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Télématique 4.

Supports de transmission 1

4.1 Généralités .....................................................................................................2

4.2 Câbles cuivre .................................................................................................4


4.2.1 Introduction ........................................................................................4
4.2.2 Constantes de.....................................................................................5
4.2.3 Impédance caractéristique ................................................................8
4.2.4 Délai de propagation, longueur et vitesse de propagation ............9
4.2.5 Atténuation paradiaphonique NEXT et télédiaphonique FEXT ....10
4.2.6 Affaiblissement.................................................................................11
4.2.7 ACR....................................................................................................12
4.2.8 ELFEX................................................................................................12
4.2.9 PSNEXT et PSELFEXT .....................................................................12
4.2.10 Return Loss ......................................................................................13
4.2.11 Aspects mécaniques........................................................................13
4.2.12 Construction des câbles..................................................................14
4.2.13 Couleurs des fils des câbles à 8 pôles...........................................15
4.2.14 Caractéristiques de câbles..............................................................15
4.2.15 Compatibilité électromagnétique CEM...........................................16
4.2.16 Mesures et certification ...................................................................20

4.3 Câbles à fibres optiques..........................................................................21


4.3.1 Introduction ......................................................................................21
4.3.2 Avantages et inconvénients ............................................................23
4.3.3 Principe de la transmission de la lumière......................................24
4.3.4 Constitution d'une fibre ...................................................................26
4.3.5 Modes de propagation .....................................................................27
4.3.6 Affaiblissement dans une fibres .....................................................29
4.3.7 Construction .....................................................................................30
4.3.8 Couleurs............................................................................................31
4.3.9 Caractéristiques de câbles..............................................................31
4.3.10 Pose...................................................................................................32
4.3.11 Connexions.......................................................................................33
4.3.12 Mesures et certification ...................................................................34

4.4 Questionnaire ............................................................................... 35

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4.1 Généralités
Définition des liens
Lorsque l'on achemine un signal d'un point à un autre, il emprunte obligatoirement
une ligne de transmission qui peut être un câble cuivre un câble à fibre optique,
par faisceaux hertziens ou radiocommunications (satellite).

Dans le cas d'un câblage horizontal avec câble cuivre, cette ligne de transmission
d'une longueur maximale de 100 m comprend un grand nombre d'éléments passifs
(câbles, renvois, prises, cordons, etc.) situé entre deux équipements actifs
(terminaux, amplificateurs, répéteurs, hub, etc.).
Dans la ligne de transmission, on trouve 3 liens :
a) Permanent Link (lien permanent);
b) Basic Link (lien de base)
c) Channel (canal)

Channel

Câblage horizontal Permanent Link


1)

Câbles à
2) 2) paires torsadése 2)
HUB C C C C C PC
Câble Câble de patch Câble de
d'appareil raccordement
Répartiteur d'étage

Basic Link
1) 90 m
2) Ensemble max. 10 m

Bande passante
La ligne de transmission est caractérisée par sa bande passante. La bande passante
est l'intervalle de fréquences (fmin à fmax) que peut transmettre la ligne de
transmission sans un affaiblissement recommandé par la norme.

bande passante
0 f [Hz]

fmin fmax

En pratique, pour des fréquences différentes dans les limites de la bande passante, il
y a des distorsions d'amplitude, de fréquence, de phase et de temps de propagation
qui ne doivent pas dépasser certaines valeurs édictées par les normes.

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Classes et catégories
En dehors des limites de la bande passante, la qualité de la transmission n'est plus
garantie.
C'est pourquoi, les propriétés de la ligne de transmission ont été classées
- en classes (selon l'ISO);
- en catégories (selon TIA).
La bande passante requise constitue la différence principale entre les classes ou
catégories.

Classe ISO Catégorie Applications


TIA
A 1 1 à 100 kHz
B 2 1 à 1 MHz
C 3 1 à 16 MHz
4 1 à 20 MHz
D 5 1 à 100 MHz
5E 1 à 100 MHz
E 6 1 à 200 MHz
F 7 1 à 600 MHz
? ? ?

Les classes E-F et les catégories 5E- 6-7 sont en cours d'homologation.

Ces classes ou catégories permettent tant à l'installateur qu'au client de porter un


jugement sur la qualité de la ligne de transmission (en anglais "Link
Performance"). Une fois le câblage installé, il doit être mesuré afin de le comparer à
une norme, c'est ce que l'on appelle la certification.

Câblage horizontal Permanent Link

Câbles à
Appareil Appareil
de 2m paires torsadése 2m de
C C C C
mesure mesure
Câble Câble de
de test test
Répartiteur d'étage

Basic Link

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4.2 Câbles cuivre


4.2.1 Introduction

Il existe à l'heure actuelle un grand nombre de câbles.


Les organisations de normalisation ont édité des recommandations et sur toute une
série de caractéristiques électriques et mécaniques des câbles.
Les plus importants sont cités tout au long de ce chapitre.

4.2.2 Constantes de ligne

Pour calculer les caractéristiques de ligne à partir des constantes de ligne, on utilise
un circuit équivalent. Ce circuit représente un tronçon de ligne de 1 km de
longueur, dont les constantes de ligne sont matérialisées par une concentration
d'éléments de ligne. Les caractéristiques d'une ligne sont déterminées grâce aux
quatre grandeurs électriques R, L, C et G.

1 km

0,5 .R 0,5 .L

C G

0,5 .R 0,5 .L

Ces constantes interviennent simultanément et augmentent


proportionnellement avec la longueur de la ligne, en raison de la structure
régulière (homogène) de la ligne. Leurs valeurs sont, en règle générale, indiquées
pour une longueur de ligne en m ou en km.

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1) Résistance ohmique R
La résistance de la ligne R dépend de la section du conducteur A, de la longueur
de la ligne l (aller et retour) et du matériau utilisé pour le conducteur ρ. Elle est de
l'ordre de 100 ŸNP

ρ
Z
ρ⋅ l
R=
A

La résistance est également fonction de la température. Lorsque la température


augmente, la résistance augmente également, ce qui explique la variation
d'affaiblissement au cours de la saison.

R2 = R1 ⋅ ( 1+ α ⋅ ∆Θ )

Lorsque la température augmente de 20 °C, la résistance d'un conducteur en cuivre


augmente d'un facteur 1,078, c'est-à-dire de 8 % environ.

La résistance ne peut être calculée de ces deux façons que si le courant est continu,
car dans le cas d'un courant variable (AC), l'augmentation de la fréquence produit
une augmentation de la résistance apparente ohmique due à l'effet pelliculaire.
En courant variable, le courant tend à se concentrer vers la surface extérieure du
conducteur. Cet effet croît avec la fréquence. A fréquence très élevée, le courant
est confiné dans une mince couronne à la surface du conducteur.

