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Cours Analyse II
Chapitre I: Intégrales de Riemann et calcul des primitives
Première version:
Décembre, 2017
FST Beni-Mellal.
2
1. Fonction en escalier
Définition 1. Soit [a; b] un intervalle fermé borné de R ( 1 < a < b < +1). On appelle
subdivision d’ordre n de [a; b] une suite …nie strictement croissante de points de [a; b] :
…gure 1
Remarque 1. Pour un nombre donné n, il existe une in…nité de subdivisions de [a; b].
Définition 2. 1) On appelle le pas d’une subdivision n = (x0 ; x1 ; :::; xn ) de [a; b], le nombre
positif h = max (xk xk 1 ).
1 k n
2) Soient 1;n et 2;n deux subdivisions de [a; b]. On dit que 1;n est plus …ne que 2;n si tous
les points de 2;n sont inclus dans 1;n .
b a
Exemple 1. Lorsque le pas h est constant, h = , la subdivision n = (a; a + h; a +
n
2h :::; b = a + nh) qui en résulte est dite régulière.
Définition 3. Une fonction f : [a; b] ! R est une fonction en escalier s’il existe une subdivi-
sion (x0 ; x1 ; :::; xn ) et des nombres réels c1 ; c2 ; :::; cn tel que pour tout indice k 2 f1; 2; :::; ng on
ait:
8x 2]xk 1 ; xk [; f (x) = ck ;
et f (a); f (x1 ); :::; f (b) sont des nombres réels quelconques.
Autrement dit, f est une fonction constante sur chacun des sous-intervalles de la subdivision,
voir …gure (…gure 2) ci-dessous,
…gure 2
Définition 4. L’intégrale d’une fonction en escalier f sur un intervalle [a; b] est le réel
Rb
a
f (x)dx, dé…nie par:
Z b X
n
f (x)dx = ci (xi xi 1 );
a i=1
où le réel ci est la valeur de la constante que prend la fonction f sur le sous-intervalle ]xi 1 ; xi [.
Rb
Exemple 2. 1) Si f = 1 sur [a; b], alors a f (x)dx = b a.
— — — – CHAPITRE I: INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES OU IMPROPRES — — — — — — 3
…gure 3
2) La partie entière est une fonction en escalier.
3) Une fonction nulle, sauf en un nombre …ni de points de [a; b], est également une fonction en
escalier sur [a; b] et son intégrale est nulle (…gure 4).
…gure 4
…gure 5
b a
Exemple 3. Dans le cas particulier d’une subdivision régulière de pas h = , la somme
n
P
n
de Darboux inférieure est S n (f ) = h inf f et la somme de Darboux supérieure s’écrit:
i=1 [xi 1 ;xi ]
P
n
S +n (f ) = h sup f .
i=1 [xi 1 ;xi ]
4 A. ABBASSI
Définition 6. On suppose à présent que la fonction f : [a; b] ! R est une fonction bornée
quelconque. On dé…nit les deux nombres réels:
Z b
I (f ) = supf (x)dx tel que est une fonction en escalier véri…ant f g;
a
pour I (f ), on considère toutes les fonctions en escalier, avec toutes les subdivisions possibles,
qui restent inférieures à f . On prend l’aire la plus grande parmi toute ces fonctions en escalier.
Z b
+
I (f ) = inff (x)dx tel que est une fonction en escalier véri…ant f g;
a
+
pour I (f ), on considère toutes les fonctions en escalier, avec toutes les subdivisions possibles,
qui restent supérieures à f . On prend l’aire la plus petite parmi toute ces fonctions en escalier.
par conséquent, les deux ensembles considérés dans la dé…nition ne sont pas vides.
= lim S n
(f ) = lim S +n (f ):
n!+1 n!+1
2) On a toujours:
I (f ) I + (f ):
En e¤et, les inégalités (1) assurent le premier point. Le second découle directement de la
dé…nition 6.
