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LES LIAISONS SPECIALISEES (LS) OU

LIAISONS LOUEES

LES TECHNOLOGIES xDSL

LES COURANTS PORTEURS EN LIGNES (CPL)‫‏‬


OBJECTIFS DU MODULE
A L’ISSUE DE LA FORMATION, CHAQUE PARTICIPANT SERA
CAPABLE D’EXPLIQUER :
- LE PRINCIPE DES LS ET LEURS APPLICATIONS;
- LE PRINCIPE DES TECHNOLOGIES xDSL ET LEURS
APPLICATIONS;
- LE PRINCIPE DES COURANTS PORTEURS EN LIGNES ET
LEURS APPLICATIONS
CONTENU
- LES PAIRES TORSADEES
- CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION
DES PAIRES TORSADEES
- LIAISONS SPECIALISEES ET SERVICES
ASSOCIES
- LES TECHNOLOGIES xDSL
- LES COURANTS PORTEURS EN LIGNES
Des liens de communication numérique peuvent
être établis sur une gamme de supports, sur des
distances relativement faibles. Ce que l’on appelle
couramment « le dernier kilomètre » constitue le
réseau d’accès.
Le réseau d’accès
Zones du réseau d’accès
LES PAIRES TORSADEES
Propriétés des câbles à paires en cuivre

• L’élément de base constituant les câbles à cuivre est la


paire ou la quarte
• On appelle paire symétrique, une ligne bifilaire dans
laquelle les deux conducteurs sont identiques et ont la
même perditance et capacité par rapport à la terre.
• La paire est dite torsadée lorsque les deux conducteurs
sont enroulés de façon hélicoïdale autour de l'axe de
symétrie longitudinale.
• Cet enroulement permet de réduire les conséquences
des inductions électromagnétiques parasites
provenant de l'environnement dans lequel le câble
remplit sa fonction.
• Les câbles à paires torsadées peuvent être utilisés
aussi bien pour la transmission numérique que pour la
transmission analogique.
• La bande passante d'un câble à paires torsadées
dépend essentiellement de la qualité de ses
composants (diamètre et pureté des conducteurs), et
de la nature des isolants et de leur longueur.
Constitution

Quarte étoile Quarte combinable

la paire symétrique torsadée


Paramètres primaires des paires torsadées d’un câble
Une petite longueur de câble peut être schématisée par la
figure suivante :

Rdx Ldx

Gdx Cdx
• Les éléments R, C, L et G sont appelés paramètres
primaires de la ligne. Ces éléments représentent :
• La résistance linéique des deux conducteurs de la
ligne en série pour R (Unité : /m).
• La capacité linéique formée par le diélectrique et
les deux conducteurs pour C (Unité : F/m).
• L’inductance linéique due au champ magnétique
inter et intra conducteurs pour L (Unité H/m).
• La conductance transversale linéique due aux
défauts d’isolation et aux pertes diélectriques pour
G. (Unité S/m).
Effet de peau
• Lorsqu’un conducteur est traversé par un
courant alternatif, la densité de courant tend à
se concentrer à sa surface.
• Plus la fréquence du signal sera élevée, plus la
densité de courant sera concentrée sur une
pellicule faible.
• Cet effet appelé effet pelliculaire va donc
modifier la résistance effective des conducteurs.
• La section utile sera inversement
proportionnelle à la fréquence.
• Comme R=(résistivité x longueur)/surface, la
résistance va donc augmenter avec la fréquence.
R(r,f) en 1/r2 et sensiblement constant jusqu’à
10kHz ; en 1/r et augmente comme f ½ à partir
de 100 kHz .
L(f) sensiblement constant de l’ordre de 0,5
mH à 0,7 mH
C(f) sensiblement constant
C effective de l’ordre de 50 nF
G normalement négligeable si câble en bon
état.
Eléments longitudinaux
Résistance de boucle :
 En continu la résistance par unité de longueur R est proportionnelle à la
section du conducteur.
Lorsque la fréquence augmente, la résistance d’une paire reste d’abord
sensiblement constante sur une plage allant de 0 Hz à environ 100 kHz ;
au delà de 100 kHz , R augmente comme f 1/2 en raison de l’effet de
peau qui réduit la section utile du conducteur à sa partie périphérique.

Inductance par unité de longueur :


 pour une paire donnée, l’inductance par unité de longueur L peut être
considéré comme sensiblement constante : 0,5 mH pour une paire en 4/10
mm
Eléments transversaux
Capacité entre fil a et b par unité de longueur
C est liée à la permittivité de l’isolant diélectrique entre les fils a et b
pour une paire donnée, C peut être considérée comme sensiblement constante : 50
nF pour une paire en 4/10 mm

Conductance G par unité de longueur


Les courants de fuite entre les fils a et b sont dûs pour partie à d’éventuels défauts
d’isolement (normalement négligeables) et pour partie aux pertes diélectriques(leur
importance croît avec la fréquence).
Pour un câble de bonne qualité et en bon état G est normalement négligeable.
Effet de peau

• Comme R=(résistivité x longueur)/surface, la


résistance va donc augmenter avec la fréquence.
Paramètres secondaires des paires
torsadées d’un câble
• Impédance caractéristique (Zc) :
• il s’agit de l’impédance équivalente d’une ligne infiniment
longue. C’est également l’impédance qu’on mesurera aux
bornes d’une ligne finie mais terminée par la même
impédance Zc. Cette impédance ne dépend pas de la
longueur de la ligne.
Paramètres secondaires des paires
torsadées d’un câble
• Coefficient de propagation ( =  + j ) :
• il s’agit d’une grandeur linéique dont la partie réelle
correspond à l'affaiblissement linéique de la ligne et la
partie imaginaire au déphasage linéique introduit par la
ligne.
CARACTERISTIQUES DE
TRANSMISSION DES PAIRES
TORSADEES
PRINCIPAUX PROBLEMES DE TRANSMISSION
SUR LES CABLES CUIVRE
• AFFAIBLISSEMENT
• Perte d’énergie
• Dépend de la longueur du câble (dB/Km)‫‏‬
• Différent selon les fréquences
• Affecte la puissance réception
L’atténuation : augmente avec la longueur et la fréquence
varie suivant le diamètre de la paire

0
4/10
5/10
-5

-10
Atténuation (dB)

-15

-20

-25

-30
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Fréquence (kHz)
L’attenuation
PRINCIPAUX PROBLEMES DE TRANSMISSION
SUR LES CABLES CUIVRE

• DISTORSION
• Déformation de la forme du signal
• Temps de propagation du signal différent selon les fréquences
• Affecte la reconnaissance du signal
• BRUIT BLANC
• Bruit de fond
• L’agitation moléculaire provoque une énergie qui se
superpose à l’énergie du signal
• Affecte la reconnaissance du signal
• BRUIT BLANC
• Bruit de fond
• L’agitation moléculaire provoque une énergie qui se
superpose à l’énergie du signal
• Affecte la reconnaissance du signal
• BRUIT IMPULSIF
• Énergie ponctuelle provoquée par les équipements
électriques
• Affecte la reconnaissance du signal
• BRUITS RADIOELECTRIQUES
• Énergie, permanente ou ponctuelle, dans une bande
précise du spectre de fréquence
• Énergie provoquée par les équipements radioélectriques
• Affecte la reconnaissance du signal
DIAPHONIES
• Énergies, permanentes provoquées par les fuites
capacitives des paires voisines
• Affecte la reconnaissance du signal
• Systèmes présents sur les paires voisines
viennent perturber la transmission par
diaphonie

• Paradiaphonie (NEXT)‫‏‬

• Diaphonie entre émetteur et


récepteur situés du même
côté du câble

• Télédiaphonie (FEXT)‫‏‬

• Diaphonie entre émetteur et


récepteur situés de part et
d'autre du câble
• ECHO
• Bruit propre au signal
• Énergie permanente provoquée par les
désadaptations d’impédances (câbles,
équipements,…)‫‏‬
• Affecte la reconnaissance du signal
LIAISONS SPECIALISEES ET SERVICES
ASSOCIES
Généralités sur les liaisons spécialisées
On entend par liaison spécialisée la mise à disposition par un
opérateur d’une capacité de transmission, entre des points de
terminaison déterminés du réseau public, au profit d ’un utilisateur, à
l ’exclusion de toute commutation contrôlée par cet utilisateur.
Entre abonnés interurbains ou internationaux

Ligne Circuit
Circuit Circuit Circuit
d ’abonné Circuit
CT CT CAA CL
CL CAA

Entre abonnés urbains

Ligne d ’abonné Circuit Ligne d ’abonné


CU CU
Intérêts du client
Le client attend des liaisons spécialisées :
• Une disponibilité immédiate et continue 24
H/24, 7J/7.
• Des largeurs de bande ou débits binaires
appropriés à ses besoins .
• Une meilleure qualité de transmission .
• Un coût fixe et indépendant de la durée
d ’utilisation.
• La fiabilité et la performance.
• Un meilleur niveau de confidentialité.
Intérêts de l ’opérateur

• libération des équipements de commutation

• La liaison spécialisée emprunte la structure du RTC,


câbles, faisceaux, bâtiments, mais sans emprunter les
autocommutateurs (ligne directe, permanente) .

circuit

Terminal Répartiteurs Répartiteurs Ordinateur


Structure des liaisons spécialisées

Liaisons spécialisées locales


Liaison intra-ZL

C.AA ou C.L

A B
Ligne terminale A Ligne terminale B

 Les deux extrémités sont desservies par le même


répartiteur de rattachement (C.A.A/CU ou C.L) donc
situées dans la même zone locale (ZL) .
Liaison intra-ZAA

Liaison intra-ZAA simple

CL CAA CL

A B
Ligne terminale A Ligne terminale B

 Les deux extrémités sont desservies par deux


répartiteurs de rattachement (CAA ou CL) situés dans
la même zone à autonomie d ’acheminement simple
(ZAAS).
 L ’élément composant la constitution en ligne est : le
circuit local .
 Liaison intra-ZAA multiple

CL CAA CAA CL

A B
Ligne terminale A Ligne terminale B

 Les deux extrémités sont desservies par deux


répartiteurs de rattachement (CAA ou CL) situés dans
la même zone à acheminement multiple (ZAAM) .
Liaison spécialisée interurbaine
Répartiteur Nœud Nœud Répartiteur
interurbain interurbain de rattachement
de rattachement
A B
Ligne terminale Ligne terminale

