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ISET Charguia RSI 3

Technologies WAN

CHAPITRE 3

Les réseaux étendus


Interconnexion des réseaux
Caractéristiques
Et Terminologies

Enseignante: Mme Ichraf HAMDECH A.U.: 2023-2024


Mise au point (1/2)
 PAN (Personal Area Network)
 Il désigne un réseau restreint d'équipements informatiques habituellement utilisés dans le cadre d'une
utilisation personnelle. Les bus utilisés les plus courants sont l'USB, les technologies sans fil telles que
Bluetooth, l'infrarouge (IR), ou le zigbee.
 Par exemple, une personne utilisant un téléphone portable peut très bien transférer son répertoire dans sa clé USB. Il
utilisera alors BlueTooth ou IR pour passer par son ordinateur qui lui-même enverra sur la clé USB connectée par une
rallonge.
 LAN (Local Area Network)
 Le réseau local, c’est un réseau informatique à une échelle géographique relativement restreinte, par exemple
une salle informatique, une habitation particulière, un bâtiment ou un site d'entreprise.
 Un réseau local réalise l’interconnexion d’un ensemble d’équipements de communication de données dans une
zone géographique privée (entreprise, institut, …).
 Exemples: Ethernet et Token Ring.
 Dans le cas d'un réseau d'entreprise, on utilise souvent le terme RLE pour réseau local d'entreprise.
 Il permet d'interconnecter, dans un rayon limité, plusieurs types de terminaux (micro-ordinateur, téléphone,
caisse enregistreuse, etc.).
 MAN (Metropolitan Area Network)
 Un réseau métropolitain désigne un réseau composé d'ordinateurs habituellement utilisé dans les campus ou
dans les villes. Le réseau utilise généralement des fibres optiques. Par exemple, une université ou un lycée peut
avoir un MAN qui lie ensemble plusieurs réseaux locaux situés dans un espace d'1 km².
 Certaines technologies utilisées dans ce but sont l'ATM et le FDDI. Ces anciennes technologies sont en place d'être
remplacées par le Gigabit Ethernet utilisé dans de nombreux MAN (l’ATM est délaissée seulement dans le domaine
informatique). Le réseau Wimax est un réseau sans fil métropolitain (WMAN : Wireless MAN).

2
Mise au point (2/2)

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1- Tour d’horizons sur les WAN
 Ils Connectent généralement
des périphériques séparés par
une zone géographique plus
étendue que ne peut couvrir
un réseau local ;
 Ils utilisent les services
d’opérateurs, tels que des
compagnies de téléphone ou
de câble, des systèmes satellite
et des fournisseurs de réseau ;
 Ils transportent généralement
divers types de trafic : la voix,
des données et des images
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vidéo;
1- Tour d’horizons sur les WAN
 Ils utilisent divers types de connexions série pour
permettre l’accès à la bande passante sur de vastes zones
géographiques.

 Les réseaux WAN se différentient des réseaux locaux sur


plusieurs points :
 ils sont obligatoirement fournis par des opérateurs ;
 de ce fait leur utilisation est payante;
 du fait des longues distances, les débits sont généralement plus
faibles;
 et les technologies employées sont différentes.

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2- Exigences WAN
 La communication WAN se  Toutes les technologies et les
caractérise habituellement par: fonctions utilisées dans les WAN
 un débit relativement faible, sont développées dans le but de
 des délais importants ; répondre aux exigences de
 et un taux d'erreurs élevé. conception suivantes :

 Les connexions WAN se  L'optimisation de la bande


caractérisent également par le passante du réseau
coût:  La réduction des coûts au
 de la location, auprès d'un minimum
fournisseur de services;  L'optimisation de l'efficacité du
 des médias (c'est-à-dire des service aux utilisateurs finaux.
câbles) nécessaires à la connexion
d'au moins deux campus.
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3- Utilité des WAN
 Lorsqu’une entreprise s’agrandit pour inclure des
succursales, des services de commerce électronique
ou des activités globales, un réseau local (LAN) peut
s’avérer insuffisant pour satisfaire ses besoins
commerciaux.

  L’accès de réseau étendu (WAN) est


devenu aujourd’hui essentiel dans la plupart
des grandes entreprises.

