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Reseaux industriels – Reseaux de terrains

1. Generalites 5. Adressage IP – CIDR - VLSM


2. Modèle OSI et Modèle OSI réduit 6. Les bus pour l'industrie
3. C o u c h e p h y s i q u e e t 7. Conclusion
transmission des donnees 8. Évaluation (CC + EXPOSES)
4. Couche liaison et Ethernet

Chap I – Généralites
Un réseau local industriel est utilisé dans une usine ou tout système de production pour
connecter diverses machines afin d’assurer la commande, la surveillance, la supervision, la
conduite, la maintenance, le suivi de produit, la gestion, en un mot, l’exploitation de
l’installation de production.

Historique: LES AUTOMATISMES CENTRALISÉS:


Jusque dans les années 80, les automatismes, s’appuyant sur des automates programmables
industriels (API) traitaient essentiellement des fonctions séquentielles.

Historique: LES AUTOMATISMES DECENTRALISES:


Du fait des contraintes imposées par les systèmes centralisés, les utilisateurs se sont orientés
vers une segmentation de l'architecture. Celle-ci a été faite en découpant l’automatisme en
entités fonctionnelles.

Rôle :
- simplifier les automatismes en réduisant le nombre d’E/S gérées
- faciliter la mise en service et la maintenance.

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Cette segmentation a généré le besoin de communication entre les entités fonctionnelles. La
fonction de communication est devenue la clef de voûte de la conception des architectures
d’automatismes.
Les constructeurs d’API ont donc créé des offres de Réseaux Locaux Industriels (RLI) afin
d’assurer une communication efficace entre les différents API.

Dans un équipement électrique traditionnel, chaque capteur, chaque moteur et le pupitre sont
reliés, par des câbles séparés, à une armoire de commande. Dés que le nombre d'appareils
augmentent, le nombre et les longueurs des câbles deviennent très importants.

Le principe d'un bus de terrain est de faire transiter sur deux ou quatre fils toutes les informations
provenant des capteurs et concernant l'état des actionneurs. Chaque appareil est identifié par
une adresse et peut recevoir ou émettre une information soit vers un autre appareil ou un
automate programmable.

RESEAUX DE TERRAIN:

Ceux-ci ont permis de gérer dans un premier temps des E/S décentralisées puis la périphérie
d’automatismes.
Avantages :

Flexibilité de l'installation, changement d’attribution par programme, sans modification


du câblage
Un seul câble permet toutes les adjonctions ou modifications de l'installation
transferts de données vers des hôtes répartis pour le traitement et la supervision
automatiques du produit
gestion, diagnostics et réparation à distance de l'équipement

Ces réseaux de terrain contribuent à réaliser :

des gains de câblage importants (suppression des boucles analogiques 4-


20mA).
intelligence déportée.
mais surtout ils permettent de rendre accessibles des services sur tout le site :
diagnostic, programmation
réduction des coûts de maintenance

Inconvénients :
- sécurité des informations
- choix du réseau
Topologie
Accès au bus
Vitesse
Médium
Standard ou Propriétaire
- coût direct du prix du Bus de Terrain

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Chap II- Modèle OSI standard et réduit
Le modèle de référence OSI gère les grands réseaux à commutation de paquets.
Communication virtuelle
horizontale
Communication réelle verticale

Communication réelle verticale


Médium physique

Fig. III.2: Deux systèmes en communication selon leur modèle OSI.

• Faiblesse du modèle OSI pour une adaptation aux bus de terrain


– Chaque couche engendre un traitement des données.
– Donc, coût en temps et en puissance de calcul. Le temps n'est pas pris en compte.
– Certaines couches sont inutiles. Par exemple réseau si on supprime le principe du routage.
– Mal adapté aux bus de terrain

Pour les réseaux locaux industriels, la notion de temps réel est un point très important. La couche
physique est indispensable à la communication. La couche liaison de données aussi pour la
détection des erreurs. Les couches réseaux et transport ont été définies pour gérer les
problèmes des paquets qui transitent par des stations intermédiaires : elles n'ont plus lieu d'être
pour les RLI car toutes les stations sont interconnectées. La couche session permet l'échange
d'une grande quantité d'information, ce qui n'est pas le cas pour les RLI. La couche présentation
p
eut être figée et non dynamique ce qui la rend transparente. La couche application reste
évidemment nécessaire.
Il en résulte un modèle réduit à trois couches:
1. Physique
Rôle
– Elle assure la transmission d’une suite de bits sur le média de transmission
Contenu
– Interfaces mécaniques (connecteurs) et électriques.
– Mécanismes d’activation et de désactivation des connexions physiques.
– Protocoles d’échange de bits.
– Informe la couche supérieure en cas de problème de transmission physique
– Supports de transmission (médias)
• fils torsadés, câbles coaxiaux, fibres optiques, ondes radioélectriques
2. Liaison :

