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f (E ) =
1 EF niveau de Fermi
Statistique de Fermi-Dirac : kB= cste de Boltzmann
E − EF
1 + exp
=k=1,38.10-23 J/K
B
k T
Pour étudier cette fonction par rapport à T, nous allons supposer que EF est indépendant de la
température (en fait dépend très peu de T)
EF délimite donc dans le système les états occupés et les états vides
• Lorsque T≠0 : - Pour E = EF alors exp[E-EF/kT]=1, et donc f(EF)= ½ quelque soit T, toutes les
courbes passent par ½
- Symétrie par rapport à EF, les graphes sont symétriques par rapport au pt (EF, ½)
II.1 - Physique des semi-conducteurs
f (E ) =
1
Fonction Fermi-Dirac pour différentes T°C
E − EF
1 + exp 1
f(E) B
k T
0,8 300 K
200 K
100 K
1 20 K
0,6
T=0K
f(W)
f(E)
4,4 kBT
0,4
1/2 0,2
T≠0K EF
0
WF
E
E
0 EF
f (E ) =
1
Statistique de Fermi-Dirac
E − EF
1 + exp
k BT
Notons que si E-EF >> kT, (si l’énergie vaut plusieurs fois l’énergie thermique kT).
Dans ce cas, le facteur de Fermi de l’électron peut-être approché par une expression de
type Maxwell-Boltzmann (exp[E-EF/kT] >>1) :
f (E ) =
1 E − EF
E − EF f (E ) = exp −
1 + exp k B T
k BT
Statistique de Maxwell-Boltzmann
Ceci implique que f est petit devant 1, donc que l’effet d’exclusion est négligeable : l’électron se
comporte alors du pt de vue statistique comme une particule classique
Emax = +∞ 4π ( 2m * ) 3 2
Dans la BC : on a
Emin = EC
et n (E) = n C (E) = (E − E C )12
Représente
h3 tous les états
disponibles
4π ( 2m * ) 3 2
Dans la BV : on a
Emax = EV
Emin = -∞
et n (E) = n V (E) = 3
(E V − E )1 2 dans BC et BV
h
Voir slides sur la
densité d’état au
• Pour un semi-conducteur non-dégénéré (EF – EC >> kT et EV – EF >> kT) voisinage des
Statistique de Maxwell-Boltzmann extrema de bandes
E − EC E − EF
32 32
2πm*kT 2πm*kT
n = N C exp F N C = 2 p = N V exp V N V = 2
kT kT
2 2
h h
Densité d’état effective de BC Densité d’état effective de BV
Densité d’électrons dans BC m* me* Densité de trou dans BV
m* mt*
Emax = +∞ 4π ( 2m * ) 3 2
Dans la BC : on a
Emin = EC
et n (E) = n C (E) = (E − E C )12
Représente
h3 tous les états
disponibles
4π ( 2m * ) 3 2
Dans la BV : on a
Emax = EV
Emin = -∞
et n (E) = n V (E) = 3
(E V − E )1 2 dans BC et BV
h
N N
Sans
Position du niveau de Fermi E F = E C + kT ln d E F = E V − kT ln a
demo
NC NV
Semi-conducteur
intrinsèque EF au milieu
(non-dopé) du gap
majoritaire
Semi-conducteur de
type n EF est plus
proche de BC
(modérément dopé) (mais tjs en
minoritaire
dessous de Ed)
minoritaire
Semi-conducteur de EF est plus
type p proche de BV
(modérément dopé) majoritaire
(mais tjs au
dessus de Ea)
7
II.1 - Physique des semi-conducteurs
EC – EV < 0,5eV
Il y a quelques places occupées dans
Étain (Sn), InSb… BC mais aucune dans la BV.
