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Chapitre 2.

Les réseaux locaux Module : Réseaux informatiques locaux

Chapitre 2. Les réseaux locaux


1. Définition d’un réseau
Un Réseau (informatique) est un ensemble de machines (ordinateurs, imprimantes, disques de
stockage, équipements vidéo…etc) interconnectés pour échanger des informations numériques. Cet
ensemble est constitué d'au moins un support de transmission pour l'acheminement des signaux, et
de protocoles de communication communs (selon une architecture en couches conforme ou non au
modèle OSI (Open System Interconnections).
On parle parfois de système de communication pour désigner le mot réseau.
Remarque : On dit souvent qu'un réseau connecte des machines, ce qui est une réalité, mais en fait il
permet surtout la communication entre les tâches qui s'exécutent sur les machines.
2. Quel est l'Intérêt d'un réseau informatique
Un réseau informatique peut servir plusieurs buts:
• Le partage de ressources (fichiers, applications ou matériels, connexion à internet, etc.).
• La communication entre personnes (courrier électronique, discussion en direct, etc.).
• La communication entre processus dans les réseaux locaux industriels (entre des ordinateurs
industriels par exemple).
• Communication et organisation plus efficace.
• La garantie de l'unicité et de l'universalité de l'accès à l'information (bases de données en
réseau).
3. Classification des réseaux
3.1 Classification des réseaux selon leur étendue (en fonction de la distance)
Les réseaux peuvent être diviser en plusieurs catégories, dont les frontières sont plus ou moins
floues, suivant les distances couvertes par ceux-ci :
3.1.1 PAN Personal Area Network (réseau local personnal)
Le réseau PAN est un réseau informatique de courte portée
d’environ une dizaine et d’un taux relativement faible de
transfert de données (appelé aussi réseau domestique ou réseau
individuel. PAN permet une interconnexion entre différents
appareils tels que un ordinateur, une tablette, un smartphone,
imprimante…etc. Le réseau PAN est, la plupart du temps, utilisé
pour des besoins personnels (comme son nom l’indique),
comme le partage de données entre appareils. Les bus utilisés
les plus courants pour la mise en oeuvre d'un réseau individuel sont l'USB, les technologies sans fin
telles que Bluetooth, l'infrarouge et le Wifi. Lorsqu’il s’agit d’un réseau PAN et que celui-ci est sans fil,
il est appelé le WPAN ce qui signifie Wireless Personal Area Network.

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3.1.2 LAN Local Area Network (réseau local d'entreprise).

Un réseau local est un réseau d'ordinateurs et de


périphériques situés sur un même site dans un
rayon de quelques centaines de mètres. Les
communications sont généralement rapides (100
Mbits/s ou 1Gbits/s) et gratuites puisqu'elles ne
passent pas par les services d'un opérateur de
télécommunication (opérateur extérieur).

Un tel réseau peut relier deux ordinateurs d’une


maison ou alors plusieurs centaines d’appareils au sein d’une entreprise ou des institutions publiques
comme les administrations, les écoles ou les universités. Une norme commune très répandue pour
les réseaux locaux câblés est le protocole Ethernet. La transmission de données est réalisée sur la
base de câbles de cuivre ou via des câbles de fibre optique. Si un réseau local est implémenté par
radio, on le nomme alors WLAN (wireless local area network) ou réseau local sans fil. L'ensemble de
normes IEEE 802.11 spécifie les technologies utilisées pour les WLAN (Wifi).

3.1.3 MAN Metropolitan Area Network ( Réseau métropolitain)

Lorsqu'un réseau privé ; s'étend sur de


quelques dizaines de kilomètres (100
km), dans une ville par exemple les
réseaux locaux sont interconnectés via
des liaisons téléphoniques à haut débit
(quelques dizaines de Mbps) ou à l'aide
d'équipements spéciaux comme des
transmissions hertziennes.

Ce type de regroupement de réseaux


locaux peut se faire au niveau d'une ville et l'infrastructure du réseau métropolitain peut être privée
ou publique. Il s’agit en générale de différentes branches d’une société qui sont reliées à un MAN via
des lignes loués.

Wireless Metropolitan Area Network (WMAN) est une norme pour les réseaux MAN sans fil. WMAN
a été développée avec le groupe IEEE 802.16.

