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Chap I – Généralites
Un réseau local industriel est utilisé dans une usine ou tout système de production pour
connecter diverses machines afin d’assurer la commande, la surveillance, la supervision, la
conduite, la maintenance, le suivi de produit, la gestion, en un mot, l’exploitation de
l’installation de production.
Rôle :
- simplifier les automatismes en réduisant le nombre d’E/S gérées
- faciliter la mise en service et la maintenance.
1
Cette segmentation a généré le besoin de communication entre les entités fonctionnelles. La
fonction de communication est devenue la clef de voûte de la conception des architectures
d’automatismes.
Les constructeurs d’API ont donc créé des offres de Réseaux Locaux Industriels (RLI) afin
d’assurer une communication efficace entre les différents API.
Dans un équipement électrique traditionnel, chaque capteur, chaque moteur et le pupitre sont
reliés, par des câbles séparés, à une armoire de commande. Dés que le nombre d'appareils
augmentent, le nombre et les longueurs des câbles deviennent très importants.
Le principe d'un bus de terrain est de faire transiter sur deux ou quatre fils toutes les informations
provenant des capteurs et concernant l'état des actionneurs. Chaque appareil est identifié par
une adresse et peut recevoir ou émettre une information soit vers un autre appareil ou un
automate programmable.
RESEAUX DE TERRAIN:
Ceux-ci ont permis de gérer dans un premier temps des E/S décentralisées puis la périphérie
d’automatismes.
Avantages :
Inconvénients :
- sécurité des informations
- choix du réseau
Topologie
Accès au bus
Vitesse
Médium
Standard ou Propriétaire
- coût direct du prix du Bus de Terrain
2
Chap II- Modèle OSI standard et réduit
Le modèle de référence OSI gère les grands réseaux à commutation de paquets.
Communication virtuelle
horizontale
Communication réelle verticale
Pour les réseaux locaux industriels, la notion de temps réel est un point très important. La couche
physique est indispensable à la communication. La couche liaison de données aussi pour la
détection des erreurs. Les couches réseaux et transport ont été définies pour gérer les
problèmes des paquets qui transitent par des stations intermédiaires : elles n'ont plus lieu d'être
pour les RLI car toutes les stations sont interconnectées. La couche session permet l'échange
d'une grande quantité d'information, ce qui n'est pas le cas pour les RLI. La couche présentation
p
eut être figée et non dynamique ce qui la rend transparente. La couche application reste
évidemment nécessaire.
Il en résulte un modèle réduit à trois couches:
1. Physique
Rôle
– Elle assure la transmission d’une suite de bits sur le média de transmission
Contenu
– Interfaces mécaniques (connecteurs) et électriques.
– Mécanismes d’activation et de désactivation des connexions physiques.
– Protocoles d’échange de bits.
– Informe la couche supérieure en cas de problème de transmission physique
– Supports de transmission (médias)
• fils torsadés, câbles coaxiaux, fibres optiques, ondes radioélectriques
2. Liaison :
3
Rôle
– Assure la transmission sans erreur d’un bloc de données (trame)
– Permet le transfert fiable d’informations entre systèmes connectés.
– Divise les données sous forme de trames transmissibles.
– Détecte les erreurs de transmission et provoque éventuellement la correction ou la
retransmission.
– Régule l’accès au média le flux d’informations sur la liaison.
C o n t e n u : elle comporte 2 sous couches
MAC (contrôle d'accès au médium) : Règle les accès au support de
communication (aléatoire CSMA/CD, par consultation, jeton).
LLC (contrôle de liaison logique) : utilise la couche de contrôle d'accès au
médium pour offrir à l'utilisateur des services tels que l'émission et la réception
de trames, l'établissement et la fermeture des connexions logiques, la
détection des erreurs de séquencement de trames et le contrôle de flux.
3. Application
Rôle
– Fournit les fonctions applicatives de haut niveau.
– Donne du sens à l’information transmise.
