Vous êtes sur la page 1sur 68

Université de Tunis El Manar

Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis

Concepts de base des9Réseaux


CHAPITRE
Couche Physique

§ Objectifs, Fonctionnement, Normes & Principes


§ Supports physiques de transmission
§ Signaux & Transmission
§ Mesures & caractéristiques
§ Transmission de données & Codage
§ Multiplexage
§ Numérisation

Meriem.Kassar@enit.utm.tn CBR / 1AINFO / ENIT 2019-2020


1
Objectifs
® Fournir de ladecouche
le moyen transporter sur lePhysique
support réseau les bits constituant une trame de co
® Créer le signal électrique, optique ou électromagnétique qui représente les bits dans cha
à fournir le moyen de transporter sur le support réseau les bits constituant une trame de
couche liaison de données.
à accepter
® une trame complète
le support deles
physique et la couche liaison
connecteurs de données et la coder sous la forme
associés,
d’une série de signaux transmis sur le support local.
®signal
à créer le le codage de données
électrique, et ou
optique desmicro-ondes
informationsqui
de représente
contrôle, les bits dans chaque
trame. ® l’ensemble de circuits émetteur et récepteur sur les périphériques réseau.

Les éléments de couche


physique :

• Le support physique et
les connecteurs associés ;

• Une représentation des


bits sur le support ;

• Le codage de données et
des informations de
contrôle ;

• L’ensemble de circuits
émetteur et récepteur sur
les périphériques réseau.

Source Cisco Systems, Inc. 2


Normes de la couche Physique

ISO (International Organization for Standardization)


IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers)
® Les (American
ANSI technologies définies
National parInstitute)
Standards ces normes :
ITU (International Telecommunication Union)
1. (Electronics
EIA/TIA Les propriétés
Industryphysiques et électriques duIndustry
Alliance/Telecommunications supportAssociation)
Autorités nationales des télécommunications comme la Federal Communication Commission (FCC) aux États-Unis.
2. Les Propriétés mécaniques (matériaux, dimensions, brochage) des connecteurs
• Les
3. technologies définies
La Représentation concernent
binaire quatre(codage)
par les signaux domaines de normes :
o Propriétés physiques et électriques du support
4. La Définition
o Propriétés de signaux d’informations
mécaniques de contrôle brochage) des connecteurs
(matériaux, dimensions,
o Représentation binaire par les signaux (codage)
o Définition de signaux d’informations de contrôle
Source Cisco Systems, Inc. 3
Fonctionnement de la couche Physique
• Le support ne transporte pas la trame comme entité unique. Il transporte les signaux,
individuellement, pour représenter les bits constituant la trame.
•®LaLereprésentation
support ne transporte
despas la trame
bits comme entité
(c’est-à-dire unique,
le type mais comme
de signal) des signaux
dépend du type représentant
de supportles (câble
bits
enconstituant
cuivre, fibre optique, sans fil, etc.).
la trame
• Pour permettre à un périphérique récepteur de reconnaître clairement les limites d’une
®trame,
La représentation des bitsémetteur
le périphérique en signal dépend
ajoutedudes
typesignaux
du support (câble
pour en cuivre,
désigner le fibre,
début sans
et fil…)
la fin de la
trame à Le processus de codage

Variations d’impulsions électriques

Variations lumineuses

® Pour identifier la tramede(début


Variations et fin), l’émetteur
transmissions radio ajoute des signaux processus de codage
Source Cisco Systems, Inc. 4
Principes fondamentaux de la couche Physique
Trois fonctions élémentaires :
• Composants physiques : les périphériques électroniques, les supports et les
connecteurs qui transportent et transmettent les signaux pour représenter les bits.
® Trois fonctions élémentaires de la couche physique :
• Signalisation (ou transmission)
1. Composants physique : supports,:connecteurs
méthode de représentation
et périphériques électroniques des bits
correspondants aux signaux électriques, optiques ou sans fil à transmettre.
2. Codage : pour une meilleurs détection des erreurs du support
3. Signalisation : gestion des signaux électriques, optiques ou sans fils
• Codage de données : méthode permettant de convertir un flux de bits de données
en code prédéfini. Les codes sont des groupements de bits (caractères) utilisés pour
fournir un modèle reconnu à la fois par l’émetteur et le récepteur.

Source Cisco Systems, Inc. 5


Fonctions de la Couche Physique

Supports Physiques de Transmission

6
Supports Physiques de Transmission
Différents types de supports de transmission :
• Supports en Cuivre : câble à paires torsadées, câble coaxial.
• Supports en Fibre Optique : impulsions lumineuses.
• Supports sans Fil : ondes hertziennes et radio-électriques

Facteurs à prendre en compte dans le choix du support :


• Longueur du câble
• Coût
• Bande passante
• Facilité d’installation
• Perturbations électromagnétiques ou radio-électriques
potentielles

Source Cisco Systems, Inc. 7


Supports en Cuivre
• Le support le plus simple et le plus utilisé pour les communications de données ;
• Une série de fils de cuivre individuels formant des circuits dédiés à des fins de
signalisation spécifiques ;
• Le câble coaxial : possède un seul conducteur passant au centre du câble
recouvert par l’autre blindage, mais isolé ;
• Utilisés pour connecter des nœuds d’un réseau local à des périphériques
intermédiaires, tels que des routeurs et des commutateurs ; ou bien des
périphériques de réseau étendu à un fournisseur de services de données tel qu’un
opérateur téléphonique.
• Fiches et prises modulaires, facilitant la connexion et la déconnexion ;
• Le connecteur RJ-45 employé dans les réseaux locaux et étendus.

Source Cisco Systems, Inc. 8


Supports en Cuivre
• La durée et les valeurs de tension des impulsions électriques des supports en
cuivre sont soumises aux interférences ou au parasitage provenant de
l’extérieur du système de communications.
• Ces signaux indésirables peuvent déformer et endommager les signaux de
données transportés par les supports en cuivre.
• Les ondes radio et les appareils électromagnétiques tels que les lampes
fluorescentes, moteurs électriques et autres appareils constituent des sources
potentielles de parasites.
• Les types de câbles avec blindage ou torsion des paires de fils sont conçus
pour minimiser la dégradation des signaux liée au bruit électronique.