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3.1.4 WAN Wide Area Network (Réseau étendu)

Ces réseaux relient plusieurs réseaux locaux


en les interconnectant via des lignes louées
ou via Internet. Ex. les réseaux bancaires qui
établissent des liaisons entre les agences et
le siège central.

Les débits disponibles sur un WAN résultent


d'un arbitrage avec le coût des liaisons (qui
augmente avec la distance) et peuvent être
faibles.

Les réseaux WAN interconnectent des hôtes à travers un pays, un continent ou à travers le monde
entier. Le plus grand WAN est le réseau Internet. Le nombre de réseaux locaux ou d’ordinateurs
connectés à un réseau étendu est illimité. Dans le cas de l'utilisation d'Internet, on parle de VPN
(Virtual Private Network) puisqu'on utilise alors un réseau public pour faire transiter des informations
privées.

3.2 Classification des réseaux selon les restrictions d’accès

Selon les restrictions d’accès, on trouve les réseaux privés et les réseaux publics :

3.2.1 Réseaux privés

Les réseaux privés (private networks) concernent en général des réseaux personnels ou les réseaux
d’entreprise (les réseaux de banque, compagnie d’assurances, Airlines, les hôpitaux…). La
confidentialité des données est assurée en utilisant un nombre limité d’ordinateurs interconnectés,
ces derniers sont cachés derrière un routeur / pare feu qui contrôle les accès au monde extérieur.

3.2.2 Réseaux publics

On parle de réseaux publics (public networks) lorsque les échanges de données n’ont plus le
caractère confidentiel des réseaux privés.

Techniquement les réseaux privés et publics peuvent être de types LAN, MAN, ou WAN. Les réseaux
publics par leur nature et leur taille sont généralement des WANs.

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3.3. Mode de diffusion employé par les nœuds (topologie)


La communication entre les nœuds est basée soit sur un modèle point à point ou un modèle de
diffusion (broadcast).

4. Les principaux composants d’un réseau


4.1 La carte réseau (NIC = Network Interface Controler)
Elle constitue l’interface physique entre l’ordinateur et le
câble réseau. Les donnés transférés du câble à la carte réseau
sont regroupé en paquet composé d’une entête qui contient
les informations d’emplacement et des données
d’utilisateurs. Chaque carte NIC dans le monde porte un nom
de code unique appelé adresse MAC (Media Access Control). Figure 4.1 Carte réseau
4.2 Le concentrateur (Hub)
Le concentrateur (appelé Hub en anglais) est un élément matériel
qui permet de relier plusieurs ordinateurs entre eux. Les données
reçues sur un port sont envoyées à tous les autres ports. Un hub
intervient sur la couche physique.
Figure 4.2 Concentrateur
4.3 Les répéteurs

Le répéteur (en anglais repeater) est un équipement utilisé pour régénérer le


signal entre deux nœuds du réseau, afin d’étendre la distance du réseau. Un
répéteur contient un récepteur et un émetteur, il amplifie le signal sans
modifier son contenu. Figure 4.3 Répéteur sans file

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4.4 Les ponts


Le pont (bridge) est un dispositif matériel permettant de relier des réseaux
travaillant avec le même protocole. C’est un dispositif de niveau 2, c'est à
dire qu'il intervient aux niveaux 1 et 2 (physique et liaison). Il reçoit la trame
et analyse l’adresse de l’émetteur et du destinataire et la dirige vers la
machine destinataire. Un pont relie des petits segments de réseau. Il a 2 ports
physiques. Figure 4.4 Ponts informatiques
Le Bridge est utilisé pour faire la jonction entre deux parties d’un réseau, par exemple lorsqu’on veut
raccorder deux bâtiments entre eux alors on utilise un Bridge.
Le pont connait toutes les adresses MAC du réseau sur ses deux ports physiques. Lorsqu’une trame
arrive sur un port du Bridge, ce dernier lit dans l’entête Ethernet le champ adresse MAC destination
et vérifie sur quel port cette adresse MAC a été vue:
 si l’adresse MAC de destination se trouve sur le même port de réception alors le Bridge
supprime la trame car la trame n’a pas besoin de traverser le Bridge pour joindre sa
destination
 si l’adresse MAC de destination se trouve sur l’autre port alors le bridge commute la trame
vers ce port pour transmettre l’information vers l’autre coté (dans mon exemple, l’autre
bâtiment)
Avec ce comportement, le Bridge “coupe” le réseau en deux domaines de collision ! On y gagne en
efficacité.
4.5 Le commutateur (switch)
Comme le concentrateur, le commutateur (en anglais switch)
est un élément matériel qui permet de relier plusieurs
ordinateurs entre eux. Sa seule différence avec le Hub, il est
capable de connaître l’adresse physique des machines (MAC)
qui lui sont connectés et d’analyser les trames reçues pour les
diriger vers la machine de destination. Il connecte plus de
segments de réseau par rapport aux ponts. Figure 4.5 Commutateur (switch)
Le Switch peut avoir de 4 à plusieurs centaines de ports physiques.

