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EXERCICES SUR LE CHAMP DE GRAVITATION

Exercice 1 : Champ de gravitation terrestre


a) Définir le vecteur champ de gravitation ⃗gà l'extérieur de la Terre.
b) Calculer la valeur du champ de gravitation g0 au niveau du sol.
c) Calculer la valeur de g à l'altitude h = 35786 km où gravitent les satellites
géostationnaires.
On donne : Masse de la Terre : M = 5,98 ´ 10 24 kg, Rayon terrestre : R0 = 6378
km Constante de gravitation G = 6,67 ´ 10 - 11 S.I.
Solution :
a) Définissons le vecteur champ de gravitation ⃗g à l'extérieur de la Terre.
La Terre de masse M, de centre O, exerce sur un objet ponctuel situé au point A,
une force d'attraction gravitationnelle :

b) Calculons la valeur du champ de gravitation g0 au niveau du sol.


G.M
Au niveau du sol la relation (2) permet d'écrire : g0= R 2 (3)
0
−11 24
A.N : g0= 6,67. 10 ∗5,98.10 (4) c)
¿¿
Calculons la valeur de g à l'altitude h = 35786 km où gravitent les satellites
géostationnaires. A l'altitude h = 35786 km, on a :
r = ( R0+ h) = 6378 + 35786 = 42164 km = 42164000 m
−11 24
La valeur de gh est alors : gh= 6,67. 10 ∗5,98.10 (5)
¿¿

Exercice 2 : Expression de gh en fonction de g0.


a) A la surface de la terre de rayon R0= 6378 km le vecteur champ de gravitation
terrestre a pour norme g0= 9,80 N/kg.
Calculer la valeur de g à la distance R = 42164 km du centre de la Terre.
b) Calculer l'altitude h à laquelle le champ gravitationnel a diminué de 1%.
Solution :
Expression de g en fonction de g0.
a) Calculons la valeur de g à la distance R = 42164 km du centre de la Terre.
G.M
A la surface de la terre, on a : g0= R 2 (6)
0
G.M
A la distance R > R0du centre de la terre, on écrit : g= (7) Les
R2
relations (6) et (7) donnent : g . R 2=g0 . R 20
g0 . R 20
On en déduit : g= =9,8∗¿ ¿ (8) b) Calculons
R2
l'altitude h à laquelle le champ gravitationnel a diminué de 1%. Au
g
sol : 0 = 9,80 N / kg
A l'altitude h, on veut que g ait diminué de 1 % et prenne donc la valeur :
9,8
g=9,8− =9,70 N / Kg
100
G.M −2
La relation (7) s'écrit aussi : g= 2 =G . M . R
R
Par différenciation, on obtient :
dg dR 1 dR
=−2 ⟹− =−2 ⟹ d R=31890 m Si la
g R 100 637000
distance R augmente de 31890 m alors g diminue de 1 %.
A l'altitude h = 31890 m (environ 32 km) le champ gravitationnel a diminué de
1% (9)
EXERCICES SUR LE CHAMP DE GRAVITATION

Exercice 1 :
Quatre charges ponctuelles identiques – q (q > 0) sont fixées aux sommets A, B,
C et D d’un carré de côté a. Une cinquième charge q0 > 0 est maintenue fixe au
centre O du carré.
Déterminer la valeur de q0 en fonction de q pour que la force électrostatique
totale qui s’exerce sur chacune des cinq charges soit nulle. 
Solution 1 :
La force électrostatique ⃗F (O) exercée par les quatre charges identiques –q sur la
charge q0 est nulle quelle que soit la valeur de q0. Il reste à évaluer la force
totale exercée sur chacune des charges –q, par exemple la charge placée en A
(figure 1). 

D’après le principe de superposition : 


Exercice 2 :
Déterminer le champ électrostatique créé par quatre charges
ponctuelles identiques q placées aux sommets d’un carré de côté a, en un point
M d’abscisse x de l’axe passant par son centre O et perpendiculaire à son plan
(voir figure).

Solution 2 :

D’après le principe de superposition, on a : 

La distribution de charges présente une symétrie de révolution autour de la


droite (OM). Le champ résultant en M n’a donc de composante non nulle que
suivant cette droite, par exemple la direction x’x de vecteur unitaire . 
Cas limite:
•  A l’origine O (x = 0), le champ est nul. En effet, d’après la symétrie par
rapport à ce point les champs créés par les charges s’annulent deux à deux.
•  En un point M éloigné de l’origine O (x >> a), on a : 

C’est le champ équivalent à celui créé en M par une charge Q = 4 q concentrée


en O. Son module varie en
1/x² (figure 1). 