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4- Applications des WAN
Les WAN répondent essentiellement à 2 objectifs :
 Raccorder les réseaux locaux d'entreprises situés  Raccorder les particuliers :
sur des sites géographiquement dispersés;  Certains utilisateurs d’ordinateur
à domicile envoient et reçoivent des
 Des personnes situées dans la succursale données dans un rayon géographique
d’une organisation doivent pouvoir de plus en plus étendu.
communiquer et partager des données avec le  En effet, de plus en plus de
site central. particuliers communiquent avec des
banques, des magasins et de
 Des organisations souhaitent souvent nombreux fournisseurs de biens
partager des informations avec d’autres et de services, grâce à leur
organisations très éloignées ordinateur.
géographiquement. Ainsi, des éditeurs de  Dans le cadre de leurs
logiciels transmettent fréquemment des recherches, les étudiants accèdent
à des catalogues et des publications de
informations sur leurs produits ou services à bibliothèques situées dans un lieu
leurs distributeurs afin qu’ils vendent leurs différent, dans le même pays ou à
produits à des utilisateurs finaux. l’étranger.
 Des employés effectuant souvent des
voyages d’affaires doivent avoir accès aux
8 informations résidentes sur le réseau de leur
entreprise.
5- Interconnexion : Définition
 L’interconnexion :
 consiste à mettre en relation, indépendamment de la distance qui les
sépare et des protocoles qu’elles utilisent, des machines appartenant à
des réseaux physiquement distincts.
 Physiquement:
 elle se réduit à la mise en relation de deux réseaux via un organe, appelé
relais dans la terminologie OSI. Le relais peut n’être qu’un simple
élément physique mais aussi un réseau

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6- Interconnexion : Problématique
 La mise en relation d’un système A avec un  Les différents types de relais :
système B peut se réaliser très simplement si  les répéteurs, organes
A, B et le relais utilisent les mêmes protocoles d’interconnexion locaux, ils
 comme par exemple l’interconnexion de agissent au niveau 1 du modèle de
deux réseaux locaux utilisant TCP/IP via référence;
un réseau IP.  les ponts (bridges) interviennent au
 Cependant, dans la plupart des cas, le niveau 2 ;
protocole du réseau relais est différent du  les routeurs sont des éléments
protocole local, d’interconnexion de niveau 3 ;
 par exemple l’interconnexion de deux  au-dessus, on parle de passerelles.
réseaux locaux TCP/IP via un réseau de
transport X.25, FR ou ATM.
 L’hétérogénéité peut aussi être de bout en
bout, quand les deux éléments à raccorder
mettent en œuvre des technologies
différentes.
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7- WAN dans le modèle OSI
 Les opérations de réseau étendu
concernent principalement les
couches 1 et 2.
 Les normes d’accès de réseau
étendu sont définies et gérées
par plusieurs autorités
reconnues, telles que
l’Organisation internationale
de normalisation (ISO),
Telecommunication Industry
Association (TIA) et
Electronic Industries Alliance
(EIA).
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7- WAN dans le modèle OSI
 Les protocoles de couche physique (couche 1 OSI) décrivent
comment fournir des connexions électriques, mécaniques, opérationnelles et
fonctionnelles aux services offerts par un fournisseur de services de
communications.

 Les protocoles de la couche liaison de données (couche 2 OSI)


définissent comment des données sont encapsulées pour être transmises
vers un emplacement distant ainsi que les mécanismes de transfert
des trames résultantes.
 Différentes technologies sont utilisées, notamment le relais de trames
(Frame Relay) et ATM. Certains de ces protocoles utilisent le même
mécanisme de tramage de base, HDLC (High-level Data Link Control),
une norme ISO ou l’un de ses sous-ensembles ou variantes.
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8 -Terminologie de la couche physique du WAN

CO : Central Office

Boitier de raccordement
de câble

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CPE : Customer Permises Equipement
8 -Terminologie de la couche physique du WAN
 Équipement d’abonné (CPE) : périphériques et câblage interne situés chez l’abonné et
connectés via le canal de télécommunications d’un opérateur.

