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TECHNOLOGIES D’ACCES

HAUTS DEBITS

LS – xDSL – CPL - FSOW– PON Janvier 2022

Dr Zacharia DAMOUE
OBJECTIFS DU COURS
• A l’issue de ce cours, les étudiants seront capables de :
➢ Décrire la structure et les technologies des réseaux
d’accès,
➢ Présenter les technologies hauts débits (principes de
fonctionnement, domaines d’application et évolutions ):
o Liaisons spécialisées ou liaisons louées
o Technologies xDSL : ADSL, HDSL, VDSL…
o Distribution à courants porteurs : CPL
« indoor / outdoor »,
o L’optique en espace libre (Free Space Optic ou FSO)
o Les réseaux passifs optiques (PON)

.
PLAN DU COURS
• LES LIAISONS SPECIALISEES

• LES TECHNOLOGIES xDSL

• LES TECHNOLOGIES A COURANT PORTEUR EN


LIGNE (C.P.L.)

• L’OPTIQUE EN ESPACE LIBRE (FREE SPACE OPTIC


OU FSO)

• LES RESEAUX PASSIFS OPTIQUES


Introduction
Les réseaux d’accès constituent les liens de
communication entre :

• d’une part :
– Le réseau personnel de l’abonné (PAN);
– Le réseau local (LAN);
– Le réseau de stockage de l’entreprise (SAN);

• d’autre part :
– Le réseau à grande distance (WAN)..
Pour assurer cette mission de connexion
(communication), il existe différentes
techniques telles que :

– Les réseaux câblés cuivre,


– Les liaisons radioélectriques.
– Les liaisons en fibres optiques,
– Les liaisons hybrides ( FO/cuivre, FO/radio …)
• Les technologies traditionnelles de distribution de
service sont aujourd’hui en limite de capacités.

• Les technologies d’accès large bande sont issues du


monde du transport en télécommunication et non plus
de l’univers de la distribution de services.

• Pour la distribution des flux numériques à l’intérieur


des locaux, différents montages en technique filaire,
radio (WiFi) ou optique (VLC, WiLi ou LiFi, WiVi,)
pourront être proposés.
• Ces différentes solutions, devraient
permettre aux entreprises et aux
résidentiels de bénéficier d’une gamme
importante de systèmes et de services
numériques qui présentent chacun des
caractéristiques et des performances
originales.
Réseaux d’accès
• Plusieurs facteurs contribuent à une évolution vers des
réseaux d’accès large bande :

– La montée en puissance de services fortement


consommateurs de débits et nécessitant une
connexion permanente

– L’approvisionnement en bande passante de chaque


abonné sur un mode dynamique et indépendant

– La nécessité, au-delà de l’approvisionnement, de


pouvoir différencier les trafics les uns des autres, pour
chaque abonné.
Structure des réseaux d’accès
• Entre d’une part :
– Le réseau personnel de l’abonné résidentiel (PAN,
Personal Area Network),
– Le réseau de stockage (SAN, Storage Area Network),
– Le réseau local de l’entreprise (LAN, Local Area
network)

• et d’autre part :

– Le réseau à grande distance (WAN, Wide Area


Network),
Des liens de communication numérique peuvent être
établis sur une gamme de supports variés, sur des
distances relativement faibles. Ce que l’on appelle
couramment « le dernier kilomètre » constitue le réseau
d’accès.
Réseau d’accès et flux de trafic
PAN SAN
LAN PBX

Réseau d’accès

Équipements
de zone frontière

WAN

Voix Internet CDN VPN LL


• Pour assurer la mission de distribution des
services d’information dans le réseau d’accès «
neufs grandes familles de techniques » sont
apparues à ce jour.

• La normalisation de l’UIT-T autorise la


combinaison de ces différentes techniques. Les
choix techniques et économiques entre les
différentes solutions proposées sont encore en
cours d’étude.
• On distingue aujourd’hui :
– Le raccordement par fibre optique;
– La technique HFC qui fait intervenir une solution
hybride fibre/coaxial;
– Les systèmes numériques ADSL, HDSL, VDSL, etc.
permettant de tirer bénéfice des réseaux cuivre
installés;
– Les techniques à courant porteur (CPL ou DPL ou PLC);
– La distribution par satellite avec ou sans retour par
radio ou RTPC;
– Les solutions de raccordement par radio (MMDS,
LMDS, etc.);
– La distribution radio en GPRS, UMTS, HSPA, 4G ou 5G ;
– La distribution numérique hertzienne de terre (Digital
Terrestrial Television);
– L’optique en espace libre (FSO).
Centre d’accès Utilisateurs

Fibre optique Fibre optique


PON FTTH
Accès Fibre optique Coaxial
Internet ONU HFC
Fibre
optique Paire de cuivre (xDSL)
ONU HFC

RTCP Paire de cuivre (xDSL)


DSL et PBX
Distribution électrique (DPL)
SOHO
Liaisons MMDS/LMDS CDMA
CDN Fixe
Câble ou
Fibre optique Liaison UMTS
Liaison HSPA ,4G ou 5G Mobile
d’entreprise

Flux optique ou laser


LAN/SAN

Vers satellite
SOHO
Vers satellite
STB/TV

Solutions de distribution des services multimédias dans le réseau d’accès


Généralités sur les liaisons spécialisées
On entend par liaison spécialisée la mise à disposition par un
opérateur d’une capacité de transmission, entre des points de
terminaison déterminés du réseau public, au profit d ’un
utilisateur, à l ’exclusion de toute commutation contrôlée par
cet utilisateur. Entre abonnés interurbains ou internationaux

Ligne Circuit
Circuit Circuit Circuit
d ’abonné Circuit
CT CT CAA CL
CL CAA

Entre abonnés urbains

Ligne d ’abonné Circuit Ligne d ’abonné


CU CU
Intérêts du client
Le client attend des liaisons spécialisées :

• Une disponibilité immédiate et continue 24


H/24, 7J/7.
• Des largeurs de bande ou débits binaires
appropriés à ses besoins .
• Une meilleure qualité de transmission .
• Un coût fixe et indépendant de la durée
d ’utilisation.
• La fiabilité et la performance.
• Un meilleur niveau de confidentialité.
Intérêt de l ’opérateur

• libération des équipements de commutation

• La liaison spécialisée emprunte la structure du


RTC, câbles, faisceaux, bâtiments, mais sans
emprunter les autocommutateurs (ligne directe,
permanente) .

circuit

Terminal Répartiteurs Répartiteurs Ordinateur


Structure des liaisons spécialisées
❖Liaisons spécialisées locales
➢Liaison intra-ZL

C.AA ou C.L

A B
Ligne terminale A Ligne terminale B

➢ Les deux extrémités sont desservies par le même


répartiteur de rattachement (C.A.A/CU ou C.L) donc
situées dans la même zone locale (ZL) .
❖Liaison intra-ZAA

➢Liaison intra-ZAA simple

CL CAA CL

A B
Ligne terminale A Ligne terminale B

➢ Les deux extrémités sont desservies par deux


répartiteurs de rattachement (CAA ou CL) situés dans
la même zone à autonomie d ’acheminement simple
(ZAAS).

➢ L ’élément composant la constitution en ligne est : le


circuit local .
❖ Liaison intra-ZAA multiple

CL CAA CAA CL

A B
Ligne terminale A Ligne terminale B

➢ Les deux extrémités sont desservies par deux


répartiteurs de rattachement (CAA ou CL) situés dans
la même zone à acheminement multiple (ZAAM) .
❖Liaison spécialisée interurbaine

Répartiteur Nœud Nœud Répartiteur


interurbain interurbain de rattachement
de rattachement
A B
Ligne terminale Ligne terminale

Partie terminale Partie Partie terminale


principale

➢ Une liaison spécialisée interurbaine est une liaison dont les deux
extrémités sont desservies par deux répartiteurs de rattachement
(CAA/CL ou CU) situés dans deux zones à autonomie d ’acheminement
différentes et empruntant des moyens interurbains .
➢ Une liaison spécialisée interurbaine entre deux installations
d ’abonnés A et B, se compose de trois parties :
✓ une partie terminale côté A
✓ une partie terminale côté B
✓ une partie principale .
• Partie principale
• La partie principale d’une liaison spécialisée
interurbaine est constituée par l’ensemble des
moyens nécessaires pour établir une (ou
plusieurs) voie de communication permanente
entre deux points d’accès au réseau interurbain
appelés nœuds interurbains.
• Partie terminale
• La partie terminale d’une liaison spécialisée
interurbaine est constituée par l’ensemble de
moyens nécessaires pour établir une voie de
communication permanente entre l’installation
située chez le client et le point d’accès au réseau
interurbain .
❖Ligne terminale
➢La ligne terminale est constituée par l ’ensemble des moyens
nécessaires pour établir une voie de communication permanente entre
l ’installation située chez le client et le répartiteur de rattachement le
plus proche.
✓ Elle peut être en 2 fils (liaison spécialisée 2 fils) ou en 4 fils
(liaison spécialisée 4 fils) .
✓ De même que pour un abonné téléphonique, la ligne terminale
d ’une liaison spécialisée se compose :
- d ’une ligne de transport entre le répartiteur de
rattachement et un sous-répartiteur
- d ’une ligne de distribution entre le sous-répartiteur et un
point de distribution
- d ’une ligne de branchement entre le point de distribution et
les locaux du client .
Répartiteur
de rattachement
SR PC
Câble de transport Câble de distribution Câble de branchement
Types de LS
• Les liaisons spécialisées point à point
• Une liaison spécialisée est dite « point à point »
lorsqu ’elle relie, au moyen de connexions fixes et
permanentes, deux installations d ’abonnés.
• Les liaisons spécialisées multipoint
– Une liaison spécialisée multipoint est dite en
« diffusion-concentration » lorsqu ’elle relie au
moyen de connexions fixes et permanentes et par
l’intermédiaire d’organes de diffusion-concentration
situés dans les centres de télécommunications plus
de deux installations d ’abonnés.
• Le poste privilégié, appelé poste principal peut
transmettre simultanément vers tous les autres
postes dits postes secondaires.
• Les postes secondaires n’ont la possibilité de
répondre qu’au poste principal et ce,
successivement.