Exercice 3 :
Soient deux charges électriques ponctuelles, portées par un axe ( x ¿¿ ' O x )¿: -q en
A (-a) et +q en B (+a) avec q positive.
1) Exprimer le champ électrique créé en M (x) par cette distribution dans le vide,
M appartenant à l’axe( x ¿¿ ' O x )¿.
2) Représenter Ex en fonction de x.
Solution 3 :
1) Champ électrique en un point de l’axe( x ¿¿ ' O x )¿.
Le plan perpendiculaire (P) à l’axe ( x ¿¿ ' O x )¿ et passant par le point O est un
plan d’antisymétrie de la distribution des deux charges.
On a donc en un point M ' appartenant à l’axe ( x ¿¿ ' O x )¿et symétrique d’un point
M de ce même axe par rapport au plan (P) :

On étudie alors les propriétés de cette distribution en un point: M∈¿


On exprime le champ créé par les charges en un point M de l’axe ( x ¿¿ ' O x )¿:

U AM =U
Pour x > a : ⃗ Ux
⃗ BM =⃗

U AM =−U
Pour : 0≤ x< a, ⃗ Ux
⃗ BM =⃗
d Ex
Pour x = 0 on a : =0 
dx
−q 1
La fonction passe un extremum  E x ( 0 )= 2 π ε 2   
0 a

2) Représentation graphique.

 
Exercice 4 :
Une spire parcourue par un courant continu d'intensité I a la forme d'un carré
ABCD de côté AB = 2a. Soit M un point deOZ , axe de symétrie de la spire,
normal au plan de celle-ci. On montre que le champ magnétique ⃗B ( M ) en M
s'exprime en fonction de l'angleθ sous lequel on voit de M une demie-diagonale
μ0 I √ 2sin 3 θ
telle que OA par : B
⃗ ( M ) = 2
u⃗ z
π a(1+cos θ)
Un solénoïde d'axe OZ est constitué d'un grand nombre de spires identiques à la
précédente réparties uniformément le long de Oz au nombre de n par mètre.
1) Donner une expression du champ magnétique en un point de l'axe en fonction
de n, I et des valeurs θ1 et θ 2 de l'angle θ défini plus haut relatives aux faces
terminales du solénoïde (l=z 2−z 1 >0 ¿
du
On donne : ∫ =arc tan ( u )+ K
1+u2
2) Donner l'expression de⃗B en un point situé sur une face d'un solénoïde du type
précédent tel quel ≫a .
3) Quelle est l'expression de ⃗B loin des faces du très long solénoïde précédent ?
Comparer celle-ci à celle obtenue pour un solénoïde de section circulaire.
Le résultat était-il prévisible ?
4) Déterminer l'expression du champ magnétique en tout point de l'espace dans
le cas d'un solénoïde infini.
Solution 4 :

μ I √ 2sin 2 θ
B (M )= 0
⃗ 2
u⃗ p
π a(1+cos θ)
1. Expression du champ.

On considère une « collection » de spires comprises entre les cotes z et z + dz 


autour d’un point P créant en M un champ magnétique élémentaire
μ0 dI √ 2 sin2 θ
d’expression : d B ( M )=
⃗ 2
u⃗ p
π a(1+cos θ)
μ0 n I √ 2sin 2 θ
AvecdI =¿ d z , on a : d B
⃗ ( M ) = d z u⃗ p
π a(1+cos 2 θ)
p p
a √2 1
Or: tanθ= Z −Z d’où d z p=a √ 2 2 dθ
M p sin θ

On obtient une nouvelle expression du champ élémentaire :

θ2
2 μ n I sin θ
Le champ magnétique s’écrit alors : ⃗B ( M ) =∫ π0 dθ ⃗u p
θ 1+cos 2 θ1

On effectue un changement de variable en posant :


u=cosθ et du=−sinθdθ  
cosθ 2
−2 μ n I du
On obtient ainsi : ⃗B ( M ) = π0 ∫ u⃗
2 p
cosθ 1+u
1

−2 μ0 n I ⃗ −2 μ0 n I cos θ 1−cos θ2
B (M )=
⃗ ¿ B (M )= arc tan u⃗
π π 1+ cos θ1 cos θ2 p
2. Cas où l << a

