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PRÉAMBULE

Module: Transmission Numérique


Niveau: 1ère année cycle d’ingénieur (II-1)
Enseignante: Dr. Leïla Nasraoui
leila.nasraoui@ensi-uma.tn; leila.nasraoui@supcom.tn

Année universitaire: 2019-2020


Plan de cours
■ Chapitre 0: Préambule
■ Chapitre 1: Modulation analogique
– Modulation d’amplitude (AM)
– Modulation de phase (PM)
– Modulation de fréquence (FM)
■ Chapitre 2: Transmission numérique en bande de base (BdB)
– Code en ligne
– Transmission en BdB sur canal à bande illimitée (canal idéal)
– Transmission en BdB sur canal à bande limitée
■ Chapitre 3: Transmission numérique sur onde transposée (porteuse)
– Modulation par déplacement d’amplitude (ASK)
– Modulation par déplacement de phase (PSK)
– Modulation par déplacement de fréquence (FSK)
Contexte: système de télécommunications
■ Echange d’information à travers un réseau entre différents utilisateurs
– Organisation des informations: domaine des « réseaux »
– Transmission d’information (numérique) : domaine des « communications (numériques) »
■ Processus de communication (ici 1 utilisateur, modèle de Shannon)

■ Les systèmes de transmission véhiculent de l’information entre une source et un destinataire


en utilisant un support physique comme le câble, la fibre optique ou, encore, la propagation
sur un canal radioélectrique.
■ Les signaux transportés peuvent être soit directement d’origine numérique comme dans les
réseaux de données, soit d’origine analogique (parole, image...) mais convertis sous une forme
numérique. La tâche du système de transmission est d’acheminer le signal de la source vers
le destinataire avec le plus de fiabilité possible.
Structure générale d’une chaîne de transmission

Son
Source Lumière Dest.
Température
Vitesse
Accélération

Transducteur
Déplacement
Force
Transducteur
...

Emetteur Canal Récepteur


(Analogique/Numérique) (Analogique/Numérique)
Structure générale d’une chaîne de transmission

Microphone
Source Photodiode Dest.
Thermocouple
Capteur piézo
Potentiomètre
Transducteur ... Transducteur

Emetteur Canal Récepteur


Structure générale d’une chaîne de transmission

Source Dest.
Pré-ampli.
(C. Anal.-Num.)
(codage)

Transducteur
(modulation)
(filtrage)
Transducteur
Amplification
(de puissance)

Emetteur Canal Récepteur


Structure générale d’une chaîne de transmission

Source Ampli. réception Dest.


filtrage
(démodulation)
(décodage)
Transducteur (C. Num.-Anal) Transducteur
Amplification
(de puissance)

Emetteur Canal Récepteur


Structure générale d’une chaîne de transmission

Source Dest.

Haut-parleur

Transducteur
Visualisation
Asservissement
Transducteur
Commande de procédé
Calcul

Emetteur Canal Récepteur


Structure générale d’une chaîne de transmission

Source Dest.
Ligne bifilaire (qlq Mbit/s)
câble coaxial (qlq cent.
de Mbit/s)
Transducteur fibre optique (qlq Gbit/s) Transducteur
guide d’ondes
espace libre

Emetteur Canal Récepteur


Modes de transmission

■ En transmission de données, l'information peut être acheminée en série ou en parallèle.


– La transmission parallèle est utilisée pour tout échange rapide entre l'unité centrale
d'un ordinateur et tous ses circuits internes et certains périphériques se trouvant à
proximité de la machine.
– Par contre, la transmission série est largement utilisée pour la communication entre
les équipements se trouvant éloignés les uns des autres.

