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Usages éducatifs

des technologies de l’information


et de la communication
pour l’enseignement – TICE

Section CAP - 2e année

1 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
Introduction générale et infos pratiques
Horaire/dates :

Le cours s’étend du jeudi 09 ou vendredi 10 septembre 2021 jusqu’au jeudi 03 ou vendredi 18


février 2022 pour un total de 40 périodes.

Le cours de TICE sera donné le jeudi ou le vendredi soir (18h-21h20) dans les locaux de l’athénée
royal de Saint-Georges-sur-Meuse, à raison d’une semaine sur deux en alternance avec le cours de
sociologie.

Capacités terminales :

Pour atteindre le seuil de réussite,


à partir d’une situation d’enseignement et d’apprentissage,
dans le respect des règles d’usage de la langue française,
en respectant les règles d’utilisation de l’équipement et du matériel relevant des TICE,

 d’organiser une recherche d’information dans le contexte numérique ;


 de produire, de traiter et d’exploiter un document numérique intégrant au moins
deux technologies de l’information et de la communication différentes à des fins
didactiques ;
 de justifier les choix opérés.

Pour déterminer le degré de maîtrise, il sera tenu compte des critères suivants :
 le niveau de cohérence : la capacité à établir une majorité de liens logiques pour former un
ensemble organisé,
 le niveau de précision : la clarté, la concision, la rigueur au niveau de la terminologie, des
concepts et des techniques/principes/modèles,
 le niveau d’intégration : la capacité à s’approprier des notions, concepts, techniques et
démarches en les intégrant dans son analyse, son argumentation, sa pratique ou la
recherche de solutions,
 le niveau d’autonomie : la capacité à faire preuve d’initiative démontrant une réflexion
personnelle basée sur une exploitation des ressources et des idées en interdépendance
avec son environnement.

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Évaluation

L’évaluation pour le cours de TICE prendra la forme d’un travail individuel à présenter en classe lors
des dernières séances de cours. Le travail sera réalisé partiellement lors des séances de cours.

L’étudiant devra présenter une mini-leçon liée à son domaine d’enseignement, en intégrant au
minimum deux TICE à des fins didactiques. Il s’agira aussi de justifier ses choix, de mettre en avant
les avantages et inconvénients des TICE choisies et enfin de proposer des alternatives aux TICE
envisagées.

Programme

En respectant les règles d’utilisation de l’équipement et du matériel relevant des TICE,


à partir de situations d’enseignement et d'apprentissage,
en respectant les règles d'usage de la langue française,

l’étudiant sera capable :

 d’expliciter les enjeux de l’intégration des TICE dans l’apprentissage en fonction de l’évolution du
contexte et du profil des apprenants et le rôle de l’enseignant par rapport à
cette évolution ;

 de rechercher et d’utiliser des ressources en ligne tout en respectant, notamment, les


critères de contrôle de validité des informations et les exigences d’une utilisation
professionnelle des TICE (protection des libertés individuelles et publiques, confidentialité des
données, propriété intellectuelle, droit à l’image, ...) ;

 de choisir et d’utiliser les outils les plus adaptés pour communiquer avec les apprenants et les
usagers du système éducatif en s’adaptant aux différents destinataires et espaces de diffusion
(institutionnel, public, privé, interne, externe,...) dans le cadre d’une communication synchrone
(modalités d’échanges d’informations en direct) ou asynchrone (modalités d’échanges
d’informations en différé) ;

 d’identifier les types de situations d'enseignement et d’apprentissage propices à l’utilisation des


TICE et la plus-value que cette utilisation apporte ;

 de produire, traiter, exploiter et diffuser, dans le cadre d’un apprentissage, des documents
numériques qui combinent des données de natures différentes (texte, donnée chiffrée, image,
vidéo, ...) en veillant à leur accessibilité (en ligne ou non, protégées ou non, ...) et à leur
interopérabilité (choix et/ou conversion dans un format courant) et en utilisant des logiciels de
production de documents d’usage courant (texte, diaporama, classeur, document en ligne,...) ;

 d’utiliser, à des fins didactiques, des outils technologiques (tableau interactif, tablettes,
numériques, vidéoprojecteur,...) et des supports multimédias (podcast, vidéo, présentation
multimédia,...) existants, en les adaptant aux objectifs visés (facilitation ou remédiation à
l’apprentissage).

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CHAPITRE 1 : Histoire des technologies de la
communication

Nous allons dans ce chapitre donner un panorama de l’évolution des techniques de


communication à travers les âges et mettre ces inventions en parallèle avec les contextes
économiques, politiques et sociaux de leur apparition.
Nous séparerons notre historique en quatre grandes époques. Premièrement, nous
distinguerons une première période qui s’étale de l’apparition de l’homme jusqu’à la Révolution
Française et pendant laquelle, après avoir inventé le langage et l’écriture, l’homme a inventé
l’imprimerie.
Ensuite nous nous intéresserons à une période que nous ferons débuter en 1789 pour aller
jusqu’à la fin du 19ème siècle. C’est l’époque où l’on commence à utiliser l’électricité, où l’on cherche
à conserver des images et des sons et où l’on parle des premiers réseaux (le télégraphe).
Troisièmement, nous nous intéresserons au début du XXe siècle qui voit la communication
quitter peu à peu la sphère publique pour intégrer la sphère familiale. On améliore aussi
l’utilisation de l’électricité et on découvre les ondes hertziennes.
Nous nous arrêterons aussi sur la période qui va de la fin de la deuxième guerre mondiale à
la fin du XXe siècle. Nous verrons comment la communication est devenue plutôt individuelle dans
un monde globalisé, avec la naissance de l’informatique et les prémisses d’internet.
Pour conclure ce panorama historique, nous nous intéresserons aux nouvelles technologies
numériques de la communication qui se développent à une vitesse incroyable depuis la
démocratisation d’Internet au tournant des années 2000, au point de changer profondeur nos
modes de communication et de transmission de l’information.

1. Les moyens de communication avant l’électricité

Selon l’anthropologue français Claude Lévi-Strauss, l’homme a trois besoins fondamentaux


et toutes les sociétés ont formé des institutions pour y répondre. Le premier besoin est celui de
perpétuer l’espèce et cela a créé toutes les institutions sociales comme le mariage par exemple. Le
deuxième besoin est celui de subsister et cela a engendré toute la face économique de la société.
Enfin, l’homme dans toutes les cultures a besoin de communiquer.
L’homme communique donc dans toutes les sociétés, mais dans chaque culture, la
communication passe par des supports divers, suivant l’avancement technologique de la société et
ses valeurs. Ces supports peuvent être plus ou moins éphémères (paroles, signaux de fumée, tams-
tams,…) ou plus moins durables (pierre, tatouage, bois, …). Selon le type de supports, la
communication peut être considérée comme plus ou moins importante et cela peut révéler les
priorités d’une société.
 Remarque : la parole peut devenir durable si elle est rythmée, qu’elle contient des rimes
et qu’elle est donc facilement mémorisable (ex. : une chanson ou une poésie).

