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COURS DE RESEAUX

INDUSTRIELS AUTOMATES

Programme

Chapitre I : Introduction Générale

I. Généralités
I.1. Le réseau physique
I.2. Le réseau logique
II. Classification
III. Système de commutation

Chapitre II : Support de transmission et matériels d’interconnexions

Chapitre III : L’adressage IP

ZERBO ALI, Consultant en G.I.M ET ING. En systèmes Informatique AN 2022-2023.


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CHAPITRE I: INTRODUCTION GÉNÉRALE SUR LE
RESEAU INFORMATIQUE et AUTOMATE.

GÉNÉRALITÉS
Le principe des réseaux est apparu dans les années 70 pour interconnecter des équipements informatiques,
tel que les imprimantes, les terminaux, les disques etc…. En effet la plupart des échanges des données
s’effectuent localement, voire par groupe de travail, avec la généralisation des micro-ordinateurs à la fin des
années 80 ; les réseaux locaux sont également rentrés dans la course au débit.

Dans un tel contexte, il est donc naturel de vouloir connecter à un même ensemble, différents équipements
informatiques formant ce qu’on appelle des réseaux.

Un réseau automate est un ensemble équipement informatique et électronique comprenant entre autre des
terminaux, des ordinateurs, des imprimantes, etc. reliés entre eux par des liaisons de communications
(médias).

Ces équipements informatiques constituent des nœuds ou des stations de travails dont l’interconnexion
permet l’échange d’informations entre les utilisateurs géographiquement repartis. L’objectif principal de
tous réseaux est de rendre opérationnel le partage de ressources entre les membres d’une organisation et
d’une région donnée. Ce qui contribue à augmenter le taux d’utilisation de l’ensemble des équipements
interconnectés. Les réseaux peuvent être d’ordre matériel ou d’ordre logiciel. Les technologies des réseaux
informatiques reposent sur les modèles informatiques suivantes :

L’informatique centralisé : l’automate central fournit la totalité de capacité de stockage et traitement


des données. Le terminal (l’automate) est un simple périphérique distant entrée-sortie.
L’informatique distribué : l’application est divisée en tâche et le traitement de chaque tâche est
confié à un automate. Les résultats du traitement peuvent être transmis sous forme de données aux
autres automates.
L’informatique de collaboration ou traitement coopératif : c’est une sorte d’informatique distribué
utilisant les automates en réseaux qui collaborent en se partageant les capacités de traitement. Deux
ou plusieurs automates peuvent se partager la même tâche. Un réseau informatique est généralement
constitué de deux (02) parties :
 Le réseau physiques ou matériel réseau :il est constitué essentiellement de support
de communication (câbles, fibres ……etc.), d’équipements d’interconnexion (les
ponts, les répéteurs, les passerelles, etc.), et enfin des équipements terminaux
(ordinateurs, automates, imprimantes, serveur).
 Le réseau logique : c’est l’ensemble des ressources tels que : l’espace disque dur,
les applications, les systèmes d’exploitation, les protocoles.

Le terme « réseau » définit un ensemble d'entités (objets, personnes, etc.) interconnectées les unes avec les
autres. Un réseau permet ainsi de faire circuler des éléments matériels ou immatériels entre chacune de ces
entités selon des règles bien définies

I. CLASSIFICATION DES RÉSEAUX


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Il n’est pas du tout facile de classer les réseaux car les critères sont multiples : on peut faire une première
classification par rapport à leur taille :

Les réseaux locaux ou LAN (local Area Network) : ce sont des réseaux qui peuvent se développer sur un
ou plusieurs bâtiments et permet de satisfaire tous les besoins de cette entreprise.

MAN : Métropolitain Area Network

Les réseaux métropolitains (MAN), de taille plus importante que les LAN, sont appelés ainsi parce qu'ils
peuvent couvrir l'étendue d'une ville (entre une vingtaine et une centaine de kilomètres). Ils regroupent
fréquemment des matériels et des médias de transmission différents pour assurer les communications sur ces
distances ou lorsque l'un des réseaux interconnectés n'a pas besoin d'accéder à toutes les fonctions de l'autre.

WAN : Wide Area Network Les réseaux étendus

Les réseaux étendus (WAN) sont constitués de réseaux de portée supérieure à celle des MAN. Ils permettent
d'interconnecter des LAN disséminés dans diverses régions d'un pays, voir du monde. Très longues
distances : opérateurs internationaux.

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On peut aussi faire une classification du réseau en fonction de la topologie ou de l’architecture.