Basse fréquence Moyenne fréquence Haute fréquence

Fréquence Profondeur
de pénétration Θ
1 MHz 66,7 µ m θ
100 MHz 6,67 µ m
1 GHz 0,667 µ m

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L'effet pelliculaire équivaut à une augmentation des pertes par effet Joule
proportionnelles à sa résistance apparente. Il est dû à des courants induits dans le
coeur du conducteur qui se comporte comme une spire en court-circuit. Courants
primaires et courants secondaires sont déphasés de 180°, d'où la disparition du
courant à l'intérieur de la masse métallique.
En-dessous de la fréquence de 1 à 2 MHz, l'augmentation de la résistance par l'effet
pelliculaire est insignifiante. Pour les fréquences supérieures à 1 à 2 MHz, l'effet
n'est plus négligeable.

Dans le domaine de la haute fréquence, cet effet est réduit en utilisant :


- des conducteurs unifilaires de petite section isolés,
- des tubes de cuivre (conducteurs creux) dont la surface argentée augmente la
conduction, le courant ne circule que dans cette mince couche.

2) Inductance L
Lorsqu'un courant circule dans un conducteur, il crée autour de ce dernier un
champ magnétique B. Dans une ligne à deux fils, le courant circule dans une spire
fermée. L'inductance L dépend de la perméabilité absolue µ0 et relative µr, de la
longueur de la ligne l, de la distance entre les conducteurs a et du diamètre des
conducteurs d.

Z a µo µ r Z lignes de champ magnétique


autour des deux conducteurs
provoqué par le passage du courant

L'inductance de la ligne dépend aussi fortement de la géométrie des conducteurs


c'est-à-dire la torsade et le pas de torsade des conducteurs.

Pour diminuer l'affaiblissement, il faut augmenter artificiellement l'inductance ce qui


provoque automatiquement une diminution de la vitesse de propagation et de la
largeur de bande. En pratique, l'inductance est dimensionnée de façon à obtenir des
caractéristiques de transmission globalement optimales.

L'inductance des lignes est d'environ 0,7 mH/km.

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3) Capacité C
Lorsque les conducteurs sont sous tension, il crée un champ électrique entre ces
deux conducteurs. Avec son isolation tenant lieu de diélectrique, une ligne à deux
fils forme une capacité.
Cette capacité C dépend de la constante diélectrique ε0 et de la permittivité
relative εr (nature du diélectrique), de la distance entre les conducteurs a et du
diamètre des conducteurs d.

a εo εr Z lignes de champ électrique autour


des deux conducteurs provoqué
par le passage du courant

La capacité de la ligne dépend fortement de la géométrie des conducteurs


(torsade et pas de torsade) et de la nature du diélectrique.
Pour diminuer l'affaiblissement, on tente d'avoir une capacité la plus faible possible
en utilisant des diélectriques à faible permittivité relative (entre 1,5 et 2,5 F/m).
L'utilisation d'une isolation en polystyrène (PS) ou polyéthylène (PE), complémentaire
à l'isolation thermoplastique, permet d'obtenir ce résultat.

La capacité des lignes varie entre 40 et 100 pF/m.

4) Perditance ou conductance transversale G


La résistance d'isolation d'une ligne n'est pas infinie car il y a des pertes dans
l'isolation des conducteurs. Un courant très faible circule entre les deux fils à
travers l'isolation appelée aussi dans ce cas diélectrique (principe du condensateur).

gaine du câble

isolation

conducteurs

courants de fuite

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La perditance est l'inverse de la résistance ohmique de l'isolation et son unité est le


siemens [S]. La perditance dépend du défaut de l'isolation (généralement
négligeable) donc des pertes diélectriques (tan δ ), de la capacité de la ligne C et
de la pulsation ω.. Les pertes diélectriques augmentent avec la fréquence et sont
directement liés au matériau.

G = ω ⋅ C ⋅ tan δ

Matériaux Facteur de perte δ


Papier 3.00E-03 à 800 Hz
30.00E-03 à 1 MHz
Polyéthylène 2.00E-04

La résistance de l'isolation des lignes dépasse les 10000 MŸNPVRLWmS/km.

4.2.3 Impédance caractéristique

L'impédance caractéristique est par définition, l'impédance d'une ligne de longueur


infinie. L'impédance caractéristique Zw peut être déterminée en mesurant le courant
et la tension en un point quelconque de la ligne.

I0 I1 I2

~ U0 U1 U2 •

Toutefois dans la pratique, on ne dispose pas de ligne infiniment longue. Afin que son
impédance soit toujours la même sur toute la longueur de la ligne, on place en bout
de ligne une résistance de valeur correspondante à l'impédance caractéristique Zw.
On parle d'adaptation de ligne.
L'adaptation d'une ligne doit être faite systématiquement et ses caractéristiques sont
les suivantes :
- elle ne provoque aucun déphasage entre tension et courant du signal;
- aux pertes près, les valeurs instantanées de la tension et du courant du signal
sont les mêmes d'une extrémité de la ligne à l'autre;
- elle permet de transmettre des fréquences élevées;
- elle absorbe l'énergie délivrée par le générateur vers la résistance de charge où
elle est totalement utilisée;
- elle ne provoque pas de réflexion sur la ligne, c'est-à-dire que le signal arrivant en
bout de ligne n'est pas renvoyé en début de ligne provoquant ainsi aucunes
perturbations.

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Emission
Générateur Court-circuit
Réflexion

Emission
Générateur Ouvert
Réflexion

Emission
Générateur Adapté
Pas de réflexion

Pour les câbles, l'impédance dépend fortement de la fréquence.


Les normes la donnent en fonction de cette grandeur dans la tolérance suivante :
± 15 ŸSRXUOHGRPDLQHGHIUpTXHQFHFRPSULVHQWUHMHz et 100 MHz.
Par exemples : - réseau analogique (téléphonique) : 600 Ÿà 800 Hz,
- réseau ISDN : 100 Ÿà 200 kHz.

4.2.4 Délai de propagation, longueur et vitesse de propagation

Le délai de propagation t est le temps nécessaire à l'onde pour parcourir la


totalité de la longueur de la ligne l. Il est calculé à partir de la vitesse de
propagation vp.

l
t=
vp

La vitesse de propagation du signal électrique dans le câble est plus faible que
la vitesse de la lumière dans le vide (300'000 km/s). Les fabricants la donne en
pour-cent de la vitesse de la lumière.
Par exemple: vp = 70 % soit 70/100 de 300'000 = 210'000 km/h.

La longueur se détermine avec un instrument de mesure appelé "réflectomètre" (TDR


Time Domain Reflectometer) en mesurant le délai (en ns).
Par exemple : longueur (m) = t (ns) . vp (%) . 0,3 (m/ns) / 2

Le signal émis atteint son destinataire avec un certain retard correspondant au temps
de propagation. Lors d'une communication à longue distance (intercontinentale), le
temps de propagation sur un câble inapproprié s'élèverait à 1 seconde. Les
interlocuteurs devraient attendre au moins 2 secondes entre la question et la
réponse.
Les câbles actuels ainsi que les liaisons satellites permettent de réduire ce temps à
un retard de 250 ms.

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4.2.5 Atténuation paradiaphonique NEXT et télédiaphonique FEXT

La diaphonie désigne une interférence de signaux ou bruit d'une ligne sur une
autre. Elle se traduit, par exemple pour une transmission vocale : par entendre
sur la première paire (1a-1b) des conversations qui sont échangées sur la
deuxième paire (2a-2b).