Organes de
B
diffusion-concentration
Branche principale
A <
>
Poste principal
C Postes secondaires

<
>
Branches secondaires
D
Les liaisons spécialisées de rattachement à un réseau
spécialisé

LS de rattachement
Commutateur du
Autocommutateur réseau spécialisé
( permet de commuter les
Autocommutateur
LS de rattachement entre eux)

Autocommutateur
Modes d ’exploitation
Exploitation unidirectionnelle ou simplex

E R

Exploitation bidirectionnelle
➢ à l ’alternat ou semi-duplex ou half-duplex
E R
R E

➢ simultanée ou duplex ou full-duplex

E R
R E
Les MODEMS
Définition
– Un modem est dit bidirectionnel car il module et
démodule en même temps permettant de passer
du signal numérique au signal analogique et
inversement.
– Le débit se mesure en baud ou en bit/s.
– C’est un Equipement Terminal de Circuit de
Données (ETCD) permettant l’adaptation entre la
liaison et un terminal générant les données par
modulation ou démodulation pour traduire les
éléments binaires.
Les interfaces modems
Les interfaces modems
L’interface sert à spécifier l’interconnexion entre le
terminal et le modem du point de vue des circuits
(nombre, type et fonction des circuits) ainsi que du
point de vue des signaux échangés (type et forme) et
des connecteurs utilisés. Une jonction est définie par 3
aspects (recommandation de l’UIT.T) :

– L’interface de raccordement
– Les caractéristiques de la jonction
– Le type de connecteur utilisé.
L’interface entre le terminal et le modem peut-être examinée
sous quatre aspects :
• Mécanique : La partie mécanique inclut le type de
connecteurs, le nombre de connexions (nombre de pin dans
le connecteur).
• Électrique : Les caractéristiques électriques incluent le
voltage permis.
• Fonctionnel : Il faut déterminer lequel des signaux,
(synchronisation, contrôle, données ou mise à la terre) doit
être transporté par chaque broche dans le connecteur.
• Procédural : Les règles de fonctionnement d’un modem
doivent être bien définies. Par exemple, il faut déterminer
comment les signaux seront échangés entre l ’émetteur et le
récepteur.
Dispositifs d’essais
Généralités
– Il est indispensable d’équiper chaque extrémité de LS d’un
dispositif d’essais ou d’un équipement de coupure permettant la
réalisation des essais.
– Au delà des dispositions réglementaires, cette nécessité doit
surtout être comprise par les clients comme une condition
essentielle de rapidité de localisation et donc de rétablissement
en cas de défaut.
– Ce dispositif d’essais peut être manuel ou télécommandable,
mono-ligne ou multi-ligne.
– Outre la position normale qui assure la continuité fil à fil, ce
dispositif permet d’obtenir en extrémité de ligne, sur site client,
un certain nombre de positionnements normalisés pour les
besoins de la maintenance.
• Coffret d ’essai manuel
• On distingue deux types de coffrets d ’essais : les coffrets 2
fils et les coffrets 4 fils. Les bornes en face avant permettent
d ’accéder aux paires de la LS côté ligne.
Balises télécommandables
Balises télécommandables
Balises télécommandables
Balises télécommandables
Balises télécommandables
Balises télécommandables
Balises télécommandables
• Un même équipement permet de tester les LS
2 ou 4 fils. Le récepteur se situe à l’extrémité
de la ligne côté utilisateur.
• Il peut être :
– actionné manuellement
– piloté automatiquement grâce à des
signaux émis par une télécommande
portable placée en coupure sur la LS (RE, SR,
l’autre extrémité de la LS…) ou par des
dispositifs d’essais centralisés (MIRABEL).
• Les signaux de télécommande se situent dans la bande
300-3400 Hz,
• Une fréquence de téléconnexion (2713 ou 2913 Hz)
émise durant 3 secondes assure l’activation de la balise.
• La plage de détection admise par le récepteur va de + 5
dBm à - 25 dBm.
• La détection de la télécommande n ’est possible que sur
l ’accès P1 noté P1 ou Rec.
• Raccordement 4 fils : les appellations P1 et P2
de la balise ne correspondent pas aux
appellations P1 et P2 de la LS lorsque celle ci
est placée côté A.
Installation côté A Balise LS 4 fils Installation côté B
Balise

P2 P1
P1 P2

❖ Raccordement 2 fils : les LS seront connectées sur P1 de la balise,


côté A et côté B.

Remarque : Sur les nouveaux modèles de balises, les accès sont appelés Em et
Rec.
Emplacement du dispositif d’essais

• Afin que le diagnostic soit le plus précis possible et permettre


d’éviter des déplacements inutiles et coûteux, le dispositif
d ’essais sera, en accord avec le client, installé en tête de câble
où l’opérateur Télécoms n’entretient pas la desserte interne
(prolongement en domaine privé).

• Dans les cas particuliers où l’accessibilité de la tête de câble


peut poser problème (exiguïté des locaux existants,
éloignement, immeubles multi-clients…) on envisagera
l’installation d’une balise télécommandable.
• Le dispositif d’essai sera systématiquement placé en tête
de câble car les ETCD fournis et entretenus par
l’opérateur Télécoms disposent de fonctionnalités
complémentaires de télébouclage.

• Compte-tenu des dispositions décrites ci-dessus, les


services opérationnels veilleront à déterminer
l’emplacement du dispositif d’essais en prenant en
compte l’ensemble des contraintes liées à l’exploitation et
la maintenance.
Desserte interne
Contrainte d’implantation
– Les perturbations éventuelles des signaux
numériques transmis sur le câble sont dues à des
champs électromagnétiques émis par des sources
de parasites localisées soit à l’intérieur, soit à
l’extérieur du bâtiment de l’abonné.
– L’amplitude de perturbation induite dépend
notamment de l’intensité de la source, de la
distance source-câble et de la longueur du
cheminement parallèle source-câble.
Usage des liaisons spécialisées

L’usage est fonction des équipements terminaux reliés à


la LS :
– Téléphonie
– Transmission des données
– Télécommande
– Télémesure
– Téléalarme
– Radiodiffusion
– Télégraphie
– Internet…
LES TECHNOLOGIES xDSL
Famille xDSL
Introduction
• Cette famille regroupe les transmissions à hauts débits
sur la boucle locale reliant le central télécom le plus
proche à un abonné.

• Les principales différences entre les nombreuses


technologies DSL sont :
– La vitesse
– La distance
– Le débit entre le flux utilisateur/réseau public et
réseau public/utilisateur.

• Technologies de transmission permettant de tirer


bénéfice des infrastructures existantes : réseaux de
cuivre
La hiérarchisation du débit
❖DSL : Digital Subscriber line

acronyme d ’origine Bellcore


DSL = un modem ou une paire de modems

❖Toute une gamme de technologie


DSL = ISDN
HDSL
SHDSL
ADSL
RADSL
ADSL Lite
IDSL
VDSL

❖Cœur du réseau :
Liaison cuivre
Contenu

• Introduction
• ADSL
• ADSL-Lite
• HDSL
• SHDSL
• RADSL
• IDSL
• CDSL
• VDSL
❖A chacune des dérivées correspondent une
utilisation et des caractéristiques particulières.

❖Le choix d’une technologie est soumise à


plusieurs paramètres :
les services proposés
la distance séparant le central de l ’abonné
le débit voulu
le caractère symétrique ou asymétrique de la
liaison.
❖Aujourd'Hui, seulement trois variantes de xDSL
émergent sur le marché notamment :
le HDSL
le SHDSL
l ’ADSL et ses variantes (ADSL G Lite,ADSL2, ADSL2+ ..)
ADSL
❖ Asymmetric Digital Subscriber Line (Ligne d’abonné numérique
asymétrique)
Normalisé depuis 1993, sous le numéro ANSI 1.413
❖ Débits
voie descendante (downstream) : 128 Kbps à 8 Mbps
voie montante (upstream) : 64 kbps à 640 kbps
téléphone : 4 KHz
sur une distance maximale de 5 Km.
❖ Utilisation
consultation multimédia
Télétravail
téléenseignement
téléachat
Internet
vidéo sur demande

❖ Mode de transmission
CAP (Carrierless Amplitude and Phase modulation)
DMT (Discrete Multi-Tone)
❖ Une des premières technologies DSL. Elle offre à la fois des services
de transport de données et des services téléphoniques.
ADSL G-Lite
❖ ITU G 992.2

❖ La norme G-lite définit la version « légère » de l ’ADSL


(encore appelée « Universal ADSL », « Lite ADSL », « splitterless
ADSL ».

❖ Débit
 1,5 Mbps dans le sens descendant
 384 kbps dans le sens montant

❖ Utilisation
 Idem que l ’ADSL
❖ Elle intègre le splitter au modem (splitterless ADSL)
❖ Elle impose un modem auto-configurable (Plug and Play)
❖ Plus de limitation de distance
❖ Mode de transmission
 Choix basé sur le procédé de modulation DMT, de préférence au
procédé CAP.
HDSL
❖ High data rate Digital Subscriber Line (G991.1 normalisée en 1998)

❖ Débits 1,544 Mbps (T1) ou 2,048 Mbps (E1)


mode de transfert full-duplex symétrique
bande des 80 kHz à 240 kHz
distance maximale de 3,6 km
2 paires torsadées pour T1 ( chaque paire à 1/2 vitesse)
3 paires torsadées pour T2 ( chaque paire à 1/3 vitesse)

❖ Utilisation
connexion des équipements de commutation déportés
connexion de PABX
connexion de PCM
accès Internet (Serveurs)
réseaux privés.

❖ Mode de Transmission
2B1Q ( 2 Binary 1 quarternary )
CAP ( Carrierless Amplitude and Phase modulation )
❖ Cette technologie, à destination des professionnels, permet le transfert
de données à 2 Mbits/s sur une boucle locale mais n’offre pas de service
de téléphonie en bande de base.
SHDSL
❖ Single line Digital Subscriber Line G.991.2
version améliorée de HDSL utilisant une seule paire torsadée

❖ Débits 1,544 Mbps (T1) ou 2,048 Mbps (E1)

❖ Peut fournir un débit de 384 Kbits/s, adaptable à 2,36 Mbits/s pour 1,8 Km
opère sur réseau téléphonique
une ligne supporte le service téléphonique et la transmission T1/E2
mode duplex
bande des 80 kHz à 240 kHz
distance maximale de 3 km

❖ Utilisation
Multimédia
Internet
Réseaux privés.
❖ Mode de Transmission
2B1Q ( 2 Binary 1 Quarternary )
(4B1H ( 4 Binary 1 Hexadecimal))
CAP ( Carrierless Amplitude and Phase modulation)

❖ Offre de débit symétrique jusqu’à 2,3 Mbits/s.