Partie terminale Partie Partie terminale


principale

 Une liaison spécialisée interurbaine est une liaison dont les deux
extrémités sont desservies par deux répartiteurs de rattachement
(CAA/CL ou CU) situés dans deux zones à autonomie d ’acheminement
différentes et empruntant des moyens interurbains .
 Une liaison spécialisée interurbaine entre deux installations
d ’abonnés A et B, se compose de trois parties :
 une partie terminale côté A
 une partie terminale côté B
 une partie principale .
• Partie principale
• La partie principale d’une liaison spécialisée
interurbaine est constituée par l’ensemble des
moyens nécessaires pour établir une (ou plusieurs)
voie de communication permanente entre deux
points d’accès au réseau interurbain appelés
nœuds interurbains.
• Partie terminale
• La partie terminale d’une liaison spécialisée
interurbaine est constituée par l’ensemble de
moyens nécessaires pour établir une voie de
communication permanente entre l’installation
située chez le client et le point d’accès au réseau
interurbain .
Ligne terminale
La ligne terminale est constituée par l ’ensemble des moyens
nécessaires pour établir une voie de communication permanente entre
l ’installation située chez le client et le répartiteur de rattachement le
plus proche.
 Elle peut être en 2 fils (liaison spécialisée 2 fils) ou en 4 fils
(liaison spécialisée 4 fils) .
 De même que pour un abonné téléphonique, la ligne terminale
d ’une liaison spécialisée se compose :
- d ’une ligne de transport entre le répartiteur de rattachement
et un sous-répartiteur
- d ’une ligne de distribution entre le sous-répartiteur et un
point de distribution
- d ’une ligne de branchement entre le point de distribution et
les locaux du client .
Répartiteur
de rattachement
SR PC
Câble de transport Câble de distribution Câble de branchement
Types de LS
• Les liaisons spécialisées point à point
– Une liaison spécialisée est dite « point à point »
lorsqu ’elle relie, au moyen de connexions fixes et
permanentes, deux installations d ’abonnés.
• Les liaisons spécialisées multipoint
– Une liaison spécialisée multipoint est dite en
« diffusion-concentration » lorsqu ’elle relie au
moyen de connexions fixes et permanentes et par
l’intermédiaire d’organes de diffusion-concentration
situés dans les centres de télécommunications plus
de deux installations d ’abonnés.
• Le poste privilégié, appelé poste principal peut
transmettre simultanément vers tous les autres
postes dits postes secondaires.
• Les postes secondaires n ’ont la possibilité de
répondre qu’au poste principal et ce,
successivement.

Organes de
B
diffusion-concentration
Branche principale
A <
>
Poste principal
C Postes secondaires

<
>
Branches secondaires
D
Les liaisons spécialisées de rattachement à un réseau
spécialisé

LS de rattachement
Commutateur du
Autocommutateur réseau spécialisé
( permet de commuter les
Autocommutateur
LS de rattachement entre eux)

Autocommutateur
Modes d ’exploitation
Exploitation unidirectionnelle ou simplex

E R

Exploitation bidirectionnelle
 à l ’alternat ou semi-duplex ou half-duplex
E R
R E

 simultanée ou duplex ou full-duplex

E R
R E
Les MODEMS
Définition
– Un modem est dit bidirectionnel car il module et
démodule en même temps permettant de passer
du signal numérique au signal analogique et
inversement.
– Le débit se mesure en bauds ou en bits/s.
– C’est un Equipement Terminal de Circuit de
Données (ETCD) permettant l’adaptation entre la
liaison et un terminal générant les données par
modulation ou démodulation pour traduire les
éléments binaires.
Les interfaces modems
Les interfaces modems
L’interface sert à spécifier l’interconnexion entre le
terminal et le modem du point de vue des circuits
(nombre, type et fonction des circuits) ainsi que du
point de vue des signaux échangés (type et forme) et
des connecteurs utilisés. Une jonction est définie par 3
aspects (recommandation de l’UIT.T) :

– L’interface de raccordement
– Les caractéristiques de la jonction
– Le type de connecteur utilisé.
L’interface entre le terminal et le modem peut-être examinée
sous quatre aspects :
• Mécanique : La partie mécanique inclut le type de
connecteurs, le nombre de connexions (nombre de pin dans
le connecteur).
• Électrique : Les caractéristiques électriques incluent le
voltage permis.
• Fonctionnel : Il faut déterminer lequel des signaux,
(synchronisation, contrôle, données ou mise à la terre) doit
être transporté par chaque broche dans le connecteur.
• Procédural : Les règles de fonctionnement d ’un modem
doivent être bien définies. Par exemple, il faut déterminer
comment les signaux seront échangés entre l ’émetteur et le
récepteur.
Dispositifs d’essais
Généralités
– Il est indispensable d’équiper chaque extrémité de LS d’un
dispositif d’essais ou d’un équipement de coupure permettant
la réalisation des essais.
– Au delà des dispositions réglementaires, cette nécessité doit
surtout être comprise par les clients comme une condition
essentielle de rapidité de localisation et donc de rétablissement
en cas de défaut.
– Ce dispositif d’essais peut être manuel ou télécommandable,
mono-ligne ou multi-ligne.
– Outre la position normale qui assure la continuité fil à fil, ce
dispositif permet d’obtenir en extrémité de ligne, sur site
client, un certain nombre de positionnements normalisés pour
les besoins de la maintenance.
• Coffret d ’essai manuel
• On distingue deux types de coffrets d ’essais : les coffrets
2 fils et les coffrets 4 fils. Les bornes en face avant
permettent d ’accéder aux paires de la LS côté ligne.
Balises télécommandables
• Un même équipement permet de tester les LS 2 ou 4
fils. Le récepteur se situe à l’extrémité de la ligne côté
utilisateur.
• Il peut être :
– actionné manuellement
– piloté automatiquement grâce à des signaux émis
par une télécommande portable placée en coupure
sur la LS (RE, SR, l’autre extrémité de la LS…) ou par
des dispositifs d’essais centralisés (MIRABEL).
Balises télécommandables
• Les signaux de télécommande se situent dans la bande
300-3400 Hz,
• Une fréquence de téléconnexion (2713 ou 2913 Hz)
émise durant 3 secondes assure l’activation de la balise.
• La plage de détection admise par le récepteur va de + 5
dBm à - 25 dBm.
• La détection de la télécommande n ’est possible que sur
l ’accès P1 noté P1 ou Rec.
• Raccordement 4 fils : les appellations P1 et P2
de la balise ne correspondent pas aux
appellations P1 et P2 de la LS lorsque celle ci
est placée côté A.
Installation côté A Balise LS 4 fils Installation côté B
Balise

P2 P1

P1 P2

 Raccordement 2 fils : les LS seront connectées sur P1 de la balise,


côté A et côté B.

Remarque : Sur les nouveaux modèles de balises, les accès sont appelés Em et
Rec.
Emplacement du dispositif d’essais
• Afin que le diagnostic soit le plus précis possible et
permettre d’éviter des déplacements inutiles et
coûteux, le dispositif d ’essais sera, en accord avec le
client, installé en tête de câble où l’opérateur Télécoms
n’entretient pas la desserte interne (prolongement en
domaine privé).

• Dans les cas particuliers où l’accessibilité de la tête de


câble peut poser problème (exiguïté des locaux
existants, éloignement, immeubles multi-clients…) on
envisagera l’installation d’une balise
télécommandable.
• Le dispositif d ’essai sera systématiquement placé en tête
de câble car les ETCD fournis et entretenus par
l’opérateur Télécoms disposent de fonctionnalités
complémentaires de télébouclage.

• Compte-tenu des dispositions décrites ci-dessus, les


services opérationnels veilleront à déterminer
l’emplacement du dispositif d’essais en prenant en
compte l’ensemble des contraintes liées à l’exploitation et
la maintenance.
Desserte interne
Contrainte d’implantation
– Les perturbations éventuelles des signaux
numériques transmis sur le câble sont dues à des
champs électromagnétiques émis par des sources
de parasites localisées soit à l’intérieur, soit à
l’extérieur du bâtiment de l’abonné.
– L’amplitude de perturbation induite dépend
notamment de l’intensité de la source, de la
distance source-câble et de la longueur du
cheminement parallèle source-câble.
QUALIFICATION D’UNE LS
Rappel sur les principales caractéristiques
électriques des câbles
Résistance de Capacité entre Impédance Affaiblissemt
Câbles Calibre les deux fils
boucle à 20° C caractéristique à 800 Hz
(mm)‫‏‬ d’une paire
à 800 Hz (Ohm)‫‏‬ (dB/Km)‫‏‬
(/km)‫‏‬ (nF/km)‫‏‬
Quarte étoile 0,4 275 50 1040 1,61

Quarte étoile 0,5 176 50 840 1,30

Quarte étoile 0,6 122 50 690 1,04

Quarte étoile 0,8 69 50 520 0,81

Quarte étoile 1 44 50 520 0,61

92-2-6 0,6 122 57,5 690 1,04

92-2-8 0,8 69 57,5 520 0,81

5/9 0,74 80 57,5 580 0,56

5/10 0,8 69 57,5 520 0,81

278-4-6 0,6 122 60 540 1,04


Normes électriques d’une LS
• Aucun potentiel:
– tout tronçon présentant un potentiel > 4 V doit être
rejeté

• Résistance d’isolement:
– mesurée sous 50 V ou 500 V
• Fil1 / Fil2
• Fil1 / Terre Ri > 20 M
• Fil2 / Terre
• Résistance de boucle: (voir tableau)‫‏‬
• Déséquilibre de résistance:
• la différence de résistance entre les 2 fils d’une
même paire doit être : R  3 
• La différence de résistance de boucle entre deux paires
d’une même quarte (LS 4fils) doit être : RB  20 
• Déséquilibre de capacité :
• La différence de capacité entre les 2 fils d’une
même paire (mesure effectuée fil1 / Terre puis fil2
/ Terre) doit être : C  3 nF.
Méthode de mesures
Bilan électrique en courant continu
Recherche de potentiel entre fils

RE SR
Multimètre
V
V

Les deux fils de la ligne étant ouverts, on vérifie l’absence de


potentiels étrangers continus et alternatifs
Recherche de potentiel entre chaque fil et terre
RE SR
Multimètre
V
V

On raccorde un fil de ligne à une borne du voltmètre, l’autre borne


étant reliée à la terre du répartiteur.
Mesure d’isolement
Les mesures de résistance d’isolement sont effectuées à l’aide d’un
Ohmmètre, puis d’un Mégohmmètre sous 50 V ou 500 V ( > 20 M ).

