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La communication écrite

Pr. SBAI Omnia

LES OBJECTIFS DU COURS

savoir rédiger un écrit compréhensible par tous à la première lecture,


savoir adapter son écrit à l'interlocuteur et au type de document
spécifique,
savoir relier les idées sans rupture logique,
savoir livrer un écrit avec une orthographe correcte et des phrases
courtes bien rédigées,
savoir faciliter le chemin de lecture par une présentation claire et
aérée.

SOMMAIRE

1e PARTIE : LA COMMUNICATION, PRINCIPES DE BASES


1/ QU’EST-CE QUE LA COMMUNICATION

2/ HISTOIRE DE LA COMMUNICATION

3/ LES COMPOSANTES DE LA COMMUNICATION

4/ LES THÉORICIENS
5/ LES ENJEUX DE LA COMMUNICATION

6/ LA PERCEPTION DE LA RÉALITÉ

2e PARTIE : COMMENT ÉCRIRE POUR BIEN COMMUNIQUER

1/ COMMENT ÉCRIRE POUR BIEN COMMUNIQUER

2/ LES OBJECTIFS

3/ UN PROJET EDITORIAL

4/ LES DIFFERENTES ÉTAPES POUR CRÉER UN MAGAZINE


41/ choisir le titre du magazine
42/ définir le lectorat
43/ définir la ligne éditoriale

5/ L’ORGANISATION DU TRAVAIL

3e PARTIE : LE CONTENU
1/ STRUCTURATION DE L’ÉCRIT DANS LA PRESSE

2/ LA COMMUNICATION ÉCRITE PROFESSIONNELLE


21 – La synthèse
22 – La lettre
23 – La note
24 – Le compte-rendu
25 – Le rapport

3/ LA RÉDACTION

31/ Quel sera le sujet de l’article ?


32/ Sous quelle forme l’information sera présentée (article factuel, interview,
reportage…) ?
33/ Où trouver les informations ?
34/ Le plan
35/ utiliser un vocabulaire simple
4e PARTIE : LA MISE EN PAGE

1/ LA CHARTE GRAPHIQUE

2/ PENSEZ LECTEUR

3/ LE CONTRAT DE LECTURE

4/ LES NIVEAUX DE LECTURE

5/ HABILLEZ VOS TEXTES

6/ UNE LONGUEUR PRÉDÉTERMINÉE

7/ ORGANISER LE CONTENU

5e PARTIE : LES RÈGLES D’ÉCRITURE


1/ TECHNIQUES DE COMMUNICATION ECRITE

2/ LES RÈGLES DE MAJUSCULE ET DE PONCTUATION


1e PARTIE : LA COMMUNICATION, PRINCIPES DE BASES

1/ QU’EST-CE QUE LA COMMUNICATION


Définir la communication est plus difficile qu'il ne semble, bien que nous utilisions
tous ce mot et pensions connaître sa signification. Nous sommes tous d'accord :
parler du temps qu'il fait avec notre voisin, c'est de la communication. Il en va de
même lorsqu'on discute d'un plan de gestion d'une zone protégée avec un conseil
municipal.

Une présentation informatique destinée au public qui visite un centre, c'est


également de la communication. Tout comme une interview accordée à un journal
ou les informations à la radio. Mais, les feux réglant la circulation, est-ce de la
communication ? Ou le courrier publicitaire que nous jetons sans même un
regard? Ou les lettres auxquelles nous ne répondons pas? Les informations
présentes sur Internet et auxquelles personne n'accède jamais, sont-elles de la
communication?

Pour essayer de mieux comprendre le processus de plus en plus complexe, nous


allons commencer par nous pencher sur l’histoire de la communication qui nous
apportera un certain éclairage.

Nous communiquons avec nos semblables pour les informer ou pour exercer sur
eux une certaine influence. De toute manière, cette opération, qui est à la base du
phénomène social et culturel, suppose à la fois des moyens d'expression et des
organes de perception. Il est possible que chez certains animaux ce soit l'odorat
ou tel autre sens inconnu de nous qui entre en jeu dans le processus. Chez
l'homme, les modes de communication les plus aptes à être élaborés sont
indiscutablement ceux qui s'adressent à la vue et à l'ouïe. Le message audiovisuel
peut d'ailleurs présenter deux formes différentes, suivant qu'il consiste directement
en des images et des sons ou bien qu'il est médiatisé par des signes et des
symboles codifiés : on a alors affaire à un langage parlé ou écrit.

2/ HISTOIRE DE LA COMMUNICATION
L'histoire de la communication est aussi ancienne que l'histoire de l'humanité.
Depuis les origines, l'homme a eu besoin de communiquer.
Que ce soit à l'aide de signaux visuels ou de signaux sonores, l'homme a toujours
tenté de vaincre les distances et de mettre en place une transmission rapide de
l'information
Pour cela il mit au point des codes, des alphabets et des langages… tout était
bon pour véhiculer le message.

TYPES DE SIGNAUX

 Signaux visuels
 Gestes de la main
 Signaux de fumée
 Signaux lumineux...
 Signaux sonores
 Voix
 Tam-tam
 Musique
 Et l’écriture, qui remonte à 5000 ans av. JC

LE DÉBUT DES OUTILS MODERNES


C'est sous la Révolution française que naît le premier réseau de communication
avec le télégraphe optique de Chappe en 1794

En 1837 l’alphabet Morse


En 1876, G. Bell dépose un brevet. Le téléphone est né mais on ne voyait pas son
intérêt

LE 20E SIÈCLE
La première moitié du vingtième siècle va voir apparaître et s'institutionnaliser la
radiodiffusion, la télévision, le radar, le télex et le téléphone. De multiples réseaux
vont se développer.

En 1943, le premier calculateur électronique est construit. C'est le début de l'ère


du traitement électronique de l'information: l'Informatique.

Les moyens de télécommunications vont être utilisés pour relier les équipements
informatiques mettant à jour un nouveau réseau : le réseau informatique avec les
satellites et l’internet

Grâce à tous les moyens de communication, la Terre est actuellement un village.


On peut savoir ce qui se passe à l’autre bout du monde en temps réel.
La transmission de l’information est de plus en plus rapide.

Même si nous disposons de toutes les techniques nouvelles, la communication


n’est pas toujours efficace.

Il ne faut pas confondre rapidité technique avec rapidité de communication


La confusion est de croire que lorsque nous connaissons une technique, nous
savons communiquer.

S’il est vrai que les moyens de communication se sont largement développés, les
moyens de non-communication aussi :
Sur l’écran de votre GSM, vous pouvez voir qui appelle et choisir de répondre ou
pas.
Avant, on regardait la TV en famille. Maintenant, chacun possède sa propre TV et
regarde son propre programme.
La communication est aujourd’hui un phénomène de mode
Pourtant, l’étude de la communication comme processus théorique n’est pas très
ancienne : Moitié du 20ème siècle

La communication concerne aussi bien :


o l'homme (communication interpersonnelle, groupale...) que
o l'animal (communication intra- ou inter- espèces) ou
o la machine (télécommunications, nouvelles technologies...),
o ainsi que leurs hybrides : homme-animal, hommes-technologies...

 La socialisation de l’individu est étroitement liée aux communications


quis’établissent entre lui et son environnement.
 L’individu qui communique se socialise.
 Depuis sa naissance jusqu’à sa mort, l’être humain établit des échanges.
 Le phénomène de la communication est toujours présent quelle que
soit lasituation

3/ LES COMPOSANTES DE LA COMMUNICATION

BASES THÉORIQUES : L'ÉMETTEUR, LE RÉCEPTEUR, LE MESSAGE, LE


CANAL
L'idée d'examiner d'une manière abstraite et déductive les conditions à priori dans
lesquelles se déroulent des phénomènes réels n'est pas nouvelle. Mais elle a pris
place dans l'arsenal moderne de nos moyens de connaissance grâce à la
cybernétique. Il faut entendre par ce mot une science qui s'applique au
fonctionnement des ensembles sans tenir compte de la nature de leurs éléments,
ceux-ci pouvant être mécaniques, biologiques ou humains. La théorie de
l'information se rattache au même courant de pensée. Elle se propose en effet
d'étudier ce qui se passe lorsqu'un émetteur envoie un message à un récepteur,
sans se préoccuper de savoir qui est cet émetteur ou ce récepteur. Que ce soit tel
individu ou tel autre, que ce soit un instrument, que ce soit un groupe, peu
importe. Le mécanisme de la communication est ici envisagé en soi, sans
référence à des situations concrètes particulières. A ce niveau, rien n'empêche
que l'on formule les problèmes d'une manière purement mathématique. Mais
alors, dira-t-on, quel est l'intérêt de cette spéculation? N'est-ce pas un jeu de
l'esprit?
En fait, nous savons bien que les théories abstraites sont souvent la condition du
progrès dans le champ de la pratique. La théorie de l'information vise, de même, à
rejoindre déductivement le plan réel où seront possibles les utilisations positives.
Par exemple, une fois connu le fonctionnement général du système « émetteur-
message- récepteur », on peut introduire des spécifications pour aller plus loin,
voir par exemple ce qui peut être transmis quand le moyen de transmission
(canal) est l'écriture ou le télégraphe, voir quelle est la perte de l'information
prévisible quand le message est matérialisé par les mots d'un langage. On arrive
ainsi à l'étage sémantique où, déjà, l'on voit le profit que les techniciens pourront
tirer de la théorie en mesurant d'avance ce que le récepteur recueille de la
connaissance transmise. Précisons que la théorie de l'information en est encore à
ses débuts, comme la cybernétique. Il importe surtout, ici, d'en présenter les
principales démarches et les promesses. L'initiation est difficile et austère; mais
demain elle sera indispensable.