RADSL
❖ Rate Adaptative DSL (Boucle locale numérique à débit variable)

permet d’adapter la vitesse de transmission entre les deux modems de


manière automatique et dynamique en fonction de la qualité de la ligne.

❖ Débit
de 600 kbps à 7 Mbps dans le sens descendant
de 128 kbps à 1 Mbps dans le sens montant
pour une longueur maximale de boucle locale de 5,4 km.

❖ Utilisation
bien adapté aux architectures client/serveur
Internet et multimédia
accès réseau à distance.

❖ Mode de transmission ( Considéré par l ’organisme)


QAM ( Quadrature Amplitude Modulation )
CAP (Carrierless Amplitude and Phase)
FDM (Frequency Division Multiplexing)
IDSL
❖ ISDN DSL

Le IDSL est très proche du RNIS, il permet des


transmissions bidirectionnelles et symétriques à 128
kbits /s

CDSL
❖Consumer DSL
Le CDSL est le dernier né de la famille XDSL.
Le CDSL a pour but de remplacer à terme les modems
à 56 kbits /s. Cette technologie semble être très proche
de l ’ADSL Lite.
VDSL
❖ Very High Data Rate DSL G.993.1
❖ Offre en asymétrique de débits :
52 Mbits/s en sens descendant pour une longueur maximale de 300m
( 2,3 Mbits/s en sens ascendant)

27 Mbits/s en sens descendant pour une longueur maximale de 1000 m.


( 2 Mbits/s en sens montant)

14 Mbits/s en sens descendant pour une longueur maximale de 1500 m


( 2 Mbits/s en sens montant)

❖ Offre en symétrique de débits :


Jusqu’à 14 Mbits/s pour une longueur maximale de 800 m.
Jusqu’à 25 Mbits/s pour une longueur maximale de 500 m

❖ Utilisation
Internet
Multimédia
Télévision haute définition
Vidéo de qualité numérique

❖ Débits sur des distances relativement courtes


VDSL2
❖ Normalisée en 2005, G993.2 par l’Union internationale des télécommunications
(UIT) , Very high speed Digital Subscriber Line 2 ou VDSL 2 (succédant au VDSL)

❖ Offre en asymétrique de débits :


Jusqu’à 100 Mbits/s en sens descendant pour une longueur maximale de
150 m
Jusqu’à 40 Mbits/s en sens ascendant pour une longueur maximale de 150
m
Jusqu’à 50 Mbits/s en sens descendant pour une longueur maximale de
1000 m
Jusqu’à 08 Mbits/s en sens ascendant pour une longueur maximale de
1000 m
❖ Utilisation
Internet
Multimédia
Télévision haute définition
Vidéo de qualité numérique

❖ Débits sur des distances relativement courtes


• .
.
La Norme G.fast (G.9970)
Le GFAST est une norme destinée à l’accès très haut débit qui
vise à réutiliser les derniers mètres de cuivre des réseaux
existants (téléphonie ou réseau coaxial TV)

L’UIT a déclaré mardi 16 juillet 2013 que la norme large bande


appelé G.fast promet jusqu’à 1Gbps sur les paires téléphoniques
en cuivre existantes. La norme est conçue pour offrir du très
haut débit sur une distance de 250 mètres, ce qui élimine les
frais de raccordement de câbles de fibres dans les logements
(maisons individuelles, logements collectifs …).
La XG.fast de NOKIA
La XGFAST est une trouvaille de NOKIA (Alcatel-Lucent) destinée
à l’accès très haut débit qui vise à réutiliser les derniers mètres
de cuivre des réseaux existants (téléphonie ou réseau coaxial TV)

NOKIA a présenté en juillet 2014 que le large bande appelé


XG.fast promet jusqu’à 11Gbps sur les paires téléphoniques en
cuivre existantes. La norme est conçue pour offrir du très haut
débit sur une distance de 30 mètres
CONTENU
• But
• Schéma de principe
• ADSL ET ADSL LITE
• RADSL
• ADSL2
• ADSL2+
• READSL
• DOMAINE D’EMPLOI DE LA FAMILLE ADSL
BUT

• Augmenter les possibilités de


transmissions des lignes
téléphoniques afin qu'elles soient
capables, en plus de la voix, de
véhiculer des données numériques
très rapidement
LA TECHNOLOGIE ADSL

LES VARIANTES
Schéma de principe
Abonné Répartiteur

Autocom

filtre

paire de
filtre
cuivre
BAS

Modem
Voie descendante
DSLAM

Voie montante
.
ADSL : Modèle de Réference
(Approche pratique)

Service
Providers
BROADBAND NARROWBAND
NETWORK NETWORK
(ATM) (PSTN/ISDN)

DS: 6 Mbit/s Ethernet


DSLAM 10 Mbit/s
STM-1 ANT
ATM US: 640 kbit/s SF
ATU SF
-C ATMF-25
O POTS/ISDN 25 Mbit/s
USB
...

N
T POTS
ATU SF ISDN
-C

DSLAM : Digital Subscriber Line Access Multiplexer


ONT Optical Network Termination
SF Splitter Filter (POTS/ISDN)
DS Downstream
US Upstream
USB Universal Serial Bus
ADSL ET ADSL G.LITE
• Asymetric Digital Subscriber Line
– Débit asymétrique :
• Remontant jusqu’à 640 kbit/s, 512 kbit/s (Lite)
• Descendant jusqu’à 8 Mbit/s (Full), 1,5 Mbit/s (Lite)
• Système Full Duplex
• Système à annulation d’écho ou FDD
• Plusieurs allocations spectrales :
– POTS (Plain Old Telephone Services)
– RNIS
• Transport ATM
– Perspective « Full-service » (vidéo, données, voix…),
– Possibilité de garantir la qualité de service
ADSL

• Architecture
– Transport : ATM (IP sur PPP)
• Interface côté client : 10bT, ATMF25.6, USB, Wifi
• Interface côté centre : STM 1

• Applications
– Accès Internet Haut-débit
– Accès LAN (Intranet, télétravail)
– Télé-enseignement, Télé-vente…

• Limitations
– Conçu initialement pour le transfert de séquences vidéo
– Incompatibilité spectrale entre ADSL/RNIS et ADSL/POTS
– Latence trop importante (> 1.5 ms) : impossibilité de transporter des
services vocaux
LA NORME ADSL G.LITE ITU G.992.2 (1998)

• La norme G.Lite définie la version légère de l'ADSL


(encore appelée "Universal ADSL" ou "Splitterless
ADSL").
• Elle fixe les débits: 1.5 Mbps dans le sens descendant
et 384 Kbps dans le sens montant.
• Elle intégre le splitter au modem (splitterless ADSL).
• Elle impose un modem auto configurable (plug & play).
• Elle choisit le procédé de modulation DMT, de
préférence au procédé CAP.
ADSL G.LITE : fonctionnement sans filtre
RADSL : Rate Adaptative DSL
• Permet d ’adapter la vitesse de transmission de
manière automatique et dynamique en fonction
de la qualité de la ligne.
• Débit
– de 600 kbps à 7 Mbps en downstream
– de 128 kbps à 1 Mbps en upstream
pour une longueur maximale de boucle locale de 5,4 km.

❖Utilisation
bien adapté aux architectures client/serveur
Internet et multimédia
accès réseau à distance

• Mode de transmission
– MAQ (Modulation d ’Amplitude Quadratique)
– CAP (Carrierless Amplitude and Phase)
– FDM (Frequency Division Multiplexing)
ADSL2 : une nouvelle norme adoptée mi 2002

• Révision de la recommandation ITU G 992.1


(ADSL), qui devient ITU G 992.3 (ADSL2)

• Des performances de transmission qui évoluent


peu entre ADSL et ADSL 2
– par ex., dans le meilleur des cas, gain en débit sur lignes longues:
– d’une centaine de kbit/s sur le canal descendant et
– d’une trentaine sur le canal remontant
– ou, à débit constant, gain en portée d’environ 200m.

• Les gains sont principalement dus à:


– Utilisation de la porteuse pilote pour transmettre des données
– Possibilité d’utilisation de 1 bit par porteuse au lieu de 2,
– Possibilité d’une en-tête réduite (4 kbit/s mini, au lieu de 32 kbit/s mini)
ADSL2: La mise en veille des modems
Mode L0 : fonctionnement normal du
modem

Mode L2 : le modem, constatant qu’il n’y a


pas de trafic échangé réduit son débit et sa
puissance d’émission, mais peut revenir
instantanément au mode L0

Mode L3 : Mode sommeil lorsqu’il n’y a pas


de trafic échangé pendant une longue
période, environ 3 secondes sont alors
nécessaires pour revenir au mode L0

❖ Gain potentiel significatif sur la consommation électrique des


DSLAM
❖ Pollution spectrale statistiquement moins importante du câble
mais bruit « moins stationnaire » donc potentiellement plus
difficile à « annuler »
ADSL2: possibilité de transport TDM de la voix….

❖ Option CVoDSL: réservation de n porteuses


(jusqu’à 4) pour transporter un signal voix en TDM
64 kbit/s).
ADSL2: possibilité de transport TDM de la voix….
• Permet de palier l’inconvénient de l’ADSL en remplaçant la
bande de base par une voie téléphonique réalisée en CVoDSL,

• Permet, outre la voie en bande de base, jusqu’à 4 autres voies


téléphoniques sur le même accès au prix d’une réduction de
performances pour les données.
L’ADSL2, de nouvelles fonctionnalités…

Les fonctionnalités ajoutées et les options


possibles sont nombreuses avec la norme ADSL 2
– mise en veille des modems
– adapter le débit « sans couture » (Seamless Rate Adaptation)
– diagnostic/mesures de ligne: mesure SNR, longueur de ligne…
– utiliser un mode PTM (packet Transfert Mode) et de la
transmission simultanée de canaux voix TDM à 64 kbit/s
– étendre le spectre de fréquence jusqu’à 0 Hz (ADSL plus
symétrique, mais sans téléphonie en bande de base
– agréger plusieurs liens ADSL via IMA pour monter en débit et en
portée
..mais un changement hardware est nécessaire….
L’ADSL2+ : G 992.5
• L'ADSL 2+ répond au souci inverse du READSL. En clair,
il est orienté débit plutôt que portée.