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Rôle
– Assure la transmission sans erreur d’un bloc de données (trame)
– Permet le transfert fiable d’informations entre systèmes connectés.
– Divise les données sous forme de trames transmissibles.
– Détecte les erreurs de transmission et provoque éventuellement la correction ou la
retransmission.
– Régule l’accès au média le flux d’informations sur la liaison.
C o n t e n u : elle comporte 2 sous couches
 MAC (contrôle d'accès au médium) : Règle les accès au support de
communication (aléatoire CSMA/CD, par consultation, jeton).
 LLC (contrôle de liaison logique) : utilise la couche de contrôle d'accès au
médium pour offrir à l'utilisateur des services tels que l'émission et la réception
de trames, l'établissement et la fermeture des connexions logiques, la
détection des erreurs de séquencement de trames et le contrôle de flux.
3. Application
Rôle
– Fournit les fonctions applicatives de haut niveau.
– Donne du sens à l’information transmise.
- Définit les mécanismes communs aux applications réparties et la signification des
informations echangées

Chap III – COUCHE PHYSIQUE -


TRANSMISSION DE DONNEES

Topologies de réseau :

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Bases théoriques de la transmission de données

Le but de la transmission de données est d’acheminer des données (des signes ou des caractères) d’un système source à un
système destination à travers un support de communication.

Liaison de données
(Terminologie Télécoms)
Canal/Ligne de transmission
ETTD/DTE ETCD / ETCD / ETTD/DTE
Source DCE DCE Destination

Circuit de données
Fig. II.1 Système de transmission de données

Le système source est appelé ETTD (Equipement Terminal de Traitement de Données) ou DTE en anglais (Data Terminal
Equipment).
L’adaptateur est appelé ETCD (Equipement Terminal de Circuit de Données) ou DCE (Data Communication Equipment)
en anglais. Il peut s’agir d’un Modem (Modulateur - Démodulateur) pour la transmission analogique à partir d’un signal
numérique, ou d’un ERBDB (Emetteur – Récepteur en Bande De Base) pour la transmission numérique. Le signal analogique
sera créé grâce à la modulation. On appelle « jonction » la partie qui relie l’ETTD et ETCD.

 Notion de Bande Passante et Capacité


La bande passante représente la plage de fréquence sur laquelle le signal ne subit pas un affaiblissement supérieur à une
certaine valeur (généralement 3db, car 3décibels correspondent à un affaiblissement du signal de 50%)

Exemple : La bande passante d’une ligne téléphonique est comprise entre 300 et 3400 Hz

Le temps nécessaire à la transmission d’un caractère sur le canal dépend à la fois de la méthode de codage utilisée et de la
rapidité de transmission des signaux. Celle-ci ne correspond pas nécessairement à un débit binaire sur le canal car chaque
valeur du signal peut regrouper plusieurs bits.
 Valence V …

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C’est le nombre de niveaux significatifs utilisés dans une modulation numérique pour caractériser les éléments du signal à
transmettre.
 Intervalle significatif 
C’est le plus petit intervalle pendant lequel le signal à transmettre ne varie pas. Il se situe entre 2 Instants significatifs.
 Rapidité de modulation R
C’est l’inverse de l’intervalle significatif:

R=1/  (en baud) du nom de l’ingénieur Baudot

 Débit binaire D
C’est la quantité d’information émise par unité de temps par la source

D = Rlog2V (en bits/s)

La présence de bruit aléatoire (parasites) dans la pratique détermine la qualité du signal d’où la notion de rapport signal sur
bruit S/N introduite par Shannon en 1948. Il a montré que la capacité de transmission maximale d’un canal est donnée par
l’équation:

C = Wlog2(1+S/N)

Exple : W=3000Hz, (S/N)db = 30db soit 1000 en valeur algébrique (valeur typique pour un réseau téléphonique analogique),
on obtient C= 30.000bits/s
En réalité, la limite de Shannon est purement théorique.

Modes de transmission

Pour une transmission donnée sur une voie de communication entre deux machines, la communication peut s'effectuer de
différentes manières. La transmission est caractérisée par
 le sens des échanges
 La nature des informations échangées
 Le nombre de bits envoyés simultanément
 la synchronisation: il s'agit de la synchronisation entre émetteur et récepteur

a) Liaisons simplex, half-duplex et full-duplex

 Mode simplex : La transmission ne peut se faire que de l’émetteur vers le récepteur (ex : radio, télévision)
 Mode semi-duplex : La transmission peut se faire dans les deux sens, mais pas en même temps (ex : talkie-walkie).
 Mode full duplex (duplex intégral) : La transmission peut se faire dans les deux sens simultanément (ex : téléphone)

b) Liaison en Bande de base : Transmission des signaux numériques. (Ex: câble coax. 50)

Large bande : Transmission des signaux analogiques par Transposition en fréquence. (Ex : par câble
coax. de 75)
Dans ce cas, la bande passante est divisée en plusieurs canaux comme en Télévision.

c) Liaison série et liaison parallèle

Sur une liaison parallèle, les bits d’un même caractère sont transmis en même temps sur plusieurs fils différents. Sur une
liaison série, ils sont transmis les uns à la suite des autres.

d) Transmission synchrone ou asynchrone

En mode asynchrone, les signes sont transmis n’importe quand. Il n’y a pas d’horloge entre la source et la destination. Les
bits Start et Stop encadrent le caractère transmis pour permettre à l’organe de destination de repérer le début et la fin de sa
transmission.

En mode synchrone, un fil particulier transportant le signal d’horloge relie les deux éléments. Les bits des différents
caractères sont transmis directement les uns à la suite des autres à chaque période d’horloge.