COMMUNIQUER,
 C'est, une science partagée par plusieurs disciplines qui ne répond pasà
une définition unique
 Et si tout le monde s'accorde pour la définir comme un
processus, lespoints de vue divergent lorsqu'il s'agit de définir ce
processus

C’EST QUOI?
Acte au cours duquel un individu « émetteur » traduit un fait, un concept, un
sentiment en un message qu’il adresse par le canal qui lui paraît le plus
approprié, à un autre individu « récepteur », avec l’intention que ce dernier puisse
prendre connaissance du fait, du concept envoyé

IlLe
y astimulus
communication chaque fois
et la motivation : qu’un organisme vivant peut affecter un autre
organisme
Émetteur et récepteur doivent modifiant
en le modifiant, ou en son action
être stimulés à partiravant
et motivés de laque
transmission
ne puisse être
d’une information
lancé un acte de communication

SUR L'ÉMETTEUR
D'abord, il faut donc voir comment l'émetteur se comporte dans cette situation. On
s'aperçoit alors que les producteurs, créateurs et distributeurs sont inclus dans un
réseau complexe et parfois contraignant au sein d'une véritable industrie
culturelle, avec toutes les conséquences que cela comporte pour leurs possibilités
d'expression et toutes les tensions que cela peut provoquer.

SUR LE RÉCEPTEUR
Enfin, on peut se demander comment le récepteur à mille yeux et mille oreilles
perçoit un tel message et quelle action il peut avoir sur lui. C'est l'objet de deux
études intimement liées : l'une sur le rôle des mass-médias dans le monde
d'aujourd'hui, l'autre sur les rapports entre les techniques de diffusion et le public.
On y verra que l'action publicitaire sur les goûts et les besoins est plus efficace
que celle de la propagande sur les opinions ou croyances, et que les nouvelles
techniques peuvent élargir la part de la culture dans les loisirs. De toute manière,
on ne peut espérer modifier les attitudes du public qu'en respectant et par
conséquent en connaissant bien les valeurs fondamentales qu'il accepte. D'autre
part, on notera que les nouveaux modes de diffusion ne diminuent guère
l'importance des communications de personne à personne, et que celles-ci
prolongent et explicitent leurs effets. Enfin, les actions conjuguées de tous les
mass- média forment un tout dans notre civilisation technicienne et tendent de
concert à uniformiser les divers éléments dont se compose le public. Celui-ci
devient de plus en plus perméable à des messages communs et de plus en plus
apte à se retrouver dans une même culture.

SUR LE MESSAGE
Deuxièmement, le message ainsi diffusé, du fait qu'il s'adresse à une « masse »,
se trouve soumis à certaines orientations. Il doit satisfaire à des aspirations. Une
étude du contenu des communications de masse montre comment la société peut
s'y refléter sur le mode mythologique. Ou bien on lui propose des modèles qui
permettent l'identification et jettent un pont entre le fictif et le réel, ou bien on lui
fournit des substituts qui désamorcent ses impulsions et facilitent la projection de
certaines tendances inquiétantes sur un monde créé pour cela.

Le message
Pour l’émetteur, l’acte de communication consiste à transmettre au récepteur un
concept, une idée, une pensée, une information. Pour cela, il va devoir l’exprimer
au travers d’un message
Au sens large, le message est le contenu général des informations
Plus spécifiquement, le message est une succession de signes (code)
correspondants à des règles précises transmise par l’émetteur au récepteur via
un canal

Le canal
Le canal est :
un élément de l’interface émetteur/récepteur ;
le lieu d’échange, de contact émetteur/récepteur.
On distingue :

Les canaux physiologiques internes de l’émetteur et du récepteur


(audition, vision, odorat…)
Les canaux techniques externes (radio, ordinateur,…) qui servent à
convoyer le message à travers le temps et l’espace.

Le code
La forme du message varie en fonction du code servant à la transmission :

L’émetteur choisit le langage qu’il va utiliser, puise ensuite dans le


cadre de chaque langage les éléments nécessaires à constituer son
message;

Le receveur recevra le message codé et, à partir du répertoire et de


sa connaissance des règles de combinaison, procédera au décodage
partiel ou total du message.

Le codage
Un code peut être composé de signes tels que :

Des sons = code linguistique


Des signes écrits = code graphique
Des signes gestuels
Des images symboles = logo
Des signaux mécaniques = morse,

La communication est un acte d’information : dans toute communication, il y a


nécessairement transmission d’information(s).

Mais elle est plus qu’un simple échange d’informations entre un émetteur et un
récepteur.

C’est un processus de partage de sens par l’interprétation réciproque de signes…


Lorsqu’on communique, la Forme (la façon de dire) est aussi importante que le
Contenu (ce que l’on dit).
4/ LES THÉORICIENS

De nombreux théoriciens de la communication ont cherché à conceptualiser ce


qu'était « une communication ».

Il ne s'agit pas là d'une liste exhaustive, tant les modèles sont nombreux et
complémentaires

Le but recherché est de cerner une évolution générale en donnant les plus connus
de ces modèles et l'apport qu'ils ont induit :

 Lasswell (politologue et psychiatre)


 Shannon et Weaver (mathématiciens)
 Wiener (mathématicien)
 la « réseautique » informatique

41/ LE MODÈLE DE LASSWELL

Lasswell (1948) pose 5 questions qui tentent de décrire tout phénomène de


communication
Ce premier modèle théorique va fortement orienter les recherches ultérieures en
identifiant les pôles de la communication interpersonnelle.

Qui ? Émetteur
Dit Quoi ? Message
Par Quels moyens ? Canal
À Qui ? Récepteur
Avec Quels effets ? Sens

Ce modèle conçoit la communication comme étant un processus d’influence et de


persuasion, très proche de la publicité.

Il dépasse la simple transmission du message (même s'il y reste centré) et


envisage notamment les notions d'étapes de communication, la capacité de
pluralité des émetteurs et des récepteurs et de finalité d'une communication (ses
enjeux).

42/ LE MODÈLE INFORMATIONNEL DE SHANNON & WEAVER (1949)

Conception analytique de la communication


Le modèle élaboré par SHANNON & WEAVER (1949) est centré sur l’étude d’une
transmission optimale d’un message dans tout moyen de communication
canalisable.

Il désigne un modèle linéaire simple de la communication : cette dernière y est


réduite à sa plus simple expression, la transmission d'un message.
On peut résumer ce modèle :

« Un émetteur, grâce à un codage, envoie un message à un récepteur qui


effectue le décodage dans un contexte perturbé de bruit ».

Ce modèle introduit les concepts théoriques suivants


 L’émetteur effectue un codage en transformant le message initial en
signal codé;
 Le canal de communication transmet le signal codé en étant affecté
par divers bruits environnementaux
o tout phénomène qui se produit à l’occasion d’une
communication et qui ne fait pas partie du message
intentionnellement émis;
o souvent de forme désordonnée, aléatoire, imprévisible;
o image, son, texte, geste ou autres signes verbaux ou non.