Entre fils de la même paire


RE SR
Mégohmmètre Client

Entre chaque fil et la terre


RE SR
Mégohmmètre Client

La lecture de la valeur mesurée est faite après une minute d’application de
la tension.
S’assurer que la mesure d’isolement entre fil et terre d’une même paire sont
identiques.
• Pour une liaison 4 fils, s’assurer que les valeurs
d’isolement entre fils sur les deux paires sont
identiques.
• La tension de mesure retenue est 50 V ou 500 V.
• Pour les câbles en exploitation, ne pas utiliser la tension
de 500 V (risque pour les terminaux clients, paires
voisines, protection en ligne).
Déséquilibre de capacité:

Fil commun x (fil de continuité d’écran)


RE SR
TELECTRA
C = 200 nF R1
R2

La différence de capacité est la différence des mesures Fil1/T


et Fil2/T
Mesure de la résistance de boucle et déséquilibre
de résistance :

Fil commun x (fil de continuité d’écran)


RE SR
Multimètre
 R1
R2

- Le test de continuité doit être assorti de croisement, de dépairage ou de


déquartage.
- Le déséquilibre de la résistance entre les deux fils d’une même paire est tel
que :
R = (R1 + X) – (R2 + X) = R1 – R2
• Mesures de transmission
• Les mesures de transmission viennent compléter le bilan
électrique effectué en courant continu.
• Les mesures à effectuer sont :
• l’affaiblissement (dB) / Gain à la fréquence de 800 Hz
• La diaphonie ( Paradiaphonie / Télédiaphonie )‫‏‬
• La paradiaphonie est égale à :
P = NE – NR > 76 dB pour que la quarte soit bonne à
800 Hz
• La mesure de paradiaphonie est la plus importante, car
la paradiaphonie apporte d’avantage de perturbation
que la télédiaphonie.
Vérification de la ligne
• Côté ligne
– Constitution en ligne
– Vérification des règles d’ingénierie ligne

• Côté client
– Vérification des règles d’ingénierie client
– Identification des perturbateurs
– Rappel des règles d’écartement des perturbateurs
– Activation des perturbateurs lors de la qualification
Mesures de qualification
Les mesures de qualification requises pour les liaisons spécialisées sont :

– LSA de Qualité Normale :


• Mesures de continuité
• Mesures d ’isolement
• Mesures d ’affaiblissement
• Mesures de déséquilibre de résistance
• Mesures de déséquilibre de capacité
• Mesures de résistance de boucle
• Mesures de potentiels étrangers sur extrémité isolée
• LSA de Qualité Supérieure :
• Mesures de continuité
• Mesures d ’isolement
• Mesures de déséquilibre de résistance
• Mesures de déséquilibre de capacité
• Mesures de boucle
• Mesures de potentiels étrangers sur extrémité isolé
• Mesures d ’affaiblissement
• Mesures de diaphonie
• Test de taux d ’erreur
Usage des liaisons spécialisées
L’usage est fonction des équipements terminaux reliés à la LS :
– Téléphonie
– Transmission des données
– Télécommande
– Télémesure
– Téléalarme
– Radiodiffusion
– Télégraphie
– Internet…
LES TECHNOLOGIES xDSL
Famille xDSL
La jungle xDSL
AoI AoP
(ADSL over ISDN)‫‏‬ (ADSL over POTS)‫‏‬
G.lite

MDSL x? SDSL
(Multi-rate DSL)‫‏‬ D igital (Single-pair HDSL)‫‏‬

HDSL2 S ubscriber CDSL


(Consumer DSL)‫‏‬
VoDSL L ine
(Voice over DSL)‫‏‬
ADSL
UADSL (Asymmetric DSL)‫‏‬
SHDSL (Universal ADSL)‫‏‬
(Symmetric
or HDSL
Single-pair HDSL)‫‏‬ (High-bit-rate DSL)‫‏‬
RDSL/R-ADSL/R-HDSL
(Rate-adaptive DSL)‫‏‬
VDSL
IDSL (Very-high-speed DSL)‫‏‬ G.shdsl
(ISDN DSL)‫‏‬
ADSLlite
• La famille xDSL regroupe les transmissions à hauts débits
sur la boucle locale reliant le central télécom le plus
proche à un usager.
• Les principales différences entre les nombreuses
technologies DSL sont :
• La vitesse
• La distance
• Le débit entre le flux utilisateur/réseau public et
réseau public/utilisateur.
• Technologies de transmission permettant de tirer
bénéfice des infrastructures existantes : réseaux de
cuivre
• DSL : Digital Subscriber Line

• acronyme d’origine Bellcore


• DSL = un modem ou une paire de modems

• Toute une gamme de technologies


DSL = ISDN
• HDSL
• SHDSL
• ADSL
• RADSL
• ADSL Lite
• IDSL
• VDSL

• Cœur du réseau :
• Liaison cuivre
• A chacune des dérivées correspondent une utilisation et des
caractéristiques particulières.

• Le choix d ’une technologie est soumise à plusieurs paramètres :


• les services proposés
• la distance séparant le central de l’abonné
• le débit voulu
• le caractère symétrique ou asymétrique de la liaison.

• Aujourd'Hui, seulement trois variantes de xDSL émergent sur le


marché notamment :
• le HDSL (SHDSL)
• le VDSL
• l ’ADSL et Variantes (ADSL2+)
HDSL
• High data rate Digital Subscriber Line (G991.1 normalisée en 1998)

• Débits 1,544 Mbps (T1) ou 2,048 Mbps (E1)


• mode de transfert full-duplex symétrique
• bande des 80 kHz à 240 kHz
• distance maximale de 3,6 km
• 2 paires torsadées pour T1 ( chaque paire à 1/2 vitesse)
• 3 paires torsadées pour T2 ( chaque paire à 1/3 vitesse)
• Utilisation
• connexion des équipements de commutation déportés
• connexion de PABX
• connexion de PCM
• accès Internet (Serveurs)
• réseaux privés.
• Mode de Transmission
• 2B1Q ( 2 Binary 1 quarternary )
• CAP ( Carrierless Amplitude and Phase modulation )
• Cette technologie, à destination des professionnels, permet le transfert de données à 2 Mbits/s
sur une boucle locale mais n’offre pas de service de téléphonie en bande de base.
SHDSL
• Single line Digital Subscriber Line G.991.2
• version améliorée de HDSL utilisant une seule paire torsadée
• Débits 1,544 Mbps (T1) ou 2,048 Mbps (E1)
• Peut fournir un débit de 384 Kbits/s, adaptable à 2,36 Mbits/s pour 1,8 Km
• opère sur réseau téléphonique
• une ligne supporte le service téléphonique et la transmission T1/E2
• mode duplex
• bande des 80 kHz à 240 kHz
• distance maximale de 3 km
• Utilisation
• Multimédia
• Internet
• Réseaux privés.
• Mode de Transmission
• 2B1Q ( 2 Binary 1 Quarternary )
• 4 B1H (4 Binary 1 Hexadecimal )
• CAP ( Carrierless Amplitude and Phase modulation)

• Offre de débit symétrique jusqu’à 2,3 Mbits/s.


Exemple d’application :
desserte Station de base LL 2 Mbit
Exemple d’application raccordement de PABX
Exemple d’application: raccordement d’un‫‏‬Node‫‏‬B
SHDSL in the Network
TDM Architecture
Internet
IAD (Integrated
Corporate Access Device)‫‏‬
(SHTU-R) with
Customer
AAL5 for data
Premises
(SOHO/SME)‫‏‬
ATM / IP
Network LAN

Remote IP Router
Access
Server

SHDSL
POTS/ISDN

Central
Office POTS/ISDN
ATM
e.g. STM-1

+ Very cheap IAD


DSLAM + Low latency highest voice quality
PSTN /ISDN + No voice gateway required
(SHTU-C)‫‏‬
Network
- ATM and TDM network in parallel
V5.x required
Splitter
Filter
RADSL
• Rate Adaptative DSL (Boucle locale numérique à débit variable)‫‏‬
– permet d ’adapter la vitesse de transmission entre les deux modem s de manière
automatique et dynamique en fonction de la qualité de la ligne.

• Débit
– de 600 kbps à 7 Mbps dans le sens descendant
– de 128 kbps à 1 Mbps dans le sens montant
– pour une longueur maximale de boucle locale de 5,4 km.

• Utilisation
– bien adapté aux architectures client/serveur
– Internet et multimédia
– accès réseau à distance.

• Mode de transmission ( Considéré par l ’organisme)‫‏‬


– QAM ( Quadrature Amplitude Modulation )‫‏‬
– CAP (Carrierless Amplitude and Phase)‫‏‬
– FDM (Frequency Division Multiplexing)‫‏‬
RADSL
VDSL
• Very High Data Rate DSL G.993.1
• Offre en asymétrique de débits :
– 52 Mbits/s en sens descendant pour une longueur maximale de 300 m
( 2,3 Mbits/s en sens ascendant)
– 27 Mbits/s en sens descendant pour une longueur maximale de 1000 m.
( 2 Mbits/s en sens montant)
– 14 Mbits/s en sens descendant pour une longueur maximale de 1500 m.
( 2 Mbits/s en sens montant)
• Offre en symétrique de débits :
– Jusqu’à 14 Mbits/s pour une longueur maximale de 800 m.
– Jusqu’à 25 Mbits/s pour une longueur maximale de 500 m.
• Utilisation
– Internet
– Multimédia
– Télévision haute définition
– Vidéo de qualité numérique
• Débits sur des distances relativement courtes
VDSL2
 Normalisée en 2005 par l’Union internationale des télécommunications (UIT)
G993.2, Very high speed Digital Subscriber Line 2 ou VDSL 2 (succédant au VDSL)

 Offre en asymétrique de débits :


 Jusqu’à 100 Mbits/s en sens descendant pour une longueur maximale de
150 m
 Jusqu’à 40 Mbits/s en sens ascendant pour une longueur maximale de 150
m
 Jusqu’à 50 Mbits/s en sens descendant pour une longueur maximale de
1000 m
 Jusqu’à 08 Mbits/s en sens ascendant pour une longueur maximale de
1000 m
 Utilisation
 Internet
 Multimédia
 Télévision haute définition
 Vidéo de qualité numérique

 Débits sur des distances relativement courtes


VDSL2
La norme G.fast 9970
Le GFAST est une norme destinée à l’accès très haut débit qui vise à
réutiliser les derniers mètres de cuivre des réseaux existants
(téléphonie ou réseau coaxial TV)

L’UIT a déclaré mardi 16 juillet 2013 que la norme large bande


appelé G.fast promet jusqu’à 1Gbps sur les paires téléphoniques en
cuivre existantes. La norme est conçue pour offrir du très haut débit
sur une distance de 250 mètres, ce qui élimine les frais de
raccordement de câbles de fibres dans les logements (maisons
individuelles, logements collectifs …).
Le Gfast est en cours de finalisation
La XG.fast de NOKIA
La XGFAST est une trouvaille de NOKIA (Alcatel-Lucent)
destinée à l’accès très haut débit qui vise à réutiliser les
derniers mètres de cuivre des réseaux existants
(téléphonie ou réseau coaxial TV)

