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Exercice 7
Soit α une courbe parametrée par l’abscisse curviligne tracée sur une sphère de centre p et de rayon
R. Montrer que si τ 6= 0 alors
1 1 0 1
α(s) − p = − N − (1)
k k τ
et
1 2 1 2
R2 = ( ) + ( )0 (2)
r k
1
Solution
Nous, savons que la sphère de centre p et de rayon R, disons S(p, R) est definie par:
S(p, R) = {X ∈ R3 , (X − p) · (X − p) = R2 }. (3)
Soit une α une courbe normalement parametrée. Dit que est α tracée sur la sphère signifie que
pour tout longeur d’arc s, l’équation suivant est verifiée
α(s) − p · α(x) − p = R2 . (4)
α(s) − p · γ 0 (s) = α(s) − p · T (s) (5)
Cette equation entraine que la composante du vecteur (γ(s)−p) dans la direction du vecteur unitaire
tangent T (s) est nulle. Nous pouvons aussi dire que le vecteur (γ(s) − p) appartient au plan normal
à la courbe γ. De là, nous avons la decomposition
α(s) − p = βN + γB (6)
Pour avoir ce qu’on nous demande, il suffit de determiner β et γ. Pour ce fait, nous avons:
α0 (s) = β 0 N + βN 0 + γ 0 B + γB 0
= β 0 N − βkT + βτ B + γ 0 B − γτ N
Comme α0 = T , en égalant les parties tangentielles, normales et binormales de (7) nous avonsle
systeme suivant:
1
1 = −kβ =⇒ β = − (8)
k
1 1 0 1
β 0 = γτ =⇒ γ = β 0 =− (9)
τ k τ
De (6), (8), (9) on obtient
1 1 0 1
α(s) − p = − N − β(s), (10)
k k τ
et
1 2 1 2
R2 = ||α(s) − p||2 = ) + ( )0 . (11)
r k
Exercice 13
Soit S une surface orientable de R3 regulière, compact sans bord à courbure de Gauss positive.
4π
Montrer que son aire est inferieure à Kmin
où Kmin est le minimun de la courbure de Gauss sur S .
Solution
Definition 1. (voir support de cours page 536) L’aire A (χ(S)) de la portion de surface χ(X) où
S est un compact est donnée par
Z Z Z Z
A (X(S)) = ||Xu ∧ Xv ||dudv = 1dS. (12)
S S
Comme S est une surface orientable compact sans bord, d’après le Corolaire 26.27 du support de
cours on a :
Z Z
KdS = 2πχ(S). (13)
S
De plus, comme K > 0, alors d’après la Proposition 26.28 du support de cours, S est homémorphe
à la sphère, par consequent χ(S) = 2. De là, nous avons donc
4π = 2πχ(X)
Z Z
= KdS
Z ZS
≥ Kmin dS
SZ Z
= Kmin 1dS
S
= Kmin · A (χ(S)).
Ainsi on a: A (χ(S)) ≤ 4π
Kmin
.
1 Exercice 14
Soit S une surface régulière orientable dans R3 homéomorphe à la sphère. Soit γ une géodésique
simple fermée dans S. La courbe partage S en deux régions A et B de bord commun γ. Soit
N : S −→ S2 L’application de Gauss induite par une parametrisation de S. Montere que N (A) et
N (B) on la même aire.
Solution
Comme S est homéomorphe à la sphére et du faite que la courbe γ partage S en deux regions
A et B de bord commum la géodesic γ, alors chaque region est homeomorphe à un disque et
χ(A) = χ(B) = 1. Ce ci vient du fait A et B sont des région du plan donc leur bord est une courbe
régulière, fermée et simple(cf support de cours page 554). Ansi comme A et B sont des surfaces
orienté régulière de bord la courbe γ, d’aprés le Thérème the Gauss-Bonnet(cf cours page 552).
nous avons Z Z Z Z
kg ds + KdA = 2π. (14)
γ A
Comme γ est une géodésique, la courbure geodesic est nulle(cf cours page 544). De là, nous avons
Z Z
KdA = 2π, (15)
A
et Z Z
KdB = 2π. (16)
B
Comme il existe une base {E1 , E2 } telle que dN (Ei ) = λEi , alors K = −det(dN ). Comme K est
non null, il decoule du théme des fonctions implicites que l’application de Gauss N est localement
un diffeomorphisme. Il en suit qu’un diffeomirphisme locale de la sphère vers la sphère est globale.