 Le récepteur effectue le décodage en transformant le signal codé en


message susceptible d’être reçu
 L’efficacité globale de la transmission de l’information est la
résultante cumulative de ces diverses étapes

Tout canal de transmission est affecté par divers bruits (noises) qui dépendent de
l’environnement considéré au sens large du terme.
Au besoin, il conviendra d’agir sur l’environnement pour améliorer le rapport
signal/bruit, sachant que l’information « ne passe plus » dans le canal concerné.
Cette loi justifie l’usage de la redondance lors de situations critiques (émission
simultanée du même message sur plusieurs canaux).
La transmission de l’information chez l’homme utilise souvent plusieurs canaux
sensoriels avec des codages spécifiques (référentiels).
C Canal visuel D
O E
D C
A Canal auditif O
Entrée
G D
E Canal olfactif A Sortie
S G
E
S

Référentiels

43/ LE SCHÉMA CYBERNÉTIQUE DE WIENER (1948)

Norbert Wiener a enseigné à Shannon. Cependant, ils n’ont pas la même


conception. Wiener est du type systémique. La communication est un système
dynamique instaurant des relations interactives entre les éléments difficilement
autonomisable

 Le concept théorique de boucle de rétroaction (ou feed-back) est introduit


par Norbert WIENER -1948 dans son livre « Cybernetics »
 L’approche cybernétique introduit le concept clé de régulation fournie
parla boucle de rétroaction et traite la communication d’un point de
vue dynamique
 L’apport de ce modèle estessentiel. Il différentie
la transmission
d’information, d’une communication qui implique de disposer d’une
possibilité de feed-back
Émetteur Message Récepteur

Rétroaction (feed-back)

Le « message en retour » permet une régulation : l’émetteur et le récepteur


communiquent !

44/ MODÈLES ISSUS DE LA « RÉSEAUTIQUE INFORMATIQUE »

Ces modèles techniques sont intéressants car ils se basent sur des acteurs
différents du sujet d'étude habituel : l'ordinateur, fondamentalement logique et
non-humain.
Selon ces modèles, toute action de communication se baserait sur un processus
essentiel, ou protocole de communication :

Phase de mise en contact/connexion


 L'émetteur envoie une demande de connexion
 Le récepteur répond, soit affirmativement, soit négativement
 Si on fonctionne dans le principe d'une communication synchrone,
l'émetteur et le récepteur s'envoient des messages pour se synchroniser

Phase de l'envoi du (des) message(s)


 L'émetteur envoie un message
 Le récepteur dit s'il l'a bien reçu, ou si l'émetteur doit renvoyer son message
 Les rôles du récepteur et de l'émetteur peuvent s'inverser au cours
delacommunication.

Phase de clôture/déconnexion
 L'un des ordinateurs demande la fermeture de la connexion
 Ces modèles ont mis en évidence la notion de réseau de communication,
etde nœud de communication.
 En effet, un message transmis peut être relayé d'un poste à l'autre. De
plus, on peut l'envoyer à un groupe d'ordinateurs. Et donc il faut savoir qui
prend la parole, et comment...
5/ LES ENJEUX DE LA COMMUNICATION

Nous ne communiquons pas seulement pour transmettre ou recevoir des


informations, mais aussi parce que nous sommes poussés par certains motifs,
désireux d’atteindre certains buts et, plus largement, pour maîtriser certains
enjeux psychologiques

Il existe 5 types d’enjeux qui ont été repris par différents auteurs dont
(MUCCHIELLI et LIPIANSKY)

LES ENJEUX INFORMATIFS :


 transmettre une information, un message

LES ENJEUX IDENTITAIRES :


 Pour parler, il faut avoir une identité
 Toute communication définit l’identité de l’émetteur
 L’identité du locuteur se manifeste dans la phraséologie utilisée,
dans l’usage d’un code particulier
 L’identité est aussi un enjeu, la personne qui communique va metre
en danger son identité pour produire chez l’autre une certaine image

LES ENJEUX DE L’ESPACE PSYCHIQUE


 font référence aux aspects d’intimité, aux éléments personnels, privés, a
ux
limites où on accepte l’autre dans son espace

LES ENJEUX RELATIONNELS :


Il y a « enjeu » d’entrer en relation, d’avoir des contacts, d’œuvrer à avoir des
contacts satisfaisants par rapport à:
 son objectif,
 en fonction de la situation de l’individu,
 du moment (besoin de gratification, de protection…)

Ces enjeux reposent sur des questions d’identité et de frontières

LES RITUELS D’INTERACTION

Comment rentrer en communication avec l’autre ?

 L’ouverture comporte le risque d’intrusion, de non-réponse, de non-


maîtrise du déroulement de l’interaction qui, une fois engagée,
échappe pour une part à l’emprise de chaque protagoniste
 Par des rituels d’interaction également. La fermeture peut faire
résonance avec l’abandon et il faut rassurer l’interlocuteur sur le fait
qu’il n’en est rien
LES ENJEUX CONATIFS

Ces enjeux représentant la possibilité d’influencer l’autre


Dans toute communication, l’émetteur cherche à influencer l’autre, le convaincre
sur une opinion, sur un comportement, à le faire changer d’avis
Ces enjeux peuvent prendre deux voies :
 la séduction : qui recherche un rapport de complicité, d’attirance,
desympathie en mettant en avant les aspects relationnels
 le pouvoir : qui instaure un rapport de force entre les interlocuteurs
(autorité, sanctions, menaces…)
o Il existe des circonstances où la persuasion sera admise et
des circonstances où elle ne le sera pas
o Ces enjeux sont aussi un processus dynamique, ils
interagissent les uns par rapport aux autres.
6/ LA PERCEPTION DE LA RÉALITÉ

Quelle représentation a-t-on de


cette image?

Que voyez-
vous

Cherchez la vieille
femme Cherchez la
jeune femme

Cet exercice permet de constater que, sur un fait objectif, nous ne voyons pas tous la
même chose.
On peut donc en déduire qu’il peut être difficile de communiquer avec une personne qui ne
voit pas, en toute bonne foi, la même chose que nous.

On peut alors essayer d’expliquer la ou les raisons de cette divergence : la culture,


l’éducation la personnalité, l’âge, le groupe de travail, de loisir, l’expérience, la classe
sociale…
En fait, tout ce qui constitue notre système de référence.

Conclusion :
On améliore la communication en apprenant à:
- observer,
- à tenir compte d’autrui (acceptation de l’autre),
- en adoptant une attitude de contrôle à l’égard de ses perceptions, de ses
interprétations.
 La réalité passe à travers de nombreux filtres et nous ne sommes
jamais objectifs
 Nous n'avons que des représentations de la réalité
 Qu'est-ce qui fait que l'on ne voit pas les objets d'une façon
objective? Pas de la même façon que d'autres ?
 Déjà à tous les niveaux, tant auditifs que visuels, nous n'avons
qu'une connaissance partielle de la réalité (nous ne voyons que
certaines longueurs d'onde, nous n'entendons que certains sons...).
 La raison de notre non-objectivité vient du fait que nous avons une
"appréhension fantasmatique de cette réalité"

 Cette appréhension fantasmatique des " objets " (clients,


conjoint, patron, nous-mêmes, etc...) se fait à travers une
représentation

 Edgar MORIN, définit le concept de « représentation » ainsi:

 C'est une synthèse cognitive dotée des qualités de


globalité, de cohérence, de constance, de stabilité.

 Elle est obtenue par un processus de construction. Elle


est construite à partir de plusieurs choses :
2e PARTIE : COMMENT ÉCRIRE POUR BIEN COMMUNIQUER

1/ COMMENT ÉCRIRE POUR BIEN COMMUNIQUER


La communication écrite est une chose complexe et difficile en plus d’être souvent
un travail solitaire. Cela nécessite donc une organisation rigoureuse et très précise
car il est très facile de déraper. En effet vous n’aurez jamais le feedback de vos
lecteurs tant que votre écrit n’aura pas été publié. Et s’il y a des erreurs ou une
mauvaise compréhension, ce sera entièrement de votre faute et il sera trop tard
pour y remédier. Il vaut donc mieux anticiper et consacrer temps et attention à
livrer un travail parfait plutôt que se lamenter a posteriori.

Voici les différentes caractéristiques de la communication écrite

La communication écrite est:

Unidirectionnelle
Non interactive
Pas de présence
Pas d’écoute
Pas d’empathie
Non réactive
Réfléchie

2/ LES OBJECTIFS
Phatique : Se dit de la fonction du langage lorsque celui-ci ne sert pas à
communiquer un message, mais à maintenir le contact entre le locuteur et le
destinataire. (Par exemple allô, ouais, eh bien.)

3/ UN PROJET EDITORIAL

Quel que soit le type d’écrit que vous aurez à rédiger, les principes de base sont
toujours les mêmes.
Il existe dans ce domaine un exemple parfait : le journal.
Tout au long de cet apprentissage nous allons utiliser les techniques de la presse
écrite et principalement celles des magazines.
Ce qui nous permettra à chaque stade de vérifier que la technique étudiée est
totalement utilisable dans la rédaction de documents professionnels – rapport,
thèse, synthèse, communication médicale ou article scientifique…

4/ LES DIFFERENTES ÉTAPES POUR CRÉER UN MAGAZINE

41/ CHOISIR LE TITRE DU MAGAZINE


Soit en rapport avec :

son contenu
son positionnement
le nom de l’organisation
son origine

C'EST UN ACTE SYMBOLIQUE ET FONDATEUR

42/ DÉFINIR LE LECTORAT


Chaque cible a ses attentes (partenaires, fournisseurs, clients, etc.)

