Vous êtes sur la page 1sur 475

A propos de ce livre

Ceci est une copie numérique d’un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d’une bibliothèque avant d’être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d’un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l’ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n’est plus protégé par la loi sur les droits d’auteur et appartient à présent au domaine public. L’expression
“appartenir au domaine public” signifie que le livre en question n’a jamais été soumis aux droits d’auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu’un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d’un pays à l’autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en marge du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l’ouvrage depuis la maison d’édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.

Consignes d’utilisation

Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages appartenant au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s’agit toutefois d’un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:

+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l’usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d’utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N’envoyez aucune requête automatisée quelle qu’elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d’importantes quantités de texte, n’hésitez pas à nous contacter. Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l’utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l’attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d’accéder à davantage de documents par l’intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l’utilisation que vous comptez faire des fichiers, n’oubliez pas qu’il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n’en déduisez pas pour autant qu’il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d’auteur d’un livre varie d’un pays à l’autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l’utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l’est pas. Ne croyez pas que le simple fait d’afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d’auteur peut être sévère.

À propos du service Google Recherche de Livres

En favorisant la recherche et l’accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le frano̧ais, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l’adresse http://books.google.com
RACINES

HE B RAIQUES

SANS

POINTS-VOYELLES,

o v

DICTIONAIRE

H E B RAI QU E

PAR RACINES,

Où íbnt expliquez , suivant les Anciens &


Nouveaux Interprètes , touts les Mots Hé
breux & Caldaïques du Texte Original
des Livres Saints.

A PARIS,
rC laude Simon, tue Haute -Feuille,
j vis-à-vis M. le Procureur General.
Chez^j et
IBartheIemy A l i X , rue S. Jacques ,
t- au Griffon.

M DCG XXXÎI.
itivec Affr*b«$h» & Privilège du Roi.
33 3 3****3333333 333333333333*-?
A r ? KO S A T I O N.
3'AT lu par Ordre de Monseigneur le Garde des Sceaux, ce Manu
scrite de Racines Hébraïques , & j'ai cru que l'imprellion pouvoir, en
être utile à ceux qui aiment l'écude des Livres Sacrez dans la Langue
Original. A Paris , le 5. Janvier 17 jo. S A L L I E R.

PRIVILEGE DV R O I.
LOUIS par la grâce de Dieu , Roi de France & de Navarre : A
nos amez & seaux Conseillers , les gens tenans nos Cours de Par'
lement , Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel , Grand Con
seil , Prévôt de Paris , Baillifs , Sénéchaux, leurs Lieutenans Civils 8t
autres nos Justiciers qu'il appartiendra : Sa LUT. Notre bien amé le
sieur * * * Nous ayant fait remontrer qu'il fouhairceròic faire impri
mer & donner au Public un Ouvrage de sa composition, & qui a pour
titre Racines Hébraïques . expliquées en vers transits , s'il Nous plaisoic
lui accorder nos Lettres de Privilège fur ce nécessaires ; offrant pour cet
effet de le faire imprimer en bon papier & beaux caractères , suivant la
feuille imprimée & attachée pour modelé sous le contre-scel des pré
sentes. Aces causes, voulant favorablement traicter ledit sieur
.Exposant , Nous lui avons permis & permettons par ces Présentes de
faire imprimer ledit Ouvrage fous le titre de Racines Hébraïques fans
feints expliquées en vers "François ,en un ou plusieurs volumes , conjoin
tement ou séparément , & aucant de fois que bon lui semblera , sur pa
pier & caractères conformes à ladite feuille imprimée & arrachée fous
notredit contre-ícel , & de le vendre , faire vendre & débiter par touc
notre Royaume pendant le téms de six années consécutives , à comp
ter du jour de la date desdites Présentes : Faisons défenses à toutes sor
tes de personnes de quelque qualité & condition qu'tlles soient d'en in
troduire d'impression étrangère dans aucun lieu de notre obéissance j
comme aulS i tous Libraires , Imprimeurs & autres , d'imprimer , faire
imprimer , vendre , faire vendre , débiter ni contrefaire ledit Ouvrage
ci-dessus spécifié en tout ni en partie , ni d'en faire aucuns extraits sous
quelque prétexte que ce soit , d'augmentation, correction , changement
de titre, même de traduction étrangère ou autrement , fans la permit
lion expresse & par écrit dudit sieur Exposant ou de ceux qui auronc
droit de lui, i peine de confiscation des Exemplaires contrefaits, de
quinze cens livres d'amende contre chacun des contrevenans ; dont un
tiers à Nous , un tiers a l'Hôtel Dieu de Paris , l'autre tiers audit sieur
Exposant , & de tous dépens, dommages & intérêts : à la charge que.
£« Présences feront enregistrées touc au long fur le registre de la Com
hiunautë des Libraires &. imprimeurs de Paris , dans trois mois de la
datte d'icelles. Que l'impremon de cet Ouvrage fera faite dans notre
Royaume & non ailleurs; & que l'Impetrant se conformera en tout aux
Re'glemens de la Librairie, & notamment à celui du 10 Avril I7xf . Et
qu'avant que de l'exposer en vente , le Manuscrit Ou Imprimé qui aura
servi de copie à l*impression dudit Ouvrage , sera remis dans le même
état où l'Approbation y aura été donnée , ès mains de notre trfcs-cher
& féal Chevalier , Garde des Sceaux de France le sieur Chauvehn ,
& qu'il en fera ensuite remis deux exemplaires dans notre Bibliothèque
publique , un dans celle de notre Château du Louvre , & un dans celle
de notredit très-cher & féal Chevalier , Garde des Sceaux de France.le
sieur Ch AUTSLIH , le tout à peine de nullité des Présentes : du contenu
desquelles vous mandons & enjoignons de faire jouir ledit sieur Expo
sant , ou ses ayans cause, pleinement & paisiblement, fans souffrir qu'il
leur soit fait aucun trouble ou empêchement : Voulons que la Copie ëes-
dites Présentes , qui fera imprimée tout au long au commencement ou
à la fin dudit Ouvrage, soit tenue pour duemeru signifiée, & qu'aux Co
pies collationnées par l'un de nos araez & seaux Conseillers & Secré
taires , foy soit ajoûtée comme à l'original. Commandons au premier
hotre Huissier ou Sergent de faire pour l'execution d'icelles tous Actes
requis & nécessaires , fans demander autre permission, & nonobstant
clameur de Haro , Charte Normande & Lettres à ce contraires ; Car
tel est notre plaisir. Donné a Paris le septième jour du mois de Juin ,
l'an de grâce mil sept cens trente , & de notre règne le quinzième. Pat
le Roi en son Conseil.
Signé, NO BLET.
Registre'fur le Registre VII. de la Chambre Royale & Syndicale de ìi
Librairie Çfj Imprimerie de Paris , N. j88. fil. 54J- conformément ah
Règlement de 1723. Qui fait deffenfes Art. IV. à toutes personnes do
quelque qualité £j? condition qu'elles soient , autres que les Libraires Im
primeurs , de vendre , débiter Ç$ faire afficher aucuns Livres pour les ven*
dre en leurs noms ,Joit qu'ils s'en dtjent les Auteurs ou autrement ; i
ìa charge defournir les Exemplaires prescrits par FArticle CfUs, dit mì+
me Règlement, A Paris le quatorze "Juin milsept cens trente.
Signé, P.A, LE MERCIER, Syndic.
PREFACE,

Oìt l'on traite des Points-voyelles , & de l'usage


qu'on doit faire de cet Ouvrage,

U E fauc'il penser des points qu'on trouve


attachez, à tous les mots dans la plupart des
Bibles Hébraïques , & qu'on apelle Points-
voyclles ? Ces points sont'ils ançiens , au
thentiques , nécessaires pour entendre le texte origi
nal des Livres Saints > ou ne sont'ils que d'une inven
tion moderne & dont les Lecteurs se seroient bien
paísés ? Cette question a formé une dispute célèbre
chez les sçavants des deux derniers siécles 5 dispute où
nous sommes obligez d'entrer , parce qu'on la fait re
vivre, & dont voici en peu de mots l'origine & la fuite;
Vers le cómmençement du XVIe siécle , Elias Le-
•vita Grammairien Juif avança dans un ouvrage qu'il
composa en Hébreu sur la Maflbre , que les points-
voyelles n'ont été inventez que du tems des Masso-
retes j & qu'avant ces auteurs Juifs on entendoit
l'Hebreu des Livres Saints , fans emprunter les lu
mières des points-voyelles. Cet aveu , dans la bou
che d'unjuif , attira l'attention des Chrétiens , qui
commeJjsoient à étudier l'Hebreu. Plusieurs sçavants
entrèrent dans le sentiment &Elias. Un d'entr'eux ,
î ï.
& le plus célèbre , ce fut Louis Capclle Profeíïèur en
Hébreu, dans FAcadémie de Saumur. Celui-ci com
posa en Latin vers l'an 1 624, un Traité fur les points-
voyelles , dont le titre est : Arcanum puncíationis re-
njelatum , sive de punctorum-'vocalium apud Hebrxos
•vera ejr germanâ antiquitate . Dans cet ouvrage
Louis Capelle alloitplus loin cm Estas Levita n'avoic
été. Non seulement il prouvoit que les points-voyel
les n'avoient point vu le jour avant les Mafloretes ; il
ajoutoit encor que les Mafloretes avoicnt ponctué les
Livres Saints , fans être guidez par des traditions au
thentiques ; de telle forte qu'il laifloit conclure à fes
Lecteurs , que la ponctuation du Texte Hébreu n'é-
toit plus qu'une invention toute humaine , & qu'ofi
pouvoit soumettre à la Critique. Ce Traitté de Louis
Capelle fit beaucoup de bruit chez les Hebraïfans du
dernier siécle. Buxtorfle fils héritier des préventions
de Buxtorf le pere , c'est-à-dire grand zélateur des*
points-voyelles, se croyant obligé de les vanger, com
posa contre YArcanum de Louis Capelle, & en même
tems contre le Livre à?Elias unaflèz gros volume ,
où il prétendit que c'étoit Esdras lui-même qui avoit
introduit les points-voyelles dans le texte original des
Livres Saints , & qu'ainsi il falloit rendre aux points-
voyelles & l'antiquité & l'authenticité cm' Elias & Ca
pelle leur avoicnt ôtées. Mais les Lecteurs sensés trou
vèrent bien foibles les réponses de Buxtorf, &: Louis
Capelle répliqua fans beaucoup de peine par un ou
vrage qui termina la dispute. Depuis ce tems les He
braïfans , qui avoient craint le Livre de Louis Capel
le avant même qu'il parût , s'accoutumèrent à voir les
points- voyelles moins respectez, & moins suivis qu'ils
n'avoient été jusqu'alors ; & ils goûtèrent l'un après
l'autre les raisons de Louis Capelle ; de telle forte que,
ììï.
quand Walton écrivoit ses Prolégomènes, il y en avoit
peu que Louis Capelle n'eût rangez de son coté : cum
vix quisquamJìtfòx. Walton, qui Jìtsolide in Hebraï*
cis doBrinœ , qui à Capello differt.
Les points-voyelles étant ainsi decrédités, l'Hebreu
fans points n'étoit pourtant pas plus cultivé qu'aupa
ravant. Les sçavants qui lisoient le texte Hébreu íans
points, avoient coutume d'y suppléer les points-voyel
les , comme font encor ceux qui ne goûtent point la
nouvelle méthode de M. Mafclef; & les commen-
çans,manquant de secours pour entrer tout d'un coup
dans l'Hebreu fans points, se servoientdcs Grammai
res accoutumées , & la fréquentation de ces Gram
maires les familiarifoit encor avec les ançiens préju
gez. Louis Capelle voyant bien que les choses iroienc
toujours de même , si quelqu^un ne venoit au secours
des nouveaux Hebraïfans,donna dans fa Critique fa*
crée un projet de grammaire Hébraïque fans points-
Voyelles. Ce grand critique avoit remarque i °. Que
l'Hebreu , fans être limité par des points-voyelles, re
cevoir affez d'inflexions grammaticales , pour distin
guer les parties du difcou% dans la fuite d'un texte ;
& le Caldaïquedes Rabins, qui est fans points-voyel
les , ne lui permettoit pas d'en douter. II étoit donc
persuadé qu'on pouvoit entendre l'Hebreu , sans- les
règles grammaticales qui concernent les points-voyel
les. i°. Louis Capelle obfervoit que les voyelles » 1 n K
a ,e y ou , i , étant reconnues pour voyelles , comme
elles le font en effet , pouvoient nous aider à prononçer
les mots Hébreux où ces voyelles se rencontrent. Mais
ne voyant point quelle prononçiation on pourroit
donner aux mots Hébreux qui n'ont point ces voyel
les , cette difficulté Parrêta. Comment , difoit-il, pro
noncer des mots qui n'ont point de voyelles ì II fen-
IV.
toit bien qu'une grammaire ne réussiroic pas dans le
public , si en même tems qu'elle feroir entendre l'He
breu fans points-voyelles , elle ne donnoit aussi des fa-
çilités pour prononçer tous les mots Hébreux. Ces fa
cilitez ne fe présentant pas*, Louis Capelle subit un
fort astes ordinaire aux grands génies ; c'est-à dire ,
qu'il fe laiíía vaincre aux moindres difficultés , après
avoir surmonté les plus grandes.
Où s'est arrêté Louis Capelle , c'est où commençe
M. Mafclef. Ce grammairien judicieux entrant dans
la première idée qu'avoiteuë Louis Capelle,& voyant
qu'en effet les anciennes voyelles Hébraïques , &: les
lettres serviles fumfoient pour former les inflexions &
les compositions des mots Hébreux, jugea qu'il ne lui
restoit plus qu'à trouver une prononciation qui fût gé
nérale pour tous les mots Hébreux. II a donc imaginé
une manière de prononçer l'Hebreu , telle à peu près
que celle qui est usitée aujourdhui chez quelques Ori
entaux. Cette manière consiste à énoncer après chaque
consonne Hébraïque la voyelle auxiliaire qui en for^
me le son . M . Mafcleffçavoìt bien que cette pron on-
çiation qu'il introduifoit , aflfctoit pas celle des ançiens
Hébreux. Mais il fçavoit aussi r°. Qu'il ne s'agifloit
pas de ramener l'ançienne prononçiation de l'Hebreu,
puisque tous les fçavants conviennent qu'elle est per
due lans ressource. z°.Qu'il importe peu comment on
prononce les Langues mortes, pourvu qu'on ne chan
ge rien au sens , ni aux inflexions naturelles des mots
qui la composent. M, Mafclef voyant donc que fa
prononçiation nouvelle ne changeoit rien à l'Hebreu,
mais qu'elle aidoit feulement à le prononçer , jugea
qu'il avoit rencontré ce qui ne s'étoit pas présenté à
Louis Capelle. Dans cette idée il composa fa gram
maire Hébraïque fans points-voyelles , & âpres la
V.
voir fufifamment éprouvée sur l'Hebreu des Livres
Saints , pour preílêntir legout des sçavants , il donna
son projet dans les Journaux. Ensuite il examina at
tentivement les objections qui lui vinrent des sçavants
de France & d'Espagne ; & ne trouvant rien qui dût
l'arrêter , il donna sa grammaire l'an 171 6. & satisfit
aux dirficultez des sçavants dans fa préface. A peine
cette grammaire parut'elle , qu'on la vit réussir à Paris
dans une Ecole publique , & dans des études particu
lières i de telle forte que l'Hebreu fans points , qui
n'avoit pû , ni même osé se montrer depuis le tems de
Louis Capelle jusqu'à M. Mafclef , fait tous les jours
de nouveaux élevés, &: qu'en formant des élevés , il
forme aussi des deffenfeurs.
Voilà où en est aujourdhui la méthode de l'Hebreu
fans points. Néanmoins quelques personnes , malgré
les expériences qui s'en font tous les jours , ayant osé
nier qu'on puisse bien entendre le texte original des
Livres Saínts,fans y lire,ou y sous-entendre les points-
voyelles , & ces démentirs donnez en public par des
hommes qui paroissent être au fait de ces matières ,
intimidant les nouveaux élevés de l'Hebreu , nous
nous croyons obligez de mettre nos lecteurs au fait
de ce qui s'est dit de plus sensé sur les points-voyelles.
Nous espérons que ceux ,qui liront attentivement ce
que nous allons dire , verront assez d'eux mêmes le
quel est plus facile & plus avantageux , de lire l'He
breu fans points, ou de le lire avec les points-voyelles.

§ í. Etat de U Question.

II y a dans l'Hebreu , comme nous venons de dire,


beaucoup de mots fans voyelles. Pour prononçer ces
mots , les Hébreux énonçoient les consonnes par des
a iij
VI.
Voyelles auxiliaires , qui rendoient à peu près les mê
mes sons que nos voyelles a ,e , / , o , ». Mais les Hé
breux n'étoient point toujours uniformes dans l'arti-*
culation de leurs consonnes. Tantôt ils énonçoient
une même consonne par une voyelle auxiliaire , &
tantôt par une autre. Quelquefois par exemple , pour
donner un son à la lettre 3, £,ils énonçoient la voyelle
^prononçant ^quelquefois la voyelle e,prononçant
be s & il en étoit ainsi de la plupart des consonnes de
TAlphabet Hébreu. Or, ce qu'il faut bien remarquer^
cette diversité des sons , que les Hébreux donnoient
à leurs consonnes , diversifiait les sens des mots
Hébreux. , dbr , comme remarque S. Jérôme x
étant prononçé dabar signifioit la parole \ mais si l'on
})rononçoitdW*T , c'étoit pour exprimer la mort. Voi-
à donc ce qui fait la difficulté. Quand FHebreu étoit
une langue vivante , ces équivoques des- mots fans
voyelles embarassoient peu les lecteurs. La parole étoit
pour lors une interprétation vivante de l'ecriture.
Mais depuis que THebreu n'est plus qu'une langue
morte , & que les ançiennes prononçiations font per*
duës , comment peut'on fixer ces équivoques ?
Les defíenseurs des points-voyelles prétendent que
les points nous représentent en substance les mêmes
voyelles auxiliaires , que les ançiens Hébreux articu-
loient en prononçant leurs mots ; qu'ainsi les points-
voyelles nous rendent fidellement les mêmes sens , 8c
les mêmes tours grammaticaux , que les Auteurs sa
crés ont voulu mettre dans leur texte. Nous au con
traire nòus soutenons que les points-voyelles ne nous
ramènent point la prononçiation des ançiens Hé
breux , & qu'ainsi les points ne font pas toujours fidè
les à nous rendre les mêmes significations , ni les mê
mes inflexions grammaticales que les saints Auteurs
VII.
attachoienr à leurs discours. Voilà en deux mots ce
qui forme la contestation qu'il y a entre nous , & les
partisans des points-voyelles : contestation importan
te &: qui doit intéresser les sçavans , puisqu'il s'agit de
la manière dont on doit interpréter le texte original
des Livres saints.

$11. Que les Points-voyelles ne doivent foint être


regardez, comme des Voyelles.