• Cette norme est basée sur le doublement de la bande


passante utilisée par l'ADSL première génération. Le
spectre de fréquence ira en effet jusqu'à 2,2 MHz au
lieu de 1,1 MHz, avec en contrepartie une portée
réduite par rapport à l'ADSL, privilégiant de fait les
abonnés les plus proches du central.
ADSL2+
❖ G.992.5 : Delta document de la norme ADSL2
❖ Adoptée en mai 2002
• Là où l'ADSL permet pour l'instant un débit
maximal de 8 Mbit/s pour la réception de
données, c'est-à-dire en canal descendant
(downstream), l'ADSL2+ autorisera un
débit allant jusqu'à 16 Mbit/s pour les
clients proches (environ 40 % des clients
autour du central). Dans le sens remontant
(upstream), le débit restera sensiblement
le même, soit 1 Mbit/s.
POUR LES ABONNES RELATIVEMENT
PROCHES DU CENTRAL
• A portée égale, le débit de l'ADSL2+ sera supérieur
à son aîné,

• A débit égal, la portée de la nouvelle norme sera


supérieure permettant ainsi à un nombre accru
d'abonnés de bénéficier d'une connexion à 8
Mbit/s, jusqu'ici réservée aux proches voisins des
centraux.

• Par contre, les abonnés les plus éloignés verront


peu de différence avec l'ADSL. A ceci près toutefois,
que l'optimisation des équipements et
l'amélioration du dialogue entre les modems
distants permettront d'augmenter la portée des
lignes d'environ 10 %.
Évolution potentielle avec l’ADSL2+
18000

16000

14000
Débit supérieur à portée égale

12000
Débit (kbit/s)

10000 Portée supérieure à débit égal


8000

ADSL+
6000
ADSL

4000

2000

0
1100 1300 1500 1700 1900 2100 2300 2500 2700 2900
Portéessimuléesenprésencedebruit X1, avec6dBdemarge[mdecâble4/10]
LE READSL G 992.4
• Le READSL ou Reach Extended ADSL est une variante de
l'ADSL qui utilise les mêmes normes de modulation que
l’ADSL, la DMT, ou Discrete Multi Tone.

• L'idée du READSL est de "booster" la partie la plus basse


du spectre, en envoyant plus d'énergie entre 25 et 200
kHz.

• Cette technologie doit permettre de prolonger de 5 à 10 %


la portée des lignes pour des débits de 128 et 512 kbit/s.

• Les abonnés situés dans une zone ADSL mais se trouvant


jusqu'alors trop loin du central ("zones d'ombre") pourront
ainsi mieux bénéficier des services offerts.
DOMAINE D’EMPLOI DE LA FAMILLE ADSL
LA TECHNOLOGIE ADSL :
LES CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION
Contenu

• CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION DE LA
PAIRE TORSADEE
• PRINCIPAUX PROBLEMES DE TRANSMISSION
SUR LES CABLES CUIVRE
• PRINCIPES
• CODAGES
• MULTIPLEXAGE
• MODULATION
Caractéristiques de transmission
de la paire torsadée
L’atténuation : augmente avec la longueur et la fréquence et
varie suivant le diamètre de la paire

0
4/10
5/10
-5

-10
Atténuation (dB)

-15

-20

-25

-30
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Fréquence (kHz)
.
PRINCIPAUX PROBLEMES DE
TRANSMISSION SUR LES CABLES CUIVRE
• AFFAIBLISSEMENT
– Perte d’énergie
– Dépend de la longueur du câble (dB/Km)
– Différent selon les fréquences
– Affecte la puissance réception
PRINCIPAUX PROBLEMES DE
TRANSMISSION SUR LES CABLES CUIVRE
DISTORSION
– Déformation de la forme du signal
– Temps de propagation du signal différent selon les
fréquences
– Affecte la reconnaissance du signal
• BRUIT BLANC
– Bruit de fond
– L’agitation moléculaire provoque une énergie
qui se superpose à l’énergie du signal
– Affecte la reconnaissance du signal
• BRUIT BLANC
– Bruit de fond
– L’agitation moléculaire provoque une énergie
qui se superpose à l’énergie du signal
– Affecte la reconnaissance du signal
• BRUIT IMPULSIF
– Énergie ponctuelle provoquée par les
équipements électriques
– Affecte la reconnaissance du signal
• BRUITS RADIOELECTRIQUES
– Énergie, permanente ou ponctuelle, dans une bande
précise du spectre de fréquence
– Énergie provoquée par les équipements radioélectriques
– Affecte la reconnaissance du signal
• DIAPHONIES
– Énergies, permanentes provoquées par les fuites
capacitives des paires voisines
– Affecte la reconnaissance du signal
• Systèmes présents sur les
paires voisines viennent
perturber la transmission
par diaphonie

• Paradiaphonie (NEXT)
– Diaphonie entre
émetteur et récepteur
situés du même côté du
câble

• Télédiaphonie (FEXT)
– Diaphonie entre
émetteur et récepteur
situés de part et d'autre
du câble
NEXT & FEXT
.
• ECHO
– Bruit propre au signal
– Énergie permanente provoquée par les désadaptations
d’impédances (câbles, équipements,…)
– Affecte la reconnaissance du signal
ADSL : LES PRINCIPES

• Les communications téléphoniques nécessitent


une largeur de bande de 4 Khz, or les câbles
reliant les centraux téléphoniques aux utilisateurs
possèdent tous une bande passante d’environ 1
Mhz
• On constate donc qu’il reste une bande passante
de 996 Khz qui est inutilisée
• Les modems ADSL ont été conçus pour utiliser
l’entièreté de la bande passante disponible sur les
câbles tout en permettant l’utilisation normale du
téléphone
• Avec cette technique, la bande passante
est divisée en trois parties :
– Un canal conventionnel pour le téléphone,
opérationnel en cas de panne du modem
– Un canal à moyenne vitesse
– Un canal à haute vitesse

• Cette approche « multi-canaux » permet


en outre aux utilisateurs d’accéder au Web
ou tout autre serveur tout en téléphonant
ou envoyant un fax par exemple
Répartition de la bande passante
ADSL : LES CODAGES

• Le but des technologies DSL est de doper la


communication sur le réseau téléphonique existant.
• Il s'agit de mettre en œuvre de nouvelles techniques de
traitement du signal permettant d'augmenter le débit.
Pour l'xDSL, la clé réside dans la modulation.
• Il existe différentes façons de traiter la porteuse HF, en
fonction de la donnée à transmettre ; dans le cas de
l‘ADSL, on utilise les techniques CAP (Carrierless
Amplitude/Phase modulation) et DMT (Discret
Multitone Modulation).
• Ces deux techniques utilisent une modulation en phase
et en amplitude (QAM), mais diffèrent dans la manière
de l'appliquer.

• Ces techniques sont apparues en complément au


codage 2B/1Q utilisé notamment pour le RNIS.
LE CODAGE 2B/1Q
• Technique de codage apparue pour permettre
d'augmenter la distance maximale de transmission
nécessaire pour l'introduction du réseau RNIS.

• 2B/1Q fait correspondre à un groupe de deux éléments


(2bits: 2B) un créneau de tension, dit symbole quaternaire
(1Q), pouvant endosser quatre valeurs différentes.

• Codage utilisé pour l'HDSL avec une vitesse de modulation


de 584000 baud soit un débit supérieur à 1Mbit/s.

Cependant, codage à bande de base (transmission à partir de


0 Hz), ce qui ne permet pas l'utilisation simultanée du
transfert de données et du service téléphonique (300-
3400Hz).
LE CODAGE 2B/1Q
• .
Exemple: 2B1Q (HDSL/ISDN/IDSL/SHDSL)

Doublet Bit Amplitude

10 +3
11 +1
01 -1
00 -3
LE CODAGE QAM (Quadrature Amplitude
Modulation)

• La modulation QAM est la combinaison d'une


modulation de phase et d'amplitude, afin
d'augmenter le nombre d'états par symbole.

• A chaque état correspond une amplitude et une


phase. Ceci augmente la difficulté de modulation
et démodulation, mais permet une augmentation
importante de la bande passante transmise.
LE CODAGE QAM (Quadrature Amplitude
Modulation)

• A la différence du codage 2B/1Q, les codes CAP et


DMT, dérivés du QAM, sont typiquement passe-
bande et peuvent opérer sur une bande de
fréquence spécifiée.
Ceci va permettre de séparer les canaux réservés
à la voix , la réception et l'émission de
données.
LE CODAGE QAM (Quadrature Amplitude
Modulation)
LA MODULATION CAP

• CAP utilise aussi bien la modulation de phase que


la modulation d’amplitude

• L’ensemble des combinaisons de bits qu’on peut


envoyer à un instant de modulation donné se
nomme une constellation

• Ces combinaisons de bits sont obtenues par une


combinaison de plusieurs valeurs d’amplitude
possibles ainsi que par des décalages de phase.
• Les émetteurs-récepteurs CAP peuvent utiliser des
constellations multiples qui créent 2n valeurs.
• Cependant en réaction aux différentes conditions de la
ligne (bruit, défauts,…), les algorithmes CAP peuvent
étendre et contracter ces constellations.
• Cette capacité à échanger la taille des constellations est
une des deux façons utilisées par CAP pour s’adapter aux
caractéristiques de la ligne.
• L’autre méthode est simplement de réduire la bande
passante utilisée.
• Contrairement à DMT, CAP ne subdivise pas la bande
passante disponible au dessus des 4 KHz en canaux étroits.