Certains éléments Niveau de Fermi se trouve dans la BC
colonne V : As , Sb
Légère conduction
EC – EV > 3eV
Type n Type p
0,05eV
9
II.1 - Physique des semi-conducteurs
Eg Eg 3kT m*t
n i = (N C N V ) exp − EF ≈ + ln *
12
2 4 me
2 kT midgap
Variation en T3/2 Faible correction
n i2 N
- Interm t°c Tgel<T<Tint : n = Nd et p = << N d E F = E C + kT ln d
Nd NC
Eg Eg kT N V
- Haute t°c T>Tint : n = p = n i = (N C N V ) exp − EF = +
12
ln
kT 2 2 NC 10
II.1 - Physique des semi-conducteurs
Eg Eg 3kT m*t
n i = (N C N V ) exp − EF ≈ + ln *
12
2 4 me
2 kT midgap
Variation en T3/2 Faible correction
- Basse t°c T<Tgel : régime ionisation (extrinsèque) (on dit aussi gel des porteurs)
- Interm t°c Tgel<T<Tint : régime d’épuisement des impuretés (ici des donneurs)
comportement extrinsèque
Tgel ~ 50K
Niveau de
Fermi EF
T<Tgel
Tgel<T<Tint
T >Tint 13
II.1 - Physique des semi-conducteurs
Exemple de Tgel et Tint pour Ge, Si, GaAs pour différents taux de dopage (type n):
Dans le modèle de Drude [gaz parfait de porteurs et collisions entre porteurs et imperfections du cristal (mais pas e- - e-)]
Temps de collision
Densité de courant : J = −n e v eτ ne2 τ
v= E et σ= = n eµ
Loi d’Ohm : J = σ E m m
Vitesse (m/s) conductivité (Ω-1.m-1) Mobilité (m²/V.s)
2) Courant de diffusion : migration des porteurs par gradient de concentration (loi de Fick)
Temps de collision
kT τ
1ère loi de Fick : J = −D grad c = −D ∇c avec D=
m
coeff de diffusion
Relation Einstein : D e D t kT
= = Cette relation permet de déterminer
µe µ t e les mobilités à T=300K
16
Potentiel thermique
II.1 - Physique des semi-conducteurs
J = J e + J t = n e µ e E + e D e ∇ n + p e µ t E − e D t ∇p
dérive e- diffusion e- dérive trou diffusion trou
T
• Modèle encore plus rigoureux car « purement quantique » : théorie 2nd quantification 17
II.1 - Physique des semi-conducteurs
Effet de la lumière
2 réactions peuvent avoir lieu au sein d’un semi-conducteur exposé à la lumière (hν > Eg) :
Lumière électron + trou électron + trou énergie
Absorption optique Recombinaison radiative
Proba de passer d’un état initial |i > à un état final |f > au cours du temps : |i >
Règle d’or de Fermi :
Conservation de l’énergie et du vecteur d’onde (important selon gap direct ou indirect) hν
règle de sélection des états de Bloch |i > (pour BV) et |f > (pour BC)
|f >
On peut montrer que E tot ∝ hυ − E g dépend du gap du semi-conducteur.
Remarque :
• Pour des énergies supérieures au gap (hν > Eg), la conservation du moment (vecteur onde k) implique
que la transition à la vertical à l’échelle de la 1ère ZB n’est possible que dans les sc à gap direct .
• Dans les sc à gap indirect, la conservation du moment (tjs pour hν > Eg) nécessite de faire intervenir une
autre quasi-particule : le phonon
19
II.1 - Physique des semi-conducteurs
• La génération G : création de porteurs dans le sc [nb de porteurs par volume et temps (cm-3.s-1)]
Elle peut provenir de l’absorption de photons, ou de l’émission de porteurs depuis des niveaux pièges
dans la bande interdite.
Le taux de génération G est spécifique du processus mis en jeu dans l’exitation du semi-conducteur.
• La recombinaison R : disparition de porteurs dans le sc [nb de porteurs par volume et temps (cm-3.s-1)]
Elle peut s’effectuer directement par paires électron-trou, ou par l’intermédiaire de niveaux pièges dans
la bande interdite.