2b

1a 1b

2a

lignes de champ magnétique

La diaphonie provoque la déformation du signal d'origine et perturbe les


terminaux.

On peur réduire voir éliminer la diaphonie de plusieurs façons :


- en prévoyant une isolation suffisante des paires entre eux et avec la terre;
- en s'efforçant de maintenir une bonne symétrie entre les paires d'une même
quarte, (2 paires sont torsadées ensembles pour constituer une quarte, appelée
quarte-étoile);
- en utilisant différents pas de torsade pour des fils appartenant à un même câble;
- en utilisant des câbles coaxiaux (tend à disparaître);
- en utilisant des paires blindées;
- en créant des conditions de mise à la terre appropriées (suppression des
boucles de terre);
- en utilisant des câbles à fibres optiques.

pas de torsade

2b paire n°1
paire n°2
1a 1b
2a câble toronné pas de torsade
par paires
Bonne symétrie des paires Pas de torsades différents entre les paires

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Entre deux paires d’un même câble, il se produit deux types de diaphonie.
Dans le cas d'une émission de A vers B :
- la perturbation mesurée à C est appelée paradiaphonie ou NEXT (Near-End
Crosstalk), on parle d'atténuation paradiaphonique proche;
- la perturbation mesurée à D est appelée télédiaphonique ou FEXT (Far-End
Crosstalk), on parle d'atténuation paradiaphonique éloignée.

ligne perturbatrice
A B
paradiaphonie télédiaphonie

C D
ligne perturbée

La qualité d'un câble dépend de sa capacité d'atténuer ces interférences ou bruit.


L'atténuation paradiaphonique et télédiaphonique doivent être les plus grandes
possibles. Elles sont indiquées en dB et est dépendent de la fréquence. Elles
s'obtienent par le rapport du signal utile sur le signal perturbateur.
Le Next doit être mesuré aux deux extrémités de la ligne.

4.2.6 Affaiblissement

L'affaiblissement des signaux provient des éléments résistifs des conducteurs, de


la qualité de l'isolant, de la fréquence, des réflexions provoquées par les
variations d’impédance et des défauts d’adaptation des connexions.
L'affaiblissement doit être le plus faible possible.
L’affaiblissement a pour grandeur AP ou AU et s'exprime en dB.

P2 U2
AP = 10 ⋅ log AU = 20⋅log
P1 U1

On y remédie, si nécessaire :
- dans le cas de transmission analogique : par amplification;
- dans le cas de transmission numérique : par régénération.

L'amplification a le défaut d'amplifier aussi bien les signaux utiles que les bruits et
parasites "ramassés" sur la ligne, tandis que la régénération des impulsions
numériques permet de restituer les signaux en leur état initial, amplitude et durée,
éliminant ainsi bruits, parasites et distorsions.

Les lignes de transmission peuvent transmettre des fréquences très élevées.


Toutefois les pertes augmentent avec la fréquence et l'affaiblissement (en dB/m)
croît. Il faut donc toujours préciser pour quelle fréquence l'affaiblissement a été
mesuré.

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4.2.7 ACR

L'ACR (Attenuation to Crosstalk Ratio) est la différence entre l'atténuation


paradiaphonique NEXT et l'affaiblissement. Elle s'exprime en dB.
L'ACR représente une certaine "réserve de qualité" : si les deux courbes venaient à
se toucher, le signal perturbateur serait aussi grand que le signal émis.

ACR = NEXT − AP

4.2.8 ELFEXT

L'ELFEXT (Equal Level FEXT) est la différence entre l'atténuation


télédiaphonique FEXT et l'affaiblissement. Elle s'exprime en dB. Elle représente
aussi une certaine "réserve de qualité" mais la mesure se fait par rapport au FEXT.

ELFEXT = FEXT − AP

4.2.9 PSNEXT et PSELFEXT

Le PSNEXT (Power Sum Next) ou PSELFEXT (Power Sum Equal Level FEXT)
représente l’addition des atténuations paradiaphoniques de 3 paires du câbles
sur la quatrième. Cette mesure est importante lorsque les composants actifs utilisent
les quatre paires simultanément (1000baseT).

Terminal Câble Terminal


Paire 1

Paire 2

Paire 3

Paire 4

Power Sum NEXT Power Sum FEXT

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4.2.10 Return Loss

L'atténuation de réflexion ou Return Loss en anglais permet de dire dans quelle


mesure l'impédance caractéristique nominale est respectée sur cette ligne.
L'atténuation de réflexion se définit comme le rapport entre le signal introduit et le
signal réfléchi au même point (sur la même paire). Ce rapport devrait donc être le
plus élevé possible (> 15 dB).
Un Return Loss trop élevé est causé par :
- une réflexion sur les connexions;
- une différence d'impédance caractéristique le long de la liaison;
- petites différences de caractéristiques de la liaison.
Une atténuation de 15 dB correspond à un facteur de réflexion de 0,178 ce qui veut
dire que 18 % de la tension transmise (3,2 % de la puissance) est réfléchie.

4.2.11 Aspects mécaniques

Afin que le câble conserve, après avoir été posé, les caractéristiques garanties par le
fournisseur (catégorie), il doit être manipulé en prenant les précautions suivantes :
- éviter les efforts de pression (ne pas marcher sur le câble et ne pas l'attacher trop
fortement, utiliser des brides spéciales);
- éviter les efforts de traction (utiliser du matériel de tirage : tire-câble);
- respecter le rayon de courbure.

Règle empirique pour câble rigide : jusqu'à 12 mm de diamètre : 8x le diamètre


jusqu'à 20 mm de diamètre : 10x le diamètre
pour câble souple : 6x le diamètre.

Le raccordement des fils sur les éléments de raccordement doit être fait le plus près
possible des bornes tout en conservant le pas de torsade des fils. Si le câble
comporte un blindage, seule la tresse métallique doit être raccordée à la bride de
serrage prévue à cet effet.
fils
bride torsadés

gaine prise
plastique RJ45
tresse
métallique
longueur
minimum

Toutes ces précautions ont pour but de limiter au maximum l’affaiblissement du


câble, l’atténuation paradiaphonique NEXT et télédiaphonique FEXT.

Par exemple : la suppression du pas de torsade dans la prise peut entraîner un


affaiblissement de l'ordre de 2 dB au-delà des 13 mm demandé par la catégorie 5.

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4.2.12 Construction des câbles

Le câble de transmission en cuivre se divise en deux groupes :


- le câble coaxial ou asymétrique, par exemple : Twinax, Ethernet jaune;
- le câble à paires torsadées ou symétrique, par exemple : 10baseT, 1000baseT.