– rapidité du mode de transmission parallèle par rapport à la transmission série,


– Transmission série est moins encombrante et plus économique
Modes de transmission: synchrone/asynchrone

■ Dans une transmission série en mode asynchrone, chaque caractère transmis est
précédé par un bit de départ (Start) dont l'état logique est toujours 0 et terminé par un ou
deux bits d'arrêt (Stop) dont l'état logique est 1: en l'absence de transmission, la ligne se
trouve à l'état logique 1.
■ En transmission asynchrone, le temps qui sépare deux caractères est indéfini puisque le
récepteur doit attendre l'arrivée du bit de départ pour réagir à l'arrivée d'un nouveau
caractère. Ainsi, une erreur de transmission détruit un seul caractère et non pas un
message complet comme c'est le cas en transmission parallèle.
Modes de transmission: synchrone/asynchrone

■ Dans le mode de transmission sérielle synchrone, tout message ou bloc de message est
transmis sans aucune séparation entre les caractères successifs. Aucun bit de départ ou
d'arrêt n'est requis.
■ Par contre, au moins deux caractères de synchronisation sont requis au début de chaque
bloc de message pour établir la synchronisation entre l'émetteur et le récepteur.
■ Bien que la transmission synchrone nécessite un circuit de réception très complexe
permettant de synchroniser l'horloge de réception avec les bits reçus, elle est de loin plus
rapide et plus efficace que la transmission asynchrone qui nécessite des bits additionnels
pour chaque caractère.
Types de transmission
■ Transmission en simplex: les données peuvent être transmises dans un sens fixé à l'avance. La
commande d'un relais ou l'affichage sur un moniteur vidéo sont des exemples de ce type de
transmission.

■ Transmission en semi-duplex: les données peuvent être transmises dans un sens ou dans l'autre,
nécessitant comme support deux fils seulement. Le choix du sens de transmission est commandé
par le terminal.

■ Transmission en duplex intégral (Full-Duplex): les données peuvent être échangées dans les deux
sens à la fois, nécessitant ainsi deux paires de fils.
Modèle de référence
■ Les réseaux sont hétérogènes
■ Le problème d’interconnexion est complexe
■ Il faut décomposer le problème en modules plus simples
■ Proposer un modèle de décomposition en couches superposées
– à partir de la couche physique
■ c-à-d le logiciel de gestion du port ou de la carte utilisée pour le raccordement au réseau
– jusqu’à la couche application
■ c-à-d le logiciel d’application qui utilise le réseau, exp. courrier électronique, navigateur
Internet, etc.

■ Chaque couche résout des problèmes et offre des services à la couche de


niveau supérieur

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Modèle de référence

services services

protocole
couche N couche N
Règles et conventions
services utilisées pour la services
conversation
protocole
couche N-1 couche N-1

■ Le service (N) est assuré par les entités (N) homologues


■ Les entités (N) communiquent et coopèrent entre elles selon un protocole (N) à travers
un ensemble de services fourni par la couche (N-1)

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Modèle de référence OSI

■ Open Systems Interconnection


– Modèle abstrait de référence pour l’interconnexion de systèmes
ouverts, c-à-d:
■ d’ordinateurs de différents constructeurs
■ sous des systèmes d’exploitation différents
– Le principe de base est la description des réseaux sous forme d’un
ensemble de couches superposées les unes au autres.
■ Norme Française AFNOR NF Z 70-001
– Association Française pour la Normalisation
■ Norme Internationale ISO 7498
– International Standards Organisation, Genève

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Modèle de référence OSI: les 7 couches
Système local Système distant
Protocoles niveau 7
Application Application
Interface
7/6
Protocoles niveau 6
présentation présentation
Interface
6/5 Protocoles niveau 5
Session Session

Protocoles niveau 4
Transport Transport

Protocoles niveau 3
Réseau Réseau

Protocoles niveau 2
Liaison Liaison

Protocoles niveau 1
Physique Physique

Medium physique
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Modèle OSI: couche application

■ Fonction :
application
Interfaçage avec les systèmes utilisateurs
présentation
pour offrir des services tel que:
session – Transfert de fichiers, courrier électronique,
navigation Internet (requêtes/réponses), voix
transport et vidéo sur Internet, gestion de réseau, etc.
réseau ■ Exemples de protocoles
liaison de données – FTP File Transfer Protocol
physique
– SMTP Simple Message Transfer Protocol
– HTTP HyperText Transfer Protocol
– RTP Real-time Transport Protocol

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Modèle OSI: couche présentation

■ Fonction:
application
Représenter les données transférées entre entités
présentation d’application: encodage de données
■ Exemples d’encodage:
session
– ASCII
transport ■ American Standard Code for Information
Interchange
réseau – ISO 8859
liaison de données ■ ASCII plus caractères avec accents
– ASN.1 Abstract Syntax Notation 1
physique ■ Langage de description des données et
règles de représentation (utilisé par ex. par
les applications de gestion des réseaux)

