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DEPARTEMENT DE COMMUNICATION
THE DEPARTMENT OF COMMUNICATION
Nombre de crédits : 6
Code : CNU 336
Département : Communication
Effectifs attendus : 56 apprenants
Niveau : Licence 3
Semestre : II
Année académique : 2023/2024
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Intention pédagogique
Objectifs du cours
À partir d’une lecture expliquée du support du cours, des travaux pratiques, suivis
des travaux personnels des étudiants, à la fin de l’enseignement, chaque apprenant
sera capable de :
(1) Définir le concept de communication audiovisuelle en se focalisant sur
ses supports et ses moyens de diffusion et surtout son impact au sein de
la société moderne.
(2) Avoir des connaissances techniques sur le processus de communication
audiovisuelle en lien avec la théorie mathématique de Claude Shannon et
Warren Weaver ;
(3) Maitriser les normes et les législations en cours dans le monde et au
Cameroun dans la perspective de devenir des opérateurs dans le
domaine des entreprises de communication de masse ;
Modalités de l’évaluation
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Plan du Cours
Introduction générale
Chapitre I – Les généralités sur la communication audiovisuelle
I – Quelques terminologies usuelles
II – Naissance et évolution de l’audiovisuel
III – Les supports de l’audiovisuel
IV – Les médias de l’audiovisuel
Chapitre II – La physique de l’invisible : les dispositifs de transmission
I – La liaison point à point
II – La liaison par faisceau hertzien
III – La liaison par boucle radio
IV – La liaison par V-SAT
Chapitre III – Les propriétés et équipements de transport du signal audiovisuel
I – Les câbles
1. La paire torsadée
2. Le câble coaxial
3. La fibre optique
II – Le système de transport et de conversion du signal
1. Les émetteurs
2. Les antennes
3. Les commutateurs
4. Les terminaux
III – Les normes et les législations internationales
1. L’Union Internationale des Télécommunications
2. Les fréquences radioélectriques
3. Le spectre de fréquence
Chapitre IV – Les enjeux psycho-sociaux de la communication audiovisuelle
I – Le mythe du son et de l’image dans la perception humaine
II – La vidéosphère une incarnation de la médiacratie
III – Les prouesses de la didaxie
IV – La nouvelle économie
V – Le recul et la mort de l’écrit
Conclusion
Bibliographie
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Introduction générale
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CHAPITRE I – LES GÉNÉRALITÉS SUR LA COMMUNICATION
AUDIOVISUELLE
La communication est notion très rattachée aux origines de l’être humain. Dès
lors qu’un enfant naît dans une famille, autant il a besoin de manger (téter le lait
maternel), autant il exprime déjà l’envie de communiquer. La communication met en
relation les hommes et leur permet de bâtir une communauté dynamique empreinte
d’une sorte de relation. Il est souvent impossible ceux-ci de vivre dans un milieu
donné sans qu’ils ne se parlent, puisque l’action de la parole fédère les actions. La
procréation et la pérennité de l’espèce humaine passe forcément par l’acte de
communication. Pour communiquer, l’homme a toujours fait recours à des outils
perplexes. L’usage de ces outils comme intermédiaire a commencé depuis
l’antiquité. Ainsi, le tamtam, la fumée, l’écriture… ont servi à transmettre l’information
d’un point à un autre. Aujourd’hui, nous avons des moyens modernes qui allient son
et image : d’où la communication audiovisuelle. Dans ce chapitre, il sera question de
parcourir quelques termes clés qui permettront de cerner les contours lexicaux de ce
concept, déduire à quel moment il est né et aussi comment a-t-il évolué. Ensuite
nous dresserons les catégories des supports audiovisuels tout comme les médias qui
les utilisent.
Les terminologies dont il sera question dans cette rubrique fait appel à
quelques concepts opératoires qui seront manipulés tout au long de ce cours. Il s’agit
en l’occurrence des termes : image, son, analogie, numérique, multimédia,
audiovisuel, communication audiovisuelle.