 Équipement de communication de données (DCE) : également appelé équipement de


terminaison de circuit de données (ETCD),
 comprend des périphériques qui placent des données sur la boucle locale.
 fournit principalement une interface visant à connecter des abonnés à une liaison de
communication sur le nuage de réseau étendu.
 Exemples: Modem, CSU/DSU. (Channel Service Unit /Data Service Unit )

 Équipement terminal de traitement de données (ETTD) : périphériques de clients


qui transmettent des données depuis le réseau d’un client ou l’ordinateur hôte pour une
transmission sur le réseau étendu.
 L’équipement terminal de traitement de données se connecte à la boucle locale grâce à l’équipement
de communication de données.
 Exemples : ordinateurs, multiplexeurs, routeurs.
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8 -Terminologie de la couche physique du WAN
 Point de démarcation : point établi dans un bâtiment ou un complexe pour séparer
l’équipement du client de celui du fournisseur de services.
 Physiquement, le point de démarcation est le boîtier de raccordement de câblage, situé
chez le client, qui connecte les câbles de l’équipement d’abonné à la boucle locale. Il est
généralement placé de façon à faciliter son accès par un technicien.
 Le point de démarcation physique est l’endroit où la responsabilité en termes de
connexion passe de l’utilisateur au fournisseur de services. Ce point est très important
car en cas de problème, il est nécessaire de déterminer si c’est l’utilisateur ou le
fournisseur de services qui est responsable du dépannage ou de la réparation.
 Boucle locale : câble téléphonique de cuivre ou à fibre optique qui connecte l’équipement
d’abonné sur le site de l’abonné au central téléphonique du fournisseur de services. La
boucle locale est parfois appelée « last-mile ».
 Central téléphonique (CO) : installation ou bâtiment de fournisseur de services local
(compagnie de téléphone) auquel sont reliées toutes les boucles locales d’une zone donnée. Il
se charge de la commutation de circuits des lignes des abonnés.

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9– Périphériques WAN (1/5)

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9– Périphériques WAN (2/5)
 Modem: module un signal d’opérateur  CSU/DSU :
analogique pour coder des informations  Les lignes numériques, telles que des
numériques et démodule le signal de lignes d’opérateur T1 ou T3
l’opérateur pour décoder les informations requièrent une unité Channel Service
transmises. Unit (CSU) et une unité Data Service
 Un modem à fréquence vocale convertit les signaux
Unit (DSU). Ces deux unités sont
numériques produits par un ordinateur en souvent combinées en une seule,
fréquences vocales qui peuvent être transmises que l’on appelle CSU/DSU.
via des lignes analogiques du réseau téléphonique  L’unité CSU relie l’équipement des
public. À l’autre extrémité de la connexion, un utilisateurs finaux à la boucle numérique
autre modem reconvertit les sons en signal locale de téléphonie. Elle fournit la
numérique destiné à une connexion d’ordinateur terminaison pour le signal numérique et
garantit l’intégrité de la connexion grâce
ou de réseau. à la correction des erreurs et la
 Des modems plus rapides, tels que les modems surveillance de ligne.
câble (permet de se connecter à Internet en étant  L’unité DSU quant à elle convertit les
relié à un réseau de télévision par câble) et DSL, trames de ligne de système multiplex T en
effectuent les transmissions grâce à des trames pouvant être interprétées par le
fréquences de bande passante plus élevée. réseau local, et réciproquement.

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9– Périphériques WAN (3/5)
 Ligne d’opérateur T1 : T1 a été développé par les laboratoires Bell et introduit dans les années 60
comme méthode permettant à des câbles téléphoniques de transporter plusieurs conversations à la fois.

 Aujourd'hui, T1 est l'une des technologies les plus largement répandues – et l'une des plus onéreuses –
dans les communications numériques. Beaucoup plus rapides que RNIS, les lignes T1 transportent les
informations à la vitesse de 1,544 Mbps.
 T1 a été à l'origine conçu pour des transmissions full-duplex sur quatre câbles de cuivre en paire
torsadée, deux destinés à l'envoi, deux à la réception. Toutefois, à l'heure actuelle, les lignes T1 peuvent
aussi être des câbles de fibres optiques, des câbles coaxiaux et des micro-ondes.
 La documentation de T1 désigne souvent cette vitesse de 64 Kbps – celle d'un seul canal – par les
termes DS-0 (Digital Services ou Digital Signal) niveau 0. La vitesse supérieure de 1,544 Mbps est
connue sous la désignation DS-1 (multiplexage de 24 canaux distincts de 64kbps en un seul flux de
données numériques). Cette vitesse DS-1, à son tour, peut être multiplexée pour fournir des vitesses de
transmission encore plus grandes, telles :
 DS-2, qui est à la base des lignes T2, comporte quatre canaux T1 et transmet à 6,312 Mbps.
 DS-3, qui est à la base des lignes T3, comporte 28 canaux T1 et transmet à 44,736 Mbps.
 DS-4, qui est à la base des lignes T4, comporte 168 canaux T1 et transmet à la vitesse fabuleuse de
274,176 Mbps.
 T1 et T2 peuvent être utilisés sur du câblage en cuivre. T3 et T4 nécessitent du câblage en fibre optique
ou des micro-ondes.