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a. Moyens de communication primitifs

Bien qu’aucune science n’ait pu prouver avec exactitude le moment de l’apparition de la


parole chez l’être humain, on considère en général que les hommes primitifs étaient incapables de
parler. Ils émettaient des cris et des grognements pour exprimer des messages fort simples.
On pense que les premiers mots de l’homme ont été créés par imitation de bruits
provenant de la nature et de l’environnement en général. Par exemple, un homme de la préhistoire
ayant aperçu un fauve, donnait l’alerte à sa communauté en imitant le rugissement de ce même
animal et en montrant du doigt la direction par laquelle il s’approchait.
Peu à peu, à force de vivre en communauté et grâce à la sédentarisation, l’homme a
développé un langage de plus en plus complexe, en assemblant les sons entre eux. Le langage a
aussi introduit les notions d’action (ex. : Je fais quelque chose) et de description (ex. : Il est grand).
On peut faire un parallèle entre l’apprentissage de la parole par l’homme à travers les âges
et l’apprentissage de la parole par un enfant au début de sa vie. En effet, un bébé apprend aussi
par imitation de son environnement et de ses parents. C’est d’ailleurs pourquoi on conseille
d’éviter de leur parler avec un langage enfantin. Ainsi, ils seront confrontés directement à un
langage complexe qu’ils chercheront à imiter.

 Question : Aujourd’hui encore, on retrouve dans la langue française des mots et


expressions qui évoquent directement le bruit fait par les objets qu’ils désignent. Demander à la
classe de trouver quelques exemples ? Une claque, un coucou, un teuf-teuf, le tic-tac, le cui-cui, …

D’autres moyens de communication primitifs, plus ou moins efficaces, sont apparus dans
les sociétés primitives. Ces systèmes ont permis d’envoyer des messages à de longues distances, ce
que la parole ne permet pas.
L’homme est le premier de ces moyens de communication. Le meilleur exemple est celui du
soldat Phillipidès en 490 avant JC 1. Mais la course humaine a le désavantage d’être assez lente, et
cela pose problème quand il s’agit de prévenir d’un danger ou de communiquer une nouvelle
urgente (ex. : une victoire militaire, le décès d’une personne importante, …).
Pour améliorer la vitesse de transmission des messages, l’homme utilisa le monde animal
(ex. : le pigeon voyageur, le cheval). On commence aussi à inventer des outils pour envoyer des
messages (ex. : feux allumés de collines en collines, signaux de fumée, corne pour amplifier le son,
trompe, instruments de musique à percussion, etc.).
Ces moyens de communication ont d’abord servi à prévenir les dangers qui menaçaient la
communauté. Ils étaient donc principalement pendant les opérations militaires et de chasse.

b. L‘écriture, l'alphabet et l’imprimerie.

1
La discipline du marathon tient son nom d’une légende grecque. La bataille de Marathon a eu lieu en 490 ACN et
vit s'affronter les soldats athéniens et l’armée perse. Cette guerre a sauvé la Grèce de l'invasion perse. A la fin de la
bataille, le soldat grec Philippidès accomplit d'une traite les quarante kilomètres qui séparait le champ de bataille de
la ville d’Athènes où il devait apporter la nouvelle de la victoire. L’histoire dit qu’en arrivant le coureur était si
épuisé qu'il eut juste le temps d'annoncer la victoire avant de mourir.

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L’écriture marque en général la fin de la préhistoire et l’entrée dans l’Antiquité. Maintenant
que l’homme a quitté sa vie de nomade pour une vie d’agriculteur, ses besoins changent et il
devient nécessaire de développer de nouveaux moyens de communication.
On parle d’écriture lorsque apparaît un ensemble organisé des signes et de symboles qui
permettent de matérialiser et de transmettre une idée ou un sentiment. L’écriture a aussi pour
fonction de fixer certains faits pour ne pas les oublier. Les premières écritures découlaient des
peintures préhistoriques. Il s’agissait de signes représentant des animaux ou le ciel.
Ensuite à partir de 5000 ACN, les premières écritures élaborées font leur apparition en
Mésopotamie, puis en Égypte. Les Égyptiens inventèrent les hiéroglyphes qui permettaient de
représenter un objet ou un son. Ainsi quelques dizaines de signes suffisent pour représenter de
nombreux mots. Ces premières écritures étaient gravées dans la pierre, dans le bois, dans l’argile
molle ou encore dans la cire. En Égypte, on utilisa ensuite de l’encre sur des feuilles de papyrus. Le
papier sera inventé vers 100 après J.-C. par les Chinois.
L’alphabet se perfectionna chez les Phéniciens qui créèrent une série de signes
représentant uniquement des sons. Les Grecs l’adaptèrent pour le réduire à 24 signes, avant de le
transmettre aux Romains qui fixèrent l’alphabet latin que l’on connaît encore aujourd’hui (à
l’exception du J et du U qui apparurent plus tard).

Il est intéressant de comprendre pourquoi l’écriture est apparue dans certaines régions du
monde plutôt que d’autres. La Mésopotamie, comme l’Égypte, étaient des contrées fertiles où
l’agriculture et le commerce se développaient en même temps qu’un système politique et
judiciaire. Fixer des lois, tenir des comptes, envoyer des messages militaires, fixer la légende par
écrit, tous ces nouveaux besoins ont amené l’homme à inventer l’écriture et l’alphabet.
Pendant l’Antiquité et jusqu’au Moyen Age, c’est principalement le pouvoir politique ou
religieux qui communique. L’information est véhiculée par courrier, par des livres, ou par des
affiches à travers le pays pour faire connaître les décisions des gouvernants en matière de justice et
d’impôts. La maîtrise de l’information est un enjeu très important pour asseoir un pouvoir
politique. Les scribes forment d’ailleurs une caste puissante en Mésopotamie, en Égypte et dans
l’empire romain. Plus tard en Europe, ce rôle d’écrivain sera repris par les moines copistes qui, au
Moyen Age, étaient chargés de l’écriture des textes religieux ou de lois.

L’apparition de l’imprimerie a révolutionné le monde de l’écrit, permettant au livre de se


démocratiser. Jusque là, seuls les riches (les rois, les religieux) collectionnaient les livres qui étaient
alors vus comme de véritables trésors, tant ils étaient rares et précieux. Ces ouvrages étaient
calligraphiés et illustrés à la main, ce qui prenait des mois au moine à qui la tâche avait été confiée.
En Europe, on retient en général que Gutenberg a inventé l’imprimerie et a publié une bible
en 1457. Il s’agirait du premier livre imprimé grâce à un procédé qui consistait en l’assemblage de
petits caractères en plomb représentant chacun une lettre de l’alphabet. On sait cependant
maintenant que, bien loin de l’Europe, les Chinois avaient inventé une forme ancienne
d’imprimerie des siècles plus tôt, vers l’an 800. Plutôt que des tablettes écrites, ils utilisaient alors
des tablettes gravées qui permettaient des impressions page par page en plusieurs exemplaires.