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Modèle OSI: couche session

■ Fonctions
application
– Maintenir un contexte de communication
présentation (début/identification, fin, reprise en cas
d’interruption) entre source et
session destination
transport – Pas toujours nécessaire

réseau ■ Exemples
liaison de données
– Login / Logout entre machines en réseau
– Synchronisation
physique Cette fonction est souvent intégrée
directement dans les logiciels d’application
qui utilisent des protocoles spécifiques

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Modèle OSI: couche transport

application
■ Fonctions
– Envoyer et recevoir les messages de bout
présentation en bout,
session – Retransmettre, éventuellement, les
messages non reçus
transport

réseau
■ Exemples
– TCP (Transmission Control Protocol)
liaison de données
■ transport avec garantie
physique – UDP (User Datagram Protocol)
■ transport sans garantie (“best effort”),
donc sans retransmission

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Modèle OSI: couche réseau

■ Fonctions
application
– Acheminer les unités de données (paquets)
présentation
de proche en proche en fonction de leur
session adresse destination (routage)
transport – Fragmenter les messages en paquets
réseau ■ Exemples
liaison de données – X.25, ISO-IP (CLNP)
– IP Internet Protocol
physique
■ IPv4, version 4
■ IPv6, version 6

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Modèle OSI: couche liaison de données

application
■ Fonctions
– Envoi et réception de messages (trames) à son
présentation proche (sur un lien direct)
session – Contrôle d’erreurs de transmission (detection
et correction)
transport
– contrôle de l'accès au support de transmission
réseau
■ Exemples
liaison de données
– Liaison LAN : Ethernet, Wifi …
physique – Liaison directe WAN : HDLC, PPP…
– Réseau commuté WAN: FR, ATM

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Modèle OSI: couche physique

application
■ Fonctions
– Emission et réception des signaux (radio)
présentation électriques (bits)
session – Sérialisation: octets bits
transport – Modulation
– Codage
réseau
liaison de données
■ Exemples
physique
– Cartes réseau, connecteurs, support
physique de transmission (cable),
modems, concentrateurs (hubs)

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Positionnement du cours dans le modèle OSI

■ Transformer un signal pour pouvoir en assurer la transmission.


■ Le principe de la téléphonie, par exemple, est de transformer un signal sonore en un signal
électromagnétique porté par une onde qui peut aller loin sur un support approprié (câble en
cuivre, fibre optique, faisceau hertzien,…), puis de reconstituer le signal sonore à l'arrivée par
décodage du signal électromagnétique.