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4.6 Les passerelles (gateways)


La passerelle est un système matériel et logiciel
permettant de relier deux réseaux
d’architecture différente, servant d’interfaces
entre deux protocoles différents. Lorsque un
utilisateur distant contact un tel dispositif, celui-
ci examine sa requête, et si celle-ci correspond
aux règles que l’administrateur réseaux a défini,
la passerelle crée un pont entre les deux
réseaux. Les informations ne sont pas
directement transmises plutôt traduite pour
assurer la transmission de deux protocoles.
Figure 4.6 Passerelle (gateway)
4.7 Les routeurs
Le routeur est un périphérique faisant la liaison entre la connexion
Internet et les terminaux (ordinateur, smartphone, tablette,…). Il assure
le passage de l’information entre deux sous-réseaux logiques distincts
en choisissant le meilleur chemin. Dans la "chaîne internet", il intervient
après le modem. C’est la couche réseau qui assure ce routage. Les
routeurs opèrent au niveau de la couche 3 (réseau) du modèle OSI. Figure 4.7 Routeur WI-FI

4.8 Le modem
Le modem est utilisé pour transmettre les informations via un
support téléphonique. Le modem sert à convertir les signaux
analogiques venant de la ligne téléphonique en signaux
numériques utilisables par l’ordinateur et vice versa.
Le modem fonctionne au niveau de la couche physique du modèle OSI.
Le modem utilise les techniques de modulation et de démodulation. Figure 4.8 Modem
En plus de ces composants on trouve :
• Les nœuds sont des ordinateurs (on parle d’ordinateur hôtes).
• Le support physique (le câblage).
• Les prises de connexion des nœuds au support: prise téléphonique, RJ45,…
• Ressources partagées: imprimantes ou autres éléments utilisés par les utilisateurs du réseau.

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5. Caractéristiques des réseaux locaux


• Variété des équipements pouvant être interconnectés (ordinateurs, terminaux,
commutateurs, capteurs,...)
• L’étendue géographique des nœuds à connecter est limitée (<10km)
• Réseau privé
• La topologie :
⋅ Bus : tous les ordinateurs sont reliés à un même câble, généralement coaxial
⋅ anneau : les ordinateurs communiquent chacun à leur tour,
⋅ étoile : les ordinateurs du réseau sont reliés à un switch

• Les supports de transmission (supports métalliques, fibres optiques, ondes


radioélectriques,...)
• La méthode d’accès au canal
• Le débit de transmission élevé (>1Mb/s)
• Temps de réponse faible (centaines de microsecondes)
• Taux d’erreur faible (<10-9)
• Facilité d’extension, de maintenance et de reconfiguration
6. Pourquoi utiliser une architecture en couches ?
La structuration en couches considère un système comme logiquement composé d’un ensemble de n
sous-systèmes ordonnés. Les avantages d’une telle structure sont multiples :
1- Une architecture de communication se définit entièrement en décrivant les services offerts
par chaque couche, les interfaces entre les couches adjacentes et la manière dont ces
couches coopèrent avec les entités du même niveau dans les autres systèmes.
2- On peut développer séparément et simultanément toutes les couches d’une architecture de
communication, une fois définies les interfaces entre les différents sous-systèmes.
3- Le nombre d’interfaces à définir est minimal : il suffit de décrire, pour chaque niveau, les
interfaces avec la couche supérieure (sauf pour la couche la plus élevée de l’architecture) et
avec la couche inférieure (sauf pour la couche la plus basse).

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4- Il permet d'éviter que des changements technologiques ou fonctionnels dans une couche ne
se répercutent sur d'autres couches, supérieures et inférieures.
5- Il fournit un langage commun pour décrire les fonctions et les fonctionnalités réseau.
Ainsi, chaque couche fournit des services aux entités des couches supérieures et s’appuie sur les
services offerts par les entités des couches inférieures. La couche la plus élevée offre à l’utilisateur
tous les services utilisables dans l’architecture; la couche la plus basse communique directement
avec le support de transmission.