L’imprimerie a aussi permis le développement de la presse. Jusque là, la population étaient


au courant des nouvelles du pays via les crieurs publics qui lisaient les nouvelles ou les troubadours
qui diffusaient en chanson les dernières histoires du royaume. Mais avec l’apparition de
l’imprimerie, cette tradition orale laisse sa place à des lettres d’informations envoyées dans les
villages. Vu leur succès, ces lettres furent ensuite imprimées et reliées en livres, formant ainsi les
ancêtres des journaux actuels.

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A travers l’histoire de l’écriture, on peut remarquer que l’évolution des techniques de
communication est étroitement liée à l’évolution de la société humaine. Ainsi, en passant d’un
mode de vie nomade, basé sur la chasse, la cueillette et la pêche, à une société d’agriculteurs
sédentaires, l’homme a ressenti le besoin de fixer certaines idées.
La tradition orale, lente et trop souvent imprécise, ne suffisait plus pour faire tourner la
société. L’écriture est apparue dans des contextes précis, de sociétés développées qui, à cause de
la taille grandissante des villes et des échanges commerciaux, ont nécessité de nouveaux moyens
de communications plus fiables que la parole.
L’écriture a d’abord servi au commerce et au calcul (faire un inventaire, passer une
commande, tenir un comptabilité, etc.). Ensuite, elle permit de légiférer et de légitimer les
pouvoirs politiques, par l’écriture de tables de lois et la fixation par écrit des chronologies royales.
Enfin, l’écriture fut beaucoup utilisé par le pouvoir religieux qui put ainsi fixer et diffuser les
croyances et les légendes.
Des siècles plus tard, l’apparition de l’imprimerie se déroula dans un contexte assez
semblable. Cette invention a d’abord été utilisée par le pouvoir religieux qui y vit un moyen
formidable de diffuser son message à grande échelle, ce qui n’était pas négligeable en cette
époque du début de la colonisation. Le pouvoir politique, lui aussi, trouva de nombreux avantages
au développement de l’imprimerie. En plus du gain de temps considérable pour produire plusieurs
exemplaires d’un même écrit, il devenait possible de faire connaître les lois au peuple plus
facilement et de tenir la population au courant des nouvelles du royaume.
Il est important de noter qu’avant la Révolution Française (1789), le pouvoir économique a
toujours joué un grand rôle dans le développement des moyens de communication. Bien sûr, les
pouvoirs religieux et politiques utilisèrent ces inventions, mais le pouvoir économique est souvent
derrière ces nouvelles techniques. Il est en effet primordial pour un commerçant de connaître les
dernières actualités, de faire ses comptes et de communiquer avec ses clients ou partenaires. Et
lorsque la société s’industrialise peu à peu, de nouveaux besoins apparaissent.

2. Communication publique et les débuts de l’électricité

Pendant l’Antiquité et le Moyen Age, nous avons vu que les inventions dans le domaine de
la communication étaient étroitement liées aux pouvoirs économique, politique et religieux,
désireux de transmettre toujours plus vite et plus efficacement leurs messages respectifs. Après
1789, la logique reste la même. L’homme veut toujours améliorer ses techniques de
communication.
Nous allons maintenant nous intéresser à la période qui court de la Révolution Française à
la fin du 19ème siècle. Pendant ces quelques dizaines d’années, de nombreuses évolutions
technologiques virent le jour, changeant radicalement la façon de communiquer entre les
hommes. C’est l’époque des premiers réseaux et des débuts de l’électricité.
On parlera ici de communication publique parce que les nouvelles technologies qui sont
inventées sont subsidiés et/ou utilisées par l’État, et/ou parce que la communication se déroule
dans l’espace public.

a. Les réseaux routiers

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Dès la moitié du 18ème siècle en France, de grands axes routiers sont construits afin
d’améliorer les connexions entre Paris et la province.
Le développement du réseau routier en France au 18 ème rappelle évidemment la
construction des voies antiques sous l’empire romain. Dans les deux cas, le pouvoir de l’État en fut
renforcé grâce à une meilleure transmission des messages.

b. Le télégraphe optique

En France, à l’époque de la Révolution, les domaines scientifiques et techniques sont


étroitement liés à l’État. Le télégraphe optique est apparu dans la même logique de centralisation
de l’information que les axes routiers. Au départ, toutes les informations allaient de Paris à la
province ou inversement, mais il n’existait pas de connexions entre les lignes.
Le télégraphe optique, qui existait depuis le 17 ème siècle, fut développé par Claude Chappe
qui voyait dans cette technique un moyen idéal pour transmettre des messages à longue distance
rapidement. Le nouvel état moderne français s’intéressa à cette invention dans un but avant tout
militaire, mais aussi pour consolider l’unité de la jeune république. Le télégraphe optique
permettait non seulement de surveiller les frontières et de communiquer tout danger rapidement,
mais il permettait aussi de créer des réseaux de communication à travers toute le France.
L’apparition du télégraphe optique coïncide avec une volonté de l’Etat français d’ordonner
et d’unifier le pays. A la même époque, on cherche à supprimer les particularismes régionaux en
France. On met ainsi en place un nouveau calendrier, le système métrique et on cherche à faire
disparaître les dialectes locaux au profit du français.
Le télégraphe optique est donc un instrument d’ordre et de pouvoir en France. Aidé par les
nouvelles routes, il permet d’unifier le pays et de centraliser l’information à Paris.

Il est intéressant de noter que le télégraphe optique contient déjà les quatre caractéristiques de base de
tout système de télécommunication : 1. transmission rapide ; 2. réseau permanent ; 3. corps technique spécialisé ; 4.
information codée dans un langage universel.

c. Le télégraphe électrique

Au 18ème siècle, l’électricité est vue comme une curiosité que l’on montre dans les salons via
de petites expériences. L’État français refuse de financer les recherches pour le télégraphe
électrique puisqu’il possède déjà le télégraphe optique. Ce sont donc les milieux de la finance et
de l’industrie, à qui l’on refusait l’utilisation du télégraphe optique, qui vont soutenir les savants
désireux de développer l’électricité dans le domaine de la communication.
Le premier usage du télégraphe électrique, installé en France dès 1850, sera commercial.
L’État abolit son monopole sur le réseau et, en plus de servir le pouvoir politique et militaire, le
télégraphe sera ainsi utilisé pour faire circuler les informations boursières de villes en villes. On en
fera aussi un usage privé et familial. Enfin, les organes de presse et les sociétés de chemins de fer
trouveront dans le télégraphe électrique un excellent moyen de communication.
Le télégraphe apparaît donc comme un instrument de la communication de marché dans
une société qui s’industrialise de plus en plus. La circulation rapide de l’information est importante
dans le système capitaliste car cela permet de maximiser les profits.