Source Cisco Systems, Inc. 9


Supports en Cuivre

10
Câble à Paires Torsadées non Blindées (UTP)

• UTP (Unshieled Twisted Pair)


• 4 paires de fils à code de couleur qui ont été torsadées puis logées dans une
gaine en plastique souple.
• Vitesse et débit : 10 – 100 – 1000 Mbits/s (selon la catégorie 3 à 7 du câble)
• Coût : le moins onéreux
• Taille du connecteur et du média : petite
• Longueur de câble maximale : 100m
Source Cisco Systems, Inc. 11
Câble à paires torsadées non blindées (UTP)
• Avantages
o Facile à installer ;
o Diamètre de faible taille ;
o Moins onéreux que les autres types de supports ;
o Torsion pour l’annulation de la diaphonie et des signaux indésirables.
La diaphonie est l’interférence causée par le champ magnétique entourant les paires
adjacentes de fils dans le câble (i.e. le courant circulant dans des directions opposées
dans les deux fils d’une paire, les champs magnétiques, en tant que forces opposées
égales, ont un effet d’annulation réciproque).
o Les différentes paires de fils torsadées dans le câble utilisent un nombre
différent de torsades par mètre pour mieux protéger le câble contre la
diaphonie entre les paires.
Diaphonie

• Inconvénients
o Plus sensible au bruit électrique et interférences
o Signal rapidement atténué
12
Types de Câbles UTP
• Norme de câble UTP
Ø La norme EIA/TIA-568A, le plus souvent utilisée dans les environnements de câblage
LAN ;
Ø Elle définit le câblage commercial pour les installations de réseau local.
Ø Elle définit des éléments tels que : les types de câbles, les longueurs de câbles, les
connecteurs, le raccordement des câbles, les méthodes de test des câbles.

(Câble droit)

(Câble croisé)

Source Cisco Systems, Inc. 13


Câble à Paires Torsadées Blindées (STP)
• STP (Shieled Twisted Pair)
• 4 paires de fils à code de couleur
enveloppées dans un revêtement tressé ou
un film métallique.
• Protection du faisceau entier de files à
l’intérieur du câble ainsi que les paires de
fils individuelles.
• Structure de câblage spécifiée pour les
installations réseau Token Ring.
• De moins en moins employé.
• Vitesse et débit : 0 – 100 Mbits/s
• Coût : modéré
• Taille du connecteur et du média :
moyenne à grande
• Longueur de câble maximale : 100m

• Avantages
o Réduction du bruit électrique
(diaphonie) à l’intérieur du câble.
o Réduction des interférences à
l’extérieur du câble.
Réduit le bruit électrique à l’intérieur du câble (diaphonie) et son extérieur (inter

Source Cisco Systems, Inc. 14


Câble Coaxial
• C’est un conducteur de cuivre entouré d’une couche de matériau isolant flexible sur lequel
une torsade de cuivre ou un film métallique constitue le second fil du circuit et fait office de
protection pour le conducteur intérieur.
• Le blindage, enveloppée par une
gaine, réduit les interférences
électromagnétiques externes.

• Couramment utilisé dans les


technologies sans fil et
d’accès par câble, comme relier
des antennes à des
périphériques radio sans fil
transportant de l’énergie en
radiofréquence (RF).
• Egalement le plus largement
employé pour le transport par fil
de signaux de radiofréquence
élevée, en particulier les signaux
de télévision par câble.
• Vitesse et débit : 10 – 100 Mbits/s
• Coût : économique
• Taille du connecteur et du média : moyenne
• Longueur de câble maximale : 500m
• Avantages :
o Couverture de distances plus longues que celles des paires torsadées
o Moins onéreux que la fibre optique
Source Cisco Systems, Inc. 15
o Technologie connue Couvre des distances plus longues que celles des paires torsadées
Sécurité des supports en Cuivre
à Face aux risques électriques & d’incendie

Source Cisco Systems, Inc. 16


Supports en Fibre Optique
• Ils se composent d’une gaine en PVC et d’une série de matériaux de
renforcement entourant la fibre optique et son enveloppe.
• L’enveloppe qui entoure la fibre de verre ou de plastique vise à empêcher la perte
de lumière.

Copyright sur l’intégralité du contenu © 1992–2009 Cisco Systems, Inc. 17


Supports en Fibre Optique
• Chaque
Chaque câblecâble comprend
comprend deux
deux fibres de verrefibres de verre
logées dans logéesdistinctes
des enveloppes dans descommunications
enveloppes
distinctes àsimultanées
bidirectionnelles communication
avec une fibrebidirectionnelle simultanée avec une fibre
dédiée à chaque direction
dédiée à chaque direction.

• Avantages
• À l’abri des interférences électromagnétiques ;
Support àl’abri des interférences
• Atténuation très faibleélectromagnétiques
;
Atténuation très faible
• Fonctionnement sur des grandes distances sans regénération du
Fonctionne
signal.sur des grandes distances sans regénération du signal
• Inconvénients
• Un coût plus élevé (généralement) que les supports en cuivre pour la
Coût même
élevé distance (mais pour une capacité supérieure)
Nécessité de compétences
• Nécessité et matériel pour leetraccordement
de compétences de matérielde l’infrastructure
différents que les supports
en cuivre
Manipulation pour lequeraccordement
plus délicate de l’infrastructure de câble
les supports en cuivre
• Manipulation plus délicate que les supports en cuivre
Source Cisco Systems, Inc. 18
Comparaison Fibre Multimode / Fibre Monomode

DEL : Diodes ElectroLuminescentes


Source Cisco Systems, Inc. 19
Comparaison Fibre Multimode / Fibre Monomode

• La fibre optique monomode transporte un seul rayon lumineux, généralement


émis par un laser.