- Définit les mécanismes communs aux applications réparties et la signification des
informations echangées
Topologies de réseau :
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Bases théoriques de la transmission de données
Le but de la transmission de données est d’acheminer des données (des signes ou des caractères) d’un système source à un
système destination à travers un support de communication.
Liaison de données
(Terminologie Télécoms)
Canal/Ligne de transmission
ETTD/DTE ETCD / ETCD / ETTD/DTE
Source DCE DCE Destination
Circuit de données
Fig. II.1 Système de transmission de données
Le système source est appelé ETTD (Equipement Terminal de Traitement de Données) ou DTE en anglais (Data Terminal
Equipment).
L’adaptateur est appelé ETCD (Equipement Terminal de Circuit de Données) ou DCE (Data Communication Equipment)
en anglais. Il peut s’agir d’un Modem (Modulateur - Démodulateur) pour la transmission analogique à partir d’un signal
numérique, ou d’un ERBDB (Emetteur – Récepteur en Bande De Base) pour la transmission numérique. Le signal analogique
sera créé grâce à la modulation. On appelle « jonction » la partie qui relie l’ETTD et ETCD.
Exemple : La bande passante d’une ligne téléphonique est comprise entre 300 et 3400 Hz
Le temps nécessaire à la transmission d’un caractère sur le canal dépend à la fois de la méthode de codage utilisée et de la
rapidité de transmission des signaux. Celle-ci ne correspond pas nécessairement à un débit binaire sur le canal car chaque
valeur du signal peut regrouper plusieurs bits.
Valence V …
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C’est le nombre de niveaux significatifs utilisés dans une modulation numérique pour caractériser les éléments du signal à
transmettre.
Intervalle significatif
C’est le plus petit intervalle pendant lequel le signal à transmettre ne varie pas. Il se situe entre 2 Instants significatifs.
Rapidité de modulation R
C’est l’inverse de l’intervalle significatif:
Débit binaire D
C’est la quantité d’information émise par unité de temps par la source
La présence de bruit aléatoire (parasites) dans la pratique détermine la qualité du signal d’où la notion de rapport signal sur
bruit S/N introduite par Shannon en 1948. Il a montré que la capacité de transmission maximale d’un canal est donnée par
l’équation:
C = Wlog2(1+S/N)
Exple : W=3000Hz, (S/N)db = 30db soit 1000 en valeur algébrique (valeur typique pour un réseau téléphonique analogique),
on obtient C= 30.000bits/s
En réalité, la limite de Shannon est purement théorique.
Modes de transmission
Pour une transmission donnée sur une voie de communication entre deux machines, la communication peut s'effectuer de
différentes manières. La transmission est caractérisée par
le sens des échanges
La nature des informations échangées
Le nombre de bits envoyés simultanément
la synchronisation: il s'agit de la synchronisation entre émetteur et récepteur
Mode simplex : La transmission ne peut se faire que de l’émetteur vers le récepteur (ex : radio, télévision)
Mode semi-duplex : La transmission peut se faire dans les deux sens, mais pas en même temps (ex : talkie-walkie).
Mode full duplex (duplex intégral) : La transmission peut se faire dans les deux sens simultanément (ex : téléphone)
b) Liaison en Bande de base : Transmission des signaux numériques. (Ex: câble coax. 50)
Large bande : Transmission des signaux analogiques par Transposition en fréquence. (Ex : par câble
coax. de 75)
Dans ce cas, la bande passante est divisée en plusieurs canaux comme en Télévision.
Sur une liaison parallèle, les bits d’un même caractère sont transmis en même temps sur plusieurs fils différents. Sur une
liaison série, ils sont transmis les uns à la suite des autres.
En mode asynchrone, les signes sont transmis n’importe quand. Il n’y a pas d’horloge entre la source et la destination. Les
bits Start et Stop encadrent le caractère transmis pour permettre à l’organe de destination de repérer le début et la fin de sa
transmission.
En mode synchrone, un fil particulier transportant le signal d’horloge relie les deux éléments. Les bits des différents
caractères sont transmis directement les uns à la suite des autres à chaque période d’horloge.