I.1 – Son
En physique, le son est une onde produite par la vibration mécanique d'un
support fluide ou solide et propagée grâce à l'élasticité du milieu environnant sous
forme. En d’autres termes, le son est le résultat d’un phénomène physique, c’est-à-
dire les vibrations sonores qui se propagent dans l'air ou dans l'eau. Les sons formés
sont ensuite captés par nos oreilles et transmis au cerveau qui les décode.
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I.1.1 – Le son pur
Il est caractérisé par une seule fréquence (l’équivalent d’un sifflement, par
exemple). La tonalité du téléphone vous fait entendre un son de 440 hertz, c’est-à-
dire que, 440 fois par seconde, les molécules de l’air vibrent et font vibrer votre
tympan, avec plus ou moins d’ampleur, déclenchant une sensation plus ou moins
forte. Si la fréquence augmente, le son est plus aigu. Si elle diminue, il est plus
grave. En musique on parle plutôt de hauteur.
Le son complexe est un mélange de sons purs. Ce sont les sons naturels,
comportant plusieurs sons pouvant être séparés lors d’une analyse spectrale. Dans
un orchestre par exemple, un saxophone et un piano peuvent jouer la même
mélodie, à la même hauteur, à l’unisson… et pourtant on distingue parfaitement les
deux instruments, car chacun dispose de son propre timbre. Le mélange de tous les
timbres provenant de tous les instruments forme ce que nous appelons son
complexe.
I.2 – L’image
Le mot image dérive du latin imaginem qui veut dire représentation copie …
Plusieurs dictionnaires définissent l’image comme étant la reproduction visuelle d’un
objet réel. « Le terme d’image est tellement utilisé, avec toutes sortes de
significations sans lien apparent, qu’il semble très difficile d’en donner une définition
simple, qui en recouvre tous les emplois. En effet, qu’y a-t-il de commun, de prime
abord, entre un dessin d’enfant, un film, une peinture pariétale ou impressionniste,
des graffitis, des affiches, des caricatures de presse, une image mentale, une image
de marque » 1
L’image occupe une place de choix dans la société humaine. Elle permet
d’informer, de sensibiliser, de susciter des réactions et de créer des liens au sein des
1
Joly, M. & Martin, J. (2021). 1. Qu’est-ce qu’une image ?. Dans : , F. Vanoye, Introduction à l'analyse de
l'image (pp. 9-38). Paris: Armand Colin.
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groupes sociaux. L’image jouit d’un pouvoir incommensurable dans la société, car
elle dispose d’une capacité de pouvoir ajuster et corriger l’apparence. D’ailleurs, ne
dit-on pas dans un jargon populaire que : « une image vaut mille mots ». Une citation
que l’on prête à Confucius et qui traduit le pouvoir de l’image sur les mots. L’image
exerce une influence sur la perception et peut créer des émotions, tout comme des
analyses, des interprétations.
Elles reposent sur des supports concrets que nous pouvons regarder. Ce sont
des images qui à partir de certains signes ou éléments permettent de représenter un
concept. On peut faire allusion ici aux cartes, plans, dessins et peintures. Cette
catégorie d’image existe depuis l’antiquité. Sur des parois rocheuses, les
anthropologues ont découvert des scènes de vie que les premiers hommes ont
laissées à travers des dessins et des peintures rupestres.
Ce sont des images issues des dispositions techniques, produites à partir des
lentilles convergentes, à l’instar du miroir, du cinéma ou de la télévision. Les
caractéristiques de ce type d’images s’expriment en termes de pixels. A ce niveau, la
révolution du numérique a permis d’améliorer la qualité de ces images. De nos jours,
nous avons des téléviseurs de haute définition dont la qualité d’image est
appréciable.
Elles résultent des informations que nous transmet notre appareil visuel, c’est-
à-dire nos sens. C’est cette image que nous avons quotidiennement et qui nous met
en contact avec notre entourage. Cette image défile devant nous de manière
automatique. Sauf celles qui sont porteuses de sens attirent effectivement notre
attention. Elles font parfois l’objet d’une mémorisation.
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I.2.4 – Les images mentales
C’est une image mentale perçue à travers les paroles entendues ou des mots
qui sont vus. Généralement il y a un rapport très étroit entre une image mentale et
une image verbale. Le plus souvent, les images verbales sont perçues lors des
prédications à l’Eglise ou à la Mosquée. Le film de l’homélie défile sous forme d’une
image dans la tête du fidèle. Il l’interprète et parfois peut même en faire des
simulations instantanées.
