Vous êtes sur la page 1sur 12

1A M1.

2 2022-2023

Intégration et Primitives

Objectifs
ˆ Connaître lien entre primitives et intégrales
ˆ Connaître les techniques classiques de calcul intégrales

Le calcul intégral ou l'intégration, a pour objectif fondamental le calcul des aires. Cependant,
même si les exercices que l'on voit dans ce chapitre peuvent conduire à penser que le calcul
d'une intégrale passe par celui d'une primitive, très souvent ce calcul est irréalisable. On doit
alors se résoudre à utiliser des calculs numériques qui donnent des approximations de cette
intégrale.

1 CM1 : Intégrale de Riemann


1.1 L'intégration au cours des siècles
L'intégration a été introduite pour le calcul d'aire et de volume dans la Grèce antique. C'est à
Eudoxe (400-355 av JC environ) que l'on doit les premiers calculs d'aires et de volumes à l'aide
d'empilement de plaques dont l'épaisseur tend vers 0 ; Archimède (287-219 av JC) perfectionne
la méthode d'Eudoxe (qui est mentionnée dans les éléments d'Euclide).
A la n du moyen-age, (1560-1660), Cavalieri, Galilée et Pascal reprennent et améliorent les
calculs d'aire et de volume par empilement de petits rectangles ou de parallélépipèdes, mais de
façon non rigoureuse. Ils obtiennent cependant de très bonnes approximations.
Il faut attendre, Newton (1643-1729) et Leibniz (1646-1716), avec le calcul innitésimal, pour
démontrer le rapportZentre les primitives d'une fonction et le calcul d'aire (C'est à Leibniz que
l'on doit la notation ).
Cauchy(1789-1857), en dénissant de façon rigoureuse la notion de limite, donne une déni-
tion rigoureuse de l'intégrale avec les fonctions continues, puis Riemann (1826-1866) dénit
l'intégrale pour des fonctions continues par morceaux.
Lebesgue(1875-1941) étend la notion à des classes de fonctions plus générales que des fonctions
continues par morceaux.
Leibniz 1646-1716
Eudoxe 400-355 Newton 1643-1729 Lebesgue 1875-1941

1500
-500 0 500 1000 2000
Archimède 287-219 Galilée 1564-1642 Cauchy 1789-1857
Cavalieri 1598-1647 Riemann 1826-1866
Pascal 1623-1662

1 JA-NP-SR
1A M1.2 2022-2023

1.2 Sommes de Darboux(1842-1917)


Dénition 1. Majorant, borne supérieure et maximum.
Soit f une fonction bornée sur un intervalle [a, b].
ˆ Un majorant de f sur [a, b] est un réel M tel que pour tout x de [a, b], f (x) 6 M .
ˆ La borne supérieure de f sur [a, b] est le plus petit des majorants. On le note sup f (x)
x∈[a;b]
ˆ Le maximum de f sur [a, b], est un réel M tel que pour tout x de [a, b], f (x) 6 M et il
existe x0 ∈ [a, b] tel que M = f (x0 ). On le note max f (x)
x∈[a;b]

Vidéo : Explication et exemple sur la dénition 1


Exemple 1.
Les armations suivantes sont elles vraies ou fausses ?
1. Un majorant est un maximum.
2. Un maximum est un majorant.
3. Une fonction bornée admet toujours un maximum sur [a, b].
4. Une fonction bornée admet toujours une borne supérieure sur [a, b].
On dénit de la même façon les notions de minorant, borne inférieure et minimum.

Soit f une fonction bornée sur [a; b] . On considère une subdivision σ de [a; b] qu'on note :
σ = {x0 = a < x1 < ... < xn = b}.
On pose pour i ∈ {1; 2; ...n} :
mi = inf f (x), Mi = sup f (x) et δ(σ) = max xi − xi−1 .
x∈[xi−1 ;xi ] x∈[xi−1 ;xi ] i∈{1,2,...,n}

Vidéo : Explications sur un exemple des lettres dénies ci-dessus


Dénition 2.
On appelle somme de Darboux inférieure associée à f et σ le nombre :
i=n
X
s[a;b] (f, σ) = mi (xi − xi−1 )
i=1
.
On appelle somme de Darboux supérieure associée à f et σ le nombre :
i=n
X
S[a;b] (f, σ) = Mi (xi − xi−1 )
i=1
.
Exemple 2.
On considère la fonction dont on a la représentation graphique suivante :

2 JA-NP-SR
1A M1.2 2022-2023

On considère la subdivision σ suivante : x0 = a = 0, x1 = 1, 5, x2 = 2, x3 = 4 et x4 = 5 = b.