Supposons que Φ : D −→ R2 est une carte de A. Alors X = F oΦ is une carte de N juste parce que
F est un diffeomorphisme. Nous avons vu dans le support de cours(cf page 536) que
Z Z
A (X(D)) = ||Xu ∧ Xv ||dudv. (17)
Soit {e1 , e2 } un base de l’espace tangent à A au point Φ(p) applons le TΦ (p) de telle sorte que
l’application lineaire dFP (ei ) = αi ei . i.e que {e1 , e2 } est une base de vecteur propres et il est facile
de voir que
det(dF ) = α1 α2 . (18)
Φu (p) = x1 e1 + y1 e1 .
Φv (p) = x2 e1 + y2 e1 .
D’autre part
Xu (p) = dFΦ (p)(Xu (p)) = α1 x1 e1 + α2 y1 e2
= |det(dFΦ (p))||Φu ∧ Φv |.
Donc, nous avons
A (F (Φ(D))) = A (X(D))
Z
= ||Xu ∧ Xv ||dudv
ZD
= |det(dF )|dA.
Φ(D)
En utilisant la formule (20) avec F égale au diffeomorphisme global N et aussi le faite que K est
positive, nous obtenons:
Z
A (N (A)) = |det(dN )|dA
Z
= |K|d(A)
ZA
= Kd(A)
A
= 2π.
En utilisant ce-ci et les equation (15) et (16) nous avons finalement A (N (A)) = A (N (A)).
2 Exercie 15
(a) Determiner les géodesique de la nappe de revolution. S(r, θ) = (r cos θ, r sin θ, f (r))
(b) Resolve this system in the case of cone of revolution defined by f (r) = r cot(α)
Solution
(a) Determinons les géodésique de la nappe
Les gédèsiques de la nappe de revolution sont des coubes tracée sur celle-ci à accéleration
nulle. Soit γ : I −→ R3 une courbes parametrée tracéc sur cette nappe. Alors pour tout
t ∈ I, γ s’ecrit sous la form γ(t) = S(r(t), θ(t). γ sera une géodésique si le système d’équation
suivante est satisfait(voir docamo, differential geometry of curves and surfaces):
les Γkij sont appelés les coefficients de Christoffel. Comme {Sr , Sθ , N } est une base nous avons
les decompositions suivantes:
Comme Srθ = Sθr , Nous concluons que Γ112 = Γ121 et Γ212 = Γ221 . ie. que les symboles de de
Christoffel sont symmetries par rapport aux indices superieurs. En prenant le produit scalaire
dans (23) avec N et en utilisant le faite que N est orthogonal aux Sij , i, j ∈ {, r, θ}, nous
obtenons immediatement :
L1 = e
L2 = f
L3 = g
ou les e, f, g sont les coefficients de la seconde forme fondamentale de S. Pour determiner les
coefficients de Christoffel, nous prenons le produit scalaire des termes de (23) avec Sr et Sθ
et nous obtenons les systemes suivants
1
Srr · Sr = Er = Γ111 E + Γ211 F
2
1
Srr · Sθ = Fr − Eθ = Γ111 F + Γ211 G (24)
2
1
Srθ · Sr = Eθ = Γ112 E + Γ212 F
2
1
Srθ · Sθ = Gr = Γ112 E + Γ212 F (25)
2
1
Sθθ · Sr = Fθ − Gr = Γ122 E + Γ222 F
2
1
Sθθ · Sθ = Grθ = Γ122 E + Γ222 F. (26)
2
Comme S(r, θ) = (rcosθ, r sin θ, f (r)), nous avons Sr = (cos θ, sin θ, f 0 (r)) et Sθ = (− sin θ, r cos θ, 0).