Définition 7. Une fonction bornée f : [a; b] ! R est dite intégrable au sens de Riemann si
I (f ) = I + (f ). On appelle alors ce nombre l’intégrale de Riemann de f sur [a; b] et on le note
Z b
f (x)dx.
a
Exemple 4. 1) les fonctions en escalier sont intégrables sur tout intervalle borné.
2) les fonctions continues monotones sont intégrables.
3) la fonction (
1 si x 2 Q; et x 2 [a; b]
f (x) =
0 si x 2
= Q; et x 2 [a; b]
— — — – CHAPITRE I: INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES OU IMPROPRES — — — — — — 5
n’est pas intégrable au sens de Riemann.
En e¤et, si une fonction en escalier avec f alors 0. Par contre si f alors
+ +
1. On en déduit que I (f ) = 0 6= I (f ) (I (f ) = 1). Donc f n’est pas intégrable au sens
de Riemann.
Théorème 1. Si f : [a; b] ! R est continue, alors f est intégrable sur [a; b].
Preuve 1. La fonction f est continue sur le compact [a; b], elle y est donc à la fois bornée et
uniformément continue, donc
8" > 0; 9 > 0; 8x; x0 2 [a; b] / jx x0 j < ) jf (x) f (x0 )j < ":
Pour " > 0, on peut construire une subdivision n = fx0 = a < x1 < ::: < xn = bg telle que
xi xi 1 < et ceci pour tout i 2 f1; 2; :::; ng.
Pour chacun des indices i 2 f1; 2; :::; ng, notons par mi (resp. Mi ) la borne inférieure de f
sur le compact [xi 1 ; xi ] (resp.la borne supérieure). Comme les deux bornes sont atteintes, ils
existent yi ; zi 2 [xi 1 ; xi ] tels que:
mi = f (zi ) et Mi = f (yi );
donc
0 Mi m i ", car jyi zi j < jxi xi 1 j < ;
| {z }
donc
X
n X
n
+
S n
(f ) S n
(f ) = Mi (xi xi 1 ) mi (xi xi 1 )
i=1 i=1
X n
" (xi xi 1 )
i=1
"(b a):
0 I + (f ) I (f ) S +n (f ) S n
(f ) "(b a):
corollaire 1. Toute fonction continue par morceaux sur [a; b] est Riemann intégrable sur
[a; b].
Théorème 2. Si la fonction f : [a; b] ! R est monotone, alors f est intégrable sur [a; b].
Preuve 2. Supposons que f est décroissante sur [a; b]. Alors f est bornée puisque pour tout
x 2 [a; b]; f (b) f (x) f (a):
Pour une subdivision quelconque n = fx0 = a < x1 < ::: < xn = bg de [a; b], notons par mk
et Mk les bornes inférieures et supérieures de f sur [xk 1 ; xk ]; puisque f est décroissante alors
nécessairement:
mk = f (xk ), et Mk = f (xk 1 ):
6 A. ABBASSI
On a alors
X
n
S +n (f ) S n
(f ) = (Mk mk )(xk xk 1 )
k=1
X
n
= (f (xk 1 ) f (xk ))(xk xk 1 )
k=1
max (xk xk 1 )(f (a) f (b)):
1 k n
Soit " > 0, en choisissant une subdivision n de pas au plus égal à ", c-à-d
max (xk xk 1 ) ";
1 k n
on a
S +n (f ) S n
(f ) "(f (a) f (b));
d’où pour tout " > 0,
0 I + (f ) I (f ) S +n (f ) S n
(f ) "(f (a) f (b));
donc
I + (f ) = I (f ):
La fonction f est donc Riemann intégrable sur [a; b].
3. Propriétés de l’intégrale
Proposition 2. (Relation de Chasles)
Soient a; b et c trois réels véri…ant a < c < b, si f est intégrable sur les deux intervalles [a; c] et
[c; b], alors f est intégrable sur [a; b] et on a:
Z b Z c Z b
f (x)dx = f (x)dx + f (x)dx:
a a c
Ra
Remarque 4. 1) a f (x)dx = 0; a 2 R:
Rb Ra
2) a f (x)dx = b
f (x)dx; a < b deux réels.