1. Justier que sup f (x) n'est pas un maximum.
x∈[x0 ;x1 ]

2. Calculer les deux sommes de Darboux.


3. Représenter les surfaces dont les sommes de Darboux sont les aires.

1.3 Intégrale de Riemann


Dénition 3.
On dit qu'une fonction f est intégrable sur [a, b] au sens de Riemann lorsque
lim S(f, σ) − s(f, σ) = 0.
δ(σ)→0
Z b
L'intégrale est alors notée : f (x)dx
a
Z b
et on a : f (x)dx = lim S(f, σ) = lim s(f, σ)
a δ(σ)→0 δ(σ)→0

Exemple 3.
Montrer que la fonction f dénie sur [0, 1] par f (x) = 1 si x ∈ Q et 0 sinon, n'est pas intégrale
au sens de Riemann. (Cette fonction est intégrable au sens de Lebesgue).
Remarque
Z 1.
ˆ se lit somme car il vient de la limite de Σ.
ˆ Dans f (x)dx, f (x) correspond aux Mi et mi et dx correspond à xi − xi−1 lorsque δ(σ) tend
vers 0.
ˆ Lorsque σ est une subdivision régulière, et f intégrable sur [a, b] au sens de Riemann, on
aZ : n
b
b−a b−a
.
X
f (x)dx = lim f (a + k )
a n→+∞
k=1
n n

Propriété 1.
Les fonctions suivantes sont intégrables au sens de Riemann :
ˆ Les fonctions continues par morceaux.
ˆ Les fonctions monotones.

1.4 CM2 : Propriétés fondamentales


Soit f et g deux fonctions intégrables au sens de Riemann sur un intervalle [a; b] et λ un réel.

3 JA-NP-SR
1A M1.2 2022-2023

1.4.1 Linéarité
Z b Z b Z b
(f + g) = f+ g
Za b Z ba a

λf = λ f
a a

Exemple 4.
Vidéo : Début de la démonstration

1.4.2 Positivité
Z b
Si f > 0 sur l'intervalle [a; b] alors f >0
a

1.4.3 Croissance
Z b Z b
Si g > f sur [a; b] alors : g> f.
a a

Exemple 5. Démonstration

1.4.4 Majoration en valeur absolue


Z b Z b
f 6 |f |
a a

1.4.5 Valeur moyenne d'une fonction


Z b
1
La valeur moyenne de f sur l'intervalle [a; b] est : M = f
b−a a

Vidéo : Interprétation de la formule de la valeur moyenne

1.4.6 Relation de Chasles


Z b Z c Z b
∀c ∈ [a; b], f= f+ f
a a c

1.4.7 Inégalité de Cauchy-Schwarz


Z b 2 Z b Z b
2
fg 6 f × g2
a a a

4 JA-NP-SR
1A M1.2 2022-2023

2 Primitives
2.1 Dénition et propriétés
Dénition 4.
Soit f : I → R où I est un intervalle de R. F : I → R est une primitive de f sur I si et
seulement si F est dérivable sur I et F 0 = f .
Proposition 1.
Soient f, F, G : I → R telles que F soit une primitive de f sur I , alors G − F = K où K est
une constante réelle. Cela signie que les primitives de f sont toutes égales entre elles à une
constante près.

2.2 Primitives des fonctions usuelles


Soit u une fonction dénie sur un ensemble I de R.
f (x) F (x) Pour u(x) ∈ ...
uα+1
u0 uα , α 6= −1 R si α ∈ N, R∗+ si α ∈ R − N
α+1
u0
ln |u| R∗+ ou R∗−
u
u0 cos u sin u R
0
u sin u − cos u R
0 π π
u tan u − ln | cos u| ]− ; [
2 2
u0 eu eu R
u0 ch u sh u R
0
u sh u ch u R
u0
Arctan u R
1 +0u2
u
Argth u ] − 1; 1[
1 −0u2
u
√ Arcsin u ] − 1; 1[
1 − u2
u0
−√ Arccos u ] − 1; 1[
1 − u2
u0
√ Argsh u R
1 + u2
u0
√ Argch u ]1; +∞[
u2 − 1
u0 π π
2
tan u ]− ; [
cos (u) 2 2
u0
th u R
ch2 u
Exemple 6.
Calculer les primitives des fonctions suivantes.
1. f1 (x) = 2xex
2