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Les notions de base sur les signaux et le bruit dans les systèmes de communication
On achemine dans un réseau des milliards de bits/s. Six facteurs peuvent affecter 1 bit : La propagation, l'atténuation, la
réflexion, le bruit, le problème de synchronisation, et les collisions.

 La propagation
 L’atténuation
 La réflexion
 Le Bruit
o Bruit thermique
o Bruit d'alimentation secteur
o Interférences électromagnétiques et interférences de radiofréquences
 La dispersion, la gigue et la latence (1,9 x 108 m/s à 2,4 x 108 m/s dans un support cuivre).
 La Collision

Codage des signaux


Pour que la transmission soit optimale, il est nécessaire que le signal soit codé de façon à faciliter sa transmission sur le
support physique. Il s’agit
 D’ajuster ses propriétés statistiques qui rendent compte du nombre de transitions d’état du signal, lequel
nombre détermine les possibilités d’asservissement de l’horls<dFsoge de réception sur celle de l’émission,
 D’ajuster les propriétés spectrales pour l’adapter à la bande passante du support de transmission,
Différents codages sont utilisés pour transmettre les données en bande de base :

+V
Miller
-V

MLT-3

Fig. II.2 Le codage des signaux

Le codage NRZ (No Return to Zero) est simplement un codage avec une valeur de +V pour le signal pour représenter un 1
et –V pour représenter un zéro. De cette façon, la composante continue du signal est nulle (s’il y a globalement autant de 1
que de 0), ce qui donne une consommation moins importante.

Le codage NRZI (NRZ Inverted) inverse le signal si le bit à transmettre est un 0 et ne l’inverse pas s’il s’agit d’un 1. Cela
évite un signal continu lors d’une longue succession de 0.

Le codage Manchester ou Biphase propose une inversion du signal systématique au milieu de la période d’horloge, ce qui
garantit l’impossibilité d’avoir un signal continue. Pour transmettre un 1, il s’agira d’un front montant, et pour transmettre
un 0, d’un front descendant.

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Le codage Manchester différentiel : Il y a toujours une transition au milieu de la période d’horloge, avec inversion entre 2
bits pour transmettre un 0 et absence de transition pour transmettre un 1.
Les deux codages Manchester permettent d’assurer une composante nulle du signal, mais demandent un signal de fréquence
2 fois plus important qu’avec les codages NRZ.

Le codage Miller encore appelé codage Delay Mode, est proche du codage Manchester à la différence près qu'une transition
apparaît au milieu de l'intervalle uniquement lorsque le bit est à 1. Par ailleurs, une transition apparait aussi entre deux 0
consécutifs.

Le codage MLT-3 (Multi Level Threshold - 3) est un codage à 3 niveaux d’amplitude (-1V, 0V, +1V). Un bit à 0
correspond à pas de transition et le bit 1 = transition vers le niveau suivant du cycle.

Notons que les bits de poids faibles sont toujours transmis en premier, par convention.

 Comparaison des spectres

Fig. II.3 Comparaison des spectres en fonction des codages

 NRZ : une grande partie de la puissance autour de f=0


Pas suffisamment de transitions quand longues suites de 0 ou de 1
 Biphase / Manchester1 : Puissance nulle en basse fréquence
Nombre suffisant de transitions pour extraction d’horloge
utilisé pour les réseaux 10BaseT

 Biphase Différentiel / Manchester2 : idem mais ne nécessite aucun repérage des fils, utilisé pour les réseaux
Token Ring
 Miller : Puissance non nulle en BF
Adapté au support bande étroite.

 MLT - 3 utilisé pour les réseaux Fast-Ethernet (100Base-TX).

D’autres techniques de codage sont également utilisées: 4B/5B, 8B/10B, AMI, AMI bipolaire, B8ZS et HDB3.

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Chap IV – COUCHE LIAISON et
ETHERNET
Ethernet
Il s'agit de l'un des standards pour les LAN les plus implémentés. Ethernet est normalisé IEEE
802.3 ou ISO 8802. C’est aussi un protocole pour les réseaux locaux (LAN) développé par
Xerox Corporation en coopération avec DEC et Intel en 1976. La norme Ethernet 802.3 a pour
origine le système ALOHA conçu pour effectuer des communications radio entre des machines
éparpillées sur les îles Hawaï. A l’origine, Ethernet utilise une topologie en bus et supporte des
taux de transfert de donnés de 1 à 10 Mbps. Aujourd’hui, la topologie en étoile est la plus
répandue avec des taux de transfert pouvant atteindre 100 Gigabits par secondes.