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Les notions de base sur les signaux et le bruit dans les systèmes de communication
On achemine dans un réseau des milliards de bits/s. Six facteurs peuvent affecter 1 bit : La propagation, l'atténuation, la
réflexion, le bruit, le problème de synchronisation, et les collisions.
La propagation
L’atténuation
La réflexion
Le Bruit
o Bruit thermique
o Bruit d'alimentation secteur
o Interférences électromagnétiques et interférences de radiofréquences
La dispersion, la gigue et la latence (1,9 x 108 m/s à 2,4 x 108 m/s dans un support cuivre).
La Collision
+V
Miller
-V
MLT-3
Le codage NRZ (No Return to Zero) est simplement un codage avec une valeur de +V pour le signal pour représenter un 1
et –V pour représenter un zéro. De cette façon, la composante continue du signal est nulle (s’il y a globalement autant de 1
que de 0), ce qui donne une consommation moins importante.
Le codage NRZI (NRZ Inverted) inverse le signal si le bit à transmettre est un 0 et ne l’inverse pas s’il s’agit d’un 1. Cela
évite un signal continu lors d’une longue succession de 0.
Le codage Manchester ou Biphase propose une inversion du signal systématique au milieu de la période d’horloge, ce qui
garantit l’impossibilité d’avoir un signal continue. Pour transmettre un 1, il s’agira d’un front montant, et pour transmettre
un 0, d’un front descendant.
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Le codage Manchester différentiel : Il y a toujours une transition au milieu de la période d’horloge, avec inversion entre 2
bits pour transmettre un 0 et absence de transition pour transmettre un 1.
Les deux codages Manchester permettent d’assurer une composante nulle du signal, mais demandent un signal de fréquence
2 fois plus important qu’avec les codages NRZ.
Le codage Miller encore appelé codage Delay Mode, est proche du codage Manchester à la différence près qu'une transition
apparaît au milieu de l'intervalle uniquement lorsque le bit est à 1. Par ailleurs, une transition apparait aussi entre deux 0
consécutifs.
Le codage MLT-3 (Multi Level Threshold - 3) est un codage à 3 niveaux d’amplitude (-1V, 0V, +1V). Un bit à 0
correspond à pas de transition et le bit 1 = transition vers le niveau suivant du cycle.
Notons que les bits de poids faibles sont toujours transmis en premier, par convention.
Biphase Différentiel / Manchester2 : idem mais ne nécessite aucun repérage des fils, utilisé pour les réseaux
Token Ring
Miller : Puissance non nulle en BF
Adapté au support bande étroite.
D’autres techniques de codage sont également utilisées: 4B/5B, 8B/10B, AMI, AMI bipolaire, B8ZS et HDB3.
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Chap IV – COUCHE LIAISON et
ETHERNET
Ethernet
Il s'agit de l'un des standards pour les LAN les plus implémentés. Ethernet est normalisé IEEE
802.3 ou ISO 8802. C’est aussi un protocole pour les réseaux locaux (LAN) développé par
Xerox Corporation en coopération avec DEC et Intel en 1976. La norme Ethernet 802.3 a pour
origine le système ALOHA conçu pour effectuer des communications radio entre des machines
éparpillées sur les îles Hawaï. A l’origine, Ethernet utilise une topologie en bus et supporte des
taux de transfert de donnés de 1 à 10 Mbps. Aujourd’hui, la topologie en étoile est la plus
répandue avec des taux de transfert pouvant atteindre 100 Gigabits par secondes.
L'utilisation du terme Ethernet est souvent confondue aux réseaux CSMA/CD qui est la
méthode d'accès permettant des demandes simultanées sur le réseau.
Il existe au moins 18 types d'Ethernet, qui ont été définis ou qui doivent encore l'être
Depuis quelques années, les variantes sans-fil d'Ethernet (normes IEEE 802.11, dites
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« Wi-Fi ») ont connu un fort succès, aussi bien sur les installations personnelles que
professionnelles.
Détection d’erreurs
Les canaux de transmission n’étant pas parfaits, il apparaît souvent des erreurs de l’ordre de 10-4 à 10-7. Il est impératif de
les détecter et éventuellement de les corriger.