I.3 – L’analogique
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Figure N°1 – Représentation graphique d’un signal analogique
I.4 – Le numérique
On peut dire du point de vue générale, on peut dire que le numérique désigne
tout ce qui concerne l’informatique et la cybernétique. Il renvoie à tout ce qui fait
appel à des systèmes électroniques basés sur des fonctions. Le numérique est décrit
par des nombres ou des lettres, des informations, et des grandeurs physiques. Les
données numériques peuvent être traitées par des ordinateurs. Exemples : un
calculateur numérique, une machine à commande numérique, un affichage
numérique, la transformation numérique
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I.5 – Le multimédia
I.6 – Audiovisuel
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audiovisuels présentent beaucoup d'avantages pour leurs utilisateurs. Ils permettent
de montrer concrètement et de décomposer de façon didactique, en surmontant les
obstacles de l'analphabétisme des techniques ou des procédures très complexes
avant de les mettre en pratique. L’arrivée du téléphone a permis a permis de
rapprocher les êtres humains, les uns des autres. Auparavant, il fallait faire recours
aux lettres, ce qui rendait difficile les contacts.
Cette forme de communication qui s’est imposée dans la société de nos jours
présente des nombreux avantages. La communication audiovisuelle permet aux
messages de communiquer plus efficacement qu’avec des moyens de
communication traditionnels, tels que les écrits. Cela est dû à l’utilisation de l’audio et
de la vidéo, qui peuvent aider à transmettre des émotions et des sensations de
manière plus complète.
Les messages peuvent être plus mémorables lorsqu’ils sont présentés sous
forme de contenu audiovisuel, car ils permettent aux spectateurs de mieux
comprendre le contexte et la signification du message. Un autre avantage de la
communication audiovisuelle est sa portée. L’information audiovisuelle peut
être diffusée à grande échelle, ce qui permet de toucher un public plus large. Les
campagnes publicitaires, les émissions de télévision, les films et les documentaires
peuvent atteindre des millions de personnes, ce qui en fait un moyen puissant de
communiquer avec un public.
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II – Naissance et évolution de l’audiovisuel
La télévision quant à elle est née en 1926, sous l’impulsion de John Baird, de
nationalité écossaise. Il effectue la démonstration de son dispositif de réception
d'images sur tube cathodique. La présentation de ce nouvel appareil, appelé téléviseur,
a lieu devant la Royal Institution de Londres. Il faudra attendre quatre années plutard
pour voir la commercialisation de son premier téléviseur grand public. C'est en 1931
que la première émission TV voit le jour. L'initiateur, c’est le français René Barthélemy.
Il réussit à retransmettre, entre Montrouge et Malakoff, une image de 30 lignes.
Inventeur du téléviseur, John Baird expérimente également la télévision en couleurs en
1938. Aujourd’hui la radio et la télévision ont envahi l’espace faisant d’elles un moyen
de communication par excellence.
Les supports analogiques sont des supports physiques peuvent prendre des
valeurs continues, on parle généralement d'enregistrement analogique. Il s’agit des
disques vinyles et les bandes audio et vidéo.
III. 1. 1 – Le disque vinyle
Ce disque comporte seulement deux sillons (un par face) gravés en spirale et
dont la longueur définit la durée du temps d'écoute. Nous avons les disques de 33,
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45 et 78 tours. Il est destiné à être lu sur une platine tourne-disque ou un
électrophone.
Les supports numériques sont à titre de rappel des éléments matériels dans
lesquels les informations scriptovisuelles, audio ou audiovisuelles sont déposées,
soit codées à l'aide de caractères (lettres, chiffres ou symboles). On distingue : les
bandes DAT, la disquette, le disque compact, le DVD, la clé USB, le disque dur et le
Cloud.