L'utilisation du terme Ethernet est souvent confondue aux réseaux CSMA/CD qui est la
méthode d'accès permettant des demandes simultanées sur le réseau.
Il existe au moins 18 types d'Ethernet, qui ont été définis ou qui doivent encore l'être

RESEAU 10 BASE 5 10 BASE 2 10 BASE T 10/100 Base- 100/1000 Base-TX 10/100GBAS


THICK THIN Twisted pair FL/FX Fast/Giga bits- E-T/LX4/SR
Paramètres Ethernet
Médium de Coaxial Coaxial Paire Fibre UTP Cat5/5e ou Cat 6/7 /Fibre
transmission 50  50  téléphonique Optique plus optique
multimode multimode
Technique de Manchester Manchester Manchester Manchester MLT-3
codage du signal
Vitesse de 10 Mb/s 10 Mb/s 10 Mb/s 10Mb/s 100/1000 Mb/s 10/100Gb/s
transmission
Longueur max du 500 m 185 m 100 m 2000 m 100 m 100m/ 300 m
segment
Couverture max 2500 m 925 m 400 m 400m
du réseau
Nombre max de Dépend de
nœuds par 100 30 l’équipement
segment actif (1024)
Espacement mini 2,5 m 0,5 m
entre les nœuds
Diamètre du câble 10 mm 5 mm
Nom câble RG 11 U RG 58 U UTP UTP
Coût câblage 2500 à 7000 400 à 1500 300 à 400f/m 4000à7000f/
(FCFA) f/m f/m m
Sensibilité aux Faible Faible Moyenne Nulle < Moyenne
parasites
Topologie Bus Bus Etoile Etoile Etoile
physique
Topologie logique Bus Bus Bus Bus Bus
Sécurité rupture Bus tout le Bus tout le Station en Station en Station en panne Station en
de câble réseau en réseau en panne panne panne
panne panne
Type connecteur Sub D 15 BNC RJ 45 RJ 45
et prise AUI
Fiabilité Bonne Bonne moyenne Très bonne moyenne Très bonne
transmission
Câble Utilisé Moins cher : Maintenance Plus adapté Maintenance facile/ Plus adapté
Remarques comme raccordement facile/ entre des utilisation de entre des
segment direct au PC utilisation de bâtiments Switchs bâtiments
fédérateur par BNC Hubs/Switch éloignés éloignés

Depuis quelques années, les variantes sans-fil d'Ethernet (normes IEEE 802.11, dites

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« Wi-Fi ») ont connu un fort succès, aussi bien sur les installations personnelles que
professionnelles.

Détection d’erreurs

Les canaux de transmission n’étant pas parfaits, il apparaît souvent des erreurs de l’ordre de 10-4 à 10-7. Il est impératif de
les détecter et éventuellement de les corriger.

Solution : On rajoute à cet effet de l’information de redondance dans la trame émise.


Soit donc K bits à transmettre, r bits rajoutés par codage (Code C(n,k) avec n=k+r)
Rendement du code C(n,k) = k/n

On distingue des codes détecteurs (LRC, VRC et CRC) : retransmission si détection


des codes correcteurs (Code Hamming) : correction sans retransmission

 Code VRC : Vertical Redundancy Check


 Code à parité paire – ajout d’un bit de redondance verticale tel que la somme des « 1 »dans le mot
code soit paire
 Code à parité impaire – ajout d’un bit tel que la somme des « 1 » soit impaire

 Code LRC : Longitudinal Redundancy Check

Principe :
 Calcul du VRC à parité paire en lignes puis en colonnes…
o Calcul du VRC ligne pour chaque caractère du bloc
o Calcul des VRC colonnes pour chaque colonne de bits de même poids.
 Transmission ligne après ligne.

 Code CRC : Cyclic Redundancy Check

Principe : Utilisation le principe des codes polynomiaux


Ajout d’une clé de contrôle de r bits en queue du paquet de k bits à transmettre.
La suite de bits u1, u2,…, uk à transmettre est considérée comme un polynôme

Par exemple 1101011011 est représenté par x9+x8+x6+x4+x3+x+1. À l'émission, on calcule la division du polynôme M
multiplié par xr par le polynôme générateur G de degré r. On appelle Q le polynôme quotient et R le polynôme reste de cette
division, on a donc : xrM(x)=Q(x).G(x)+R(x) .

La suite de bits correspondant au polynôme R constitue le CRC qui est ajouté à l'information à transmettre, le polynôme total
émis est donc E(x)=xrM(x)+R(x).

Par exemple, à l'aide du polynôme générateur G(x)=x4+x+1, la suite 1101011011 sera transmise accompagnée du CRC 1110
car

À la réception, on divise le polynôme E'(x) correspondant à la suite totale de bits reçus (information+CRC) par le polynôme
générateur. Si le reste calculé est non nul, c'est qu'une erreur s'est produite dans la transmission. Si le reste est nul, on est à
peu près sûr (99,975% avec le polynôme générateur CRC 16 = x16+x12+x5+1 de la norme V41 du CCITT) que la
transmission s'est faite sans erreur.
Ex : cas des RLI ModBus

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Pourquoi cela fonctionne-t-il ? Il est évident que xrM(x)-R(x) est divisible par G(x), mais en arithmétique modulo 2 addition
et soustraction sont équivalentes (ce sont des OU exclusifs en fait) donc on a également E(x)=xrM(x)+R(x)=G(x)Q(x)
montrant que E est un polynôme multiple de G.