• La fibre multimode utilise des émetteurs à DEL qui ne créent pas une seule onde
lumineuse cohérente (la lumière d’une DEL entre au contraire dans la fibre
multimode selon différents angles) à la traversée de la fibre prenant ainsi plus ou
moins de temps, des longueurs de fibre importantes peuvent générer des
impulsions troubles à l’arrivée à l’extrémité réceptrice à cet effet, appelé
distorsion modale, limite la longueur des segments de fibre multimode.

• La fibre multimode, ainsi que la source lumineuse à DEL utilisée en association,


sont plus économiques que la fibre monomode et sa technologie d’émetteur à
laser.
Source Cisco Systems, Inc. 20
Connecteurs de supports

Connecteurs de supports
en Fibre Optique

Connecteurs de supports en Cuivre

Source Cisco Systems, Inc. 21


Cuivre ou Fibre ?

Problèmes de mise en œuvre Cuivre Fibre optique

Bande passante 10 Mbit/s – 10 Gbit/s 10 Mbit/s – 100 Gbit/s

Relativement courte Relativement longue


Distance (de 1 à 100 mètres) (de 1 à 100 000 mètres)

Résistance aux perturbations Élevée


Faible
électromagnétiques et radioélectriques (résistance totale)

Élevée
Résistance aux risques électriques Faible
(résistance totale)

Coûts des supports et des connecteurs Le plus faible Le plus élevé

Compétences requises pour


Le moins Le plus
l'installation

Précautions à prendre pour la sécurité Le moins Le plus

22
Supports sans Fil
• Norme IEEE 802.11 : la technologie de réseau local sans fil (WLAN)
• couramment appelée Wi-Fi,
• utilise un système de contention ou système non déterministe basé sur un processus
d’accès au support par accès multiple avec écoute de porteuse/évitement de collision
(CSMA/CA).
• Norme IEEE 802.15 : la norme de réseau personnel sans fil (WPAN)
• couramment appelée Bluetooth,
• utilise un processus de jumelage de périphériques pour communiquer sur des distances
de 1 à 100 mètres.
• Norme IEEE 802.16 : la technologie d’accès couramment appelée WiMAX (Worldwide
Interoperability for Microwave Access) utilise une topologie point-à-multipoint pour fournir un
accès à large802.11
bande sans fil, pour
technologie les emplacements
de réseau sansº autre
local sans fil (WLAN) Wi-fi moyen de connexion.
• Système mondial802.15 deréseau
communication avec
personnel sans fil (PAN)lesº Bluetooth
mobiles (GSM) ou Réseau cellulaire 2G :
mise en œuvre du protocole
802.16 ded’accès
technologie service général
WiMax de radiocommunication
(Worldwide par paquets
Interoperability for Microwave Access)(3G-
UMTS/4G-LTE) pour le transfert de données via les réseaux téléphoniques cellulaires
Système mondial GSM
mobiles.

Source Cisco Systems, Inc. 23


Supports sans Fil
• Un réseau local sans fil exige les périphériques réseau suivants :
o Point d’accès sans fil : concentre les signaux sans fil des utilisateurs et se connecte, en
général via un câble en cuivre, à l’infrastructure réseau en cuivre existante telle
qu’Ethernet.
o Adaptateurs de carte réseau sans fil : fournissent à chaque hôte du réseau la possibilité
de communiquer sans fil.

• Différentes normes Wi-Fi :


o IEEE 802.11a : fonctionne dans la bande de fréquences de 5 GHz et permet des débits
allant jusqu’à 54 Mbits/s. Cette norme s’appliquant à des fréquences élevées, elle possède
une zone de couverture plus petite et est moins efficace pour pénétrer des structures de
bâtiments. Il n’y a pas d’interopérabilité entre les périphériques fonctionnant sous cette
norme et les normes 802.11b et 802.11g décrites ci-dessous.

o IEEE 802.11b : fonctionne dans la bande de fréquences de 2,4 GHz et permet des débits
allant jusqu’à 11 Mbits/s. Les périphériques mettant en oeuvre cette norme ont une portée
plus longue et sont davantage capables de pénétrer les structures de bâtiments que les
périphériques basés sur la norme 802.11a.

o IEEE 802.11g : fonctionne dans la bande de fréquences de 2,4 GHz et permet des débits
allant jusqu’à 54 Mbits/s. Les périphériques mettant en oeuvre cette norme fonctionnent
par conséquent aux mêmes portée et radiofréquence que la norme 802.11b mais avec la
bande passante de la norme 802.11a.

o IEEE 802.11n : la norme IEEE 802.11n est actuellement à l’étude. La norme proposée
définit la fréquence de 2,4 GHz ou 5 GHz. Les débits de données types attendus vont de
100 Mbits/s à 210 Mbits/s avec une plage de distance allant jusqu’à 70 mètres. 24
Supports sans Fil
• Point de liaison permettant la connectivité avec le réseau local câblé ;
• Equipé d’antennes
• Fournit une connectivité sans fil sur une zone appelée cellule ;
• La dimension de la cellule dépend de la taille et la puissance des antennes.
• Avantages
• Technologie non limitée aux conducteurs ou voies d’accès
• Economies sur le câblage coûteux des locaux ;
• Mobilité des hôtes.
• Inconvénients
• Plus d’interférences, d’obstacles qui limitent la couverture effective
• Application de processus et politiques de sécurité stricts pour protéger les réseaux
locaux sans fil contre tout accès non autorisé et endommagement.

Source Cisco Systems, Inc. 25


Fonctions de la Couche Physique

Signaux & Transmission

26
Signaux
• Signaux analogiques : représentés par une grandeur physique variant de
manière continue dans le temps.
• Signaux numériques : représentés par une grandeur physique ne prenant
qu’un certain nombre de valeurs discrètes.