CELA INFLUENCE LE CONTENU ET LA PRÉSENTATION.

43/ DÉFINIR LA LIGNE ÉDITORIALE


Sur le fond (valeurs, message) comme sur la forme (ton, style, niveau de
langage), il doit y avoir une cohérence entre l'ensemble des rédacteurs.
C'est pourquoi il faut définir une ligne éditoriale en fonction des objectifs de
communication du journal.
1/ Définir les objectifs de votre support
– De quoi je peux parler, sur quel sujet je suis capable de produire un contenu
original et intéressant ?
– Quelle cible je veux atteindre (par ordre de priorité) ? Clients, collaborateurs,
réseau d’influence, leaders d’opinion…
– Comment je veux être perçu par cette cible et de quoi a-t-elle besoin ?
– Et surtout, est-ce que cela est en adéquation avec ce que propose ma marque/
mon entreprise ?

2 / Des rubriques bien pensées, un chemin de fer figé


L’organisation du support doit être pensée en amont, mais surtout rigoureusement
suivie d’un numéro à l’autre (ou d’un article/d’une page à l’autre) pour habituer le
lecteur et lui offrir des repères, des rubriques « attendues » dans lesquelles il
saura où et comment trouver son information.

3/ Des rubriques pertinentes et cohérentes


Pour respecter votre ligne éditoriale, il est indispensable que les rubriques
correspondent aux informations que vous souhaitez transmettre.
Ces rubriques doivent prendre en compte la cible et les différents objectifs définis,
mais surtout être équilibrées et complémentaires entre elles pour apporter du
dynamisme à l’ensemble.

COHÉRENCE ET ÉQUILIBRE QUALIFIENT LA LIGNE ÉDITORIALE

4/ Un contenu équilibré
C’est-à-dire alterner les articles de fond (textes longs) et les contenus courts
(brèves, chiffres clés, actus…) pour offrir différents niveaux de lecture.
Cet équilibre doit également être présent dans le message, en prenant soin
d’apporter la même importance aux différents sujets traités.
Varier les contenus, ne pas se limiter à un style (article, témoignage, focus, etc.),
mais se servir de l’un pour illustrer l’autre et rendre l’ensemble plus dynamique.

5 / Une tonalité adaptée


Pour la rédaction de vos articles, il sera important de veiller à être toujours clair
dans la transmission de l’information, mais surtout…cohérent.
La ligne éditoriale devra donc définir un cadre pour la rédaction :

Doit-on adopter :
 Un langage technique ?
 Un style ludique ou pédagogique ?
 Très direct, imagé ?
En conclusion

Pour la création de n’importe quel support de communication pour lequel vous


serez amené à produire du contenu, il est essentiel de définir une ligne éditoriale
pour :

- Différencier votre support des autres (style)


- Lui donner une identité (angles et traitement des sujets,
présentation & tonalité)
- Fidéliser les lecteurs,
- Faciliter la lecture
- Vous aidez à cadrer votre réflexion concernant le choix des
sujets

5/ L’ORGANISATION DU TRAVAIL

Dans la presse, l’organisation du travail est structurée autour de ce qu’on appelle


la rédaction.

La rédaction se décline de la façon suivante :

Le directeur de la rédaction: il doit veiller à l’harmonie et tenir le cap dans le


respect de la ligne éditoriale

Les rédacteurs en chef : ils sont responsables d’une partie du magazine,


organisent le travail de leur équipe et donnent les orientations et angles d’attaque
des sujets traités

Des chefs de rubriques: gèrent l’une des parties thématiques du journal et


répartissent le travail des journalistes

Journalistes et rédacteurs: fournissent les contenus (articles et photos)

Des correcteurs: vérifient la syntaxe et l’orthographe des articles


3e PARTIE : LE CONTENU

1/ STRUCTURATION DE L’ÉCRIT DANS LA PRESSE

LES RUBRIQUES

LES RUBRIQUES CONSTITUENT LE SQUELETTE DU MAGAZINE

Définition – du latin rubrica, signifiant «titre écrit en rouge»


On désigne sous le terme de « rubriquage » l’ensemble des rubriques d’un média.
Issu de la presse écrite, le rubriquage s’est répandu dans toutes les formes de
presse : quotidienne, magazine, audiovisuelle et en ligne.

L’intérêt des rubriques réside dans le fait que chacune d’elles présente une
hiérarchisation de l’information et fait appel à différents genres journalistiques.
Une page de presse consacrée à la politique peut comprendre en tête une
enquête ou une interview, au centre des comptes rendus, sur les côtés des
brèves, etc.

Très vite est apparue la nécessité de classer les informations selon leur domaine
et pas seulement selon leur importance
1- aider le lecteur à trouver les sujets qui l’intéresse,
2- constituer des archives.

Le rubriquage permet donc au journal de se structurer et au lecteur de s’y


retrouver.

Les rubriques sont nombreuses et répondent à diverses appellations.


On retrouve généralement les mêmes grandes familles d’un média à l’autre :
International, Politique, Économie, Social, Faits divers, Justice, Société, Culture,
Sports, Loisirs, etc.

Il peut y avoir des sous-rubriques

C’est ainsi que la rubrique CULTURE peut se diviser en sous-rubriques CINEMA,


THEÂTRE, LITTÉRATURE, MUSIQUE.

Les rubriques donnent l’image d’un magazine


- Un magazine scientifique : découvertes, recherche, sciences,
espace, technologies
- Un magazine féminin comprendra des rubriques: mode, people,
nouveautés, beauté, vacances
- Un magazine économique : entreprises, affaires, bourse,
international, investir, juridique, législation, banque
L’ARTICLE

Écrire un article de presse nécessite de respecter certaines règles de présentation


et d’écriture, dans le but d’atteindre trois objectifs :
- délivrer une information claire et précise,
- éveiller la curiosité du lecteur
- rechercher sa complicité

DIFFERENTS TYPES D’ARTICLES

Il existe trois grandes catégories d’articles

a. Les articles qui informent


b. Les articles qui recueillent la parole d’autrui
c. Les articles qui commentent l’actualité et dans lesquels le journaliste s’engage
LES ARTICLES QUI INFORMENT

La brève
C’est une petite information de quelques lignes, qui renseigne sur l’actualité et
dont les premiers mots sont habituellement rédigés en gras ou en italique pour
mettre en évidence le sujet abordé.

Le reportage
C’est un récit plus long qui raconte un événement que le journaliste a lui-même
vécu, ou qui décrit une situation sur laquelle le journaliste a lui-même enquêté.

L’enquête :
C’est un article ou une série d’articles qui cherchent à donner un maximum
d’informations sur un sujet.

Le portrait
C’est un article qui fait découvrir une personnalité.

LES ARTICLES QUI RECUEILLENT LA PAROLE D’AUTRUI

L’interview
Le journaliste a interrogé oralement un invité et a retranscrit ses réponses.

La libre-opinion
Il s’agit du point de vue d’une personne qui n’appartient pas à l’équipe de
rédaction du journal.

LES ARTICLES QUI COMMENTENT L’ACTUALITÉ ET DANS LESQUELS LE


JOURNALISTE S’ENGAGE

Le compte-rendu
Est un article qui résume les réunions ou les manifestations publiques.

L’éditorial
Est un commentaire sur l’actualité de la Une du journal.

La chronique
Est une rubrique que l’on retrouve régulièrement et qui est faite par un même
journaliste de la rédaction.
La critique
Est le jugement personnel d’un journaliste sur un livre, une émission, un
spectacle, etc.

Le billet
Est une vision polémique ou humoristique d’un journaliste sur un fait d’actualité
2/ LA COMMUNICATION ÉCRITE PROFESSIONNELLE

21 – LA SYNTHÈSE

Qu’est-ce qu’une synthèse?