NOKIA a présenté en juillet 2014 que le large bande


appelé XG.fast promet jusqu’à 11Gbps sur les paires
téléphoniques en cuivre existantes. La norme est conçue
pour offrir du très haut débit sur une distance de 30
mètres
ADSL ET
VARIANTES
BUT

Augmenter les possibilités de transmissions des


lignes téléphoniques afin qu'elles soient capables,
en plus de la voix, de véhiculer des données
numériques très rapidement
ADSL : LES PRINCIPES

• Les communications téléphoniques nécessitent une


largeur de bande de 4 Khz, or les câbles reliant les
centraux téléphoniques aux utilisateurs possèdent tous
une bande passante d’environ 1 Mhz
• On constate donc qu’il reste une bande passante de 996
Khz qui est inutilisée
• Les modems ADSL ont été conçus pour utiliser
l’entièreté de la bande passante disponible sur les
câbles tout en permettant l’utilisation normale du
téléphone
• Avec cette technique, la bande passante est divisée en
trois parties :
• Un canal conventionnel pour le téléphone,
opérationnel en cas de panne du modem
• Un canal à moyenne vitesse
• Un canal à haute vitesse

• Cette approche « multi-canaux » permet en outre aux


utilisateurs d’accéder au Web ou tout autre serveur tout
en téléphonant ou envoyant un fax par exemple
SCHEMA DE PRINCIPE

Abonné Répartiteur
Autocom

filtre

paire de
filtre
cuivre
BAS

Modem
Voie descendante
DSLAM

Voie montante
ADSL : Modèle de Reference (ITU-T)‫‏‬
NT

Broadband Customer
Network NI ATU-C ATU-R CI Premises
SDH/ATM Network

V-C T-R

U-C2 U-R2
SM SM

HP HP
DLL
Narrowband U-C U-R Telephone Set,
Network LP LP Voiceband Modem
PSTN/ISDN or ISDN Terminal
Splitter Splitter
C R

ATU-C - ADSL Termination Unit - Central Office SM - Service Module


ATU-R - ADSL Termination Unit - Remote DLL - Digital Local Loop
NI - Network Interface SDH - Synchoronous Digital Hierarchy
CI - Customer Interface ATM - Asynchronous Transfer Mode
HP - High-Pass filter PSTN - Public Switched Telephone Network
LP - Low-Pass filter ISDN - Integrated Services Digital Network
NT - ADSL Network Termination
ADSL : Modèle de Réference
(Approche pratique)

Service
Providers
BROADBAND NARROWBAND
NETWORK NETWORK
(ATM) (PSTN/ISDN)

DS: 6 Mbit/s Ethernet


DSLAM 10 Mbit/s
STM-1 ANT
ATM US: 640 kbit/s SF
ATU SF
-C ATMF-25
O POTS/ISDN 25 Mbit/s
USB
...

N
T POTS
ATU SF ISDN
-C

DSLAM : Digital Subscriber Line Access Multiplexer


ONT Optical Network Termination
SF Splitter Filter (POTS/ISDN)
DS Downstream
US Upstream
USB Universal Serial Bus
ADSL Applications
Fast Internet

Network Network

ADSL
ADSL
ADSL Applications
Video on Demand (VoD)‫‏‬

Network
ADSL
ADSL Applications
Video Conferencing

ADSL Network ADSL


ADSL Applications
Telecommuting

Network

ADSL
ADSL Applications
Telemedicine

Network

ADSL
ADSL Applications
Telelearning

Network

ADSL
ADSL Applications
Interactive Network Games

Network

ADSL ADSL
ADSL Applications
Broadcast Audio & Video

Network
ADSL
ADSL Applications
On-line Shopping

Network
ADSL
Les éléments de Central
la chaîne ADSL
Commutateur
Réseau
Téléphonique
téléphonique
Domicile Client
FAI

Filtre BAS
IP
ATM
DSLAM
Modem ADSL AAA
• La ligne de cuivre !

• Le DSLAM (Digital Subscriber Line Access Multiplexer) : situé au niveau des centraux téléphoniques, il
comporte plusieurs centaines de modems ADSL. Il réalise le multiplexage des flux vers une interface haut débit

• Le filtre ADSL : localisé chez le client, il se branche sur la prise téléphonique pour séparer les flux
téléphoniques et les flux à haut débit, qui utilisent des fréquences différentes.
• Le modem ADSL client : il réalise le codage/décodage qui va permettre le transport à haut débit des
informations issues ou à destination du PC du client. Il est relié au PC du client via une interface Ethernet, USB,
ATM 25.6 ou WiFi

• Le BAS (Broadband Access Server) : Point de concentration et d’aiguillage des flux vers les différents
fournisseurs de services. Il régule les débits en fonction de la nature du service (fonction de police)‫‏‬

• Le serveur AAA : Il gère l’authentification, la facturation et l’aiguillage des clients vers le FAI
(Fournisseur d’Accès à Internet) demandé
L’INSTALLATION‫‏‬DU‫‏‬CLIENT

PC

Video
Broadcast

ATMF
USB 25.6 Mbit/s

Hub/Router
Ethernet
Splitter LAN 10Mbit/s/
Filter Line 100Mbit/s
ADSL
modem
LAN

POTS/ISDN
Line
ADSL Line

Telephony/ISDN
L’installation du client

• Le modem ADSL ou ATU-R (ADSL Termination


Unit - Remote) est raccordé :
• A l ’utilisateur
• Au DSLAM
 Côté utilisateur, l’ATU-R peut présenter
quatre types d ’interfaces:
• Ethernet
• USB
• ATM 25Mbit/s
• WiFi
 Côté DSLAM, l’ATU-R présente une
interface ATM ou IP sur ADSL
 Le Modem réalise le codage/décodage
qui va permettre le transport à haut
débit des informations issues ou à
destination du PC du client.

2. Le filtre ADSL : il se branche sur la


prise téléphonique pour séparer les
flux téléphoniques et les flux à haut
débit, qui utilisent des fréquences
différentes.
ADSL ET ADSL G.LITE
• Asymetric Digital Subscriber Line
• Débit asymétrique :
• Remontant jusqu’à 640 kbit/s, 512 kbit/s (Lite)‫‏‬
• Descendant jusqu’à 8 Mbit/s (Full), 1,5 Mbit/s (Lite)‫‏‬
• Système Full Duplex
• Système à annulation d’écho
• Plusieurs allocations spectrales :
• POTS (Plain Old Telephone Services)‫‏‬
• RNIS
• Transport ATM
• Perspective « Full-service » (vidéo, données, voix…),
• Possibilité de garantir la qualité de service
LA NORME ADSL ITU G.992.1 (1993)‫‏‬

• Architecture
– Transport : ATM (IP sur PPP)‫‏‬
• Interface côté client : 10BT, ATMF25.6, USB, wifi
• Interface côté centre : STM 1 à STM 16
• Applications
– Accès Internet Haut-débit
– Accès LAN (Intranet, télétravail)‫‏‬
– Télé-enseignement, Télé-vente…
• Limitations
– Conçu initialement pour le transfert de séquences vidéo
– Incompatibilité spectrale entre ADSL/RNIS et ADSL/POTS
– Latence trop importante (> 1.5 ms) : impossibilité de transporter des services vocaux
LIMITES DE LA NORME ADSL ITU G.992.1 (1993)‫‏‬

• Les valeurs des débits ne sont pas fixées : chaque


opérateur a donc adopté ses propres valeurs
pour le débit montant et descendant.

• Le matériel n'est pas normalisé (pas


d'interopérabilité entre les différents matériels)

• Déplacement d’un technicien pour installer le


filtre chez le client
LA NORME ADSL G.LITE ITU G.992.2 (1998)‫‏‬

• La norme G.Lite définit la version légère de l'ADSL (encore


appelée "Universal ADSL" ou "Splitterless ADSL").
• Elle fixe les débits: 1.5 Mbps dans le sens descendant et 384
Kbps dans le sens montant.
• Elle intègre le splitter au modem (splitterless ADSL).
• Elle impose un modem auto configurable (plug & play).
• Elle choisit le procédé de modulation DMT, de préférence au
procédé CAP.
ADSL2 : une nouvelle norme G 992.3 adoptée mi 2002

• Révision de la recommandation ITU G 992.1 (ADSL), qui devient ITU G 992.3


(ADSL2)
• Des performances de transmission qui évoluent peu entre ADSL et ADSL 2
– par ex., dans le meilleur des cas, gain en débit sur lignes longues:
– d’une centaine de kbit/s sur le canal descendant et
– d’une trentaine sur le canal remontant
– ou, à débit constant, gain en portée d’environ 200m.

• Les gains sont principalement dus à:


– Utilisation de la porteuse pilote pour transmettre des données
– Possibilité d’utilisation de 1 bit par porteuse au lieu de 2,
– Possibilité d’une en-tête réduite (4 kbit/s mini, au lieu de 32 kbit/s mini)‫‏‬
L’ADSL2, de nouvelles fonctionnalités…
• Une variante de la norme (annexe J) portant sur l’ADSL (ou ADSL sans POTS) :
utilisation, pour le canal remontant, d’une bande élargie allant de 0 à 276 kHz
– Avantage : extension du débit sur la voie remontante (pseudo-symétrisation)‫‏‬
– Inconvénients : problème de cohabitation avec les autres systèmes + réduction
des performances sur la voie descendante et suppression de la voie
téléphonique.
-30
Annexe I &AnnexeJ ADL-32
AnnexeJ ADL-36
AnnexeJ ADL-40
-35 AnnexeJ ADL-44
AnnexeJ ADL-48
AnnexeJ ADL-52
-40 AnnexeJ ADL-56
AnnexeJ ADL-60
AnnexeJ ADL-64
ADSLover POTS
-45 ADSLover ISDN

-50
PS
D
(d
B -55
m/
Hz
) -60

-65

-70

-75

-80
0 100 200 300 400 500 600
Fréquence(kHz)
ADSL2 : La mise en veille des modems

Mode L0 : fonctionnement normal du


modem

Mode L2 : le modem, constatant qu’il


n’y a pas de trafic échangé réduit son
débit et sa puissance d’émission,
mais peut revenir instantanément au
mode L0

Mode L3 : Mode sommeil lorsqu’il n’y


a pas de trafic échangé pendant une
longue période, environ 3 secondes
sont alors nécessaires pour revenir
au mode L0
• Gain potentiel significatif sur la consommation électrique des DSLAM
• Pollution spectrale statistiquement moins importante du câble mais bruit
« moins stationnaire » donc potentiellement plus difficile à « annuler »
ADSL2 : possibilité de transport TDM de la voix….