Protocole Ethernet – CSMA/CD : Carrier Sense Multiple Access with


Collision Detection : Accès multiple à détection de porteuse et détection de
collision

Structure de la Trame IEEE 802.3 0

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Chap V : Adressage IP –CIDR - VLSM
A. Les différentes classes d'adresses

Tableau 4.2 Les différentes classes d’adresses en IP v4


Classe Bits de Plage Adresse Masque de Nombre de Hôtes par réseau
poids décimal réseau et sous-réseau réseaux (adresses
forts du e hôte (R= par défaut utilisables)
1er octet du 1er réseau,
octet H=hôte)
A 0 1 - 126 R.H.H.H 255.0.0.0 126 (27 - 2) 16.777.214(224 - 2)
B 10 128 - 191 R.R.H.H 255.255.0.0 16.382 (214) 65.534 (216 - 2)
C 110 192 - 223 R.R.R.H 255.255.255.0 2.097.150(221) 254(28 - 2)
D 1110 224 - 239 Réservé pour la diffusion multicast
E 11110 240 - 254 Expérimentale, utilise pour la recherche

Remarques :

Quelle que soit la classe d'adresses, deux adresses seront toujours réservées :
- la première (ex : 11.0.0.0) qui sera l'adresse du réseau (host id à « 0 »),
- et la dernière (ex: 11.255.255.255) qui sera l'adresse de Broadcast (host
id à « 1 »)
Il existe un espace d'adressage privé :
Classe A : plage de 10.0.0.0 à 10.255.255.255 ;
Classe B : plage de 172.16.0.0 à 172.31.255.255 ; Classe
C : plage de 192.168.0.0 à 192.168.255.255
L'adresse 127.x.x.x : adresse de « loopback » (bouclage) qui permet par exemple
de tester « l'état » d'une pile IP (fonctionnement interne à la machine) –

B. Exemple de configuration

Soit le réseau de classe C d’adresse 200.10.10.0, le masque par défaut pour ce réseau est donc
255.255.255.0 et son adresse de diffusion est 200.10.10.255. On décide d’emprunter 3 bits à
la partie hôte dans le but de créer des sous-réseaux. Le masque de sous-réseau personnalisé
utilisé à cet effet sera 255.255.255.224. Voici le plan d’adressage de ce réseau.

N° Adresse de Masque de sous- Adresse de Plage d’adresses Utilisable


S/R sous-réseau réseau broadcast utilisables ?
0 200.10.10.0 255.255.255.224 200.10.10.31 200.10.10.1 ------- . 30 Non
1 200.10.10.32 255.255.255.224 200.10.10.63 200.10.10.33 ----- . 62 Oui
2 200.10.10.64 255.255.255.224 200.10.10.95 200.10.10.65 ----- . 94 Oui
3 200.10.10.96 255.255.255.224 200.10.10.127 200.10.10.97 ---- . 126 Oui
4 200.10.10.128 255.255.255.224 200.10.10.159 200.10.10.129 -- . 158 Oui
5 200.10.10.160 255.255.255.224 200.10.10.191 200.10.10.161 -- . 190 Oui
6 200.10.10.192 255.255.255.224 200.10.10.223 200.10.10.193 -- . 222 Oui
7 200.10.10.224 255.255.255.224 200.10.10.255 200.10.10.225 -- . 254 Non

On constate donc qu’avec 3 bits empruntés à la partie hôte, on crée théoriquement 8 sous-réseaux.
Toutefois, le sous-réseau n° 0 ne sera pas utilisable car, son adresse 200.10.10.0 est identique à
celle du réseau global. De plus, le sous-réseau n° 7 ne sera pas utilisable car, son adresse de
diffusion 200.10.10.255 est identique à celle du réseau global. C’est ainsi que pour faciliter le
routage des informations et la gestion du réseau, 6 sous-réseaux seront utilisés en pratique.

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CIDR et VLSM

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Chap VI: Les bus pour l'industrie
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Les protocoles Modbus, Profibus, CAN bus, Interbus et les autres systèmes de bus
propriétaires ont tous le même objectif: faciliter l'échange de données et la transmission des
commandes au sein de procédés et de systèmes complexes pour réduire les coûts des
installations et de leur extensions.
Plusieurs systèmes de bus sont utilisés dans les applications automatisées, les deux familles
principales sont les bus de terrain destinés aux équipements manufacturiers d'une part, et aux
process industriels d'autre part.

Les bus de terrain sont des systèmes de bus série, filaires, sans-fils ou optiques, auxquels sont
connectés des capteurs tels que commutateurs, contrôleurs de niveau, et des actionneurs et
commutateurs de proximité inductifs ou capacitifs (moteurs, afficheurs et lampes-témoins à
contrôleur logique par exemple).

Ils permettent l'échange rapide de données entre les modules et utilisent divers protocoles de
transmission. Leur typologie est indifféremment circulaire, radiale, linéaire ou méandriforme.

1. Les bus de terrain d'équipement

Avec ces bus de terrain, les capteurs et actionneurs sont connectés à un contrôleur logique via
des interfaces de programmation API (Application Programming Interfaces) telles que Interbus-
S, CAN et DeviceNet.

Ils fournissent un échange rapide de données entre les différents composants raccordés: capteurs
TOR ou analogiques, actionneurs et automates.

Leurs applications sont très variées et mondialement répandues.

Exemple :

• BUS AS-i (Actuator Sensor Interface). C'est un bus industriel capteurs/actionnneurs aux
temps de réponse très courts. Il communique avec les réseaux supérieurs par des automates
programmables en utilisant un coupleur de bus. La topologie est en anneau, en ligne, en
point à point ou en arbre.

• Bus CANopen. C'est le bus développé pour les automobiles.

