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1. Quelle est la durée t(x) que le maître nageur met pour atteindre le noyé ?
2. A quelle condition sur x cette durée est-elle extrémale (minimale dans ce cas) ?
3. Montrer que cette condition sur x est équivalente à une relation entre les angles i1
et i2.
4. En déduire une analogie avec la loi de la réfraction de Snell-Descartes ainsi que
l'énoncé du principe de Fermat.
Correction :
AI IB
T= +
v1 v2
( xB − x ) + yB2
2
x 2 + y A2
T ( x) = +
v1 v2
L’extremum de T(x) est atteint lorsque sa dérivée par rapport à x est nulle. Or :
dT 1
=
x
−
1 ( xB − x )
dx v1 x +y v2 ( xB − x ) + yB2
2 2 2
A
En remarquant que :
x x
= sin ( i1 ) et
( xB − x ) ( xB − x ) = sin
= = ( i2 )
x +y AI ( xB − x ) + yB2 IB
2 2 2
A
(où les angles i1 et i2, par analogie avec l’optique (voir figure ci-dessus), peuvent être appelés
angle d’incidence et angle de réfraction), la condition d’un temps extremum mis par la
lumière (soit dT / dx = 0 ) s’exprime alors sous la forme :
1 1
sin ( i1 ) = sin ( i2 )
v1 v2
Il suffit que les angles d’incidence et de réfraction remplissent cette condition pour que le
chemin parcouru par le maître nageur soit effectivement celui qui prend le moins de temps. Il
est en effet évident que ce temps extrémal correspond bien à un minimum ; en effet, la
distance AI et donc le temps T peuvent être facilement rendus très grands si le maître nageur,
manquant alors assurément de conscience professionnelle, décidait d’aller par exemple faire
des courses avant de porter secours au pauvre vacancier !
On considère deux milieux (M1) et (M2) d’indices de réfraction respectifs n1 et n2. Soient deux
points A et B situés respectivement dans le milieu d’indice n1 (le point A) et dans le milieu
d’indice n2 (le point B). Le principe de Fermat permet d’affirmer que le chemin emprunté par
la lumière pour aller de A à B est tel que le temps mis pour le parcourir est extremum (le plus
souvent minimum).
La vergence d’une lentille mince sphérique est fonction de son indice n et des rayons de
1 1 ⎛ 1 1 ⎞
courbure des dioptres qui la constituent : =− = V = ( n − 1) ⎜ − ⎟
OF ' OF ⎝ OC1 OC2 ⎠
1. En déduire une relation simple entre la forme de la lentille et son caractère convergent ou
divergent.
2. Discuter la nature réelle et virtuelle des foyers.
3. Une lentille équiconvexe (R1 = - R2 > 0 ) taillée dans un verre d’indice n = 1,5 a une
vergence V = + 6 δ . Son diamètre est de 5 cm .
a) Evaluer le rayon de courbure des dioptres.
b) Quelle est l’épaisseur de cette lentille ? L’approximation lentille mince est-elle valable ?
CORRECTION :
1. Une lentille convergente a une vergence V > 0. Cela sera vrai et favorisé si OC1 > 0 et
OC2 < 0 , c'est-à-dire que la lentille sera convergente si l’épaisseur de le lentille est
plus importante au centre que sur les bords.
Lentille Lentille
convergente divergente
2. Pour la lentille convergente : foyers réels.
Pour la lentille divergente : foyers virtuels
⎝ ⎠
bien vérifiée.
CORRECTION
L’objectif d’un projecteur de diapositives est constitué d’une lentille mince de distance focale
f’= 60 mm.
1. Justifier que cette lentille ne puisse être que convergente. A quelle distance minimale
de la diapositive doit se situer l’objectif ? Pourquoi faut-il la placer « à l’envers » ?
2. Calculer les dimensions de l’image projetée sur un écran situé à 3 m de l’objectif. La
diapositive a pour dimensions 24 sur 36 mm. A quelle distance du plan focal objet se
trouve-t-elle ?
3. On veut obtenir une image de 2 m sur 3 m. Faut-il rapprocher l’objectif de la lentille
ou l’éloigner ? Justifier. Etablir l’expression de la distance algébrique p entre la
diapositive et la lentille-mince en fonction du grandissement γ et de la focale f’.
Calculer sa valeur.
CORRECTION
1. On veut une image réelle d’un objet réel. La lentille doit donc être une lentille
convergente. Il faut de plus que l’objet soit situé avant le foyer objet pour que l’image
soit réelle, soit à plus de 60 mm. Il faut placer la diapositive à l’envers, car l’image
sera inversée. En effet, le grandissement est négatif.
2. On détermine d’abord la position de l’objet avec une image à 3 m à l’aide de la
1 1 1 f ' OA '
relation de conjugaison : − = et donc OA = = −61, 22 mm . On en
OA ' OA f ' f '− OA '
OA ' 3000
déduite que le grandissement est γ = =− = −49 et donc l’image projetée
OA 61, 22
fait 1176 mm par 1764 mm.
L’objet est à -1,22 mm du foyer objet. La diapositive est donc pratiquement au foyer
objet de l’objectif.
2. Où placer l’œil pour observer l’objet en entier à travers la lentille, cet œil ne
pouvant percevoir distinctement un objet situé à moins de 25 cm ? Refaire un
schéma à l’échelle ½ faisant apparaître la zone où il faut placer l’œil. Diamètre de
la lentille : 2,0 cm.
4. Cet objet est maintenant observé à travers une loupe de vergence 20δ. Il est placé
4,0 cm devant la lentille. Trouver par le calcul et par un schéma à l’échelle1/2 la
position et la taille de l’image.
CORRECTION
1 1 1 f ' OA 5 × −3
1. − = et donc OA ' = = = −7,5 cm . On calcule le
OA ' OA f ' f '+ OA 5 − 3
OA ' −7,5
grandissement γ = = = 2,5 .
OA −3
2. L’œil perçoit l’objet comme si celui-ci est 7,5 cm avant la lentille. Pour que l’image
soit nette, cette image doit être située à plus de 25 cm de l’œil, donc il doit être situé à
plus de 25 − 7,5 = 17,5 cm de la loupe.
De plus l’objet fait 1 cm et donc son image fait 2,5 cm. Pour le voir en entier :
d x d × A 'O
= et donc x = = 30 cm
A' B ' x + A 'O A ' B '− d
L’œil doit être à plus de 30 cm de la lentille pour voit l’objet en entier.
3. L’objet AB de 3 mm est vu sous l’angle α tel que tan (α / 2 ) = 1,5 / 250 = 0, 006 .
L’angle α est petit et très inférieur à 1 et donc α = 0,012 rad.
4. La vergence est de 20δ et donc f’ = 5 cm. Pour un objet situé à 4 cm avant la lentille
OA = −4 cm . En appliquant la relation de conjugaison sur la loupe :
1 1 1 f ' OA 5 × −4
− = et donc OA ' = = = −20 cm .
OA ' OA f ' f '+ OA 5 − 4
OA ' −20
On calcule le grandissement γ = = = 5 . On en déduit que l’image mesure
OA −4
A ' B ' = AB × γ = 3 × 5 = 15 mm .
5. On calcule α’ l’angle sous lequel est vu l’objet AB à travers la lentille observé à la
distance de 25 cm. tan (α '/ 2 ) = 7,5 / 250 = 0, 03 . L’angle α’ est petit et très inférieur à
α ' 0, 06
1 et donc α’ = 0,06 rad. On en déduit le grossissement G = = = 5.
α 0, 012
CORRECTION