(N.B) : T1 pour les Etats unis, Canada et Japon et E1 : le reste du monde ( Débit multiple de 64 Kbit/suite au
multiplexage de 32 canaux = 2.048 Mbit/s)

18  Système multiplex T : Méthode de transmission à multiplexage temporel qui fait habituellement


référence à une ligne ou à un câble transmettant un signal DS-1.
9– Périphériques WAN (4/5)

 Serveur d’accès :
 Concentre les communications utilisateur entrantes et sortantes. Ils peuvent
comporter un mélange d’interfaces analogiques et numériques, et prendre
en charge des centaines d’utilisateurs simultanés. Il étend efficacement le
réseau LAN à un site distant sur le réseau téléphonique et permet à
l’utilisateur distant de fonctionner comme n’importe quel autre utilisateur
connecté au réseau LAN.
 Les utilisateurs distants peuvent utiliser soit les connexions RTC par le biais de
19 modems analogiques soit les connexions RNIS par le biais d’adaptateurs de
terminaux ou de cartes d’interface RNIS intégrées.

9– Périphériques
Commutateur de réseau étendu :
WAN (5/5)
 Périphérique d’interconnexion multiport utilisé dans des réseaux d’opérateur.
 Ces périphériques commutent généralement du trafic tel que le relais de trames, ATM ou X.25, et opèrent
au niveau de la couche liaison de données du modèle de référence OSI. Des commutateurs de réseau
téléphonique public commuté (RTPC) peuvent également être utilisés dans le nuage, pour les connexions à
commutation de circuits telles que le réseau numérique à intégration de services (RNIS) ou pour une connexion
commutée analogique.

 POP (Point Of Presence) :


 Il s’agit d’un endroit où un opérateur de réseau informatique installe des routeurs, des Switch et quelques
serveurs dans le but de fournir un accès à internet ou à son réseau à des tiers.

 Routeur :
 Fournit des ports d’interconnexion de réseaux et des ports d’interface d’accès de réseau étendu utilisés
pour se connecter au réseau du fournisseur de services.
 Ces interfaces peuvent être des connexions série ou d’autres interfaces de réseau étendu. Certaines de ces
interfaces peuvent nécessiter un périphérique externe tel qu’une unité DSU/CSU ou un modem
(analogique, câble ou DSL) pour connecter le routeur au point de présence (POP) local du fournisseur de
services.

 Routeur de cœur de réseau :


