCE intermédiaires : Il y a une légère croissance du courant avec VCE.
ß est le gain en courant du transistor. Suivant le type des transistors et les conditions
de fabrication, sa valeur varie entre 20 et 500. Le gain des transistors de puissance est
faible. Des transistors de même référence peuvent avoir des gains très différents. Le gain
varie avec le courant collecteur.
b) Réseau de transfert en courant
Dès que VCE est supérieur à 0,65 V, toutes les courbes sont pratiquement confondues
car l’influence de la tension de sortie sur le courant d’entrée est négligeable. La courbe
est identique à la caractéristique d’une diode qui est constituée par la jonction base
émetteur.
Pour un transistor au silicium, VBE varie très peu et reste voisin de la tension de seuil de
la jonction base-émetteur soit 0,65 V.
d) Réseau de transfert en tension
v BE h11 h12 i B
i = h h v
C 21 22 CE
Par contre en haute fréquence, les impédances de ces capacités parasites modifient le
fonctionnement du transistor
Comme h12 est voisin de 0 et que h22 est petit, on peut encore simplifier le schéma.
2. Transistor en commutation
a) Exemple de structure
Le transistor est saturé si Ic < β.Ib, c’est à dire si Vcc / Rc < β.(Ve – Vbe) / Rb.
3. Transistor en amplification
Le transistor est un composant unidirectionnel, pour amplifier des signaux sinusoïdaux
il faut donc ajouter une composante continue appelée « polarisation » à chaque grandeur
qui sollicite le transistor. Alors X = X0 + x où x est le signal à amplifier et X0 la
composante continue. Il faut dans tous les cas pour un transistor NPN X > 0. Donc la
composante continue X0 doit être plus grande que l’amplitude de x.
En régime linéaire le principe de superposition est applicable, on distinguera donc
l’étude de la polarisation et de l’amplification des signaux.
3.1. Polarisation du transistor
3.1.1. Montage à résistance de base
Dans ce montage on à :
Ic0 = β. (E – Vbe0) / Rb
Le point de repos dépend beaucoup de β. Mais β varie d’un transistor à l’autre bien que
la référence soit la même et pour un même transistor en fonction de la température. Ce
montage très simple est donc difficilement utilisable.
Dans ce montage, le pont R1, R2 sur Vcc peut être remplacé par son modèle de
Thévenin ; où Vb = E.R2 / (R1+R2) et Rb = R1.R2 / (R1+R2)
La source de tension continue Vcc est une source de tension nulle en petits signaux.
Pour les petits signaux et dans la bande passante, les condensateurs de liaison Ce et Cs
ainsi que C ont des impédances négligeables devant celles du circuit et la structure se
comporte comme le schéma suivant :
On en déduit :
On en déduit :
- L’amplification en tension, Av = vs / ve ≈ 1
- L’impédance d’entrée, Ze = (R1//R2// [rbe+β{ρ//Re//RL}])
- L’impédance de sortie, Zs = rbe/(β+1).
Cette structure se comporte en étage suiveur avec une relativement forte impédance
d’entrée et une faible impédance de sortie.
On en déduit :
- L’amplification en tension, Av = vs / ve = β.(Rc//RL) / rbe.
- L’impédance d’entrée, Ze = (Re//rbe).
- L’impédance de sortie, Zs = Rc. Cette structure se comporte en amplificateur non
inverseur.
CHAPITRE III
LES
AMPLIFICATEURS
OPERATIONELS
LES AMPLIFICATEURS
OPERATIONNELS
1. Introduction
L'amplificateur opérationnel est un circuit intégré à entrées symétrique et à sortie non
symétrique, dont les paramètres dynamiques principaux dans la bande passante se
rapprochent de ceux d'un amplificateur idéal (gain en tension infiniment grand,
résistance d'entrée infiniment grande et résistance de sortie nulle). La dénomination
"opérationnel" est historique. Elle provient du fait que les amplificateurs à tels
paramètres (presque idéaux) étaient utilisés avant même l'apparition des circuits
intégrés dans les ordinateurs analogiques pour effectuer des opérations mathématiques
(addition, soustraction, différentiation, intégration, etc.) sur des tensions et des courants.
Aujourd'hui les calculs mathématiques s'effectuent dans la plupart des cas avec des
ordinateurs numériques. Néanmoins, le rôle des amplificateurs opérationnels est devenu
beaucoup plus important. Ce sont les circuits intégrés analogiques les plus utilisés à
cause de leur universalité, leur simplicité et leur performance.