Principe :
Calcul du VRC à parité paire en lignes puis en colonnes…
o Calcul du VRC ligne pour chaque caractère du bloc
o Calcul des VRC colonnes pour chaque colonne de bits de même poids.
Transmission ligne après ligne.
Par exemple 1101011011 est représenté par x9+x8+x6+x4+x3+x+1. À l'émission, on calcule la division du polynôme M
multiplié par xr par le polynôme générateur G de degré r. On appelle Q le polynôme quotient et R le polynôme reste de cette
division, on a donc : xrM(x)=Q(x).G(x)+R(x) .
La suite de bits correspondant au polynôme R constitue le CRC qui est ajouté à l'information à transmettre, le polynôme total
émis est donc E(x)=xrM(x)+R(x).
Par exemple, à l'aide du polynôme générateur G(x)=x4+x+1, la suite 1101011011 sera transmise accompagnée du CRC 1110
car
À la réception, on divise le polynôme E'(x) correspondant à la suite totale de bits reçus (information+CRC) par le polynôme
générateur. Si le reste calculé est non nul, c'est qu'une erreur s'est produite dans la transmission. Si le reste est nul, on est à
peu près sûr (99,975% avec le polynôme générateur CRC 16 = x16+x12+x5+1 de la norme V41 du CCITT) que la
transmission s'est faite sans erreur.
Ex : cas des RLI ModBus
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Pourquoi cela fonctionne-t-il ? Il est évident que xrM(x)-R(x) est divisible par G(x), mais en arithmétique modulo 2 addition
et soustraction sont équivalentes (ce sont des OU exclusifs en fait) donc on a également E(x)=xrM(x)+R(x)=G(x)Q(x)
montrant que E est un polynôme multiple de G.
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Chap V : Adressage IP –CIDR - VLSM
A. Les différentes classes d'adresses
Remarques :
Quelle que soit la classe d'adresses, deux adresses seront toujours réservées :
- la première (ex : 11.0.0.0) qui sera l'adresse du réseau (host id à « 0 »),
- et la dernière (ex: 11.255.255.255) qui sera l'adresse de Broadcast (host
id à « 1 »)
Il existe un espace d'adressage privé :
Classe A : plage de 10.0.0.0 à 10.255.255.255 ;
Classe B : plage de 172.16.0.0 à 172.31.255.255 ; Classe
C : plage de 192.168.0.0 à 192.168.255.255
L'adresse 127.x.x.x : adresse de « loopback » (bouclage) qui permet par exemple
de tester « l'état » d'une pile IP (fonctionnement interne à la machine) –
B. Exemple de configuration
Soit le réseau de classe C d’adresse 200.10.10.0, le masque par défaut pour ce réseau est donc
255.255.255.0 et son adresse de diffusion est 200.10.10.255. On décide d’emprunter 3 bits à
la partie hôte dans le but de créer des sous-réseaux. Le masque de sous-réseau personnalisé
utilisé à cet effet sera 255.255.255.224. Voici le plan d’adressage de ce réseau.
On constate donc qu’avec 3 bits empruntés à la partie hôte, on crée théoriquement 8 sous-réseaux.
Toutefois, le sous-réseau n° 0 ne sera pas utilisable car, son adresse 200.10.10.0 est identique à
celle du réseau global. De plus, le sous-réseau n° 7 ne sera pas utilisable car, son adresse de
diffusion 200.10.10.255 est identique à celle du réseau global. C’est ainsi que pour faciliter le
routage des informations et la gestion du réseau, 6 sous-réseaux seront utilisés en pratique.
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CIDR et VLSM
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14
Chap VI: Les bus pour l'industrie
15
Les protocoles Modbus, Profibus, CAN bus, Interbus et les autres systèmes de bus
propriétaires ont tous le même objectif: faciliter l'échange de données et la transmission des
commandes au sein de procédés et de systèmes complexes pour réduire les coûts des
installations et de leur extensions.