La topologie définit la structure du réseau. La définition de la topologie comprend deux parties : la topologie
physique, représentant la disposition effective des fils (média), et la topologie logique, précisant la façon
dont les hôtes accèdent au média.

Ce terme décrit les liaisons physiques et logiques entre les nœuds du réseau. En un mot, c'est la
configuration physique et logique de votre réseau.

- LES RÉSEAUX EN MODE DE DIFFUSION :ce mode consiste a un partage du support de


transmission, chaque message envoyé dans le réseau est reçu par tous les autres, c’est l’adresse
spécifique placée dans le message qui permettra à chaque équipement de déterminer si le message lui
est adressée ou non à tout moment, un seul équipement a le droit d’envoyer un message sur le
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support, pour cela, il faut qu’il écrit pour voir au préalable si la voie est libre, si ce n’est pas le cas, il
n’y a pas de transmission
Bus

Anneau

satellite

- LES RÉSEAUX EN MODE POINT À POINT :


La topologie étoilée : cette configuration est la plus connue et fut la première à voir le jour.
Elle est caractérisée par un nœud central à laquelle chaque station de travail est reliée ; chaque
périphérique réseau est connecté au périphérique central par une liaison point à point appelé HUB ou
concentrateur. Le nœud central gère et contrôle l’ensemble des équipements, ainsi lorsqu’une station
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désire communiquer avec une autre, il incombe au nœud central de lui fournir le chemin à travers le
réseau.

Étoilée

La topologie en maille : Ces périphériques sont reliés entre eux via des connexions point à point,
ainsi nous avons : La topologie en maillage régulier, dans ce cas l’interconnexion est totale, ce qui
assure une fiabilité du réseau ; par contre c’est une topologie très coûteuse en câble.

Maillage régulier

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arbre Anneau

NB : quel que soit le type d’architecture ou de topologie, on trouve deux modes de fonctionnement : le
fonctionnement avec connexion et le fonctionnement sans connexion.

Dans tous les cas, il existe plusieurs types ou techniques de commutation ou d’établissement
provisoire d’une liaison entre un nœud émetteur et un nœud récepteur dans le réseau.
II. SYSTÈME DE COMMUTATION
Ainsi nous avons :
- La commutation de ligne ou de circuit : dans ce type, un circuit particulier entre l’émetteur et le
récepteur est créé avant que ceux-ci commencent à échanger les informations. Ce circuit sera propre
aux deux entités et sera libéré lorsque l’un deux décidera de couper la communication, si pendant un
certain temps, les deux entités ne change rien, le circuit leur reste quand même disponible ou
attribué.
Exemple : le téléphone.
- La commutation de message : le message ou conservation est divisé en sous message, et chaque sous
message est accompagné à son adresse de destination. Elle consiste à cheminer le message à
transmettre de nœud à nœud, de la source à destination.
À la différence de la commutation de circuit, un chemin physique n’est pas préalablement interdit
entre nœud émetteur et le nœud récepteur.
Le message complet va transiter de nœud en nœud ou il va inspecter pour décaler les erreurs, puis
garder temporairement en mémoire du nœud jusqu’à ce qu’une liaison du prochain nœud devient
disponible. Dans cette technique de commutation, il est très difficile de transmettre de long message.
Exemple : messageries électroniques
- La commutation de paquet : elle consiste à une décomposition du message à transmettre en des petits
messages de longueurs et de formats donnés appelé paquet, s’acheminent de façon indépendante à
travers le réseau ; selon le principe de la commutation de message. Il revient alors au nœud
destination de reconstituer de message original concaténation des messages reçus. La grande

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différence entre la commutation de paquet et la commutation de message demeure la longueur
maximale d’un paquet qui varie entre 1000 et 5000 bits minimisant ainsi les délais de transmission
sur les liaisons. Un paquet est généralement constitué de trois parties :
L’entête ou header : qui contient des informations d’identification, tel que l’adresse source, l’adresse
de destination, le numéro de séquence.
•Une section de données ou Data : qui contient l’information à transmettre
•Une remarque où traiter : qui regroupe l’information de contrôle de transmission permettant la
détection et la correction d’erreurs éventuelles.
- La commutation de cellule : Une cellule est un paquet particulier de 53 oct. dont 48oct pour le corps
ou le champ d’information et 05 oct. pour l’entête.
Cette technologie de commutation s’adresse pour les réseaux à grands débits.

Pourquoi les réseaux ?


Tout simplement pour communiquer, gagner du temps...

L’objectif d’un réseau ?


C’est le partage des ressources matérielles (disques durs, imprimantes…)
et des ressources logicielles (fichiers, applications…).

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