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Canal de transmission
■ Canal de transmission: il permet de communiquer a grandes distances. Ce module représente le
milieu de transmission, les signaux extérieurs et le bruit qui affectent la transmission. Evidemment,
chaque système de communication a un modèle de canal approprié.
■ Le canal de transmission n'est pas forcément constitué d’un seul support physique de
transmission. Ci après, sont citées quelques exemples de supports de transmission selon deux
catégories:
■ Support guidés (propagation guidée)
- paires torsadées (bas débits): se compose de deux conducteurs en cuivre, isolés l’un de l’autre et
enroulés de façon hélicoïdale autour de l’axe de symétrie longitudinal. L’utilisation courante de la
paire torsadée est le raccordement des usagers au central téléphonique ou la desserte des
usagers de réseaux privés.
- câble coaxial (débit >565Mbit/s): composé de deux conducteurs métalliques cylindriques de même
axe séparés par un isolant. Il présente de meilleures performances que la paire torsadée
(affaiblissement moindre, transmission de signaux de fréquences plus élevées).
- fibre optique (débit de plusieurs Gbits/s): constituée d’un fil de verre très fin. Elle comprend un
cœur, dans lequel se propage la lumière émise par une diode électroluminescente ou une source
laser et une gaine optique dont l’indice de réfraction garantit que le signal lumineux reste dans la
fibre.
Canal de transmission
■ Support non guidés (propagation libre)
- Les faisceaux hertziens (ondes hertziennes): reposent sur l’utilisation de fréquences très
élevées (de 2 GHz à 15 GHz et jusqu’à 40 GHz) et de faisceaux directifs produits par des
antennes directionnelles émettant dans une direction donnée. La propagation des ondes est
limitée à l’horizon optique; la transmission se fait entre des stations placées en hauteur, par
exemple au sommet d’une colline, pour éviter les obstacles dus aux constructions. Les
faisceaux hertziens s’utilisent pour la transmission par satellite, pour celle des chaînes de
télévision ou pour constituer des artères de transmission longues distances dans les réseaux
téléphoniques.
- Ondes radioélectriques: correspondent à des fréquences comprises entre 10 kHz et 2 GHz. Un
émetteur diffuse ces ondes captées par des récepteurs dispersés géographiquement.
Contrairement aux faisceaux hertziens, il n’est pas nécessaire d’avoir une visibilité directe
entre émetteur et récepteur, car celui-ci utilise l’ensemble des ondes réfléchies et diffractées.
En revanche, la qualité de la transmission est moindre car les interférences sont nombreuses
et la puissance d’émission est beaucoup plus faible.
Remarque: L’attribution des bandes de fréquences varie selon les pays et fait l’objet d’accords
internationaux (exemple: GSM 900: 880-915 MHz Uplink et 925-960 MHz Downlink).
Canal de transmission
Caractéristiques d’un canal de transmission
■ Bande passante: la largeur de la bande passante est la caractéristique essentielle d’un
support de transmission, qui se comporte généralement comme un filtre passe bande qui ne
laisse donc passer qu’une bande limitée de fréquence appelée bande passante.
Exemple: une ligne téléphonique ne laisse passer que les signaux de fréquence comprise
entre 300Hz et 3400Hz. En dehors de cette bande, les signaux sont fortement atténués et ne
sont plus compréhensible, on dit alors que la bande passante d’une telle ligne est de 3400–
300 Hz soit 3100Hz
Il est important de noter que lorsqu’on parle de bande passante W (en Hz), on indique une
longueur d’intervalle sans préciser les bornes de cet intervalle (W=𝑭𝒎𝒂𝒙 − 𝑭𝒎𝒊𝒏 ).
■ Bruit: C’est un signal perturbateur provenant du canal lui même ou de son environnement
externe. Il est de comportement aléatoire et vient s’ajouter au signal véhiculant les
information, provoquant ainsi les erreurs de transmission. On distingue généralement deux
types de bruit : le bruit blanc et le bruit impulsif
Canal de transmission
■ Types de bruit:
- Bruit blanc: est un bruit dont la puissance est uniformément repartie dans toute la bande
passante du canal, il s’agit essentiellement d’un bruit provoqué par l’agitation thermique
des électrons dans le conducteur électrique.
- Bruit impulsif: il se présente sous forme de tensions perturbatrices de valeur élevée mais
de durée brève. Le signal perturbateur modifie la forme du signal reçu à des instants
quelconques (aléatoires) et est dû à la diaphonie (interférence) ou à des brusques
variations de courant sur les lignes d’alimentations électriques.
■ Rapport Signal à Bruit: la quantité de bruit présente sur un canal de transmission, est exprimé
par le rapport de la puissance du signal transmis sur la puissance de bruit et prend le nom de
(
rapport signal sur bruit, nous écrivons ce rapport et on a coutume de l’exprimer sous la
)
(
forme 10log en décibels (dB). Ce rapport varie dans le temps, puisque le bruit n’est pas
)
uniforme, toutefois on peut en estimer une valeur moyenne sur un intervalle de temps.
Canal de transmission
■ Affaiblissement (atténuation de l’amplitude): correspond à une perte d’énergie du signal et
+
s’accentue avec la longueur de celui-ci. Il se mesure par le rapport , , ou 𝑃/ est la puissance du
+-
𝑷𝒔
signal à la réception et 𝑃0 la puissance du signal à l’entée du canal (10log dB).
𝑷𝒆

■ Plus généralement, l’effet d’un canal de transmission peut être modélisé par un filtre linéaire
(stationnaire ou non)
Déformation
Etalement

■ Le déphasage (distorsion de phase): implique un retard du signal reçu par rapport au signal
émis dû au temps de propagation de ce signal de l’émetteur vers le récepteur.