En faveur des Lecteurs qui ne font point encore au


fait de ces matières , nous remarquerons d'abord que
les points-voyelles ne peuvent être regardez comme
des voyelles. II suffit , pour le prouver , de représen
ter en deux mots , i °. Que les anciens Hébreux ne
connoissoient point d'autres voyelles que les voyelles
n > 1 n K , c'est-à-dire , alefh , he , ouau , iod , heth ,
âin : z°. Que tous les livres Hébreux que nous avons,
font écrits fans points-voyelles , & qu'il n'y a que les
Livres saints qui soient ponctués. Mais à ces repré
sentations qui parlent d'elles-mêmes , nous ajoutons
une reflexion fur le génie des Langues. Quel est le
. génie des Langues ? C'est d'assortir les voyelles aux
consonnes , de telle forte que les unes paroissent faites
pour les autres. Ce génie est donc , i °. De donner
aux voyelles une grandeur à peu près égale à celle des
consonnes : z°. De ranger les voyelles & les conson
nes l'une à la fuite de l'autre , & dans unejnême ligne.
Nous ne connoissons point de Langue ançienne ni
nouvelle , qui ne nous présente des voyelles à peu
près aussi grandes &: aussi lisibles que les consonnes ,
& il n'y en a point , fans en excepter l'ançien Arabe ,
qui n'accorde aux voyelles une place marquée dans
la même ligne , où font les consonnes. Cependant les

*
VIII,
points-voyelles i°. ne font que de petits traits presque
invisibles , tandis que les consonnes Hébraïques font
figurées avec de grands traits ; z9, ces points n'ont ja
mais de place marquée entre les consonnes. Celles-
ci demeurent toujours ferrées Tune contre l'autre , si
bien que les points dont nous parlons, font obligez de
fe placer deflus , dessous , à droite , à gauche , par tout
où cela n'incommode point les consonnes. Si ces
points font des voyelles , pourquoi ces voyelles ne
íbnt'elles point traittées d'égales avec les consonnes ?
Un peu d'attention à la petitesse de ces points , & à
îa place qu'ils occupent hors du rang des consonnes ,
fait tout d'un coup apercevoir que les points-voyelles
ne sont point dans le texte Hébreu à titre de voyelles,
qu'ils ne font point naturels à l'Hebreu , non plus que
les acçens & les esprits à la Langue grecque ; qu'enfin
de tels points n'ont pû être ajoutez au texte Hébreu
que dans des manuscrits déja formés , non pour y fai
re l'emploi des voyelles , comme s'il n*y avoit point
eû de voyelles avant eux dans Poriginal Hebreu,mais
pour aider seulement les lecteurs à prononcer soit les
voyelles qui y étoient deja , soit les mots Hébreux qui
n'ont point de voyelles. ■*
Cette réflexion fur le génie des Langues , nous ap
prend ce qu'on doitpenferdes grammairiensHebreux^
quand ils nous présentent les vingt-deux lettres de
l'ançien alphabet Hébreu , comme autant de conson
nes. Ces grammairiens n'ignoroient pas que les an-
çiens Hébreux n'avoient point d'autre alphabet que
celui qu'ils nous donnoient comme étant fans voyel
les. Mais qu'étoit-ce qu'un alphabet fans voyelles ì
Les alphabets des Langues sont à deux usages : l'un
de présenter aux yeux toutes les figures des lettres
qu'elles employent ; l'autre de mettre l'oreille au fait
IX.
de tous les sons que tes lettres combinées font enten-i
dre. Mais un alphabet fans voyelles n'est plus propre
à ces deux usages. Comment donc les Grammairiens
ont-ils donné dans cette absurdité ? C'est fans doute
parce qu'ils n'ont point fait assez d'attention au véri
table & au premier usage des points-voyelles. Ils ont
traitté ces points comme des voyelles , pareeque ces
points leur faifoient imiter en prononçant leur mots ,
certains sons qu'on peut donner aux voyelles Hébraï
ques. C'est comme íì nous disions que les aceens, que
nous mettons fur nos mots François , font des voyel
les , pareeque ces acçens nous déterminent a donner à
certains mots des sons qui imitent la prononçiation
de nos voyelles. II paroîtque ces grammairiens ne
connoiífoient plus quellesprononçiations les ançiens
Hébreux donUoient aux fix lettres voyelles ^TpriN ;
prononçiations qu'ils eussent bientôt retrouvées , s'ils
fe fussent donné la peine de confronter leur alphabet
avec l'alphabet Grec , & avec le texte des Septante.
Mais ces premiers Grammairiens ont tout l'air de n'a
voir point fçu le Grec. La barbare ignorance des tems
où ils vivoient , leur ôtoit tout commerce avec l'an-
çienne Grèce. •

S III. Ji>ue Moyse n'a foint inventé les Points-


voyelles .

Ce que nous venons de dire prouve deja que les


points-voyelles n'étoient pas en usage , quand Moyfe
dicta aux Hébreux le premier exemplaire de la Loi.
Mais quelques Hebraïfans ont cru que Moïse pou-
voit les avoir inventez depuis.
Nous leur demandons d'abord à quel propos Moïse
a pû inventer les points-voyelles. On avoit lû & par-
X.
lé Hébreu jusqu'au tems de Moïse , fans le secours
. des points-voyelles. Moïse sçavoit donc bien que les
Hébreux de son tems n'en auroient pas besoin pour
entendre la Loi. Si Moïse n'ignoroit pas , étant Pro
phète, quel'Hebreu cesseroitun jour d'être une lan
gue vivante , il sçavoit aussi que la décadence de l'He- .
breun'arriveroitqu'après bien des siécles ; & qu'avant
ce tems Dieu susçiteroit dans Israël un grand nombre
de Prophètes , qui scroient cn état de raire entendre
la Loi au peuple. Cette invention qu'on a prêtée à
Moyse , paroît donc prématurée ; du moins elle n'étoit
d'aucun usage pour les Hébreux de son tems. Mais
voicy quelque chose de plus positif.
Tous les fçavants conviennent après S. Jérôme que
les caractères Hébreux d'aujourdhui sont des lettres
Caldaïques , & que les caractères dont usa Moyse & -
après lui tous les Auteurs sacrez jusqu'à la capti
vité , cetoient des caractères Samaritains , dont
voici une peuve cn deux mots. II y a d'anciens sicles
Hébreux où l'on trouve écrit en lettres Samaritaines
hUrrtZU^ÍÌt Jérusalem sanófa.
Ceux qui ont frapé ces sicles regardoient Jérusalem
comme la Citésainte. Ce ne sont donc point les Sa
maritains de qui ils nous viennent , puisque les Sama
ritains avoient Jérusalem en horreur. Et ces sicles gra
vez en Samaritain sont plus anciens que la captivité ,
puisque depuis la captivité les Juifs ne se sont plus ser
vis de lettres Samaritaines. Par conséquent les sicles
dont nous parlons , nous sont venus des Juifs , & des
Juifs qui vivoient avant la captivité. Sur cela donc
voici comme on raisonne. Les ançiennes lettres des
Hébreux , cilles qu'employa Moïse , sont des lettres
Samaritaines. Or la Langue Samaritaine n'a jamais
cu de points-voyelles. Les Juifs eux-mêmes n'en dif-
XI.
conviennent pas. Donc Moïse n'a point inventé nt
fàit ajouter à la Loi des points-voyelles.
Un tel raisonnement devoit , comme il semble ,
déconcerter ces premiers Hebraïfans dont nous par
lons. Mais voici ce qu'ils répondent.
Moïse a laissé deux exemplaires de la Loi , l'un à
Josué pour son usage , l'autre à Eléazar pour être dé
posé dans l'Arche ; or un de ces deux exemplaires ne
pouvoit'il pas être enrichi de points-voyelles ?
Nous répétons à ceux qui allèguent cette hypotese
que Moyse a écrit la Loi en Caractères Samaritains ,
& que la Langue Samaritaine ne connoît pas les points-
voyelles. Une supposition hazardée ne prouve rien
contre des faits certains. Mais voulant bien que Moï
se ait laine deux exemplaires de la Loi , l'un à Josué ,
l'autre à Eléazar , nous prouvons par le consentement
unanime des Juifs , que ni l'exemplaire d'Eléazar , ni
celui de Josué , ne pouvoit être enrichi de points-
voyelles.
Premièrement les Juifs ont toujours regardé l'exem
plaire de la Loi qu'ils ont dans leurs Synagogues,com-
me une copie fidelle de celui que Moïse laissa à Eléa
zar pour être déposé dans l'Arche ; & de-là vient le
grand respect qu'ils lui portent. Les Juifs le tiennent
enfermé dans un petit coffre qui leur représente l'Ar
che d'Alliance ; ils l'enveloppent fur un rouleau , d'é
toffés préçieuses , & ne le montrent au peuple qu'avec
des cérémonies qui tiennent affez de l'adoration. Or
cet exemplaire si respecté des Juifs est écrit fans points-
voyelles ; jamais les Juifs n'ont laissé entrer les points-
voyelles dans leurs Synagogues. On pourroit en pren
dre à témoins tous les tems & toutes les Synagogues
du monde. Donc les Juifs n'ont jamais crû que Moï
se eut mis des points-voyelles dans l'exemplaire qu'il


XII,
laìfla à Eléazar ; Sc par conséquent les Auteurs Jui&-
qui l'ont avancé , ont été contre leurs propres tradi
tions.
Secondement les Juifs non contents de rejetter les
points-voyelles de leurs Synagogues , regardoient mê
me comme profanes les exemplaires où ils se trou-,
voient. Nous en citons pour garent Buxtorf le fils ,
dans Touvrage qu'il a composé pour la défense des-
points-voyelles, Or est'il croïable que les Juifs eussent,
traité avec tant de mépris une invention dont Moïse
auroit fait Jofué dépositaire > On fera surpris que des
Auteurs Juifs ayent donné de tels démentirs à des tra
ditions & à des fentimens universellement répandus
chez eux. Mais feroit'il moins étonnant de nous voir
adopter les absurdités des Juifs ?JU est; également ab
surde , & que Moïse ait laissé des points-voyelles à
Eléazar , tandis que les Hébreux s'en pouvoient pas
ser , & qu'il en ait fait présent à.Josué , comme si sâns
cela Jofué n'eût pû entendre la Loi. Si c'étoit à titre
de dépôt que Moïse laissoit les points-voyelles, ce n'é-
toit point à Jofué,mais à Eléazar qu'il les falloit laisser.
Eléazar & fes successeurs en eussent fait usage , du
moins selon la pensée des Juifs , pour interpréter la
Loi au peuple. C'étoit le public , & non pas un par
ticulier , qu'il falloit rendre dépositaire d'une inven
tion qui n'étoit que pour le public. Nous ne nous éten
dons pas davantage fur ce sentiment , qui ne doit plur
âvoir de défenseurs ; nous craignons plutôt d'en avoir
trop dit.

§ IV. £>ue les Points-voyelles riont point été inven


tez, du tems d'Esdras ni avant le Talmud.

Demandez à ceux qui font Efdras auteur des points^


XIII.
Voyelles > quelle précision des tems ils ont suivie, pour
en fixer í'origine au tems d'Esdras , pourquoi ils ne la
placent point au rems de Samuel , ni à tout autre
tems avant Esdras. Ils n'ont fur cela ni ançienne chro
nique , ni aucun monument sacré ni profane à vous
citer. Mais on fçait qu'Esdras a rétabli les exemplai
res des Livres saints , & l'on croit communément que
ceProphete a établi la grande Synagogue pour travail
ler de concert avec elle. C'en est aíl'ezà Buxtorf le
fils & à tous ceux qui le suivent de la confession
d'Au {bourg , pour supposer qu'Esdras a inventé les
points-voyelles. Et telle est la méthode qu'ils em-
ployent pour se défendre. N'ayant point d'anciens
monumens qui les favorisent > ils nous laissent parler
les premiers ; ensuite ils opofent des vraisemblances à
nos raisons ; vraisemblances peu soutenues , comme
nous Talions voir , & qui ne áecréditent pas moins 1c
génie que le sentiment de leurs Auteurs.
Si Esdras a mis des points-voyelles dans les Livres
saints , ces points étoient pour fixer la prononciation
de THebreu dans les siécles fuivans : ils dévoient ser
vir de rempart au Texte Hébreu , contre toute inter
prétation étrangère aux points-voyelles. Par consé
quent tous ceux qui ont traduit le Texte Hébreu de
puis Esdras & qui l'ont respecté comme unProphete,
ont dû s'aísujétir aux sens & aux inflexions gramma
ticales qu'Esdras avoir fixées par les points-voyelles.
Cette conséquence est évidente par elle-même. Tra
duire leTexteHebreu autrement qu'Esdras ne l'avoit
ponctué , ç'étoit se révolter contre une autorité divi
ne , ç'étoit faire rejetter sa traduction par le corps de
la Nation Juive. Et si cela est, comment donc eít'il
arrivé que de tous ceux qui ont traduit , ou paraphra
sé le Texte Hcbreu jusqu'aux Massoretes, aucun n'ait
jugé à propos de s assujétir ni aux inflexions gramrna*
ticales , ni aux significations que donnent les points-
voyelles ?
Les Septante ont donné leur traduction à peu près
cent ans depuis Esdras. Or la version des Septante ne
nous rend pas le Texte Hébreu tel que les points*
voyelles nous le présentent.La seule confrontation des
Textes en est la preuve , & aucun partisan des ooints-
voyelles ne le conteste.Néanmoins les Septante etoient
Juifs de nationjils regardoient Esdras comme un Pro
phète ; ils tenoient pour canonique tout ce que le saint
homme avoit pû mettre dans les Livres saints» Com
ment donc lui ont'ils été si insidelles ? De sçavans Juifs
traduisent un livre qui est Tunique trésor de la Syna
gogue , dont ils font membres. La clé unique de ce
trésor , ce sont les points-voyelles ; points ajoutez au
TexteHebreupar un homme inspire den-haut$points
nécessaires pour fixer les sens de la parole de Dieu»
Et néanmoins ces hommes} ne faisant nulle attention
aux travaux d'Esdras , ni aux facilitez qu'ils y trou
vent pour rendre fidellement leur Texte,font astez té
méraires pour nous présenter une traduction qui s'é
carte des points-voyelles en mille endroits! Comment
peut'on allier des faits si contradictoires?
On le peut , disent encore ceux qui soutiennent ce
sentiment. II y avoit chez les Juifs deux fortes de ma
nuscrits. II y en avoit fans points , il y en avoit aussi
de ponctués. Ceux-ci étoient plus rares , & il faut
bien que les Septante n'en aïent pù jouir , puisqu'ils
ont traduit leur Texte comme s'il n'y avoit pas eu de
points-voyelles.
Mais quoi ? Les Septante traduisent un Texte,sans
avoir en main la piece principale qu'il falloit avoir ,
&: les Juifs ont la simplicité d'aplaudir à leur ouvrage,
XV.
d'établir une fête pour en célébrer la mémoire !
Lorsque nous prions ceux qui avancent ces hypô-»
tescs de nous aprendre pourquoi les manuscrits pon
ctués du Texte Hébreu étoient devenus si rares du
tems desSeptante,ils font bien satisfaits d'eux-mêmes,
quand ils nous ont répondu tout ce qui leur vient en
pensée. Ce sont tantôt des Copistes negligens qui ne
veulent pas prendre la peine de figurer les points-voyel
les dans leurs manuscrits ; tantôt des orgueilleux qui
apréhendent , s'ils copient les points-voyelles , de pas
ser pour des nommes qui n'entendroient pas l'Hcbreu
fans ces points. Quelquefois c'est le Grand Prêtre
Eléazar qui ne juge pas a propos de communiquer les
points-voyelles aux Septante : Toutes alléguations
controuvées qu'un simple démentir pourroit confon
dre.
Ces mêmes Juifs qui ont eû mille attentions su
perstitieuses fur leurTexte,& qui Font offusqué d'une
infinité de notes bien moins importantes que les points
voyelles , on les accuse de négligence, & de quelle né
gligence ? C'est d'omettre les voyelles du Texte qu'ils
transcrivent ; & étant negligens jusqu'à ce point , ils
font encore assez simples , pour se flater que leurs ma
nuscrits trouveront des lecteurs î Ces mêmes Juifs qui
regardent les poinrs-voyelles comme la clé unique de
leur Texte , apréhendent de passer pour ignorans,s'ils
s'assujétissent à les transcrire. Y a-t'il jamais eu des
hommes assez bizares dans leur orgueil , pour rougir
d'user d'un secours,qui est supposé nécessaire à tout le
monde ? Comment leur vient'il même en pensée ,
qu'ils pourront passer pour ignorans , s'ils copient les
points-voyelles ? Cette apréhension orgueilleuse obli-'
ge ceux qui l'inventent , à reconnoître que du moins
Jes fçavants se pouvoient passer des points-voyelles.
XVI.
Mais cet aveu même détruit la prétendue rareté des
manuscrits ponctués. II y a maintenant plus de Bibles
ponctuées que de Bibles fans points $ ôc c'est parce
qu'on a crû jusqu'ici que les Bibles fans points ne pou-
voient être luës que des fçavants. II devoit donc en
être ainsi du tems des Septante; Les points étant uti
les à tout le mondej excepté aux fçavants , il devoit y
y avoir peu de manuscrits fans points , pareequ'il y
avoit toujours eûpeu de fçavants; & les manuscrits
ponctués fe dévoient multiplier de jour en jour , en fa
veur du grand nombre des ignorans nez & à naître.
Voilà quels font les prétextes fu r lesquels on a voulu
nous faire accroire que les manuscrits ponctués étoient
si rares au tems des Septante -, &: telles font à peu près
les couleurs qu'on donne au refus du GrandiPrêtre.
On nous le représente , là comme un homme défiant
S£ qui craint de perdre son manuscrit, s'il le prête aux
Septante , ( comme si ç'étoitlefeul manuscrit ponctué
qu'il y eût dans le monde , & qu'ils se fuísent tous per
dus j ou usés dans l'efpace de cent ans : ) ici comme
un homme superstitieux i qui craint de communiquer
aux Gentils le secret des points-voyelles , & qui par
conséquent fait travailler les Septante fur un corps
fans ame , afin que leur entreprise échoue. On sent
assez le Judaïsme dans ces défaites, & l'histoire les dé
ment toutes. En démêlant le vrai d'avec le faux dans
l'histoire des Septante , on trouve au Grand-Prêtre un
caractère tout oposé à ces défiances superstitieuses
qu'on lui prête. On voit qu'Eléazar aprend avec beau
coup de joye que le Roi Ptolémée veut avoir une tra
duction Grecque des Livres saints , que l'aftairc fe
«traite entre ce Prince & lui , avec une grande honnê
teté de part &: d'autre ; que Ptolémée n'entend point
retenir dans fa bibliothèque les manuscrits originaux