5 JA-NP-SR
1A M1.2 2022-2023

sin(x)
2. f2 (x) =
cos(x)
2x
3. f3 (x) = 2
x +1
2
4. f4 (x) = 2
4x + 1
1
5. f5 (x) = ln(x)
x

2.3 Théorème fondamental du calcul diérentiel Z x


Soit f une fonction continue sur I un intervalle de R et a ∈ I . La fonction F : x → f (t)dt
a
est l'unique primitive de f qui s'annule en a.
Ainsi on a : Z b
f (x)dx = F (b) − F (a) = [F (x)]ba
a

ExempleZ 7.
2
Calculer x + 1dx
1

Remarque 2.
Soit f est une fonction
Z continue sur l'intervalle I
ˆ La notation f (x)dx désigne une primitive quelconque de f . Ainsi, par exemple, on a :
Z
1
x2 dx = x3 + C .
3 Z x
ˆ Soit F dénie par F (x) = f (t)dt, avec a ∈ I .
a
F est la primitive de f qui s'annule en a.
Exemple 8.Z 1. Soit f est une fonction continue sur l'intervalle I , et F la fonction dénie par
x
F (x) = f (t)dt, avec a ∈ I . Calculer F 0 .
a
Z b
2. Soit f est une fonction dérivable sur l'intervalle I . Calculer f 0 (t)dt.
a

Remarque 3.
Lorsque f n'est pas continue, le théorème précédent devient faux :
ˆ On peut avoir f qui admet une primitive et f non intégrable.
Exemple :
1
On considère la fonction F dénie sur [0 ;1] par F (x) = x2 sin( 2 ) sur ]0 ;1] et F (0) = 0.
x
1 2 1
On montre que F est dérivable sur [0 ;1] et que F (x) = 2x sin( 2 ) − cos( 2 ) sur ]0 ;1] et
0
x x x
F 0 (0) = 0.
1
Soit h la fonction dénie par h(x) = 2x sin( 2 ) sur ]0 ;1] et h(0) = 0 et la fonction g dénie
x
2 1
par g(x) = − cos( 2 ) sur ]0 ;1] et g(0) = 0.
x x

6 JA-NP-SR
1A M1.2 2022-2023

h est continue sur [0 ;1] elle admet donc une primitive H sur [0; 1].
On a donc g = F 0 − h = F 0 − H 0 = (F − H)0 , donc g admet F − H comme primitive.
Mais g n'est pas intégrable sur [0 ;1], car g n'est pas bornée en 0.
ˆ Une fonction continue par morceaux est intégrable mais n'admet pas de primitive.

3 Intégration par parties et changement de variable


3.1 Intégration par parties
Soient u, v : [a; b] → R de classe C ∞ sur [a; b]. On a :
Z b Z b
0
uv = [uv]ba − u0 v
a a

ExempleZ 9.
1
Calculer x sin(2x)dx
0

3.2 CM 3 Changement de variable


3.2.1 Cas général
Soit f : I → R, continue sur l'intervalle I et φ : [a; b] → I , de classe C 1 sur [a; b]. On a :
Z b Z φ(b)
0
f (φ(t))φ (t)dt = f (x)dx
a φ(a)

Dans la pratique, on peut utiliser cette formule de gauche à droite, de droite à gauche, et pour
déterminer une primitive :
De gauche à droite
ˆ On pose x = φ(t), et on remplace φ(t) par x.
ˆ On calcule dx = φ0 (t)dt, et on remplace φ0 (t)dt par dx.
ˆ On modie les bornes : t varie de a à b donc x varie de φ(a) à φ(b).
Vidéo : Un exemple de changement de variable pour calculer l'intégrale,

Vidéo : et la primitive dans l'exemple suivant.

Exemple Z10. √
9
t √
Calculer : dt en posant x = t
4 1+t
Indication pour calculer l'intégrale√avec x : x2 = (x2 + 1) − 1
t
En déduire les primitives de t →
1+t
De droite à gauche
ˆ On pose x = φ(t), et on remplace x par φ(t).
ˆ On calcule dx = φ0 (t)dt, et on remplace dx par φ0 (t)dt.