2. L'amplificateur opérationnel
2.1. Présentation de l'A.O
a) Définition et symbole :
Les amplificateurs opérationnels (A.O.), sont les composants de base de l'électronique
moderne. Les composants les plus courants, tels que le μA741 de Fairchaild ou le TLO81
de Texas Instrument, se présentent la plupart du temps en boîtiers plastiques à 8 broches
DIL (dual in line). D'autres présentations sont possibles, en boîtiers 14 broches par
exemple, ou bien en boîtiers métalliques ronds. Il présente les bornes suivantes (cas du μ
A 741 et du TL081) :
- Deux bornes d'entrées : non inverseuse e+ (3)
et inverseuse e- (2).
- Une borne de sortie S (6).
- Deux bornes pour l'alimentation Vcc : positive
(7) et négative (4).
- Les bornes 1 et 5 peuvent servir à la
connexion des résistances et des capacités
(pour le réglage d'offset et la correction en
fréquence).
- La borne 8 est non utilisée.
(a) (b)
Symboles et alimentation d'un A. O.
b) Constitution :
Pratiquement tous les amplificateurs opérationnels ont la même structure interne : ce sont
des circuits monolithiques dont une “puce” de silicium constitue le substrat commun.
Ils comportent :
- L'étage d'entrée est un amplificateur de différence caractérisé par une
grande amplification différentielle et une très grande impédance d'entrée.
- L'étage intermédiaire fonctionne en amplificateur de tension a émetteur
commun pour augmenter le gain en tension.
- L'étage de sortie est un amplificateur de puissance à collecteur commun
qui possède une faible impédance de sortie.
linéaire
Régimes de fonctionnement d'un A.O
Entre ces deux valeurs extrêmes la tension de sortie est proportionnelle à la
différence ε = e+- e-. L’A.O. est en régime linéaire : Vs= A. ε, le coefficient
d'amplification est A, il est constant dans la zone de fonctionnement linéaire.
Ve Vs
Ve Vs
Supposons que ve constante et vs > 0, si vs croît brusquement, dvs>0 et donc de+>0. La tension
e+ varie dans le même sens que vs, la tension ε = e+ varie aussi dans le même sens. La
croissance de vs est confirmée par celle de ε, le phénomène est cumulatif et très
rapidement l'amplificateur atteint la zone de saturation, positive dans notre cas.
AO réel AO idéal
Tension de décalage.
Courants de décalage
- Courant de polarisation (Input Bias Current):
Les entrées exigent un certain courant pour être correctement polarisées ce qui fait que
les courants d'entrées ne sont pas nuls. Si on note Id+ et Id- ces courants, le courant de
Id + − Id −
polarisation Ip s'exprime par : Ip =
2
- Courant de décalage (Input Offset Current) :
Les courants Id+ et Id- ne sont pas égaux ; le courant de décalage correspond à l'écart
maximum entre ces deux courants : Id = Id+ - Id-
Id Id
Id = Id + − Id − et 2 Ip = Id + − Id − d' ou Id + = Ip + et Id − = Ip −
2 2
Vs = A0 . = A0 (ed − R1 Id + + R2 Id − )
b) Montage suiveur :
II est destiné à permettre l'adaptation d'impédance entre deux étages successifs d'un
dispositif. Ce montage constitue un adaptateur d'impédance de gain unité. Vs=Ve
Suiveur.
c) Montage inverseur
Le signal à amplifier est appliqué sur l'entrée inverseuse. L'A.O. est idéal : e+ =e- et i+ =
i- = 0. A l'aide du théorème de Millman on calcule e- :
Vs Ve
+
− R2 R1 R1Vs + R2Ve R
e = = et, e + = 0 Vs = − 2 Ve
1 1 R1 + R2 R1
+
R1 R2
R2
R1
V
R
Montage inverseur.
d) Convertisseur courant-tension
Le réseau de contre-réaction est réalisé à l'aide d'une résistance série, alimenté par un
générateur de courant.
L'A.O. est idéal : e+ = e- et i+ = i- = 0. L'A.O. est en régime linéaire donc : Vs = - R.i
Nous recueillons à la sortie de l'A.O. une tension Vs proportionnelle au courant i.