i
XVII.
du Texte Hébreu 5 qu'Eléazar ne les donne point à
regret , si ç'est pourtant lui qui les donne ; qu'en un
mot loin d'apréhender que les Septante ne deviennent
traditeurs des profonds misteres des points-voyelles ,
son intention est que ces Interprètes ne manquent de
rien , & qu'ils rendent les Livres saints en Grec teis
qu'ils font en Hébreu.
Après les Septante , Onkelos & Jonathas ont para
phrasé la Bible en Caldaïque : ç etoit vers le rems du
Sauveur 1 nous suivons fur cette époque l'opinion la
plus reçue. Ces deux auteurs êtoieht fçavants & en
grande réputation parmi les Juifs. On ne les soup
çonnera pas d'avoir ignoré les travaux d'Efdras,ni les
points-voyelles. Et en ce cas que dévoient faire 0«-
kelos & Jonathas ? Premièrement ils dévoient mettre
des points-voyelles dans leurs paraphrases , puisque le
Caldaïque n'est pas moins vague que l'Hebreu , fans
les points-voyelles. Tout les engageoit à cette entre
prise : l'exemple & l'autorité d'Esdras qui avoit enri
chi l'Hebreu par l'invcntion des points-voyelles , la
Tradition des Juifs , qui , selon vous,y étoient acou-
tumez , Futilité des Synagogues , où l'on lifoit ces
paraphrases. Cependant Onkelos &. Jonathas n'ont
point mis de points-voyelles dans leurs paraphrases.
Tout le monde convient que ceux qu'on y trouve , y
ont été ajoutez par des demi-fçavans qui ont tout gâ
té. Secondement si Onkelos & Jonathas ne jugeoient
pas à propos de ponctuer leurs paraphrases , du moins
devoicnt'ils rendre les points duTexte Hébreu par des
équivalens , &: ne point s'écarter des sens qu'Efdras
y avoit attachés. Mais c'est encore ce qu'ils n'ont pas
fait. Souvent ils traduisent tout autrement que les
points-voyelles ne le permettent. Nous ne parlons pas
des libertés infinies que fe donnent quelquefois ces
XVIII.
Paraphrastes , & qui viennent d'autres causes que les
Critiques ont remarquées. Nous parlons des infidé
lités où ils sont tombez à l'égard des points-voyelles.
Louis Capelle en a remarqué quelques-unes dans fa
Critique sacrée , &C en comparant leur Texte avec
l'Hebreu,on en rencontre à chaque pas: infidélités en
core une fois dont on ne peut trouver d'autres raisons,
fi ce n'est que l'Hebreu qu'ils traduisoient n etoit pas
déterminé à certains sens, comme il l'aétc depuis par
les points-voyelles : infidélités si grandes & en si grand
nombre , qu'on ne pourroit en accuser la diversité des
manuscrits. Et d'ailleurs si ç'êtoit la diversité des ma
nuscrits qui causoit ces infidélités > quel fonds pour-
roit'on faire fur des manuscrits qui avoient deja tant
de variantes au tems à'Onkelos & de Jonathas ?
Aquila Symmaque & Théòdotion Auteurs du fe-«
cond íìecle , ont traduit le Texte Hébreu en Grec.
Leurs traductions nous présentent la même reflexion
que nous avons faite fur la Traduction des Septante ,
& fur les paraphrases Caldaïques. Nous avons des
fragmens assez considérables de ces Auteurs dans les
Exaples d'Origene, telles que le R.P.de Montfaucon
les a recueillies deplusieurs livres imprimés des An
ciens , & des manuscrits les plus célèbres de l'Europe.
On voit dans ces fragmens ce que S. Jérôme remar
que souvent dans fes commentaires ; fçavoirqu'Aqui
la & Symmaque n'ont point traduit , ou comme lui ,
ou comme les Septante , pareeque , dit ce Père , tel
mot Hébreu est équivoque , pouvant dériver de plu
sieurs racines. Ce sont pourtant des équivoques qui
bien souvent disparaissent par la fixation des points-
voyelles. Comment donc ces Traducteurs du second
siécle se sont'ils tellement écartés ou dés Septante , ou
des sens que S. Jérôme a suivis depuis, si les poiflts
yoyelies les raprochoient ? Acccuíèra-t'on Áquila &:
Symmaque de n'avoir point sçu l'Hebreu ? Dira-t'on
que ces Auteurs s'embarassoient peu de rendre fidelle-
ment leur Texte, pourvu qu'ils fissent tomber la Tra
duction des Septante ? Ceux qui ont haízardé ces ré
pliques, n'ont assurément lû ni Aquila ni Symmaque.
S'ils s'en êtoient donné la peine , ils auroientvûqu'A-
quila & Symmaque ont beaucoup travaillé leur ou
vrages qu'ils avoient à cœur de bien rendre leur Tex
te , que nous leur avons obligation de beaucoup de
sens heureux qu'ils donnent aux Livres saints , & que
S. Jérôme a suivis. Ils auroient aperçu que ces Tra
ducteurs avoient une connoissânee de l'Hebreu bien
plus étendue que celle qu'on voit dans les composi
teurs des nouveaux Dictionnaircsjde «elle forte qu'on
retrouve quelquefois dans leCaldaïque, dans le Sy
riaque, ou dans l'Arabe des significations Hébraïques
qu'ils nous donnent dans leurs Traductions:significa-
tions inconnues aux Juifs modernes , & qui avoient
passé de l'Hebreu dans ces Langues. Quant au dessein
qu'on prête à ces Auteurs d'avoir voulu élever leur
ouvráge fur la ruine des Septante, ce dessein ne paroît
point assez à découvert dans les fragments qui nous
restent de leur ouvrage. Mais c'est ce dessein même i
s'ils l'ont eû, qui devoit les attacher aux points-voyel
les. Comme les Septante s'écartent infiniment des
jpoints-voyelleSjsiAquila Òc Symmaque vouloient de-
créditer les Septante^ils n'avoient qu'à traduire,com-
me on le doit suivant les points-voyelles. Cette con
formité de leurs Traductions avec les manuscrits ori
ginaux eût donné du poids à leur ouvrage , elle eût
montré leur fidélité à suivre Esdras,elle eût servi bien
souvent de réplique contre les Chrétiens , qui obje-
ctoient aux Juifs la Traduction des Septante,elle leur
XX.
eût attiré l'aplaudissement universel des Synagogues.
Origene , quoique ni traducteur , ni paraphraste ,
donne encore lieu au même raisonnement que nous-
venons d'oposcr à la prétendue invention a Esdras.
Origene , comme on sçait , avoit mis dans la premiè
re colonne de ses Exaples le Texte Hebreu,& dans la
seconde,le mêmeTexte Hébreu écrit en lettresGrec-
ques. Mais Origene n'a point mis de points-voyelles
dans son Hébreu. On ne peut reprocher à ce grand
homme d'avoir fait assez peu de cas des travaux d'Ef-
dras , pour négliger des points-voyelles , qu'Esdras
eût ajoutez aux Livres Saints. Quefaut-il donc con
clure de cette omission d'Origene ? Que ce Pere ne
connoissoit pas les points-voyelles. Et si Origene,
après avoir aflemblé tant de manuscrits pour compo
ser ses Exaples , ne connoissoit pas les points-voyelles,
qui donc les connoissoit ? Ce n'est pas tout encore.
Origene en composant la seconde colonne de ses
Exaples , veut exprimer en lettres Grecques toutes les
lettres Hébraïques qui composent la première. Mais
Ja première colonne d'Hébreu êtant fans voyelles ,
comme on le fupofe , Origene devoit - il mettre des
voyelles dans la seconde ? II ne devoit y mettre que
des consonnes Grecques. Si vous dites qu'Origene
ne pouvoit aprendre a la Grèce comment elle pouvoit
prononcer l'Hebreu , fans fupléer dans le Texte He-
breu-Grec bien des voyelles auxiliaires que l'Hebreu
lìmple n'écrivoit pas ; d'accord , vous répondrai-je.
Mais i o. ces voyelles auxiliaires, que fuplée Origene ,
dévoient donc être les mêmes que vous fupléés par
vos points-voyelles , puisque , selon vous , ces points
fixoient l'Hebreu dès le tems d'Origene. i°. Orige
ne ne devoit donc point rendre par des voyelles Grec
ques , certaines lettres Hébraïques que vous &: les
XXI.
Gïamma.iïiens traittez de consonnes. Ainsi i*. Ori-
gcue ne s'accorde point avec vous fur le choix des
voye\lesauxiliaires,repréfentées par vos points-voyel
les. x\ Vous n'êtes pas plus d'accord ensemble sur le
discernement de certaines voyelles d'avec les conson
nes. C'est-à-dire en deux mots , que les points-voyel
les êtoient encore à naître au tems d'Origcne.
Notre induction nous conduit d'Origene à S. Jé
rôme , le premier depuis Origene dont nous ayons
les travaux fur les Livres saints. Saint Jérôme vivoit
dans un tems fertile en Rabins. II y avoit alors une
Ecole célèbre à Tibériade , &: S. Jérôme n'en êtoic
qu'à peu de journées. Ce Pcre, naturellement curieux
de tout ce qui pouvoit enrichiï son travail , a visité la
Terre Sainte, pout y aprendre la situation des lieux
dont il est parle dans l'Ecriture j il n'auroit pas plaint
fa peine , pour aller à Tibériade consulter les manus
crits ponctuez , s'il en avoit entendu parler. Ou, fans
déplacer ce saint homme de fa grotte , la renommée
des points-voyelles , étant íi grande chez les Juifs , ne
dcvoit'ellc point l'y venir chercher ? Saint Jérôme
avoit auprès de lui un Rabin fameux de Tibériade ,
qui devoit être content de lui : on fçait que S. Jérôme
le payoit bien cher j & ce Rabin n'ignoroit pas que
S. Jérôme rendoit publiques toutes les leçons qu'il lui
donnoit ; ainsi il êtoit de son honneur de ne point ca
cher à son élevé le secret admirable des points-voyel
les. Cependant avec tant de secours, S.Jérôme se
plaint éternellement des équivoques de PHebreu dans
Ces commentaires , & des mêmes équivoques que les
points-voyelles ont fait difparoître. Sans chercher
même dans les commentaires de S. Jérôme ce qu'il
pense de l'Hebreu,qui ne voit , en comparant fa Tra
duction avec l'Hebrcu ponctué, que les points-voyel-
b iij .
XXII.
les n'êtoient point fa règle ? C'est une chose que nous
ne prouvons point ici, parce que les partisans des
points-voyelles n'ont gueres osé lé contester.
1 Voilà donc tous lesTraducteurs du Texte Hébreu
depuis Esdras jusqu'à S. Jérôme, & S. Jérôme lui-:
même , qui ne connoissent pas ìes points-voyelles.
C'est la conséquence qui suit naturellement de l'in-
duction que nous avons fáite.
fyíais écoutons un moment ce qu'on nous objecte
par rapport à S. Jérôme.
S. Jérôme,dit-on , prenant un parti fur les équivo
ques de l'Hebreu , cite pour garent du choix qu'il fait,
un texte qu'il appelle Hebratcam veritatem , le véri
table exemplaire Hébreu. Quel est donc , vient'on
nous demander,ce Texte Hébreu qui détermine saint
Jérôme fur les équivoques des Livres saints ? Etoit-ce
un Texte fans poinrs'Mais l'Hebreu fans points n'ôte
pas les équivoques qui embarrafloientS. Jérôme. Au
contraire le Texte Hébreu ponctué détermine le sens
des mots , & fait éclipser les équivoques : d'où l'on
çonclud que S. Jérôme avoit en main un manuscrit
orné de points-voyelles, & que c'est ce manuscrit
qu'il appelle Hebratcam veritatem.
Nous prions les Lecteurs de prendre garde au. dé
faut qu'il y a dans ce ráifonnement. On y suppose que
S. Jérôme n'avoit point d'autres moyens de fe fixer ,
quand il rencontroit des équivoques, que d'aller con
sulter un manuscrit ponctué. Nous verrons dans un
moment , quelle êtoit dans ces cas, la règle de saint
Jl A
erome.
Nous observons d'abord qu'on nous objecte préci
sément , ce qu'on avoit plus d'intérêt de supprimer.
Et en eftet pourquoi S. Jérôme , dans ces mêmes en
droits où il cite Hebratcam 'veritatem , feplaint'il des
XXIII.
équivoques de l'Hebreu? S, Jérôme ayant cn main ,
comme on le suppose , un manuscrit ponctué qui ôtòit
les équivoques, devoit'tl se plaindre que l'Hcbreu fût
équivoque en tel & tel endroit ? Si nous avions un ma
nuscrit François que la supreslion de quelques voyel
les rendît équivoque , & qu'en même tems nous eus
sions d'autres manuscrits du même ouvrage pourvus
de toutes leurs voyelles , nous plaindrions-nous , à
l'occasion du manuscrit sans voyelles , que le François
est équivoque? Nous devrions dire :Tel manuscrit de
cet ouvrage est équivoque , parce qu'il y manque des
voyelles ; mais il est expliqué par les manuscrits moins
négligez , où font toutes les voyelles. C'est en de pa
reils cas au manuscrit qu'il faut s'en prendre , & non
point à la Langue, Saint Jérôme ne devoit donc point
íe plaindre dans ces rencontres que FHebreu fut équi-»
voque; il devoit dire ? Tels manuscrits Hébreux qu'a-r
voient ceux qui m'ont précédé , laissoient des équi
voques dans leur Texte , & c'est ce qui les a trompés.
Moi , j'ai trouvé des manuscrits où font des voyelles
qui fixent les sens douteux. II devoit ajouter com
ment ces manuscrits fortunez ponctuoient certains
mots,afin de ne point critiquer les Ançiens,sans mar
quer des autorités. Mais S. Jérôme , bien loin d'al
léguer de pareilles justifications dans ses commentai
res , donne un démentir positif, s'il en fut jamais , à
tous ceux qui lui font présent d'un manuscrit ponctué.
Par exemple sur osée 13.3. après avoir remarqué que
les Septante traduisent !"D1K sauterelle , & Théodo-
tion , endroit far ou, sort la fumée , c'est , ajoute-t'il ,
parce que le mot Hébreu qui a ces deux sens , s'ecrit
avec les mêmes lettres : aptd Hebrxos ìocufta & fu-
mariuni iisdem fcrihitnr lìtteris , Aleph , Res,
B et h , He'. S.Jérôme nomme les quatre lettres
XXIV.
qui composent le mot. II ne nomme aucun point-
voyelle.
Mais il faut prouver directement que S. Jérôme
ne parle point d'un manuscrit ponctué , quand il cite
ce qu'il appelle Hebraïcam veritatemy
1°. Quand S. Jérôme allègue Hebraïcam verita-
tem,eri justification d'une consonne qu'il rétablit dans
un mot Hébreu , d\in "l , ress , par exemple , qu'il
préfère à un *? , daleth , on ne dira pas qu'en ces en
droits saint Jérôme veut parler des points-voyelles.
II s'agit alors des consonnes de l'Hebreu , &: non pas
des voyelles. zp. Quand saint Jérôme prend pour ga
rent Hebraïcam veritatem , fur des endroits où les
points-voyelles laissent encore des équivoques , ce ne
font point encore les points-voyelles dont il veut par
ler. Les points laissant Péquivoque dans le Texte Hé
breu , n'eussent fait que tenir saint Jérôme en suspens.
Du moins ce Pere ne pouvoit'il pas les citer en preu
ve du sens qu'il préfère. 3 °. Quand saint Jérôme cite
Hebraïcam veritatemfic qu'en même tems il donne
un sens différent de celui qu'ont fixé les points-voyel
les, il est encore visible que par Hebraïcam 'veritatem
il n'entend pas un manuscrit ponctué. Ce ne seront
pas apparemment les points-voyelles qui l'auront at
taché à une interprétation que ces points rejettent»
Voilà deja trois sortes d'endroits où saint Jérôme al
léguant Hebraïcam veritatem , ne peut être supposé
parler d'un manuscrit fourni depoints-voyelles. Mais
40. quand saint Jérôme cite Hebraïcam veritatem ,
&: qu'alors il s'arrête au sens que donnent aujourdhui
les points-voyelles , ne peut'on pas conclure que les
manuscrits ponctués font ce qu'il entend par Hebraï
cam veritatem ì Point du tout , & il est clair par les
exceptions qu'on vient de faire,que dans ces endroits
XXV.
même qu'on nous objecte, saint Jérôme nc pensoit à
rien moins qu'à des manuscrits ponctués. II est clair,
dis-je,que saint Jérôme s'autorisant de ce qu'il apellc
Hebraïcam veritatem dans plusieurs endroits, où l'on
ne peut entendre ces mots d'un Texte ponctué , on ne
doit pas conclure que c'est ce Texte ponctué dont il
veut parler , lors même qu'il est d'acord avec ce Tex
te. II est clair que ce qu'il nomme Hebraïcam •veri-
tatem , est un Texte , ou si vous voulez , une critique
du Texte , qui le justifie en général dans tous les en
droits où il s'en autorise.
Et qu'est-ce donc , me direz-vous , que ce Texte ,
ou critique du Texte , par où vous expliquez Hebraï
cam verìtatem ?
Je réponds que c'est un Texte Hébreu fans points-
voyelles, & non pas le Texte d'un tel manuscrit, mais
le Texte Hébreu confronté fur plusieurs manuscrits ,
& fur plusieurs prononciations qu'on pouvoit lui don
ner, i °. Saint Jérôme avoit en main le manuscrit des
Exaples d'Origene , & il avoit aussi les manuscrits
qui êtoient chez les Juifs de son tems. i°. Saint Jé
rôme íçavoit comment les Juifs de son tems pronon-
çoient í'Hebreu des Livres saints en tel endroit sujet
à équivoque , & il voyoit aussi dans la colonne Hé
breu-Grecque des Exaples d'Origene, comment ces
mêmes mots s'êtoient prononcés du tems d'Origene.
Que faifoit donc ce saint Docteur quand il trouvoit
dans son Texte des mots équivoques î i ". II confron-
toit ses manuscrits , & s'il les trouvoit différents , il se
declaroit pour celui qui présentoit un meilleur sens ,
& celui-la êtoit pour lui verr tas Hebraïca , c'est-à-
dire la leçon la plus correfte du Texte Hébreu, z*. Si
la confrontation des manuscrits n'eclairçifloit point
les doutes ,parccque les mots étant écrits de même,
XXVI,
l 'équivoque ne rouloit que sur diverses prononciations
qu'on pouvoit donner au Texte , alors saint Jérôme
comparoit ensemble les prononciations que tel mot
Hcbreu pouvoit avoir ; celle d'Origene avec celle
des Septante , quand il la sçavoit , celles-ci avec celles
d'Aquila&de Symmaque , ces dernieres avec celles
des Juifs de son tems ; & sachant ce que signi-
fioient les mots Hébreux , étant diversement pronon
cés , il examinoit quelle prononciation êtoit plus con
forme au sens & à toute la fuite du discours } & c'est
celle-là qu'il apelloit à juste titre Hebraïcam verita-
/ew,c'est-à-dire,la prononçiatìon légitime dun tel mot
Hébreu en tel endroit. Dans ces deux cas Hebrait
ca Veritas étoit la manière la plus correcte d'é
crire & de prononçer P Hébreu des Livres saints, Lc
Texte d'un livre , c'est la téneur & l'enchaînement du
discours ; ce ne font point seulement les lettres qui le
composent. Un Texte Hébreu défiguré , ou pronon
cé à contre sens , n'est pas un Texte. Mais un Texte.
Hébreu bien prononçe pour le fcns,ou rétabli par une
critique sensée , c'est ce qu'on doit apellcr Texte ori
ginal de l'Hebreu , Hebraïcam ver'itatem.
Du tems de saint Jérôme si nous descendons au
Talmud , nous trouvons que les points-voyelles n e-
toientpas encore au commencement du VIIIe siécle :
c'est le tems où fut achevé le Talmud. Buxtorf le pere
avoue lui-même que le Talmud ne parle jamais d'ac-t
çens ni de points-voyelles ; nullttm punítivocalis aut
accentâs nomen extare in toto Talmud. ;
Louis Capclle objectant à Buxtorf le fils cet aveu
du pere , que répond le fils ? il est bien étonnant, dit-
il , qu'un Code de loix ne traitte point des questions
grammaticales. Buxtorf le fils ne songeoit pas que le
Talmud est un Code de loix formé fur laloí de Moy
XXVII.
se que cette loi pouvant avoir divers sens , suivant
Jes points-voyelles qu'on y attache , il êtoit comme
nécessaire aux Talmudistes déparier des points-voyel
les, s'ils les connoissoient ; de dire par exemple :Telle
loi de Moyse doit être ainsi interprétée , parce que le
Texte Hébreu est ponctué de telle sorte. C'est néan
moins te que les Talmudistes ne font jamais. Quand
ces Auteurs veulent ôter les équivoques qui se trou-i.
vent dans le Texte Hebreu,ils employent les voyelles
>inN , si elles leur font d'usage. Mais lorsque ces voyel
les laissent encore lé sens douteux , ils ne sçavent plus
comment se faire entendre. Si par exemple ils veu
lent nous aprendre que "pJ3 Ij. 54. 1 $ . doit s'inter-
réter œdijicatores tui , &; non pasflii tui , au lieu
e dire , ne lisez pas par un carnets , mais par un
holem^ ou de marquer le mot Hébreu du point-voyel
le qui lui convient , ce qui êtoit naturel , s'il y avoit
alors des points-voyelles , ils se contentent de dire ,
lisez -p3 & non pas Cette répétition de
marquoit feulement que ee mot Hébreu pouvoit
avoir divers sens , mais elle n'aprenoit pas lequel il
falloit suivre.
Cet endroit du Talmud étant décisif, comme le
sont aulsi plusieurs autres , Louis Capelle n'a pas man
qué de l'objccter à Buxtorf le fils. Et celui-ci qu'y ré-
pond'il? Iln'y répond rien.Mais tâchant, selon sacou-
tume,d'éluder les allégations les plus démonstratives,
& toujours intrépide dans fes préjugez , il va feuille- \
ter encore une fois le Talmud. Puis y trouvant le mot
D'OJ?13 qui signifie acçens , le Talmud , dit-il , permet
aux MaîtreSjOu Rabins de se faire payer de leurs dis
ciples , quand ils leur aprennent D^Û^M plD*íî,c'est-à-
dire,à diftinguer les acçens de la Loi. II y avoit donc,
conclud'il , des acçens du tems du Talmud , c'est-à-
; xxvnr.
dire , selon lui , des points-voyelles.
Pour entendre cecce défaite de Baxtorf,il faut sça-
voir que le Talmud a deux parties , la Mifna & la
Gémare-, que la Mifna est le Texte , que la Gemare en
est la glose. La Mifna fupofant donc en un endroit
que la coutume des Rabins êtoit d'exiger un salaire
de leurs disciples , quand ils leur aprennoient K1pQ ,
c'est-à-dire à lire la Loi , la Gemare en marque son
étonnement ; car on doit , dit'elle , enseigner gratui
tement la Loi , puisque c'est ainsi que Moyse ra en-
seignée.Pour expliquer donc cet endroit de laM/'/W,
la Gemare fait ce commentaire : « II est permis de se
» faire payer de ses disciples non pas à raison de N"ìpD,
» ou de la Loi qu'on leur enseigne , mais à cause de
3> D^Oyu plD'S , ou des acçens qu'on leur aprend à
» distinguer. w Voilà la glose telle qu'elle est dans la
Gemare fie le sens est que les acçens ,011 tons musicaux^
qu'on donnoit à la Loi en la lisant dans les Synago
gues , n'êtant point du corps de la Loi , la Mi/ha a pû
permettre aux Rabins de se faire payer , quand ils en-
feign oient ces acçens à leurs disciples.
Quelques-uns entendant par D^'ìJ les voyelles
auxiliaires du Texte Hébreu , font ainsi parler la Ge
mare : il est permis aux Rabins d'exiger un payement
de leurs disciples, quand ils leur aprennent quelles
voyelles auxiliaires il faut énonçer , pour bien pro
noncer tous les mots Hébreux de la Loi ; & cela est
permis , disent'ils, parce que ces voyelles auxiliaires
ne font point partie de la Loi , n'étant pas exprimées
dans le Texte , quia docentur accentus qui non fnnt
de lege , ac proptereà non contìnentur in complexie
njocum. Nous abandonnons ce dernier commentaire
à la critique des Lecteurs. Nous remarquons seule
ment qu'il y est parlé non pas de ìxfgure des points
XXIX.
voyelles } mais du son des voyelles auxiliaires qu'il
falloit énonçer en lisant le Texte , & dont la fgure
n'a été inventée qu'après le Talmud. C'est ce que
Buxtorf le pere ne contestoit pas.. Ingeniosè & éru
dite , dit-il écrivant à Louis Capelle , adJïnguU ref-
fondes quœ a me in Tibériade Junt propojtta .... In
locis Talmudicis qux punttorum vocalium dr accen*
tuum videnturfacere mcntionem , illud me Jemper y
longe antequam refponfum íuum legi , perplexum te-
nuit de potestate potius quam de figuris ea ejse intél
itgenda. Buxtorf le pere sentoit la différence qu'il y
a entre des voyelles énor.çêes dans la parole , & ces
mêmes voyelles écrites dans un Texte.
Nous permettra-t'on encore deux réponses à une
objection de íi peu d'importance ? Premièrement si
O'OJfD dans la Gémare íîgnifioit les points-voyelles
deja inventez & écrits dans la Loi , le commentaire
de IzGémare seroit dépourvu de sens commun. Pour
quoi en effet si les points-voyelles, D>DJ?13, sont écrits
dans le Texte de la Loi , pourquoi , dis-je , distinguer
fcnpû de O'DJNî , & les distinguer au point que l'on
faste un crime aux Rabins de se faire payer en ensei
gnant fcílpD , & qu'on leur permette d'exiger un pay e-
ment,quand ils enseignent D'D^U plD>3 ? Ces points
ayant été ajoutez au Texte par Esdras , ne font'ils pas
partie de la Loi ? Pourquoi donc permettre aux Ra
bins de se faire payer , quand ils aprennent à les lire ?
Tout lecteur sensé doit aperçevoir que QVSJftû , étant
ainsi interprété , rentre absolument dans le sens de
N*lpQ , & qu'ainsi la Gémare n'a plus de sens raison
nable , si elle met ces deux choses en opposition. Se
condement si le mot O'OJftJ signifie des points-voyel
les deja écrits dans la Loi , quelle grande idée nous
restera-t'il du sçavoir des Rabins ? Les Rabins êtoient
en grande réputation chez les Juîfs,& ce n'êtoit point
fans raison. Pour apprendre aux autres à lire la Loi j
il falloit expliquer un Texte souvent sans voyelles i
& à cause de cela sujet à bien des équivoques ;
il falloit j dis-je ^ expliquer ce Texte , fans être ai
dé par des Traditions , comme nous le verrons bien- *
tôt ; & par conséquent être assez versé dans la science
de l'Ecriture , pour en trouver les sens légitimes. Mais
fi □>Ûj/D > ou , comme Vous l'entendcz i les points-
voyelles êtoient tous écrits dans le Texte , quelle ha
bileté falloit'il à un Maîtrej ou Rabin ,,pour aprendre
à lire la Loi à ses élevés ? La même qu'il faut aujour^
dhui à nosMaîtres d'Ecole pour aprendré à leurs éco
liers à lire dans le Latin ^ ou dans le François.
Nous avons montré jusqu'ici que les points-voyel
les n'ont point été inventez par Efdras , & qu'ils íbnt
postérieurs à la confection du Talmud , c'est-à-dire j
qu'ils n'ont pû être inventez que du tems des Massore*
tes. Or fur cela on nous demande comment les Juifs i
qui ont fait des journaux si détaillez desEcolesde Pa^
lestine & de Babilone , ne nous parlent point de cette
Ecole célèbre deTibériade^que nous supposons avoir
enfanté les points-voyelles 5 Comment les Auteurs
Juifs ont passé fous silence une invention si mémora
ble , & qui faifoit tant d'honneur à leurs Maîtres ?
Comment enfin cette nouveauté apû passer fans apro-
bation , ni contradiction quelconque de la part des
Juifs?
Les lecteurs croiront peut-être que ces questions
qu'on nous fait ne nous regardent point. Et en effet
ce n'est point à nous d'apprendre au monde en quel
tems les points-voyelles ont reçu l'être , & il nous suf
fit d'en avoir constaté la nouveauté. Ces questions
néanmoins enferment une objection dont voici la for-.