Contrairement au câble coaxial, qui est toujours blindé, le câble symétrique existe en
différentes versions. Ils se distinguent principalement par leur impédance, le nombre
de conducteurs et le blindage :
- Câble à paires symétriques blindées à protection intégrale (S-STP ou F-FTP) :
chaque paire (P) de conducteur est entourée d'une tresse (S) ou feuille (F) de
blindage et le tout entouré d'une tresse (S) ou feuille (F) de blindage commune,
par exemple : câble type 1 d'IBM, Uninet 2002.
- Câble à paires symétriques non blindées à protection intégrale (S-UTP ou F-
UTP) : toutes les paires sont entourées d'une feuille de blindage et d'une tresse de
blindage communes, par exemple : câble G87, câble Dataquad, Uninet 3002.
- Câble à paires symétriques non blindées sans protection intégrale (U-UTP) :
ce câble ne dispose ni d'un blindage individuel des paires, ni d'un blindage intégral,
par exemple : câble AT&T 1061.

Câbles de communication

gaine
blindage Câbles Câbles
asymétriques(coaxia symétriques(à paires
coeur

gaine
blindage gaine
tressé
Câbles quarte
Câbles non en
blindés(S-STP blindés(UTP) étoile

paires symétriques
blindage en ruban
et paires gaine gaine
symétriques blindage
en ruban
et tressé
Câbles sans Câbles avec
protection(U-UTP) protection(S-UTP)

Il existe également des câbles avec quartes en étoile symétriques au lieu de paires
de conducteurs symétriques. Ces premiers permettent d'obtenir des meilleures
performances pour la diaphonie. Par exemple : Uninet 3004.

Le blindage par tresse (S) protège le câble de rayonnements perturbateurs jusqu'à


30 MHz. Le blindage par feuille (F) protège le câble de rayonnements perturbateurs
dès 25 MHz.

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4.2.13 Couleur des fils des câbles à 8 pôles

Normes Suisse
Par exemples : U72, G87 :
1ère quarte: blanc-bleu / turquoise-violet
2ème quarte : blanc-orange / turquoise-violet

Autres
Pour le fil "b", on retrouve toujours le même cycle des couleurs, par contre les
couleurs diffèrent pour le fil "a".
Par exemples Uninet, AT&T :
1ère paire : ...-bleu
2ème paire : ...-orange
3ème paire : ...-vert
4ème paire : ...-brun

4.2.14 Caractéristiques de câbles

Uninet 2002
configuration : S-STP
catégorie : 5
rayon de courbure : •PP
plage de température : -20°C à +70 °C
couleur des conducteurs : blanc/bleu, blanc/orange, blanc/vert, blanc/brun
résistance à la traction : 25 daN
impédance : 100 Ÿ“
capacité : 43 pF/m
résistance de boucle : < 118 ŸNP
affaiblissement à 1 MHz : 2 dB/100m 20 MHz: 8,5 dB/100m 100 MHz : 20,4
dB/100m
atténuation Next à 1 MHz : >85 dB 20 MHz: >85 dB 100 Mhz : >70 dB

G87 4x2
configuration : S-UTP
catégorie : 5
rayon de courbure : •PP
plage de température : -20°C à +70 °C
couleur des conducteurs : blanc/bleu, turquoise/violet, blanc/orange, turquoise/violet
résistance à la traction : 30 kg
impédance : 110 Ÿ“
capacité : 42 pF/m
résistance de boucle : < 130 ŸNP
affaiblissement à 1 MHz : 1,6 dB/100m 20 Mhz : 6,4 dB/100m 100 MHz : 15,7
dB/100m
atténuation Next 1- 20 Mhz:> 42 d20 à 100 MHz: > 32 dB

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AT&T 1061 4x2


configuration : U-UTP
catégorie : 5
rayon de courbure : •PP
plage de température : -20°C à + 70 °C
couleur des conducteurs : blanc/bleu, blanc/gris, blanc/orange, blanc/marron
résistance à la traction : 20 kg
impédance : 100 Ÿ“
capacité : 45,9 pF/m
résistance de boucle : < 94 ŸNP
affaiblissement à 1 MHz : 2,1 dB/100m 100 MHz : 21,9 dB/100m
atténuation Next à 1 MHz : 62 dB 20 à 100 Mhz : >32 dB

4.2.15 Compatibilité électromagnétique CEM

Tous les appareils, équipements et systèmes électriques et électroniques comportant


des composants électriques et/ou électroniques doivent être conçus de telle façon
qu'ils présentent une immunité (protection) suffisante aux perturbations et
d'autre part qu'ils n'influencent pas l'environnement de manière excessive
(selon les ordonnances OIBT art. 6 et OCEM).

Perturbation

Perturbation

Système Système
perturbateur perturbé

En courant faible, la ligne de transmission est continuellement influencée par


des perturbations tels que : les événements atmosphériques, les équipements
haute-tension, les transformateurs, les onduleurs, les lignes courant fort, les
émissions radioélectriques. Ces influences provoquent une mauvaise qualité de
transmission. Il est donc important de se protéger contre ces perturbations afin de
garantir en tout temps à l'usager le bon fonctionnement de son installation.
C'est ce que l'on appelle la compatibilité électromagnétique (en abrégé CEM ou
EMC en anglais). Il existe dans ce domaine une quantité de recommandations qui
doivent être appliquées selon les conditions d'utilisation.

Un concept CEM englobe les moyens de protection suivants :


- la protection contre les surtensions;
- les filtres;
- le blindage.

Nous dressons dans les paragraphes suivants les principes généraux du blindage.

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Télématique 4. Supports de transmission 17

1) Blindage
Le blindage, autrement dit l'utilisation de câbles blindés, est un moyen d'appliquer la
CEM. Toutefois, on trouve dans la pratique des câbles à paires symétriques blindées
(S-STP et S-UTP) et non-blindées (U-UTP). Les deux types sont recommandés.
Ces deux types de câbles possèdent des fils torsadés par paire, ce qui garantit une
protection contre la réception et l'émission de signaux perturbateurs.
Grâce au blindage, on dispose d'une deuxième protection contre les phénomènes
susmentionnés. Comme déjà dit précédemment, le blindage par tresse protège le
câble de rayonnements perturbateurs jusqu'à 30 MHz tandis que le blindage par
feuille protège le câble de rayonnements perturbateurs dès 25 MHz.
Cependant, l'utilisation de câbles et connecteurs blindés entraîne généralement des
coûts plus élevés. Il existe aussi le danger que le blindage continu du câble provoque
l'apparition de boucles de terre et donc, de nouvelles perturbations.

2) Effets du blindage
Les effets possibles du blindage sont les suivants :
- non raccordé (pas de continuité entre les tronçons) : aucune utilité reconnue;
- raccordé aux extrémités (continuité entre les tronçons : agit contre le rayonnement
électromagnétique, principe de la cage de Faraday;
- mis à la terre à une seule extrémité : protège contre les champs électriques
statiques et basses fréquences (longueurs d'onde du signal perturbateur doit
être plus importante que la longueur du câble et attention à l'effet d'antenne);
- mise à la terre aux deux extrémités : agit contre les champs magnétiques de
hautes fréquences. La mise à la terre aux deux extrémités permet à un courant de
blindage de s'établir pour compenser en partie le champ magnétique perturbateur;
- dans tous les cas : aucun effet contre les champs magnétiques de basses
fréquences (50 Hz).