E = Sr · Sr = 1 + (f 0 (t))2
F = Sr · Sθ = 0
G = Sθ · Sθ = r2 (27)
Ainsi, nous obtenons alors:
Er = 2f 00 f 0
Eθ = 0
Fθ = 0
Fθ = 0
Gr = 2r
Gθ = 0. (28)
f 00 (r)f 0 (r)
Γ11
1 = (29)
1 + f 0 (r)2
Γ211 = 0 (30)
Γ121 = 0 (31)
Γ212 = r. (32)
r
Γ122 = − (33)
1 + f 0 (r)2
Γ222 = 0. (34)
En remplassant ces coefficients dans le systeme d’équation (22), nous avons finallement l’équation
suivante:
f 00 f 0 2r
r00 (t) + 0
(r0 (t))2 − (θ0 (t))2 (35)
1 + (f ) 2 1 + (f 0 (t))2
θ00 (t) + 2rr0 (t)θ0 (t) = 0 (36)
NB: Pour la détermination des gédésiques, l’étudiant doit consulter le support de cours à la page
548.
Exercice 16
(1) Démontrer qu’une surface de révolution à Courbure de Gauss null (K=0) est une partie de
cône ou de cylindre.
Démontrer qu’une courbe fermée sur une sphère de rayon R a une torsion total nulle.
(3) Démontrer que si M est une surface compacte connexe orientée à courbure de Gauss K > 0
et courbure moyenne H constante alors c’est une sphère de rayon R = √1
K
Solution
L’item (1) a déjà été fait.
(2) Four tout s ∈ [a, b] la courbe α se laisse decomposer dans le répère de frenet sour la forme.
α(s) = λT + βN + γB (37)
L’idée c’est de trouver une expresion de τ qu’on pourra intégrer. Pour ce fait, commençons
par dériver α. Nous avons:
α0 (s) = λ0 T + λT 0 + β 0 N + βN 0 + γ 0 B + γB 0
= λ0 T − λkN + β 0 N − βkT + βτ B + γ 0 B − γτ N
0 = (α · α)0
= α0 · α + α · α0
= 2(α · T )
= 2λ. (39)
1 = −kβ (40)
β 0 = γτ (41)
γ 0 = −βτ (42)
Comme
α · α = β2 + γ2 (43)
= R2 , (44)
alors
p
γ = ± R2 − β 2
p
= ± R 2 − ρ2
ρ0
Ainsi, il est facile de voir que l’expression de la la torsion est donnée par τ = ± √ avec
R2 −ρ2
ρ 6= 0. Ainsi, nous avons
b b
ρ0
Z Z
τ dt = ± p = ±[arcsin(p(s))]ba = 0 (45)
a a R 2 − ρ2
(3) Nous aurions besoin du lemme suivant(Hilbert’s lemma ) et Théorème pour montrer l’item
(3).
Theorem 1. (confert support de cours page 541) Soit S une surface connexe de R3 . Si tout
les points de S sont ombilic, alors S est contenue dans un plan ou une sphère.
Dans le théorème précédent on montre que lorsque c’est une portion de la sphère son rayon
1
est K
(voir fin de la preuve de cethéorème page 541 ). De ce fait, il suffit pour nous de montrer
que tout les point de S sont ombilique. Nous savons que la courbure de Gauss et la courbure
moyenne sont donnée respectivement par
K = k1 k2 (46)
1
H = (k1 + k2 ) (47)
2
Remarquons que
De la, on obtient:
p k − k
1 2
H2 − K = (49)
2
p
Comme S est compact, alors la fonction continue H2 − K à atteint son maximun en point
disons p de S. Supposons que ce maximun est positive (Ce maximun ne peut-être negatif
car cette fonction est positive). Dans un voisinage U de S contenant le point p dans le
quel la fonction H2 − K est positive. Comme S est une surface orientée alors le choix d’une
orientation donne naturellement naissance à un vecteur normal unitaire disons ξ defini dans
tout le voisinage de U . Ainsi les k1 et k2 sont les coubures principales definie sur U par
rapport à la normalisation ξ. Comme K > 0, sans perte de generalité nous pouvons supposer
que 0 ≤ k2 ≤ k1 sur U . En vertu de l’equation (49), nous avons 0 < k2 < k1 dans U . Comme
2H = k1 + k2 est constant, il en suit que Si M est un maximun de k1 en p alors il sera un
minimun de k2 en p. Ainsi du lemme 2.1 nous avons que K ≤ 0, ce qui contredit le fait que
√
K > 0. Ainsi, H − K est nulle à p, de l’equation (49) on conclut qu’il est null partout sur
S. De ce fait, tout les points de S sont ombiliques. De la, le Théorème (49) entraine que S
est est une partie de la sphère de rayon √1 . Comme S est compact alors il est une sphère.
K