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Soit une ligne de longueur L, alimentée à une extrémité par un générateur HF (hautes
fréquences) et fermée à l'autre extrémité sur une impédance ZR.
Paramètres primaires
• Coefficient de propagation
γ= R + jLω G + jCω = α + jβ
Z =
Z =
• Vitesse de propagation
Considérons que la ligne est à faibles pertes, on démontre alors que la vitesse de
propagation v du signal dans la ligne est :
v=
√
Effet de peau
Lorsqu'un conducteur est parcouru par un courant alternatif, la distribution du courant dans sa
section n'est plus uniforme.
Pour une fréquence suffisamment élevée, tout se passe comme si le courant était localisé dans
une épaisseur " δ " appelée épaisseur de peau.
=
!"
Avec :
• ρ = résistivité du conducteur en Ω.m.
• µ = µr.µ0 = perméabilité magnétique du conducteur
• µ0 = 4.π.10-7 H/m= perméabilité du vide
• µr = perméabilité relative (µr = 1 pour le cuivre)
• f = fréquence exprimée en Hz.
Considérons une ligne d'impédance caractéristique Zc chargé par une impédance ZR.
On définit :
• Le coefficient de réflexion r
$% & $'
r=
$% $'
Adaptation d'impédance
Remarque : La réflexion d'un signal mal maîtrisée peur entraîner la destruction de l'émetteur.
Il faudra donc adapter la ligne pour ne pas avoir de réflexion.
L’usage du câble coaxial s'étend à toute application dans laquelle un signal doit subir un
minimum de déformation et d’affaiblissement, ou à celles où l'élimination des interférences
extérieures est prépondérante. Les différents types de câbles coaxiaux sont caractérisés par les
matériaux de base utilisés (conducteurs et isolants), le diamètre du conducteur central,
L’isolant interne est un diélectrique caractérisé par une permittivité relative εr.
Les câbles coaxiaux utilisés sont principalement des lignes sans pertes.
Paramètres primaires
• Capacité linéique
-πε. ε/
C= 3
012 5
4
• Inductance linéique
8
L = -π. ln 2 9 5
µ
Paramètres secondaires
8
Z = ln 2 5
µ.
-π ε. ε/ 9
• Atténuation linéique
α≅ ≅0
-
• Coefficient de propagation
β ≅ ω√LC
• Vitesse de propagation de l’onde
v=
√
Type Nature εr
d = 1.2mm
1.2/4.4 75 à 1MHz 5.4dB à 1 MHz 4-6-12-18-24-48
D = 4.4mm
d = 2.6mm,
2.6/9.5 75 à 2.5MHz 3.9dB à 2.5MHz 4
D = 9.5mm
• Inductance linéique
!F 2K
E= GH I M
L
• Capacité linéique
O
N=
2K
GH 2 5
L
• Conductance linéique
P = QNRSH
Paramètres secondaires
• Impédance caractéristique
1 !F pour2K
TU = 600Ω
TU = GH I M
la paire téléphonique pour une
O 800 Hz.
fréquence de L
• Vitesse de propagation
1
V= 1 − RSH- I M
√EN 2
• Atténuation linéique
2 "
W= RSH I M
V 2
• Cat 5 (100MHz)
• Cat 5e (125MHz)
• Cat 6 (250MHz)
• Cat 6a (500MHz)
• Cat 7 (600MHz).
• Near End and Cross Talk (NEXT) ou paradiaphonie : Niveau de bruit induit en entrée
sur une paire voisine par une autre paire.
fg_
YZ[\]^ = _` ∗ bcd e` I M
fge
• Far End and Cross Talk (FEXT) ou télédiaphonie : Niveau de bruit induit en sortie sur
une paire voisine par une autre paire.
fi_
hZ[\]^ = _` ∗ bcd e` I M
fge
jkl ]^ = YZ[\]^ − j ]^
Une fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin qui a la propriété de conduire la
lumière et sert dans les transmissions terrestres et océaniques de données. Elle offre un débit
d'informations nettement supérieur à celui des câbles coaxiaux et supporte un réseau « large
bande » par lequel peuvent transiter aussi bien la télévision, le téléphone, la visioconférence
ou les données informatiques.