• Option CVoDSL: réservation de n porteuses (jusqu’à 4) pour


transporter un signal voix en TDM 64 kbit/s).
ADSL2 : possibilité de transport TDM de la voix….
• Permettrait de palier l’inconvénient de l’ADSL en remplaçant la bande de base
par une voie téléphonique réalisée en CVoDSL,

• Permet, outre la voie en bande de base, jusqu’à 4 autres voies téléphoniques


sur le même accès au prix d’une réduction de performances pour les données.

Dans cette hypothèse, la voix


n’est pas « ATMisée » comme
c’est le cas pour la VoATM
« classique » et ne nécessite
donc pas le recours à des
solutions complexes ni à des
passerelles coûteuses mais
peut être «sortie »
directement au niveau du
DSLAM.
L’ADSL2, de nouvelles fonctionnalités…
Les fonctionnalités ajoutées et les options possibles sont nombreuses avec la
norme ADSL 2
– mise en veille des modems
– adapter le débit « sans coupure » (Seamless Rate Adaptation)‫‏‬
– diagnostic/mesures de ligne: mesure SNR, longueur de ligne…
– utiliser un mode PTM (Packet Transfert Mode) et de la
transmission simultanée de canaux voix TDM à 64 kbit/s
– étendre le spectre de fréquence jusqu’à 0 Hz (ADSL plus
symétrique, mais sans téléphonie en bande de base
– agréger plusieurs liens ADSL via IMA pour monter en débit et en
portée
..mais un changement hardware est nécessaire….
LA NORME ADSL2+ : G 992.5
• L'ADSL 2+ répond au souci inverse du READSL.
En clair, il est orienté débit plutôt que portée.

• Cette norme est basée sur le doublement de la


bande passante utilisée par l'ADSL première
génération. Le spectre de fréquence ira en effet
jusqu'à 2,2 MHz au lieu de 1,1 MHz, avec en
contrepartie une portée réduite par rapport à
l'ADSL, privilégiant de fait les abonnés les plus
proches du central.
ADSL2+
• G.992.5 : Delta document de la norme ADSL2
• Adoptée en mai 2002
• Là où l'ADSL permet pour l'instant un débit maximal de 8
Mbit/s pour la réception de données, c'est-à-dire en canal
descendant (downstream), l'ADSL2+ autorisera un débit
allant jusqu'à 16 Mbit/s pour les clients proches (environ
40 % des clients autour du central). Dans le sens
remontant (upstream), le débit restera sensiblement le
même, soit 1 Mbit/s.
POUR LES ABONNES RELATIVEMENT PROCHES DU CENTRAL

• A portée égale, le débit de l'ADSL2+ sera supérieur à son


aîné,

• A débit égal, la portée de la nouvelle norme sera


supérieure permettant ainsi à un nombre accru
d'abonnés de bénéficier d'une connexion à 8 Mbit/s,
jusqu'ici réservée aux proches voisins des centraux.
Évolution‫‏‬potentielle‫‏‬avec‫‏‬l’ADSL2+
18000

16000

14000
Débit supérieur à portée égale

12000

10000 Portée supérieure à débit égal


Débit (kbit/s)

8000

ADSL+
6000
ADSL

4000

2000

0
1100 1300 1500 1700 1900 2100 2300 2500 2700 2900
Portéessimuléesenprésencedebruit X1, avec6dBdemarge[mdecâble4/10]
• Par contre, les abonnés les plus éloignés verront peu de
différence avec l'ADSL. A ceci près toutefois, que
l'optimisation des équipements et l'amélioration du
dialogue entre les modems distants permettront
d'augmenter la portée des lignes d'environ 10%.
L'ADSL2+ a été adoptée par l’UIT en 2002.
Comparaison ADSL/ADSL2/ADSL2+

ADSL ADSL 2 ADSL 2+

Débits montants (max théoriques) 1 Mbps 1 Mbps 1,2 Mbps

Débits descendants (max théoriques) 8 Mbps 10 Mbps 25 Mbps

Temps d'initialisation de la connexion 10 s 3s 3s

Segmentation en canaux(oui/non) non oui oui

Distance maximale de raccordement 5 km (5à 10% sup) (5à 10% sup)


LE READSL : G 992.4
• Le READSL ou Reach Extended ADSL est une
variante de l'ADSL qui utilise les mêmes normes
de modulation que l’ADSL, la DMT, ou Discrete
Multi Tone.
• L'idée du READSL est de "booster" la partie la
plus basse du spectre, en envoyant plus
d'énergie entre 25 et 200 kHz.
• Cette technologie doit permettre de prolonger
de 5 à 10 % la portée des lignes pour des débits
de 128 et 512 kbit/s.
• Les abonnés situés dans une zone ADSL mais se trouvant
jusqu'alors trop loin du central ("zones d'ombre")
pourront ainsi mieux bénéficier des services offerts.

• L'homologation de cette norme a eu lieu au mois de


septembre 2003.
Evolutions ADSL (débits théoriques sur câble de
cuivre 4/10ième)
Débits
descendant Portée maxi
/ (câble
Accès Débits cuivre Usages les plus fréquents Cibles clients
remontants usuel)‫‏‬

Web, jeux en réseau,


ADSL2 8 M/800 k 1 550 m multimedia… Résidentiels

Web, images haut débit, vidéo


ADSL2+ 16 M/800 k 1 400 m en temps réel Résidentiels

ReAD 192 k/128 k 5 400 m Web , mail, jeux en réseau… Résidentiels ligne
SL longue
LA TECHNOLOGIE ADSL :
LES CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION
Pourquoi un Code de ligne?
• Pour garder le débit de transmission aussi bas que possible
 Nécessaire‫‏‬pour‫‏‬réduire‫‏‬l’affaiblissement‫‏‬sur‫‏‬de‫‏‬longues‫‏‬
distances

• Pour éviter les longues séries de zéro


 Nécessaire‫‏‬pour‫‏‬la‫‏‬régéneration‫‏‬d’horloge‫‏‬du‫‏‬récepteur

• Pour avoir un signal sans composante continue


 Nécessaire car les organes de transmission sont séparés
galvaniquement et terminés par des transformateurs

Multi Carrier
Modulation
Pulse Amplitude Single Carrier
(MCM)‫‏‬
Modulation Modulation
(PAM)‫‏‬ (SCM)‫‏‬
LE CODAGE 2B/1Q

• Technique de codage apparue pour


permettre d'augmenter la distance
maximale de transmission nécessaire pour
l'introduction du réseau RNIS.
• 2B/1Q fait correspondre à un groupe de
deux éléments (2bits: 2B) un créneau de
tension, dit symbole quaternaire (1Q),
pouvant endosser quatre valeurs
différentes.
Codes en Ligne - 3 Familles
1. PAM - Pulse Amplitude Modulation

Exemple: 2B1Q (HDSL/ISDN/IDSL/SDSL)‫‏‬


Doublet Bit Amplitude
10 +3

11 +1

01 -1

00 -3

• Le flux de données utiles est groupé en doublets


successifs pour conversion en symboles à 4 niveaux
(Quat)‫‏‬
PSD
• Premier bit donne le signe
• Deuxième‫‏‬bit‫‏‬donne‫‏‬l’amplitude
• Le débit de Symbole est la moitié du débit original
et la fréquence de Nyquist est la moitié du débit de
symbole
• Efficacité de 100%
• Faible latence Fréquence
• Code standard européen pour ISDN et HDSL
• Codage utilisé pour l'HDSL avec une vitesse de modulation
de 584000 baud soit un débit supérieur à 1Mbit/s.

• Cependant, codage à bande de base (transmission à partir


de 0 Hz), ce qui ne permet pas l'utilisation simultanée du
transfert de données et du service téléphonique (300-
3400Hz).
Codes en Ligne - 3 Familles
1. PAM - Pulse Amplitude Modulation

Exemple: 4B1H‫‏‬ou‫“‏‬TC-PAM”‫(‏‬SHDSL,‫‏‬G.991.2 Annexe B)‫‏‬


PSD ADSL 6Mb/s
SHDSL 768kb/s
• Chaque‫‏‬symbole‫‏‬est‫‏‬constitué‫‏‬d’un‫‏‬payload‫‏‬ SDSL 768kb/s
de 3 bits‫‏‬et‫‏‬d’un‫‏‬bit‫‏‏‬additionel‫‏‬de‫‏‬codage‫‏‬
(Trellis) resulting in a 16-level PAM code
• 1er bit donne le signe
• 2 à 4ème‫‏‬bit‫‏‬donne‫‏‬l’amplitude
• Spectre cohabite avec les autres DSLs
Frequency
• Faible complexité, latence et consommation
d’énergie
• Efficacité 100%
• Standard européen pour SHDSL
Codes en Ligne - 3 Familles
2. SCM - Single Carrier Modulation

Exemple: QAM (Quadrature Amplitude Modulation)‫‏‬


000 001
• Amplitude et phase varient
• Constellation rectangulaire
010 011 16 Mots de
8 mots de • Modulation de 2 composantes
en quadrature
100 101
43bits/symbole
bits/symbol • Largeur deBande=débit divisé
par nb bits/symbole

110 111

• On peut augmenter le nb de bits par symbole en augmentant la taille de la


constellation. Par contre difficulté de détecter niveau et phase. Bon SNR

Exemple: CAP (Carrierless Amplitude and Phase Modulation)‫‏‬


• Compatible avec QAM avec même type de forme spectrale et de
constellation
• Orthogonalité est réalisée par des filtres transverses digitaux
LE CODAGE QAM (Quadrature Amplitude
Modulation)‫‏‬
• La modulation QAM est la combinaison d'une
modulation de phase et d'amplitude, afin
d'augmenter le nombre d'états par symbole.

• A chaque état correspond une amplitude et une


phase. Ceci augmente la difficulté de modulation et
démodulation, mais permet une augmentation
importante de la bande passante transmise.
• A la différence du codage 2B/1Q, les codes CAP et DMT,
dérivés du QAM, sont typiquement passe-bande et
peuvent opérer sur une bande de fréquence spécifiée.