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d. La photographie

Quand les premiers inventeurs s’intéressent à la reproduction d’images vers les années
1820-1830, l’État décide de les soutenir en achetant leurs procédés afin d’en faire profiter la nation
toute entière.
A la fin du 19ème siècle, le chercheur américain George Eastman met au point un appareil
photo très simple, destiné à tous, le Kodak. A partir de là, la photographie n’est plus réservée aux
professionnels, mais devient un objet de consommation de masse.

e. Le cinéma

On considère en général que ce sont les frères Lumière qui inventèrent le cinéma et
projetèrent le premier film en public en 1895. Il s’agit de projeter des photographies à un rythme
très rapide (24 images par seconde), afin de produire un effet de mouvement.
Comme le théâtre, le cinéma est un spectacle public. Très vite, le cinéma se commercialise
et les premières sociétés de production et de diffusion de films apparaissent (ex. : Pathé, Gaumont,
puis les majors aux USA dès les années 1910).
Très vite, les techniques de cinéma vont s’améliorer sous l’influence des sociétés de
production, afin de conquérir un public le plus large possible. On verra ainsi apparaître des
pellicules de plus en plus longues et plus résistantes, on intégrera ensuite le son à la pellicule
(« The Jazz Singer » en 1927), puis la couleur (1901 pour des pellicules colorisées à la main, puis les
années 1930 pour les premières caméras « couleur ») et même la 3D (premiers essais dans les
années 1950!). Au niveau du son également, le cinéma ne cessera d’évoluer tout au long de son
histoire.

3. La communication familiale

L’apparition du phonographe, puis d’autres moyens de communication a valorisé l’espace


familial et privé, d’abord chez les bourgeois, puis dans les classes moyennes et ouvrières. Le
contexte et l’utilisation des techniques de communication changent donc. Elles ne sont plus
réservées à l’État et à l’industrie, mais intègrent la sphère familiale. Ces nouvelles technologies
s’inscrivent aussi dans la continuité de l’appareil photo d’Eastman : elles deviennent des objets
industriels de consommation privés.

a. Le phonographe

La grande différence entre le cinéma et le phonographe, c’est l’utilisation qui en est faite. Si
la photographie et le cinéma ont été des inventions pour la sphère publique, le phonographe, lui, a
été utilisé pour le divertissement dans la sphère privée à partir des années 1890.

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C’est Thomas Edison, inventeur américain du XIXe siècle, qui développe les premiers
enregistrements sonores, mais plutôt dans un cadre professionnel. Ensuite, en France, Berliner en
fit une machine à musique, l’ancêtre de la chaîne hi-fi actuelle. On écoutait des ballades, des airs
d’opéra, puis du jazz.

b. Le téléphone

Graham Bell est le premier à développer et à commercialiser les liaisons téléphoniques. Il


s’agit de transporter le son via des fils électriques (vibrations électromagnétiques). A la fin du 19 ème
siècle, l’emploi du téléphone est, comme le télégraphe avant lui, réservé à un usage professionnel
et commercial. Mais peu à peu, on raccorde les hôtels et les zones de villégiature au réseau, ce qui
marque le début d’une pratique privée du téléphone.
En 1925, 40% des ménages américains possèdent déjà le téléphone. En Europe, le
mouvement est plus lent et il faut attendre les années ’50 et ’60 pour que l’usage du téléphone se
généralise. Le téléphone a accompagné les mouvements de populations des campagnes vers les
villes. Or en Europe, l’exode rural était moins important et l’agriculture moins modernisée.

c. La radio

La radio s’est développée simultanément au début du 20 ème siècle dans plusieurs pays et
avec différents chercheurs, dont les plus connus sont Marconi et Hertz. Il s’agissait avant tout de
communication maritime militaire et marchande, et de transmission intercontinentale. Cela n’était
possible qu’avec une technologie qui pouvait transmettre l’information à distance sans fil.
Peu à peu, on vit aussi l’intérêt de la radio pour les communications sur terre à grande
distance, pendant la première guerre par exemple. Ensuite, vers 1920, la radio se développe pour
devenir un bien de consommation domestique de loisir et un média de masse diffusant la culture
de masse (musique, actualités, publicité,…).
Dans les années ’50, parallèlement à la naissance du disque microsillon, on voit apparaître
le transistor. La radio devient alors mobile et individuelle.

4. L’ère globale et la communication individuelle

La généralisation de la télévision dans les foyers, peu après l’arrivée des transistors, fait
entrer le monde occidental (USA d’abord, puis l’Europe) dans une ère de communication où les
distances représentent de moins en moins une difficulté pour transmettre un message. Les
transmissions téléphoniques et radios s’améliorent, les réseaux se développent et l’électronique
prend doucement la place de la mécanique.
De plus, l’usage qui est fait des moyens de communication est de plus individuel, et non
plus familial ou public.

a. La télévision

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La télévision marque la fin d’une ère de communication mécanique et électrique et le
début de l’ère électronique. Ce changement de technologie s’est fait lentement et ce n’est que
dans les années 1960 et 1970 que l’électronique prit définitivement le pas sur la mécanique, grâce
au lancement des premiers satellites. L’électronique est à la base du développement de la
télévision, mais aussi de l’informatique et des télécommunications actuelles.
La télévision est aussi exemplaire du passage définitif de la communication dans l’espace
public à une communication dans l’espace privé. Dès 1927, le cinéma devient parlant et se
transforme en profondeur. Jusque là, le cinéma était loisir de masse où les spectateurs
participaient à un spectacle populaire. Avec la fin du cinéma muet, le public devient silencieux, les
prix montent et la fréquentation des salles baisse – ce mouvement est encore renforcé par la crise
économique qui touche le monde à l’époque. Ce public qui déserte les cinémas est alors disponible
pour la télévision qui offre un spectacle que la masse peut consommer dans la sphère familiale.
Aujourd’hui, la télévision a encore évolué au point de devenir un objet non plus familial,
mais personnel. L’usage de la télécommande marque aussi cette utilisation individualisée de ce
moyen de communication.

b. Le baladeur

Comme le transistor, le baladeur propose un nouveau mode d’écoute individuel. On l’utilise


non seulement chez soi, mais aussi à l’extérieur. Le son n’est plus du tout collectif, mais purement
individuel. La famille n’a pas disparu, mais le baladeur marque une forme de repli sur soi qui
caractérise notre époque depuis le début des années 1980.

c. La téléphonie mobile

Au début des années ’90, la grande nouveauté en matière de communication est le


téléphone mobile, qui eut très un grand succès dans toutes les couches de la population. Cette
invention a permis de transporter l’espace privé avec soi.
Le téléphone mobile nous montre donc que l’espace privé est devenu le lieu principal des
loisirs (musique, télévision, …) et que cet espace a lui-même éclaté en plusieurs petits espaces
individuels au sein de la famille.

5. Aujourd’hui : Internet et le numérique

On a vu que le 19ème siècle a été une période très féconde pour le domaine de la
communication, avec l’apparition du télégraphe électrique, de la radio, du cinéma, du
phonographe, etc. La période que nous connaissons aujourd’hui est comparable à celle-là, en ce
sens que les technologies de communication se sont largement développées ces dernières années,
principalement grâce à l’informatique.