• CAP peut augmenter ou diminuer la largeur de bande qu’il


utilise par incrément de 1 Hz
LA MODULATION DMT

• Le principe de DMT est de séparer la bande passante en


256 sous-bandes distinctes et de placer le signal digital sur
des porteuses analogiques. DMT utilise le spectre entre
26 Khz et 1,1 Mhz pour les données.

• Pour inclure le service POTS (Plain Old Telephone


Services), DMT utilise le spectre de 0 à 4 Khz. Le spectre
au-dessus de 26 Khz est divisé en 256 canaux. DMT va en
outre permettre d’adapter dynamiquement la capacité de
chaque canal en fonction des caractéristiques de la ligne à
ce moment.

• La bande passante restante sera utilisée pour la


transmission des informations de contrôle propres à ADSL
ADSL
• Modulation DMT : Digital MultiTone (256 porteuses full, 128 lite)

POTS
4 KHz
Débit = Nombre de canaux * nombre de bits par canal * rapidité de modulation

Bits/canal Rapport Signal/Bruit Bits/canal

Fréquence Fréquence Fréquence


• La division de la bande passante disponible en
un ensemble de sous-canaux indépendants, est
la clé des performances obtenues par DMT.

• En mesurant la qualité de chaque sous-canal et


en allouant un nombre de bits par canal basé sur
la qualité de ce canal, DMT optimise le signal
transmis sur chaque ligne

• Ainsi, DMT évite d’utiliser des zones de la bande


passante où l’atténuation du signal est trop
importante
• Quand un système DMT est en opération, la
qualité de chaque sous-canal est constamment
surveillée, et des ajustements sont réalisés sur la
distribution des bits pour maintenir les
performances désirées.

• Donc si la qualité d’un sous-canal se dégrade au


point que les performances du système soient
compromises, un ou plusieurs bits de ce sous-
canal sont déplacés vers un canal qui peut
transporter des bits supplémentaires.
• La bande passante est divisée en un grand nombre de
canaux indépendants, chacun pouvant supporter un
nombre de bits proportionnel à son rapport signal/bruit.
• L’adaptation de la charge est réalisée en augmentant ou
diminuant simplement le nombre de bits supporté par
chaque canal
• Par exemple, en ADSL, la bande passante réservée aux
transferts d’éléments autres que la voix et les
informations de contrôle est divisée en 256 canaux
indépendants.
• Chaque canal possède une bande passante de 4 Khz.
• Donc théoriquement, le débit maximum d’informations
« downstream » est de :
256 canaux * 15 bits/canal * 4 Khz = 15 Mbps.
la vectorisation- la fusion
la vectorisation- la fusion
• La technique de Vectorisation permet sur cuivre de
supprimer les bruits et les interférences permettant
à chaque ligne (réelle et fantôme) du groupe
d’atteindre son débit maximal en utilisant un
système à annulation d’écho.
• La Fusion consiste à combiner les paires physiques
de cuivre et la paire virtuelle pour obtenir un seul
tuyau plus gros pour atteindre les 300 Mbits/s sur 2
paires physiques et de dépasser les 900 Mbits/s sur 4
paires physiques.
LE MULTIPLEXAGE

• L'un des problèmes de la transmission haut


débit est l'interférence entre les signaux émis et
reçus, si ceux-ci sont situés sur la même bande
de fréquences.

• Deux solutions peuvent être utilisées pour


minimiser cette interférence.
LE MULTIPLEXAGE A ANNULATION D’ECHO

• Etant donné que les caractéristiques du signal émis sont


connues, il est possible de soustraire au signal reçu la
perturbation due au signal émis.

• Cette technique appelée "annulation d'écho", permet un


chevauchement des fréquences des deux sens de
transmission
• Cette technique introduit cependant une nouvelle
perturbation en cas de présence simultanée dans un
même câble de plusieurs transmissions à annulation
d'écho.
• Il est donc important, au moment d'installer une
technologie xDSL, de vérifier le nombre d'installations
similaires présentes dans le câble qui achemine la
transmission sur le réseau téléphonique.
LE MULTIPLEXAGE EN FREQUENCE

• Elle consiste à séparer les bandes de fréquences


utilisées en réception et en émission.
• Pour cela on utilise une technique de
multiplexage en fréquence (FDM, Frequency
Division Multiplexing).
• Cette technique n'introduit pas de nouvelles
interférences, à la différence de la technique
précédente, mais à débit équivalent, utilise une
bande passante plus large ce qui diminue la
distance maximale de transmission.
ADSL : Ingénierie de déploiement
Trois objectifs d'évolution des techniques xDSL…

Marché actuel:
Plus de 50 Millions de lignes
DSL en service…
Montée en débit
pour les pro/entreprises et
les résidentiels (audiovisuel)

Augmentation de la couverture Symétrisation des flux


(zones d’ombre et pour le résidentiel
zones aujourd’hui non rentables) (services peer to peer)
À brève échéance et pour monter en débit sur la
boucle locale, quelles options ADSL ?

…..L'ADSL, L’ADSL2, L'ADSL 2+ …


Pour les clients les plus éloignés du central, le RE-ADSL (reach
extended ADSL)

➢Globalement même puissance que ADSL classique


⚫Puissance plus élevée en BF, les fréquences les plus
utiles en longue portée, mais bande de fréquence réduite
(➔ débit réduit)
➢Portée de l'ordre de 80 dB à 128 kbit/s, 75 dB à 512Kbit/s

RE- ADSL ADSL

POTS

f
138 kHz
1.1MHz
Pour des clients situés à 3 km du central, que faire en ADSL ?
• Réduire l'impact de la diaphonie dans les câbles:
➢ en limitant la pollution des systèmes perturbateurs SHDSL (2Mbit/s sur 2
paires par ex.)
➢ en gérant l'allocation des paires dans le câble (torons dédiés ADSL, SHDSL,
HDSL..)

• Prendre plus de risques opérationnels


➢ en considérant que le risque HDSL/SHDSL est très faible statistiquement,
voire en réduisant les marges système

• Augmenter le nombre de paires utilisées pour les clients les plus éloignés
➢ Option 2 paires en IMA (normalisé ITU) ou en MLPPP

• Déport de DSLAM ADSL dans la boucle locale


La symétrisation des flux pour les
clients résidentiels…
Plus grande symétisation des flux: Les évolutions
possibles en ADSL
• Conçu à l'origine (en 87) pour des services très
asymétriques (Outil de lutte des telcos contre les câblos,
offres TV Num et VOD)
• Plan de fréquence optimisé pour un ratio proche de 10
entre debits montants et descendants (dépend du modèle
de bruit et des conditions de déploiement) alors que le
trafic mesuré au niveau du BAS présente aujourd'hui un
ratio proche de 2
• Toute évolution devra cependant tenir compte de
l'existence actuelle dans la boucle locale de systèmes
"ADSL classique" (risque d'interférences ADSL
classique/ADSL plus symétrique)
• En pratique un gain d'un facteur 2 en débit sur le canal
remontant est aujourd'hui recherché
Les équipements associés
Technologie des DSLAM
Contenu
• Fonctions de base / Éléments constitutifs

• Du micro-DSLAM au DSLAM haute densité


• Les différentes architectures de DSLAM
– Le DSLAM ATM
– Le DSLAM pont Ethernet
– Le DSLAM IP
– Le DSLAM mixte
– MSAN
• Le DSLAM de plus en plus complexe
– Support de la vidéo (traitement multicast)
– Support de la voix, fonction de passerelle
– Fonction de concentrateur

• Les Modems
Fonctions de base
• Concentration d’accès haut débit xDSL d’une dizaine
d’accès jusqu’à plusieurs milliers.
• Interopérabilité avec les modems du marché
• Traitement du trafic et gestion de différentes qualités
de service.
– Support de services différents sur un DSLAM
– Support de multi-service sur un accès haut-débit
– Supervision des clients
• Le chaînage ou la concentration de plusieurs châssis
doit être possible (colocalisé ou déportés)
• En option : filtrage des accès POTS
Constitution d’un DSLAM
• Composé en général de différents modules
– Carte A-TUC, S-TUC, V-TUC : ADSL, SHDSL ou VDSL
Transceiver Unit – Central
• Protection + filtrage passe-haut (ADSL)
• Chipset xDSL (DSP + Analog Front End)
• Traitement du trafic (switch) + interface
– Matrice de Commutation (en général basée ATM)
– Carte Réseau
• Interfaces IMA NxE1, E3, STM-1, STM-4, FE, GE …
– Carte de chaînage ou de déport de châssis
• Interfaces propriétaires ou normalisées
– Éventuellement cartes filtre passe-bas pour accès
POTS
• Peut faire partie du châssis DSLAM ou d’un châssis séparé.
Exemples d’architecture interne

❖ Architecture étoile ❖ Architecture Bus


 Fujitsu, Lucent, ECI, Ericsson,  Alcatel, Siemens, Samsung,
Nokia Huawei

Interface Interface Interface


chaînage Réseau
Switch
Switch Réseau

ATU-C

BUS
BUSinterne
Switch
Switch ATU-C

interne
STU-C

de chaînage
Interface
ATU-C

ATU-C

ATU-C
STU-C
Micro-DSLAM de 8 à 64 ports xDSL
Mini/Compact -DSLAM de 32 à 500 ports
DSLAM haute-densité : De 500 à plusieurs
milliers de ports
Le DSLAM basé ATM
• Naturellement imposé par le Standard : ATM/ADSL
• Le DSLAM ne traite pas les couches supérieures à
l’ATM.
• L’ATM permet une gestion efficace de la QoS
– Au moins 4 qualités de service supportées : UBR, VBR-rt, VBR-
nrt et CBR
– Gestion de la bande passante disponible (CAC)
– Supervision des connexions possibles (flux OAM)
– Possibilité de mixer des services haut de gamme (pro) et des
offres résidentielles dans le même équipement
• Les inconvénients de l’ATM
– Peut-être considéré comme un peu complexe et luxueux pour
des services purement résidentiels
– Investissement important pour un nouvel opérateur
– Mal adapté aux services multicast.
Le DSLAM pont Ethernet

• Travaille toujours au niveau de la couche 2 (Ethernet)