• Données continues ou analogiques :


Ø Variation continue d’un phénomène physique
Ø Signal électrique analogique : dont les variations sont analogues à
celles du phénomène physique.
Ø Infinités de valeurs possibles (entre deux limites)
Exemple. voix, images fixes, images animées

• Données discrètes ou numériques


Ø Suite d’éléments indépendants les uns des autres
Ø Nombre fini de valeurs.
Exemple. texte (caractères alphanumériques comme symboles
élémentaires). 27
Signaux & Transmission
Type de Transmission
Analogique Numérique
Type Analogique Voix sur RTC Numérisation sur RTC
d’informations
Numérique Ordinateur via RTC Ordinateur sur LAN
(de données)
avec MoDem
RTC (Réseau Téléphonique Commuté)
Support de Transmission

Jonction Jonction

ETTD ou DTE (Data Terminal Equipment)


à Equipement Terminal de Traitement de Données : source/collecteur de données.
Exemple : un ordinateur personnel.
ETCD ou DCE (Data Communication Equipment)
à Equipement Terminal de Circuit de Données : établit et assure la transmission.
Exemple : une carte réseau. 28
Modèle de Transmission de données
Les caractéristiques des ETCD sont liées à l'organisation fonctionnelle et
physique des échanges. Il faut prendre en compte :

• le sens de transmission : unidirectionnelle (simplex), à l'alternat (half-


duplex) ou bidirectionnelle (full duplex).
à modes de transmission

à Unidirectionnel (la communication est toujours dans le même sens)

à Bidirectionnel non simultané (la communication dans un sens à la fois)

à Bidirectionnel simultané (transmission simultanée dans les 2 sens) 29


Traitement de l’information
Il faut associer une valeur binaire à chaque type
d’information :

§ Numérisation de l’information pour les données


analogiques :
Ø Échantillonnage
Ø Quantification
Ø Codage

§ Codage de l’information pour les données


numériques :
Ø Transmission en bande de base : bits représentés
par des valeurs de tensions, directement transmis sur le support.

Ø Transmission par modulation : information encodée dans les paramètres


du signal, transmise sur une voie analogique.

30
Codage
• Les réseaux de données se fondent sur la numérisation des informations
sous une forme binaire (la représentation des données par des suites de
0 et de 1)
à utiliser des codes ;
• Un code fait correspondre à chaque caractère une suite d’éléments
binaires ;
• Le nombre de bits utilisés pour représenter un caractère correspond au
nombre de moments d’un code;
• Un code à n moments permet de représenter 2n caractères.

• Les principaux codes :


• Code télégraphique
• Code à 5 moments
• Coder 32 caractères, seulement 31 sont utilisés
• Code ASCII
• Code à 7 moments
• Coder 128 caractères
• Code EBCDIC
• Code à 8 moments
• Coder 256 caractères
• Code unicode
• Code à 16 moments
• prendre en compte toutes les langues du monde 31
Fonctions de la Couche Physique

Mesures & Caractéristiques

32
Signal & Support de transmission
Quelque soit le codage adopté (NRZ, Manchester…), le spectre est en général con
fréquences.
• Un support ou canal de transmission est le moyen physique de transmission
Si le spectre se trouve à l'intérieur de la bande passante du canal de transmission
de l’information (un signal) transmis tel quel : on dit que le signal est transmis en BANDE DE BASE.
• Exemple.
Quelque soit le codage adopté (NRZ, Manchester…), Exemples : Paires
le spectre esttorsadées, câble
en général coaxial,vers
concentré fibre
lesoptique.
basses
fréquences.
Ø L’air (la voix)
Ø Le fil de cuivre Si la bande occupée par le signal est en dehors de la bande passante du canal, il
Ø La
Si le spectre l'intérieur de la bandesignal
fibreà optique
se trouve pourdu
passante qu'il tombe
canal dans la bande le
de transmission, passante du canal.
signal peut être L'opération s'appelle MO
transmis tel quel THEME
: on dit que
VI : le signal est transmis en BANDE DE BASE.
Ø L’onde TRANSMISSION DU SIGNAL. 1ère partie : généralités
Exemples : communication par voie hertzienne ou satellite.
• Il :est
Exemples caractérisé
Paires torsadées, câblepar la bande
coaxial, passante qui représente l'intervalle de fréquences
fibre optique.
dans lequel les signaux
1) Organisation d’une chaînesont correctement transmis sur le support .
de transmission
Si la bande occupée par le signal est en dehors de la bande passante du canal, il va falloir modifier le
signal pour qu'il tombe dans la bande passante du canal. L'opération s'appelle MODULATION.

Exemples : communication par voie hertzienne ou satellite.

Le signal est transmis par l’EMETTEUR dans un CANAL de transmission.


Le canal de transmission peut être :

- Un câble : paire torsadée, coaxial..


- Un fibre optique (monomode, multimode)
- En L’atmosphère
bande de base (ondes terrestres ou satellite)

En sortie du CANAL de transmission, un RECEPTEUR permet de récupérer le signal transmis auquel se


Fréquence
seront superposés des parasites (BRUIT) Fréquence 33
Signal & Support de transmission
• Déformation du signal par le support de transmission
Ø L’impulsion électrique envoyée est affaiblie et déformée par le système de
transmission.

Ø À l’extrémité de la ligne, le récepteur doit identifier et décoder le signal. Cette


fonction ne peut valablement être réalisée que si le signal n’a pas été modifié
pendant la transmission.
Ø Ces modifications dépendent d’une part de la nature du signal (spectre du
signal) et d’autre part de la réponse en fréquence du système donc la bande
passante.

• Affaiblissement
Ø Un canal de transmission atténue (affaiblit) l’amplitude du signal qui le
traverse.
Ø La phénomène d’atténuation correspond à une perte d’énergie du signal
pendant sa propagation sur le canal et s’accentue avec la longueur de celui-
ci.
Ø L’atténuation est mesurée par le rapport de la puissance du signal à la sortie
du canal Ps sur la puissance du signal à l’entrée du canal Pe.
34
Mesures & Caractéristiques
• Bande passante W (Hz) : la bande de fréquences des signaux dont la
puissance de sortie, après la traversée du support, est supérieure à un
seuil donné.
Ø une bande passante limitée que le support physique laisse passer.
Ø toute fréquence en dehors de la bande passante est fortement
affaiblie (par rapport à un niveau de référence).
Ø plus le support à une bande passante large plus il pourra transporter
d’informations par unité de temps.
Exemple : Ligne téléphonique 3 KHz, Paires torsadées 100 KHz, câble
coaxial (télévision) 100 MHz, Fibre Optique 1GHz

Fmin Fmax
La bande passante qualifie le support et la largeur de bande qualifie le signal.
35
Mesures & Caractéristiques
Le débit binaire D
• une mesure de la quantité de données numériques transmises par
unité de temps.
• plus souvent exprimé en bits par seconde (bit/s, b/s ou bps) ou un
de ses multiples.
NB : il est courant d'utiliser le terme bande passante pour désigner le
débit d'informations maximal, bien que cet emploi soit impropre.
Dans ce contexte, la bande passante d'un câble est la différence entre
les fréquences extrêmes qu'un signal modulé peut y prendre sans trop
perdre en qualité, exprimée en unité multiple du Hz.

