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Un réseau offre donc une économie de coût, un gain de productivité, une utilisation
rationnelle des bases de données (consultations, modifications de chaque utilisateur
autorisé sur la même base) et une meilleure stratégie dans le domaine de la sécurité
(centralisation et sauvegarde éventuellement automatisée des données).
Par contre, un réseau a pour inconvénient sa complexité (d'où le recours à un personnel
spécialisé en cas de problème) et les conséquences d'une panne sur l'ensemble du réseau.
Les supports de transmission ont pour fonction d'acheminer les informations d'une
machine à l'autre le plus rapidement possible. kf, les supports métalliques, non métalliques et
immatériels. Les supports métalliques, comme les paires torsadées et les câbles coaxiaux, sont les
plus anciens, les plus largement utilisés et servent à transmettre des courants électriques. Les
supports de verre ou de plastique, comme les fibres optiques, transmettent de la lumière, tandis que
les supports immatériels des communications sans fil transmettent des ondes électromagnétiques et
sont en plein essor.
Un câble est souvent fabriqué à partir de plusieurs paires torsadées regroupées et placées à
l’intérieur de la gaine protectrice. L’entrelacement permet de supprimer les bruits
(interférences électriques) dus aux paires adjacentes ou autres sources (moteurs, relais,
transformateur).La paire torsadée est donc adaptée à la mise en réseau local d'un faible
parc avec un budget limité, et une connectique simple. Toutefois, sur de longues distances
avec des débits élevés elle ne permet pas de garantir l’intégrité des données (c'est-à-dire la
transmission sans perte de données). La paire torsadée se branche à l’aide d’un connecteur
RJ-45.
Le câble coaxial :
Un câble coaxial est constitué d'une partie centrale (appelée âme),
c'est-à-dire un fil de cuivre, enveloppé dans un isolant, puis
d'un blindage métallique tressé et enfin d'une gaine extérieure.
Ce câble présente de meilleures performances que la paire
torsadée : affaiblissement moindre, transmission de signaux de
fréquences plus élevées.
La fibre optique :
Une fibre optique est constituée d’un fil de verre très fin. Elle
optique dont l’indice de réfraction garantit que le signal lumineux reste dans la fibre. Elle
offre un débit d'informations nettement supérieur à celui des câbles coaxiaux et supporte
un réseau " large bande "
Chaque support de transmission présente des avantages et des inconvénients qui sont
résumé sur le tableau suivant :
Pour constituer un réseau, les différentes machines sont reliées aux canaux de
transmission par des interfaces de connexion.
Dans le cas d'un réseau local, on utilise une électronique de communication directement
implantée dans la machine (carte réseau) pour PC ou API, ou directement intégrée dans la
structure micro-électronique (cas des capteurs intelligents ou de certains actionneurs).
Figure.3 – HUB/Concentrateur
Figure.4 – Commutateur/Switch.
Routeur/ Passerelle : Une passerelle (figure 5) est un dispositif qui permet de
relier deux réseaux informatiques comme par exemple un réseau local et Internet.
Ainsi, plusieurs ordinateurs ou l'ensemble du réseau local peuvent accéder à
internet par l'intermédiaire de la passerelle
Figure.5 – Routeur/Passerelle.
Figure.6 - Modem
Un LAN (en anglais Local Area Network) (figure.7) est un réseau local limité dans
l'espace. Il peut couvrir quelques mètres à un kilomètre. L'infrastructure sera gérée
localement. Il permet un taux de transfert important tout en connectant jusqu'à plusieurs
centaines d'utilisateurs. On peut le retrouver dans des écoles, chez des particuliers, une
entreprise, un hôpital.
Le réseau local peut aussi être sans fil, on parle alors de WLAN (Wireless LAN).
Figure .7- Réseau Local LAN
Les réseaux métropolitains MAN (Metropolitan Area Networks) (figure .8) sont des
réseaux s'étendant sur 1 à 100 kilomètres et reliant au moins deux LAN. Ils peuvent
connecter plusieurs milliers d'utilisateurs. Ils peuvent être utilisés par des institutions,
comme l'université ! Ou des entreprises pour relier des pôles situés dans une même zone
géographique. Ils utiliseront plutôt des fibres optiques.