12 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
Mais contrairement au 19ème siècle, même si l’État a lancé le développement de
l’informatique à des fins militaires dès le seconde guerre mondiale, aujourd’hui, ce n’est plus l’État
qui est derrière les nouvelles technologies de la communication. En effet, actuellement, c’est le
pouvoir économique qui finance les recherches et qui est le plus grand utilisateur des médias, à la
fois pour échanger l’information dans le monde entier et pour diffuser ses messages publicitaires
sur toute la planète.

Comme le passage de la mécanique à l’électronique, nous voyons aujourd’hui que notre


société évolue vers un nouveau paradigme2, celui du numérique. Le numérique ne concerne pas
seulement l’informatique, mais aussi la radio et la télévision dont la réception est améliorée grâce
au numérique. Il semble que toutes ces technologies se rejoignent peu à peu en un seul objet de
communication, l’ordinateur portable. En effet, l’ordinateur tend à réunir à la fois la diffusion
d’images, de textes et de sons, mais il remplit aussi de plus en plus un rôle de moyen de
communication interpersonnelle (courriels, Skype, MSN, etc.).
D’un autre côté, on voit aussi aujourd’hui le développement des télévisions et radios
numériques. Celles-ci cherchent à contrer l’invasion de l’informatique et elles ciblent de plus en
plus leur public en proposant une large gamme de choix en matière de programmes. Le « média de
masse » où tout le monde reçoit les mêmes informations a tendance à disparaître, au profit d’un
média de masse à l’usage sélectif et individuel.
 Ex. : aux débuts de la télévision, il existait une seule chaîne, souvent publique que
tout le monde regardait. Ensuite, après l’apparition des chaînes privées (environ dans les
années ’70 et ’80), on a vu se développer des chaînes thématiques de plus en plus
spécialisées. Aujourd’hui, ce mouvement continue avec la télévision numérique qui propose
une consommation toujours plus individualisée de la télévision.

La question aujourd’hui est de savoir si un jour, ces différentes technologies seront


intégrées en un seul système, comme cherchent à le faire les ordinateurs ou les téléphones
portables toujours plus sophistiqués. Des raisons économiques et culturelles semblent
actuellement freiner encore ce changement.

 Ex. : certains pirates informatiques rejettent l’idéologie commerciale qui prévaut sur le
net et ils voient leurs actions comme une forme de résistance à la mainmise du pouvoir
économique (et dans une moindre mesure politique) sur le web. Nombreux sont ceux qui veulent
faire d’Internet un réseau d’expression et d’échange d’information complètement libre, profitant du
vide juridique qui existe autour d’Internet et de son utilisation qui dépasse les frontières. Ce courant
de pensée offre une alternative à l’évolution toujours plus commerciale et individualisée des
nouvelles technologies de la communication.

Aujourd’hui, il est intéressant de noter le développement sur Internet des réseaux sociaux
(Facebook, Instagram, Tik Tok, Linkedin, etc.), des forums de discussion et mais aussi des blogs et
des sites web qui deviennent des lieux de communication. On voit aussi apparaître de nouveaux
médias, créés non plus tellement par des institutions (les chaînes télévisées ou radio publiques ou

2
Le paradigme est un concept qui a été élaboré par Kuhn, pour qui dans la société, nous passons d’une vision des
choses à une autre, non pas directement, mais lentement et par évolutions successives dans les domaines
scientifiques ou philosophiques par exemple. Ainsi, il fallut un certain nombre d’années et de débats pour passer de
l’ère de la mécanique pure à l’ère de l’électricité, puis à celle de l’électronique, dans le domaine des technologies de
la communication.

13 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
privées, les grand journaux de la presse écrite par exemple), mais de plus en plus par des individus
(chaîne Youtube, influenceurs, …).

La communication est donc non seulement de plus en plus individualisée, mais aussi de
plus en plus virtuelle, puisque ces technologies numériques tendent à réduire les contacts directs
(ou « réels ») avec les autres. Si on parlait auparavant de sphère publique, puis de sphère familiale
ou privée, puis individuelle et aujourd’hui on pourrait parler d’une sphère de communication
numérique et virtuelle où chaque individu est seul dans une bulle où il peut contacter le monde
entier et réagir instantanément sur toute information apparue sur la toile, sans quitter des yeux
son écran.

14 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
CHAPITRE 2 : Introduction aux TICE
1. Auto-évaluation de ses compétences numériques en tant
qu’enseignant

Avant d’aller plus loin dans ce cours lié aux TICE et leur utilisation, nous pensons qu’il est
utile pour chacun de savoir où il se situe quant aux compétences numériques.
Plusieurs organismes proposent des tests d’auto-évaluation en ligne. Nous avons choisi un
test destiné spécifiquement aux enseignants et créé par l’Union Européenne. Le test MENTEP
prend la forme d’un QCM de 30 questions en ligne. A la fin du test, l’utilisateur reçoit (en PDF) un
récapitulatif de l’évaluation de ses compétences numériques.
→ http://mentep-sat-runner.eun.org/

Présentation par la producteur :


« Le programme expérimental MENTEP (MENtoring Technology-Enhanced Pedagogy) a été
mené dans plusieurs pays afin de tester l'impact de l'utilisation d'un outil d'autoévaluation sur le
développement des compétences pédagogiques numériques des enseignants. Le projet a dès lors
été conçu, d'une part, pour encourager et élargir la réflexion des enseignants sur leurs pratiques
pédagogiques faisant appel aux TIC dans leur enseignement, leurs compétences pour enseigner et
leur propre apprentissage, en mettant à leur disposition un outil d’autoévaluation en ligne
(Technology Enhanced Teaching Self-Assessment Tool, TET-SAT) élaboré dans le cadre du projet, et
d'autre part, pour évaluer l'impact de l'outil. »
(FWBE, Guide pratique. Autoévaluer ses compétences numériques en tant qu’enseignant, https://pren-sonuma-
be.s3.amazonaws.com/attachedfiles/article_19750_af1.pdf )

Suite au test, j’identifie :

- mes points forts :

- mes points faibles :

- des solutions pour améliorer mes compétences telles que ...

15 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
2. Définitions
Afin de bien saisir l’ensemble des enjeux liés à l’évolution de l’enseignement qui intègre
toujours plus de numérique, il nous semble important de donner quelques définitions, qu’il
s’agisse de concepts généraux plutôt théoriques à des termes techniques utiles pour l’emploi de
nouvelles technologies numériques.

Termes Définitions
(N)TIC(E)

Application

Bluetooth

Batterie « Lithium-ion »

Capacité de stockage

Carte graphique

Cloud / Nuage

Connectique

Connexion Ethernet

Connexion WIFI

Dispositif d’identification

16 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
ENT

Hardware

Licence

Linux Mint / Ubuntu

Logiciel

Mémoire

Mobile Device
Management

Moteur de recherche

Navigateur

Processeur

Puissance

RAM

Serveur

Software

17 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
Système d’exploitation

Télécharger
(Download)

Téléverser
(Upload)

3. Auto-évaluation : « Comment est-ce que j’utilise le


numérique ? »

QUESTION 1. Dans la vie privée, quels usages fais-tu du numérique ?