7. Modèle OSI
Le modèle de référence OSI (Open
Systems Interconnection) est une
représentation en couches servant de
guide à la conception des protocoles
réseau. Il divise le processus de
réseau en sept couches logiques,
chacune comportant des
fonctionnalités uniques et se voyant
attribuer des services et des protocoles spécifiques. Table 7.1 L'architecture du modèle OSI
Dans ce modèle, les informations sont transmises d’une couche à l’autre, en commençant au niveau
de la couche application sur l’hôte émetteur, puis en descendant dans la hiérarchie jusqu’à la couche
physique, pour ensuite transiter sur le canal de communication vers l’hôte de destination, où les
informations remontent la hiérarchie jusqu’à la couche application.

7.1 La couche Application


Elle est la couche qui sert d’interface entre les applications que nous utilisons pour communiquer et
le réseau via lequel nos messages sont transmis. Elle contient les entités d’application, c’est-à-dire les
processus des utilisateurs qui génèrent les informations à échanger. Au sens du modèle OSI, une
entité d’application peut être une entité de messagerie ou de transfert de fichiers par exemple.
Les applications, les protocoles et les services de couche application permettent aux utilisateurs
d’interagir significativement et efficacement avec le réseau de données.
Les applications sont des programmes informatiques avec lesquels les utilisateurs interagissent et
qui lancent le processus de transfert de données à la requête des utilisateurs.
Les services: c’est implémentation d'un protocole, sont des programmes qui assurent la connexion
entre la couche application et les couches inférieures du modèle de réseau.

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Les protocoles : c’est l’ ensemble de règles de communication utilisées par pour envoyer et recevoir
des données de divers périphériques réseau.
7.2 La couche présentation
La couche présentation remplit trois fonctions principales :
• codage et conversion des données de la couche application afin que les données issues du
périphérique source puissent être interprétées par l’application appropriée sur le périphérique
de destination;
• compression des données de sorte que celles-ci puissent être décompressées par le
périphérique de destination;
• chiffrement des données en vue de leur transmission et déchiffrement des données reçues par
le périphérique de destination.

7.3 La couche Session


Cette couche établit le dialogue entre les applications source et de destination. La couche session
traite l’échange des informations pour initier et maintenir un dialogue et pour redémarrer les
sessions interrompues ou inactives pendant une longue période

7.4 La couche transport


Cette couche est responsable du bon acheminement des messages complets au destinataire. Son
rôle principal est de prendre les messages de la couche session, de les segmenter (découper) s'il le
faut en unités plus petites et de les passer à la couche réseau, tout en s'assurant que les morceaux
arrivent correctement de l'autre côté. Cette couche effectue donc aussi le réassemblage du message
à la réception des morceaux. Le message est l’unité de données qu’elle manipule. La couche
transport est responsable de l'établissement et du relâchement des connexions sur le réseau.

7.5 La couche Réseau


Fournit des services pour l’échange des données sur le réseau entre des périphériques finaux
identifiés. Elle manipule des paquets et les achemine à travers le réseau. L'unité d'information de la
couche réseau est le paquet.
Pour effectuer ce transport de bout en bout, la couche 3 utilise quatre processus de base :
• l’adressage ;
• l’encapsulation (regrouper des données et ajouter des entêtes) ;
• le routage (sélectionner des chemins dans un réseau pour transmettre des données) ;
• le décapsulage.

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7.6 La couche liaison


La couche liaison gère la fiabilité du transfert de blocks d’information d’un nœud à l’autre du réseau.
Elle fractionne les données d'entrée de l'émetteur en trames. Elle détecte et corrige les erreurs de la
couche physique. La trame est l’unité de données manipulée par la liaison de données.

7.6 La couche physique


La couche physique rassemble les moyens électriques, mécaniques, optiques ou hertziens
nécessaires au transport correct des données binaires comme :
- interfaces de connexion des équipements informatiques au support de transmission (jonctions)
- supports de transmission (fils de cuivre, fibre optique et sans fil) ;
- cartes réseaux ;
- modems ;
- multiplexeurs, qui concentrent plusieurs communications sur une ligne de transmission unique.
Le rôle de cette couche est de coder les bits des trames de couche liaison de données en signaux (un
bit 1 doit être représenté par une tension de 5 V, par exemple), et de transmettre et recevoir ces
signaux sur le support physique reliant des périphériques réseau. L'unité d'information dans cette
couche est le bit, représenté par une certaine différence de potentiel.