Les réseaux étendus WAN (Wide Area Network) (figure.6), couvre une grande zone
géographique, typiquement à l'échelle d'un pays, d'un continent comme par exemple le
réseau internet.
On entend par topologie la façon dont sont reliées les différentes entités d'un réseau sur le
média de transmission.
Le bus est un segment central où circulent les informations (figure.10). Il s’étend sur
toute la longueur du réseau et les machines viennent s’y accrocher. Lorsqu’une station
émet des données, elles circulent sur toute la longueur du bus et la station destinatrice peut
les récupérer. Une seule station peut émettre à la fois. En bout de bus, un « bouchon »
permet de supprimer définitivement les informations pour qu’une autre station puisse
émettre.
L’avantage du bus réside dans la simplicité de sa mise en œuvre. Par contre, en cas de
rupture du bus, le réseau devient inutilisable.
C’est la topologie la plus courante. Toutes les stations sont reliées à un unique composant
central : le concentrateur. Quand une station émet vers le concentrateur, celui-ci envoie les
données à celle qui en est le destinataire (switch) ou à toutes les autres machines (hub). Ce
type de réseau est facile à mettre en place et à surveiller. La panne d’une station ne met pas
en cause l’ensemble du réseau. Par contre, il faut plus de câbles que pour les autres
topologies, et si le concentrateur tombe en panne, tout le réseau est hors d’état de
fonctionner. De plus, le débit pratique est moins bon que pour les autres topologies.
Les données circulent de machine en machine. Une machine ne voit que la précédente et
la suivante via des liaisons point à point. Le signal est régénéré à chaque nœud donc on
peut couvrir des distances importantes, par contre, la panne d’une station rend l’ensemble
du réseau inutilisable. L’interconnexion de plusieurs anneaux n’est pas facile à mettre en
œuvre (figure.11).
Dans cette topologie, chacun des nœuds doit être relié. Il existe donc de multiples
chemins entre deux nœuds du réseau. C'est donc une configuration peu sensible aux pannes
mais couteuse et difficile à mettre en place.
Figure.13 – Topologie maillé.
Toutes les combinaisons des topologies précédentes peuvent être faites pour constituer
une topologie plus complexe (figure.14).
V. Protocole de communication :
Le modèle OSI (Open System Interconnexion) a été créé par l’ISO (Organisation
internationale de normalisation) dans le but d’offrir une base commune à la description de
tout réseau informatique. Dans ce modèle, l’ensemble des protocoles d’un réseau est
décomposé en 7 parties appelées couches OSI, numérotées de 1 à 7.
Lors d’une communication, l’utilisateur d’un réseau utilise les services de la couche 7 à
travers un programme. Cette couche met en forme et enrichit l’information qu’elle reçoit
du programme en respectant son protocole. Puis, elle l’envoie à la couche inférieure lors
d’une demande de service. À chaque couche, l’information subit des mises en forme et des
ajouts en fonction des protocoles utilisés. Enfin, elle est envoyée sur le médium et reçue
par un autre nœud du réseau. Elle parcourt toutes les couches de ce nœud dans l’autre sens
pour finir au programme du correspondant, dépouillée des différents ajouts liés aux
protocoles (figure .15).
La couche physique
La couche de liaison de données assure le transfert des données de nœud à nœud (entre
deux nœuds directement connectés), et gère également la correction des erreurs de la
couche physique, de la topologie du réseau, de l'accès au réseau, la livraison ordonnée des
trames et du contrôle de flux. Son rôle est l’acheminement sans erreur des trames ainsi que
d’assure un transfert fiable des trames sur une liaison physique.
La couche réseau
Elle assure l’acheminement ou le routage (choix des chemins à partir des adresses IP) des
paquets à travers les réseaux. Le rôle de la couche réseau est d’acheminer les données entre
l’émetteur et le destinataire au travers de différents réseaux en mettant en place un système
d’adressage hiérarchique pour combiner aux manques de l’adressage MAC.
La couche transport
Assure l’arrivée des données sans altération et dans l’ordre, avec retransmission en
cas de perte.