• Ceci va permettre de séparer les canaux réservés à la ligne


téléphonique, la réception et l'émission de données.
LA MODULATION CAP

• CAP utilise aussi bien la modulation de phase


que la modulation d’amplitude
• L’ensemble des combinaisons de bits qu’on peut
envoyer à un instant de modulation donné se
nomme une constellation
• Ces combinaisons de bits sont obtenues par
une combinaison de plusieurs valeurs
d’amplitude possibles ainsi que par des
décalages de phase.
• Les émetteurs-récepteurs CAP peuvent utiliser des
constellations multiples qui créent 2n valeurs.
• Cependant en réaction aux différentes conditions de la
ligne (bruit, défauts,…), les algorithmes CAP peuvent
étendre et contracter ces constellations.
• Cette capacité à échanger la taille des constellations est
une des deux façons utilisées par CAP pour s’adapter aux
caractéristiques de la ligne.
• L’autre méthode est simplement de réduire la bande
passante utilisée.
• Contrairement à DMT, CAP ne subdivise pas la bande
passante disponible au dessus des 4 KHz en canaux
étroits.
• CAP peut augmenter ou diminuer la largeur de bande
qu’il utilise par incrément de 1 Hz
Codes en Ligne - 3 Familles
3. MCM - Multi Carrier Modulation

Exemple: DMT (Discrete Multi Tone)‫‏‬

La taille de la constellation QAM


dans chaque canal est optimsée
SNR en fontion du SNR et des perturbateurs
par Espace Canaux
Canal entre inutilisés dûs 16-QAM 64-QAM
canaux:4,3125kHz aux conditions

Max.
Amplitude
Variation

256 canaux
4-QAM

Fréquence
LA MODULATION DMT

• Le principe de DMT est de séparer la bande passante en 256 sous-


bandes distinctes et de placer le signal digital sur des porteuses
analogiques. DMT utilise le spectre entre 26 KHz et 1,1 MHz pour les
données.

• Pour inclure le service POTS (Plain Old Telephone Services), DMT


utilise le spectre de 0 à 4 KHz. Le spectre au-dessus de 26 KHz est
divisé en 256 canaux. DMT va en outre permettre d’adapter
dynamiquement la capacité de chaque canal en fonction des
caractéristiques de la ligne à ce moment.

• La bande passante restante sera utilisée pour la transmission des


informations de contrôle propres à ADSL
• La division de la bande passante disponible en un
ensemble de sous-canaux indépendants, est la clé des
performances obtenues par DMT.

• En mesurant la qualité de chaque sous-canal et en


allouant un nombre de bits par canal basé sur la qualité
de ce canal, DMT optimise le signal transmis sur chaque
ligne

• Ainsi, DMT évite d’utiliser des zones de la bande passante


où l’atténuation du signal est trop importante
• Quand un système DMT est en opération, la qualité de
chaque sous-canal est constamment surveillée, et des
ajustements sont réalisés sur la distribution des bits pour
maintenir les performances désirées.

• Donc si la qualité d’un sous-canal se dégrade au point


que les performances du système soient compromises,
un ou plusieurs bits de ce sous-canal sont déplacés vers
un canal qui peut transporter des bits supplémentaires.
• La bande passante est divisée en un grand nombre de canaux
indépendants, chacun pouvant supporter un nombre de bits
proportionnel à son rapport signal/bruit.
• L’adaptation de la charge est réalisée en augmentant ou diminuant
simplement le nombre de bits supporté par chaque canal
• Par exemple, en ADSL, la bande passante réservée aux transferts
d’éléments autres que la voix et les informations de contrôle est
divisée en 256 canaux indépendants.
• Chaque canal possède une bande passante de 4 Khz.
• Donc théoriquement, le débit maximum d’informations
« downstream » est de :
256 canaux * 15 bits/canal * 4 Khz = 15 Mbps.
Discrete MultiTone (DMT) for ADSL
DMT is the worldwide standard
Signal for ADSL transmission
Power
256 channels
Channel
Spacing
4.3125 kHz

4 25 138 Frequency [kHz] 1 104

Upstream Downstream
Data Data
LE MULTIPLEXAGE
• L'un des problèmes de la transmission haut
débit est l'interférence entre les signaux émis
et reçus, si ceux-ci sont situés sur la même
bande de fréquences.
• Deux solutions peuvent être utilisées pour
minimiser cette interférence.
LE MULTIPLEXAGE A ANNULATION D’ECHO

• Etant donné que les caractéristiques du signal


émis sont connues, il est possible de
soustraire au signal reçu la perturbation due
au signal émis.
• Cette technique appelée "annulation d'écho",
permet un chevauchement des fréquences
des deux sens de transmission
• Cette technique introduit cependant une nouvelle
perturbation en cas de présence simultanée dans un
même câble de plusieurs transmissions à annulation
d'écho.
• Il est donc important, au moment d'installer une
technologie xDSL, de vérifier le nombre d'installations
similaires présentes dans le câble qui achemine la
transmission sur le réseau téléphonique.
Système ADSL EC
La superposition des bandes montantes et
descendantes,‫‏‬nécessite‫‏‬l’utilisation‫‏‬d’un‫‏‬
Puissance
Canaux annulateur‫‏‬d’écho‫‏‬pour‫‏‬séparer‫‏‬les‫‏‬canaux
ADSL
montants
POTS Cannaux ADSL descendants

4 30 140 Frequence 1 100


LE MULTIPLEXAGE EN FREQUENCE

• Il consiste à séparer les bandes de fréquences


utilisées en réception et en émission.
• Pour cela on utilise une technique de
multiplexage en fréquence (FDM, Frequency
Division Multiplexing).
• Cette technique n'introduit pas de nouvelles
interférences, à la différence de la technique
précédente, mais à débit équivalent, utilise une
bande passante plus large ce qui diminue la
distance maximale de transmission.
ADSL Système FDM
La bande 1 MHz est séparée
Puissance en 3 sous bandes par des filtres
Canaux
ADSL
POTS montants Canaux ADSL descendants

4 30 140 Fréquence 1 100


LA TECHNOLOGIE ADSL
RACCORDEMENT ET QUALIFICATION
Déploiement xDSL (1)‫‏‬
Problèmes à considérer

Limites Physiques
Limitations Théoriques
• Atténuation
• Bande passante mini par théorème de
• Bruit et interférences
Nyquist
• Bruit blanc
• Capacité due au théorème de Shannon- • Diaphonies (NEXT/FEXT)‫‏‬
Hartley et les limitations en découlant • Interférences Radio (RFI)‫‏‬
• Autorité de régulation, dégroupage, • Bruit Impulsif
attribution de fréquences • Micro-coupures
• Réflections
• Limitations technologiques des composants
• Adaptation des transceivers
• Changement de calibre et câble
• Dérivations
• Dispersion d’impulsion et
Interférence Inter-Symbole (ISI)‫‏‬
• Dissymètrie/terre
• Bobines de charge
• Environnement
Déploiement xDSL (2)‫‏‬
Autres Problèmes à considérer
Aujourd’hui Demain
La croissance de services xDSL dans les mêmes xDSL
xDSL
faisceaux de câbles vont entrainer de plus en plus de POTS
POTS
problèmes‫‏‬d’interférences!

Aujourd’hui‫‏‬le‫‏‬déploiement‫‏‬xDSL‫‏‏‬démarre‫‏‬avec‫‏‬des‫‏‬
conditions de distance non critiques proche du Central
pour atteindre plus de clients, il faudra augmenter les
distances. Cela causera plus de problèmes!

Aujourd’hui‫‏‬le‫‏‬déploiement‫‏‬xDSL‫‏‏‬démarre‫‏‬à‫‏‬débit‫‏‬ 8
réduit (qque fois < 1 Mbit/s). Les Clients, la
concurrence, la politique tarifaire, feront augmenter les
1
débits offerts, Cela causera plus de problèmes!

Le dégroupage causera‫‏‏‬d’autres‫‏‬problèmes‫‏‬de‫‏‬
cohabitation. A quoi sert effectivement la ligne?
Les‫‏‬problèmes‫‏‬d’Interférences‫‏‬entre‫‏‬les‫‏‬différents‫‏‬
opérateurs doivent être erradiqués
Les protocoles utilisés pour l’ADSL

• Le protocole IP : il est compréhensible dans tout le réseau


Internet et permet l’acheminement des informations de
bout en bout entre les serveurs et les applications du
client
• Le protocole PPP : déjà utilisé pour l’accès RTC, il
transporte de manière sécurisée les datagrammes IP entre
le FAI et le terminal du client et permet l’authentification du
client et l’allocation de l’adresse IP

• Le protocole Radius : protocole de communication utilisé


entre le BAS, le serveur AAA et les FAI pour assurer
l’authentification du client et l’allocation des adresses IP
Les protocoles utilisés pour l’ADSL

• Le protocole L2TP : il est utilisé entre le BAS et le FAI pour


acheminer dans un même tunnel IP l’ensemble des
sessions PPP à destination d’un même FAI
• Le protocole ATM : Il transporte les paquets PPP dans des
cellules de 53 octets entre le modem et le BAS. Une
connexion virtuelle permanente ATM (PVC) est crée entre
chaque client et le BAS, avec un profil de trafic
correspondant au service souscrit. Le protocole ATM
permet d’assurer le contrôle du débit par connexion et de
différencier les offres d’un point de vue qualité de service
(QoS)‫‏‬
• La couche physique ADSL : elle assure le transport des
cellules ATM dans une trame ADSL et une modulation
complexe de signal pour assurer la transmission à haut
débit sur la paire de cuivre
CARACTERISTIQUES DES CABLES MULTIPAIRES

Calibre Rb linéique Affaiblissement linéique (dB/Km)


(mm) A 20°
(ohms/km)

800 Hz 150 KHz 300 KHz 1 MHz

0,4 275 1,61 11,5 15 28,5

0,6 122 1,04 7,5 10,3 20

0,8 69 0,81 6 8 15,5


CARACTERISTIQUES DES CABLES DE BRANCHEMENT

Type des câbles 5/9 5/10 série série 92


et 5/99 278/298

dB / Km à 300 kHz 7,9 10 15 10

L'affaiblissement maximum admissible d’un système ADSL est


de 50 à 60 dB
Constitution d’un DSLAM
• Composé en général de différents modules
– Carte A-TUC, S-TUC, V-TUC : ADSL, SDSL ou VDSL
Transceiver Unit – Central
• Protection + filtrage passe-haut (ADSL)
• Chipset xDSL (DSP + Analog Front End)
• Traitement du trafic (switch) + interface
– Matrice de Commutation (en général basée ATM)
– Carte Réseau
• Interfaces IMA NxE1, E3, STM-1, STM-4, FE, GE …
– Carte de chaînage ou de déport de châssis
• Interfaces propriétaires ou normalisées
– Éventuellement cartes filtre passe-bas pour accès
POTS
• Peut faire partie du châssis DSLAM ou d’un châssis
séparé.
16
Exemples d’architecture interne

 Architecture étoile  Architecture Bus


 Fujitsu, Lucent, ECI, Ericsson, Nokia  Alcatel, Siemens, Samsung, Huawei

Interface Interface
Interface
chaînage Réseau Switch
Switch Réseau

‫‏‏‬BUS
BUS interne
ATU-C
Switch
Switch
ATU-C

interne
de chaînage
STU-C

Interface
STU-C

ATU-C

ATU-C

ATU-C

16
Micro-DSLAM de 8 à 64 ports xDSL

16
Mini/Compact -DSLAM de 32 à 500 ports
DSLAM haute-densité : De 500 à plusieurs
milliers de ports

16
Le DSLAM basé ATM
• Naturellement imposé par le Standard : ATM/ADSL
• Le DSLAM ne traite pas les couches supérieures à l’ATM.
• L’ATM permet une gestion efficace de la QoS
– Au moins 4 qualités de service supportées : ABR, UBR, VBR-rt, VBR-nrt et CBR
– Gestion de la bande passante disponible (CAC)
– Supervision des connexions possibles (flux OAM)
– Possibilité de mixer des services haut de gamme (pro) et des offres résidentielles
dans le même équipement

• Les inconvénients de l’ATM


– Peut-être considéré comme un peu complexe et luxueux pour des services
purement résidentiels
– Investissement important pour un nouvel opérateur
– Mal adapté aux services multicast.