3) Exécution du blindage
Les recommandations ci-dessous ne s'appliquent que pour les câbles blindés :
- le blindage doit être continu sur toute la ligne de transmission;
- le blindage doit être raccordé aux deux extrémités;
- le blindage doit être mis à la terre au minimum à une extrémité (système
arborescent);
- éviter de faire un fil avec la tresse métallique (queue de cochon), raccorder la
tresse métallique directement à la bride.

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Télématique 4. Supports de transmission 18

4) Cas pratiques

Sans blindage U-UTP (concept CEM U)


Aucun concept de mise à la terre n'est nécessaire pour le câblage non blindé.
Seuls les bâtis de répartiteurs sont mis à la terre.
Répartiteur
d'étage

Répartiteur
principal

Avantages : aucun problème de mise à la terre.


Inconvénients : aucune protection contre les champs électriques statiques et à
basses fréquences.

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Télématique 4. Supports de transmission 19

Avec blindage (S-STP ou S-UTP) et mise à la terre à une extrémité (concept CEM B)
Une seule liaison de mise à la terre est établie avec la structure du bâtiment : au
répartiteur principal. Ce système est aussi appelé système arborescent. La liaison
des blindages est continue jusqu'au terminal.

Répartiteur
d'étage

Répartiteur
principal

Avantages : convient aux applications de téléphone à basses fréquences (ISDN).


Inconvénients : pas de protection contre les champs inductifs à hautes fréquences.

Avec blindage (S-STP ou S-UTP) et mise à la terre aux deux extrémités


(concept CEM M)
Ce concept vise à réaliser un blindage général qui constitue une boucle par une
liaison voulue avec la structure du bâtiment. Les liaisons du blindage à la terre du
bâtiment se font à plusieurs endroits dans le bâtiment. On relie les deux côtés du
blindage jusqu'à la prise du poste de travail.
Répartiteur
d'étage

Répartiteur
principal

Avantages : convient aux applications à haute fréquences.


Inconvénients : des courants de terre peuvent parcourir le blindage du câble et au
pire le détruire, système coûteux.
5) Conclusion

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Télématique 4. Supports de transmission 20

Aucun des systèmes cités ci-dessus ne peut être recommandé d'une façon
générale; une évaluation s'impose dans chaque cas compte tenu de divers facteurs
tels que:
- conditions électromagnétiques à l'intérieur et autour du bâtiment,
- structure du bâtiment,
- qualité de l'électrode de terre.
Toutefois, d'après l'état actuel de la technique, on s'achemine, pour les réseaux de
données ultra-rapides (grande largeur de bande des signaux utiles), vers un blindage
des câbles raccordés au minimum à une extrémité.

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Télématique 4. Supports de transmission 21

4.2.16 Mesures et certification

Les mesures font partie intégrante de l'assurance de qualité de l'installation de la


ligne de transmission en vue de la certification.

Câblage horizontal Permanent Link

Câbles à
Appareil Appareil
de 2m paires torsadése 2m de
C C C C
mesure mesure
Câble Câble de
de test test
Répartiteur d'étage

Basic Link

Les paramètres suivants peuvent être mesurés :


- câblage (croisement des fils d’une paire ou d’une paire par rapport à une autre);
- atténuation AP;
- paradiaphonie NEXT (à mesurer des deux côtés du câble);
- télédiaphonie FEXT;
- ACR et ELFEXT;
- PSNEXT et PSELFEXT;
- délai de transmission;
- impédance caractéristique;
- longueur de câble (avec un TDR);
- Return Loss.

Les appareils actuellement disponibles sur le marché permettent de réaliser


rapidement ces mesures. Muni de touches de test, le scanner permet de lire les
résultats affichés sur un petit écran à cristaux liquides.

SCANNER
RJ45 RJ45
Affaiblissement
NEXT
ACR INJECTOR
ligne de transmission

Le scanner se raccorde à l'une des extrémités de la ligne de transmission et de


l'autre, on place l'injecteur (appareil qui génère des signaux afin que le scanner les
analyse). L’appareil a en mémoire les valeurs normées à ne pas dépasser et informe
l’utilisateur de tout dépassement. Ces mesures sont consignés dans un rapport pour
la certification.

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Télématique 4. Supports de transmission 22

4.3 Câbles à fibres optiques


4.3.1 Introduction

Les systèmes optiques de transmission sont de plus en plus fréquemment utilisés


en technique de transmission.
Ce système permet de construire, sans régénérateur, des sections de transmission
pouvant atteindre 100 km et plus pour des débits de l'ordre des gigabits (Gbit/s).

Historique
L'intérêt pour les fibres optiques prit naissance après la découverte du laser et des
émetteurs de lumière à semi-conducteur tels que la diode électroluminescente (DEL)
qui datent de 1958. Les fibres optiques devenaient utilisables puisqu'on pouvait y
introduire un rayon lumineux intense, cohérent, monochromatique et avec une faible
ouverture angulaire.

Principe
Il s'agit de transformer le signal électrique d'entrée en un signal lumineux afin de
l'injecter dans la fibre. A l'autre extrémité, on transforme le signal lumineux en
signal électrique de sortie.

Emetteur Récepteur

Source de Détecteur de
lumière lumière
Fibre optique Amplificateur
Modulateur
Signal de sortie Signal
électrique électrique
d’entrée de sortie
Diode électroluminescente ou laser Connecteurs Photodiode

Signal E O Signal
électrique électrique
d’entrée de sortie
O E
Signal optique

Le principe fonctionne dans les deux sens.

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Télématique 4. Supports de transmission 23

Origine de la lumière
La lumière la plus connue de nous tous est celle qui nous vient quotidiennement du
soleil. Elle peut être définie comme étant une très faible portion du spectre
électromagnétique.

La gamme d'onde utilisée se situe dans les infrarouges. La fréquence du rayon f est
de l'ordre de 1014 Hz, ce qui correspond à une longueur d'onde λ proche du
micromètre (µm). La vitesse de la lumière (300'000 km/s) est donné par c.

c = λ⋅ f

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Télématique 4. Supports de transmission 24

4.3.2 Avantages et inconvénients

Avantages
Le système de transmission à fibres optique offrent des avantages révolutionnaires
dans la technologie des télécommunications d'aujourd'hui dont il faut mentionner en
particulier :
- les fibres sont de petites dimensions, ce qui permet la construction de câbles très
petits, légers, souples et de plus très solides;
- les possibilités de transmission, principalement numériques, assurent pour l'avenir
une grande réserve de capacité (10 à 100 fibres) à hauts débits (>Gbit/s);
- le support de transmission est un diélectrique qui entraîne une insensibilité aux
parasites électromagnétiques et une très bonne isolation électrique entre les deux
extrémités de la liaison;
- les prix de la fibre reste faible, car la matière de base utilisée, la silice (verre très
pur composé de dioxyde de silicium), est très abondante sur la terre;
- les moyens actuels de production permettent déjà l'obtention de fibres optiques
ayant un affaiblissement très réduit. Les valeurs rendent possible la réalisation
de liaisons de plusieurs dizaines de kilomètres sans amplificateurs;
- il n'y a pas de diaphonie avec l'emploi des fibres optiques.