La couche session
Synchronise et gère les échanges pour le compte de la couche présentation, et assure les
communications et les liaisons correctes entre les systèmes. Elle définit aussi l’ouverture
des sessions sur les équipements du réseau .Son rôle est d’assuré la connexion logique
entre 2 stations (Continuité d’un échange)
Elle définit la manière dont les données vont être représentées. Elle convertie les données
pour assurer leur interprétation par tous les systèmes. Son rôle est d’assurer la
compatibilité des données entre stations (règles d’encodage).
La couche Application
La couche application se trouve en haut de la pile - c'est celle que voient la plupart des
utilisateurs. Dans le modèle OSI, c'est la couche « la plus proche de l'utilisateur final ». Les
applications qui fonctionnent au niveau de la couche 7 sont celles avec lesquelles les
utilisateurs interagissent directement. Elle crée une interface directe via des applications
réseau comme un navigateur web (Google Chrome, Firefox, Safari, etc.), la messagerie
électronique, le protocole FTP, ou d'autres applications autonomes comme Skype, Outlook,
Office. Toutes sont des exemples d'applications de la couche 7 (figure .16).
La transmission asynchrone :
Dans une transmission asynchrone, les caractères sont émis de façon irrégulière, comme
par exemple des caractères tapés sur un clavier, l’intervalle de temps entre deux caractères
est aléatoire, le début d’un caractère peut survenir à n’importe quel moment. Dans les
communications entre ordinateurs, comment procède alors un ordinateur expéditeur pour
indiquer au destinataire où commence et se termine un caractère particulier, s’il transmet
d’une manière asynchrone ? La réponse est donnée par les bits de départ et d’arrêt souvent
désignés par leur appellation anglo-saxonne de START (élément de départ) et de STOP
(élément d’arrêt). Ces bits, sont en fait des signaux encadrent ceux qui constituent un
caractère, le bit de départ (START) indique le début d’un caractère et celui ou ceux d’arrêt
(STOP) – il peut y’en avoir ‘1’ ou ‘2’ – marquent la fin de caractère.
La transmission synchrone :
Dans une transmission synchrone, les bits sont émis d’une façon régulière, sans séparation
entre les caractères, pour cela un signal d’horloge périodique de période T fonctionne
pendant toute la durée de l’émission (figure.19).
Pour transmettre des informations binaires sur un support de transmission, il est nécessaire
de le transformer au préalable en un signal électrique mieux adapté aux contraintes
physiques du système de transmission. Les réseaux informatiques présentent la
particularité de demander de très hauts débits, de plusieurs mégabits par seconde. Dans ce
contexte, deux techniques de transmission sont envisageable : la transmission dite en bande
de base qui n’effectue qu’une simple transformation du signal, et la transmission qui
réalise une translation du spectre (modulation).
Différents codage sont utilisés pour transmettre les données en bande de base :
Le codage NRZ :
Le codage NRZ (No Return To Zeor) code le bit 1 par un signal positif, le bit 0 par un
signal négatif. Ces deux états correspondent à deux niveaux de tension symétriques par
rapport à 0 (figure.21).
Figure.21 - Exemple de données binaires codées en NRZ.
Figure.22 - Exemple de données binaires codées en NRZ pour une liaison série RS232.
Avantages
Inconvénients
En cas de longue suite de niveaux identiques Il n’y a plus de transition. Donc, plus de
possibilité de synchroniser l’horloge locale.
Le codage RZ :
Similaire au codage NRZ, sauf que le signal revient toujours à 0 V au milieu du temps de
bit (figure.23).
Simplicité
Inconvénients
Doublement de la fréquence
Nécessite un média avec une bande passante deux fois plus large
Le codage Manchester :
Avantages
Inconvénients
Doublement de la fréquence
Un 0 logique est codé par une transition de même sens que la précédente.
Un 1 logique est codé par une transition de sens opposé à la précédente (figure.25).
Figure .25 - Exemple de données binaires représenté en codage Manchester Différentiel.
Avantages
Inconvénients
o Doublement de la fréquence
Les signaux en bande de base sont sujets à une atténuation au fur et à mesure de
la distance parcourue, ce qui constitue le principal problème de la transmission en
bande de base. Si le signal n’est pas régénéré très souvent, il prend une forme
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