– Doit réaliser l’interface entre ATM/xDSL et l’Ethernet
• Ne traite pas les couches > 2 (IP, PPP …)
• Traitement de la QoS basée sur les VLAN
– Encore limité pour offrir une gestion individuelle de la QoS
– Bien adapté pour les offres résidentielles
– Bien adapté au multicast
• Interface réseau Giga –Ethernet (ou FE pour les mini-DSLAM)
– Dimensionnement large de l’interface
• Composants Ethernet moins chers que ATM
– Optimisation des coûts pour un nouvel opérateur
– Coût d’une interface GE << coût d’une interface STM-4
Le DSLAM IP ou DSLAM BAS

.
Le DSLAM IP ou DSLAM BAS

• Le DSLAM remonte à couche 3 (IP)


– Doit assurer l’interface entre ATM/xDSL et l’IP

• Intégration des fonctions de BAS (ou B-RAS)


– Terminaison ou prolongation des sessions PPP (PPPoA/PPPoE/L2TP)
– Authentification ; Radius / PAP /CHAP
– Routage IP
– Multicast IP et IGMP
• Interface de collecte GE ou FE

• Module IP/BAS intégrable dans un DSLAM classique


Le DSLAM mixte
• Solution proposée par de nombreux industriels (gros
DSLAM)
– DSLAM modulaire avec Cœur ATM/Ethernet + module IP +
interface ATM/SDH et/ou Giga Ethernet

• Permet de tirer avantage de toutes les technologies


– Plusieurs interfaces de collecte
– Permet de migrer sans rupture d’une collecte ATM vers
Ethernet
– Permet de mixer facilement des services pros et résidentiels
• Solution transitoire ?
– Ne bénéficie pas complètement de la compétitivité de
l’Ethernet
– Beaucoup d’industriels y voient une étape vers le Full
Ethernet/IP
– Les solutions basées Full Ethernet sont déjà largement
déployées en Asie
DSLAM : boîte à tout faire ?
• Support de la vidéo
– Nécessite le traitement du multicast : IGMP
– Bande passante élévée
• Support de la voix
– Numérisation de la voix en bande de base
– Traitement de canaux voix portés sur xDSL (VoDSL / VoIP)
• Fonction de concentrateur
– Concentration d’accès optiques (STM-1)
– Access xDSL, E1, N*E1, Ethernet
• Fonctions avancées
– Auto-configuration des CPE
MSAN

Le Multi Service Access Node ou Network est un


équipement basé sur le NGN.
Il concentre les fonctions suivantes:
- DSLAM
- BAS
- Central téléphonique
Il offre les interfaces suivantes:
- xDSL
- FTTx
- FE, GE
Les modems
Caractéristiques des modems

• Interopérabilité ADSL/SHDSL avec les DSLAM de


l’opérateur

• Fonctionnement multi-VC, avec gestion de QoS

• Interfaces de données USB, Ethernet, WiFi, Bluetooth,


routeur, ATM-F 25.6

• Interface RNIS de secours

• Prises en compte de services de niveau 3 : DHCP, IPSec,


routage IP/IPX (1 interface réseau par VC), serveur DNS…
Exemples

Thomson STPro (ADSL+Ethernet + ATM25.6) Bintec X2300 (ADSL/SHDSL+RNIS+Ethernet)

Cisco XXX (ADSL/SHDSL+Ethernet) Efficient 5930 (ADSL/SHDSL+RNIS+Ethernet)

AETA AEMODSL MM1 (SHDSL+I.432.3)


LA TECHNOLOGIE ADSL
RACCORDEMENT ET QUALIFICATION
CONTENU
• MODELISATION SIMPLIFIEE D’UNE PAIRE
TELEPHONIQUE
• MESURES
• CARACTERISTIQUES DES CABLES A 300 KHz
• QUALIFICATION DES PAIRES
• MESURE NUMERIQUE
Modélisation simplifiée d’une paire téléphonique
MESURES
• Métalliques :
– Tensions, Résistances d’isolement, Capacités,
etc…
– Ces mesures sont faites en basses fréquences

• Mesures d’affaiblissement à 300 KHz (référence


dans les normes internationales)
Paire de bonne qualité
Paire de bonne qualité
• Les fils de la paire doivent être correctement
isolés :
– Rat, Rbt et Rab > 1Mohm
Paire de bonne qualité
• La paire doit être bien équilibrée :
– Le déséquilibre de capacité (Cat – Cbt)/Cat
doit être inférieur à 3%
– Si la paire est bien équilibrée elle sera peu
sensible aux perturbations électromagnétiques
extérieures
• Si ces conditions sont respectées la paire a des
caractéristiques électriques (affaiblissement,
etc…) proches des valeurs normales.
QUALIFICATION DES PAIRES POUR LE DEPLOIEMENT
MASSIF DES SYSTEMES xDSL

• Doit s’appuyer sur un réseau de bonne qualité


• Nécessite un outil centralisé de mesures des paires de
cuivre :
– Vérification de la qualité de la paire de cuivre
– Mesures de l’affaiblissement à 300 KHz pour
déterminer les débits maximal montant et descendant
envisageables sur la paire de cuivre
– Si l’outil centralisé n’existe pas, calcul de
l’affaiblissement à partir de la constitution de la paire
de cuivre
CARACTERISTIQUES DES CABLES
Calibre Rb linéique Affaiblissement linéique (dB/Km)
(mm) A 20°
(ohms/km)

800 Hz 150 KHz 300 KHz 1 MHz

0,4 275 1,61 11,5 15 28,5

0,6 122 1,04 7,5 10 20

0,8 69 0,81 6 8 15,5


• L’architecture de l’outil centralisé de mesure doit :
– Tester les paires téléphoniques raccordées à un
central téléphonique
– S’affranchir ou outrepasser le filtre passe bas ADSL
– Tester les liaisons louées
– Tester les paires totalement dégroupées ou
uniquement raccordées à un DSLAM
LA TECHNOLOGIE ADSL
Les services associés
Contenu

• Contexte des services sur xDSL


• Accès Internet rapide
• VoDSL
• Services (entreprises)
• Offres de services
• Services conversationnels
• Audiovisuel sur xDSL
Contexte des services sur xDSL

• Passer du modèle de service historique


– Un service = un réseau = une gestion exploitation
– Rôles : un opérateur … des usagers

• … à un modèle de marché ouvert


– Diversification des attentes des clients
– Changement des rôles
– Réseau : mutualiser
• Infrastructures : capitaliser sur l’existant
• Réseaux supports : limiter la spécialisation
– Services : faire jouer les synergies de réseau entre services aux
entreprises et services pour le grand public
Accès Internet rapide

❖ La Ligne ADSL, La Ligne ADSL Pro


Connexion IP à haut débit (500 kbit/s ou 1
Mbit/s en dowstream)
RADIUS
Pour particuliers et PME server
Entre le modem et le BAS
La Ligne ADSL

BAS
PC ATM
ATU-R

DSLAM
Voice Over DSL
GW V5.2 switch
Architecture globale V5.2

DSLAM
IAD
ATM BAS

IP
AAL5/VC for
Data VP for Data
Services pour entreprise
❖ TurboDSL
 Liaisons louées ATM point à multi-points au sein
d’une même zone géographique
 Permet aux opérateurs et aux entreprises de
raccorder localement au moins une dizaine de sites
d’extrémités à un site central pour des usages de
type Internet et Intranet
Site central
VC ou VP client

LAN ATM ATM optique


xDSL Réseau ATM
Ethernet
ou ATM-F
Modem xDSL
xDSL DSLAM

Modem-routeur xDSL
TurboDSL
LAN
Services pour entreprise

❖ Collecte des mobiles


 Collecte UMTS : raccordement des Node-B
aux RNC
 Collecte GSM/GPRS : raccordement des BTS
aux BSC
 Mutualisation du réseau existant : coût faible

Modem SDSL
Réseau RNC
ATM A-NTU
SHDSL VP
ATM
ATM
CN2

Node-B
UMTS
DSLAM
Services pour entreprise
❖ xLAN
 Liaisons Louées ATM entre plusieurs sites
initialement basées sur des raccordement optiques
 Introduction de raccordements SHDSL : coût
moindre
 Accès/Collecte de trafic pour opérateurs (accès
VPN IP)
 Interconnexion de LAN d’entreprise (voix, données,
vidéo)
Site 1 Site 2
ATM
optique

Réseau ATM
VC ou VP

SHDSL
Site 3 Commutateur
Modem DSLAM ATM
Site 4
SHDSL
Audiovisuel sur xDSL
Environnement
• Comment enrichir l’offre existante (Internet HD) et tirer
parti des déploiements en cours ?
– L’Audiovisuel représente un facteur clé, à la fois :
• Pour l’enrichissement de l’offre existante
• Pour justifier une « réelle » montée en débit avec
une augmentation sensible de la qualité de service
perçue par le client
– Mais d’autres services vont coexister sur l’accès ADSL :
voix, visiophonie, etc

• À partir de cette analyse, quelle offre Multiservices et


Audiovisuels sur réseaux fixes ?
– Offre de type « Câble » et/ou offre « Allégée » en
complément de l’existant. (par exemple Interactif sur
DSL + offre diffusée sur une chaine)
Enjeux de l’AV sur xDSL
• Enjeux
– Offrir une offre de service « riche » et de qualité (« Triple Play »)
sur réseaux fixes en identifiant les innovations des domaines
Réseau et Services.
– Analyser les impacts techniques et économiques.

• Enjeu économique
– Pour augmenter la valeur de l’accès fixe par l’introduction de
nouveaux services, dont l’Audiovisuel.
– Pour anticiper une baisse de revenus sur l’accès Internet sur
ADSL, fidéliser et attirer de nouveaux clients.

• Objectifs
– Définir des solutions de réseaux d’Accès fixes Haut Débit sur DSL
pour offre de services « Triple Play » au meilleur coût
Impacts sur l’existant
• Par rapport à l’existant
– Cohabitation des services (Internet, voix et vidéo)
– Évolution des équipements, du réseau et de son dimensionnement
:
• VOD : vraiment à la demande (« streaming ») ou en mode
téléchargement
• Télévision numérique : « zapping » dans le réseau, réplication
des chaînes dans le réseau ADSL.
– Augmentation du débit ligne ADSL (adapté aux zones denses).