• Fipio. Ce bus d'entrée-sorties de l'automate (niveau 1) utilise le standard World-FIP.

2. Les réseaux locaux industriels

Un réseau local industriel est en première approximation un réseau local utilisé dans une usine
ou tout système de production pour connecter diverses machines afin d'assurer la commande, la
surveillance, la supervision, la conduite, la maintenance, le suivi de produit, la gestion, en un
mot, l'exploitation de l'installation de production.

Mais l'aspect connexion de machines, même s'il est fondamental, n'est pas le seul à considérer.
Ce sont surtout les processus d'application répartis sur les machines qui sont mis en relation par
les réseaux. Et ce sont ces types de relations qui dicteront le choix d'un réseau plutôt que d'un
autre.

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Exemple
• Fipway. Réseau local assurant la communication entre différents automates
(niveau2) ;

• Modbus et Jbus. Ils sont basés sur une communication entre maitre/esclave.

3. Le réseau Ethernet TCP / IP

C'est le réseau de communication au niveau de l'entreprise. Il utilise le protocole TCP


/IP (Transport Control Protocol / Internetwork Protocol), protocole de communication utilisé
notamment pour la transmission des informations sur le Web

BUS AS-i
Présentation

Le bus capteurs / actionneurs AS-i (Actuator Sensor Interface) est composé de deux fils sur
lesquels sont connectés tous les équipements appartenant au bus.

Les deux fils véhiculent les signaux (données) mais également l'alimentation (24VDC). Il
convient alors, pour distinguer les équipements connectés, de leur attribuer une adresse.

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Fig constitution d’un bus AS-i

1. Liaison à 2 fils non blindés supportant alimentation des capteurs/actionneurs.


2. Une Alimentation Spécifique au réseau AS-i.
3. Un coupleur “ maître ’’ chargé d’assurer l’interface d’assurer l’interface entre le
bus et l’organe de commande (PC, API, passerelle…).
4. Soit un répartiteur comportant un circuit intégré ASIC (module actif) et qui peut
piloter 4 actionneurs ou lire les sorties de 4 capteurs ou mixte E/S.
5. Soit d’un capteur ou actionneur intelligent équipé d’un circuit intégrée ASIC.
6. Un système couplage sur le bus.

Le bus est géré par un coupleur (exemple Schneider : TSX SAZ10) situé à un
emplacement physique (exemple Schneider : n°4 de l'automate TSX 3721).

Le coupleur est le maître du bus. Le maître gère l'ensemble des données échangées sur le bus.

As-i ne peut plus fonctionner sans le coupleur maître. Il interroge de façon cyclique les
équipements connectés appelés esclaves. L'interrogation cyclique est appelée polling
(Interrogation cyclique. Le maître du réseau interroge par un « polling » les stations esclaves les
invitant à prendre la parole sur le BUS ou le RESEAU. Le polling peut être à maître fixe où à maître
"flottant").

Le polling est géré de façon automatique par le coupleur et n'est pas à la charge du programme
utilisateur.

Le maître du bus échange avec chaque esclave 4 bits d'entrée (%I) et 4 bits de sortie (%Q).
Les adresses destinataire des échanges (adresses des esclaves sur le bus) sont codées à
l'intérieur même de chaque trame, c'est la notion d'enrobage.

Chaque esclave connecté sait, en analysant la partie de trame dans laquelle est codée
l'adresse du destinataire du message, si le message lui est destiné ou non.

Le maître de bus gère, en plus des 4 bits d'entrée et des 4 bits de sortie, les fonctions
de sécurité et de surveillance de façon transparente pour le programme applicatif.

A tout moment, il est possible de savoir de façon certaine qui a la parole et dans combien de
temps un équipement donné sera interrogé puisque l'interrogation cyclique se fait de façon
périodique à intervalles de temps réguliers. Le bus AS-i est donc dit déterministe

18
Avantage du Bus AS-i

Sécurité de
Câblage Réduction des coûts Flexibilité
fonctionnement
Diminution des
temps de câblage.
Simplification du
Suppression des
câblage et
cartes d'entrées /
réduction des de mise en Utilisation de
sorties.
longueurs de câbles œuvre, capteurs
(câble unique qui suit Diminution des
de modification, intelligents,
l'implantation temps d'études et
de montage et possibilité de
physique des capteurs d'achats.
démontage. maintenance
et actionneurs de la Diminution des automatique
machine). longueurs de câbles et
de la connectique
associée.

Bus CAN
Introduction

Le Controller Area Network (CAN) a initialement été conçu pour l'industrie automobile afin de
simplifier le câblage et les interconnexions des systèmes embarqués. Il est également utilisé
dans la liaison des éléments de confort (radio, téléphone, GPS, climatisation...).

La longueur du bus dépend de la vitesse de transmission, elle est par exemple de


100 m pour 500 kbits/s. Le principe de communication du bus CAN est celui de la diffusion
d'information (data broadcasting).

Le bus CAN a largement dépassé le champ d'application automobile et s'utilise dans de très
nombreuses industries.

Caractéristiques

Le CAN est un système de communication, en temps réel, par liaison série conçu pour
relier des composants intelligents ainsi que des capteurs et des actionneurs dans une
machine ou un procédé.