• Le débit binaire est quelquefois indiqué en baud, mais là aussi cet


emploi est impropre.
• La différence est que les bauds traduisent le nombre de symboles
transmis physiquement par seconde, alors que le bit désigne une
unité d'information.
Lorsque le système de transmission code un bit sur un symbole
transmis, bits par seconde et bauds sont équivalents, mais même là, le
débit binaire reste à préférer si l'on pense en termes de quantités
d'informations.
36
Mesures & Caractéristiques
• Débit binaire D (bits/s) : nombre de bits transmis par unité de temps sur le
support de transmission.
à Si n est le nombre de bits émis pendant la durée Δt
alors D = n / Δt bps
à Si T est le temps d’un bit
alors D = 1 / T bps

• Rapidité de modulation R (baud) : nombre d’intervalles significatifs (i.e.


changements d’états ou symboles) par unité de temps.
à Intervalle significatif : intervalle de temps séparant deux symboles
successifs ou deux instants significatifs (instants d’échantillonnage du
signal transmis).
à Chaque modulation correspond à un symbole.
à Si Δ est la durée de l’intervalle significatif (en sec) alors R = 1/Δ bauds.

à Si les bits sont transmis un à la fois à le signal est bivalent (seulement 2 valeurs, 0
ou 1, alors la valence vaut 2) à la rapidité de modulation est égale au débit binaire
mais s'exprime en baud.
à Si les bits sont regroupés en mots de n bits avant d'être transmis, la rapidité de
modulation sera divisée par n à la rapidité de modulation et le débit binaire n'ont pas
la même valeur. 37
Mesures & Caractéristiques
• Valence V : nombre de symboles
utilisés par le signal.
à Symbole représente n bits
pendant un intervalle significatif Δ
(i.e. n bits codés par une
modulation)
à n = log2V
à V = 2n valeurs différentes ou
niveaux
Þ D = n R = R log2 V

Exemple : avec 4 valeurs Signal bivalent, Valence = 2


d’amplitude (une valence = 4), on
peut coder 00, 01, 10, 11, soit 2
bits par changement d’amplitude Signal quadrivalent, Valence = 4
(i.e. n = log2 4 = 2).
à le débit binaire est le double de
la rapidité de modulation D = 2 * R
Signal biphase (Manchester)
Cours RTD J.P. LIPS, Université Nice-Sophia Antipolis 38
Mesures & Caractéristiques
• Un canal de transmission sans bruit et susceptible de transporter un signal
analogique caractérisé par une bande passante de W Hz.
à Nyquist a montré que sur ce type de canal, la rapidité de modulation admet une
limite supérieure.
Critère de Nyquist : RMax = 2 * W

• On peut déduire pour un canal bruité, la Capacité du canal (bits/s) (débit binaire
maximal) : la quantité d’informations transportée par unité de temps.
à Le théorème de Shannon (Claude Shannon, mathématicien américain du
XXème siècle qui a développé la théorie de l’information) donne une borne
maximale de cette capacité :
CapMax = W log2 (1 + S/B )

àW est la largeur de la bande passante exprimée en Hertz


àS/B est la valeur du rapport puissance du signal à puissance du bruit, la base 2
du logarithme servant pour exprimer l’information en bits.

• Exemple. Une liaison téléphonique a une bande passante comprise entre 300 et
3400 Hz (donc une largeur de 3100 Hz)
RMax = 2 * 3100 = 6200 bauds
et avec un rapport S/B correspondant à 32 dB (valeurs courantes), on obtient :
Energie du bruit : y = 10 log10S/B = 32 donc log10 S/B = 3,2 soit S/B = 1585
CapMax = 3100 log2 (1 + 1585) soit avec 1586 = 210,63
CapMax = 3100 x 10,63 = 33000 bit/s. 39
Mesures & Caractéristiques
• Disponibilité : évaluation de la proportion de temps pendant laquelle la
transmission est possible (absence de panne ou coupure).

• Délai ou durée de transfert d’une quantité de données T = T / Débit


(meilleurs des cas : Délai = T / Bande Passante)

• Taux d’erreurs = Nombre de bits erronés reçus / Nombre total de bits transmis

Synthèse

Théorème de Nyquist (canal non bruité) : RMax = 2 * W


Théorème de Shannon (canal bruité) : CapMax = W log2 (1 + S/B )
Relation entre débit binaire et rapidité de modulation : D = R log2 V
Conversion des décibels : x = y dB ⇒ 10log10 (x) = y (en dB)

• RMax est la rapidité de modulation (ou débit) maximale sur un canal non bruité
• V est la valence du signal
• W est la largeur de bande passante
• CapMax est la capacité maximale sur un canal bruité
• S/B est le rapport en puissance signal sur bruit (pas en dB).

40
Exerçons-nous !
Pour vous connecter à Internet, vous avez relié votre ordinateur portable au réseau
grâce à un modem de type PCMCIA, raccordé à la ligne téléphonique de votre
domicile. On suppose que votre modem a un débit maximal de 56 Kbit/s et que votre
ligne téléphonique possède une bande passante comprise entre 300 et 3 400 Hz.
Pendant votre connexion, vous constatez que la vitesse de transfert des données
effective est 6 200 octet/s.

a/ Si la vitesse constatée ne provient que d’un mauvais rapport S/B de votre ligne,
quelle est la valeur de ce rapport durant votre connexion ?
Le débit binaire de la ligne vaut 6200 *8 = 49 600 bit/s.
D’après le théorème de Shannon, on obtient : 49 600 = 3100*log2(1 + S/B),
soit : log2(1 + S/B) = 16, d’où : S/B = 216 – 1.
En négligeant le 1, nous trouvons un rapport S/B = 65536, soit environ 48 dB.

b/ La vitesse de transmission est maintenant de 24 800 bit/s.