Le Digital Audio Tape ou DAT est un format de cassette audio conçu par Sony
à la fin des années 1980. Il s’agit d’un support d’enregistrement et un support de
lecture numérique sur bande magnétique qui fait 3,81 mm environ et qui a été
initialement conçu pour remplacer la cassette audio. Seulement, en raison du coût
des appareils associés et du support, le DAT s’est tourné vers un usage
professionnel. Ainsi, ce sont surtout les studios d’enregistrement qui l’utilisaient car, à
cette époque, il n’y avait aucune autre solution compacte qui permettait d’enregistrer
du son numérique sans compression.
III.2.2 – La disquette
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La disquette a été lancée par IBM en 1967 (dans sa version 8 pouces)
pour stocker les microprogrammes des systèmes 370 et, accessoirement,
envoyer pour un faible coût des mises à jour à leurs possesseurs. Cette première
disquette pouvait stocker 80 000 caractères, soit environ une journée de frappe
d’une opératrice de saisie. Pour cette raison, des matériels de saisie sur
disquette commencèrent à remplacer les encombrantes et bruyantes
perforatrices de cartes utilisées jusque-là.
Un disque compact, le plus souvent désigné par son sigle anglais CD est un
disque optique utilisé pour stocker des données sous forme numérique. Le disque
compact fut inventé conjointement par les firmes Philips et Sony Corporation (mais
surtout Philips qui a beaucoup investi dans la recherche sur l'enregistrement optique
depuis les années 1950) avec, également, la participation de Hitachi pour
l'audionumérique (CD audio) en 1979.
III.2.4 – Le DVD
Le sigle DVD signifiait à l'origine « Digital Video Disc », soit « disque vidéo
numérique ». Par la suite, des fabricants ont essayé de le populariser, par rétro-
acronymie, la dénomination « Digital Versatile Disc », soit « disque numérique
polyvalent. Né en 1995, il s'est imposé à la place de la cassette VHS, et cela pour
plusieurs raisons :
2
Le prix d’un magnétoscope et d’un DVD ne sont plus comparables
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III.2.5 – La clé USB
Une clé USB est un support de stockage amovible, inventé dans les années
2000 et prévu pour pouvoir se brancher sur un port USB d'un ordinateur mais qui est,
depuis plusieurs années, largement utilisé sur d'autres appareils. Les clés USB ont
été développées pour résoudre les problèmes de stockage, en réponse aux limites
des DVD. De nos jours, avec la révolution technologique, ces clés ont des capacités
de stockage allant jusqu’à plusieurs téraoctets.
Le disque dur (ou hard drive en anglais) est un composant de l'ordinateur qui
a pour mission de stocker toutes les données d’un PC. On en distingue deux types :
le disque dur interne ou le disque dur externe. Le disque dur interne est directement
relié à la carte mère d’un ordinateur. Le dur externe quant à lui a pour vocation
première, la sauvegarde de l'ensemble des données d’un ordinateur. En
externalisant les fichiers sur un disque dur externe, vous vous mettez à l'abri de toute
défaillance fatale de votre ordinateur ou erreur de manipulation.
III.2.7 – Le Cloud
IV.1 – La radio
Le terme radio dérive du latin radius qui signifie rayon. La radio est un média
sonore permettant une transmission instantanée par les ondes. La radiodiffusion est
l'émission de signaux par l'intermédiaire d'ondes électromagnétiques destinées à
être reçues directement par le public en général et s'applique à la fois à la réception
individuelle et communautaire. La radio fait partie des premiers médias de masse à
apporter des changements dans la société
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L’histoire de la radio commence à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
D’abord utilisée dans le domaine de la marine, son potentiel stratégique pour la
diffusion d’informations à des fins politiques - ou commerciales - l'a fait évoluer
rapidement. Outil de propagande ou de démocratisation, d’éducation ou de
divertissement, elle a su, au gré des progrès technologiques, se faire une place
de choix dans le vaste paysage des systèmes de communication d’informations
du XXIe siècle.
IV.2 – La télévision
Le mot télévision est composé du préfixe télé qui veut dire loin et vision qui
se rapporte au verbe. C’est la diffusion d'émissions par ondes hertziennes ou leur
distribution par câble. Elle permet de visualiser instantanément une image sur un
écran, de la transmettre à distance, ou encore de l'enregistrer sur une bande
magnétique et tout autre support. Autrement dit, la télévision est la transmission,
par câble ou par ondes radioélectriques, d'images pouvant être reproduites sur un
écran au fur et à mesure de leur réception, ou enregistrées en vue d'une
reproduction ultérieure.