Convertisseur courant-tension.
e) Amplificateur de différence :
A cause des problèmes de saturation, il est impossible d'utiliser directement un
amplificateur opérationnel comme amplificateur différentiel. On utilise souvent le
montage de la figuresi dessous. Comme il n'y a pas de courant prélevé par l'entrée non
inverseuse, R3 et R4 constituent un diviseur de tension idéal pour la tension V2. L'A.O.
est idéal e+ =e- et i+= i- =0.
V1 Vs V2
+
R R2 R .V + R1.Vs R3 R4V2
e− = 1 = 2 1 et, e + = =
1 1 R1 + R2 1 1 R3 + R4
+ +
R1 R2 R3 R4
R4 .V2 R V + R1Vs R R4 R
e + = e − donc, = 2 1 Vs = 1 + 2 V2 − 2 V1
R3 + R 4 R1 + R2 R1 R3 + R4 R1
R
Vs = 2 (V2 − V1 )
Si on choisit R3 = R2 et R4 = R1, il vient :
R1
4.2.2. Fonctionnement en régime linéaire, dépendant de la fréquence
a) Montage intégrateur
Intégrateur idéal
ve(t )
Le signal d'entrée est ve (t). Dans le modèle idéal, e+ =0 ; donc : i(t ) =
R
Le courant dans le condensateur est :
d’où dvs(t ) dvs(t ) 1
i (t ) = −C. =− .ve(t )
dt dt RC
1
RC
Par intégration, on tire : vs(t ) = K − ve(t )dt
Pseudo-Intégrateur.
b) Montage dérivateur
Principe de dérivateur
Par permutation du condensateur et de la résistance, on obtient un dérivateur. Le courant
dans le condensateur est :
dq(t ) dve(t )
i (t ) = = C.
dt dt
C'est aussi le courant qui circule dans la résistance R : vs (t) = -R.i (t)
Donc
dve(t )
Vs (t ) = − RC .
dt
i. Trigger inverseur
Trigger inverseur.
La tension d'entrée est appliquée à l'entrée - de l'A.O. Vs et s sont toujours
liées par le fait que Vs bascule quand 8 change de signe : A.O. idéal. Vs peut
prendre deux valeurs +Vsat ou -Vsat.
➢ Si Vs = +Vsat > 0 :
R1 R1
e+ = .Vsat Donc = e + − e − = .Vsat − Ve
R1 + R2 R1 + R2
R1
Vs est positive si Ve < e+ Ve ..Vsat
R1 + R2
R1
Soit V bh = ..Vsat : seuil de basculement haut.
R1 + R2
➢ Si Vs = -Vsat<0:
R1 R1
e+ = − .Vsat = Vbl = e+ − e− = − .Vsat − Ve
R1 + R2 : seuil de basculement bas, donc R1 + R2
Vs reste égale à -Vsat tant que ε < 0. Ve peut évoluer jusqu'à ce que ε soit égal à zéro.
R1
Ve − ..Vsat
R1 + R2
Vs = -Vsat si
Les valeurs des deux tensions de basculement étant différentes, on dit que le système
présente une hystérésis.
Le cycle d'hystérésis est centré sur 0 (A.O. idéal), l'hystérésis est représentée par l'écart
➢ Si Vs = +Vsat>0:
R1 R2
e+ = .Vsat + .Ve , l’entrée - étant à la masse, l’A.O. bascule pour e+ = 0, soit
R1 + R2 R1 + R2
R1
pour : Ve = − .Vsat = Vbl < 0 : seuil de basculement bas.
R2 .
ε > 0 si Ve >Vbl
Ve évolue à Vs constant et égale à +Vsat tant que Ve >Vbl
➢ Si Vs = -Vsat<0:
R1
Ceci suppose que ε < 0 ou e+ < 0. Donc : Ve < .Vsat = Vbh > 0 : seuil de basculement
R 2.
haut.
Vs reste égale à -Vsat tant que Ve < Vbh, l'A.O. bascule quand il y a égalité.
R1
Ve peut évoluer jusqu'à ce que ε soit égal à zéro. Vs = -Vsat si Ve < .Vsat
R 2.