Si la rapidité de modulation est de 4 800 bauds, quelle est la valence du signal
modulé ?
En utilisant le théorème de Shannon, nous trouvons :
24 800 = 3100*log2(1 + S/B), soit : S/B = 255, soit environ 24 dB.
Soit 24 800 = 4 800 log2 V, d’où log2V = D/R = 5 donc V = 25

41
Exerçons-nous !
c/ On suppose que la ligne téléphonique répond au critère de Nyquist et que
la rapidité de modulation vaut 4 800 bauds.
Si on utilise la rapidité de modulation maximale, quelle est la bande passante
du support ?
Selon le critère de Nyquist, la rapidité de modulation maximale est égale à 2
fois la bande passante de la ligne. Celle-ci vaut donc 2 400 Hz.

d/ Supposons que le débit binaire indiqué reste constant et égal à 49 600


bit/s pendant toute la durée de la connexion.
Combien de temps devrez-vous rester connecté pour télécharger un fichier de
2 Mo (on pourra prendre ici 1 Mo = 106 octets) sur votre portable ?
Le temps t nécessaire pour transférer 2*106 octets est égal à :
t = 2*8*106/49 600 = 322,58 s soit environ 5 minutes et 22 secondes.

e/ Vous utilisez désormais une connexion à 10 Mbit/s.


Combien de temps resterez-vous connecté pour télécharger le même fichier
que celui de la question d ?
Le temps t nécessaire n’est plus que de 1,6 s.

42
Capacité de transfert de données
• Le transfert de données peut être mesuré de trois manières : Bande passante,
Débit, Débit applicatif.

• Bande passante : la capacité d’un support à transporter des données.


• Elle mesure la quantité d’informations pouvant circuler d’un emplacement à un
autre pendant une période donnée.
• La bande passante pratique d’un réseau est déterminée par une combinaison
de facteurs : les propriétés du support physique et les technologies choisies pour
la signalisation et la détection des signaux réseau.

Cisco Systems, Inc. 43


Capacité de transfert de données
rentes mesures de transfert des données : , ,
mesure la quantité
• Débit (throughput) d’informations
: la mesure théorique
du transfert de bitspouvant circuler pendant
sur le support d’un emplacement
une à
période donnée.
à Il est affecté par le PC, le serveur, les autres utilisateurs du réseau, etc.
: •mesure
Débitle=transfert
la bandede passante
bits réel surréelle
le support pendant uneréelles
(performances période
dudonnée
réseau)
< la bande passanteaux
correspond théorique
données utilisables transférées pendant une période donnée la
• Débit applicatif (goodput) : correspond aux données utilisables transférées
s intéressante
pendantpouruneles utilisateurs
période donnéedu réseau
(après suppression du trafic de surcharge du
protocole) à la mesure la plus intéressante pour les utilisateurs du réseau.

Cisco Systems, Inc. 44


Fonctions de la Couche Physique

Transmission de données

45
Adaptation des signaux aux supports
Lors de la transmission, il faut faire face aux problèmes
suivants :

• Le spectre du signal à transmettre doit être compris dans la


bande passante du support de transmission ;

• La transmission d’un signal à spectre étroit sur un support à


large bande passante provoque une sous utilisation du support
de transmission ;

Pour pallier à ces problèmes, on utilise des techniques :


• de modulation : pour adapter le signal au support
(symboles à signal)
• de multiplexage : pour rentabiliser l’utilisation du support

46
Modèle de Transmission de données
Les caractéristiques des ETCD sont liées à l'organisation fonctionnelle et
physique des échanges. Il faut prendre en compte :

• le sens de transmission : unidirectionnelle (simplex), à l'alternat (half-


duplex) ou bidirectionnelle (full duplex).
à modes de transmission

• le nombre de bits transmis :


• transmission parallèle
• les bits d’un même caractère sont envoyés sur des fils distincts de façon qu’ils
arrivent ensemble à destination ;
• faibles délais de transmission et débit de transmission plus intéressant ;
• adaptée aux transmissions sur de très courtes distances pour des problèmes de
synchronisation.
• transmission série
• les bits sont envoyés les uns derrière les autres ;
• plus adaptée aux longues distances ;
• la succession de caractères peut se faire en mode sychrone ou asynchrone.

• le type de synchronisation des horloges :


• une transmission correcte des données nécessite la synchronisation de
l'horloge du récepteur sur celle de l’émetteur.
• deux possibilités, la transmission synchrone ou asynchrone .
47
Transmission Synchrone & Asynchrone
• Un signal numérique est synchrone si les intervalles de temps alloués à chaque
symbole sont égaux et coïncident avec les périodes successives d’un signal
appelé base de temps ou horloge.
• Le signal d’horloge associé est indispensable à l’interprétation du signal de
données.
• L’interprétation est effectuée en échantillonnant le signal de données aux instants
qui coïncident avec les fronts du signal d’horloge. Ce signal est périodique de
période T (durée de bit).
• Les transmissions synchrones sont utilisées pour acheminer des volumes
importants d’information (transfert de fichiers par exemple).
• La synchronisation se fait au niveau des éléments binaires et, éventuellement, au
niveau des caractères.

48
Transmission Synchrone & Asynchrone
• Dans la transmission asynchrone, il n’y a pas de relation pré-établie entre
l’émetteur et le récepteur.
• Adjoindre au caractère des délimiteurs de début (START) et de fin (STOP)
permettant une reconnaissance du caractère.
• Le délimiteur START correspond à un état actif 0 pendant un temps-bit : il
provoque nécessairement une transition qui marque ainsi le début de
transmission.
• Le délimiteur STOP correspond à un état inactif 1 pendant un ou deux temps bits
suivant la configuration choisie : il permet de s’assurer que la ligne revient bien au
repos à la fin du caractère.
• Une transmission simple mais le délai de transmission est allongé (pour chaque
caractère, il faut transmettre au moins deux bits supplémentaires).