La note de synthèse ou rapport de synthèse n’est pas un résumé de
texte : il ne s’agit pas de faire le condensé du document ou du
dossier étudié ; il s’agit de retenir les seules informations se
rapportant à la demande et de les présenter d’une façon claire et
structurée. La méthode de travail est différente du résumé. C’est un
document interne faisant le point sur un fait, une situation ou un
dossier. Il circule de façon ascendante.
Pas de présentation normalisée, mais certaines mentions communes
à tous les documents internes.
bilan objectif
Reformulation de plusieurs documents de nature différente (texte,
tableau, document iconographique, article..).
Une synthèse est un texte structuré, organisé selon un plan
(introduction, développement et conclusion)

Les règles de rédaction de la synthèse

Les questions à se poser avant la rédaction


Ai-je lu attentivement tous les documents ? mots clés ? idées
essentielles
Ai-je déterminé un thème général ?
Ai-je rédigé clairement mon travail ?
Ai-je bien reformulé les idées ?

Après avoir rédigé la synthèse


Ai-je bien respecté le plan?
Ai-je bien soigné la présentation?
Mes différentes parties sont-elles équilibrées ?
Est-ce que chacune de mes parties correspond bien à une idée
essentielle (1 idée essentielle = 1 paragraphe) ?

22 – LA LETTRE
Le message débute par une introduction et comporte plusieurs
paragraphes
La lettre se termine par une conclusion
La formule de politesse est adaptée à l’interlocuteur (client,
fournisseur, supérieur hiérarchique, etc.).

La lettre comporte :
des références (nos références – N/Réf. – sont celles de l’émetteur,
vos références –V/Réf. – sont celles du destinataire que l’on reprend
d’un courrier précédent) ;
un objet
une date
un titre de civilité (Monsieur, Madame, Monsieur le Directeur,
Madame X, Messieurs, etc.)
une signature avec la fonction du signataire.

EXEMPLE DE LETTRE
23 – LA NOTE

A. Les différents types de notes


La note de service ou d’instruction
La note d’information

B. La présentation d’une note


l’émetteur et le récepteur (ou les récepteurs)
la date ;
l’objet
le numéro de la note ;
la signature de l’émetteur

C. La rédaction d’une note


La note de service sert à transmettre des instructions, son style est
directif et neutre.
forme impersonnelle (il est indispensable de…)
la forme passive (ces informations devront être transmises avant…)
expression moins directive (vous êtes priés de…).
La note d’information précise à une catégorie ou à tout le
personnel une mesure prise.
le ton n’est pas impératif.
style neutre ou plus personnel.

D. La diffusion d’une note


jointe à un courriel
affichée à l’endroit le plus pertinent pour être lue par ses
destinataires
EXEMPLE DE NOTE D’INFORMATION
24 – LE COMPTE RENDU

Qu’est ce qu’un compte rendu ?


 Document interne
 Un ou plusieurs destinataires.
 Le rédacteur n’exprime jamais son avis personnel

• analytique : plus formel, plus officiel, adopté pour les réunions


institutionnelles. Il relate les débats dans l’ordre chronologique en citant le
nom (éventuellement la fonction) de chaque intervenant. Les interventions
sont reformulées.

• synthétique récapitule l’essentiel des débats menés autour des


différents points de l’ordre du jour. Le plan suivi est souvent thématique et
structuré par des sous-titres.

• pas de norme de présentation du compte-rendu.


• Mais des éléments à trouver : le titre « compte-rendu », la date –
éventuellement le lieu- de la réunion et son objet principal. Ces informations
constituent le titre du document ; la liste des personnes présentes,
excusées, absentes ; l’heure de début de séance, les différents points
traités (en fonction de l’ordre du jour) et l’essentiel des débats, interventions
et décision concernant chacun de ses points ; l’heure de fin de séance et
éventuellement la date et le lieu de la prochaine réunion.
TO du dv rre-1 dale
et coet de :s ré - c•-
N<xos e1 q alfiés
dev personnes cont
Norrs et qualiJés dev COMRTE RENDU DE LA REU NON T2 DEC EMBRE 2g.. I’ahsence est oone-
SUR ........ glee

- H we . Mr N<xos eJ q alfiés
- H• B....... dev personnes q i
- H• D... . ont in on ré de leur
- H• E...... abse- ce
- H we G Mme F
O verture ce la
séance asec mp re
de I’ordre du our Aprés un rapide tour de -able, il es- 10 h lorsque Monsieur ?,
présidenz rappelle I’ordre du jour, â s.avoir :

et propose d’aborder ie premier s.uje.


Rés mé c• a- olo- Monsieur B présente alors I’a>Jon de la societé en matiére de
g que des orises c e Rapge dev
paoe asec ind ca- .. et corr mente un cen:min nombre de :z bleau x stads-iques. déc sions uses
tion eel nome dev
inJervenants Madame A ouvre e dé out en suggéra-I que...
Madame G inte cient e- -aiea-I •err:r'q er...

En condusion, Mon sieur D.. *ai- ie point sur les déci sJons pri see
ñ la majori-é du groupe,ñ savoir

CBtu x de la
séance '.heu e
de f -)
L’ordre du jour élznt épuise, la séanoe est levée â " 1 h :3 La
procha ine réunion du groupe est fixée au 20 janvier
Date ce rédaa c•-
Le 14 décem bre 2L. c corr see rendu et
H. ..
Secré:z ire de séance
25 – LE RAPPORT

Qu’est-ce qu’un rapport?


Document à usage interne qui circule verticalement, de façon ascendante
Il n’a généralement qu’un seul destinataire.

• Le rapport est un document interne qui circule de façon ascendante.


Il communique le résultat d’une étude et débouche sur un avis motivé ou
sur des propositions susceptibles d’améliorer la situation examinée. Il a
pour but d’aider à prendre une décision. Il peut être rédigé à la demande
d’un supérieur hiérarchique ou à l’initiative d’un collaborateur. Sa longueur
peut aller de deux à quelques dizaines de pages.

• Les différents rapports :


• Le rapport d’étude : analyse une situation et propose des solutions
• Le rapport d’opportunité : justifie une demande importante :
investissement, création de poste.
• Le rapport de synthèse : fait le point sur un sujet déterminé
LETTRE D’ACCOMPAGNEMENT D’UN RAPPORT.
3/ LA RÉDACTION

Avant de se lancer dans l’écriture, Le journaliste doit répondre à 3


questions :

a. Quel sera le sujet de l’article ?

b. Sous quelle forme l’information sera présentée (article factuel, interview,

reportage…) ?

c. Où trouver les informations ?

31/ LE SUJET
Avant d’écrire, il faut savoir de quoi on veut parler.
Choisir un sujet d’article n’est pas simple.
Attention à ne pas choisir un sujet trop général (la politique européenne, la culture
africaine, l’économie américaine…) sujets trop importants pour être abordés en un
seul article.
De même pour le sport.
Par contre, parler du dernier match de foot qui opposait l’équipe de France à celle
du Brésil est plus précis et peut être abordé en un seul article.
Il ne faut pas non plus être trop précis et ne parler que de la blessure au pied du
gardien de l’équipe de France au cours du match.

32/ LA FORME DE L’ARTICLE


Le sujet déterminé, il faut choisir la forme de rédaction appropriée de l’article.
Certains sujets se prêtent mieux à un reportage qu’à un article factuel ou à une
interview.
Pour un événement, le reportage est souvent la forme privilégiée. On pourra y
intégrer des détails d’ambiance, des extraits d’interview de personnes présentes,
des détails d’organisation, etc.
Si le sujet choisi nécessite de nombreuses informations pour aider le lecteur à
bien comprendre, l’article factuel sera préféré.
Enfin, si on souhaite présenter le travail ou la personnalité de quelqu’un,
l’interview est plus appropriée.
33/ LES SOURCES
Une source, dans le monde des médias, correspond à l’origine d’une information

Une source peut être :

• une personne qui informe le journaliste, parfois en secret,


• une organisation, commerciale ou non,
• une agence de presse,
• un livre,
• un autre journal.

Bien sûr, le journaliste ne doit pas se contenter d’attendre que les informations
arrivent sur son bureau mais doit aller chercher l’information par lui-même.
Ensuite, il doit vérifier cette information auprès d’autres sources.

Les agences de presse


Les agences de presse, entreprises spécialisées, qui emploient des journalistes
professionnels.
Plus de 75% des nouvelles diffusées dans la presse proviennent d’agences de
presse.
Les plus connues à travers le monde sont l’Associated Press (AP), Reuters ou
encore l’Agence France Presse (AFP). Au Maroc, c’est la MAP (Maghreb Arabe
Presse)

Trouver les “bonnes” informations


Il n’y a pas de “bonnes” ou de “mauvaises” sources car toutes peuvent fournir des
informations. Cependant, il y a des sources fiables et d’autres qui le sont moins. Il
faut vérifier toutes les informations publiées mais également s’assurer de la
fiabilité des sources d’information.
Le journaliste doit commencer par identifier l’auteur d’une information et vérifier s’il
est spécialiste du sujet dont il parle ou pas.
Il doit se renseigner pour savoir si l’auteur a un intérêt personnel à diffuser cette
information.
Il faut déterminer la fraicheur de l’information afin de s’assurer qu’elle n’est pas
devenue obsolète.