• Installation client
– Implication de plusieurs terminaux dans le domicile (TV, PC et
périphériques)
– Évolution du modem ADSL
– Câblage pour raccorder l’ensemble (Modem ADSL, Set Top Box, PC)
: lien avec les travaux sur le réseau local domestique (sur
installation électrique ou paire tél. existante)
– Vers une auto-installation par le client (réduction des coûts)
Les types de service considérés
Broadcast VoD PVR

NVoD
Interactive TV

Terminal = Téléviseur
Présentation générique VOD

Service VoD (Vidéo on Demand)

La VOD est un service de vidéo à la demande équivalent à un


vidéo club à domicile. Il sera proposé dans un premier
temps uniquement le mode streaming :
=> la vidéo demandée est disponible immédiatement.

Il pourrait être aussi proposé le mode téléchargement :


=> la vidéo demandée sera disponible quelques heures après
la commande. Les contenus peuvent être des films ou des
émissions TV.

171
La TV sur ADSL c’est quoi ?

La TV sur ADSL est un service qui fonctionne sur un Réseau


IP !
Tv sur Adsl
Aujourd’hui, les paquets IP de la TV
sur adsl sont transportés dans cellules
TCP UDP ATM
IP paquet
trame
lien
172
L’ATM

Asynchronous Transfer Mode

Temps réel
Remise différée
Consultation
Diffusion

173
L’ATM

Temps réel :
Flux constant
Réservation de ressources dans le réseau
Ex : téléphonie
Constant Bit Rate

Remise différée :
Flux imprévisible non urgent
Contrôle de flux
ex : courriers, transferts de fichiers
Available Bit rate

174
L’ATM

Consultation :
Flux aléatoire interactif
aucune fiabilité
Ex : web
Unspecified Bit Rate
Diffusion :
Flux aléatoire modélisable
Flux variable réservé
Ex : télévision
Variable Bit Rate
175
L’ATM

ATM doit permettre


Des débits continus ou sporadiques.
Des débits variables en cours de transfert.
Des débits divers, y compris les plus élevés.
Des applications présentant de fortes contraintes de
temps réel de communiquer.
une indépendance du réseau vis à vis de la nature de
l'information.
un traitement dans le réseau par composant et non
par logiciel.

176
L’ATM

ATM : un principe du multiplexage


Les données sont multiplexées dans des "cellules ATM"
Flux 1 Flux 2

cellules vides Flux ATM résultant

177
L’ATM

ATM : la notion de circuit virtuel

• Chaque cellule de 53 octets transporte 48 octets utiles et des


marqueurs dans l’entête (VCI ; VPI ; PTI).

Entête 48 octets utiles

• Chaque flot de cellules suit un Circuit Virtuel (CV)


prédéterminé (identifié par un VCI).
• Un conduit virtuel (identifié par un VPI) peut contenir environ 65000
circuits virtuels.
• Des cellules vides sont transmises entre les cellules utiles.

Cellule x Cellule y vide Cellule y Cellule z

178
L’ATM

ATM : Circuits et conduits Virtuels

• Le "bord " du réseau insère les circuits virtuels dans des conduits
virtuels.
• Le "cœur " du réseau gère ces conduits virtuels et permet des
commutations normal / secours.
Circuits Conduits virtuels Circuits
 virtuels virtuels
VCI x
VPI  VCI z


VCI y VPI 
VCI y

Normal et
secours
L’ATM
ATM : contrat de trafic

• Chaque circuit virtuel ATM est associé à un de ces


contrats de trafic :
– CBR : Constant Bit Rate vc zapping
– VBR : Variable Bit Rate vc vod (petite) vc TV
(moyenne)
– ABR : Available Bit Rate
– UBR : Unspecified Bit Rate (sans garantie) vc
internetVC Internet VC Intern
• Ces contrats peuvent garantir à chaque circuit virtuel un
débit minimum, un débit crête, …
• Lors d'une congestion des mécanismes de priorités
entre cellules assurent le respect du contrat choisi.
180
L'architecture client

• Chez le client, toutes les offres TV sur adsl , VoD, s’appuient sur la même
structure, c’est à dire :

-une ligne téléphonique type boucle locale.

- un accès ADSL équipé d’un modem routeur multiservices

• Pour les services TV et VoD il faudra rajouter un décodeur.

• Les conditions sont les mêmes que pour un accès ADSL

classique sauf pour la distance « client – DSLAM » qui se

limite à un périmètre l’environ 3,5 km.

181
L'architecture client ( ATM )

VP VoD/gestion
VC VoD/gestion
VC TV Num
VC Internet VP TV Num
VC Zapping

VP Internet
Client DSLAM Réseau ATM

VC VPI/VCI modem-DSLAM
VC 0/35 VC Internet et VoIP
VC 0/41 VC BTV 1
VC 0/42 VC BTV 2
VC 0/43 Réservé
VC 0/44 VC VoD + Management182
L’architecture globale « de TV sur ADSL »

Téléviseur
ou
Moniteur

Cordon Péritel

Cordon Lan 10baseT


STB
Prise +filtre
Cordon Wan RJ11

Passerelle Ligne client

183
L’architecture globale « de TV sur ADSL »

Installation Boucle Répartiteur RTC


client locale
Autocom
maxi 3,5 Kms

Réglette
BAS
(Nœuds d accès aux
Filtre services haut débit)

DSLAM
dédié

Modem
multiservice Réseau de
données

184
Les courants porteurs en
lignes
Contenu
• Introduction
• Définitions
• Principe de base
• Critère de propagation d’un signal CPL
• Application des CPL
• Classification des réseaux
• Schéma de fonctionnement
• Caractéristique principale des transmissions par CPL
• Exemples de produit
• Intérêt des CPL
• Conclusion

186
Définitions
• Les Courants Porteurs en Ligne (CPL) ou Power Line
Communication (PLC) ou encore Digital Power Line
(DPL) offrent la possibilité de transmettre des données
via un réseau électrique.

• Le principe est simple : des ondes radio, à faible


énergie, codant des données sont superposées à
l'onde du courant alternatif (50Hz) ; ainsi la diffusion
de l'électricité et le transfert de données s'effectuent
en même temps.

187
Introduction de la technologie CPL

Les courants porteurs en lignes


désignent une technologie permettant
de transmettre des signaux numériques
(donc de l’information) sur un réseau
électrique de distribution basse tension
(secteur électrique à 50 ou 60 Hz).

188
❖Cette technique est utilisée depuis longtemps à
des fréquences basses (100-900 Hz), pour
transmettre à bas débit des informations pour
la gestion du réseau électrique.

❖Par exemple, EDF utilise un signal à 175 Hz


pour faire basculer les compteurs électriques
d’un poste tarifaire à l’autre : jour/nuit,
été/hiver, etc.

189
❖Les premiers tests ont rapidement montré
que des débits de plusieurs mégabits par
seconde étaient accessibles à la technologie
CPL.

❖Les techniques de modulation, permettent à


présent des débits de plusieurs mégabits par
seconde, lorsqu’on superpose au signal
électrique habituel (50 Hz), un signal à une
fréquence beaucoup plus élevée, comprise
entre 500 kHz et 30 MHz.

190
❖Du jour au lendemain, un nouveau regard
était porté sur l’ensemble des lignes
électriques existantes.

❖Elles devenaient une ressource nouvelle sur


laquelle on pouvait compter pour la
transmission des données.

191
Principe de base
❖On ajoute un signal haute fréquence (>1Mhz) à l’onde 50hz qui
véhicule l’énergie.

❖Les modems comprennent un coupleur qui élimine la composante


basse fréquence (50Hz) pour délivrer le signal haute fréquence.

192
Signaux BF et HF

BF

HF

193
Critères de propagation d’un signal CPL
❖ L’objectif majeur est d’obtenir un rapport signal sur
bruit satisfaisant à l’endroit du récepteur. Les
réseaux et diverses installations électriques n’ont
pas été optimisés pour le transport d’information.
On fait en sorte que la transmission de données par
CPL ne remette pas en cause la qualité du
kilowattheure et n’oblige pas à transformer
l’installation existante.
❖ Les puissances injectées doivent être modérées, ce
qui évite les interférences éventuelles qui
perturberaient l’usage des autres appareils
électriques, ou la réception des ondes radio à
proximité des fils électriques.
194
Applications des CPL

195
Applications des CPL
• Autour de deux thèmes :

– Utiliser le réseau public ou système extérieur


(Outdoor, access).

– Utiliser les installations privées ou le système intérieur


(Indoor, inhouse).

– Ou un mélange des deux (Outdoor/Indoor)

196
❖ Système extérieur (access, outdoor)

➢ Le signal est par exemple injecté dans le transformateur du


réseau local et transmis aux utilisateurs finaux connectés
selon le principe point-multipoint sur le réseau de distribution
basse tension 230/400 V.

❖ Système intérieur (inhouse, indoor)

➢ La communication des données se fait ici par les installations


basse tension 230 V à l’intérieur de la maison (ou de
l’appartement). C’est ce qu’on appelle également « Home
Networking ».

❖ Un système PLC complet est composé de ces deux systèmes


partiels, mais chaque partie peut théoriquement fonctionner
indépendamment.

197
Easy to install
ADSL over your home power network

Connect the adapter to your Plug the adapter in the power socket
1 ADSL router via Ethernet 2 Take a second adapter and ...

3 Use any power socket to access internet

198
Home application

• Point to point (PC to PC) Room

connection
• Multipoint (Network)
connection
– Files exchange
– Play on the net
– Applications sharing

Office Living Room

199
ADSL Anywhere in House

Room

• Use with ADSL Eth modem


• Your PC installed anywhere
in the house
ADSL Eth modem

Office Living Room

200
Wi-Fi outdoor-WLL
connection
Room

Wi-Fi antenna
• Antenna connection

• No specific cabling

• All applications

Set Top Box


Office Living Room

201
Caractéristiques principales des transmissions par
CPL
❖ L’emploi des CPL est marqué par deux aspects
majeurs :

➢ Le signal CPL est diffusable sur des distances


limitées. Les espaces de transmission forment
entre eux des cellules de transmission CPL
disjointes.