IV.3 – Le cinéma
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devenu à la fois un art populaire, une industrie et un média. Il peut aussi être utilisé à
des fins publicitaires, de propagande, de pédagogie ou de recherche scientifique ou
encore relever d'une pratique artistique personnelle et singulière.
IV – Le web
Le web est l’abréviation du WWW qui signifie world wibe web. C’est un
système hypermédia permettant d'accéder aux ressources du réseau Internet. Il
s’articule autour d’un ensemble des données reliées par des liens hypertextes. Le
mot Internet qui est régulièrement utilisé ici est juste l’ancêtre du web. L’Internet
est l'infrastructure mondiale qui connecte des dispositifs électroniques reliant un
terminal (Ordinateurs, Smartphones, Tablettes…) à un autre, tandis que le Web, lui,
est l'une des applications spécifiques d'Internet qui permet aux utilisateurs de
consulter et d'interagir avec des informations multimédias à travers des pages web
Photo N°1 - Dr Valère Djidéré dans le Bureau de Tim Berners-Lee, lors d’un stage au
CERN à Genève
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IV.2 – Impact social
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Chapitre II – Les caractéristiques techniques de la communication
audiovisuelle : la physique de l’invisible
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I – La liaison point à point
Une liaison point à point est une liaison entre deux hôtes uniquement et qui
n'est pas conçue pour être utilisée initialement dans un réseau. Il n'y a donc pas de
notion native d'adresse réseau des deux hôtes, ni de contrôle avancé du flux. Radio
point à point en fonctionnement. Les liaisons point à point relient de manière fixe
deux machines. En général il n'existe donc pas de notion d'adresse. Le signal tout
simplement dupliqué et transmis vers la machine locale aussi bien qu'à la machine
distante.
Ce schéma permet une compréhension simple d’une liaison point à point. Ici
nous avons un point A qui veut communiquer avec un point B et vice-versa. Cette
communication peut être sonore ou il peut s’agir d’un échange de données. Comme
il s’agit des télécommunications, il est possible que chacun construise sa propre
liaison à elle, mais les multiples législations du domaine font à ce qu’il faille toujours
passer par un intermédiaire. Un fournisseur d’accès par exemple.
En radiodiffusion, le point à point peut s’effectuer en simplex, en half-duplex
ou encore en full-duplex. Un exemple de canal simplex est la radiodiffusion telle
la radio FM. Les informations sont envoyées à partir d'une station émettrice et reçues
sur un poste récepteur. Les auditeurs ne peuvent pas répondre. La liaison half-
duplex peut être comparée à une communication avec des talkie-walkie l’un parle
(l’autre ne peut parler en même temps) et lorsqu'il lâche le bouton (signal de fin de
conversation) l’autre peut parler à son tour. Le full-duplex est très souvent
l'association de deux canaux simplex, de la même façon qu'une autoroute est
l'association de deux routes à un seul sens. La liaison full-duplex peut également
être comparée à une conversation téléphonique c’est-à-dire les deux interlocuteurs
peuvent parler en même temps.
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I.1 – Génèse
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A l’image de la diffusion télévisuelle, le point à multipoint se caractérise par un
point d’émission qui communique avec d’autres points reliés par câble ou par
faisceau hertzien. Au niveau physique, sur une liaison point à point, le signal part
d’une source et est reçu par un seul destinataire. Par contre, sur une liaison
multipoint, un même signal transmis se propage sur le médium et est reçu par
plusieurs destinataires différents (il n’y a pas besoin d’envoyer le message à chaque
destinataire séparément).
Même si c’est au niveau de la couche physique que l’on voit le mieux la notion
de liaison point à point et multipoint, cette notion se trouve au niveau de toutes les
couches. Dans les couches supérieures à la couche liaison de données, les liaisons
multipoint se gèrent en utilisant éventuellement des liaisons point à point au niveau
physique. Par exemple, on peut avoir des liaisons de niveau Réseau en multipoint en
passant par un réseau où physiquement les liaisons sont en point à point. Dans ce
cas, la couche Réseau va dupliquer les paquets sur toutes les liaisons inférieures en
point à point sans que la couche transport ne soit au courant.