Citer les sources


L’un des droits fondamentaux du journaliste est le secret des sources. Ce droit
permet de ne pas révéler l’origine des informations. Ce qui permet de préserver
une personne qui aurait révélé une information en secret, par peur des
représailles, par exemple.
Cependant, le journaliste a aussi un devoir d’honnêteté envers son public.
Lorsqu’une source d’information n’est pas fiable, il doit être honnête avec le
lecteur.
Exemple : « Le Président a rencontré les responsables de la grève ce week-end »
nous apprend l’un des manifestants. Cependant, cette information n’a pas pu être
vérifiée.
Si la révélation des sources ne pose pas de problème il ne faut pas hésiter à les
citer. L’article n’en sera que plus crédible.

34/ LE PLAN

Il faut réaliser un plan du contenu de l’article. Le plan pourra l’aider dans les
recherches, et évitera d’oublier des informations essentielles en permettant de
structurer son travail. Pour y arriver, il doit déjà avoir fait quelques recherches sur
le sujet.

Principe généraux de l’organisation d’un plan

chronologique, du particulier au général, des faits aux opinions, des


observations au diagnostic, de l'essentiel au détail.
- L'introduction rappelle l'objet de la correspondance (courrier précédent
ou affaire concernée) ;
- le développement fournit des explications ou expose les arguments ou la
réglementation ;
- la conclusion fait apparaître la décision prise, la solution adoptée ou une
proposition énoncée clairement.
Si nous prenons l’exemple d’un journaliste qui souhaite parler
d’un match de foot, le plan de son article pourrait être :

Paragraphe 1 : présenter les équipes


Paragraphe 2 : résumer le match
Paragraphe 3 : détailler les goals marqués
Paragraphe 4 : présenter les conséquences de la victoire
des uns et de la défaite des autres sur le classement global

Le modèle de Lasswell

Le modèle de Lasswell, que nous avons vu parmi les théoriciens, est toujours
utilisé.

Dans la presse, il est connu sous l’appellation des 5 W


Ce qui est simplement la transcription anglaise du modèle d’origine

 Qui Who
 Quoi What
 Où Where
 Quand When
 Pourquoi Why

Ce modèle conçoit la communication comme étant un processus d’influence et de


persuasion, très proche de la publicité.

Il dépasse la simple transmission du message (même s'il y reste centré) et


envisage notamment les notions d'étapes de communication, la capacité de
pluralité des émetteurs et des récepteurs et de finalité d'une communication (ses
enjeux)

Autre type de plan utilisé :

La pyramide inversée

 Du + important au – important
 Du particulier au général
 Du concret à l’abstrait
Le lecteur connaît d'entrée de jeu le sujet
35/ UTILISEZ UN VOCABULAIRE SIMPLE

1500 mots actifs (bac)


3000 mots (licence)
Le Petit Robert (50 000 mots)
Le Monde (2500 mots)
Simenon (800 mots)
Racine (1500 mots)
Un vocabulaire connu, précis, concret, vivant, imagé

Une syntaxe simple


SUJET +VERBE+ COMPLEMENT
 Évitez les excès d’adjectifs et de mots de liaison, les adverbes, le
jargon, les sigles
 Privilégiez la voix active
 Allez aux faits

Les phrases
 Courtes : 12 à 15 mots
 Mémorisables
 Simples
 Actives
 Au présent

Si vous rédigez un dossier


 Utilisez la technique du magazine :
 Choisissez différents angles de prise de vue
 Facilitez sa lecture
- avec l’ajout d’angles complémentaires
- de témoignages
- d’une enquête
- De documents historiques, etc.

Le titre
 Court : 4 à 10 mots
 Visible - central + gros caractère
 Informatif /compréhensible
 Attirant
 Autonome : l’essentiel de l’information
 Le titre les intertitres, les chapeaux, les accroches ne s’écrivent qu’à
la fin
Le titre = la vitrine du magasin
Le chapeau = la bande-annonce
L’accroche = la clé d’entrée

Les chapeaux :
 Un seul paragraphe court et informatif
 Mis en évidence : gras/couleur
 Une brève/la bande annonce/un résumé
 Début de la pyramide inversée
 De plus en plus brefs

Le contenu
 Découpé en paragraphes espacés
 Une seule idée par paragraphe

Utilisez les compléments :


 l’encadré
 L’interview
 Les chiffres clés
 La biographie
 Les sources

Les caractéristiques du langage commercial : (se faire comprendre sans


ambiguïté)
• Construire des phrases courtes (20 à 25 mots) (un sujet, un verbe,
un ou des compléments)
• Adopter un style direct et dynamique
– (s’adresser directement au destinataire ; phrases à la forme
active, rédiger de façon positive et verbes conjugués au présent,
imparfait, futur ou passé composé + parfois le présent du
conditionnel, et du subjonctif)
• Exprimez-vous avec simplicité et précision
– (mots courts et concrets, verbes actifs et utiliser le sujet
« nous »)
4e PARTIE : LA MISE EN PAGE

1/ LA CHARTE GRAPHIQUE
Une charte graphique, c’est le recueil des 10 commandements de votre identité
visuelle. C’est un document qui vous servira de point de repère visuel, un
ensemble de règles qui vont définir comment et dans quelles conditions vous allez
utiliser vos éléments visuels et in fine, l’outil qui vous fera exister par association
dans l’esprit des gens.

COMPOSANTES D’UNE CHARTE GRAPHIQUE


Que trouve-t-on exactement dans cette charte graphique ? On sait maintenant que
c’est un ensemble de règles, mais qui portent sur quoi ?

LE LOGO
Votre logo est la clef de voûte de votre identité graphique !
Vous avez certainement déjà vu des présentations ou des documents où un logo
est étiré, déformé, minuscule, limite méconnaissable ou illisible… c’est pour éviter
ça que la charte graphique va définir les conditions de son utilisation: ses
proportions, sa taille minimum et son positionnement par rapport aux autres
éléments (texte, titres, marges, etc.).

LA TYPOGRAPHIE (POLICE D’ÉCRITURE)


La charte définit les règles de mise en page et d’utilisation de la typographie dans
un document. Le caractère et la personnalité d’une ou plusieurs typographies
apportent une signification et peuvent changer la vision et la portée d’un texte en
permettant de créer différents niveaux de textes tout en assurant un confort de
lecture. En plus bien sûr de participer à la cohérence générale de la
communication tant au sein de votre entreprise qu’en dehors.

LES COULEURS
Le choix des couleurs doit être limité pour permettre une meilleure mémorisation
et une distinction rapide. Si vous devez imprimer votre logo sur une surface
colorée (voiture, farde plastique, etc.), ce qui est permis et ce qui ne l’est pas sera
impérativement stipulé dans la charte graphique… certaines couleurs ne sont pas
souhaitables avec votre logo. L’utilisation de vos signes graphiques sera
également spécifiée pour le noir et blanc (photocopies par exemple).

ELÉMENTS GRAPHIQUES / ICÔNES


Certaines sociétés possèdent une mascotte ou des éléments graphiques
différents de leur logo, par exemple pour créer une identité pour chaque produit.
On doit cependant chaque fois y retrouver votre société.

UTILISATION DES IMAGES, ILLUSTRATIONS, PHOTOS


Certaines images pourront être sélectionnées dans la charte et le fait de les
utiliser régulièrement les associera au bout d’un moment avec votre société de
manière systématique.
RÈGLES D’INSERTION DE CES ÉLÉMENTS SUR CHAQUE SUPPORT
Il est important de conserver toujours les mêmes rapports de proportions sous
peine de déformer les éléments graphiques. On définira dès lors les règles
d’utilisation comme par exemple les marges nécessaires dans un document, les
espaces entre le logo et le texte, etc.

CHARTE GRAPHIQUE DES SITES INTERNET


Une charte graphique pour un site internet sera le plus souvent une déclinaison de
la charte graphique papier, adaptée aux besoins spécifiques du web. Elle sera
préalable au développement du site et servira justement de guide pour les
développeurs et devrait leur permettre de créer une interface belle, pratique et
conviviale.
Sur la charte graphique web seront définis l’emplacement des symboles tels que
le logo, les éléments graphiques, les couleurs clés, les fontes de caractère et
surtout et avant tout permettre une identification rapide de la société dont l’identité
graphique du web sera similaire à son identité papier.
Ne négligez pas l’importance d’une charte graphique forte et clairement définie à
laquelle vous pourrez vous référer en permanence pour créer de nouveaux
éléments de communication.