Le rayon incident (qui arrive) fait un angle θ1 avec la normale au point d’incidence (la
perpendiculaire au dioptre) dans le milieu d’indice n1. Quand ce rayon traverse le dioptre et
Savadogo Yassia Page 25
donc change de milieu (milieu d’indice n2, il subit une déviation : on l’appelle rayon réfracté.
Celui-ci fait un angle θ2 avec la normale.
Il existe une relation entre les deux milieux définie par :
Dans ce cas, le rayon incident fait toujours un angle θ1 avec la normale dans le milieu n1 mais
au contact du dioptre, ce rayon est réfléchi par le milieu n2 : on a alors le rayon réfléchi qui
fait un angle θ2 avec la normale. Les deux angles définissent :
La fibre optique est un guide d'onde qui exploite les propriétés réfractrices de la lumière. Elle
est constituée d'un cœur entouré d'une gaine. Le cœur de la fibre a un indice de réfraction (n1)
légèrement plus élevé que celui (n2) de la gaine et peut donc confiner la lumière qui se trouve
entièrement réfléchie de multiples fois à l'interface entre les deux matériaux (en raison du
phénomène de réflexion totale interne). L’ensemble est généralement recouvert d’une gaine
plastique de protection. Lorsqu’un rayon lumineux entre dans une fibre optique à l'une de ses
extrémités avec un angle adéquat, il subit de multiples réflexions totales internes. Ce rayon se
propage alors jusqu'à l'autre extrémité de la fibre optique, en empruntant un parcours en
zigzag.
Le revêtement est une couche de plastique qui entoure la fibre optique pour la renforcer, elle
aide à absorber les chocs et permet une protection complémentaire contre des courbures
excessives.
Seuls les rayons émis contenus dans un cône d’entrée précis _dit cône d’acceptance ou
ouverture numérique) peuvent entrer dans la fibre.
k. €ci {
•d =
xe
k
•• = x : Vitesse de propagation de l’onde dans le cœur.
e
….xe .†
„= k
, τ = représente l’écart de temps entre le mode
Bande passante
e k
^‡ = =
_„ _…xe †
Atténuation linéique
Lorsqu’on injecte, à l’entrée d’une fibre optique, une puissance Pe = P(0) sous forme d’une
onde électromagnétique, cette puissance décroît avec la longueur L de la fibre optique en
fonction de l'atténuation linéique αdB/km, et à la sortie, on récupère la puissance Ps = P(L).
1 PŒ
α9ˆ = ∗ 10 log I M
L P•
_Ž]
•= wY
•
λ : longueur d’onde de la lumière utilisée.
•_
Le nombre de modes est défini par • =
_
• V < 2.405, La fibre ne comporte qu'un mode de propagation, elle est appelée fibre
monomode ;
• Si V >> 2.405, La fibre est appelée multimode et se divise en deux sous-catégories :
o Fibre multimode à saut d'indice ;
o Fibre multimode à gradient d'indice.
La gaine possède un indice de réfraction progressif, celui de l’axe de la fibre est plus grand
que celui de la périphérie, le faisceau lumineux suit une trajectoire d’allure curviligne. Le
faisceau lumineux change de direction moins brusquement lors du rebond ce qui diminue les
pertes.
Le regroupement de plusieurs fibres constitue des câbles de fibres optiques. Ces câbles sont
essentiellement de deux types :
• Les structures serrées rassemblent les fibres dans un tube qui les maintient “serrées” avec
un matériau de remplissage. Le tube et son revêtement de protection affichent un diamètre
de l’ordre de 1 mm;
Deux constats
• Deux fibres sont nécessaires pour établir une liaison optique : une “aller” et une
“retour”.