 Routeur qui réside au milieu ou sur le réseau fédérateur du réseau étendu plutôt qu’à sa périphérie. Pour se
faire, un routeur doit pouvoir prendre en charge plusieurs interfaces de télécommunications parmi les plus
rapides utilisées dans le cœur du réseau étendu, et transmettre des paquets IP à une vitesse optimale sur
20 toutes ces interfaces. Le routeur doit également accepter les protocoles de routage utilisés dans le cœur de
réseau.
10 – Normes de la couche physique de
réseau étendu  EIA/TIA-232 : ( Electronic Industries Association/
Telecommunications Industry Association) ce protocole permet des
vitesses de signal jusqu’à 64 Kbits/s sur un connecteur de type D à 25
broches sur des courtes distances. Anciennement appelé RS-232. La
spécification UIT-T V.24 est effectivement identique.
 V.24 : Norme de l’UIT-T (Union Internationale des Télécommunications
secteur de normalisation des télécom) anciennement CCITT (Comité
Consultatif International Télégraphique et Téléphonique) : organisme
international qui développe des normes de communication.
 EIA/TIA-449/530 : ce protocole est la version plus rapide (jusqu’à
2 Mbits/s) du protocole EIA/TIA-232. Il utilise un connecteur de type D
à 36 broches et est capable de prendre en charge des câbles plus longs. Il
en existe plusieurs versions. Cette norme est également appelée RS422
et RS-423.
 EIA/TIA-612/613 : cette norme décrit le protocole High-Speed Serial
Interface (interface série à haut débit, HSSI), qui fournit l’accès aux
services jusqu’à 52 Mbits/s sur un connecteur de type D à 60 broches.
 V.35 : il s’agit de la norme ITU-T pour les communications synchrones
entre un périphérique d’accès réseau et un réseau de paquet. À l’origine
conçu pour prendre en charge des débits de données de 48 Kbits/s, il
accepte désormais des vitesses allant jusqu’à 2,048 Mbits/s grâce à un
connecteur rectangulaire à 34 broches.
 X.21 : ce protocole est une norme ITU-T pour les communications
21
numériques synchrones. Il utilise un connecteur de type D à 15 broches.
11- Concepts de liaison de données pour les
WAN
 Protocoles de liaison de données
 Les protocoles de la couche liaison de données
définissent la manière dont les données sont
 Remarque : La commutation
encapsulées en vue d’être transmises vers des sites multiprotocole par étiquette (MPLS) est
distants, ainsi que les mécanismes de transfert des un autre protocole de couche liaison
trames obtenues. de données. MPLS est de plus en
 Différentes technologies sont utilisées, notamment : plus déployé par des fournisseurs de
 RNIS, le relais de trames, ou le mode de transfert
services pour fournir une solution
économique permettant de
asynchrone ATM (Asynchronous Transfer Mode), transporter du trafic de réseau à
etc. commutation de circuits et à
 Un certain nombre de ces protocoles utilisent le commutation de paquets. Il peut
même mécanisme de tramage de base, HDLC, une fonctionner sur toutes les
norme ISO ou l’un de ses sous-ensembles ou infrastructures existantes, telles
variantes. Le mode ATM diffère des autres, car il qu’IP, le relais de trames, ATM ou
utilise des petites cellules de taille fixe de Ethernet. Il se trouve entre les
couches 2 et 3, et est parfois appelé
53 octets (48 octets pour les données), tandis que protocole de couche 2.5.
les autres technologies à commutation de
22 paquets utilisent des paquets de taille variable.
11- Concepts de liaison de données
pour les WAN Formats d’encapsulation de trames
de réseaux étendus

La trame est constituée des champs suivants


:
 indicateur : Le champ indicateur de
départ et de fin est constitué des 8 bits :
01111110.
 en-tête : adresses, contrôle, protocole
 Le champ d’adresses n’est pas requis car il
s’agit de connexion point à point mais
reste présent. (1 ou 2 octets)
 Le champ de contrôle indique si la trame
contient des informations de contrôle ou
des données. (1 octet)
 Le champ protocole indique le protocole
réseau utilisé.
 données
 FCS : Le FCS (séquence de contrôle de
trame) contient le checksum (2 ou 4
octets).
23
12- Opérations WAN

Technologies à commutation de circuits
Le réseau à commutation de circuits établit un circuit dédié (ou canal)
entre les nœuds et les terminaux, avant que les utilisateurs ne
puissent communiquer.

• Les ressources physiques sont attribuées uniquement à ces 2


utilisateurs pendant toute la durée de la communication qu’il y ait
échange de données ou non.

• Exemples: le réseau téléphonique public commuté (RTPC) et le


réseau numérique à intégration de services (RNIS).

• Avantages
 garantit le bon ordonnancement des données
 débit rapide et constant
 bande passante dédiée garantie
 pas de stockage intermédiaire des données

• Inconvénients
 s'il n'y a plus de ressources disponibles de bout en bout, la
connexion est refusée
 mauvaise utilisation des ressources : les deux abonnés consomment
rarement toute la bande passante
 les abonnés monopolisent la ressource durant toute la connexion
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 la source et le destinataire doivent avoir le même débit
12- Opérations WAN - Technologies à
commutation de paquets (1/3)
• La commutation de paquets divise les données de  Étant donné que les liaisons internes entre
trafic en paquets, qui sont transmis sur un réseau les connecteurs sont partagées par de
partagé. nombreux utilisateurs,
le coût de la commutation de paquets
est inférieur à celle de la commutation
• Permet à de nombreuses paires de nœuds de de circuits.
communiquer sur le même canal  Cependant, le retard (ou latence) et
 Multiplexage. l'instabilité de ce retard (gigue) sont
• Voici deux approches présentant la façon dont ce plus fréquents dans les réseaux à
commutation de paquets que dans les
choix est fait : réseaux à commutation de circuits.
• Systèmes sans connexion  En effet, comme les liaisons sont
• Systèmes orientés connexion partagées, l'intégralité des paquets
doit avoir été reçue par un
commutateur avant de pouvoir passer
au commutateur suivant.