2 R1
L'hystérésis du montage est égale à : V = Vbh − Vbl donc δV = .Vsat
R2
➢ Si V s = +V sat >0:
R1 R2
e+ = .Vsat + .Vref et e-=Ve
R1 + R2 R1 + R2
R1 R2 R1 R2
= e+ − e− = .Vsat + Vref − Ve 0 Ve .Vsat + Vref = Vbh
R1 + R2 R1 + R2 R1 + R2 R1 + R2
Tant que Ve > Vbl, Vs = -Vsat. Vbl < 0 si Vref < R1/R2.Vsat
EXAMENS
Page 45
Examen électronique
EXAMEN
EXERCICE1 : (6pts)
Figure d
Sachant que la lampe absorbe un courant de 0.1A, calculer pour chaque montage la
tension au borne de la lampe et donner son état. (Éteinte, s’allume normalement, brille
trop fort ou se détruit) (Les diodes sont supposés idéales)
EXERCICE1 : (4pts)
a b s
0 0 0
0 1 ….
1 0 ….
1 1 ….
2/ Donner la fonction réalisée par le montage.
3/ On met la lampe maintenant en série aves RC. Refaire le tableau précèdent et donner la
nouvelle fonction réalisée par le montage.
Problème: (10pts)
I) Etude statique :
On donne Vcc=12v, β=200, Rc=1KΩ, VBE=0.7v, IC=5mA, VCE=5v et
IP=0.25mA.
1) Représenter le schéma en régime statique.
2) Calculer RE, R2 et R1.
II) Etude dynamique
1) Représenter le schéma équivalent du montage.
3) Calculer Re, Rs(en charge), Av, Ai et Ap
On donne : ρ= RL=1KΩ
Nom…………………………Prénom……………………Classe…………
………………………………………………………………………………………………….
Pour tous les calculs on idéalisera l'Aop à l'aide du modèle des 3 zéros
a) Tracer Us(t) lorsque Ue (t) est un triangle de fréquence 100 Hz et d’amplitude 6 volts crête à
crête.
b) Faire également un tracé lorsque Ue (t) est un triangle de fréquence 100 Hz et d’amplitude 12
volts crête à crête. Commenter.
Nom……………………………………Prénom………………………………Classe……………
PARTIE A
Le montage étudié dans cette partie est représenté sur la figure 1 ; l’amplificateur opérationnel AO1
utilisé est considéré comme parfait. La caractéristique vs = f (ve) du montage est représentée sur la figure
2. La résistance R1 est ajustable et R2 = 10 k.
1) Montrer qu'en régime linéaire l’amplification du montage peut s’exprimer sous la forme :
vs R
A= =− 2
ve R1
2) En utilisant le résultat précédent et la caractéristique de la figure 2, déterminer la valeur donnée à la
résistance R1.
3) On applique à l’entrée du montage une tension sinusoïdale de valeur efficace Ve = 2,0V. Un
voltmètre est utilisé en position AC conformément à la figure 3. Quelle est l’indication de cet
appareil ?
4) On applique maintenant à l’entrée du montage la tension représentée sur le document- réponse 1.
a) Compléter le document-réponse en dessinant les variations de la tension de sortie vs.
b) Quelle est la fréquence de la tension ve ?
c) L’indication du voltmètre permet-elle de vérifier expérimentalement le coefficient
d’amplification ?
PARTIE B
L’amplificateur opérationnel AO2 du montage représenté sur la figure 4, est considéré comme parfait ;
ses tensions de saturation sont +15 V et 0 V. Le montage étudié permet de détecter les surintensités à la
sortie d’une alimentation continue ; la sortie de l’amplificateur opérationnel commande une diode
électroluminescente qui doit s’allumer lorsque le courant I délivré par l’alimentation dépasse une certaine
valeur.
Valeur des résistances utilisées : R = 10 m ; R1 = 2,2 k et R2 = 100 k. Le potentiel du point A par
rapport à la masse du montage est fixé : VA = 5,00 V.
1) Quel est le régime de fonctionnement de l’amplificateur opérationnel ?
2) Calculer la valeur de la tension V+.
3) Calculer la valeur de la tension UAB quand le courant débité par l’alimentation a une intensité
PARTIE C
R
2
R1
AO1
Ue Us
i2 R2
R1 i1
FIG.1
ve AO1
vs
FIG.2
R2
R1
FIG.3
AO1
UAB v-
AO2 vs is
R1 v+ FIG.4
R2 Rp
VA
vdel
NOM…………………………………………….PRENOM………………………………………CLASSE………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………