1
XXXI.
ce. Vous nous prouvez qu'Esdras n'a pas inventé les
points-voyelles ô£ qu'ils font postérieurs au Talmud ,
parce que les Auteurs qui ont écrit depuis Esdras jus
qu'au Talmud n'en ont point parlé. Mais les Auteurs
juifs n'ont point parlé non plus de cette invention des
Massoretes» II n'y a point fur cela de monuments
certains chez les Juifs. Ainsi voilà négative contre
négative , toutes les deux tirées de la même source
du raisonnement , c'est-à-dire , du silence des Au
teurs.
Nous répondons d'abord en général que tout silen
ce des anciens monuments fur certains faits ne suffit
pas pour les détruire. II y a des faits qui ne peuvent
arriver fans devenir célèbres ; il y en a d'autres qui
demeurent longtems inconnus , quoique non moins
certains que les premiers. Que,par exemple , un Con
quérant s'assujétisse de grands Etats , qu'un puissant
Empereur fasse un Code de loix pour un grand peu
ple , ces faits deviennent connus & célèbres des le
tems qu'ils arrivent. Pourquoi ? C'est parce qu'étant
accompagnez de circonstances qui intéressent des peu
ples entiers , ils ont encore pour Auteurs des hommes
dont la puissance donne un branle général à tous ceux
qu'ils commandent. On n'a donc pû ignorer en au
cun tems ni qu'Alexandre eut conquis le monde , ni
que Justinien eût composé un Code de loix. Si donc
Esdras êtant à la tête de la grande Synagogne , a in
venté les points-voyelles , si les Juifs refpectoient Es
dras comme un Prophète , s'ils recevoient fes travaux
comme des loix divines , il est certain que l'invention
qu'on-lui prête , n'a pû jamais être ignorée des fea-
vants Juifs &: Chrétiens. Et par conséquent il est cer
tain que le silence des Auteurs Juifs & Chrétiens dé
pose absolument contre elle. Mais que des Rabins
XXXII.
inventent une manière de ponctuer PHebreu i dans
un tems où très-peu de personnes parlent Hébreu ; 8c
que cette invention soit faite par des hommes Juifs ,
qui n'ayent ni autorité pour la mettre en crédit,ni un
grand théâtre pour la montrer , loin de s'étonner
qu'elle demeure quelque tems obscure & inconnue ,
l'étonnement seroit bien plus naturel, si elle devenoit
tout d'un coup célèbre.
Ií y a plus encore. Quand nous inférons du silence
des Auteurs que les points-voyelles n'existoient pas ,
nous ne disons point seulement : Tel ou tel Auteur n'a
point parlé des points-voyelles , donc il n'y en avoit
pas de son tems. Nous disons encore : Ces Auteurs
n'ont point fait usage des points-voyelles pendant
quinze cents ans,c'est-à-dire depuis Efdras jusqu'aux
Massoretes , quoique ces points leur fussent d'une
très-grande utilité ; donc &c. C'est principalement
fur le non usage* des points que nous insistons» Sl
quclqu'unnous disoit qu'il y a mille ans que l' Impres
sion est inventée, quoiqu'il n'y ait que ffois cents ans
qu'on imprime, le non usage de l'Impreísion pendant
íept cents ans lui ôteroit certainement sept cents ans
d'antiquité : pourquoi ? Parce qu'il n'est point possi
ble, rimprestion étant si utile au public , qu'on n'im
prime que depuis trois cents ans,s'il y a mille ans que
i'Imprefsion est inventée. Telle & bien plus forte en
core est la conséquence que nous tirons du non usage
des points-voyelles pendant quinze cents ans. Et en
effet l'Impression toute utile qu'elle puisse être , n'est
pourtant point absolument nécessaire. Mais ici les
points-voyelles sont regardez comme nécessaires à
î'intelligence desLivres saints; si bien que,felon vous,
le Texte sacré fans les points-voyelles n'est plus qu'un
assemblage confus de caractères , qu'un nez de cire ,
n ajus
Xxxiii.
rtàstts cereus , c'est-à-dire qu'un Texte sans vie , &
qui prend toutes les formes qu'on lui veut donner.
Après cette réponse générale j voici nos réponses
particulières.
Premièrement on nous demande pourquoi les
Juifs qui ont été si exacts dans l'histoire des autres
Ecoles, ne nous parlent point de cette Ecole de Tibé
riade, où nous supposons avec beaucoup d'autres^que
les points-voyelles ont été inventez. Buxtorfle pere
qui nous interroge de la forte , paroît faire beaucoup
de fonds fur ce que les Juifs nous ont raconté de leurs
Ecoles. Mais les feavants fenfez n'y ajoutent pas beau
coup de foi. Ces sçavants nous aprennent que le plus
ancien des écrivains Juifs qu'on nous cite , conduit
son histoire jusqu'au XVe siécle >, c'est-à-dire est très
moderne j qu'ainsi ces écrivains ne font point partie
capable de nous en imposer sur ce qui s'est passé à Ba*
bilone &c en Palestine pendant tant de siécles; Ils re
marquent que les généalogies , que les Juifs nous pré
sentent de leurs Rabins ou Maîtres en Hébreu , font
mêlées de fables & de rêveries cabalistiques ; de forte
qu'elles nous laissent la liberté de les mettre à côté des
généalogies qui font remonter nos Rois jusqu'au che*
val de Troyé, Ils observent que les Juifs eux-mêmes
ont avoiié que depuis la ruine de Jérusalem,ils avoient
eu bien peu d'Historiens dignes de foi. Aussi tout le
monde aplaudit aujourdhui à Grotius quand il dit i
Judtos ejïe pejjimos historia magiftros. Or de ces té
moignages des sçavants que fauw.1 conclure î Que le
silence des Auteurs Juifs ne conclud rien contre la
certitude de certains faits ; & le sujet où nous sommes
cn fournit la preuve. Buxtorfle pere ne trouvant plus
d'Ecole à Tibériade chez les Auteursjuifs depuis l'arl
deux cents trente, , a prétendu que cette Ecole n'avoit
XXX IV.
pû durer jusqu'au Ve siécle. Cependant S. Epiphane
en fait mention , & c'est: de Tibériade , comme on
sçait, que S. Jérôme fit venir le Rabin qui l'aidoic
dans ses travaux. Les témoignages de ces deux Pères
de l'Eglise seront'ils afltoiblis par le silence des monu-
mens Judaïques ì
Secondement on demande comment unelnvention
aufli merveilleuse que celle des points-voyelles , a êtré
précisément choisie par les Auteurs Juifs , pour être
ensevelie dans l'oubli. Mais cette invention qu'on
nous fait tant valoir est'elle de beaucoup plus merveil
leuse que l'invention des acçens dans le Grec ? Cette
derniere est très-utile à ceux qui commencent l'étude
du Grec ; elle en ôte bien des équivoques. Et , si le
grand nombre des hommes à qui une invention nou
velle devient profitable , est une des choses qui la doit
rendre célèbre , celle-ci le devoit être infiniment par
la multitude de ceux qui ont étudié le Grec , & par
le grand nombre des Auteurs que nous avons en cette
Langue. Cependant personne ne sçait encore en quel
tems précisément les acçens ont été ajoutez aux ma
nuscrits Grecs. Nous prions nos Interrogateurs de se
tenir contents de cet exemple.
Troisièmement si l'invention des points-voyelles
n'est pas merveilleuse , du moins , continuë-t'on, elle
êtoit nouvelle. Comment donc a t'elle pû passer, fans
qu'il paroisse aucune aprobation du corps de laNation
Juive, ou comment n'a t'elle pas eû de contradicteurs ?
Je ne le sçai pas , répondrài-je à la seconde de ces
deux demandes. Je sçai seulement que si les Juifs de
ce tems êtoient bons Critiques , il devoit y avoir bien
du bruit chez eux à la manifestation des points-voyel
les. Mais à quel propos vouloir que cette nouveauté ,
préçisement comme nouveauté â fasse tant de fracas
XXXV.
chez les Juifs î Des hommes particuliers s'avisent dkc-
crire dans leurs manuscrits des voyelles qu'on pro*
nonçoit deja en les lisant : une prononciation , qui
n etoit que dans la bouche des Maîtres , devient par
les points une prononciation toute ecrite , qui épargne
de la peine aux Commençants;y a-t'il rien là qui doi
ve tant émouvoir ce grand corps des Synagogues ? Les
Juifs ont reçu la Traduction des Septante fans aucun
décret des Synagogues , ils Font reçue , dis-je , non
comme divine & canonique , mais pour fa propre uti
lité , parce qu'elle rendoit les Livres Saints intelligi
bles aux Hellénistes qui n'entendoient pas l'Hebreu.
Les Chrétiens de PEurope ont partagé PEcriture Sain
te en chapitres & en versets 5 ces divisions ont passé
fans exciter aucun mouvement dans PEglife. Ces
deux exemples font aplicables , comme ori voit,a Pin-
vention nouvelle des points-voyelles.
Enfin s'il faut expliquer ce silence des Auteurs Juifs
fur l'invention des point s-voyelles , dont Tibériade ,
félon plusieurs , étoit le théâtre , nous ajoutons qu'on
peut , íi l'on veut , changer le lieu de la fçene. Nous
avons ici toute la liberté des hypothèses. On peut
supposer que les points-voyelles n'ont été forgez
ni dans PEcole de Tybériade , ni dans toute autre
Ecole fcélebre. On peut & aparemment on doit croi
re qu'ils n'ont point été inventez tous à la fois : que
quelques Rabins allant d'abord au plus nécessaire ,
ont songé à fixer les prononçiátions les plus difficiles
du Texte Hébreu ; que d'autres enchérissant fur les
premiers , ont multiplié les points-voyelles ; qu'enfui-
te font venus les accens bc les tons Mujicaux , les ac-
çens Rois , les acçens Ministres y qu'enfin , comme il
falloit bien du tems pour dessiner cesmignatures dans
les manuscrits , les exemplaires ponctuez ont d'abord
XXX V I.
cté très-rares : voilà peut-être en deux mots pourquoi
l'Invention des poincs-voyelles n'a été bien connue?
que dans un tems , où l'on n'êcoit plus en état d'en,
connoître l'époque préçife,ni les premiers Inventeurs.

§ V. J$ue les Majsoretes n'ont pas ponflué le Texte


Hébreu y comme on le prononçait au tems
d'Esdras.