Applications
Ces avantages sont exploités tout particulièrement dans les domaines suivants :
- liaisons téléphoniques interurbaines;
- surveillance vidéo du trafic routier et ferroviaire;
- communications militaires;
- réseaux informatiques LAN, MAN et WAN;
- réseau ISDN.

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Télématique 4. Supports de transmission 25

Inconvénients
L'emploi de la fibre optique présente quelques inconvénients qui permet d'utiliser
avec succès le câble cuivre.
- les interfaces électriques/optiques ainsi que les connecteurs sont d'un prix
élevé;
- dispersion chromatique (élargissement du signal entre le début et la fin de la
fibre);
- apporter un grand soin à l'exécution des raccords;
- dans des conditions d'exploitation normale, les émetteurs laser de système de
transmission optique ou d'équipements de mesure optique fonctionnent à une
puissance qui ne met pas en danger les yeux des opérateurs. Cependant, dans des
cas de dérangements inhabituels, la puissance rayonnée peut parfois s'élever
pendant un certain temps à un multiple de la puissance nominale et provoquer des
brûlures de la rétine. Ainsi, il est recommandé d'apposer à proximité des
extrémités des câbles à fibres optiques des signaux de mise garde et
d'avertissement.

- Sortie d’un rayonnement laser invisible -

- Distance de sécurité côté fibre ouverte : 25 cm-

- Ne pas observer à l’instrument optique -

4.3.3 Principe de la transmission de la lumière

Généralités
Dans une fibre optique, on se sert de la réflexion totale pour guider le rayon
lumineux.
Le laser ou la diode émettrice de lumière (DEL) sont généralement les sources du
rayon lumineux.

Indice de réfraction
La vitesse de la lumière c0 dans le vide est de 300'000 km/s. Dans le milieu
transparent tel que le verre, cette vitesse c1 va diminuer d'un facteur n.
Le facteur n se nomme indice de réfraction du milieu considéré.

c0
c1 =
n

L'indice de réfraction dépend principalement de la longueur d'onde de la lumière.


Pour le verre et dans la gamme d'ondes des infrarouges, l'indice de réfraction
atteint un minimum pour la longueur d'onde de 1300 nm.
Il est d'environ n = 1,5; ce qui a pour conséquence de réduire la vitesse de la lumière
à 200'000 km/s. Plus cet indice est grand plus le milieu est dense. Les valeurs de n1
et de n2 sont très proches l'une de l'autre, par exemple : n1 = 1,46 et n2 = 1,45.
C'est grâce à des indices de réfraction différents qu'un rayon lumineux peut être
guidé dans le coeur sur le principe de la réflexion.

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Télématique 4. Supports de transmission 26

Réflexion et réfraction
Lorsque un rayon lumineux traverse un verre d'indice de réfraction n1 pour venir
frapper un verre d'indice n2 plus faible, il change de direction et de vitesse.
Si l'angle d'incidence α1 est inférieure à l'angle limite αmax, le rayon de lumière est
totalement réfléchi, on parle alors de réflexion.
Par contre, si l'angle d'incidence α1 est supérieur à l'angle limite αmax, le rayon
lumineux est réfracté, on parle de réfraction.

Réflexion n2 Réfraction n2
n1 > n2 n1 > n2
α1 αmax
αmax
α1

L'angle limite pour une réfraction totale est fonction du rapport entre les deux indices
de réfraction; il est donné par la relation :

n2
cosαmax =
n1

Exemple
Déterminer l'angle d'incidence maximum entre l'eau (n2 =1,33) et l'air (n1 = 1) pour
une réflexion totale (surface plane de l'eau):
n 1
cos αmax = 2 = = 0,752 = => αmax = 42°
n1 1,33
Pour tous les rayons lumineux en provenance du soleil ayant un angle d'incidence
inférieur à 42°, il y a réflexion de ces rayons lumineux dans l'air.

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Télématique 4. Supports de transmission 27

Ouverture numérique
Pour qu'un rayon lumineux se propage dans la fibre avec un angle α1 inférieur à
l'angle limite αmax, il doit être injecté dans la fibre selon un angle d'incidence maximal
Θmax, appelé angle d'acceptance.

n 0= 1 α max
Θmax Verre du coeur
n1
n2 Verre de la gaine optique

Le rayon lumineux dans l'air a pour indice de réfraction n0 = 1; l'angle d'acceptance


dépend seulement des indices de réfraction n1 et n2.
Il est donné par la relation (Loi de Descartes) :

sin Θmax = n12 − n22

Le sinus de l'angle d'acceptance Q est appelé ouverture numérique (abrégé : ON);


cette valeur est d'une importance essentielle pour l'injection de la lumière dans la
fibre et lors du passage de la lumière entre 2 connecteurs.

Si l'angle d'acceptance est inférieur à la valeur maximale, le rayon lumineux va


subir une réflexion totale et il restera enfermé dans le milieu d'indice n1, ce qui
permet un guidage du rayon lumineux. Si cet angle est supérieur, le rayon lumineux
n'est pas réfléchi mais réfracté; il sera absorbé par le milieu d'indice n2.

4.3.4 Constitution d'une fibre

Une fibre optique se compose d'une structure cylindrique composée de :


- le coeur, partie centrale de la fibre d'indice n1 conduisant la lumière;
- la gaine optique (cladding en anglais), dont la valeur de l'indice n2 est inférieure à
celle du coeur, réfléchissant la lumière.
- le revêtement de protection permet de rendre la fibre souple et manipulable, une
ou plusieurs gaines en silicone ou en acrylate sont appliquées directement sur la
gaine optique lors de l'étirage. Sans cette couche protectrice, la fibre serait cassante
comme du verre

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Télématique 4. Supports de transmission 28

La fibre composée de ces trois zones indissociables s'appelle fibre primaire et


son diamètre est de 250 µm.

Revêtement de
protection
Gaine optique ( n 2)

Coeur ( n 1)

On rencontre des combinaisons : verre/verre, verre/plastique et plastique/plastique.

4.3.5 Modes de propagation

Les différents rayons lumineux parcourant la fibre sont appelés "modes".

Fibre multimode à saut d'indice


Dans ce type de fibres, l'indice de réfraction du coeur est constant, il y a
changement brusque de l'indice de réfraction entre le coeur et le cladding.
L'élargissement de l'impulsion de sortie est proportionnel à la distance parcourue. Ce
phénomène limite les utilisations de la fibre à saut d'indice à de courtes distances et
à des quantités d'informations relativement faibles (10 à 50 MHz.km).
Cette limitation est essentiellement due à la dispersion modale. Selon l'angle
d'incidence des rayons lumineux introduits dans la fibre, la longueur du trajet
parcourue par le rayon varie sensiblement.
Lorsqu'une impulsion lumineuse est injectée dans une fibre, un décalage temporel
entre les différents modes apparaîtra à l'autre bout, entraînant un élargissement
de l'impulsion (phénomène appelé dispersion chromatique).
Il y a plusieurs parcours possibles du rayon lumineux dans la fibre d'où le terme
de multimode.
Le diamètre du coeur est de 100 µm et de 140 µm pour la gaine.
Une telle fibre est rarement utilisée.