Il possède des propriétés multimaîtres, c'est-à-dire que plusieurs nœuds peuvent simultanément
demander l'accès au bus.

Le CAN ne possède pas de système d'adressage mais plutôt un système d'allocation de priorités
aux messages basé sur l'identificateur attribué à chaque message. Un émetteur transmet un
message sans indication de destinataire; sur la base de l'identificateur associé à ce message,
chaque station connectée au réseau écoute les trames émises par les stations émettrices et décide
de la réaction à appliquer: répondre ou non au message, agir ou non.

19
Dans le CAN, le protocole de communication est assuré par des composants
électroniques.

Exemple : Régulation de température


La figure illustre une application du bus
CAN en régulation de température.

La mesure de la température se fait à


l'aide d'une sonde PT100 et son
acquisition, à une fréquence de 1 Hz,
ainsi que sa transmission, à 100 kbit/s via
le CAN, sont assurées à l'aide d'un simple
composant SLIO associé à un
convertisseur analogique numérique.

L'information ainsi véhiculée sur le CAN


est lue par la carte.
Un algorithme de commande implantée dans cette carte permet d'actionner une servovalve de façon
à assurer la consigne en température désirée.

Régulation Bus_CAN

ModBus
Ce système à part a été développé en 1979 par Gould-Modicon. Il s'agit d'un système
maître-esclave permettant d'interfacer des transmetteurs, des API et des actionneurs avec un PC.

Hautement fiable, Modbus est considéré comme un standard industriel de fait. Il trouve ses
applications typiques dans des process de petite taille (réseaux d'alarme incendie, bancs de test
de pression automatisés...) et des installations légères (traitement d'eau...).
Le protocole Modbus peut également être implémenté dans des applications plus diverses telles
que la télégestion de réservoirs de stockage, les bancs d'essais de moteurs et de capteurs, la
surveillance d'alimentation en énergie, etc.

Caractéristiques

20
Le protocole MODBUS consiste en la définition de trames d'échange.
Le maître envoie une demande et attend une réponse.
Deux esclaves ne peuvent dialoguer ensemble.
Les abonnés du bus sont identifiés par des adresses attribuées par
l'utilisateur.
L'adresse de chaque abonné est indépendante de son emplacement physique.
Deux abonnés ne peuvent avoir la même adresse
Le maître interroge un esclave de numéro unique sur le réseau et attend de la part de
cet esclave une réponse.
Le maître peut diffuser un message à tous les esclaves présents sur le réseau,
ceux-ci exécutent l'ordre du message sans émettre une réponse.
La question contient un code fonction indiquant à l'esclave adressé quel type d'action
est demandé.
Les données contiennent des informations complémentaires dont l'esclave a
besoin pour exécuter cette fonction.
Le champ octets de contrôle permet à l'esclave de s'assurer de l'intégralité du contenu
de la question

ProfiBus
Introduction
Principe de communication Modbus

Le protocole Profibus (PROcess FIeld BUS) est un bus de terrain standard non- propriétaire très
répandu en Europe dans les industries de process. Par exemple, la plupart des process
agroalimentaires en sont équipés. Profibus est construit autour de deux modèles d'architecture.

Le premier, le Profibus DP, est le plus employé. Il permet une communication


transversale entre des équipements périphériques décentralisés et des automatismes

grâce à son taux de transfert de données rapide. Sa longueur peut aller jusqu'à 1
200 m lorsqu'il est utilisé avec des câbles STP (paires torsadées blindées) ou plusieurs
kilomètres avec de la fibre optique. La vitesse de transmission va de 9,6 à
12 Mbits/s.

21
Le second, le Profibus PA, a été développé à partir du Profibus DP. Il est particulièrement
destiné à l'automatisation de process pour le contrôle des instruments de mesure. Son support
physique est une paire de câbles torsadés blindés (STP) RS485.

L'inconvénient majeur du Profibus PA est son taux de transmission de seulement


31,25 kbits/s. Les longueurs maximum sont de 1 900 m en zone sûre et de 1 000 m
en zone explosive. Profibus est le protocole le plus mis en œuvre dans le monde pour les
applications manufacturières et d'automatisation.

Caractéristiques

PROFIBUS distingue des équipements maîtres et des équipements esclaves :

• Les maîtres ou stations actives pilotent la transmission de données sur le bus. Un maître peut
librement émettre des messages sous réserve d'obtenir le droit d'accès au réseau (jeton).

• Les esclaves ou stations passives sont des équipements périphériques (blocs d'E/S, vannes,
entraînements et transmetteurs de mesure) qui n'ont pas le droit d'accéder au bus.

Leur action se limite à l'acquittement des messages reçus ou à la transmission de messages sur
demande du maître.

La liaison RS 485 est d'une grande facilité ; l'installation de la paire torsadée permet l'ajout ou
le retrait de stations ou la mise en service par étapes du système sans répercussion sur les autres
stations..

L'utilisateur a le choix du débit, dans une plage allant de 9,6 kbit/s à 12 Mbit/s. Ce choix,
effectué

Tous les équipements sont raccordés sur un réseau en bus (topologie linéaire). Un segment peut
interconnecter 32 stations, maîtres ou esclave

22
Profibus au sein de l'usine

Bus UniTelway
Introduction

UniTelway est un bus industriel ouvert. La partie matérielle est composée d'une liaison
série de type multipoints en RS485 (transmission différentielle) pour l'immunité aux
parasites en milieu industriel.