Nous avons maintenant à parler aux nouveaux Dé


fenseurs des points-voyelles. Ceux-ci, plus raison
nables que les premiers , abandonnent les hypothèses
que nous avons combatuës jusqu'ici. Ils conviennent
avec nous que ce font les Massoretes qui ont ponctué
le Texte Hébreu , mais ils prétendent que les Masso
retes ne l'ont fait que fur des Traditions desçenduës
d'Esdras jusqu'à eux ; qu'ils ont ponctué les Livres
Saints comme on les prononçoit au tems d'Esdras.
Nous ne nous amuserons pas longtems à prouver
que ce n'est point Efdras qui a fixé lui-même la pro
nonciation qu'on devoit donner au Texte Hébreu.
Quelques Juifs trouvant dans le livre de Néhémie
qu''Efdras ayant afíemblé le peuple , lui lut dijïinófe-
ment le livre de U Loi , se sont plu à nous représenter
ce Prophète , comme un Maître qui tient une Ecole ,
&c qui le livre en main , aprend à ses auditeurs à le
Î>rononçer comme il faut ; & ils regardent cette af-
emblée du peuple comme un modelé des travaux
d'Esdras avec la grande Synagogue. Mais un lecteur
judicieux ne trouve ici que ce que l'Ecriture nous y
raconte -, sçavoir qu'après avoir lû la Loi au peuple ,
on l'expliquoit en Çaldaïque , parce que le peuple
n'entendoit plus l'Hebreu. II êtoit d'ailleurs assez inu
tile qu'Efdras tînt une Ecole pour aprendre aux Juifs
XXVII.
à bien prononçer l'Hcbreu des Livres Saints. On voit
dans le même endroit de Néhémie que les' quatorze
Lévites qui l'accompagnoient , lisoient auísi la Loi
tour à tour & Fexpliquoient au peuple. On n'y voit
point qu'ils fussent redressez ni guidez par Efdras.
Ainsi les ícavants du tems d'Esdras ayant conservé de
légitimes prononciations du Texte Hébreu , Efdras
pouvoit s'en reposer sur eux , &: il êtoit inutile d'éta
blir pour cela des conférences.
Or vous dites, que ces prononciations usitées du
tems d'Esdras fe font conservées depuis lui jusqu'aux
Massoretes. Comment fe font'elles conservées ? Ce
n'êtoit point par des Ecrits qui fixassent la Langue.
Vous convenez que les Juifs n ont eû ni Grammai
riens ni Commentateurs depuis Efdras jusqu'au Tal-
mud , & que les points-voyelles êtoient inconnus jus
qu'alors. Vous n'avez donc plus que les Traditions
orales. Or de quelle manière ces Traditions orales se
pouvoient'elles conserver chez les Juifs ? Nous prions
les Lecteurs d'y faire attention. II falloit pour cela
deux choses.
Premièrement il falloit que les Juifs prononçassent
toujours leurs mots de la même manière qu'on les
avoir prononcez du tems d'Esdras pour exprimer les
mêmes idées ; que par exemple , fi au tems d'Esdras
on prononçoit 121 ( dbr ) dabar pour signifier parole ,
& deber pour exprimer la mort , les Juifs pendant
iyoo ans eussent aussi toujours prononcé dabar ,
quand ils vouloient marquer la parole , & deber , s'ils
vouloient parler de la mort. Or par quel secret les
Juifs ont'ils conservé les mêmes prononciations pen
dant tant de siécles ? Nous prionsceux a qui nous par
lons de nous le dire. Nous voyons que du tems d'Es
dras il y avoit deja peu de Juifs qui íçussent entendre
XXXVIII.
& parler Hébreu. Nous avons lieu de penser que
les sçavants Juifs ne fe sont pas multipliés depuis
Esdras jusqu'au tems du Talmud. De plus en compa
rant ensemble les Langues mortes , nous trouvons
que le Grec & le Latin ont duré plus longtcms de-
puis Cicéron ôc Démostene , que l'Hebreu n'a duré
depuis le tems de la captivité jusqu'au tems des Maf-
soretes ; que cependant la prononçiation ancienne des
Langues Grecque & Latine a changé bien-tôt , &c
qu'on n'a pû la retrouver dans ces derniers tems.
C'est donc aux deftenscurs des Traditions orales , à
nous apprendre par quel art ies sçavants Juifs ont pû
conserver sans mélange & fans barbarisme les pro
nonciations ançienncs de leur Langue ; c'est à eux ,
dis-je , à nous rapprendre , fans sortir de deux, faits
certains ; l'un qu'il n'y avoit point d'Ecrits Hébreux
qui fixassent la Langue , l'autre que l'Hebreu êtoit
une Langue morte chez les sçavants même , les sça
vants Juifs ne parlant plus Hébreu.
Et à quoi tendent , direz-vous , ces embarras où
vous croyez nous jetter ? Est-ce à nous persuader que
les Juifs avoient absolument perdu tout usage de la
Langue Hébraïque depuis le tems d'Esdras jusqu'au
tems des MassoretesîNon. C'est uniquement à ébran
ler cette immobile prononçiation dont on fait l'hon-
neur à l'Hebreu pendant quinze siécles; c'est à établir
que la Langue Hébraïque , Langue morte chez les
Juifs , êtoit du moins aussi variable dans ses pronon
ciations que l'ont été les Langues qui ont vécu bien
plus qu'elle ; c'est enfin à obliger nos adversaires à ne
point contester des faits. Car c'est un fait que les
Juifs depuis la captivité jusqu'aux Massoretes , n'ont
point toujours énonçé leurs mots par les mêmes voyel
les auxiliaires pour exprimer les mêmes choses. C'est
XXXIX. <
un fait que les Juifs Orientaux òc Occidentaux (c'est-
à-dirc de Babylone & de Palestine ) se servant tou
jours des mêmes consonnes , pour exprimer les mê
mes idées , énonçoient néanmoins ces consonnes par
différentes voyelles auxiliaires ; c'est un fait qu'aujour-
dhui les Juifs de différents endroits de l'Europs nc
s'entendent souvent pas les uns les autres.
Secondement ce n'êtoit point aíTez aux Juifs pour
conserver les prononciations qu'on donnoit au Texte
Hébreu du tems d'Esdras,ce n'êtoit point assez,dis-je,
qu'ils prononçassent leurs mots Hébreux comme on
les prononçoit du tems d'Esdras , pour énoncer les
mêmes choses. II falloit encore que leurs Traditions
orales , s'ils en avoient , leur apprissent comment du
tems d'Esdras on prononçoit tel mot Hébreu en tel
endroit des Livres Saints : par exemple ce n'êtoit
point assez que les Juifs Massoretes prononçassent
dabar comme Efdras , pour exprimer la parole , &
deber pour signifier la mort -, il falloit encore que leur
Tradition leur apprît que du tems d'Esdras on pronon
çoit deber & non point dabar , en lisant le Texte d'o-
fée , chap. 13. f. 3. ÒC il en est ainsi de tous les en
droits de l'Ecriture qui reçoivent divers sens sui
vant les points-voyelles qu'on y attache. Sans cette
seconde Tradition dont nous parlons , les Juifs au-
roient pû conserver les prononciations de l' Hébreu ,
qui regnoient du tems d'Esdras ; mais ils n'auroient
pas conservé les prononçiations du Texte fJebreu,qui
êtoient usitées pour lors. Or prétend'on nous persua
der que les Juifs ayent retenu pendant quinze cents
ans , comment on prononçoit du tems d'Esdras cinq
ou six mille mots ( nous ne les avons pas comptez )
mots susceptibles de significations , ou d'inflexions
différentes , suivant les prononçiations qu'on y don
XL,
noit j &: cela n'ayant ni Dictionnaires des pronon
ciations que les mots pouvoient avoir , ni Maîtres qui
FuíTent d'accord ensemble ? Credat Judxus Asella ,
non Buxtorf le fils tout zélé qu'il fût pour lesTra-
ditions Judaïques , n'apû digérer cette absurdité. Get
Auteur parlant à ceux qui croyoient , que les pro
nonciations des Juifs fur le Texte Hébreu setoient
pû conserver par des Traditions orales fans points-^
voyelles , les réfute en ces termes : Dices illos , ut fie
facèrent ,pcrTraditio?ìem ^a.t^ira.^a.ya-Tw accepiJJe,Ega
mero hoc nego. Nam Traditiones illaz non duraruntSc
continuatx funtusque ad illorum saeculum. £>uQd
enim ingenium , quœ memoria human a tot mìllena-
rium vocum diftinílam pronunciatìonem adeo accu-
rate retintre potuitjit . . in nulla voce aut njocali ujZ
que adTiberienses illos Mafíoretas Jìt erratum ?
Ceux qui avancent aujourdhui cette hypotese des
Traditions orales,n'ont pas pris garde qu'ils font com-
batus par les mêmes raisonnemens qui ont désarmé
Buxtorf. Cet Auteur ayant dit qu'Esdras avoit mis
les points-voyelles dans le Texte Hébreu , on lui a
représenté qu'aucun des ançiens Traducteurs n'avoit
suivi les points-voyelles , & cette représentation est;
fans renlique , comme nous l'avons vû. Si donc il y
avoit eu chez les Juife desTraditions orales fur lama-,
niere de prononcer l'Hebreu des Livres Saints, com
ment ces mêmes Traducteurs n'y ont'ils pas eû égard?
CesTraditions n'ont'elles point dû paífer par leur sié
cle , pour venir jusqu'au tems des Mastbretes ?■
Voici encore une réflexion. Quand il y a eû des
Traditions chez un peuple , si quelqu'un s'en écarte ,
il est naturel que ceux qui ont été près des tems où
elles ont commençé, nous les représentent de plus
près , 8c que d'autres qui ont vécu dans des siécles
XLÍ.
postérieurs ,s'en écartent davantage. C'est à ces dépé-
riflemens insensibles qu'on découvre comment des
Traditions se sont perdues, & que du moins elles ont
été. Mais ici tout cet ordre est renversé. Les Septan
te , qui ne vivoient que cent ans après Esdras , font
ceux-là même qui s'éloignent le plus des Traditions
qu'on veut nous représenter dans les points-voyelles.
Au contraire Aquila , Symmaque & S. Jérôme , qui
ont vécu plusieurs siécles après les Septante , s'écar
tent moins de ces prétendues traditions émanées d'Ef-*
dras. Si ce renversement d'ordre ne vous frape point,
du moins , ajouterai -je, les Auteurs, qui ont été con
temporains , devroient'ils s'éloigner également de vos
Traditions autentiques. Et si cela est,d'où vient donc
qu'Aquila , Symmaque & Théodotion s'écartent
quelque fois les uns des autres , comme s'ils laiflbienc
mille ans d'intervaíe entr'eux ?
De tout ceci que faut'il conclure ? C'est que cha
cun, comme nous l'apprend S. Jérôme, suivoit les
usages de son tems &: de son pays , fans être guidé par
des Traditions , lesquelles n'ont existé que depuis les
préjugez. Vocalibus in medio litteris, dit S. ]érôme,
perraro utuntnr Hebrxì , & pro voluntate leftorum
& varietate regionum eadem verba diverjìsfinis at*
que accentìbus proferuntur . Ce que S. Jérôme nous
apprend ici du langage des Hébreux ,vaut autant pour
nous que le sentiment d'un Rabin ; &: cela nous prou
ve que de tout tems les Juifs avoient entendu le Tex
te Hébreu , comme on l'entend aujourdhui ' fans les
points-voyellcs,c'est- à-dire en consultant les sens légi
times qu'il doit zvoif.pro CoNSEQjjENTiA,dit enco
re S. Jérôme,^ lefforis arbitrio , & fecundum regio
num <varietatem varie pronuntiabantur.
Nous prions ceux qui voudront voir cette matière
XLII.
des Traditions o rales traitée avec plus d'étendue , de
consulter dans la seconde édition de M. Masclef le
discours qui est à la fin du second tome intitulé , No-
•v£ Srammaticœ argumenta & 'vindiciœ.