Plusieurs systèmes de bus sont utilisés dans les applications automatisées, les deux familles
principales sont les bus de terrain destinés aux équipements manufacturiers d'une part, et aux
process industriels d'autre part.
Les bus de terrain sont des systèmes de bus série, filaires, sans-fils ou optiques, auxquels sont
connectés des capteurs tels que commutateurs, contrôleurs de niveau, et des actionneurs et
commutateurs de proximité inductifs ou capacitifs (moteurs, afficheurs et lampes-témoins à
contrôleur logique par exemple).
Ils permettent l'échange rapide de données entre les modules et utilisent divers protocoles de
transmission. Leur typologie est indifféremment circulaire, radiale, linéaire ou méandriforme.
Avec ces bus de terrain, les capteurs et actionneurs sont connectés à un contrôleur logique via
des interfaces de programmation API (Application Programming Interfaces) telles que Interbus-
S, CAN et DeviceNet.
Ils fournissent un échange rapide de données entre les différents composants raccordés: capteurs
TOR ou analogiques, actionneurs et automates.
Exemple :
• BUS AS-i (Actuator Sensor Interface). C'est un bus industriel capteurs/actionnneurs aux
temps de réponse très courts. Il communique avec les réseaux supérieurs par des automates
programmables en utilisant un coupleur de bus. La topologie est en anneau, en ligne, en
point à point ou en arbre.
Un réseau local industriel est en première approximation un réseau local utilisé dans une usine
ou tout système de production pour connecter diverses machines afin d'assurer la commande, la
surveillance, la supervision, la conduite, la maintenance, le suivi de produit, la gestion, en un
mot, l'exploitation de l'installation de production.
Mais l'aspect connexion de machines, même s'il est fondamental, n'est pas le seul à considérer.
Ce sont surtout les processus d'application répartis sur les machines qui sont mis en relation par
les réseaux. Et ce sont ces types de relations qui dicteront le choix d'un réseau plutôt que d'un
autre.
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Exemple
• Fipway. Réseau local assurant la communication entre différents automates
(niveau2) ;
• Modbus et Jbus. Ils sont basés sur une communication entre maitre/esclave.
BUS AS-i
Présentation
Le bus capteurs / actionneurs AS-i (Actuator Sensor Interface) est composé de deux fils sur
lesquels sont connectés tous les équipements appartenant au bus.
Les deux fils véhiculent les signaux (données) mais également l'alimentation (24VDC). Il
convient alors, pour distinguer les équipements connectés, de leur attribuer une adresse.
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Fig constitution d’un bus AS-i
Le bus est géré par un coupleur (exemple Schneider : TSX SAZ10) situé à un
emplacement physique (exemple Schneider : n°4 de l'automate TSX 3721).
Le coupleur est le maître du bus. Le maître gère l'ensemble des données échangées sur le bus.
As-i ne peut plus fonctionner sans le coupleur maître. Il interroge de façon cyclique les
équipements connectés appelés esclaves. L'interrogation cyclique est appelée polling
(Interrogation cyclique. Le maître du réseau interroge par un « polling » les stations esclaves les
invitant à prendre la parole sur le BUS ou le RESEAU. Le polling peut être à maître fixe où à maître
"flottant").
Le polling est géré de façon automatique par le coupleur et n'est pas à la charge du programme
utilisateur.
Le maître du bus échange avec chaque esclave 4 bits d'entrée (%I) et 4 bits de sortie (%Q).
Les adresses destinataire des échanges (adresses des esclaves sur le bus) sont codées à
l'intérieur même de chaque trame, c'est la notion d'enrobage.
Chaque esclave connecté sait, en analysant la partie de trame dans laquelle est codée
l'adresse du destinataire du message, si le message lui est destiné ou non.
Le maître de bus gère, en plus des 4 bits d'entrée et des 4 bits de sortie, les fonctions
de sécurité et de surveillance de façon transparente pour le programme applicatif.