Le taux de recombinaison R est un paramètre spécifique du matériau.
20
II.1 - Physique des semi-conducteurs
Voyons les expressions de l’évolution des porteurs après excitation thermique (retour à l’équilibre)
Equilibre Relaxation des processus de recombinaison
d∆n n 0 n d∆p p 0 p
Ainsi, on peut écrire les eq suivantes : = − = −
dt τn ,0 τn dt τp,0 τp 21
II.1 - Physique des semi-conducteurs
Les choses se simplifient si semi-conducteur dopé soumis à une excitation lumineuse pas trop intense
dn dp 1 β est une
= = G (T ) + G L − β × n × p A l’équilibre G (T ) + G L ≈ β × n 0 =
constante
dt dt τp
Neutralité électrique création par lumière τp Durée de vies des porteurs minoritaires
∆n ∆p
R net = − =− τminoritaire Durée de vies des porteurs minoritaires
τ min oritaire τ min oritaire
Comme c’est les porteurs minoritaires qui gouvernent
Expression identique qu’au slide précédent la recombinaison
(Rnet = GL = R – Gth)
23
II.1 - Physique des semi-conducteurs
2) Recombinaison indirecte : recombinaison par des niveaux dans le gap dite SRH
Théorie de Shockley-Read-Hall
EC
Niveaux pièges
Etrap profonds
EV
2) Recombinaison indirecte : recombinaison par des niveaux dans le gap dite SRH
Théorie de Shockley-Read-Hall
EC
Niveaux pièges
Etrap profonds
EV
R net
∆p
= − ≈ v th σ N trap
(p − p n ,0 )
n Pour des défauts situés proche du midgap,
le taux de recombinaison est max
τp 2 ni E F − E trap
1+ Cosh (donc régime faible injection)
Pour type n n n ,0 kT ∆p
R net = −
τp
vth vitesse thermique Ntrap densité d’état dans le piège
τ p = 1 v p σ p N trap 25
σ section efficace de capture (identique n et p)
II.1 - Physique des semi-conducteurs
BV
2. Un électron retombe dans la BV et l’énergie correspondante est
cédée à un autre trou qui descend en énergie dans la BV
• Pour un semi-conducteur dopé de concentration Na ou Nd, la durée de vie des porteurs minoritaires
liés à l’effet Auger sera donnée en régime de faible injection par :
1 1
Type n : = A p N d2 Type p : = A n N a2
τ p, Auger τ n , Auger
26
Les processus Auger sont plus important pour des fortes concentrations en porteur (petit gap, fort dopage, haute T°)
II.1 - Physique des semi-conducteurs
Rupture de la périodicité du réseau par la surface telle que toutes les liaisons chimiques des atomes ne
peuvent être satisfaites.
Etats quantiques localisés près de la surfa ce dont l’énergie se situe souvent dans le gap « état de surface »
N(E)
E
EV Ed EC
x
Point de vue macroscopique ondulatoire : I0 , F0 , … I(x) = I0 e-αx
maté
Le flux F ou l’intensité I (etc...) est atténué de façon riau
exponentiel avec l’épaisseur du matériau et suit une loi
de Beer-Lambert: x
dI
= −α I α coefficient d’absorption
I(x) = I0 e-αx Loi de Beer-Lambert dx ……..macro du matériau
• Pour des photons hν>Eg, l’absorption est liée à la création de paires e--trou :
Gn (E , x ) = G p (E , x ) = F (E , x ) × α (E , x ) avec F = I hν
Gn (λ , x ) = G p (λ , x ) = F0 × (1 − r )× α e −αx
2
E = hυ = hc λ Coefficient de réflexion (dépend n −1
r = r 28
de l’indice nr du matériau)
nr + 1
II.1 - Physique des semi-conducteurs
Injection de porteurs
Quand un sc est soumis à un flux de lumière (hν>Eg), le taux de création de paire e- - trou varie dans
l’espace car la lumière est progressivement absorbée.