Fibre multimode à gradient d'indice


Afin d'éviter une trop grande limitation de la bande passante (200 à 1500 MHz.km),
des fibres dont le coeur est dit à "gradient d'indice" ont été développées. L'indice de
réfraction diminue graduellement du centre du coeur vers le cladding (en
général, la diminution suit une courbe parabolique) provoquant une augmentation
de la vitesse de propagation des rayons lumineux situés à la périphérie du coeur
par rapport à celle des rayons se propageant au centre de celui-ci. Les rayons
lumineux présentent une allure sinusoïdale. Il y a toujours plusieurs parcours
possibles du rayon lumineux dans la fibre mais les temps de parcours des
différents modes sont similaires.
Le diamètre du coeur est de 50 µm ou 62,5 µm et de 125 µm pour la gaine.
On utilise ce type de fibre dans les réseaux LAN.

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Télématique 4. Supports de transmission 29

Fibre monomode
La fibre monomode est un cas particulier de la fibre multimode à saut d'indice. Plus le
coeur de la fibre est fin, moins la différence de trajet entre les divers modes de
propagation de la lumière est grande. Si le coeur ne dépasse pas quelques
micromètres, il n'y a plus qu'un mode de propagation, et la dispersion modale
devient nulle.
Il n'y a plus qu'un parcours possible du rayon lumineux dans la fibre d'où le terme
de "monomode". C'est la solution idéale en ce qui concerne la bande passante
transmise, presque infinie (>10 GHz.km).
Le diamètre du coeur est d'environ de 10 µm et de 125 µm pour la gaine.
On trouve ce type de fibre dans les réseaux MAN et WAN.

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Télématique 4. Supports de transmission 30

4.3.6 Affaiblissement dans une fibre

En fonction de la longueur d'onde


Un faisceau lumineux, de longueurs d'onde différentes, injecté dans la fibre n'a
pas le même affaiblissement.

En pratique, on utilise les trois plages de longueurs d'onde de la lumière, appelées


fenêtres optiques. En fonction de la distance de transmission et du système de
transmission (multi ou monomode), on choisit une fibre optimisée pour une fenêtre
déterminée.

Première fenêtre : 850 nm


- première utilisation optique pour les systèmes téléphoniques;
- fibre multimode;
- coût très raisonnable, source de lumière peu coûteuse (LED);
- distance maximale 2 km pour réseau LAN.

Deuxième fenêtre : 1300 nm


- utilisation actuelle dans les systèmes de télécommunication;
- fibre multimode et monomode;
- source de lumière plus coûteuse;
- atténuation plus faible;
- distance maximale 60 à 100 km.

Troisième fenêtre : 1550 nm


- actuellement utilisée pour les très longues distances avec de la fibre monomode.

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Télématique 4. Supports de transmission 31

En fonction de l'aspect mécanique de la fibre


Une fibre optique présente des impuretés, telles que : bulles d'air, poussières,
fissures, qui entraînent un affaiblissement de la fibre. Ces impuretés sont
négligeables vis-à-vis de celle provoquées par les épissures, connecteurs,
entailles rayon de courbure, pression, etc.

Un rayon de courbure trop important entraîne une augmentation d'affaiblissement


de l'ordre de 0,2 dB.

4.3.7 Construction

La fibre primaire permet de constituer des câbles à une ou plusieurs fibres. Les
câbles à fibres optiques se classent en deux catégories.

Fibres gainées serrées


Essentiellement utilisé pour les câbles d'installation intérieure et comme câbles
de renvoi (dans les répartiteurs d'étage), lesquels subiront de faibles sollicitations
mécaniques et des variations de température limitées.

Gaine PVC

Gaine de protection
(fibres en Kevlar)
Fibre avec revêtement
protecteur et isolation
colorée

Le revêtement de protection de la fibre est enrobé d'une isolation plastique colorée


qui permet de la distinguer des autres fibres, puis le tout est entouré d'une protection
mécanique en fibres de Kevlar et d'un dernier manteau en PVC.

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Télématique 4. Supports de transmission 32

Fibres gainées tubées


Ce type de fibre, aussi appelé à gainage lâche, est spécialement recommandé pour
les réseaux extérieurs et dans les installations intérieures où ils seront soumis
à des contraintes mécaniques. Les fibres, logées librement dans un tube sont
protégées contre les sollicitations mécaniques et les variations thermiques. On
compte généralement 10 fibres (12 au maximum) par tube et un ou plusieurs tubes
par câble.
Gaine PVC
Gaine de protection
Tube
Gel
Fibre avec revêtement
protecteur et isolation
colorée

En fonction des différentes contraintes mécaniques, les fibres se déplacent dans le


tube remplit d'une matière hydrofuge (gel) et en évitant ainsi les détériorations tout
en les protégeant contre l'humidité lorsque le câble est endommagé.

4.3.8 Couleurs

Les fibres qui composent un câble sont repérées par des couleurs de la façon
suivante :
1 = rouge 4 = bleu 7 = orange 10 = brun
2 = vert 5 = blanc 8 = noir 11 = rose
3 = jaune 6 = violet 9 = gris 12 = turquoise

4.3.9 Caractéristiques de câbles

Fibre optique FG6A 62,5/125 Brugg (multimode)


Diamètre du coeur : 62,5 ± 3 µm
Diamètre de la gaine : 125 ± 2 µm
Diamètre du revêtement primaire : 250 ± 15 µm
Affaiblissement (850 nm) : ”dB/km
Affaiblissement (1300 nm) : ”dB/km
Bande passante (850 nm) : •250 MHz.km
Bande passante (1300 nm) : •800 MHz.km

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Télématique 4. Supports de transmission 33

Fibre optique FSA 10/125 Cortaillod (monomode)


Diamètre du coeur : 9,5 ± 0,5 µm
Diamètre de la gaine : 125 ± 3 µm
Diamètre du revêtement primaire : 250 ± 15 µm
Affaiblissement (1300 nm) : ”dB/km
Affaiblissement (1550 nm) : ”dB/km
Bande passante (1300 nm) : > 10 GHz .km
Bande passante (1550 nm) : > 10 GHz.km

Fibre optique (en plastique)


Diamètre du coeur : 980 µm
Diamètre de la gaine : 1000 µm
Affaiblissement : 15 dB/km
Bande passante (600 nm) : 30 MHz.km
La connectique est plus simple mais l'affaiblissement plus important.

Câble I-DY 1x10 fibres gainées tubées Dätwiler


diamètre extérieur : 6,5 mm
poids : 41 kg/km
rayon de courbure minimum : 50 mm
force de traction : 400 N
Température admissible : -10 °C à +55°C

Câble LLK-J-DY 1x10 fibres gainées tubées Brugg


diamètre extérieur : 6 mm
poids : 33 kg/km
rayon de courbure temporaire minimum : 30 mm
rayon de courbure permanent minimum : 60 mm
force de traction temporaire : 700 N
force de traction permanent : 100 N
compression latérale temporaire : 350 N/cm
compression latérale permanente : 150 N/cm
Température admissible : -10 °C à +60°C

On trouve aussi des combinaisons de câbles cuivre et fibres optiques.