→ Coche les activités que tu réalises en ligne :
- Lire en ligne (actualité, loisirs, littérature, ...)
- Communiquer (messageries, emails, visioconférences, ...)
- Consulter de l’information et partager sur les réseaux sociaux
- Écouter de la musique
- Jouer en ligne
- Regarder des vidéos
- Vendre des produits
- Publier des vidéos
- Faire du shopping en ligne
- Gérer un site ou blog
- Autres : …

18 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
QUESTION 2. Classe tes activités principales par ordre d’importance et évalue le nombre d’heures
que tu y consacres par semaine.
→ Classement de ces activités :
1. ………………………………………… à raison de …. heures/semaine
2. ………………………………………… à raison de …. heures/semaine
3. ………………………………………… à raison de …. heures/semaine
4. ………………………………………… à raison de …. heures/semaine
5. ………………………………………… à raison de …. heures/semaine
6. ………………………………………… à raison de …. heures/semaine
7. ………………………………………… à raison de …. heures/semaine
8. ………………………………………… à raison de …. heures/semaine
9. ………………………………………… à raison de …. heures/semaine
10. ………………………………………… à raison de …. heures/semaine

QUESTION 3. En moyenne, combien de temps consacres-tu par jour à l’usage du numérique ?

QUESTION 4. Dans le cadre professionnel de l’enseignement et en fonction des matières que tu


pourrais enseigner, quel(s) usage(s) pourrais-tu faire du numérique ? Avec quelle(s) plus-value(s)
par rapport à un enseignement traditionnel ? Donne deux exemples et explique.

Exemple 1

Exemple 2

19 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
CHAPITRE 3 : La stratégie numérique pour l’éducation
en Fédération Wallonie-Bruxelles3

« La mutation structurelle que représente la transition vers la société numérique modifie en
profondeur le rôle de l’école en matière d’appropriation des savoirs, savoir-faire et des
compétences, et partant la forme scolaire. Comment développer l’acquisition des compétences
numériques - ses aspects techniques, mais aussi la gestion responsable des relations virtuelles ?
Comment développer l’utilisation réfléchie du numérique en fonction de sa plus-value
pédagogique ? Comment faire du numérique une opportunité pour la réduction des inégalités et
éviter la fracture numérique ?
Au vu des enjeux de la transition numérique pour l’école - leur dimension transversale et
leur complexité -, les travaux du Pacte pour un Enseignement d’excellence ont mis en exergue le
besoin d’une approche stratégique du numérique. Conçue par l’Administration générale de
l’Enseignement, à partir du rapport du groupe de travail «  transition numérique  » et des
orientations adoptées dans le cadre du Pacte, la Stratégie numérique pour l’éducation en
Fédération Wallonie-Bruxelles identifie cinq axes d’actions complémentaires :
 Axe 1 - Définir les contenus et ressources numériques au service des apprentissages ;
 Axe 2 - Accompagner et former les enseignants et les chefs d’établissement ;
 Axe 3 - Définir les modalités d’équipement des écoles ;
 Axe 4 - Partager, communiquer et diffuser ;
 Axe 5 - Développer la gouvernance numérique.
La Stratégie fait de la transition numérique un enjeu transversal à plusieurs chantiers du
Pacte  : le nouveau tronc commun renforcé, la transformation du métier de l’enseignant, la gestion
de l’hétérogénéité des classes, le travail collaboratif, l’accompagnement et la formation, la
diffusion de l’innovation pédagogique, le décloisonnement de l’école et des classes, ou encore le
pilotage du système scolaire et celui des établissements.
En présentant une vision intégrée de la transition numérique pour l’enseignement
obligatoire en Fédération Wallonie-Bruxelles, la Stratégie souligne le besoin d’investir dans les
compétences numériques dès l’enseignement obligatoire, pour donner à tous les citoyens la
capacité et les moyens d’agir. La Fédération Wallonie-Bruxelles rejoint ainsi les initiatives du
Gouvernement fédéral et des gouvernements régionaux qui visent à développer une vision
numérique à long terme pour la société. »

3
Le contenu de ce chapitre reprend des extraits de Stratégie numérique pour l’éducation, Fédération Wallonie-
Bruxelles, mars 2019, http://www.enseignement.be/index.php?page=28101.

20 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
1. Définir les contenus et ressources numériques au service
des apprentissages

→ Dans les cours que tu vas donner, quels contenus et ressources numériques pourraient t’être
utiles ? Visite les sites suivants et repère des contenus intéressants pour tes cours.

www.sonuma.be
www.rtbf.be/auvio/
www.arte.tv/

→ Quels autres sources de contenus numériques pourraient être intéressantes ?

→ Dans tes programmes de cours, quelles sont les références au numérique ?


Consulte tes référentiels pédagogiques sur https://www.wbe.be/ressources/ressources-
pedagogiques/programmes/

21 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
2. Accompagner et former les enseignants et les chefs
d’établissement

→ Quelles formations au numérique propose l’Institut de Formation Continuée aux enseignants?


Rends-toi sur http://www.ifc.cfwb.be/

22 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
3. Définir les modalités d’équipement des écoles

→ A quels équipements numériques as-tu accès lors de tes stages en école ?

→ A quels équipements numériques aimerais-tu avoir accès dans la cadre de ton métier
d’enseignant ?

23 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
4. Partager, communiquer et diffuser

→ Visite ce site mis en place par la FWB. De quoi s’agit-il ? Que propose-t-il ?

https://elearning.cfwb.be/

→ Visite ce site mis en place par la FWB. De quoi s’agit-il ? Quels outils propose-t-il ?

https://crp.education/

24 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
5. Développer la gouvernance numérique

→ Quelles sont les plateformes et sites utilisés que tu utilises dans la cadre de la gestion de ta
carrière d’enseignant (candidature, valorisation d’expérience, dossier administratif, ...) ou dans la
gestion administrative quotidienne à l’école (listes de présence, journal de classe, encodage de
points, …) ?

25 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
CHAPITRE 4 : Réaliser une recherche documentaire sur Internet

1. Que chercher ?

Définis la question à laquelle tu veux répondre.


Effectue un brainstorming autour du thème de ta recherche.
Pose-toi les 5 questions de base (5W).
Consulte des documents « papier » (dictionnaire, encyclopédie, livres, cours, ...) pour repérer l'info
que tu as déjà sous la main et orienter tes recherches.

2. Utiliser un moteur de recherche

Différents moteurs de recherche sont disponibles sur internet, chacun avec ses spécificités :
Google, Qwant, Ecosia, Bing, DuckDuckGo, Lilo, BraveSearch, StartPage.com, SearX, …
Privilégie plutôt des moteurs de recherche libres (non-commerciaux), respectueux de la vie
privée et qui limitent le traçage des données personnelles. Certains moteurs de recherche ont
aussi une démarche éthique et soutiennent par exemple des projets solidaires ou écologiques.
Notons que le moteur de recherche Google Scholar est un service de Google spécifique à la
recherche scientifique. Il permet de retrouver des articles scientifiques, des thèses universitaires
ou encore des livres scientifiques (extraits ou en intégralité). Google Books est un autre service de
Google qui indexe des millions de livres et permet de les consulter en ligne (extraits ou en
intégralité). Scinapse et Semantic Scholar sont deux autres moteurs de recherche académique de
qualité et alternatifs à Google. Tous ces outils sont particulièrement intéressants dans le cadre de
la rédaction d’un travail scolaire.