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II.1 – Caractéristiques
L’origine de la liaison par faisceaux hertziens remonte dans les années 30. En
France, la liaison Calais-Douvres a vu le jour autour de 1931. Elle couvrait à cette
époque 40 kilomètres de distance. Toutefois, c’est pendant la deuxième guerre
mondiale que les recherches ont été poussées en ce qui concerne les ondes
centimétriques. Aux Etats-Unis, on parlait d’abord du Very High Frequency (VHF).
C’est en 1942 que voit le jour le tout premier faisceau hertzien. Tout compte fait, au
cours des années 60, cette technologie s’est développée pour donner vie à trois
nouvelles gammes de faisceaux hertziens. Chacun de ces appareils répond à des
besoins spécifiques : le QR-HM-8, le QR-TH-3 et GR-MH-11. Afin de pouvoir respecter
les besoins de confidentialité nécessaires à l'époque de la guerre froide, le RITA a été
mis en place. Cet appareil a permis par le chiffrement de jonction, de respecter un
degré de discrétion acceptable.
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résistance du faisceau hertzien face aux conditions climatiques extrêmes qui peuvent
parfois dégrader et perturber la qualité du signal entre l'émetteur et le récepteur.
II.3 – Avantages
Il faut reconnaitre qu’une liaison par faisceau hertzien présente des avantages
très énormes dans le domaine des télécommunications. C’est une liaison sans fil et
robuste, qui peut délivrer un débit atteignant 2 Gbits/s de nos jours. Elle permet la
transmission de tous les types de flux (voix, data, vidéo). Bien plus, le faisceau
hertzien nécessite des travaux moins coûteux et un meilleur rapport qualité-prix par
rapport à la fibre. Autrement dit, son installation est facile, rapide et évolutif. Juste 4 à
5 jours. Il offre une connexion pour tous au sein de zones topographiques difficiles et
éloignées.
II.4 – Inconvénients
A ce niveau il s’agit principalement des obstacles qui peuvent s’ériger dans les
espaces libres. La construction de certains immeubles, la présence des montagnes
et la montée de la végétation peuvent affecter considérablement la propagation de
l’onde porteuse et perturber le signal transmis. Ainsi, il existe dans chaque pays des
législations qui permettent de protéger le secteur des télécommunications. C’est pour
cette raison que les antennes sont toujours placées sur des points culminants tels
que les collines et des gratte-ciels. La tour Eiffel en France.
Pendant les saisons de pluie et d’hivers, les tempêtes et les cyclones sont
autant de fléaux qui peuvent affecter les télécommunications. Quand il pleut, les
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signaux se brouillent. Ce phénomène peut survenir en cas de chute de neige. Aussi,
les tempêtes et les cyclones quant à eux détruisent les installations provoquant la
chute des pylônes. Ces aléas sont parfois hors du contrôle des hommes.
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III.1 – La BLR, un peu d’histoire
D'autres motivations ont, par la suite, amplifié l'intérêt pour cette technologie,
principalement les besoins d'équipement des banlieues en expansion rapide dans les
pays en voie de développement, et plus récemment les besoins engendrés par les
nouveaux opérateurs dans les pays développés dans le contexte de la dérégulation
mondiale des télécommunications. La boucle locale radio est un nouveau moyen de
communication pour les opérateurs et «providers» désirant relier leurs clients sans
devoir passer par un réseau câblé appartenant à un tiers ou devant être construit.
Caractéristiques général
La Boucle Locale Radio, tel que nous décrit le schéma ci-haut, du côté de
l’émetteur, se compose d’une station de base (BS), connectée au backbone de
transport permettant de distribuer le réseau internet aux CPE (Customer Premise
Equipement) des utilisateurs finaux. La station de base est constituée de deux
éléments principaux : un Access Point (AP), élément qui couvre un secteur en
termes d’émission-réception et un contrôleur des Accès Point (IDUH), un élément
raccordé aux AP pour effectuer la gestion des équipements.