§ VI. Jgue les Mafloretes n'ètoient point de grands


Critiques*

Les nouveaux Deffenfeurs des points-voyelles se


voyant ôter les Traditions orales des Mafloretes,ne se
croyent point encore vaincus. Ils nous représentent
ici des Guerriers , qui êtantchaflèz d'un poste se ré
fugient dans un autre , & font arme de tout pour fè
deííendre ? Quelle est donc leur derniere retraite ? Elle
est du côté de la sçience profonde & de la critique
merveilleuse des Mafloretes ; comme fi Ton ne dévoie
point craindre de se tromper avëc eux. Ces mêmes
Juifs}qui , dans Saint Paul , ont un voile fur le cœur ,
pour ne rien connoître aux grands Misteres de la Re
ligion , on nous les vante comme les premiers Inter
prètes des Livres Saints. Nous ne doutons point que
les lecteurs fçavants n'aprétient , comme ils doivent ,
cette admiration démesurée qu'on a pour des hom
mes ordinaires. Mais en faveur de ceux qui n'ont pas
encore lû ces matières , nous allons raporter quelques
critiques des fçavants , qui leur aprendront à bien ju
ger de la sçience & du travail des Mafloretes.
• II y a dans les fçavants des critiques générales, il y
en a de particulières. Voici d'abord des critiques gé
nérales.
Les fçavants ont remarqué en général: i°. Que les
Mafloretes ont bien des fois mal plaçé les points , ou
pauses qui distinguent les pensées du Texte Hébreu ;
qu'ils séparent des mots qui devroient être ensemble ,
XT.ni.
qu'ils en unissent d'autres qu'il falloit séparer : z°.
Qu'ils ont omis , en critiquant leurs manuscrits , d'en
ôrer des lettres qui n'y dévoient point être , & d'en
substituer d'autres qu'on lisoit dans les manuscrits des
ançiensTraducteurs,comme leursTraductions le font
voir: 3°. Qu'ils ont souvent fait des critiques super
flues , réformant le Texte Hébreu , quand il êtoit
inutile d'y rien changer : 40. Qu'ils ont vetillé fur
beaucoup d'endroits , mettant des minuties gramma
ticales , qui ne rendent le sens du Texte ni plus heu
reux, ni plus facile : y°. Qu'ils n'ont critiqué qu'à de
mi certains endroits , corrigeant quelques fautes des
Copistes,& en laissant de plus importantes : 60.Qu'ils*
n'ont point été uniformes dans leurs critiques , ceux-
ci portant leurs censures fur des endroits que ceux-là
respectent, êtant même quelquefois contraires les uns
aux autres , ce qu'on a remarqué en confrontant leurs
manuscrits : 70. Qu'ils nous ont donné par leurs
points-voyelles beaucoup de sens inouïs jusqu'alors ,
& qui ne valent pas ceux qu'ont choisis S. Jérôme &C
les Traducteurs du second siécle. Ces critiques font
les plus générales ; elles font aplicables à beaucoup
d'endroits des Bibles ponctuées suivant les Exemplai
res des Massoretes. Voici des exemples de critiques
moins générales.
Premier exemple. Quand les Massoretes veulent
corriger un mot qui est mal écrit dans leurs manus
crits, ifl. ils mettent en marge le mot tel qu'il devroit
être dans le Texte, & ils laissent dans le Texte le mo t
qui a été mal transcrit par les Copistes. i°. Au lieu
d'attacher au mot réformé , qu'ils mettent en marge,
les points-voyelles qui lui conviennent , ils mettent
ces points fur le mot gâté qu'ils laissent dans le Texte.
Ainsi le Lecteur tombant fur ces endroits duTexte,y
XLIV.
trouve d'abord un mot défiguré , & ensuite il voit íur
ce mot des points-voyelles qui lui font étrangers ; fi
bien qu'avec cette méthode des Maíïòretes,le Lecteur
a deux peines à la fois ; la première de chercher en
marge le mot qu'il faut lire à la place de celui qui est
laissé dans le Texte , la seconde de plaçer les points-
voyelles qui font fur le mot du Texte , pour les attri
buer au mot qui est en marge. Est-ce ainsi qu'on doit
corriger un Texte ? Si quelqu'un lisant dans un vieux
manuscrit Latin audaces Bllna juvat , vouloit y réta
blir audaces Frtna juvat , comment devroit-il s'y
prendre ? II devroit mettre frtna dans le Texte & en
oter 5//»4,ou,s'il étoit bien aise que les Lecteurs fçuf-
fent qu'avant fa critique on lifoit Bllna , il devroit du
moins le rejetter en marge. Voilà donc en premier
lieu ce que les Massoretes dévoient faire ; rétablir dans
le corps du Texte le mot corrigé , & fuprimer tout à
saisies fautes desCopistes,du moins ne les laisser qu'en
marge. En second lieu que penserions nous d'un nou-
veauCritique,qui voulant apprendre aux Lecteurs que
ce même mot frtna , qu'il faut lire au lieu de Bllna',
doit être prononcé avec les voyelles o pour lapremie -
re syllabe , & u pour la seconde , mettroit sur Bllna
laissé dans le Texte ces mêmes voyelles o & u qui
conviennent afortuna , faisant lire audaces Bolluna
jwvat ? Seroit-ce là une méthode bien sensée de ré
tablirfortuna dans son manuscrit ; C'est pourtant en
Latin ce que les Massoretes font en Hébreu. Nous
examinerons bien-tôt d'où pouvoit leur venir une
méthode fi étrange de corriger leur Texte.
Second exemple. Le ze exemple est tiré des points-
voyelles que les Massoretes ont attachez au nom de
Dieu fTirv , toutes les fois qu'il se rencontre dans lc
Texte Hébreu. Les Juifs prétendent qu'on doit pro
XLV.
fiònçer îllft» Jéhova. Mais les nouveaux Critiques
leur ont prouvé que la ponctuation qu'ils mettent fur
ce nom de Dieu , lui est étrangère , & que c'est celle
qui convient au mot ONI^'K Elohim , comme le pro
noncent lçs Mastoretes. Et en effet les ançiens Grecs
prononçoient f«a> , & S. Jérôme Jaho , d'autres Jaha-
veh ou Javhoh ; & Buxtorf le.fils rend ici les armes à
Louis Capelle. D'où vient donc que les MaíTôretes
nous ont présenté ce grand Nom deDieu ainíì défigu
ré ? C'est selon les sçavants par un defaut de critique.
Mais écoutons un moment les Juifs. ni!T , difent'ils ,
est un Nom redoutable qu'il n'est permis à aucun mor
tel de prononcerai êtoit donc à propos que nos Pères
en déguisassent la prononçiation naturelle,& fur cela
ils vont encore remonter à des Traditions émanées
d'Efdras. Mais où trouve-t'ori qu'Efdras deffende
aux Hébreux de prononcer le Nom de Dieu rpiT ,
quand c'est avec respect & en lisant les Livres Saints ?
Le S. Nom de Je/ks n'est pas moins respectable dans
la Loi nouvelle que le Nom de Dieu niîT ne l'êtoit
dans l'ançienne. Cependant les Apôtres ne nous ont
deffendu nulle part de prononçer le Nom de Jésus.
II est donc évident que le S. Esprit n'a jamais fait de
pareilles deffenfes dans la Loi ançienne ; & ce barba
risme qu'on a voulu justifier par des ordres émanez
du Ciel , pourroit bien n'être dans son origine qu'une
scandaleuse imitation du Paganisme. Les Payens ca-
choient les noms de leurs Dieux Tutélaires , de peur
que des étrangers n'euíFent part à la protection qu'ils
sïmaginoient avoir auprès d'eux. De cette coutume
des Juifs les Talmudistes ont fait des loix. D'abord
ils ont permis aux Sages de prononçer ppíT , quand
ils instruifoient leurs Disciples. Ensuite ils ont défen
du que ce mot ineffable sortît de l'enceince des Syna
XLVV
gogues , & la superstition croissant tous les jours > lâ
prononçiation de ce grand Nom de Dieu fut même
bannie des Synagogues.
Troijîeme exemple. Les Massoretes nous font pro
noncer d'une manière étrange la plupart des noms
propres de l'Ecriture ; Rechabegham , Pinchas , chif-
kia , Jechefchel , Afchaveros , DariaVefch , ejrc. Si
les Massoretes fe trouvoient obligez par leurs règles
de ponctuer ainsi les noms propres de l'Ecriture ; il
ctoit bien plus sensé d'abandonner les règles , & d'y
faire des exceptions pour les noms propres ; il n'y avoit
point ici d'equivOques ni de faux sens à craindre ; &
n'êtoit'il point plus à propos de nous représenter ces
nomSjComme ils font dans les Septante,ou dans Saint
Jérôme ? m
Voici des critiques particulières de divers genres ,
qui êtant ajoutées aux générales , donneront lieu à
quelques réflexions.
I. z. Chron. 9. 14. La Massore ponctue y})}
pour signifier les Rois d'Arabie , & 1. Reg. 10. iy.
elle ponctue 21}} , comme s'il vouloit dire Rois
de l'Ocçident. En confrontant ces deux endroits de
l'Ecriture , on voit que c'est des mêmes Rois qu'il
est parlé dans tous les deux. Comment donc , selon
les Massoretes , l'Ecriture appelle-t'elle Rois d'Occi
dent les Rois d'Arabie ? l'Arabie n'est point à l'Ocçi
dent de la Judée.
II. Pf. 3Z. 4. >ra"im nvh "|BfU ; les Masso
retes ponctuent , pour donner le sens de viror
meus ; c'est selon eux , conversas est viror meus in
Jtccitâtes dftivas ; parce qu'ils prennent 1^ pour un
même mot , & que par ce mot ils entendent Yhumide
radical qui est dans le corps humain ; terme de Mé
decine qui feroit mieux dans Hypocrate que dans les
xlviî.
Livres Saints. ivh, un seul mot , ne se trouve qu'une
fois dans le Texte Hébreu , & il signifie au sens pro
pre le suc , & comme nous l'avons rendu dans notre
vers , Yhumeur radicale qui nourrit les plantes. On
ne voit point ce mot dans les Livres Saints au sens
métaphorique Sc mcdeçinal. Qui empêchoit les Maf-
soretes de prendre HE^> pour deux mots , avec l'af>
fice y de la première personne , & de nous laisser
traduire comme les Septante «* rcthitt-xafUv , ou com
me Saint Jérôme in miseriâ meâ ? II n etoit point di£
fiçile d'apperçevoir que i est une préposition , & que
"KC? vient de TT^ affliger, ravager.
III. Psalm. 33.7. Les Mafloretes ont expliqué
0?sl >□ 123 D23 assemblant les eaux de la mer comme
un monçeau , donnant à 12 une ponctuation qui sert
à exprimer tas , monceau. Les Septante , Symmaque
& S. Jérôme suivant une autre prononciation de 13
ont traduit ttrxàt tanquam utrem ; àjà h às-kZ ,
Sym ; tanquam in utre , Hieron : ce qui est bien plus,
sensé. Les Massoretes n'ont point pris garde que 12 ±
est ici en liaison avec fillYIK thefauris , & dat in
thesauris abyjjbs , & que ces deux mots Hébreux liez
ensemble signifient des choses qu'on tient enfermées
& en réserve. David entend que Dieu a enfermé les
eaux de la mer dans un grand bassin , avec la même
façilité , qu'on retient des liqueurs dans une outre ,
ou des trésors dans un endroit fermé.
IV.P/45 . j . Après "pin magnificentia /«4,qui finit
le 4e f. le 5 e f commence par ce même mot en cette
forte : n^Y "|Tini, ce que les Massoretes veulent qu'on
traduise in hac magnificentia tua profperare , pon
ctuant de la même manière les deux "plfl des deux,
versets. Ces Critiques n'ont point fait attention qu'ici
le fort est armé non feulement d'une épée , mais auflî
XLVIII.
d'un are , comme il paroîc par le veríec suivant i sa-*
gitta tud acutœ , &c. qu'ainsi il falloit ponctuer le se-*
cond "T*nn de telle sorte qu'il voulût dire bandez, 'vo
tre arc , & c'est: ainsi qu'ont traduit les Septante i
tvTMVíjntetide*
y. os. 9. r. o»aya S«Sk, Skií» nnvn Su
signifie selon les Maísoretes , »? Uteris ò Israël , /^í/'- -
tiâ Jìcttt populi. Mais on ne voit en nul endroit du
Texte Hébreu que le verbe Utari , se construi-*
se avec la préposition Sk* Ainsi S'J Sx PID^ Utari
Utitiâ , est un barbarisme que les Maísoretes nousì
présentent au lieu d'une construction toute naturelle
&: élégante. Car ces deux ne font qu'une négation
répétée : ii/p/ayrS , ne Uteris , S I/ra'él, noli exul-
tare ficut populi , c'est ainsi que traduisent les Septan
te & S. Jérôme.
VI. Thren. 1 . 4. Les Maísoretes veulent qu*on tra*
duise yywíi IpWl en cette sorte : ligatum est ju-
gum iniquitatum mearum. Ces CritiqueSj en mettant
un point fur la corne gauche du & , nous forgent ici
une signification du mot IptP , qui comme remarque
Aben Ezra , n'a ni pere ni mere dans l' Ecriture, &
c'est pour le dire en passant , ce qui nous a obligé de
l'omettre dans nos Racines. Les Rabins fe font mis
à la torture pour bien rendre le sens du mot iptttf.
Mais ce mot signifie en cet endroit veiller,comme en
beaucoup d'autres. On peut,en prenant S# pour une
préposition , traduire comme les Septante , ìyfnyofhQn
tir) t* à.viÇ>í\y.ctTÌ [A* ^ìnvigilatum estsuper iniquitates
me as , ou laissant le mot S# tel que le lifoient les
Massoretes , interpréter avec saint Jérôme vigilavií
jugum iniquitatum mearum.
VII. Abd. 3. "|K»Pn "p!> ÍTO : Les Massoretes
mettant un point fur la corne droite du v , ont tra
duit
XLIX.
duit, superbia. cordis tui ,"|X^n deeepit te. Pourquoi
n'ont'ils pas mis le point fur la corne gauche , afin
qu'on traduisit comme les Septante <n , & com
me S. Jérôme , extulit te ? C'est parce qu'ils n'ont
point vû que le Prophète parle en cet endroit contre
le faste des Iduméens : £>uì habitas infjsurts pet ra-
rum , dr habitatio ejus■ eji , locus excelfus. Ex
tulit rendok mieux la pensée du Prophète , que de
eepit.
viil job. 21. 24. vmayy nai , a^n MÒn vj>t?y
ílptfif > , multfralia ejus latte plena sunt , dr meduìlâ
ejsa, ejus irrigantur -, c'est ainsi que les Massoretes
nous aprennent qu'il faut lire jL3y , & traduire a^n.
Ici les Massoretes ont mis fur 3^p| des points-voyel
les qui le déterminent à la signification du lait , &
voici ce qui en est arrivé. L'InterpreteCaldaïque qui a
paraphrasé lesLivresAgiographes après lesMassoretes,
voyant que ceux-ci avoient marqué aSn des points-
voyelles qui lui donnent la signification du /ait, &:
remarquant que le mot 3^sl répond à fia moile > qui
est après , a jugé à propos de conclure que le mot
V2>t3J/ qui est auparavant , ne pouvoit signifier *que
quelque partie du corps humain. Qu'a-t/il donc fait?
II a rendu le mot Hébreu IWUy par le mot Calda'ï-
cpie W2 ubera ejus , ses mammelles ; & plusieurs
Rabins ont adopté ce sens , n'étant nullement surpris
de voir les mammelles d'un homme remplies de lait.
Rabin Salomon , peu content de cette interprétation
de fes prédécesseurs , & n'osant pourtant se sevrer de
ce lait des Massoretes , observa que la tonne qui est
sous la meule , & où l'on jette les olives , s'apelloit
JUJ/O , & il en inféra qu'ftay signifioit en cet endroit
viri Juccum dr adipem.Kmíx il nous donne cette heu
reuse interprétation duTexte de ]ob}adipes ejus latte
U
implentur^ sa graisse est remplie de lait. Enfin cPauttes
voyant bien que de telles interprétations donnoient à
rire , & n'osant néanmoins ponctuer 2^îl autrement
que les Massoretes , ils ont eu le bonheur de trouver
dans Kimici qu'fttj; signifie nwlcllrale > Vase à traire le
lait : sunt qui exponunt njasa multfralia , dit Kimici.
Mais cc Rabin ajoute auíïi-tôt , sed in eo non est opum
abundantìa & multitudo ; c'est-à-dire : Job parlant
ici d'un homme qui a vécu dans la prospérité , n'a
point voulu nous dire queses terrines font remplies
de lait , puisoue ce n'est point là la marque d'une
grande richeste. Kimici paroît donc rejeter cette in
terprétation du mot ítjy. Mais il n'importe. Les
nouveaux Juifs trop heureux d'avoir mis le doigt fur
une signification telle quelle de ce mot Hébreu qu'ils
n'entendoient pas , ont jugé à propos de s'en conten
ter malgré Kimici , & nous mêmes nous avons été
forçez de le rendre ainsi dans notre vers , parce qu'il
est ainsi écrit dans Job , réservant seulement notre cri
tique pour la note. Comment donc faut-il entendre
cet endroit de Job ? II faut commençer par rejetter la
ponctuation des Massoretes qui est fur , & se rap-
peller que ce mot sans points-voyelles signifie graisse
& lait. Ensuite il faut confronter le prétendu mot
Hébreu avec le mot Caldaïque otjj; , qui signi
fie coté yflancs. Et l'on voit aussi-tôt que c'est le mot
qui doit être dans le Texte Hcbreu à la place d'py ,
qui ne signifie rien. Un peu d'attention aux Tradu
ctions des Septante & de S. Jérôme eût aidé à Cette
critique. Les Septante traduisent t« «7**1-* <ànZ Thíifn
rut™ , O. viscera ejus adipe plena /«»/,Hieron.
On trouve dans les grands Critiques & dans la
Syncpfe une infinité de remarques semblables fur
lc travail des Massoretes , & la feule confrontation
du Texte Hébreu ponctué avec les ançiennes Ver*
fions Grecques y donne occasion en beaucoup d'en*
droits. Or fur ces critiques générales & particulières
des fçavants, voici quelques réflexions*
Première Réflexion. Les Massoretes
ont laissé des fautes considérables dans leurs manus
crits 5 ils les ont mal corrigez en quelques endroits ,
& leurs corrections ne font point toujours semblables,
ni uniformes. Premièrement donc les manuscrits qui
nous viennent des Massoretes ne font point d'une
exactitude si rare ni si merveilleuse , que nous ne
soyons en droit d'estimer autant les manuscrits qu'a-
Voient en main les ançiens Traducteurs , & que nous
nc puissions les préférer à ceux des Massoretes, quand
ils nous représentent mieux les pensées òc l'enchaîne-
ment du discours des Livres Saints. Secondement les
Massoretes n etoient donc pas de si grands Critiques
qu'on nous les vante , puisque leurs critiques ont été
tant de fois réformées par les derniers Commenta-
teursk En effet de grands Critiques ne s'amusent point
à des bagatelles comme on fait les Massoretes ; ils ne
vetillent pas fur les voyelles d'un Texte , pour en né
gliger les consonnes. Troisièmement les Massoretes
ne font donc plus d'une si grande autorité , puisqu'ils
ne s'accordent souvent pas ensemble , ce qu'on voit
aisément par les premières éditions du Texte Hébreu,
qui on$ été faites fur leurs manuscrits. Et c'est en
vain qu'on voudroit rejetter fur les copistes les fautes
U les contradictions où ils font tombez. Ces fautes
& ces contradictions font répandues dans tout leur
ouvrage. Un copiste ne fait point des méprises de
cette nature.
Seconde Réflexion. Les Massoretes
employent une méthode bizarre pour corriger leur
d ij
Lll.
Texte ; ils laissent dans la fuite du discours des mots
altérez qui le gâtent , & ils attribuent à ces mots des
points qui leur sont étrangers. D'où leur venoit cettô
méthode î Ce n'êtoit point qu'ils voulussent fatiguer
les Lecteurs , ni se rendre inintelligibles. La supersti
tion toute feule a produit chez eux cette méthode.
D'un côté ils n'oioient toucher à aucun mot de leurs
manuscrits ; de l'autre il vouloient absolument que
leurs points admirables se trouvassent tous insérez
dans leur Texte. Ainsi en même tems qu'ils laissoient
dans leurs manuscrits des fautes grossières , l'entête-
ment prodigieux où ils êtoienc de leurs points-voyel
les > leur faifoit mettre fur ces mots , qu'ils laissoient
dans leur Texte , des ponctuations barbares & toutes
opofécs au génie de leur Langue 5 ponctuations qui à
les entendre > mettoient le Texte Hébreu à couvert
de toute altération ; ponctuations sacrées aufquelles
il n'y avoit plus qu'une main sacrilège qui osât tou
cher. Autant de points imperçeptibles autant de
mystères. Une mouche , comme a dit plaisamment
un de leurs Grammairiens , une mouche eût-elle ac
couché fur leurs manuscrits , elle y eût enfanté un
mystère ; Etiam musc a injìâens /itterœ, myfteriumpa
ries , fifaverti Juno Lucina. Que penser de cet es
prit des Massoretes ? Doit-il nous rendre superstitieux
comme ils l'êtoient ì Ce n'est point la superstition qui
fait entendre les Livres Saints , c'est le bon s<ms & la
bonne Critique.
Troisième Reflexion. LesMassoretès
s'écartent considérablement des Septante & de saint
Jérôméjdans les ponctuations qu'ils nous donnent des
noms propres de l'Ecriture. Nous prions les Lecteurs
de remarquer que ces manières d'énonçer les noms
propres ne peuvent être justifiées par des raisons fen>;
fiables à celles dont les Juifs ont voulu couvrir le bar
barisme où ils font tombez à l'égard du nom de Dieu
flirp. Les Massoretes en mettant leurs points-voyelles
fur les noms propres , ont suivi leurs règles ordinaires
& les usages de leur tems. Que les Septante ayent
adouçi tant qu'on voudra les noms propres du Texte
Hébreu , ils ne nous ont point voulu donner des noms
méconnoistables. II est raisonnable de suposer qu'ils
les rendent dans leur Grec , comme à, peu près on Jes
prononçoit avant eux ; Sç les noms surtout de Darius,
d'^Jsuerus , de Cyrus , qu'ils nous présentent dans
leur version Grecque , étoient trop célèbres pour
avoir changé considérablement depuis ces Rois jus-,
qu'aux Septante. Or les noms propres de l'Ecriture
comme ils font prononcez par les Septante , êtant
plus reçevables que ceux des Maíforetes, que peut-on
en conclure ì C'est que toutes les prononciations que
ceux-ci nous donnent des noms appellatirs de l'Ecri
ture , par leurs points-voyelles , ne font aparemmenc
pas de meilleur alloi que celles des noms propres -, que
nous sommes en droit de penser que les Juifs n'ont
pas mieux rencontré les véritables & anciennes pro
nonciations de tous les mots Hébreux , que celles des
noms propres ; que si leurs règles & les usages de leur
tems leur ont donné des prononciations barbares des
noms propres , les prononciations qu'ils nous donnent
de tous les mots Hebreux,ne font pas peut-être moins
barbares ; que par conséquent lorsqu'ils nous présen
tent de bonnes interprétations de l'Ecriture par leurs
points-voyelles , ce n'est point à leurs prononciations
que nous en sommes redevables , mais à leur discer
nement ; qu'enfin ce discernement des Juifs n etant
point infaillible , il nous laine en plein droit d'aban
donner &: les sens qu'ils donnent à l'Ecriture , &c les
d iij
LIV,
points-voyelles qu'ils y attachent , pour suivre ou une
autre prononçiation que les ançiens auront adoptée %
ou un meilleur sens que de nouveauxCritiques auront
découvert.
Qu atrieme Réflexion. Les Massore-
tes , en déterminant les sens du Texte Hébreu par les
points-voyelles , n'ont point toujours fait assez d'at
tention à la fuite du discours ; ils ont prêté aux Au-,
teurs sacrés des métaphores peu convenables ; ils
n'ont point confronté ensemble les lieux parallèles ;
ils ont donné à plusieurs mots des significations abfur-*
des qui ont tourmenté les Commentateurs Juifs : si
gnifications fans autorité , fans aveu , démenties par
leurs propres Rabins. Les Juifs n'êtoient donç point
si fçavants dans leur Langue ni dans l'Ecriture,qu'on
nous le veut persuader, ( On peut voir cette reflexion
plus étendue dans les Deffenfes de M. Mafclef. )
C i n q.u ieme Reflexion. Les Massore-
tes ont quelquefois mal rencontré dans les mêmes en
droits ou les ançiens Interprètes de l'Ecriture avoient
heureusement traduit le Texte Hébreu. Si les Mas-
soretes ont connu les anciennes Versions & qu'ils les
ayent dédaignées , que devons nous penser de leur
Critique ? S'ils ne les ont point connuës,quel si grand
cas doit-on faire de leur travail ? Mais ici l'alternati-
ve est inutile. II est certain que les Massoretes n'onc
point connu la plupart des Versions Grecques qu'O-
rigene avoit mises dans ses Exaples. Et nous 3 qui
avons des fragmens considérables de ces Versions , &
avec elles la Version de S. Jérôme & les critiques des
Sçavants des derniers siécles , ne sommes nous pas
plus en état que les Massoretes de bien interpréter les
Ecritures ? Les habiles Hebràïsans fçavent ce qu'on
en doit croire.
LV.
Sixième Reflexion qui est une consé
quence des premières. Les Massoretes n'ayant cu ni
anciennes Traditions fur l'Hebreu , ni anciennes
Versions de l'Ecriture , ni une Critique assez formée
pour corriger parfaitement leurs manuscrits , eussent
bien mieux fait de nous épargner tout-à-fait leurs
{>oints-voyelles. Si ces Juifs avoient à cœur de fixer
a prononciation des Livres Saints pour s'aider eux-
mêmes , & afin qu'on lût aisément la Loi dans leurs
Synagogues , encore eût-il mieux valu pour eux , de
prononçer moins exactement leur Texte , que de le
limiter par des points-voyelles. Car en. cela voici ce
qu'ils ont fait.
Premièrement ils ont donné fans s'en apercevoir ,
une infinité de démentirs aux anciens Traducteurs.
Prenons garde qu'il n'en est pas ici du Commen
taire des Massoretes , comme des autres Commen
taires des fçavants. Ceux-ci préférant une interpré
tation de l'Ecriture à celle que d'autres ont données ,
ne taxent point pour cela ces autres d'ignorance ; ils
ne les accusent point d'avoir ignoré les lignifications
des mots Hébreux , de n'avoir point connu les règles
de la Grammaire. S'ils font opofez l'un à l'autre^
c'est feulement comme le font entre eux les Rabins
Juifs , quand de plusieurs significations des mots , ou
de plu/ìeurs inflexions Grammaticales que laissent les
points-voyelles , celui-ci en prend une , celui-là une
autre. En un mot les démentirs positifs font rares chez
les Commentateurs ; & c'est parce qu'ils supposent
qu'ils ont tous travaillé fur un Texte capable de plu
sieurs íèns , & qu'ils entendent seulement nous faire
part des idées qu'ils onteuës fur ce Texte. Or ce n'est
point ainsi que les~Massoretes s'écartent des Ançiens.
Les Massoretes fupofant que leur Texte êtoit autre-
d iiij
lvî.
fois tel qu'ils nous l'ont donné , qu'en tel endroit ust
tel mot Hébreu ne peut avoir qu'un tel sens , qu'un
tel verbe ne peut être qu'à un tel tems , ou qu'à un tel
mode , si les Ançiens ne l'ont pas fuposé comme eux y
il s'ensuit qu'ils n'ont été au fait ni du Dictionnaire
ni de laGrammaire des Hébreux, que souvent ils ont
traduit leur Texte comme des enfans qui font une
version,n'ayant qu'une idée confuse des constructions
& des véritables significations des mots. Ainsi voilà
d'un seul coup les ançiens Traducteurs citez devant
le Tribunal infaillible des Massoretes , & jugez fens
apel comme des ignorants & des téméraires.
Secondement les Massoretes,en ponctuant le Tex->
te Hébreu , ont souvent limité à. une seule idée le dis
cours des Auteurs Sacrés. Souvent l'Ecriture présen
te à la fois plusieurs bons sens qu'aparemment les Au
teurs Sacrez y voyoient eux-mêmes. Ces hommes
Prophétiques auroient pris fans doute un autre tour ,
s'ils avoient jugé à propos de restraindre leur Texte
à une feule & unique interprétation légitime. Ils ne
l'ont point fait. Apartenoit'il aux Massoretes de le
faire pour eux ? Leur convenoit'il de limiter la pro-
ípndeur des Ecritures ? Et nous sied-il à nous Chré
tiens , de ne voir avec eux dans les Livres Saints ,
qu'une lettre feche & souvent concentrée en un seul
sens Grammatical , pour fermer l'entrée à plusieurs
sens allégoriques & aux autres points-de vûë que pré
sente la Sainte Ecriture ?
Troisièmement les Massoretes,en nous assujétissant
à leurs points-voyelles , ont ôté à la Critique toute
rétenduë qu'elle doit avoir. Ce que nous avons dit
le prouve deja ; mais il faut l'expliquer encore. Pour
être bon Critique , il faut du moins être en état de
juger entre plusieurs Traducteurs , lequel a mieux
LVII.
rendu,ou corrigé son Texte. Or c'est ce que nous in
terdit la ponctuation des Massoretes. Supofons , par
exemple , qu'un ançicn Traducteur Latin ayant trou
vé dans un vieux manuscrit Grec e^flo? écrit sans ac-
çens & fans toutes ses voyelles , ait traduit ce mot
Grec incendebant , & qu'ensuite un Traducteur mo
derne qui n'avoit en main qu'un manuscrit pourveu
de toutes ses voyelles ait traduit vajlabant , parce que
son manuscrit portoit trifBot ; quelle critique celui-ci
fera-il du premier ? II ne pourra dire autre chose, si ce
n'est qu'W«f00(' ne peut signifier incendebant, bc qu'ainsi
ou ce premier Traducteur n'êtoit qu'un ignorant , ou
que son manuscrit l'a trompé. En vain lut direz-vous
que le mot êTfôin',ecrit fans voyelles,peut venir de Tpíífl»
brûler , & que cette signification paroît mieux aflbr-
tie au Texte. Celui-ci ne voulant point connoître de
manuscrits véritables que ceux qui ont toutes leurs
voyelles , répondra qu'il ne sçait ce que c'est que ce
manuscrit ançien qu'on lui allègue ; que les siens font
corrects , que les Sages les ont examinez , que quinze
d'entr'eux ont juré qu'ils avoient trois fois de fuite
considéré avec foin tous les mots & toutes les voyel
les pleines & défectives \Vidi libros quos examinarunt
Sastentesì & de quibus juraverunt quindecim ex Se
ntbus eoram , quod tribus vicìbus diligenter conjìde-
raverunt omnem diclionem , omnem punclationem ,
ejf unamquamque njocem plenam & defecfivam. Et
inutilement lui repliquerez-vous que ces voyelles
Grecques qu'il a dans son manuscrit, n'ont été ajou
tées que par des hommes qui ont pû se tromper , &
qui vivoient plus de mille ans après les Auteurs qui
avoient dicté ces manuscrits ; qu'enfin , d'autres plus
ançiens que lui , ont traduit ivfQav comme s'il" y avoit
ìtphQov , il ne se rendra point tant qu'il ne voudra pas
1