 En dépit de la latence et de la gigue


inhérentes aux réseaux partagés, la
technologie actuelle permet un
transport satisfaisant des
communications voix et vidéo sur ces
25 réseaux.
12- Opérations WAN - Technologies à
commutation de paquets (2/3)
 Systèmes sans connexion :  Systèmes orientés connexion :
 Les informations d'adressage complètes doivent  Le réseau prédéfinit la route du paquet, et chaque
faire partie de chaque paquet. paquet n'a qu'un seul identificateur à transporter.
 Chaque commutateur doit évaluer l'adresse  Le commutateur détermine la route à suivre en
pour déterminer où envoyer le paquet. recherchant l'identificateur dans des tables en
 Les paquets peuvent emprunter des chemins mémoire.
différents  Le jeu d'entrées des tables identifie un itinéraire ou
 Ordre d’arrivée différent, reconstitution à circuit particulier sur le système. Lorsque le circuit est
l’arrivée établi de façon temporaire pendant qu'il transporte un
 Risque de perte de paquets si un nœud est paquet puis se désactive, il s'agit d'un circuit virtuel.
engorgé (pas de contrôle de flux possible de bout  Les paquets sont reçus dans l’ordre (même chemin pour
en bout) tous)
 Simplicité de mise en œuvre (la complexité est
 Décision d'acheminement plus rapide (la route est connue)
reportée dans les extrémités qui doivent
 Garantie de séquencement
reconstruire le message)
 Exemple : X25, ATM , Frame Relay

26
12- Opérations WAN - Technologies à
commutation de paquets (3/3)

27
12- Opérations WAN - Technologies à
commutation

28
13- Services de réseau étendu
Options de connexion de liaisons de
réseau étendu

29
14- Infrastructures WAN privées
Lignes louées (Leased Lines)
• Lorsque vous avez besoin de Avantages: Désavantages:
connexions permanentes
 Simplicité  Coût
dédiées, la liaison point à
point permet de créer un  Qualité  Flexibilité limitée
chemin de communication WAN  Disponibilité
pré-établi depuis le bureau du
client jusqu'au réseau du
fournisseur.

• Les lignes point à point sont


généralement louées auprès
d'un fournisseur de services.
Elles sont appelées lignes
louées

30
14- Infrastructures WAN privées
Liaison commutée (Dialup)
• L'accès WAN commuté peut être Avantages: Désavantages:
nécessaire quand aucune autre
technologie WAN n'est disponible.  Simplicité  Débit data faible
Par exemple, un site distant peut  Disponibilité  Temps de connexion
utiliser une ligne téléphonique relativement long.
analogique et un modem pour  Faible coût d’implémentation
établir des connexions commutées
dédiées à faible capacité.

• L'accès commuté convient aux


situations dans lesquelles les
transferts de données sont
intermittents, et ne concernent que
de faibles volumes.

31
14- Infrastructures WAN privées
RNIS (ISDN)
Technologie de commutation de circuits qui
permet à la boucle locale d'un réseau
téléphonique public de transporter des signaux
numériques, offrant ainsi une connexion
commutée à plus grande capacité.

Le canal BRI D est conçu pour le contrôle.

Ceci comprend aussi une partie pour la


32
synchronisation.
14- Infrastructures WAN privées
Relais de trame (Frame Relay)
 Technologie WAN simple de couche 2 d'accès multiple
sans diffusion (NBMA) utilisée pour connecter des LAN
d'entreprise.
 Il est possible de n'utiliser qu'une seule interface de
routeur pour connecter plusieurs sites par des circuits
virtuels permanents.
 Transporte à la fois le trafic de voix et de données entre
une source une destination.
 Frame Relay crée des circuits virtuels permanents
identifiés grâce à un identifiant de connexion de liaison
de données (DLCI).
 Les circuits virtuels permanents et les DLCI assurent la
communication bidirectionnelle d'une périphérique
ETTD à un autre.
 R1 utilise le DLCI 102 pour atteindre R2, alors que R2
utilise le DLCI 201 pour atteindre R1.
33
14- Infrastructures WAN privées ATM
• ATM s'appuie sur une architecture basée sur des cellules, plutôt que sur une
architecture basée sur des trames.
• Les cellules ATM présentent toujours une longueur fixe de 53 octets.