Attention, si jf j est intégrable, alors rien ne nous assure que f est intégrable, sauf si jf j = 0.
En e¤et, la fonction (
1 si x 2 Q; et x 2 [a; b]
f (x) =
1 si x 2
= Q; et x 2 [a; b]
n’est pas intégrable sur [a; b].Mais sa valeur absolue ( jf j = 1 ) est intégrable sur [a; b].
Preuve: Soit 2 R, étant donné que la fonction f + g est intégrable sur [a; b], alors (f + g)2
est intégrable sur [a; b] :
Z b Z b Z b Z b
2 2 2
0 (f + g) (x)dx = f (x)dx + 2 (f:g)(x)dx + g 2 (x)dx:
a a a a
Le discriminant du trimôme ci-dessus est donc négatif ou nul, c-à-d:
Z b 2 Z b Z b
0 2
= (f:g)(x)dx f (x)dx g 2 (x)dx 0
a a a
5. Théorème de la moyenne
5.1. Formule de la moyenne pour une fonction intégrable.
Théorème 3. Soit f une fonction intégrable sur [a; b] et soient m = inf f (x) et
x2[a;b]
M = sup f (x). Alors, il existe 2 [m; M ] tel que:
x2[a;b]
Z b
f (x)dx = (b a) ;
a
Preuve 3. La fonction f est intégrable, donc elle est nécessairement bornée, ce qui assure
l’existence de m et M .
On a pour tout x 2 [a; b]; m f (x) M ,
donc Z b
m(b a) f (x)dx M (b a)
a
i.e. Z b
1
m f (x)dx M:
(b a) a
Z
1 b Rb
Posons = f (x)dx, on a bien le résultat a
f (x)dx = (b a) , avec 2 [m; M ].
(b a) a
Théorème 4. Soit f une fonction continue sur [a; b], alors, il existe c 2 [a; b] tel que:
Z b
I= f (x)dx = (b a)f (c):
a
Théorème 5. Soient f et g deux fonctions intégrables sur [a; b] et soient m = inf f (x) et
x2[a;b]
M = sup f (x), si g garde un signe constant sur [a; b], alors 9 2 [m; M ] tel que:
x2[a;b]
Z b Z b
(f:g)(x)dx = g(x)dx:
a a
De plus, si f est continue sur [a; b], alors 9c 2 [a; b] tel que
Z b Z b
(f:g)(x)dx = f (c) g(x)dx:
a a
— — — – CHAPITRE I: INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES OU IMPROPRES — — — — — — 9
Preuve 5. Supposons que g 0 sur [a; b].
On a 8x 2 [a; b] M g(x) f (x)g(x) mg(x);
donc Z Z Z
b b b
M g(x)dx f (x)g(x)dx m g(x)dx:
a a a
Si
Zb Zb
g(x)dx = 0 ) f (x)g(x)dx = 0;
a a
Z b
f (x)g(x)dx
a
Sinon, on pose = Z b
,
g(x)dx
a
on a Z Z
b b
2 [m; M ] et (f:g)(x)dx = g(x)dx:
a a
6.2. Primitives des fonctions usuelles. Soit c une constante réelle, le tableau ci-dessous
décrit les primitives de quelques fonctions les plus utilisées ainsi que leurs domaines de dé…ni-
tions.
R x R
e dx = ex + c sur R ch(x)dx = sh(x) + c sur R
R R 1
cos xdx = sin x + c sur R dx = arctan x + c sur R
R R 1+x12
sin xdx = cos +c sur R p dx = arcsin x + c sur ] 1; 1[
R n n+1 R 11 x2 p
x dx = xn+1 + c sur R où n 2 N p
2 dx = ln(x + 1 + x2 ) + c sur R
R 1 R 1+x p
dx = ln jxj + c sur R p 1 dx = ln(x + x2 1) + c sur ]1; +1[
R x x2 1
sh(x)dx = ch(x) + c sur R
10 A. ABBASSI
Exemple 6. Calculons, si elle existe, la limite de suite réelle (un )n2N dé…nie par:
X
n
1 1 1 1
un = = + + ::: + :
k=1
n+k n+1 n+2 2n
1X 1
n
=
n k=1 1 + nk
aX
n
b k
= f( )
n k=1
n
1
avec f (x) = 1+x , b = 1; a = 0 et n1 est le pas de la subdivision régulière n = (0; n1 ; n2 ; :::; 1)
de l’intervalle [0; 1].