2/ PENSEZ LECTEUR
• respecter les règles de lisibilité
• tenir compte du temps de lecture
• des textes clairs et intéressants
• des contenus concrets, utiles, exploitables
• « accrocher » le lecteur
 la forme compte autant que le fond
• Pour qui ?
• Connaître les lecteurs et leur profil
• Identifier des « lecteurs types » pour leur fournir les contenus les
plus pertinents.
• Hiérarchiser l’information et rendez la accessible de plusieurs façons

3/ LE CONTRAT DE LECTURE
• efficacité : des énoncés centrés sur les faits et les résultats
• lisibilité : des messages qui vont à l’essentiel, scandés en phrases
courtes
• accessibilité : un discours clair, expert et compréhensible
• convivialité : des réponses personnalisées

4/ LES NIVEAUX DE LECTURE

Ce que nous lisons :


1er niveau
Page 1
• Titre et photos
• Rubriques
• Signatures
• Rendez-vous habituels

2ème niveau
Dans une page, nous choisissons selon :
• Le chapeau
• L’encadré/hors texte
• L’intertitre/accroche
• La légende

3ème niveau
Nous lisons en fonction :
• de l’intérêt et de l’accessibilité du contenu, selon nos critères,
• de l’attaque et de la capacité du rédacteur à intéresser son lecteur

5/ HABILLEZ VOS TEXTES

• Une titraille
• Une mini-interview
• Un encadré
• Une photo
• Un graphique et
• une mise en page valorisante

Titre / surtitre / sous-titre


Chapeau / Accroche
Chute
Intertitre(s) si le texte est long

6/ UNE LONGUEUR PRÉDÉTERMINÉE


Quel est le calibrage de mon article ?
Une contrainte qui oblige le rédacteur à resserrer son écriture, à la rendre plus
claire et plus efficace
Savoir couper : le + de la pyramide inversée
 Écrire, c’est réécrire

 Les visuels
 Des photos informatives et légendées
 De bonne qualité
 Pensez aux graphiques
 L’infographie
 Une présentation vivante et pédagogique
 Une écriture courte et dense
7/ ORGANISER LE CONTENU

LES 5 PRINCIPES POUR STRUCTURER VOS DOCUMENTS


Parce que nous y sommes habitués, nous ne percevons pas la structure des
documents que l’on nous présente. Cette structure se manifeste sur plusieurs
plans. Nous les précisons rapidement ci-dessous.

Premier principe : définir une maquette


La maquette d’un document est caractérisée essentiellement par les marges du
document, le nombre de colonnes et leur espacement.

Utilisez les blancs pour vous exprimer


Les zones laissées vierges sur la page sont toutes aussi importantes que le corps
de votre texte. Plus une page comporte d’espace non utilisé, plus votre document
paraîtra luxueux. Ainsi, les ouvrages de luxe (poèmes) n’utilisent que deux tiers de
la feuille en largeur pour le corps du texte, alors qu’un ouvrage courant utilise
généralement les trois quarts de la page.

Définissez des marges harmonieuses


Les marges haut, bas, droite et gauche de votre document définissent le rectangle
d’empagement qui contiendra le corps de votre texte. Pour les documents recto
verso, vous pouvez respecter les proportions suivantes pour les marges :
- 4 unités pour la marge intérieure
- 5 unités pour la marge haute
- 6 unités pour la marge extérieure
- 7 unités pour la marge basse

Choisissez l’unité en fonction du type de document produit. Si votre document est


un ouvrage de luxe, les marges extérieure et intérieure occuperont un tiers de la
largeur de la page, soit 7 cm sur du papier A4. Chaque unité vaudra alors 0,7 cm.
Si c’est un ouvrage courant (rapport, mémo, etc...), les marges extérieure et
intérieure occuperont le quart de la page soit 5 cm environ. Chaque unité vaudra
alors 0,5 cm.
Pour les documents recto, donnez une marge gauche supérieure à la marge droite
et une marge haute supérieure à la marge basse. Le plus important : c’est de
définir une fois pour toutes les marges de votre document et de vous y tenir. Ce
sont elles qui contribueront à donner une allure homogène à votre document.

Jouez sur le colonage


Si votre document doit contenir plusieurs colonnes, appliquez les quelques
principes suivants : - définissez une fois pour toutes les règles d’alignement sur
laquelle s’appuieront vos colonnes. La première règle d’alignement se trouve sur
la marge gauche, les suivantes sont répétées à intervalle régulier, séparé par un
espacement. Choisissez par exemple une grille large de 4 cm et un espacement
de 0,5 cm et appuyez de façon systématique vos colonnes sur les règles
d’alignement. Vous aurez dans ce cas la possibilité d’avoir des colonnes larges de
4, 8, 12 cm toujours séparées de 0,5 cm. - d’une page à l’autre, vous pouvez
varier le nombre de colonnes et leur hauteur, en respectant toujours les règles
d’alignement. Ainsi, sans l’indiquer de façon claire, votre document présentera un
aspect homogène pour l’œil du lecteur.

Deuxième principe : positionner des invariants dans le document


Les invariants de présentation dans le document sont destinés à faciliter la lecture.
Il s’agit donc de définir de façon permanente la façon dont doivent se présenter les
titres, sous-titres, corps du texte, en-têtes et bas de page de votre document et de
s’y tenir. Votre lecteur n’y fera sans doute pas attention, mais vous l’aidez ainsi
considérablement à comprendre la structure de votre discours. Son œil est guidé
par ces invariants.

Faîtes apparaître le plan de votre document


Les invariants à définir pour ces éléments sont essentiellement les suivants :
Numérotation romaine ou arabe, majuscule ou minuscule (I, 1, A, a, i), Attributs de
caractères (taille, police, graisse, majuscules...), Retrait gauche, Alignement de la
gauche des textes suivants avec le début du titre et non son numéro, Espacement
du titre avec le paragraphe qui le suit. Vous êtes libres de choisir la présentation
qu’il vous convient. Une bonne habitude consiste à définir l’ensemble des
caractéristiques pour les titres, puis d’ôter un à deux attributs de caractère après
l’autre en descendant les niveaux de titre pour arriver au corps du texte.
- Titre en taille 14, gras, majuscule,
- Sous-Titre de niveau 2 en taille 12, gras, majuscule
- Sous-Titre de niveau 3 en taille 12, gras - Corps du texte en taille 11, normal
Ici encore, c’est la définition et le respect des règles de présentation qui importe.
Évitez les titres trop longs ou qui occupent une ligne entière. Le lecteur ne pourra
pas les lire d’un seul coup d’œil. Si un titre est trop long, casez-le sur deux lignes.
Une remarque à propos du fond : évitez les titres creux. Un titre comme
« Introduction, Préliminaire, Présentation générale » n’apporte aucune information
à votre lecteur. Un bon titre doit résumer le contenu du ou des paragraphes qui
suivent et attirer l’attention du lecteur. Votre document doit pouvoir être lu grâce à
ses titres. Vos principales idées doivent s’y trouver résumées, de façon à
permettre à un lecteur pressé de comprendre très rapidement l’objet et le sens de
votre document.

Donnez des repères de lecture


Les en-têtes et bas de page sont des textes contenus dans les marges de votre
document. Ils permettent à votre lecteur de se repérer dans votre document et
rappellent habituellement le titre, voire le sous-titre à laquelle correspond la page
en cours. On retrouve généralement les éléments suivants dans les en-têtes et
bas de page : Nom de l’auteur, Version du document, Rappel du titre du document
ou du chapitre, Numéro de chapitre, Copyright, Numéro de page. Il est important
de définir précisément leur emplacement : - rappel du titre en haut à droite des
pages impaires, - auteur du document, date du compte-rendu en bas et à gauche.
Par nature, les en-têtes et bas de page varient peu au sein d’un document. Si
chaque page contient des en-têtes et bas de pages différents, alors ceux-ci sont
inutiles (à l’exception de la pagination). Pensez également à vous donner les
moyens de retrouver le fichier relatif à votre document : en faisant figurer en petits
caractères le nom de fichier et le chemin d’accès à ce fichier.
Troisième principe : fournir une aide à la consultation
Dès lors qu’un document dépasse la dizaine de pages, il est important de penser
à en faciliter la consultation. Il s’agit donc de fournir au lecteur pressé ou intéressé
par un point précis le moyen d’accéder rapidement à l’objet de sa recherche, sans
lui imposer de lire séquentiellement l’intégralité de votre document.