49
Transmission en bande de base
Comment un émetteur peut-il coder puis envoyer un signal pour que le
récepteur le reconnaisse comme un 1 ou un 0 ?
àEmettre sur la ligne des courants qui reflètent les bits du caractère à transmettre
sous forme de créneaux : un courant nul indique un 0 et un courant positif indique un
1.
• les bits sont directement représentés par des valeurs de tensions
• simplicité du codage mais distances limitées à quelques kilomètres
• occupe toute la bande passante (pas de multiplexage).

àLa transmission en bande de base consiste à modifier légèrement (transcoder) le


signal émis par l'ETTD.
àL'ETCD est un codeur/décodeur : coder le signal pour supprimer les composantes
continues et de maintenir la synchronisation de l'horloge de réception.

Cours Réseaux, O. Glück, Université Lyon1 50


Transmission en bande de base - Codes
• Code tout ou rien : coder le 0 par un courant nul et coder le 1 par un
courant positif, c’est le plus simple.
• Code NRZ (Non Retour à Zéro) : coder le 1 par un courant positif et le 0
par un courant négatif, pour éviter la difficulté à obtenir un courant nul.
• Code bipolaire : un code tout ou rien dans lequel le 0 est représenté par
un courant nul mais le 1 est représenté par un courant alternativement
positif ou négatif pour éviter de maintenir des courants continus.
• Code RZ (Retour à Zéro) : coder le 0 par un courant nul et coder le 1 par
un courant positif qui est annulé au milieu de l’intervalle de temps prévu
pour la transmission d’un bit (durée d’un bit)
• Code biphase (ou Manchester) : le signal change au milieu de la durée
d’un bit, coder le 0 par un courant négatif sur la 1ère moitié de l’intervalle et
un courant positif sur la 2ème moitié; coder le 1 par l’opération inverse (au
milieu de l’intervalle il y a une transition de bas en haut pour un 0 et de
haut en bas pour un 1).
• Code Miller : diminuer le nombre de transitions en effectuent une
transition (de haut en bas ou l’inverse) au milieu de l’intervalle pour coder
un 1 et en n’effectuant pas de transition pour un 0 suivi d’un 1 ; une
transition est effectuée en fin d’intervalle pour un 0 suivi d’un autre 0.

Cours R&T, G.Pujolle 51


Transmission en bande de base - Codes

Cours R&T, G.Pujolle 52


® Exemples de code : NRZ (Non Retour à Zéro), Man
Transmission en bande de base - Codes
Exemple de code : NRZ
(Non-retour à zéro)
à Méthode simple convenable
pour les liaisons à faible débit

Source Cisco Systems, Inc. 53


Transmission en bande de base - Codes
Exemple de code : Manchester
à Méthode employée par Ethernet 10BaseT (10Mbits/s)

Source Cisco Systems, Inc. 54


Transmission en large bande ou par modulation
• La transmission par modulation consiste à envoyer une onde sinusoïdale appelée
porteuse.
• En fonction de la donnée à transmettre, le modem modifie l’un des paramètres de
la porteuse (fréquence, phase ou amplitude).

à Elle translate le spectre du signal à émettre dans une bande de fréquence mieux
admise par le système.

à L'ETCD est un modulateur/demodulateur : transformer le signal numérique en


un signal sinusoïdal modulé plus résistant que le signal en bande de base.

• adaptée aux longues distances (transposition dans un domaine de fréquences


adapté au support, protection du bruit)
• résout le problème du multiplexage (fréquentiel).

Cours Réseaux, O. Glück, Université Lyon1 55


Transmission en large bande ou par modulation
(1) La modulation d’amplitude envoie un signal d’amplitude différente suivant qu’il
faut transmettre un 0 ou un 1 (exemple : modem ADSL) ;

(2) La modulation de fréquence envoie un signal de fréquence plus élevée pour


transmettre un 1. C’est un signal très résistant aux perturbations (exemple : la radio
FM est de meilleure qualité que la radio AM) ;

(3) La modulation de phase change la phase du signal suivant qu’il s’agit d’un 0
(phase montante) ou d’un 1 (phase descendante).
(1)

(2) (3)

Cours R&T, G.Pujolle 56


Numérisation
Echantillonnage
• Choisir des points ou échantillons du signal analogique au fur et à mesure
que ce dernier se déroule.
• Ces échantillons sont transportés au récepteur et reliés les uns aux autres
de sorte à retrouver une approximation du signal original.
• Plus la bande passante est grande plus il faut prendre d’échantillons par
seconde pour que le signal récupéré par le récepteur soit valide
• Passage du continu au discret sur l'axe des temps (abscisse).

Cours R&T, G.Pujolle 57


Numérisation
Echantillonnage
Théorème de Nyquist-Shannon
Un signal à spectre limité à la bande 0, F/2 est complètement
déterminé par les valeurs échantillonnées à des instants
uniformément répartis dans le temps et égaux à 1/F.
àle fréquence d’échantillonnage doit être au minimum
égale au double de la fréquence maximale du signal à
échantillonner.