Apparition de courants de diffusion liés à l’injection de porteurs hors équilibre par la lumière.
Pour les porteurs majoritaires, il faut que la neutralité soit conservée si bien que :
Type n Type p
n majo − n 0majo = p min o − p 0min o p majo − p 0majo = n min o − n 0min o
Pour un système de particules non chargées, la variation d’énergie s’écrit : dU = − PdV + TdS + ∑ µ i dN i
i
∂F
A partir de l’énergie libre F=U-TS, on obtient : µ i =
∂
i T ,V ,n j
n
~ :
• Potentiel électrochimique µ
dU = − PdV + TdS + ∑ µ i dN i + ∑ Vq i dN i
Pour un système de particules chargées, et en présence d’un i i
(méca quantique)
~ =E
µ L’énergie de Fermi
Pour les électrons, on démontre en physique statistique que : e F
Ainsi, si par exemple on applique une tension avec un générateur entre 2 points A et B, on applique
une différences de potentiel électrochimique ϕ A − ϕ B (i.e VA-VB).
30
II.1 - Physique des semi-conducteurs
EV
Le travail de Il s'agit du travail Ws à fournir en moyenne pour extraire une particule du système sans
sortie WS : l'emmener à l'infini mais en la laissant à proximité immédiate du système. (où elle reste
soumise au même potentiel électrostatique macroscopique V que celui régnant à l’intérieur du matériau)
E C = E C, 0 − qV = −χ − qV qχ = − E C , 0
31
II.1 - Physique des semi-conducteurs
EV
Conséquences :
• Il peut exister une courbure de bandes (due aux variations de V) au voisinage de l’interface
32
II.2 - La diode PN
Hétérostructures semi-conductrices
Hétérostructure :
Jonction formée de 2 (ou plusieurs) semi-conducteurs différents ou de classes différentes ( métal/sc,
métal/isolant/semiconducteur).
Assemblage correspondant à de nombreux dispositifs électroniques et optroniques
Jonction PN : jonction entre deux zones semi-conductrices, l'une dopée p, l'autre dopée n.
- Homojonction : lorsque les deux zones sont obtenues à partir du même semi-conducteur,
par exemple Si(p)/Si(n)
33
II.2 - La diode PN
Hétérostructures semi-conductrices
Hétérostructure :
Jonction formée de 2 (ou plusieurs) semi-conducteurs différents ou de classes différentes ( métal/sc,
métal/isolant/semiconducteur).
Assemblage correspondant à de nombreux dispositifs électroniques et optroniques
E − EF E − EC
p = N V exp V n = N C exp F
kT kT
Pour le SC A Pour le SC B
Lors de la jonction :
- Loin de l’interface les niveaux de Fermi
doivent s’aligner.
- La différence d’affinité électronique (χA-χB)
doit rester constante dans la jonction 35
II.2 - La diode PN
SC dopé p SC dopé n
Zéro des énergies
qVA
qVB
qΦA qχA
qχB qΦB
EC
EC
EF
EV
EV
Jonction PN à l’équilibre
Zéro des énergies
EC
EF
EV
EV
Flux des trous par diffusion
- Flux des porteurs de charge par phénomène de diffusion par gradient de concentration (loi de Fick) :
diffusion des électrons de droite à gauche, trou de gauche à droite
- Présence d’un champs électrique E (car courbure) qui va séparer les porteurs de charge (drift) et
s’opposer à la diffusion des porteurs
Equilibre qui s’établit dans la jonction PN
II.2 - La diode PN
Jonction PN à l’équilibre
Zéro des énergies
EC
Recombinaison car
porteurs minoritaires EC
en excès
EF
Zone de charge d’espace (ZCE) Recombinaison car
EV w porteurs minoritaires
en excès
EV
e Na Nd
Φ=Φpn=Vbi
II.2 - La diode PN
Jonction PN à l’équilibre
Zéro des énergies
EV
- La neutralité électrique n’est donc pas conservée ρ(x , y, z ) eq de poisson
∆V(x , y, z ) = −
partout , la densité de charge ρ(x,y,z) suit la loi : ε
La variation du potentiel électrostatique V(x,y,z) peut alors être obtenue en intégrant l’équation de poisson
Jonction PN à l’équilibre
Zéro des énergies
EV
Que ce passe t-il maintenant si on polarise nous même la jonction par une ddp ?