Numérotez vos pages


C’est indispensable pour permettre la consultation de votre document. On ne
numérote pas habituellement les premières pages d’un document contenant les
éléments nécessaires à sa consultation (table des matières ou page de garde).
L’habitude veut que pour les documents recto verso, les pages impaires soit
situées au recto. Les débuts de chapitre doivent obligatoirement se situer sur une
page recto, appelées belle page, du fait qu’elles attirent l’œil en premier. Si
certains paragraphes renvoient à d’autres paragraphes, illustrations ou graphiques
de votre document, il est également conseillé d’indiquer le numéro de page
correspondant. Enfin, il est conseillé d’utiliser la numérotation arabe (1, 2, 3, 4,
5...) pour la numérotation des pages. Le numéro de page se positionne
habituellement soit en bas au centre ou à l’extérieur de la page, soit en haut à
l’extérieur de la page.

Rappelez les titres ou les numéros du chapitre


Dès lors qu’un thème est traité sur plusieurs pages (chapitres, titres, etc...), il est
conseillé de prévoir une zone de rappel dans l’en-tête rappelant au lecteur ou il se
trouve dans votre document. Bien sûr, ce rappel sera toujours positionné au
même endroit et présenté de façon identique. Ne forcez pas sur la taille et la
graisse des en-têtes. Ils ne doivent attirer l’œil que si celui-ci les cherche.

Créez le sommaire et la table des matières


Opération fastidieuse autrefois, la compilation d’une table des matières, d'un
sommaire et d’un index sont d’une facilité enfantine aujourd’hui grâce aux
fonctionnalités des traitements de texte. Tables des matières et Sommaire sont
des éléments indispensables pour se repérer dans un document long. Le
sommaire présente en une page l'architecture du document (il faut donc présenter
les principaux niveaux de titre). Le sommaire se trouve en début de document ! La
table des matières présente tous les niveaux de titre du document. La table des
matières et le sommaire reprennent exactement l’intitulé des titres et sous-titres
(pensez à actualiser sommaire et table des matières). Ils permettent d’obtenir une
vision synthétique des thèmes abordés dans votre document.

Indexez votre document


L’index d’un document est constitué d’un ensemble de mots clefs, éventuellement
détaillés à un second niveau et classés par ordre alphabétique. Situé en fin de
document, il permet à un lecteur désireux de retrouver rapidement toutes les
pages traitant d’un thème donné. Un index n’est pertinent que s’il permet de
retrouver toutes les notions principales abordées dans votre document. Un index
incomplet ne sert à rien. Enfin, un index correctement construit contient également
les principaux synonymes des termes employés dans votre document sous forme
de renvoi (ex : Attributs : voir Caractère). Un index n’est pas destiné à être
consulté séquentiellement. En conséquence, l’index peut couvrir plusieurs pages.
Les encadrés
Les encadrés sont des textes mis en valeur dans un cadre. Évitez d’avoir plus de
deux encadrés par page (un seul recommandé). En effet, si votre page comporte
plusieurs textes encadrés, le lecteur ne pourra déterminer en un seul coup d’œil
celui qu’il doit lire en premier.

Les tableaux et graphiques


Évitez de placer un tableau ou un graphique sur une page et le texte explicatif sur
une autre. Dans le cas du recto verso placez le texte à droite et les schémas,
tableaux et graphiques en regard sur la page de gauche. Ne jamais oublier qu’un
tableau ou un graphique doit être parfaitement compréhensible et lisible ce qui
veut dire : titre clair, légende, unités, sources, auteur, date de réalisation.

Quatrième principe : utilisez les polices, taille et graisse


Il existe deux types de polices de caractères : les polices avec sérif (ou
empattement) et les polices sans sérif. Les sérifs sont les petits traits visibles au
sommet et à la base des lettres. Les polices avec sérif sont recommandées pour
les textes longs de plusieurs pages. En effet, celles-ci sont considérées comme
étant plus lisible du fait que les sérifs matérialisent la ligne de lecture. Les polices
avec sérif sont plutôt réservées pour les titres et invariants. Évitez d’utiliser plus de
deux polices de caractères différentes dans un même document. En ce qui
concerne les attributs de caractère (gras, italique, etc.). Leur rôle est de mettre en
évidence un mot ou une phrase dans votre texte, utilisez-les avec parcimonie pour
que votre lecteur repère immédiatement les points importants. N’oubliez pas que
les majuscules doivent être accentuées. Tous les ordinateurs le permettent
désormais. Évitez de souligner mots ou phrases. Le soulignement est une
habitude héritée de l’écriture manuelle, pour lequel il est le seul attribut de
présentation du texte. Sur micro-ordinateur, vous disposez d’une grande variété
d’effet pour mettre en valeur un mot ou une phrase. Néanmoins n'en abusez pas !
Évitez de faire des effets avec les différentes couleurs : en général ne pas
dépasser deux couleurs de caractère.

Cinquième principe : respecter votre lecteur


Votre lecteur est habitué à manier des ouvrages rédigés par des typographes
professionnels (roman, journaux, etc.). En conséquence, son œil est habitué au
respect de certaines conventions et règles de typographie, même si, lui, lecteur ne
les connaît pas précisément. L’aspect professionnel de votre document sera donc
également conditionné par le respect de ces règles. N’accepter aucune faute
d’orthographe. Pour cela penser à faire relire vos textes par deux ou trois
personnes différentes et compétentes sur la forme et le fond. Attention lorsque
vous dupliquez un document à l’intérieur duquel se trouvent des tableaux ou des
schémas en couleur : surtout ne pas faire de photocopies noir et blanc qui rendent
souvent la lecture impossible.
5e PARTIE : LES RÈGLES D’ÉCRITURE

1/ TECHNIQUES DE COMMUNICATION ECRITE

1 – Rédiger des phrases courtes (pas plus de 25 mots par


phrase), en limitant l’emploi :
- des participes présents (surtout en début de phrase),
- des pronoms relatifs,
- des conjonctions de subordination.

2 – S’exprimer « positivement » !
Évitons d’écrire…En conséquence, je ne peux que
Écrivons plutôt… En conséquence, je vous conseille ou vous
conseiller je vous suggère

3 – S’adresser directement au correspondant, l’impliquer…


Évitons d’écrire…Nous vous prions de nous retourner
Écrivons plutôt… Vous voudrez bien nous retourner

2/ LES RÈGLES DE MAJUSCULE ET DE PONCTUATION

Où mettre la majuscule ?
• Au début d’une phrase, d’un vers ou d’une citation ;
• Aux noms propres (personnes, lieux, œuvres, peuples, etc.) ;
• À certains termes de politesse (Monsieur, Madame, Mademoiselle) ;
• Titres ou qualités de certaines personnes (Monsieur le Maire) ;
• À certains termes historiques ou géographiques (la Cinquième
République) ;

Le point, le point d’interrogation et le point d’exclamation


• Le point marque la fin d’une phrase (pause forte)
• La phrase interrogative est terminée par un point
d’interrogation.
• La phrase exclamative est terminée par un point
d’exclamation.
• Les phrases impératives peuvent également être terminées
par un point d’exclamation.

Les points de suspension


• Ils marquent une interruption, une pause dans la parole, ou
l’interruption volontaire d’une phrase (réticence) ou d’une
énumération.
La virgule
La virgule est une courte pause.

Le point-virgule
• Le point-virgule marque une pause de moyenne durée.

Les deux points


• introduire un discours rapporté (citation) , une énumération, …

Les guillemets, les tirets et les parenthèses


• ponctuer le discours rapporté(citation).
• guillemets français (« ») , guillemets anglais (“ ”).
• Le tiret (—) est différent du trait d’union (–).
• Les parenthèses renferment un commentaire, une précision
ou une rectification.

La question des espaces


• Il y a une espace entre les mots d’une phrase et entre les
phrases.
• Il y a zéro espace avant et après une apostrophe.
• Il y a zéro espace avant la virgule, mais il y en a une après.
• Il y a une espace avant et après les deux points
• Pour les parenthèses : une espace avant pour la parenthèse
ouvrante et une espace après pour la parenthèse fermante.
• Pour les points d’interrogation, d’exclamation et le point-
virgule [typographie européenne] : une espace avant et une
espace après.
• Il n’y a pas d’espace avant les points de suspension, mais il y
en a une après.

Où mettre la virgule ?
• Entre des mots de même nature ou de même fonction ;
• Après un complément circonstanciel en tête de phrase ;
• Avant et après une proposition incise ;
• etc.

Points de suspension : il n’y en a que trois : …

Règles de l’élision (* = fautif)


*l’héros → le héros ;
*parce que il → parce qu’il ;
*si il → s’il ;
etc.

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