Comme la fonction f est continue sur [0; 1] elle y est donc intégrable et
8 R1
< 0 f (x)dx = limn!+1 un
R R 1
: 01 f (x)dx = 01 dx = [ln(1 + x)]10 = ln 2;
1+x
On en déduit que (un )n est convergente et qu’elle converge vers ln 2.
Posons a = 0; b = ;
f : [0; ] ! R
x ! cos x
.
Comme f est continue sur [0; ] donc
Z
lim un = f (x)dx
n!+1 0
= 0:
1X
n
k
wn = sin :
n k=1 n
— — — – CHAPITRE I: INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES OU IMPROPRES — — — — — — 11
On a
Z
1
lim wn = sin xdx
n!+1 0
2
= :
Remarque 5. La somme de Darboux est aussi utlisée pour donner une valeur approchée aux
intégrales dont on ne peut pas calculer la valeur exacte:
Rb
S +n (f ) et S n (f ) sont des approximations de a f (x)dx appelées méthodes des rectangles.
S +n (f ) + S n (f ) Rb
est une approximation de a f (x)dx appelées méthodes des trapèzes.
2
7. Intégrale indé…nie
Théorème 6. Soit f une fonction Riemann intégrable sur [a; b], alors elle est aussi intégrable
sur [a; x], pour tout x 2 [a; b], ce qui permet de dé…nir l’application:
F : [a; b] ! R
Rx ;
x ! a f (t)dt
qui véri…e:
(i) F est continue sur [a; b] et même lipschitzienne.
(ii) Si f a une limite l au point c de [a; b], alors F est dérivable au point c et F 0 (c) = l.
(iii) Si f est continue sur [a; b], alors F est dérivable sur [a; b] et a pour dérivée f .
(iv) F est l’unique primitive de f sur [a; b] qui s’annule au point a:
Preuve 6. La fonction f est intégrable, donc nécessairement bornée, soit M = sup jf (t)j
t2[a;b]
(i) La relation de Chasles appliquée aux points a x y t donne
Z y
jF (y) F x)j = j f (t)dtj
x
Z y
jf (t)jdt
x
M jy xj:
Ceci montre que F est lipschitzienne de rapport M sur [a; b] et donc elle y est continue.
F (x) F (c)
(ii) Nous allons donc étudier la limite: lim où c 2 [a; b];
x!c x c
soit x 6= c dans [a; b], nous avons
8
Rx
< F (x) F (c) = 1
> f (t)dt;
x c x c c
> 1 Rx
: l= ldt:
x c c
Puisque lim f (t) = l , alors
t!c
nous avons
Z x
F (x) F (c) 1
j lj = (f (t) l)dt
x c x c c
Z x
1
jf (t) lj dt
x c c
"
ceci pour " quelconque, ce qui montre que F est dérivable en c et F 0 (c) = l.
(iii) Si f est continue sur [a; b] elle a pour limite f (c) en tout point c de [a; b], et donc d’après
ii), la primitive F est dérivable pour tout c 2 [a; b] et on a F 0 = f , donc F est une primitive
de f sur [a; b].
iv) On a F (a) = 0, donc c’est l’unique primitive de f qui s’annule en a.