• Un connecteur, en optique, c’est toujours deux fiches et un raccord, sachant que le
jargon utilise le mot “connecteur” et non celui de “fiche”. Il faut enfin admettre que la
lumière introduite à un bout de la fibre n’arrive pas intégralement à l’autre bout : il y a
des pertes dans la fibre elle-même et à chaque rencontre d’un connecteur. Le signal
lumineux est atténué. L’influence de l’utilisateur sur les pertes dans le matériau est
évidemment quasi nulle. En revanche, elle est primordiale sur le montage du
connecteur sur la fibre, avant de le mettre à la disposition du client final.
Dans l'établissement d'une liaison par fibre optique on est contraint de relier :
• Jointage : Consiste à souder deux fibres entre-elles, bout à bout, par fusion des
matériaux constituants en utilisant une fusionneuse automatique. (affaiblissement
0.15dB maxi.)
• Epissurage : Consiste, comme précédemment à assembler bout à bout deux fibres, et
de coller le tout par l'apport d'une colle spéciale de même indice optique que les fibres
à raccorder. (affaiblissement 0. 3dB maxi.)
• Connexion amovible : Consiste à utiliser deux pièces mécaniques qui s'emboîtent ou
se vissent pour amener les deux fibres en vis-à-vis. (connecteur de traversée).
Il existe nombre de connecteurs pour la fibre optique, en voici quelques uns des plus utilisés :
Les plus répandus sont les connecteurs ST et SC.
SC FC ESCON
ST SC Duplex MT-RJ
LC Biconic
Connecteur de traversée
• Spécification de la recette
La phase de recette a pour but de vérifier que l'installation est conforme aux spécifications
techniques. Une spécification de recette doit préalablement définir les différents contrôles à
effectuer, les appareils de mesure nécessaires, les résultats à obtenir, ainsi que leur
présentation à l'intérieur du cahier de recette.
• Contrôles
La recette se déroule conformément aux procédures définies et vise à tester tous les
composants de l'installation.
Une partie des contrôles est effectuée en usine (caractéristiques géométriques, mécaniques); la
continuité optique ainsi que les valeurs d'affaiblissement, de réflectance, et longueurs sont
contrôlées sur site tout au long de l'installation.
Outre les relevés et mesures, la recette comprend également les vérifications visuelles. Elles
consistent à contrôler le cheminement des câbles (passage de câbles, état du câble, rayons de
courbure), l’organisation des extrémités de répartiteurs (lovage des fibres dans répartiteurs,
étiquetage, carnet de câbles, etc.), ainsi que, par prélèvement, l’état de surface des fiches
optiques.
Deux méthodes sont envisageables pour mesurer comment la lumière est acheminée dans la
fibre : la photométrie et la réflectométrie.
Le tableau 1 présente une synthèse des fonctions des deux appareils
• Principe de mesure
• La réflectométrie
Une fraction de la puissance optique incidente excite localement la matière qui rayonne la
même puissance dans toutes les directions. (Diffusion de Rayleigh).
Ainsi une partie (faible) de la puissance émise par la source de lumière est rétrodiffusée vers
la source. Cette puissance a pour expression : Prd = K.Po.e-2.α.L
Prd : représente la puissance reçue à l'origine de la fibre;
K : est une constante qui dépend de l'ouverture numérique de la fibre et de
l'indice optique;
Po : représente la puissance de la source de lumière;
α : représente l'atténuation linéique de la fibre;
L : représente la distance du lieu d'origine.
(Le facteur 2 permet de tenir compte du trajet aller-retour de l'onde lumineuse)
• Le réflectomètre
Un réflectomètre est un appareil de mesure destiné à analyser la réponse de la fibre optique
afin de qualifier : l’affaiblissement, la linéarité, les pertes d’insertion, les épissures, les
A l'entrée d'une fibre en défaut, on injecte une impulsion lumineuse à l'aide d'une diode Laser.
Une photodiode PIN permet de récupérer la fraction de la puissance rétrodiffusée Prd due à la
diffusion de Rayleigh.
Dès que l'impulsion traversera le milieu d'indice n1 (lieu du défaut) s'ajoutera à cette
puissance rétrodiffusée la puissance réfléchie Pr.
Silice
Plastique (cœur)
Matériaux Toute silice
(POF) Silicone
(gaine)