EC
EC
EF
EV
EV
41
II.2 - La diode PN
42
II.2 - La diode PN
EC
q((Vn-Vp)eq -Vdc)= q(Φ-Vdc)
EF,p
extension de la ZCE EC
EV EF,n
Vdc<0
EV
E w p × N a = wn × N d
Charges
résultantes ρ(x) Après diffusion, les e- laissent
Aire = Aire
wp des donneurs ionisés en
concentration Nd
Après diffusion, les trous Charge locale n’est pas nulle et la
laissent des accepteurs wn
ionisés en concentration Na neutralité n’est plus respectée
Zone Charge d’espace (ZCE)
wZCE = wn + w p
44
ZCE w = wn +wp
II.2 - La diode PN
qV
app
I = I s exp − 1
k T
B
Vdc=Vapp=ϕp-ϕn
J = I/S densité de courant (A/m²)
Tension appliquée
De Dt q(ϕp − ϕn )
J = q n min o +
p min o × exp − 1 Loi de Shockley
e
L L t kT
D D
On pose souvent Js la densité de courant de saturation : J S = q e n min o + t p min o
Le Lt
Js ne fait intervenir que les concentrations de porteurs minoritaires
D q(ϕp − ϕn )
12
2ε
J = q t p min o × exp − 1 w = ϕp − ϕn = L D,n × ϕp − ϕn
Lt kT eN d
De q(ϕp − ϕn ) 2ε
12
J = q n min o × exp
− 1 w = ϕp − ϕn = L D,p × ϕp − ϕn
Le kT eN a
avec Le = (De×τn)1/2 longueur de diffusion des électrons
Longueur de Debye dans région p
Le courant de trous traversant la jonction devient négligeable
La ZCE s’étend principalement dans la région p (la moins dopée) 46
II.2 - La diode PN
qV
app
I = I s exp − 1
k T
B
Vdc=Vapp=ϕp-ϕn
Tension appliquée
J
Echelle semi-logarithmique
Echelle linéaire
|J|
Vdc |JSC|
-JSC
Vdc
Comportement redresseur de la diode 47
II.2 - La diode PN
Facteur
d’idéalité
48
II.2 - La diode PN
e (Φ-Vdc)
e (Φ-Vdc)
w w
50
réduction w C augmente extension w C diminue
II.2 - La diode PN
52
II.3 - La Cellule solaire
Conversion photovoltaïque
Principe du fonctionnement PV
Étape 1
Par la suite Vf sera noté Voc Étape 2, 3
et If sera noté Isc
Principe du fonctionnement :
Soit une jonction PN à l’équilibre de barrière de potentiel eΦpn soumise à rayonnement :
1. Pour hν>Eg création de paires électron-trou (porteurs minoritaires excédentaires accélérés par E)
2. Séparation des porteurs de charge création d’un champ électrique E’ opposé au champ interne E
3. Réduction de la barrière de potentiel d’une valeur Vf (tension photovoltaïque) . Cette réduction de barrière
….est équivalent à l’effet d’une ddp de Vf >0 appliquée aux bornes de la jonction.
4. Cette tension Vf va engendrer un courant -If (sens opposé au courant direct) qui va être récupérée et réinjectée
….dans le réseau électrique.
53
La tension maximum de Vf est Φpn qui est elle-même inférieure à Eg/e .