A tout moment, il est possible de savoir de façon certaine qui a la parole et dans combien de
temps un équipement donné sera interrogé puisque l'interrogation cyclique se fait de façon
périodique à intervalles de temps réguliers. Le bus AS-i est donc dit déterministe
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Avantage du Bus AS-i
Sécurité de
Câblage Réduction des coûts Flexibilité
fonctionnement
Diminution des
temps de câblage.
Simplification du
Suppression des
câblage et
cartes d'entrées /
réduction des de mise en Utilisation de
sorties.
longueurs de câbles œuvre, capteurs
(câble unique qui suit Diminution des
de modification, intelligents,
l'implantation temps d'études et
de montage et possibilité de
physique des capteurs d'achats.
démontage. maintenance
et actionneurs de la Diminution des automatique
machine). longueurs de câbles et
de la connectique
associée.
Bus CAN
Introduction
Le Controller Area Network (CAN) a initialement été conçu pour l'industrie automobile afin de
simplifier le câblage et les interconnexions des systèmes embarqués. Il est également utilisé
dans la liaison des éléments de confort (radio, téléphone, GPS, climatisation...).
Le bus CAN a largement dépassé le champ d'application automobile et s'utilise dans de très
nombreuses industries.
Caractéristiques
Le CAN est un système de communication, en temps réel, par liaison série conçu pour
relier des composants intelligents ainsi que des capteurs et des actionneurs dans une
machine ou un procédé.
Il possède des propriétés multimaîtres, c'est-à-dire que plusieurs nœuds peuvent simultanément
demander l'accès au bus.
Le CAN ne possède pas de système d'adressage mais plutôt un système d'allocation de priorités
aux messages basé sur l'identificateur attribué à chaque message. Un émetteur transmet un
message sans indication de destinataire; sur la base de l'identificateur associé à ce message,
chaque station connectée au réseau écoute les trames émises par les stations émettrices et décide
de la réaction à appliquer: répondre ou non au message, agir ou non.
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Dans le CAN, le protocole de communication est assuré par des composants
électroniques.
Régulation Bus_CAN
ModBus
Ce système à part a été développé en 1979 par Gould-Modicon. Il s'agit d'un système
maître-esclave permettant d'interfacer des transmetteurs, des API et des actionneurs avec un PC.
Hautement fiable, Modbus est considéré comme un standard industriel de fait. Il trouve ses
applications typiques dans des process de petite taille (réseaux d'alarme incendie, bancs de test
de pression automatisés...) et des installations légères (traitement d'eau...).
Le protocole Modbus peut également être implémenté dans des applications plus diverses telles
que la télégestion de réservoirs de stockage, les bancs d'essais de moteurs et de capteurs, la
surveillance d'alimentation en énergie, etc.
Caractéristiques
20
Le protocole MODBUS consiste en la définition de trames d'échange.
Le maître envoie une demande et attend une réponse.
Deux esclaves ne peuvent dialoguer ensemble.
Les abonnés du bus sont identifiés par des adresses attribuées par
l'utilisateur.
L'adresse de chaque abonné est indépendante de son emplacement physique.
Deux abonnés ne peuvent avoir la même adresse
Le maître interroge un esclave de numéro unique sur le réseau et attend de la part de
cet esclave une réponse.
Le maître peut diffuser un message à tous les esclaves présents sur le réseau,
ceux-ci exécutent l'ordre du message sans émettre une réponse.
La question contient un code fonction indiquant à l'esclave adressé quel type d'action
est demandé.
Les données contiennent des informations complémentaires dont l'esclave a
besoin pour exécuter cette fonction.
Le champ octets de contrôle permet à l'esclave de s'assurer de l'intégralité du contenu
de la question
ProfiBus
Introduction
Principe de communication Modbus
Le protocole Profibus (PROcess FIeld BUS) est un bus de terrain standard non- propriétaire très
répandu en Europe dans les industries de process. Par exemple, la plupart des process
agroalimentaires en sont équipés. Profibus est construit autour de deux modèles d'architecture.
grâce à son taux de transfert de données rapide. Sa longueur peut aller jusqu'à 1
200 m lorsqu'il est utilisé avec des câbles STP (paires torsadées blindées) ou plusieurs
kilomètres avec de la fibre optique. La vitesse de transmission va de 9,6 à
12 Mbits/s.
21
Le second, le Profibus PA, a été développé à partir du Profibus DP. Il est particulièrement
destiné à l'automatisation de process pour le contrôle des instruments de mesure. Son support
physique est une paire de câbles torsadés blindés (STP) RS485.