En e¤et,
Soit F et G deux primitives de f qui s’annulent en a, on a
Théorème 7. Soient u et v deux fonctions de classe C 1 sur un intervalle [a; b], pour tout
x 2 [a; b], on a:
Z x Z x
0 x
u(t)v (t)dt = [u(t)v(t)]a u0 (t)v(t)dt:
a a
Preuve 7. on a (uv)0 = u0 v + uv 0
Remarque 6. L’intégration par parties est souvent utilisée pour trouver une éventuelle formule
de récurrence lorsque la fonction à intégrer dépend de l’entier n.
R
Par exemple, soit In = 02 sinn (x)dx où n 2 N et n 2
Z
2
In = sinn (x)dx
0
Z
2
= sin(x) sinn 1 (x)dx;
0
on pose
(
u0 (x) = sin(x); v(x) = sinn 1 (x);
u(x) = cos(x); v 0 (x) = (n 1) sinn 2 (x) cos(x);
— — — – CHAPITRE I: INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES OU IMPROPRES — — — — — — 13
Z
2
n 1
In = [ cos x sin (x)]02
cos(x)(n 1) sinn 2 (x) cos(x)dx;
0
Z
2
= (n 1) (1 sin2 (x)) sinn 2 (x)dx;
0
= (n 1)In 2 (n 1)In :
Finalement,
8n 2; nIn = (n 1)In 2 :
Théorème 8. Soit f une fonction continue et dé…nie sur un intervalle borné I et ' : J ! I
une fonction bijective de classe C 1 de I sur l’intervalle J. Pour tout a; b 2 J, on a:
Z '(b) Z b
f (x)dx = f ('(t))'0 (t)dt:
'(a) a
Preuve 8. les deux fonctions f et ' sont dérivable, donc leur composée est également dérivable.
La formule de dérivation de la composée de deux fonctions F ' est
donc, F ' est une primitive de t ! f ('(t)):'0 (t). Pour les intégrales, on a:
Z b
f ('(t))'0 (t)dt = [(F ')(t)]ba
a
= F ('(b)) F ('(a))
Z '(b)
= f (x)dx:
'(a)
R
Exemple 8. Calculons la primitive F = tan(t)dt
on a
Z
sin(t)
F = dt;
cos(t)
= ln jxj + c, c 2 R
= ln j'(t)j + c
= ln j cos(t)j + c, c 2 R
8.3. Primitives d’une fonction rationnelle. Pour intégrer les fonctions rationnelles du
x+
type: f (x) = 2 , avec ; ; a; b; c 2 R, a 6= 0 et ( ; ) 6= (0; 0), on distingue trois cas
ax + bx + c
possibles du dénominateur.
1er cas: Le dénominateur ax2 + bx + c possède deux racines réelles distinctes x1 < x2 ,
la fonction f s’écrit:
x+
f (x) = :
a(x x1 )(x x2 )
Donc
A B
f (x) = + , avec A; B dans R:
x x1 x x2
On a donc Z
f (x)dx = A ln jx x1 j + B ln jx x2 j + c, c 2 R;
2x + 3
Exemple 9. Soit f (x) = 2 , le dénominateur x2 +3x+2 admet deux racines x1 = 2
x + 3x + 2
et x2 = 1,
la fonction f s’écrit sous la forme:
1 1
f (x) = + ;
x+1 x+2
par conséquent,
Z
f (x)dx = ln jx + 1j + ln jx + 2j + c; c 2 R; sur ] 1; 2[; ] 2; 1[; ] 1; +1[.
x+4
Exemple 10. Le dénominateur de la fraction rationnelle f (x) = a une racine
x2 2x + 1
double x0 = 1.
La fonction se décompose sous la forme:
5 1
f (x) = 2
+ ;
(x x0 ) x x0
donc,
Z
5
f (x)dx = + ln jx 1j + c; c 2 R sur chacun des intervalles ] 1; 1[; ]1 + 1[.
x 1
d’où Z
0
I= (1 t2 )p tq dt où t = cos x.
— — — – CHAPITRE I: INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES OU IMPROPRES — — — — — — 17
Exemple 14.
Z Z
3 2
I1 = sin x cos xdx = sin x sin2 x cos2 xdx
Z
= (1 cos2 x) cos2 x sin xdx