7 JA-NP-SR
1A M1.2 2022-2023

ˆ On modie les bornes : x varie de φ(a) à φ(b) donc t varie de a à b.


Pour calculer une primitive
On ne tient pas compte des bornes.
ˆ De gauche à droite : on remplace x par φ(t).
ˆ De droite à gauche : il faut que φ soit une bijection de I sur f (I), on remplace alors t par
φ−1 (x).

Vidéo : Un exemple de changement de variable et de calcul de primitive pour faire l'exemple


suivant.

Exemple Z11.
1 √ √
Calculer : 1 − x2 dx en posant x = cos t et donner une primitive de 1 − x2
0

3.2.2 Règles de Bioche


P (cos(t), sin(t))
Soit f une fonction dénie par f (t) = où P et Q sont des polynômes à deux
Q(cos(t), sin(t)))
variables, à coecients
Z réels.
Pour calculer f (t)dt, on dénit ω(t) = f (t)dt.
On pourra alors poser comme changement de variables :
ˆ u = cos(t), si ω(−t) = ω(t).
ˆ u = sin(t), si ω(π − t) = ω(t).
ˆ u = tan(t), si ω(π + t) = ω(t).
ˆ u = tan(t/2) dans les autres cas.
t 1 − u2 2u 2u
En posant u = tan , on a : cos t = 2
; sin t = 2
et tan t = .
2 1+u 1+u 1 − u2
Vidéo : Règle de Bioche dans les cas 1) et 2)
Vidéo : Règle de Bioche dans les cas 3) et 4)

Exemple 12.
Déterminer et eectuer le changement de variable à poser pour les intégrales suivantes :
cos2 (t) sin(t)
Z
1. dt
1 + cos(t)
Z
cos(t)
2. dt
1 + sin(t)
Z
cos(t)
3. dt
sin(t)(1 + cos2 (t))
Z
sin(t)
4. dt
1 + sin(t)

8 JA-NP-SR
1A M1.2 2022-2023

4 Calcul pratique des primitives


Pour calculer une primitive d'une fonction f , on peut utiliser une des méthode suivante :
u0 0 n
1. Formules inverse des dérivées : f est sous la forme , u u , etc
u
2. Intégration par parties
ˆ Exemples classiques : f (x) = P (x)eax , f (x) = P (x) sin(ax) et f (x) = P (x)Ln(Q(x)) où
P et Q sont deux polynômes.
ˆ Si I est la primitive, alors I est solution d'une équation.
3. Cas où f (x) = sinn x cosp x
ˆ Si n et p sont pairs, alors on linéarise f .
1 + cos 2x 1 − cos 2x
On rappelle que cos2 x = et sin2 x =
2 2
ˆ Si n ou p sont impairs, on écrit f comme une somme de u0 uk avec u = cos ou u = sin.
4. Primitive d'une fonction rationnelle.
ˆ On décompose f en éléments simples.
5. Changement de variables
ˆ Cas général
ˆ Règles de Bioche√
ˆ Primitive de f ( ax + b) avec f une fonction rationnelle.

5 Application du calcul intégral


5.1 Calcul d'aire
Propriété 2.
Soit f une fonction continue sur [a, b]Z.
b
ˆ Si f est positive sur [a, b] alors f (x)dx est l'aire de la surface comprise entre la repré-
a
sentation graphique de f , l'axe des abscisses et les droites d'équation x = a et x = b.
Z b
ˆ Si f est négative sur [a, b] alors − f (x)dx est l'aire de la surface comprise entre la
a
représentation graphique de f , l'axe des abscisses et les droites d'équation x = a et x = b.
Z b
ˆ Si f est de signes quelconque, des aires des surfaces au-dessus de ox −
X
f (x)dx =
a
des aires des surfaces en-dessous de ox
X

ExempleZ 13.
3
Calculer x − 2dx et interpréter géométriquement cette intégrale.
0

5.2 Centre de gravité d'une plaque homogène


Soit S un plaque homogène d'épaisseur constante et de masse volumique uniforme. Le centre
de gravité se calcule avec une intégrale double (que l'on verra plus tard), mais dans le cas

9 JA-NP-SR
1A M1.2 2022-2023

particulier où la surface est délimitée par le graphe d'une fonction f , l'axe Ox et les droites
d'équations
Z x = a et x = b, on obtient le point de coordonnées :
b Z b
1 1
xG = xf (x)dx et yG = (f (x))2 dx avec A l'aire de la surface.
A a 2A a

Exemple 14. √
Calculer le centre d'inertie de la surface délimitée par l'arc de parabole d'équation y = 2 x,
l'axe Ox et la droite d'équation x = h.