se départir de ses voyelles. Voilà ce qui arrive à tous


ceux qui ont pour unique guide la ponctuation nou^
velle du Texte Hébreu. Emprisonnez qu'ils font
dans les usages des Maíïbretes , ils n'ont plus la liber
té ni l'étenduë de Critique qu'il faut avoir pour déçi—
i der si ce font les Ançiens qui ont bien dir,ou les Maf-
foretes. Ou il faut qu'ils renonçent à ceux-ci , ou il
faut qu'ils renonçent à la Critique.C'est ce défaut qui
a nui à plusieurs Commentateurs qui passent en revue
dans la Synopse. On en voit quelques uns que leur
bon sens guide où il faut aller. Cependant on ne peut,
continuent-ils , donner un tel sens , pareequ'une telle
ponctuation ne le permet pas. Mais on trouve aufíi
dans la même Synopse quelques Sçavants , qui fe
Voyant arrêtez par les Dictionnaires & les Grammai
res Massorétiques , s'impatientent de la gêne où les
Juifs modernes les resserrent , & qui ne craignent
point defranchir le faut , & de pajser outre ;& ce font
ceux-là même qui réussissent le mieux dans leurs
Commentaires.
Quatrièmement les Massoretes,en ponctuant le
Texte Hébreu , ont ôté aux Lecteurs autant qu'ils ont
pû , la façilité de bien entendre PHebreu fans points,
ils l'ont , dis-je , ôtée à deux sortes de Lecteurs : i°. à
ceux qui ayant apris l'Hebreu selon leur méthode ,
veulent ensuite lire le Texte non ponctué. Ces pre
miers s'êtant acoutumez aux constructions Gramma
ticales &: aux fixations des points-voyelles , ne peu
vent plus lire un Texte fans points , qu'en y raportant
mentalement ces mêmes points,qu'ils avoient fous les
yeux en commençant. Et c'est à quoi l'on ne parvient
qu'après une longue habitude , avec beaucoup dupli
cation St assez peu de fruit. Un nouveau Deffeníeur
des points-voyelles a bien voulu fuposer qu'on peut
LIX.
paíïèr pour habile , quand on est parvenu à lire ainsi
ïHebreu Tans points. On est habile , répondrais e ,
comme le íeroient des enfans , qui ayant apris à lire
& à entendre Notre Pere qui êtes dans les Cieux ,
deviendroient assez fçavants pour lire & entendre
Ntre Pre qui ets dns les Ciux , fans qu'il fut besoin
de leur mettre sous les yeux toutes nos voyelles. On
est habile de mémoire , pareequ'on supplée dans un
Texte des voyelles qu'on se souvient d'avoir lues ,
&C qu'on fçait de routine ; on est habile , parce qu'on
commence à marcher tout seul. Mais ce font pour
tant les Mafforetes qui tiennent la liíìere. Qu'est-ce
qu entendre l'Hebreu en habile homme > C'est l'en-
tendre assez pour être en état de juger les Massoretes
eux-mêmes ; c'est avoir une connoissance de l'He
breu aílez étendue pour plaçer à propos des significa
tions que les Massoretes ou n'ont point connues , ou
ont déterminées à contre-tems. Or ce n'est point à
quoi nous conduit le travail des Massoretes. Dès
qu'on se met dans leurs entraves , on n'a plus la liber
té de son jugement. On ne scait plus que dire àvtÒ{ e<poea
ce font nos Maîtres qui l'ont dit. Si quelqu'un des
Hebraïsans Massorétiques est devenu bon Ctitique ,
ce n'est assurément qu'après qu'il s'est mis au dessus
des limitations des mots, & des constructions bor
nées où les Massoretes ont jugé à propos de nous as
treindre,
Une seconde sorte de leéteurs , à qui les Massore
tes ont ôté autant qu'ils ont pû , la façilité de bien en
tendre l'Hebreu fans points , c'est nous mêmes^qui li
sons le Texte Hébreu , fans prendre garde à leurs
.points-voyellès ; & comment cela ? C'est que les pre
miers Maíloretes qui vouloient absolument peindre
le Texte Hébreu de toutes leurs voyelles , ayant mis
LX.
des points-voyelles aux endroits mêmes où íe trou-*
voient les voyelles >inK, d'autres qui les ont suivis ,
òc qui chérissoient plus leurs joints que les voyelles
anciennes de l'Hebreu , ont eu la témérité d oter cel
les-ci du Texte , les croyant désormais inutiles. Voilà
pourquoi nous trouvons dans l'Hebreu de l'Ecriture
tant de mots défectifs , où la stipreífion des voyelles
>1HK rend le "discours vague ou irrégulier. De telle
forte que les Grammairiens ne comprenant pas la
vraye cause de l'absence de ces voyelles , en ont feit
des règles , comme si elle êtoit du génie dç la Langue.
Nous ne faisons aucun doute que les voyelles qui
concourent à former les noms pluriels masculins &
féminins , & quelques personnes des verbes , ne fe
soient ainsi éclipsées du Texte Hébreu. Ces mêmes
Juifs qui comptoient superstitieusement les phrases
les mots, les lettres de leur Texte, & qui se vantoient
qu'après leur travail on ne pouvoitplus fans attentat,,
y ajouter ni retrancher , comment ont-ils eû Paudace
d oter du Texte sacré des voyelles que les saints Au-,
teurs y avoient mises ,& qui rendoient l'Hebreu plus
facile &: moins vague ? Mais l'étonnement doit cesser
lorsque l'on songe que c'est à cette nation qu'il est
donné en partage de rejetter le moucheron & d'ava
ler le chameau. Malgré ces difficultez nouvelles que
les Ponctuateurs Juifs ont mises dans nos saints Li
vres , nous préférons encore l'Hebreu fans points aux
minuties dont ils l'ont chargé , non seulement parce
que le bon sens du Lecteur peut suppléer les voyelles
qu'ils ont ôtées , mais encore parce qu'il n'est point
difficile de rendre le Texte Hébreu tel à peu près qu'il
êtoit , avant qu'ils feussent défiguré par leurs Criti
ques. On peut dans une édition du Texte fans points-
voyelles , rétablir ces voyelles dont nous parlions tout
LXI.
à l'heure , & dont l'absence embaraste les commen-
çans ; & ce seront autant dé règles ou d'exçeptions
d'épargnées aux Grammairiens qui viendront après
nous.
Cinquièmement les Mafloretes en ponctuant le
Texte Hébreu , nous ont ôté les introductions que
l'Hebreu nous donne pour les Langues Orientales
qui en dérivent. Jusqu'aux Mafloretes , le Samari
tain , le Calda'ïque & le Syriaque n'êtoient que d'an-
çiens dialectes de l'Hebreu. Ces Langues avoient eu
jusqu'à eùx les mêmes consonnes & les mêmes voyel
les ; & il en êtoit ainsi de l'Arabe , avant qu'on y mît
quelques points-voyelles , & qu'on y multipliât cer
taines consonnes par les diverses articulations qu'on
leur a données. Ainsi l'on pouvoit entrer comme de
plein pié de l'Hebreu dans ces Langues. M. Masclef
l'a démontré par ses trois nouvelles Grammaires Cal-
daïque,Syriaque & Samaritaine ; & , si l'on veut bien
nous en croire , nous en avons fait quelque épreuve.
Mais quand on ne scait l'Hebreu qu'avec les points
des Mafloretes , il faut commençer fur de nouveaux
frais , si l'on veut lire le Pentateuque Samaritain, qui
est: fans points-voyelles. II faut , si l'on veut lire les
paraphrases Caldaïques à'Onkelos & de Jonathas ,
telles que ces Auteurs les ont données , ne plus avoir
qu'un Texte fans voyelles, & qu'on n'entend plus, ôc
il en est ainsi du Syriaque. Toutes ces Langues de
viennent, pour les Disciples des Mafloretes , des Lan
gues toutes nouvelles , & presque austi difficiles que
l'Hebreu. Faut-il donc s'étonner que peu deSçavants
ayent cultivé ces Langues ? Aucun certainement n'en
a tiré les secours qu'elles nous donnent pour entendre
l'Hebreu des Livres Saints , s'il n'a auparavant fait
crevé avec les points voyelles. • •
L X I í.
Sixièmement les Massoretes , en {ponctuant le Tex
te Hébreu , nous ont fait perdre la trace de beaucoup
d'ançiennes étymologies. Tous les Sçavants convien
nent que pour bien tirer des origines fur FHebreu , il
ne faut point faire attention aux voyelles Hébraïques,
parce que la prononciation de ces voyelles êtoit infi
niment mobile & variable chez les Hébreux , & que
les Langues qui les Ont euës pour modelés , tantôt les
ont omises , tantôt les ont tellement dépaysées qu'el
les devenoient méconoissables. Ceux qui l'ont voulu
entreprendre nous ont donné des étymologies fausses,
& qui n'ont aucun gout de la première Antiquité* II
faut donc que les étymologies des Langues qui íbnt
dérivées de l'Hcbreu > ne foyent apuyées que fur les
consonnes de cctteLanguejc'est-à dire qu'il faut cher
cher dans les Langues nouvelles des mots qui > ayant
à peu près les mêmes consonnes que certains mots
Hébreux , ayent aussi les mêmes significations. Et
de-là il est aisé de voir que les Massoretes ne traitant
point les voyelles , comme l'ançien Hébreu , & ayant
introduit dans l'Hebreu des consonnes qui êtoient
autrefois des voyelles , on ne rencontrera jamais dans
les Langues dérivées de l'Hebreu ni les voyelles nou
velles des Massoretes , ni leurs prétendues consonnes,
puisque l'Hebreu avoit enfante ces Langues , avant
qu'il plût aux Juifs de tout confondre dans l'alphabet
Hébreu.
Mais quel tort , direz-vous , cela fait-il aux Ho
braïsansì Est-ce pour eux un si grand malheur que de
- perdre des étymologies ì Je réponds que tout ce qui
nous ôte des façilitez pour bien entendre les Livres
Saints , ne nous doit pas être indiférent. On fçait que
le célèbre Bochart n'ayant pour tout aide que les
noms propres des desçendans de Noë , a retrouvé
LXIII.
beaucoup de noms des premières Nations du mondes
qu'il en a peuplé l'Assyrie , la Grcce , & une partie de
l'Afrique & de l'Europe ; qu'il a découvert des Royau
mes , des Villes , des fleuves citez dans l'Ecriture , &
dont la position ne se trouvoit plus dans la Carte de
l'ançien Monde ; qu'il a enfin rétabli la Géographie
Sacrée à peu près dans l'état où elle doit être ; que par
conséquent il a rendu clairs beaucoup d'endroits de
l'Ecriture qu'on n'avoit pas entendus jusqu'à lui. Ce
travail est fait , dites-vous ; ouï fans doute. Mais Bo-
chart en eût'il été victorieux , s'il se fût amuíe aux
points-voy elles que les Maíl'oretes ont mis fur les
no ras propres de l'Ecriture ? Ceux qui l'ont lû sçavcnt
bien ce qu'il en faut penser. Ainsi le préjugé demeu
re toujours attaché aux points-voyelles, sçavoir qu'ils
font perdre la trace des étymologies des Langues ;
qu'ainsi ils mettent une barrière aux travaux des nou
veaux Bocharts , s'il en doit naître encore. Ce n'est
pas tout. Depuis deux siécles on a trouvé dans le Cal-
daïque , dans le Syriaque & dans F Arabe beaucoup
de mots qui , étant composez des mêmes consonnes
que certains mots Hébreux , ont des significations qui
peuvent aider à interpréter le Texte Hébreu en beau
coup d'endroits. C'est par cette forte de recherche que
Bochart a encore retrouvé des plantes , des graines ,
des animaux dont il est parlé dans l'Ecriture , & que
les Massoretes n'avoient point connus. Suivant cette
méthode on pourroit encore trouver dans les Langues.
Orientales plusieurs significations de mots Hébreux
qu'on n'entend plus gueres,& ces découvertes feroient
d'une grande utilité à ceux qui ont à cœur de tout en
tendre dans les Livres Saints. Mais ces découvertes
fom-elles de la compétence des Hebraïfans,fectateurs
des MaíToretes ? Nous en laiíìbns le jugement à tous
ceux qui nous entendent.
LXIV.
Septièmement les Masloretes , en ponctuant îeuf
Texte, ont dégoûté de la Langue Sainte bien des per
sonnes qui ne manquant ni de capacité pour la bien
entendre , ni de zele pour aprofondir les Ecritures ,
auroient bien voulu le donner à l'Hebreu , mais en
ont été bientôt rebutez, les uns par la petitesse des
points-voyelles, dangereuse aux yeux délicats & inac
cessible aux vuës basses , les autres par la multitude
odieuse des préceptes qui les concernent. Qu'on se
donne la peine de jettcr un coup d'oeil sur la plupart
des Grammaires qui ont été faites d'après les Masso
retes,on verra que les préceptes qui traitent des points-
voyelles , en occupent une partie considérable , qu'ils
font développez avec autant de foin , que le font les
autres préceptes qui ont été formez fur l'ançien He-
breu ; qu'ainsi les Grammairiens obligent leurs disci
ples à donner une égale attention aux uns & aux au
tres. Un commençant peut-il faire de lui-même le
discernement des règles qui nous mettent dans le vrai
goût de l'Hebreu , d'avec celles qui ne font qu'emeu-
rer la Langue , & que former de nouveaux Juifs ? Or
combien y en a-t'il à qui la vue' feule de tant de pré
ceptes fait perdre courage ? Combien, que leur bon
sens naturel dégoûte dès l'entrée de ces minuties
qu'on leur présente , comme autant de choses abso
lument nécessaires pour entendre l'Hebreu ?
Or tandis qu'on dégoûte ainsi de l'Hebreu ponctué
ceux qui prennent du goût pour la Langue Sainte ,
on les dégoûte encore de l'Hebreu fans points , par les
fausses idées qu'on leur en donne. Quel parti pren-
dront-ils dans ces perplexitez ? Ils abandonneront Fé-
tude de la Langue Sainte ; étude néanmoins très im
portante ; étude qu'il ne convient point à des Théo
logiens Catholiques de négliger , tandis que les Mi
nistres
LXV;
hïàres de Hollande la cultivent , & ne seroient point
même reçus Ministres s'ils, ne fçavoicnt l'Hebreu»
Voilà , comme il semble assez de préjugez légitimes
contte les points - voyelles des Massoretes.

§. VII. Réponses a quelques dijficultex, contre Vile*


breu fans points.