Caractéristiques
• Les maîtres ou stations actives pilotent la transmission de données sur le bus. Un maître peut
librement émettre des messages sous réserve d'obtenir le droit d'accès au réseau (jeton).
• Les esclaves ou stations passives sont des équipements périphériques (blocs d'E/S, vannes,
entraînements et transmetteurs de mesure) qui n'ont pas le droit d'accéder au bus.
Leur action se limite à l'acquittement des messages reçus ou à la transmission de messages sur
demande du maître.
La liaison RS 485 est d'une grande facilité ; l'installation de la paire torsadée permet l'ajout ou
le retrait de stations ou la mise en service par étapes du système sans répercussion sur les autres
stations..
L'utilisateur a le choix du débit, dans une plage allant de 9,6 kbit/s à 12 Mbit/s. Ce choix,
effectué
Tous les équipements sont raccordés sur un réseau en bus (topologie linéaire). Un segment peut
interconnecter 32 stations, maîtres ou esclave
22
Profibus au sein de l'usine
Bus UniTelway
Introduction
UniTelway est un bus industriel ouvert. La partie matérielle est composée d'une liaison
série de type multipoints en RS485 (transmission différentielle) pour l'immunité aux
parasites en milieu industriel.
UNI-TELWAY facilite également la communication avec des équipements tels que des
calculateurs de supervision et de gestion.
Caractéristique
Le maître connaît par configuration le nombre d'adresses liaison à scruter. II scrute chaque
adresse liaison dans l'ordre croissant par un « polling ». UNI-TELWAY permet une
communication de type égalitaire et autorise l'envoi de message de :
23
Choix d'un Bus de Terrain
Chaque bus ou protocole possède ses caractéristiques propres qui le rend adapte à telle ou telle
utilisation
Pyramide CIM
La pyramide CIM indique en fonction de l'application le type de bus qui permettra les meilleures
performances en fonction des contraintes de :
rapidité
distance à couvrir
Pyramide CIM
Exemple
Dans cette installation qui dispose d'une supervision, trois bus complémentaires sont utilisés :
24
Structure d'une installation n°1
25
Le CIAME (Comité Interprofessionnel pour l'Automatisation et la Mesure) propose un
ensemble de critères (46) pour la comparaison des RLI. Ils sont répartis en deux sous-
groupes :
Topologiques
Temporels
Temps de réaction maximal : Délai maximal possible qui peut survenir lors de l'envoi
d'informations. Ce temps dépend du temps de cycle, du nombre d'abonnés, de la longueur du
réseau, du médium et de la vitesse physique de transmission.
Autres
Standards
26
Autre
s:
Perspectives pour l'avenir : Présomption empirique du rôle joué par le réseau dans
l'avenir.
Conclusion
Ces dernières années ont vu l'émergence dans les procédés industriels de solutions bus
basées sur le protocole TCP/IP. Par la combinaison de taux de transmission de données
élevés et de fonctions industrielles IT, le Profibus est devenu un protocole standard pour
l'Ethernet industriel dans l'ingénierie d'automatisation. Le Fieldbus Foundation HSE est
un bus Ethernet haute-vitesse pour communications API. Rockwell Automation propose
un nouveau système Ethernet/IP permettant de visualiser les informations de contrôle
n'importe où et n'importe quand à partir d'un navigateur Web standard.
Un standard unique de bus de terrain n'est pas encore envisageable. La tendance future sera
le développement de transmetteurs modulaires capables de s'adapter rapidement aux besoins
des utilisateurs.
Le protocole Ethernet est de plus en plus utilisé. Les bus de terrains restent néanmoins
incontournable