34
14- Infrastructures WAN privées
WAN Ethernet
Les fonctionalités et avantages du WAN
Ethernet sont:
 Frais généraux et administratifs
réduits
 Intégration simple aux réseaux
actuels
 Productivité améliorée
 Les nouvelles normes Ethernet utilisant
des câbles en fibre optique ont
transformé Ethernet en une solution
d'accès WAN applicable.
 Connu comme Metropolitan
Ethernet (MetroE), Ethernet over
MPLS (EoMPLS), et Virtual Private Note: les WAN Ethernet sont de plus en plus
LAN Service (VPLS). utilisés pour remplacer les liaisons WAN ATM
et Frame Relay.
35
14- Infrastructures WAN privées
VSAT

La technologie VSAT (Very Small


Aperture Terminal) est une
solution qui utilise les
communications satellite pour
créer unWAN privé.

36
15- Infrastructures WAN publique
DSL
 La technologie DSL est une
technologie de connexion
permanente qui utilise les lignes
téléphoniques à paire torsadée
existantes pour transmettre les
données à large bande passante et
offre des services IP à ses abonnés.

 Le modem DSL convertit le signal


Ethernet provenant d'un périphérique
d'utilisateur en signal DSL, qui est
transmis au central téléphonique.

37
15- Infrastructures WAN publique
Câble
 De nombreux fournisseurs de
télévision par câble proposent un
accès réseau. Il offre une bande
passante plus importante que la
boucle locale téléphonique
conventionnelle.

 Les modems câble offrent une


connexion permanente et sont
simples à installer.

38
15- Infrastructures WAN publique
Sans fil (Wireless)
De nouveaux développements de la technologie sans fil
haut débit viennent changer `la limitations de l'accès
sans fil de moins de 30 mètres:

Wi-Fi municipal – de nombreuses villes ont


commencé à mettre en place un réseau sans fil
municipal. Accès Internet à haut débit, gratuitement ou
pour un montant largement inférieur aux autres services
haut débit.

WiMAX – Worldwide Interoperability for Microwave


Access (WiMAX) est une toute nouvelle technologie.
Service à haut débit avec accès sans fil et offre une
couverture étendue d’environ 50 km.
 Internet par satellite VSAT permet la
communication de données bidirectionnelle
(chargement et téléchargement). Antenne
parabolique requise .
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15- Infrastructures WAN publique
Cellulaire 3G/4G
Les termes les plus courants dans ce domaine sont :

• Sans fil 3G/4G : abréviations utilisées pour l'accès cellulaire de troisième et


quatrième génération. Ces technologies permettent l'accès Internet sans fil.

• LTE (Long-Term Evolution) : technologie récente, plus rapide, qui est


considérée comme faisant partie de la technologie de quatrième génération
(LTE (3.9G) et LTE advanced (4G) ).

40
15- Infrastructures WAN publique
Technologie de réseau privé virtuel (VPN)
• Un VPN est une connexion chiffrée
entre réseaux privés sur un réseau
public, par exemple Internet.
• Les avantages d'un VPN sont les
suivants :
 Économies
 Sécurité
 Évolutivité
 Compatibilité avec la
technologie haut débit
• Il existe deux types d'accès VPN :
 VPN site à site
 VPN d'accès à distance

41
16 - Sélection de services WAN

Sélection d'une connexion de liaison de


réseau étendu (1/2)

42
16- Sélection de services WAN

Sélection d'une connexion de liaison de


réseau étendu (2/2)
Pour que l'administrateur réseau puisse décider quelle technologie WAN correspond le mieux aux besoins de
son entreprise, il doit répondre aux questions suivantes :

 Quel est l'objectif du WAN ?


 filiales locales, filiales distantes, une seule filiale
 Pour employés internes, partenaires et des clients externes
 se connecté à ses clients , employés, partenaires
 Quelle en est l'étendue géographique ?
 local, régional ou mondial
 une résidence unique, des connexions multiples, ou une connexion distribuée
 Quelles sont les conditions requises en matière de trafic ?
 type de trafic à prendre en charge (données uniquement, VoIP, vidéo, fichiers volumineux, diffusion de fichiers),
spécifications de qualité et de performances
 le volume de chaque type de trafic, capacité de bande passante
 les exigences en matière de sécurité (intégrité des données, confidentialité et sécurité, services d'urgence)
43

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