6 Exercices
Exercice 1. Z x
1. On pose, pour tout x réel, I(x) = tdt.
0
(a) I est-elle une intégrale ? Une primitive ?
(b) Faire un dessin et, par un calcul d'aire, en donner une expression en fonction de x.
(c) Vérier votre résultat à l'aide d'un calcul de primitive,
(d) puis à l'aide d'une somme de Darboux.
2. Calculer les limites des suites suivantes à l'aide de la formule donnée dans la remarque 1 :
n
X n+k
un =
k=1
n2 + k 2
n
X k kπ
vn = 2
sin( )
k=1
n n
v
u n
1un
Y
wn = t (n + k)
n k=1
Pour cette dernière, on pourra dans un premier temps transformer le produit en somme à
l'aide d'une fonction bien choisie.
Exercice 2.
Soient u, v des fonctions dérivables de I → J et f continue sur J . On peut dénir :
 Z v(x) 
x 7→ f (t)dt 
F : u(x)
I→R

Calculer la dérivée de F .
Exercice 3.
Calculer les primitives suivantes :
x2 + 1
Z Z Z
dx dt du
Z
1. 2. 3. √ 5. √ dx
(2x + 1)3 (1 − t)2 1+u x

Z
4. 1 − xdx

10 JA-NP-SR
1A M1.2 2022-2023

Z Z Z
(1 − t)2 t x x+1
Z
6. √ dt 8. dt 10. dx 12. √ dx
t t 1 + t2 (1 + x2 )2 1 − x2
Z √
ex x − x3 e2x + x2
Z
z
Z Z
t+1
7. √ dz 9. dt 11. dx 13. dx
z2 − 1 t2 + 4 ch x x3
Exercice 4.

1. Déterminer la valeur moyenne sur une période d'un signal purement sinusoïdal
u(t) = u0 cos(ωt + ϕ0 )
2. La valeur ecace de u(t) est par dénition la racine carré de la moyenne sur une période
de u2 (t). On dit que la valeur ecace est la moyenne quadratique de u. Déterminer uef f
du signal précédent.
Exercice 5.
Calculer les primitives suivantes gràce à une intégration par parties :
Z Z Z Z
α
1. x ln (1 + x) dx 3. x Arctan xdx 5. θ sin 2θdθ 7. dα
cos2 α
Z Z Z Z
2. Arctan (2x) dx 4. Arcsin xdx 6. 2 −x
x e dx 8. x3 Arctan xdx

ExerciceZ 6.√ Facultatif


calculer x2 + 1dx grâce à une IPP

Exercice 7.
Calculer la primitive suivante (à l'aide d'une double IPP) :
Z x
I(x) = cos(2t)et dt
0

Exercice 8.
Calculer par linéarisation :
sin2 t + t
Z Z
1. cos2 xdx 2. dt
3
Exercice 9.
Calculer
Z sans linéarisation
Z : Z
1. cos xdx 2. sh tdt 3. cos2 x sin 2xdx
5 3

Exercice 10.
Calculer grâce aux changements de variablesqindiqués :
Z 1 + 1+x r
0
x3 √
Z   x 1+x
1. √ dx t = x + 1 2. dx en posant u =
x x
Z1 a √x + 1
2
3. a2 − x2 dx (x = a sin t)
0
sh3 x √
Z Z
dx
4. 5 dx (y = ch x) 5. Calculer √ √ en posant u = 6 x
ch x x+ x 3

11 JA-NP-SR
1A M1.2 2022-2023

Exercice 11.
Calculer en utilisant
Z les règles de Bioche :
1 − cos x
Z Z Z
1 1
1. tan θdθ 2.
4
dx 3. F (x) = dx 4. F (t) = dt
1 + cos x 1 + tan x sin t
Exercice 12.
Calculer l'aire de la surface délimitée par les courbes d'équation y = x2 , y = 1 − x2 et x = 0.
Exercice 13.
On considère une plaque homogène formé par l'ensemble des points M(x ;y) du plan dont les
x
coordonnées vérient les relations : 0 6 x 6 2 et 0 6 y 6 . Donner les coordonnées du
x+1
centre de gravité de la plaque.

12 JA-NP-SR

Vous aimerez peut-être aussi