→ Exercice : Compare deux moteurs de recherche avec leurs avantages et leurs inconvénients.
Lequel choisirais-tu ?

26 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
a. Définir des mots-clés
- Sur base de la première étape, définis des mots-clés pertinents.
- On conseille d’utiliser au minimum 3 mots-clés pour affiner ta recherche.
- Vérifiez l'orthographe des mots que vous allez utiliser.

- Utilisez autant que possible comme mots-clés des noms propres, des noms communs et des
adjectifs.

- Évitez les pronoms (le, la...), les conjonctions de coordination (et...).

- Classez les mots-clés par ordre d'importance (si vous cherchez des renseignements sur le
tourisme vert au Venezuela, mettez d'abord Venezuela puis tourisme puis vert).

- Essayez de combiner vos mots-clés sous forme d'expressions (ex. "Tourisme vert au Venezuela")

- Evitez les mots trop communs (météo, information...) sauf s'ils font partie d'une expression.
("météo marine en Méditerranée")

- Utilisez aussi comme mots-clés des termes que vous vous attendriez à trouver sur une page
concernant votre recherche (ex : pour le tourisme vert au Venezuela, rajoutez "Amazone",
"forêt"...)

b. Tableau des opérateurs de recherche

Les opérateurs Pour quoi faire?  Exemples

Entre guillemets “...” Pour chercher la phrase Retrouver l’auteur d’une citation par
telle quelle exemple

L’étoile * Pour chercher des mots Je veux trouver tous les mots de la famille
avec la même racine comme polluer, pollution, pollution de
l’air, etc. Au lieu de taper tous ces mots, il
faudra taper :
pollu*

Numériques > / < / = / : Permet de faire une Chercher toutes les infos sur le
recherche en précisant réchauffrement climatique entre 1950 et
une période chronologique 1955 :
Réchauffement climatique 1950 : 1955

ET ou + ou AND Permet de mettre en Je souhaite avoir des informations sur le


relation deux mots chômage uniquement en France :
chômage + France
chômage ET France

27 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
OU ou - ou OR Permet de chercher les Je souhaite des informations sur le
deux mots chômage en générale, la France en
indépendamment ou générale ou le chômage en France :
ensemble chômage - France
chômage OU France

Les parenthèses ( ) Elles permettent de Je souhaite des informations sur la


combiner plusieurs signes pollution, l’air, la mer, mais aussi la
ensemble afin de proposer pollution de l’air ou la pollution de la
une formule de recherche mer :
quasi mathématique! pollution ET (air OU mer)

→ Pour réduire le nombre de résultats, il faut donc :


- Sélectionner les mots-clés pertinents et en tester différents au besoin.
- Utiliser des opérateurs de recherche pour affiner votre question et les résultats.
- « Aucune réponse ne correspond à vos critères » et vous voulez plus de résultats ? Il faudra alors
supprimer des mots, des opérateurs ou trouver des synonymes!

3. Trier et valider l'information trouvée

a. Vérifier la source

Grâce à Internet, tout le monde peut chercher mais aussi mettre en ligne des infos sur la
toile. À vous donc de savoir reconnaître une information donnée par un particulier, un
professionnel ou par un organisme officiel, et de pouvoir juger de la crédibilité des données.

En résumé, on peut valider la source en vérifiant les points suivants :


- Qui est l’auteur ? Un particulier ? Un professionnel ? Un organisme ? 
- Quel est l’objectif du site ? Vendre ? Informer ? 
- Quel est le type du site ? Personnel ? Blog ? 
- Comment est présenté le contenu ? Comment est l’architecture du site ? Le contenu est-il mis à
jour régulièrement ?
- Quel est le registre de langue utilisé sur le site (formel, familier, soutenu, scientifique, …) ? Y-a t-il
des fautes d’orthographe ?

b. Extensions de nom de domaine

28 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
Un nom de domaine (NDD en notation abrégée française ou DN pour Domain Name en
anglais) est, dans le système de noms de domaine, un identifiant de domaine internet. Un domaine
est un ensemble d'ordinateurs reliés à Internet et possédant une caractéristique commune. Par
exemple, un domaine tel que .fr est l'ensemble des ordinateurs hébergeant des activités pour des
personnes ou des organisations qui se sont enregistrées auprès de l'Association française pour le
nommage Internet en coopération (AFNIC) qui est le registre responsable du domaine de premier
niveau .fr ; en général, ces personnes ou ces entreprises ont une certaine relation (qui peut être
ténue dans certains cas) avec la France. Malgré une libéralisation de ces extensions de nom de
domaine, ils donnent généralement encore une information importante sur le type de site consulté
et sa fiabilité.

c. Tableau des extensions aux noms de domaine

Extensions Signification
.com organismes commerciaux ou à but lucratif (exemple : www.google.com, Google)
.net réseaux (en anglais : Network) (exemple : www.gandi.net, GANDI)
.edu pour les institutions éducatives
.org organisations à but non lucratif (exemple : fr.wikipedia.org, Wikipédia).
.gov pour les organismes gouvernementaux
.be Pour la Belgique
.ca Pour le Canada
.fr Pour la France
.pro Professionnels qualifiés
.ac établissements académiques et universitaires

d. Recouper l’information

29 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
L'information que tu trouves sur un site internet doit être recoupée avec d'autres sources
sur internet ou en version papier. En général, on conseille de recouper trois fois une information
afin de la valider.

4. Citer ses sources


Une fois les informations trouvées, qu’en fait-on ? À vous de les exploiter selon vos besoins!
Attention toutefois, ce n’est pas parce que c’est sur Internet que vous ne devez pas respecter le
travail des auteurs selon la propriété intellectuelle et le droit à l’image.
Il s'agit donc de citer les sources d'information utilisées en reprenant les informations
suivantes : titre de la page, nom de l'auteur, nom du site, date de publication, date de
consultation, adresse html.
Pour les images, vous pouvez aller directement sur des sites où les images sont libres de
droit ou sur des sites qui vous autorisent à utiliser leurs images (avec des licences Creative
Commons ou des licences propres au site en question). Regardez par exemple du côté du
site www.sxc.hu !

30 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
5. Les références bibliographiques
a. Introduction
Les références bibliographiques constituent une part importante d'un travail scolaire ou
professionnel (exposé, TFE, article de presse, rapport professionnel, brochure, ...). Elles sont
importantes puisqu'elles permettent au lecteur ou correcteur de retrouver aisément les
documents qui ont servi de base pour réaliser le travail. Les références bibliographiques sont le
meilleur moyen de montrer la quantité et la qualité des sources d'information qui ont été
nécessaires à la réalisation du travail.

b. Où noter les références dans son travail ?