16
Le DSLAM pont Ethernet

• Travaille toujours au niveau de la couche 2 (Ethernet)


– Doit réaliser l’interface entre ATM/xDSL et l’Ethernet
• Ne traite pas les couches > 2 (IP, PPP …)
• Traitement de la QoS basée sur les VLAN
– Encore limité pour offrir une gestion individuelle de la QoS
– Bien adapté pour les offres résidentielles
– Bien adapté au multicast
• Interface réseau Giga –Ethernet (ou FE pour les mini-DSLAM)
– Dimensionnement large de l’interface

• Composants Ethernet moins chers que ATM


– Optimisation des coûts pour un nouvel opérateur
– Coût d’une interface GE << coût d’une interface STM-4

16
Le DSLAM IP ou DSLAM
BAS
• Le DSLAM remonte à couche 3 (IP)
– Doit assurer l’interface entre ATM/xDSL et l’IP

• Intégration des fonctions de BAS (ou B-RAS)


– Terminaison ou prolongation des sessions PPP (PPPoA/PPPoE/L2TP)
– Authentification ; Radius / PAP /CHAP
– Routage IP
– Multicast IP et IGMP
• Interface de collecte GE ou FE

• Module IP/BAS intégrable dans un DSLAM classique

16
Le DSLAM mixte
• Solution proposée par de nombreux industriels
(gros DSLAM)
– DSLAM modulaire avec Cœur ATM/Ethernet + module IP + interface
ATM/SDH et/ou Giga Ethernet
• Permet de tirer avantage de toutes les
technologies
– Plusieurs interfaces de collecte
– Permet de migrer sans rupture d’une collecte ATM vers Ethernet
– Permet de mixer facilement des services pros et résidentiels
• Solution transitoire ?
– Ne bénéficie pas complètement de la compétitivité de l’Ethernet
– Beaucoup d’industriels y voient une étape vers le Full Ethernet/IP
– Les solutions basées Full Ethernet sont déjà largement déployées en Asie
170
MSAN
Le Multi Service Access Node ou Network est un équipement basé sur le NGN.

Il concentre les fonctions suivantes:

- DSLAM
- BAS
- Central téléphonique

Il offre les interfaces suivantes:


- xDSL
- FTTx
- FE, GE

17
Exemples de modems
Modems USB « bas coût »
. Téléalimentés via bus USB Modems Ethernet / WiFi Modems PCI
. Mono VC . Mono VC . Mono VC
. Pilotes Windows, MAC OS, Linux . Gestion réseau local . PPPoE, PPPoA, RFC2684
. DHCP . Pilotes Windows, MAC OS, Linux
. NAT/PAT
. Firewall
. PPPoE, PPPoA, RFC2684
. Combinaison possible USB/
Sagem F@st800 /Eth/WiFi

Carte Efficient

Thomson ST510/530/570

ECI AC110

Thomson ST330
Inventel DW-200 Carte Bewan
Les offres
• Les clients d’un réseau ADSL :
• Soit les opérateurs et fournisseurs de services seuls (offre de gros)‫‏‬
• Soit les utilisateurs finaux : résidentiels et entreprises (offre de
détail)‫‏‬
• Les offres de services:
• Grossiste:
• Produits «Bande Passante »
• Produits «Capacité IP »
• Généraliste:
• Marché Résidentiel : Produits Internet-voix ; TV-Vidéo à la
demande
• Marché Entreprises : Produits Bande passante ; IP et Internet ;
Services spéciaux
Services aux entreprises

Site central client


Modem ADSL

Filtre
ATM
Réseau
ATM
ADSL
DSLAM
ATM ATM BAS

SHDSL
LAN Réseau
téléphonique IP

Modem SHDSL

Internet
Services pour entreprise
 TurboDSL
 Liaisons louées ATM point à multi-points au sein
d’une même zone géographique
 Permet aux opérateurs et aux entreprises de
raccorder localement au moins une dizaine de sites
d’extrémités à un site central pour des usages de
type Internet et Intranet
Site central
client
VC ou VP

LAN ATM ATM optique


xDSL Réseau ATM
Ethernet
ou ATM-F
Modem xDSL
xDSL DSLAM

Modem-routeur xDSL
TurboDSL
LAN
Services pour entreprise
 Collecte des mobiles
 Collecte UMTS : raccordement des Node-B aux RNC
 Collecte GSM/GPRS : raccordement des BTS aux
BSC
 Mutualisation du réseau existant : coût faible

Modem SHDSL
RNC
Réseau A-NTU
ATM
SHDSL VP
ATM
ATM
CN2

Node-B
UMTS
DSLAM
Services pour entreprise
 xLAN
 Liaisons Louées ATM entre plusieurs sites
initialement basées sur des raccordement optiques
 Introduction de raccordements SHDSL : coût moindre
 Accès/Collecte de trafic pour opérateurs (accès VPN
IP)‫‏‬
 Interconnexion de LAN d’entreprise (voix, données,
vidéo)‫‏‬

Site 1 Site 2
ATM
optique

Réseau ATM
VC ou VP

SHDSL
Site 3 Commutateur
Modem DSLAM ATM Site 4
SHDSL
Enjeux de l’AV sur xDSL
• Enjeux
– Offrir une offre de service « riche » et de qualité (« Triple Play ») sur
réseaux fixes en identifiant les innovations des domaines Réseau et
Services.
– Analyser les impacts techniques et économiques.

• Enjeu économique
– Pour augmenter la valeur de l’accès fixe par l’introduction de
nouveaux services, dont l’Audiovisuel.
– Pour anticiper une baisse de revenus sur l’accès Internet sur ADSL,
fidéliser et attirer de nouveaux clients.

• Objectifs
– Définir des solutions de réseaux d’Accès fixes Haut Débit sur DSL pour
offre de services « Triple Play » au meilleur coût
Impacts sur l’existant
• Par rapport à l’existant

– Cohabitation des services (Internet, voix et vidéo)‫‏‬


– Évolution des équipements, du réseau et de son dimensionnement :
• VOD : vraiment à la demande (« streaming ») ou en mode téléchargement
• Télévision numérique : « zapping » dans le réseau, réplication des chaînes
dans le réseau ADSL.
– Augmentation du débit ligne ADSL (adapté aux zones denses).
• Installation client
– Implication de plusieurs terminaux dans le domicile (TV, PC et périphériques)
– Évolution du modem ADSL
– Câblage pour raccorder l’ensemble (Modem ADSL, Set Top Box, PC) : lien avec les
travaux sur le réseau local domestique (sur installation électrique ou paire tél.
existante)‫‏‬
– Vers une auto-installation par le client (réduction des coûts)‫‏‬
Les types de service considérés
Broadcast
VoD PVR

NVoD Interactive TV

Terminal = Téléviseur
Chez le client…
 Modem ADSL spécifique
 STB = maillon essentiel
 Les contraintes audiovisuelles sur le réseau
domestique
PC
 Flux sensibles
 À la perte
 À la gigue
STB
Modem ADSL  Exigence sur le service
Réseau domestique  La seule technologie utilisable est aujourd'hui
Gateway l'Ethernet filaire
Equipements
 PLT++ et Wifi++ compatibles
 Évolution vers des passerelles de service
Dans le réseau…

DSLAM BAS  xDSL


Réseau IP  ADSL, ADSL2+, VDSL,…
Collecte ADSL
 Règles d’ingénierie (élégilibilité, etc )‫‏‬
X-DSL
Architecture
Qualité de service

• Architecture et QoS
• Architecture du réseau de collecte,
• Diffusion IP,
• Multicast,
• Transport de flux audiovisuel sur réseau numérique,
• QoS…‫‏‬
Frontal de Télévision
 Réception Satellite
Numérique
 Démodulation + Désembrouillage Paraboles
 Encodage MPEG
 Adaptation de débit
IRDs
 Ré-embrouillage potentiel
 Passerelles vers interfaces réseau :
 MPEG/IP, MPEG/ATM, MPEG/IP/ATM,

 Pour transport ATM : 1 VC par chaîne
dans n VP (dépend des équipements et Encodeurs
interfaces réseaux)‫‏‬ +
Passerelles Réseau
 Sécurisation
Les Courants Porteurs en Lignes
Introduction de la technologie CPL

• Les courants porteurs en lignes désignent une technologie


permettant de transmettre des signaux numériques (donc
de l’information) sur un réseau électrique de distribution
basse tension (secteur électrique à 50 ou 60 Hz).
• Cette technique est utilisée depuis longtemps à des
fréquences basses (100-900 Hz), pour transmettre à bas
débit des informations pour la gestion du réseau
électrique.

• Par exemple, EDF utilise un signal à 175 Hz pour faire


basculer les compteurs électriques d’un poste tarifaire à
l’autre : jour/nuit, été/hiver, etc.
• Les premiers tests ont rapidement montré que des débits de plusieurs
mégabits par seconde étaient accessibles à la technologie CPL.

• Les techniques de modulation, permettent à présent des débits de


plusieurs mégabits par seconde, lorsqu’on superpose au signal
électrique habituel (50 Hz), un signal à une fréquence beaucoup plus
élevée, comprise entre 500 kHz et 30 MHz.
• Du jour au lendemain, un nouveau regard était porté sur
l’ensemble des lignes électriques existantes.