II.3 - La Cellule solaire
Un peu d’histoire du photovoltaïque…. (jusqu’aux années 70)
Etymologie : Du grec Photo (lumière) et Volta (nom du physicien italien Alessandro Volta)
1839: Découverte de l’effet photovoltaïque par le Français Antoine C. Becquerel sur un couple électrochimique
1873: Découverte par l’Américain Willoughby Smith des propriétés photosensibles du sélénium
………..(élément chimique découvert en 1817).
1905: Albert Einstein publie un article sur l’effet photoélectrique (Prix Nobel de physique en 1922).
1918: Développement d’un procédé permettant de créer du silicium monocristallin par le scientifique
………..polonais Jan Czochralski
1939: Découverte de la jonction P-N par le chercheur américain Russel Ohl, développement de la
………..1ère cellule solaire au silicium
1954: Les chercheurs américains Gerald Pearson, Darryl Chapin et Calvin Fuller mettent au point une
………..cellule photovoltaïque haut rendement en silicium pour les laboratoires Bell.
60-70: Amélioration des rendements et puissances, applications des modules solaires dans l’espace.
1971: Elliot Berman crée la société Solarpower pour développer des applications terrestres pour les
………….modules photovoltaïques. 54
II.3 - La Cellule solaire
qVapp
I = I phot − Isat × exp − 1
kT 55
II.3 - La Cellule solaire
(ϕp − ϕn ) + (I × R s ) (ϕp − ϕn ) + (I × R s )
I = I phot − Isat × exp q − 1 −
η × kT R sh
qVapp Vapp
I = I phot − Isat × exp − 1 −
η × kT sh R
57
Etude d’une cellule solaire en TP au LGEP…..
II.3 - La Cellule solaire
Etude des caractéristiques électriques d’une cellule solaire en fonction de la longueur d’onde λ du
flux lumineux incident.
La réponse spectrale RS d’une cellule va apporter des informations utiles sur la capacité à produire
un photocourant en fonction de λ (par exemple, pour hν>Eg, l’énergie excédentaire perdue sera
fonction de la longueur d’onde λ).
J (λ )
RS (λ ) = SC JSC J court-circuit pour chaque λ (A.cm-2/nm)
Pin (λ ) Pin puissance lumineuse incidente (W.cm-2/nm)
On définit aussi le rendement quantique interne (IQE pour internal Quantum Efficiency) :
comme étant le rapport du nombre de charges électroniques collectées sur le nombre de photons
incidents absorbés.
L’optimum est obtenu pour IQE = 1, dans ce cas chaque photon absorbé contribue à une création
d’une paire électron-trou. 58
II.3 - La Cellule solaire
Pelec J SC × VOC × FF
r= =
Pin _ sun Pin _ sun
Compétition entre Voc et Jsc
59
Meilleurs rendements 2001
II.3 - La Cellule solaire
~ 34 % Pas d’absorption
Tsun=6000K (corps noir) pour hν<Eg
Tcell=300K
Recombin. surf.
Perte thermalisation
Si GaAs
Rendement max atteignable vaut 34 % (340 W/m²) pour une homojonction P-N
avec Eg=1,1 – 1,4 eV pour des conditions standard réalistes.
(ultime rmax=48% si cellule=corps noir à 300K et sans recombinaison)
60
II.3 - La Cellule solaire
- Carnot ou Landsberg
réservoir 6000K 300K
95 %
- Cellule solaire 83 %
68 %
55 %
44 %
34 %
Martin green, Univ. New South Whales
61
II.3 - La Cellule solaire
Les éléments requis pour réaliser une cellule solaire idéale (parfaite) sont :
Pour se rapprocher de cet idéal, il faut jouer sur les paramètres physiques intrinsèques aux matériaux :
Les éléments requis pour réaliser une cellule solaire idéale (parfaite) sont :
solaire électrique
• Cellule PV