4.3.10 Pose

Lors de la pose du câble, il faut prendre les précautions suivantes :


- éviter les efforts de pression (ne pas marcher sur le câble et ne pas l'attacher trop
fortement, utiliser des brides spéciales);
- éviter les efforts de traction (utiliser du matériel de tirage : tire-câble);
- respecter le rayon de courbure.

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Télématique 4. Supports de transmission 34

4.3.11 Connexion

Toutes les méthodes de connexion nécessitent un grand soin.


Pour de courtes distances, il est possible de commander directement la longueur de
la fibre désirée, équipée à chaque extrémité d'un connecteur. On évite ainsi tout
risque de mauvais raccordements et un investissement en outillage encore très
onéreux. En pratique, une épissure par collage ou sertissage permet d'atteindre
une atténuation inférieure à 0,2 dB alors qu'une épissure par fusion atteint des
valeurs de 0,1 dB.

Collage
La fibre est dénudée et nettoyée à l'alcool, elle est alors amenée dans le connecteur,
puis collée et sertie. Ensuite elle est coupée avec un outil tranchant à la tête du
connecteur et est polie sur du papier abrasif posé sur une plaque de verre.

Sertissage
Les fibres préparées sont introduites dans le corps du raccord et elles sont alignées
concentriquement et fixées par pressage de l'épissure.

Soudage
Les deux extrémités des fibres sont coupées perpendiculairement et sans bavures et
sont parfaitement alignés et soudées par un arc électrique.
Ces opérations d'alignement et de soudage sont faites automatiquement ou
manuellement par un appareil que l'on appelle une jonctionneuse ou fusionneuse
(prix coûteux).

Connecteurs
Il existe un grand nombre de systèmes de raccordement pour fibres optiques, dont
les principaux sont présentés ci-dessous :
- Connecteur SC : préconisé pour le câblage universel lors de nouvelles installations;
ce connecteur ne requiert aucune rotation lors de l'enfichage, il est à encliquetage.
Affaiblissement de connexion : 0,2 dB.
- Connecteur ST : utilisé pour les fibres multimodes; sa fermeture est à baïonnette.
Affaiblissement de connexion : 0,4 à 0,5 dB.
- Connecteur FC/PC : s'est largement imposé pour les fibres monomodes
(notamment chez Swisscom S.A.); sa fermeture est à vis.
Affaiblissement de connexion : 0,4 à 0,5 dB.

On s'oriente vers l'utilisation du connecteur SC à encliquetage (modèle E2000


chez Diamond).

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Télématique 4. Supports de transmission 35

4.3.10 Mesures

Les mesures font partie intégrante de l'assurance de qualité de l'installation de la


ligne de transmission en vue de la certification. Elles donnent des indications sur
l'état de la ligne de transmission.
Pour un câblage universel de bâtiment, il est recommandé d'effectuer des mesures à
l'aide d'un appareil spécial appelé scanner.
La principale mesure à effectuer sur une ligne de transmission à fibres optiques est
l'atténuation. Cette mesure est effectuée à l'aide d'un appareil de mesure appelé
scanner à affichage à cristaux liquides placé au début de la fibre et d'un injecteur
placé en bout de fibre. Après réglage de la longueur d'onde sur l'appareil, il suffit
d'appuyer sur un bouton pour lire la valeur de l'atténuation en dB.
Si l'on désire vérifier et détecter l'endroit d'un défaut sur une fibre, il faut alors utiliser
un réflectomètre (OTDR Optical Time Domain Reflectometer, appareil de plusieurs
dizaines de milliers de francs), qui permet de visualiser sur un écran la fibre sur toute
sa longueur et de déterminer avec précision l'endroit du défaut.

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Télématique 4. Supports de transmission 36

4.4 Questionnaire
1. Citer des supports de transmission.

2. Quelles différences existent-ils en "Permanent Link", "Basic Link" et "Channel"


?

3. Qu'est-ce qu'on entend par bande passante ?

4. Citer les classes ou catégories utilisées actuellement et leurs caractéristiques.

5. Quelle est l'importance d'avoir une catégorie élevée ?

6. Quelles sont les constantes qui caractérisent une ligne de transmission ?

7. Quelles sont les grandeurs qui influences la résistance d'une ligne ?

8. Quel est l'inconvénient de l'effet pelliculaire ?

9. Que veut dire perditance ?

10. Quels sont les avantages de torsader les conducteurs entre-eux ?

11. En quelles unités sont exprimées les constantes de ligne ?

12. En quoi consiste l'adaptation d'une ligne ?

13. Que se passe-t-il si une ligne n'est pas adaptée ?

14. Quelle est la relation qui lie le délai et la vitesse de propagation avec la longueur
?

15. Qu'est-ce que la diaphonie et comment fait-on pour la diminuer ?

16. Quelle est la différence entre le NEXT et FEXT ?

17. Comment détermine-t-on l'affaiblissement d'une ligne ?

18. Pourquoi faut-il que l'ACR soit d'une valeur élevée ?

19. Quelle est la différence entre NEXT et PSNEXT ?

20. Qu’est-ce que le Return Loss ?

21. Quelles précautions faut-il prendre lors de la pose d'un câble ?

22. Pourquoi faut-il respecter certaines règles lors du raccordement d'un câble ?

23. Quelles sont les différentes catégories de câbles à paires torsadées ?

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Télématique 4. Supports de transmission 37

24. Quelles sont les couleurs utilisées pour les fils ?

25. Pourquoi la CEM est-elle importante et comment est-elle réalisée ?

26. Quels sont les différents concepts possibles d'un câblage de bâtiment ?

27. Que mesure-t-on à la mise en service d'une installation ?

28. Qu'est-ce-que la certification ?

29. Quel est le principe de la transmission à fibre optique ?

30. Quel genre d'onde électromagnétique utilise-t-on pour le rayon lumineux ?

31. Citer quelques avantages de la fibre sur le cuivre.

32. Pourquoi l'emploi de la fibre est-elle dangereuse pour les yeux et quelle
précaution faut-il prendre ?

33. Sur quel principe est basé la transmission par fibre optique ?

34. Quel est l'importance de l'angle d'acceptance ?

35. Comment est constituée une fibre primaire et que veut dire 50/125 µm ?

36. Citer les 3 modes de propagation et leurs différences principales.

37. Qu'appelle-t-on "fenêtre" ?

38. Quelles sont les principales raisons d'un affaiblissement dans une fibre ?

39. Quelle est la différence entre une fibre à gainage serré et tubé ?

40. Quelles sont les précautions à prendre lors de la pose d'une fibre ?

41. Pourquoi la connexion de deux fibres entre-elles demande beaucoup de soins ?

42. Quelle mesure fait-on à la mise en service d'une fibre ?

43. A quoi sert un réflectomètre ?

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