8. Transmission de données au travers du modèle OSI


La transmission de données à travers le modèle
OSI utilise le principe de communication
virtuelle.
Le processus émetteur remet les données à
envoyer au processus récepteur à la couche
application qui leur ajoute un entête application
AH (H : Header). Le résultat est alors transmis à
la couche présentation. La couche présentation
transforme alors ce message et lui ajoute (ou
non) un nouvel entête. La couche présentation
ne connaît et l’existence de AH; pour la couche
présentation, AH fait en fait partie des données
utilisateur. Une fois le traitement terminé, la
couche présentation envoie le nouveau
«message» à la couche session et le même
processus recommence.
Figure 8.1 Transmission de données dans le modèle OSI

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Les données atteignent alors la couche physique qui va effectivement transmettre les données au
destinataire. A la réception, le message va remonter les couches et les entêtes sont progressivement
retirés jusqu’à atteindre le processus récepteur.

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9. Modèle IEEE des réseaux Locaux


L'IEEE (Institute of Electrical and Electronic Engineers) est un organisme professionnel qui définit les
normes des réseaux.
Les normes de l'IEEE ne concernent que les deux couches inférieures du modèle OSI.
L'IEEE divise la couche liaison de données OSI en deux sous-couches distinctes :
· Media Access Control (MAC) (transitions vers le bas jusqu'au média). La sous-couche MAC concerne
les protocoles que doit suivre un hôte pour accéder au média.
MAC règle l’accès au support partagé. Elle filtre les trames reçues pour ne laisser passer que celles
réellement destinées à l’équipement concerné.
· Contrôle de lien logique (LLC) (Logical Link Control) (transitions vers le haut jusqu'à la couche
réseau). LLC gère l’envoi des trames entre équipements, quelle que soit la technique d’accès au
support. La sous couche LLC a été crée afin de permettre à une partie de la couche liaison de
données de fonctionner indépendamment des technologies existantes. Le rôle de cette sous-couche
est de réceptionner les données de protocole réseau (paquet IP) et d’y ajouter les informations de
contrôle pour en faciliter l’acheminement jusqu’à la destination.

La couche physique est découpée en deux niveaux :


PMI (Physical Medium Independent sub-layer) est chargée de la détection de présence d’un signal,
du codage et de la récupération de l’horloge (synchronisation) indépendamment du type de support
de transmission utilisé.
PMD (Physical Medium Dependent sub-layer), qui s’occupe de l’émission physique du signal.

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10. Principaux organismes de normalisation


10.1. Normalisation
La normalisation est un ensemble de règles établies qui doivent être suivies par les entités désirant
communiquer.
La normalisation permet de :
• Adapter la technologie de transmission au support de communication.
• Masquer les phénomènes altérant la transmission.
• Maintenir la qualité demandée.
• Optimiser l’utilisation des ressources.

10.2. Les organismes de normalisation


Les pouvoirs publics et industriels se sont rendus compte que les fournisseurs de produits pour le
réseau devaient se mettre d’accord sur des normes de communication reconnues et internationales.
-ISO (International Standardization Organization) s’occupe de tous les domaines
techniques en dehors de l’électricité et de l’électronique.
L’ISO regroupe les organismes nationaux de normalisation :
o AFNOR : (Association française de normalisation) France
o ANSI : (American National Standards Institute) Etats-Unis
o DIN : (Institut allemand pour la normalisation) Allemagne
o BSI : (British Standard Institution) Royaume Uni
o JISC : (Japanese Industrial Standards Committee) Japon
o INNORPI : (Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle) Tunisie
-IUT-T (International Union of Telecommunication – section Télécommunication) est chargée par
l’ONU (Organisation des Nations unies) des normes qui portent le nom de «recommandations », dans
le domaine des télécommunications.
-IEEE (Institute of Electrical and Electronic Engineers) est un organisme professionnel américain basé
à Washington, dont les activités incluent le développement de normes relatives aux communications
et aux réseaux.
-IETF / IRTF (Internet Engineering/ Research Task Force). Cet organisme émet des normes de
l’internet appelées RFC (Request For Comment).

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