➢ Le signal est vu par tout récepteur qui se trouve


sur le même réseau. Le débit est partagé. Le
débit pour chaque utilisateur dépend du nombre
d’abonnés utilisant simultanément le même canal.

202
Caractéristiques principales des transmissions par
CPL
Cellules radio mobile

Cellules CPL

203
❖ Le premier avantage des Courants Porteurs en Ligne
est l'utilisation du réseau filaire électrique déjà
existant. Ainsi la quasi-totalité de la population
pourrait bénéficier, après commercialisation, de
services Internet et téléphonique via Courants
Porteurs en Ligne.

❖ Les exceptions seraient les maisons isolées non


fournies en électricité ou les maisons trop éloignées
des transformateurs basse tension.

204
❖ Le débit atteint par cette nouvelle technologie
pourrait atteindre de nos jours les 500Mb/s partagés
au générateur de basse tension.

❖ En général un générateur de basse tension dessert


entre 150 et 250 utilisateurs en électricité. Ce débit
pourrait permettre une connexion et des services
Internet haut débits compétitifs.

205
❖ Concernant le spectre de fréquences nécessaires, on distingue
deux types de systèmes CPL :
➢ Système CPL à bande étroite
✓ Ce système exploite la bande de fréquences de 9-148
kHZ, et permet des débits de transmission de données
allant jusqu’à 150 kbits/s. Cette technique est prévue à
l’intérieur de la maison, pour le « Home Networking ».

➢ Système CPL à large bande


✓ La technologie CPL à large bande utilise la bande de
fréquence entre 1,6 et 30 MHz, et doit permettre des
débits de transmission plus élevés (quelques Mbits/s).
Elle est divisée comme suit :
– 1,6 à 13,5 MHz en access ou outdoor
– 13,5 à 30 MHz en inhouse ou indoor

206
❖ Concernant le spectre de fréquences nécessaires, on distingue
deux types de systèmes CPL :

207
❖ Le mode de modulation adopté par plusieurs
constructeurs et celui qui serait le plus
intéressant serait l’OFDM (Orthogonal Frequency
Division Multiplexing) déjà utilisé pour le WiFi.

❖ L’OFDM repartit un canal de communication haut


débit sur plusieurs canaux modulés à bas débits.
Chacun des canaux est modulé sur une
fréquence différente.

208
❖ Les câbles électriques ne sont pas protégés
comme peuvent être protégés les câbles fibre
optique ou câbles TV, c'est pourquoi il peut y
avoir des problèmes liés aux interférences entre
les différents réseaux de transfert de données.

❖ Un master, équivalent au point d'accès en WiFi,


permettrait de reconnaître le modem dans une
aire donnée, est branché et connecté au réseau
électrique à proximité du compteur.

209
❖ La distance séparant le transformateur de basse
tension à la maison de l'utilisateur ne doit pas
dépasser une distance de 800 m.

❖ La distance séparant un master d'un utilisateur ne


doit pas dépasser 300 m : une trop grande distance
engendre une perte de signal.

210
Intérêt des CPL
• La diffusion

• D’abord bénéficie d'un large réseau électrique qui


relie quasiment toute la population. Ce réseau
électrique deviendra également réseau
d'information et permettra à toute la population
d'accéder à Internet et aux services de
communication, sous réserve d'avoir une prise à
portée de main.

211
❖ La simplicité

➢ Le procédé utilisant le réseau filaire électrique


existant, il ne reste plus qu’à brancher un
adaptateur sur la prise de courant pour être
connecté au réseau d'information.

➢ Les CPL permettent de faire "d'une pierre, deux


coups" puisque un périphérique branché à une
prise sera relié au réseau d'alimentation électrique
et au réseau d'information.

212
❖ Les économies
➢ Le réseau (câblage) est déjà présent évite
d'entamer de lourds travaux.
➢ Le coût des modems n'est pas très élevé. La
mobilité : L'appareil devient communicant dès sa
mise en fonctionnement et l'installation est
rapide.

❖ La stabilité
➢ Le niveau de performances devrait être le même
(en théorie) quelle que soit la prise électrique.

213
❖ Réglementation

➢ Questions juridiques liées au support électrique :


✓Qui est propriétaire du réseau électrique support ?
✓Qui en a l’exploitation ? – Régime de concession
✓Cohabitation des objectifs « Service de l’électricité »
- « Service de communication».

➢ Questions juridiques liées aux télécommunications :


✓L’usage relève-t-il des télécommunications ?
✓Si oui à quel régime ? – Obligation de dégroupage

214
❖ Les acteurs de plus en plus nombreux
➢ Les Concepteurs de chip : le cœur de la technologie
➢ Les intégrateurs de solutions matérielles
➢ Les intégrateurs de réseaux de terrains
➢ Les Opérateurs d’infrastructure
➢ Les consultants
➢ Les clients : Pas encore suffisamment informés de la
technologie.
✓Collectivités locales, Entreprises, Grandes surfaces
commerciales, Hôtels, Hôpitaux etc.

215
Conclusion
• Les Technologies CPL représentent incontestablement le
meilleur rapport qualité/prix en matière de
technologies de communication.

• En plus d'une diffusion globale, elle ne nécessite pas de


travaux et est facile et rapide d'installation.

• Les autres systèmes de communication ont besoin de


l’électricité en plus du support physique de
communication, « Avec les CPL c’est énergie comprise…
».

216
❖ Les performances déjà atteintes par les CPL
dépassent les offres commerciales courantes en
Internet Haut Débit (ADSL, câble, satellite,…).
Quelque soit le site connecté à Internet par une
liaison haut débit, les CPL seront toujours capables
de relayer cet accès en tout point de l’installation
électrique.

❖ La portée des CPL est limitée à l’emprise de


l’installation électrique, ce qui est intéressant au
niveau de la sécurité.

❖ La transmission se joue des obstacles (murs,…)

217
❖ Malgré les différents freins, tant technique que
juridique, à l'élaboration de solutions CPL, ces
technologies devraient devenir un vecteur
essentiel d'une généralisation du haut débit
domestique.

218
LES SOLUTIONS FSO
Free Space Optic ou l’optique en
espace libre

219
Optique en espace libre

220
Optique en espace libre
La propagation de la lumière dans l’atmosphère est
intimement liée aux phénomènes d’interaction optique et
à la composition physique du canal de transmission.

• L’ absorption;

• la diffusion de Rayleigh;

• la diffusion de Mie (particules/ aérosols).

221
Optique en espace libre
Les différentes composantes peuvent être liées par la loi de
Beer-Lambert :
𝐱
− ‫ 𝐱(𝐍)𝛌(𝐤 𝟎׬‬′ ,𝐭)𝐝𝐱 ′
• 𝐈 𝛌, 𝐭 ′ , 𝐱 = 𝐈 𝛌, 𝐭, 𝟎 𝐞

- 𝐼 𝜆, 𝑡 ′ , 𝑥 représente l’intensité de la lumière au point x


et à un temps t’;
- 𝐼 𝜆, 𝑡, 0 est l’intensité venant de l’émetteur;
- 𝑘(𝜆) représente le coefficient d’atténuation optique des
particules et des gaz;
- 𝑁(𝑥 ′ , 𝑡) est la répartition spatio-temporelle des
particules et des gaz.

222
Optique en espace libre
• La transmission en espace libre (FSOW, Free Space
Optical Wireless) est réalisée à l'aide de deux couples
de lasers afin d'accroître le taux de disponibilité.

– Les systèmes courants vont de 10 Mbit/s à 10


Gbits/s. En vue directe, on peut espérer une portée
pouvant atteindre 5 Km.
– Les débits maximums actuels sont de 160 Gbit/s.
– Les lasers sont exploités sur des longueurs d'onde
de 850 nm et 1550 nm.
– Cette technique s'adresse au besoin en liaisons
point à point à courte distance des entreprises

223
➢ Possibilité de doubler le faisceau pour limiter les
problèmes liés au brouillard et à la pluie.

➢ Contrairement à tous les systèmes de


télécommunication sans fil, les systèmes à
faisceau hertzien optique ne dépendent pas de
droits de passage fonciers ni des fastidieux
travaux de pose de câble.

➢ Les FSOW ne sont pas soumis aux calculs


d’interférence ni aux redevances affectant
l’utilisation de fréquences.

224
225
226
Dans ce cas, il faut respecter un angle du faisceau
par rapport à la vitre de 30 degrés si l'on ne veut
pas que celle-ci se comporte comme un miroir!
227
228
❖ Bonne solution pour les cas difficiles entre
bâtiments éloignés de quelques centaines
de mètres au maximum

❖ Relativement fiable, mais moins sûr qu'une


liaison cuivre ou fibre

❖ Bonne bande passante

❖ L'alignement des faisceaux est difficile et


demande beaucoup de doigté!

229
❖ En cas de déménagement, on peut
récupérer une paire de lasers, pas une fibre
sous la route

❖ L'expérience montre que le laser ne souffre


ni du brouillard, ni des grosses chutes de
neige

❖ Il faut installer les lasers hors d'atteinte des


mains des bricoleurs

230
RESEAUX D’ACCES OPTIQUES
Les architectures des réseaux à fibres optiques
existantes

• Les technologies FTTx

• Elles sont constituées essentiellement de deux types


d’architectures:

✓ Les architectures fibre- cuivre ou radio appelées


architectures hybrides

✓ Les architectures entièrement en fibre


• Les architectures des réseaux à fibres optiques
existantes

• Les technologies FTTx

• Les architectures hybrides

• Le réseau fibre optique raccorde un point de distribution


intermédiaire

• ( sous-répartiteur, station de base,…) et termine sa course chez le


client
• en cuivre, en coaxial ou en radio.

✓ Fiber To The Curb (FTTC)

✓ Fiber To The Node (FTTN)

✓ Fiber To The Last Amplifier (FTTLA)


• Les architectures des réseaux à fibres optiques
existantes

• Les technologies FTTx

• Les architectures entièrement fibres

• Le réseau fibre optique pénètre jusqu’à l’utilisateur final


(habitation,

• immeubles bureaux ou résidentiels).

• Ces réseaux peuvent se décliner sous deux formes:

✓ Point à point (Ethernet point à point)

✓ Point à multi-points (PON)


.
Les principes de base d’un réseau PON
.

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