Du côté des abonnés, les CPE sont constitués de deux parties : l’unité
Outdoor se compose de l’antenne (ODU) que l’on installe à l’extérieur du bâtiment
(sur le toit par exemple) et l’unité Indoor se compose d’un équipement connecté
directement à l’antenne permettant le raccordement entre l’ODU et l’équipement
client (Routeur ou switch).
Tout d’abord le premier avantage que présente la liaison en boucle radio est le
coût de son déploiement. En effet, le coût d'installation du réseau et de génie civil est
de 30% à 40% inférieur à celui de la téléphonie fixe. La planification du réseau est
nettement plus simple que dans le cas d'un réseau filaire car il n'est pas nécessaire
de connaître exactement la position des clients. Mais surtout, il est beaucoup plus
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facile d'étendre progressivement la capacité du réseau, il suffit pour cela d'ajouter
des équipements telle que BS, BSD et antennes dans la région désirée
Le sigle V-SAT signifie Very Small Aperture Terminal. C’est le terme utilisé
pour désigner une station terrestre de satellite unidirectionnelle ou bidirectionnelle
constituée d'une antenne parabolique d'une dimension de 75 centimètres de
diamètre minimum. Cette technologie interagit avec d'autres satellites en orbite pour
créer une connexion qui communique avec d'autres V-SAT. La connexion créée
permet d'accéder à internet haut débit.
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Schéma N°6 – Représentation d’une liaison satellitaire par V-SAT
Pour diffuser des informations, les différents réseaux (satellite, WiFi ou encore
4G) émettent et reçoivent des ondes électromagnétiques. Elles correspondent à
différentes bandes de fréquence en fonction de leurs caractéristiques. Chaque
réseau utilise des bandes qu’il réserve, en partie ou en totalité. Une bande de
fréquence est plus ou moins adaptée aux différents réseaux. Ainsi chaque système
de diffusion par onde va choisir une bande qui lui procure une efficacité optimale.
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IV.1 – Les fréquences en bande C
En France, c’est l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) qui attribue aux
différents opérateurs une fréquence qui leur est réservée, Au Cameroun, cette
responsabilité revient à CAMTEL. En passant par cette bande de fréquence de haut
débit, les avions et les navires peuvent être connectés. La bande Ka nécessite des
paraboles parmi les plus petites possibles pour recevoir les informations transmises
par un satellite. Ceci est un atout pratique qui permet aujourd’hui d’avoir des
équipements toujours moins encombrants.
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IV.3 – Généalogie des satellites
Par contre, les USA après plus de 10 ans d'efforts, ont reprit la tête de la
course grâce au programme Apollo sous l'impulsion du jeune président John
Fitzgerald Kennedy en 1962. Ils s'imposent finalement dans la conquête spatiale : le
21 juillet 1969, Neil Armstrong est le premier Homme à poser le pied sur la
Lune. Les missions Apollo jusqu’en 1972 sont l’apogée de cette compétition unique
dans l'histoire de l'humanité que se livrent les deux grandes puissances mondiales
de la guerre froide.
Les satellites jouent un rôle essentiel dans notre quotidien. En fait, ils
contribuent à notre bien-être et nous permettent de répondre à plusieurs besoins ou
défis importants sur terre. Ils sont utiles dans plusieurs domaines, comme
l'observation de la Terre, les télécommunications, la navigation et les sciences. Ils
sont aussi importants pour les prévisions météorologiques, les renseignements
militaires, l’astronomie, la microgravité, l’océanographie, altimétrie et tutti quanti.
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compréhension. Le secteur spatial est la source d’une grande activité économique
dans beaucoup de domaines qui sont autant d’opportunités pour trouver un futur
emploi. Chacun de nous utilise les satellites dans notre quotidien que ce soit par
exemple pour connaître la météo du week-end, pour planifier une sortie en montagne
ou pour regarder les compétitions sportives. L’usage des satellites s’est également
démultiplié dans beaucoup de domaines :
La défense avec la création de l’armée de l’air et de l’espace ;
L’environnement avec la surveillance de la planète, du climat et de son
évolution dans le temps ;
L’aide à l’agriculture ;
Les transports et l’évolution des territoires ;
La santé.
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