π
Dans le cas où l >> a on peut poser que θ1 ≈ 0 et que θ1 ≈ 2 Avec ces
μ0 n I
approximations on obtient : ⃗B ( M ) =¿ u⃗ p
2
3) Champ loin des faces.
Dans ces conditions on peut effectuer les approximations suivantes :
μ0 n I
θ1 ≈ 0 et θ2 ≈ π . On obtient alors : ⃗
B ( M ) =¿ u⃗ p
2
La démonstration relative au solénoïde infini fait intervenir des considérations
de symétrie, d’invariance par translation suivant l’axe Oz ¸le théorème
d’Ampère et en rien la forme des spires constituant le solénoïde. C’est pour cela
que l’on retrouve le résultat classique du solénoïde à spires circulaires.
4) Cas du solénoïde infini.
Tout plan perpendiculaire à l’axe du solénoïde est plan de symétrie de la
distribution de courants. Cette constatation permet d’affirmer alors qu’en tout
point  intérieur ou extérieur au solénoïde le champ magnétique a une direction
parallèle à celle de l’axe de ce solénoïde.
Les lignes de champ magnétique sont alors des droites parallèles à l’axe Oz.
D’autre part il y a invariance de la situation physique lors d’une translation le
long de l’axe Oz, le champ magnétique garde alors une valeur constante le long
d’une ligne champ.
On applique le théorème d’Ampère :
Pour une courbe fermée à l’intérieur ou à l’extérieur du solénoïde, il n’y a pas de
courants enlacés. On alors : ∮ ⃗ d l=μ 0 I =0 ⟶ B 1 d l 1−d l 2=0
B .⃗
Comme d l1=d l2on a B1=B2

Le champ magnétique est uniforme à l’intérieur comme à l’extérieur du


solénoïde mais pas avec la même valeur. En effet, les spires sont assimilables à
une distribution surfacique de courants et il y alors discontinuité de la
composante tangentielle du champ magnétique à la traversée des spires.
En tout point intérieur au solénoïde on a ⃗B∫ ¿ (M )=μ n I u⃗ ¿ (et cela d’après la question
0 p

3 et des résultats précédents). Pour déterminer le champ à l’extérieur on


considère un nouveau contour d’Ampère comme indiqué sur la figure suivante :

 Le théorème d’Ampère permet d’écrire que :

On retrouve bien ainsi la discontinuité de la composante tangentielle du champ


magnétique à la traversée d’une nappe de courants.
Condensateur : exercices corrigés

Exercice 1
Calculez la capacité totale de:
a) 3 condensateurs en série : 10 μF , 10 μF et 22 μF ;
b) 4 condensateurs en parallèle : 10 pF, 10 pF, 33 pF et 33 pF;
c) 2 condensateurs en parallèle (100 pF et 220 pF) placés en série avec un 3ème
de 220pF.
Exercice 2
Un condensateur de 100 μF est chargé sous une tension de 30 V.
a) Quelle est la quantité d'électricité emmagasinée?
b) Quelle est l'énergie électrique emmagasinée?
Exercice 3
Un condensateur de 47 μF et un autre de 33 μF supportent la même tension
maximale soit 25 V. On les branche en série puis en parallèle. Calculer dans
chaque cas:
a) La capacité équivalente.
b) La tension maximale que peut supporter le groupement.
c) L'énergie emmagasinée par le groupement lorsqu'il est chargé sous la tension
maximale.
Exercice 4
Calculez la charge et la tension aux bornes de chacun des condensateurs des
circuits suivants :

Exercice 5
Un condensateur de 47 μF chargé sous une tension de 25 V et un autre de 33 μF
chargé sous une tension de 10 V.
1. Calculer la charge et l’énergie emmagasinée par chaque condensateur
2. On les branche en parallèle (la borne + de l’un avec la borne + de l’autre),
calculer la nouvelle tension des condensateurs et l'énergie emmagasinée par le
groupement.
3. On les branche en parallèle (la borne + de l’un avec la borne - de l’autre),
calculer la nouvelle tension des condensateurs et l'énergie emmagasinée par le
groupement
Exercice 6
1) Un courant de 5 mA circule dans un condensateur de 25 μF durant 10 ms.
Que vaut alors la tension à ses bornes si initialement UC = 2 volts?
2) Un courant de 20 mA circule durant 2 ms dans un condensateur créant une
différence de potentiel de 40 volts. Quelle est la capacité de ce condensateur?

SOLUTIONS
Exercice 1

Exercice 2

Exercice 3
Exercice 4

Exercice 5
Exercice 6

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