Exemples
Canal téléphonique :
– plage de fréquences : 4000Hz ( en fait 300-3400Hz)
– Fe = 4000 x 2 = 8000 Hz (la normalisation s’est arrêtée à cette valeur)
(1 échantillon toutes les 125 μs)
CD audio :
– Plage de fréquence : 20 kHz
– Fe = 20 x 2 = 40 kHz (normalisé à 44,1 kHz)
Cours R&T, G.Pujolle 58
Numérisation
Quantification
• Mesure des échantillons à l'aide d'un nombre fini de valeurs
àNumérisation des échantillons : représenter un échantillon par une valeur
numérique au moyen d’une loi de correspondance.
àLa loi la plus simple consiste à diviser l’ordonnée en segments égaux.
àLe nombre de segments dépend du nombre de bits choisi pour la numérisation
(exemple : une codage sur 8 bits engendre 28 segments, la bande passante est
divisée en 256 segments.
• Passage du continu au discret sur l'axe des ordonnées.
• Mesure de l’amplitude du signal avec un nombre fini de valeurs.
(Approximation à la valeur discrète possible la plus proche)

Cours R&T, G.Pujolle 59


Numérisation
Codage
àAffecter une valeur numérique aux échantillons obtenus lors
de la phase d’échantillonnage. Ces valeurs sont ensuite
transportés dans le signal numérique.
Exemple : 8 bits par échantillon en codage MIC (256 valeurs)
à débit binaire = Fe * 8 = 8000 x 8 = 64000 bit/s = 64 kbit/s

Cours R&T, G.Pujolle 60


Numérisation
Exemple : Numérisation de la parole téléphonique

• Codec de base
1 octet toutes les 125 µs, c’est-à-dire un flot de 64 Kbit/s.
• Codec évolué
Compression à 32, 16 et 8 Kbit/s.
Utilisation classique du codec 8 Kbit/s (Internet, UMTS,
etc.).
• Codec très évolué
Compression jusqu’à 2 Kbit/s mais souvent avec perte de
la qualité de la parole.

Cours R&T, G.Pujolle 61


Multiplexage
Lorsque la bande passante d’un support est nettement plus large que le
spectre du signal à transmettre, il est intéressant d’utiliser un même support
pour transmettre parallèlement plusieurs signaux
àOn parle de multiplexage.
àRecevoir les données en provenance de plusieurs terminaux par des
liaisons spécifiques (voies basse vitesse) et de les transmettre ensemble sur
une liaison unique (voie haute vitesse).
üVoie basse vitesse : voie de communication reliant le terminal de l’utilisateur au multiplexeur et
ne prenant en charge que le trafic de l’utilisateur.
üVoie haute vitesse : voie de communication entre le multiplexeur et le démultiplexeur prenant
en charge l’ensemble des trafics provenant des voies basse vitesse.
àLe démultiplexage consiste à reconstituer les différents signaux à partir
du signal multiplexé.

Cours R&T, G.Pujolle 62


Multiplexage
Le multiplexage fréquentiel ou spatial est utilisable dans les transmissions
analogiques et numériques. Il consiste à
transposer les n signaux d’entrée en fréquence, ce qui revient à une
modulation, chacun ayant une fréquence porteuse différente.
àOn parle alors d’Accès Multiple à Répartition en Fréquence (AMRF) ou
Frequency Division Multiple Access (FDMA).
àChaque voie basse vitesse possède sa propre bande passante sur la voie
haute vitesse qui doit avoir la capacité nécessaire pour absorber toutes les
trames qui proviennent des équipements terminaux raccordés.

CBR, M. KASSAR, ENIT 63


Multiplexage
Exemple de multiplexage fréquentiel :
ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line) : permettre le transport des
données concernant la voix (c'est-à-dire le téléphone) et celles en
provenance et à destination d’Internet sur le même support physique (la
paire de cuivre). Le débit est différent dans les deux sens de transmission ;
le sens le moins rapide possède un débit environ 10 fois inférieur à l’autre
sens.

• 0 à 4 KHz : la bande de fréquence consacrée


aux données voix
• 5 à 20 KHz : une bande de fréquence laissée
vide pour séparer les données téléphoniques
et les données Internet
• 20 à 140 KHz : la bande de fréquence
consacrée aux données montantes
• 150 à 1100 KHz : la bande de fréquence
consacrée aux données descendantes

CBR, M. KASSAR, ENIT 64


Multiplexage
Le multiplexage temporel est en général utilisé dans les transmissions
numériques.
àAccès Multiple à Répartition dans le Temps (AMRT) ou Time Division
Multiple Access (TDMA).
àDécouper le temps en tranches et affecter régulièrement ces tranches à
chaque voie basse vitesse.
àPlus efficace que le FDMA (meilleure utilisation de la bande passante)

• Si on considère n signaux numériques : le multiplexage consiste à


transmettre d’abord un ou plusieurs bits de la voie 1, puis de la voie 2 et
ainsi de suite jusqu’à la voie n pour former une trame TDMA et de répéter ce
cycle. Si le débit des entrées est de b bit/s alors le débit en sortie de la voie
multiplexée est de n.b bit/s, ce qui signifie que le spectre de cette dernière
est étalée.

• Pour pouvoir démultiplexer,


il est nécessaire de transmettre
des éléments de synchronisation
afin de réaffecter correctement
l’entrée à la voie correspondante.

CBR, M. KASSAR, ENIT 65


Multiplexage
Le multiplexage statistique : améliore le multiplexage temporel en
n’attribuant la voie haute vitesse qu’aux voies basse vitesse qui ont
effectivement quelque chose à transmettre.
• En ne transmettant pas les silences des voies basses, cette technique
implantée dans les concentrateurs améliore le débit global des
transmissions.

Cours R&T, G.Pujolle 66


Multiplexage
Exemple : Réseau téléphonique pour les transmissions des
communications.
àMIC, Modulation par Impulsions Codées.
àLa voix humaine est numérisée sous la forme d’un signal à 64 kbit/s, 1
octet transmis toutes les 125 μs, puis codé en bande de base.
àEn Europe, on multiplexe temporellement 30 voies. Le signal multiplexé
contient 30 intervalles de temps ou IT contenant chacun une voie auxquels
on rajoute un élément de synchronisation (dans l’IT 0) et un élément de
signalisation (en général dans l’IT 16). On obtient donc un total de 32 IT et
un débit brut de 32x64=2048 kbit/s capable de transporter 30
communications. On parle alors de MIC 30 voies (un MIC désigne en fait
l’ensemble des 30 voies multiplexées temporellement).

Cours R&T, G.Pujolle 67


Multiplexage
Exemple GSM
àMultiplexage hybride
àDécoupage de la bande de fréquences en sous-bandes
àDans chaque sous-bande, accès multiple par répartition temporelle

Cours RTD, M.Koubaa, ENIT 68

Vous aimerez peut-être aussi