• Elles devenaient une ressource nouvelle sur laquelle on pouvait


compter pour la transmission des données.
Définitions
• Les Courants Porteurs en Ligne (CPL) ou Power Line
Communication (PLC) ou encore Digital Power Line
(DPL) offrent la possibilité de transmettre des
données via un réseau électrique.

• Le principe est simple : des ondes radio, à faible


énergie, codant des données sont superposées à
l'onde du courant alternatif (50Hz) ; ainsi la diffusion
de l'électricité et le transfert de données s'effectuent
en même temps.
Principe de base
Principe de base
On ajoute un signal haute fréquence (>1MHz) à l ’onde 50hz
qui véhicule l ’énergie.

Les modems comprennent un coupleur qui élimine la


composante basse fréquence (50Hz) pour délivrer le signal haute
fréquence.
Critère de propagation d’un signal CPL
• L’objectif majeur est d’obtenir un rapport signal sur bruit satisfaisant à
l’endroit du récepteur. Les réseaux et diverses installations électriques
n’ont pas été optimisés pour le transport d’information. On fait en
sorte que la transmission de données par CPL ne remette pas en
cause la qualité du kilowattheure et n’oblige pas à transformer
l’installation existante.
• Les puissances injectées peuvent être modérées, ce qui évite les
interférences éventuelles qui perturberaient l’usage des autres
appareils électriques, ou la réception des ondes radio à proximité des
fils électriques.
Application des CPL
• Autour de deux thèmes :

– Utiliser le réseau public ou système extérieur


(Outdoor, access).

– Utiliser les installations privées ou le système


intérieur (Indoor, inhouse).

– Ou un mélange des deux (Outdoor/Indoor)‫‏‬


• Système extérieur (access, outdoor)‫‏‬

• Le signal est par exemple injecté dans le transformateur du réseau local et


transmis aux utilisateurs finaux connectés selon le principe point-multipoint
sur le réseau de distribution basse tension 230/400 V.

• Système intérieur (inhouse, indoor)‫‏‬

• La communication des données se fait ici par les installations basse tension
230 V à l’intérieur de la maison (ou de l’appartement). C’est ce qu’on appelle
également « Home Networking ».

• Un système PLC complet est composé de ces deux systèmes partiels, mais chaque partie
peut théoriquement fonctionner indépendamment.
Easy to install
ADSL over your home power network

Connect the adapter to your Plug the adapter in the power socket
1 ADSL router via Ethernet 2 Take a second adapter and ...

3 Use any power socket to access internet


Home application

• Point to point (PC to PC) Room


connection
• Multipoint (Network) connection
– Files exchange
– Play on the net
– Applications sharing

Office Living Room


Share the ADSL connection

• Use with ADSL router


Room Room
• Internet access anywhere (at
each power plug) in the house

ADSL router
Set Top Box
Office Living Room
Small Office Application

Printer Scanner Desktop Laptop

• Intranet, Mail
• Server Access
• Internet access
• Printer, Scanner
• No cabling in old Screen Router Server

offices
Wi-Fi outdoor-WLL connection

Room

Wi-Fi antenna
• Antenna connection

• No specific cabling

• All applications

Set Top Box


Office Living Room
Exemples de produits CPL : NetPlug Hub
• Un NetPlug Ethernet placé
sur une prise électrique la
transforme instantanément
en point d’accès réseau.
Jusqu’à 16 équipements (PC
et périphériques) peuvent
communiquer entre eux
et/ou partager un accès
Internet par le courant
électrique, sans re-câblage.
La sécurité des données
transitant sur ce réseau est
assurée par un cryptage
DES 56 bits.
NetPlug Turbo WiFi g
• Avec ce NetPlug WiFi, il
devient possible d’installer
un point d’accès WiFi au plus
près de vos besoins, sans
perçage de murs, sans
recâblage. Par exemple le
modem est installé dans le
bureau alors que le WiFi est
demandé dans les chambres
ou au salon, l’utilisateur
connecte un adaptateur CPL
classique au modem
Ethernet et branche le
NetPlug WiFi dans la pièce
voulue ; en quelques
instants le réseau WiFi est
disponible et vous surfez sur
Internet ou communiquez
avec les autres ordinateurs
du réseau local de la maison.
NetPlug IP Camera Server
• La NetPlug Camera s’installe
très facilement depuis toute
prise électrique. Il suffit de
brancher son cordon secteur
dans n'importe quelle prise de
courant, un module CPL étant
déja intégré dans la caméra.
Cette caméra IP intègre un
serveur Web permettant de
visualiser les images ou de
configurer plus
spécifiquement la caméra, et
ce depuis n’importe quel
navigateur Internet (connecté
directement ou indirectement)
au réseau CPL. De plus, le
module de détection de
mouvement vous permet
d’être aussitôt alerté par e-
mail.
Caractéristiques principales des
transmissions par CPL
 L’emploi des CPL est marqué par deux aspects majeurs :

• Le signal CPL est diffusable sur des distances limitées. Les


espaces de transmission forment entre eux des cellules de
transmission CPL disjointes.
Caractéristiques principales des
transmissions par CPL
 L’emploi des CPL est marqué par deux aspects majeurs :

• Le signal est vu par tout récepteur qui se trouve sur le même


réseau. Le débit est partagé. Le débit pour chaque utilisateur
dépend du nombre d’abonnés utilisant simultanément le même
canal.
• Le premier avantage des Courants Porteurs en Ligne est
l'utilisation du réseau filaire électrique déjà existant. Ainsi la
quasi-totalité de la population pourrait bénéficier, après
commercialisation, de services Internet et téléphonique via
Courants Porteurs en Ligne.

• Les exceptions seraient les maisons isolées non fournies en


électricité ou les maisons trop éloignées des transformateurs
basse tension.
• Le débit atteind par cette nouvelle technologie pourrait atteindre
les 500Mb/s partagés au générateur de basse tension.

• En général un générateur de basse tension dessert entre 150 et


250 utilisateurs en électricité. Ce débit pourrait permettre une
connexion et des services Internet haut débits compétitifs.
• Concernant le spectre de fréquences nécessaires, on distingue deux types de
systèmes CPL :
• Système CPL à bande étroite
• Ce système exploite la bande de fréquences de 9-148 kHZ, et
permet des débits de transmission de données allant jusqu’à 150
kbits/s. Cette technique est prévue à l’intérieur de la maison, pour
le « Home Networking ».

• Système CPL à large bande


• La technologie CPL à large bande utilise la bande de fréquence
entre 1,6 et 30 MHz, et doit permettre des débits de transmission
plus élevés (quelques Mbits/s). Elle est divisée comme suit :

• 1,6 à 13,5 MHz en access ou outdoor


• 13,5 à 30 MHz en inhouse ou indoor
• Concernant le spectre de fréquences nécessaires, on distingue deux types de
systèmes CPL :
• Le mode de modulation adopté par plusieurs
constructeurs et celui qui serait le plus intéressant serait
l’OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing) déjà
utilisé pour le WiFi.

• L’OFDM repartit un canal de communication haut débit sur


plusieurs canaux modulés à bas débits. Chacun des canaux
est modulé sur une fréquence différente.
• Les câbles électriques ne sont pas protégés comme
peuvent être protégés les câbles fibre optique ou câbles
TV, c'est pourquoi il peut y avoir des problèmes liés aux
interférences entre les différents réseaux de transfert de
données.

• Un master, équivalent au point d'accès en WiFi,


permettrait de reconnaître le modem dans une aire
donnée, est branché et connecté au réseau électrique à
proximité du compteur.
• La distance séparant le transformateur de basse
tension à la maison de l'utilisateur ne doit pas
dépasser une distance de 800 m.

• La distance séparant un master d'un utilisateur ne


doit pas dépasser 300 m : une trop grande
distance engendre une perte de signal.
Intérêt des CPL
• La diffusion
• D’abord bénéficie d'un large réseau électrique
qui relie quasiment toute la population. Ce
réseau électrique deviendra également réseau
d'information et permettra à toute la population
d'accéder à Internet et aux services de
communication, sous réserve d'avoir une prise à
portée de main.
• La simplicité

• Le procédé utilisant le réseau filaire électrique existant, il


ne reste plus qu‘à brancher un adaptateur sur la prise de
courant pour être connecté au réseau d'information.

• Les CPL permettent de faire "d'une pierre, deux coups"


puisque un périphérique branché à une prise sera relié
au réseau d'alimentation électrique et au réseau
d'information.
• Les économies
• Le réseau (câblage) est déjà présent évite d'entamer de
lourds travaux.
• Le coût des modems n'est pas très élevé. La mobilité :
L'appareil devient communicant dès sa mise en
fonctionnement et l'installation est rapide.

• La stabilité
• Le niveau de performances devrait être le même (en
théorie) quelle que soit la prise électrique.
• Réglementation

• Questions juridiques liées au support électrique :


• Qui est propriétaire du réseau électrique support ?
• Qui en a l’exploitation ? – Régime de concession
• Cohabitation des objectifs « Service de l’électricité » - « Service de
communication».

• Questions juridiques liées aux télécommunications :


• L’usage relève-t-il des télécommunications ?
• Si oui à quel régime ? – Obligation de dégroupage
• Les acteurs de plus en plus nombreux
• Les Concepteurs de chip : le cœur de la technologie
• Les intégrateurs de solutions matérielles
• Les intégrateurs de réseaux de terrains
• Les Opérateurs d’infrastructure
• Les consultants
• Les clients : Pas encore suffisamment informés de la
technologie.
• Collectivités locales, Entreprises, Grandes surfaces
commerciales, Hôtels, Hôpitaux etc.
Conclusion
• Les Technologies CPL représentent incontestablement
le meilleur rapport qualité/prix en matière de
technologies de communication.
• En plus d'une diffusion globale elle ne nécessite pas de
travaux et est facile et rapide d'installation.
• Les autres systèmes de communication ont besoin de
l’électricité en plus du support physique de
communication, « Avec les CPL c’est énergie comprise…
».
• Les performances déjà atteintes par les CPL dépassent les offres commerciales
courantes en Internet Haut Débit (ADSL, câble, satellite,…). Quelque soit le site
connecté à Internet par une liaison haut débit, les CPL seront toujours capables
de relayer cet accès en tout point de l’installation électrique.

• La portée des CPL est limitée à l’emprise de l’installation électrique, ce qui est
intéressant au niveau de la sécurité.

• La transmission se joue des obstacles (murs,…)‫‏‬


• Malgré les différents freins, tant technique que juridique, à
l'élaboration de solutions CPL, ces technologies devraient
devenir dans les années à venir, un vecteur essentiel d'une
généralisation du haut débit domestique.
POST HANC ADCLINIS LIBANO MONTI PHOENICE

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