■ Autres effets : Fading, propagation multi-trajet, …


Transmission en bande de base
■ On appelle transmission en bande de base d’un signal (analogique ou numérique) une
transmission sans modification préalable du spectre du signal au niveau de l’émetteur.
■ Elle utilise directement des supports physiques de types métallique (Paires torsadées ou câble
coaxiaux) ou fibre optique.
■ Si le spectre du signal à transmettre se situent dans la bande passante de la ligne que l'on
souhaite utiliser, (voir fig. ci-dessous) on peut appliquer ce signal directement à l'entrée de la
ligne.
Transmission en bande de base
■ Tout signal peut être vue comme une somme de composantes purement sinusoïdales
(fondamentale et harmoniques)

■ Les harmoniques supérieures à un certain rang peuvent ne pas être transmises sans qu'on
note une altération inacceptable du signal.
■ Avantages de la transmission bande de base
– Émetteurs et récepteurs simples
– Possibilité de multiplexage temporel (partage du canal en temps)
Transmission en bande de base
■ Cas d’une transmission BdB sur onde radio: la transmission/réception d'un signal nécessite
6
des antennes dont les dimensions dépendent de la longueur d'onde du signal (𝜆 = , c:
7
<
célérité de la lumière 3.10 ; F: fréquence du signal).
■ Spectre électromagnétique:

• LF : 125 kHz - 134,2 kHz


• HF : 13.56 MHz
• UHF : 860 MHz - 960 MHz
• SHF : 2.45 GHz
• Visible Light (𝜆) 380nm-780nm
Transmission en bande de base
■ La bande passante du canal est principalement liée au gain des antennes, c’est-à-dire leur
capacité à rayonner. Cette capacité est définit par la longueur de l’antenne L.
■ Diagramme de rayonnement: caractérisation du rayonnement autour de l’antenne
Exemple: dipôles de longueur 𝐿 = >⁄? (antenne de voiture) ou 𝐿 = >⁄A comme les dipôles
Hertziens

■ Si l’on veut transmettre un signal audio (BP: 300Hz-3400Hz) en bande de base et en


considérant la plus simple des antennes (filaire verticale), dont le rayonnement optimal est
obtenu pour une longueur 𝐿 = >⁄?. L’antenne optimale devra avoir une longueur comprise
entre 25Km et 250Km, ce qui n’est pas réalisable!
■ Un signal haute fréquence sera facilement transmissible en bande de base, alors qu’un signal
basse fréquence (sons, musique, parole/ 20Hz-20KHz), doit être translater (spectre) vers les
H.F pour qu’on puissent le transmettre facilement par voie hertzienne à Modulation
Transmission en bande transposée
■ Dans la plupart des cas, la transmission d’un signal porteur d’informations (message) dans la
bande passante d’un canal de communication (ligne téléphonique, liaison par satellite),
impose la transposition (adaptation) de la gamme de fréquence occupée par le signal dans
une autre bande propre au canal à On parle alors de la Modulation
■ On appelle transmission en bande transposée ou modulation une transmission avec
modification préalable du spectre du signal à transmettre

La modulation utilise généralement 2 signaux:


§ le message analogique ou numérique, appelé
signal modulant ou message (BF)
§ un signal de porteuse (Carrier), ou simplement
porteuse (HF)

■ La modulation permet aussi de faire circuler plusieurs messages sur le même support de
transmission
Transmission en bande transposée
■ Avantages
– Adaptation du signal modulé aux caractéristiques fréquentielles du canal de transmission
– Transmission possible à longue distance (ex: satellites)
– Homogénéité des équipements (antennes)
– Moindre sensibilité au bruit et parasites externes
– Transmissions simultanées : possibilité de multiplexage fréquentiel

■ Inconvénients
– Systèmes plus complexes : risque d’augmentation de la dégradation du signal due aux
équipements
– Bande de fréquences à l’émission plus importante que celle du message
Transmission en bande transposée
■ Classification des modulations selon le type du signal modulant (message) et la porteuse

PORTEUSE MESSAGE

continue AM - FM - PM analogique
(sinusoïdale) (continu)
ASK
FSK PPM
PWM PSK
PAM
discret
impulsions (numérique)
PCM

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