C'est un bus de terrain qui permet la communication entre le niveau 0 et 1 de la


pyramide CIM, et entre les niveaux 1 et 2

UNI-TELWAY est un standard de communication entre constituants d'automatisme


(automates, terminaux de dialogue, variateurs de vitesse, commandes numériques,

équipements de pesage, ...).

UNI-TELWAY facilite également la communication avec des équipements tels que des
calculateurs de supervision et de gestion.

Caractéristique

Le bus Uni-Telway peut comporter 152 adresses liaisons.

Une station maître a toujours l'adresse liaison 0. Il peut y avoir jusqu'à 27


équipements esclaves qui se partagent 98 adresses liaisons).
Elle gère le droit d'accès à la ligne des divers équipements suivant une procédure
Maître/Esclave.

Le maître connaît par configuration le nombre d'adresses liaison à scruter. II scrute chaque
adresse liaison dans l'ordre croissant par un « polling ». UNI-TELWAY permet une
communication de type égalitaire et autorise l'envoi de message de :

Maître vers esclave. (1)


Esclave vers maître (2).
Esclave vers esclave (3)

Dialogue maitre-esclave - UnitelWay

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Choix d'un Bus de Terrain
Chaque bus ou protocole possède ses caractéristiques propres qui le rend adapte à telle ou telle
utilisation

Pyramide CIM

La pyramide CIM indique en fonction de l'application le type de bus qui permettra les meilleures
performances en fonction des contraintes de :

rapidité
distance à couvrir

Pyramide CIM

Exemple

Dans cette installation qui dispose d'une supervision, trois bus complémentaires sont utilisés :

Asi pour la communication au niveau des capteurs et des actionneurs


Modbus au niveau des variateurs
Ethernet pour la liaison avec les automates et la supervision

24
Structure d'une installation n°1

Structure d'une installation n°2

25
Le CIAME (Comité Interprofessionnel pour l'Automatisation et la Mesure) propose un
ensemble de critères (46) pour la comparaison des RLI. Ils sont répartis en deux sous-
groupes :

I.3.1. Les critères techniques

Topologiques

Longueur maximale : Longueur maximum du réseau en fonction du nombre de répéteurs


et du type de médium utilisé.

Topologie : Architecture physique et implantation des noeuds connectés au réseau, structure


de câblage de toutes les stations.

Temporels

Temps de réaction maximal : Délai maximal possible qui peut survenir lors de l'envoi
d'informations. Ce temps dépend du temps de cycle, du nombre d'abonnés, de la longueur du
réseau, du médium et de la vitesse physique de transmission.

Vitesse de transmission : Vitesse de transmission physique maximale possible pour le réseau.


Différente du débit réel dépendent de l'efficacité du protocole.

Autres

Nombre maximum d’équipements: Nombre d’équipements qui peuvent être connectés au


réseau. Il dépend en partie du nombre de répéteurs utilisés.
Efficacité du protocole : LU 100% ×100 avec
LT

LU=Longueur des données Utiles et LT=Longueur Totale du message (données utiles


+ bits de trame)

Détection d'erreurs : Mécanisme de détection d'erreurs (parité, CRC…)

I.3.2. Les critères stratégiques

Standards

Couches OSI : Définition des couches du modèle de référence OSI utilisé.

Certification : Entité responsable de la réalisation de tests et de la certification (tests des


produits développés pour assurer la compatibilité).

Disponibilité de composants, de logiciels et de prestation de services

Composants : Disponibilité des composants existants, spécifications des fabricants.

26
Autre
s:

Diffusion, nombre d'installations : Nombre d'installations en fonctionnement.

Perspectives pour l'avenir : Présomption empirique du rôle joué par le réseau dans
l'avenir.

Conclusion
Ces dernières années ont vu l'émergence dans les procédés industriels de solutions bus
basées sur le protocole TCP/IP. Par la combinaison de taux de transmission de données
élevés et de fonctions industrielles IT, le Profibus est devenu un protocole standard pour
l'Ethernet industriel dans l'ingénierie d'automatisation. Le Fieldbus Foundation HSE est
un bus Ethernet haute-vitesse pour communications API. Rockwell Automation propose
un nouveau système Ethernet/IP permettant de visualiser les informations de contrôle
n'importe où et n'importe quand à partir d'un navigateur Web standard.

A l'avenir, de tels réseaux sont amenés à se développer davantage mais ne pourront


remplacer à terme les bus de terrain traditionnels dans de nombreux process. Depuis que la
sécurité doit être intégralement pilotée par des protocoles TCP/IP, la migration vers des
réseaux Ethernet va vraisemblablement prendre plusieurs années. De plus, choisir le bus de
terrain adéquat représentera toujours un investissement lourd et engageant sur des années.

Un standard unique de bus de terrain n'est pas encore envisageable. La tendance future sera
le développement de transmetteurs modulaires capables de s'adapter rapidement aux besoins
des utilisateurs.
Le protocole Ethernet est de plus en plus utilisé. Les bus de terrains restent néanmoins
incontournable

Structure d'une installation - Ethernet


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