On retrouve les références bibliographiques à deux endroits :
– dans la bibliographie, en fin de travail, où toutes les références sont listées par ordre
alphabétique (par titre ou nom d'auteur) et parfois séparées par type de document (livre, site web,
vidéos, images, etc.) si elles sont nombreuses.
– dans le travail-même, en note de bas de page, quand l'auteur fait une citation, paraphrase ou
utilise une image d'un autre auteur.

c. Comment noter une référence bibliographique ?


Il existe plusieurs normes pour noter les références bibliographiques. Cependant, le plus
important est de respecter toujours la même présentation au sein d'un même travail et d'avoir des
références complètes. Il s'agit de pouvoir d'identifier et de retrouver le plus facilement possible
une source d'information.
Notons que la plupart des programmes de traitement de texte proposent des modèles
standardisés et automatisés de référencement bibliographique.
Certains documents en ligne proposent aussi une référence à copier-coller dans votre
bibliographie (ex. : « Pour citer ce document... »).

d. Exemples de références bibliographiques.


1. Pour un livre :
a. Si vous avez utilisé l'entièreté du livre :
DUBUISSON, Ronald, La sylviculture en Wallonie, Éditions Soleil, Collection « Jardins », Bruxelles,
2001.

b. Si vous n'avez utilisé que quelques pages du livre, donnez les pages utilisées :

31 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
DUBUISSON, Ronald, La sylviculture en Wallonie, Éditions Soleil, Collection « Jardins », Bruxelles,
2001, pp. 102-124.

c. Si vous avez plusieurs auteurs :


DUBUISSON, Ronald et GUSTAFSSON, Erik, La sylviculture en Wallonie, Éditions Soleil, Collection «
Jardins », Bruxelles, 2001.
ou GUSTAFSSON, Erik (sous la direction de), La construction en pierre de pays en Belgique, Éditions
Soleil, Collection «Maisons », Bruxelles, 2001.

2. Pour un article de presse :


BEN ALI, Jean-Jacques, Tremblement de terre au Népal : 4000morts, in « Le Soir » n°98 du 25 avril
2015, p. 4.

3. Pour un document en ligne :


Pour les documents en ligne, il est important de noter les dates de publication ou de
dernière mise à jour et la date de consultation, car les documents au format numérique sont
susceptibles d’être régulièrement modifiés et ils peuvent aussi ne plus être disponibles en ligne du
jour au lendemain.
Précisez aussi le type de document consulté : image, texte, PDF, vidéo, etc.

a. Pour un texte en ligne :


BEN ALI, Jean-Jacques, Tremblement de terre au Népal : 4000morts, Le Soir.be, 25 avril 2015
(consulté le 28/04/2015). Article en ligne. www.lesoir.be/monde/tremblement-de-terre-au/html

b. Pour un document PDF en ligne :


SCARPONE, Luigi, L'obésité chez les pingouins, Université de Liège – Faculté de Biologie, 14
novembre 2009 (consulté le 28 mai 2014). PDF en ligne.
www.ulg.ac.be/biologie/theses/pingouins_obesite/pdf

c. Pour une vidéo en ligne : DROGBA, Michel « Cash Investigation : la malbouffe », France
Télévision, novembre 2012 (consulté le 28 mai 2014). Vidéo en ligne.
www.youtube.com/aclkjqdq3s541864/qs65df4/html

32 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
d. Si vous n'avez ni auteur, ni date de publication, notez l'organisme ou le nom du site web
en tant qu'auteur et un « ? » pour la date.
PIRIN CHAUFFAGE, « Mode d'emploi : chaudière pellets BX22 », Pirin-chauffage.be, ? (consulté le
15 avril 2015). PDF en ligne. www.pirin-chauffage.be/modeemploi/listing/BX22/pdf

e. Exercice de recherche bibliographique

En vue de ton travail de fin d’études (épreuve intégrée), réalise une recherche
documentaire sur la problématique vécue en classe et que tu comptes développer dans ton travail.

→ Établis une liste bibliographique reprenant :

- 5 articles scientifiques
→ sites d’universités, sites d’experts reconnus, www.cairn.info, https://scholar.google.com/,
https://www.frs-fnrs.be/fr/, https://www.semanticscholar.org/, https://www.scinapse.io/ , ...

- 3 documents « grand public »


→ presse d’actualité, témoignage, site d’information spécialisé ou généraliste,…

- 2 images (schémas, photos, …) qui illustrent le sujet.

- 1 vidéo en lien avec la thématique.

Pour chaque document, rédige la référence bibliographique

33 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
Chapitre 5 : Pratique des TICE
1. Enseignement hybride ou à distance vs. présentiel ?
2. La visioconférence
3. Les plateformes
4. Outils collaboratifs
5. Le numérique et les troubles de l’apprentissage
6. La classe inversée
7. Réaliser un diaporama, une vidéo ou un podcast
8. Utilisation des réseaux sociaux
9. Outils d’aide à l’écriture (traitement de texte, correcteur, ...)

Chapitre 4 : Problématiques liées à l’usage des TICE


1. Protection des libertés individuelles et publiques (RGPD)
2. Confidentialité des données
3. Propriété intellectuelle
4. Droit à l’image
5. Cyberharcèlement
6. Fracture numérique
7. Dépendance aux écrans
8. Numérique et décrochage scolaire
+ test lié à la perception des risques (en intro)

Conclusion

Consignes et grille d’évaluation

Bibliographie et ressources complémentaires

34 - Usage éducatifs des TICE – B. Van Linthout – EAFC Hesbaye-Condroz – Section CAP
Table des matières
Introduction générale et infos pratiques...............................................................................................2
CHAPITRE 1 : Histoire des technologies de la communication.........................................................5
1. Les moyens de communication avant l’électricité.......................................................................5
2. Communication publique et les débuts de l’électricité................................................................8
3. La communication familiale......................................................................................................10
4. L’ère globale et la communication individuelle.........................................................................11
5. Aujourd’hui : Internet et le numérique......................................................................................12
CHAPITRE 2 : Introduction aux TICE..............................................................................................15
1. Auto-évaluation de ses compétences numériques en tant qu’enseignant..................................15
2. Définitions.................................................................................................................................16
3. Auto-évaluation : « Comment est-ce que j’utilise le numérique ? »..........................................18
CHAPITRE 3 : La stratégie numérique pour l’éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles...........20
1. Définir les contenus et ressources numériques au service des apprentissages..........................21
2. Accompagner et former les enseignants et les chefs d’établissement.......................................22
3. Définir les modalités d’équipement des écoles..........................................................................23
4. Partager, communiquer et diffuser.............................................................................................24
5. Développer la gouvernance numérique.....................................................................................25
CHAPITRE 4 : Réaliser une recherche documentaire sur Internet....................................................26
1. Que chercher ?...........................................................................................................................26
2. Utiliser un moteur de recherche.................................................................................................26
3. Trier et valider l'information trouvée.........................................................................................28
4. Citer ses sources.........................................................................................................................30
5. Les références bibliographiques................................................................................................31

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