Mais cet Hébreu fans points-voyelles que nous in


troduisons dáns le Public , n'a-t'il donc rien , direz-
vous , qui le puisse decréditer î
II est pardonnable à ceux qui n'ont point encore
examiné ces matières , de se défier d'une méthode
qui leur íemble tout-à-fait, nouvelle. Cependant la
Grammaire de M. Masçlesa fait depuis quinze ans
un assez grand nombre de disciples ; a-t'elle fait bien
des déserteurs ì Ceux qui l'employent en admirent lá
clarté & la simplicité , & ils font dans l'Hebreu tous
les progrès qu'ils désirent!
On prétend que le Texte Hébreu fans points-
voyelles devient li vague & si confus , qu'il n'est pas
possible que nous puissions l'entendre. Mais si nous
ne pouvons l'entendre , Comment l'ont entendu les
premiers Massoretcs Auteurs des premiers points-
voyelles , eux qui ne parloient point Hébreu , & qui
ne fe pouvoient mettre au fait de l'Hebreu* que de la
même manière que nous nous mettons au fait des
Langues mortes ? Comment entendons-nous les Li
vres des Rabins, qui font fans points-voyellcsi& donc
le stile est bien moins simple ô£ moins facile que le
mie des Livres Saints ; Comment entendons-nous le
Penrateuque Samaritain &c la Version Samaritaine?
Ces Textes font'ils moins vagues que l'Hebreu fans
points-voyellesj&i.avons-nous des Traditions émanées
LXVL.
cPEfdras , ou des premiers Samaritains , quî nous ai*
dent à les entendre ? En vérité les préjugez fontbien
étranges , quand ils nous jettent dans ces excès ! Tou
tes les Langues de l'Europe distinguent-elles par des
notes particulières les significations diverses de leurs
mots ? Les Etrangers ne pourront-ils entendre notre
François , parce que nous n'avons pas certains acçens
qui distinguent les divers sens que nos mots peuvent
avoir ? Le mot sens , par exemple , signifie sens du
corps ,/èns de Fesprit , situation , coté , opinion , ma
nière, commentaire, &c. Croira-t'on pour cela qu'on
ne nous entendra pas, lorsque disant à la suite d'autres
choses , on doit f rendre cela d'un tel sens , nous ne
distinguons pas par des acçens , si c'est à un Commen
tateur , ou bien à un manœuvre que nous parlons i
Les Massoretes eux-mêmes ont-ils distingué de la sor
te tous les mots du Texte Hébreu , & n'en laissent-ils
point un assez grand nombre , qui êtant ponctuez de
même , ont cependant plusieurs significations tout-à-
fait différentes ì Et d'ailleurs quelle assurance avons-
nous que les ançiens Hébreux employassent autant de
voyelles auxiliaires pour différencier les mots Hé
breux , que les Massoretes en ont mises dans leurs
manuscrits ? Bochart remarque après le Talmud que
les Galiléens prononçoient de la même manière
IDn 1DH , & que néanmoins ils s'entendoient
les uns les autres , quoique ces mots exprimassent
chacun plusieurs idées. II se pourroit donc bien que
les Massoretes nous eussent fait présent de beaucoup
de prononciations qui n'êtoient point d'usage chez
leurs ancêtres.
Vous trouvez que fans ces diversitez , qui distin
guent les significations des mots , bien des endroits de
Job , & de quelques Prophètes font difficiles. Mais
LXVII.
n'est-ce pas justement dans ces endroits que les der-
f niers Critiques ont été plus mécontens des Massore-
tes ? Et pour rendre ces endroits façilcs , convient-iî
d'en limiter le Texte à un seul sens , lorsqu'il en peut
comporter plusieurs ì De donner au Lecteur un Com
mentaire à la place du Texte ì Nous sied-il en un mot
de rendre facile ce qui est difficile en soi-même , &c
que les ançiens Traducteurs ont trouvé tel ? L'esprit
de Dieu qui a dicté les Livres Saints , n'a pas eu des
sein de les rendre obscurs > cela est hors de doute.
Mais ne croyons pas pour cela que l'esprit de Dieu
ait voulu nous rendre l'Ecriture Sainte si claire &: si
facile , qu'elle exclût toute attention & toute remar
que judicieuse des Lecteurs fçavants & habiles dans
la Langue Sainte.
Quelques Deffenseurs des poìnts-voyelles plus rai
sonnables que tous les autres , conviennent avec nous
qu'on se pourroit absolument passer des points-voyel
les. M ais si ces points font une forte de Commentai
re , pourquoi , disent-ils,voulez-vous me 1 oter ? Je ne
ferai plus en état de consulter ce Commentaire , si
vous m'ôtez les points-voyelles ?
A cela deux réponses. Premièrement si le Com
mentaire des points-voyelles est bon , vous le trouve
rez de vous-même. L'Hebreu fans points n'exclud
pas tous points-voyelles. II enferme toute interpré
tation sensée des Livres Saints. Ainsi un Lecteur qui
íçait lire attentivement son Texte, trouve ce Com
mentaire tout prêt dans son bon sens. Secondement
fi le Commentaire des Massoretes n'est point fenfe, ni
conforme au génie de la Langue , il est vrai pour lors
que vous n'aurez pas le talent de le deviner. Si vous
voulez donc vous mettre au fait des fautes où les Juifs
font tombez, pour lors vous pouvez consulter les
LXVIÎI.
Versions Latines qui ont été faites fur leurs ponctua*
tions.Ou bien voulez-vous absolument, & fans raport
de témoins,vous établir juge criminel desMastoretes?
A la bonne heure : mettez-vous en étàt d'entendre
par vous même ce qu'ils ont dit. Pour nous, contents
de. bien entendre notre Texte fans les MaíToretes ,
nous laissons à d'autres la peine aíTez inutile de pro-
n onçer leur sentence. En général nous aimons à con
sulter dans les sens douteux , ou la Version des Sep
tante , ou les Exaples d'Origene 5 ou S-. Jérôme , ou
les nouveaux Critiques. Les anciennes Versions de
r Ecriture qui êtoient célèbres dans la primitive Egli
se , font pour nous une règle plus certaine > plus
satisfaisante , qu'un Commentaire de Juifs j qui tous
ensemble , à les bien aprétier , ne vaudroientpas trois
ou quatre de nos derniers Commentateurs.
Or fur ce que nous établissons pour regle,que pour
bien entendre le Texte Hébreu , il est à propos de
consulter souvent les anciennes Versions de PEcritu-
re , on nous a objecté en dernier lieu que ce n'est point
par des Traductions qu'on doit juger le Texte Ori
ginal.
Nous convenons de ce principe avec ceux qui nous
l'oppofent. Ce ne font point les Traductions que nous
voulons qui déçident des sens du Texte Hébreu.
Mais nous consultons les anciennes Versions, afin d'y
chercher lequel des ançiens Interprètes a mieux ren
du son Texte , lequel a eu un manuscrit plus correct,
lequel est mieux entré dans le génie des Auteurs Sa
crez , lequel a été plus attentifà la fuite & à tout l'en-
chaînement du discours.
II est vrai que, lorsque nous n'entendons pas bien ce
que signifie un tel mot Hébreu dans tel endroit de l'E-
criture, nous recourons aux ançiens Traducteurs ,
LXIX.
afin d'aprendre d'eux ce que nous ignorons. Maîs
nous ne les faisons point pour cela juges de l'Original
Hcbrcu ; nous les prenons seulement pour Interprè
tes. Leurs Traductions Grecques , ou Latines , font
alors comme des Glossaires dont nous empruntons le
secours. Or en çela que faisons nous que ne fassent
aussi nos Adversaires? Les Dictionnaires dont ils íe
fervent ne font-ils pas des Versions ? Si je consulte les
Concordances Hébraïques de Buxtorf, & que cet
Auteur m'explique un mot Hébreu que je n'entends
pas , par un autre que j'entends , les explications de
Buxtorf , quoique faites en Hébreu , me donnent le
même secours que s'il m'expliquoit les mots Hébreux
en. Grecs, ou en François. II en est ainsi de la ponctua
tion des Massoretes. Les limitations qu'elle apofe aux
mots Hébreux tiennent lieu de Dictionnaire 3 & de
Version à tous ceux qui les consultent. Ainsi de deux
choses l'une: Ou que nos Adversaires çessent d'user des
mêmes secours que nous empruntons , ou qu'ils ne di
sent pas qu'en faisant ce qu'ils font eux-mêmes, nous
établissons les Traductions juges du Texte Original.
Nous croyons en avoir assez dit fur les points-
voyelles , pour justifier devant le Public le choix que
nous avons fait de l'Hebreu fans points, dans la com
position de çet Ouvrage ; & nous prions les Lecteurs
de lire attentivement les dernieres justifications qui
ont été faites des fentimens de Monsieur Masclef. Ce
Grammairien judicieux a rencontré, sans lc sçavoir ,
un Disciple dont il se feroit honneur s'il vivoit enco-r
re; &ce Disciple a répondu solidement aux objections
posthumes qui nous sont venues d'une Ecole de Sça-
vants Religieux que nous respectons , mais que nous
sçavons bien n'être point tous du sentiment de leur
Maître.
c iij
LXX.

§ VIII. T>e Vusage qu'on doit faire de cet Ouvrage.

Nous avons composé cet Ouvrage pour deux sor


tes de Lecteurs,pour ceux qui veulent aprendre l'He-
breu suivant la méthode de M. Masclef, & pour ceux
qui n'entendent encore l'Hebreu qu'avec les points-
voyelles. Nous espérons que cet Ouvrage fera de
quelque utilité à ces derniers comme, aux premiers.
Ceux qui ont étudié l'Hebreu avec les points-voyel
les , ont dû se proposer d'être un jour en état d'enten
dre l'Hebreu lans points , de l'entendre , dis-je , non
pas en y raportant les points-voyelles des Massoretes ,
mais en laissant l'Hebreu tel que l'avoient lesAnçiens,
avant qu'il fut limité par des ponctuations. Nous
avons deja représenté à nos Lecteurs qu'on n'est point
habile en Hébreu , à moins qu'on ne l'entende de la
forte. Ceux donc qui ont eu cette idée en étudiant
l'Hebreu des Massoretes, trouveront ici l'Hebreu des
Livres Saints tel que les Ançiens l'avoient. Nous avons
traité l'Hebreu comme on traite le Samaritain dans
les Glossaires. Nous ôtons seulement les points-voyel
les qui ont introduit des nouveautez dans l'Hebreu.
Les mêmes mots que les Dictionnaires répètent avec
divers points-voyelles , pour marquer diverses signifi
cations qu'y attachent ces points , nous ne les mettons
qu'une feule fois avec les mêmes significations. Ce
ne font plus les diverses prononciations que peuvent
avoir les mots Hébreux, qui en distinguent les divers
sens , c'est feulement la fuite du Texte où ils se trou
vent. Nous nous sommes écartez le moins que nous
avons pu des inflexions Grammaticales qu'ont suivies
les Massoretes. Tel verbe,par exemple, que les points-
voyelles mettent à une telle conjugaison à tel endroit
LXXI.
cle l'Ecriture , nous l'y avons laifle , quand l'Hebreu
fans points nous Fa permis. Car cet Hébreu n'exclud
pas toute ponctuation ; il est quelquefois indifférent
a l'une ou à l'autre ; Et pour ménager les Lecteurs
qui seroient encore devoiiez aux points-voyelles ,
nous avons souvent cité nos autorites , quand nous
avons supposé dans le Texte Hébreu d'autres infle
xions Grammaticales , que celles des points-voyelles.
Telle est notre méthode en général. Nous interpré
tons l'Hebreu suivant certaines règles de la Gram
maire des Maíforetes , quand il n'est point mal de s'y
tenir ; laissant à nos Lecteurs le foin d'user , quand ils
voudront , de toute la liberté que donne l'Hebreu
fans points , au préjudice des limitations des points-
voyelles.
Si ceux qui paífent de l'Hebreu ponctué à l'Hebreu
fans points , veulent aprendre nos Racines , comme
nous le leur conseillons , ils s'y prendront de la ma
nière que nous dirons bientôt , en parlant à ceux qui
étudient l'Hebreu suivant notre méthode. Mais nous
devons les avertir qu'il est à propos qu'ils renoncent
pour un tems aux prononciations qu'ils ont accoutu
mé de suivre. Si l'on aprenoit l'Hebreu de nos Raci
nes , en le prononçant comme s'il y avoit des points-
voyelles , souvent on ne trouveroit point dans nos
vers la mesure de quatre piés , qu'ils ont tous , & l'on
y rencontreroit bien des élisions de voyelles Hébraï
ques &c Françoiscs. On y perdroit donc la cadence
du vers , qui aide beaucoup la mémoire. De plus il
paroît difficile de décomposer l'Hebreu des Maífore
tes de le réduire , avec nous , à un exposé plus sim
ple , fans dissoudre tout à fait la prononciation que
donnent les points-voyelles. C'est souvent la pronon
ciation qui fixe le sens des mots chez les Massoretes.
LXXII. „ • ,
four ôter cette fixation , il ne faut donc pins assujétir
la mémoire à une prononçiation qui a pour but prin
cipal de fixer les mots Hébreux. II faut , pour ainsi*
dire , dépayser la mémoire , Pécarter 4U sentier des
Massoretes , &: la remettre fur la voye commune des
Ançiens. Quoique notre prononciation ne soit pas,
celle des ançiens Hébreux , elle a pourtant çet effet
qu'elle nous rend l'Hebreu tel que lesAnçiens Tinter-
prétoicnr. Ce changement de prononçiation n'est
poinc difficile. Nous avons plusieurs disciples qui onc
çté transfuges des points-voyelles ; il ne leur á rien
couté de quitter l'ançienne prononçiation,pour adop
ter la nô' re. Nous n'obligeons pas ceux à qui nous
parlons dépenser comme nous sur les points-voyelles.
Ce seroit aparemment leur en trop demander. Nous
les prions seulement de laifler la prononçiation des
points pour quelque tems ; ce qu'ils ne peuvent nous
refuser , s'ils veulent entendre l'Hebreu fans points ;
& nous espérons que cet Hébreu les ramènera bientôt
dans la voye commune des ançiens Hebraïfans.
Ceux qui ne sçavent point encore l'Hebreu , & qui
voudront l'apprendre fans les points-voyelles , liront
d'abord la Grammaire Hébraïque de M. Mafclef ,
qui est dans le premier tome de la seconde édition.
II est bon de la lire une fois,sans y rien apprendre par
cœur. Ensuite ils aprendront les déclinaisons & les
principales conjugaisons. Après ces préliminaires ils
essayeront un , ou deux chapitres de la Genèse, & ils
commenceront à apprendre nos Racines. Mais nous
les prions de ne point apprendre par cœur les mots
Hébreux qui commencent chaque vers. II suffit qu'en
lisant les mots Hébreux , ils aprennent les mots FranT
çois. On n'aprend point l'Hebreu pour le parler , on
ne l'aprend que pour l'entendre j or on entend une
LXXIII.
Langue , lorsqu'en lisant les mots qui la compotent ,
on est en état de les traduire. Cette réflexion nous
montre qu'il est inutile de charger la mémoire des
mots Hébreux , & qu'on doit seulement s'assurer des
significations qui leur font propres. Ainsi après avoir
iu ces deux vers ,
220, éfi verd jeune dr tendre ,
120 férir , ferdre } on peut rendre.

Jl est inutile d'aprendre par cœur 220 & 120 qui


commencent ces deux vers , c'est assez qu'en les li
sant , & mettant un papier sur le François , on retien
ne qu 33N signifie épi verd &c & 120 férir , &c.
Cette manière d'apprendre nos Racines est auffi
íïìre } que si l'on aprenoit les mots Hébreux.' C'est ce
qu'ont éprouvé tous ceux qui,depuis dix ans,ont apris
ees Racines manuscrites. Ils ont vû que la mémoire
n'y perdoit rien de n'avoir point appris d'abord les
mots Hébreux , parce qu'en relisant ces mots autant
de fois qu'on répete les lignifications Françoises qui
suivent 3 ces mots se gravent dans la mémoire fans
qu'on les aprenne, & que, quand même on ne les re-
tiendroit pas , il suffit qu'on les trouve dans le Texte
Hébreu , pour se rapeller ce qu'ils signifient. Nous
ajoutons que cette méthode est bien moins pénible.
Ce qui fatigue davantage en apprennant des Racines,
c'est de retenir des mots qui ne font liez ensemble par
aucune fuite de discours , mots qu'on n'entend pas
encore , & qu'on ne lit point fans quelque aplication.
II ne tient donc qu'à nos Lecteurs de s'en épargner la
peine.
Quelques-uns voudront peut-être user de notreOu-
vrage comme d'un Dictionnaire , sans se donner la
peine d'apprendre les Racines, Mais nous leur repré
LXXIV.
sentons , i \ Que la peine & le tems qu'on y mettrolc
diminue de moitié suivant la méthode qu'on vient de
dire. z°. Que bien des Racines Hébraïques êtant
presque semblables ô£ presque toutes composées de
trois lettres , dont quelques unes font défectives , on
fera sujet à bien des méprises , si l'on n'apprend pas
les Racines ; que quelquefois on prendra une Racine
pour l'autre , quelquefois un mot forgé qui ne fera
point Hébreu , pour une vraye Racine j qu'à chaque
mot qu'on trouvera dans son Texte , il faudra feuil
leter cet Ouvrage, pour en chercher ou la Racine, ou
les lignifications diverses j qu'au contraire quand on
a appris les Raçines, à peine voit-on un mot composé
qu'on y découvre non feulement les lettres qui for
ment la Raçine, mais aussi les significations principa
les que le mot Hébreu peut avoir ; de forte qu'on
s'épargne & les ennuis que nous préparent les Diction
naires , & les embarras où nous jette l'extraction des
Raçines. Nos Lecteurs fçavent aussi bien que nous
combien il est desagréable de fe voir réduit à hésiter
sur tous les mots qu'on rencontre dans un Texte.
Qu'ils jugent donc s'il n'est pas plus avantageux d'en
richir fa mémoire d'un trésor qui s'ouvre de lui-mê
me à tous nos besoins. Si l'on êtoit obligé de tirer
souvent de l'argent d'un trésor , la voye la plus abré
gée ne feroit pas d'y laisser toutes les pieces entassées
confusément l'une fur l'autre , ni de le fermer à cha
que fois. On tiendroit ce trésor ouvert devant foi ,
on y rangeroit les pieces différentes chacune en son
lieu , afin de les avoir fous la main , fans être obligé
de les chercher.Voilà ce qu'on doit faire en apprenant
l'Hebreu ; ne point s'exposer à feuilleter continuelle
ment un Dictionnaire , pour y démêler les mots dont
on a besoin, mais ranger alphabétiquement tous les
mots dans fa mémoire.
LXXV.
Du reste nous ne conseillons pas à nos Lecteurs
d'apprendre nos Stances , fans y mêler la lecture du
Texte Hébreu. Les Racines aprennent les significa
tions des mots Hébreux , mais la lecture aide infini
ment à spécifier les idées des mots , & à nous faire en
trer dans le génie de la Langue. II est impossible en
composant desRaçines fur une Langue aulsi vague que
l'Hebreu , de n'y laisser aucune équivoque. On en
peut juger par les Dictionnaires Latins qui ont été
composez fur l'Hebreu. Souvent les significations
Latines y font tellement générales , qu'on a besoin
d'exemples pour s'en former une idée précise. Nous
avons tâché de rendre nos significations Françoifes
moins vagues &: moins abstraites , & s'il en reste quel
ques unes dans les vers , elles font diftérentiées dans
les notes ou par des exemples , ou par d'autres mots
qui les expliquent.
Après le mot Hébreu qui commence chaque vers ,
nous mettons d'abord la signification primitive , celle
qui est d'une plus grande étendue , & nous commen
çons par celle de la conjugaison Kal , ou active,si c'est
un verbe , &: qu'il en ait une. Ensuite viennent les
conjugaisons Hiphil & Niphal, si le verbe en a , &
ue l'etenduë du vers nous le permette. Nous tâchons
e conduire la mémoire du Lecteur de telle forte que
la première signification soit comme une pierre d'at
tente pour la seconde , la seconde pour la troisième ,
&c. Quand nous ne suivons pas cette méthode , c'est
parce que la Langue que nous traitons ne nous le per
met pas.
Pour prononçer l'Hebreu , nos Lecteurs suivront
les deux règles de M. Masclef.
Première Règle gour les Voyelles : Prononçer tou
jours la voyelle X a , la voyelle n e , la voyelle > /' , la
LXXVI.
Voyelle 1 ou , la voyelle n ai , comme ai dans, raison».
la voyelle J/ 4 , comme â dans blâmer.
Seconde règle four les Consonnes . Quandles con
sonnes ne font pas suivies d'une voyelle , énonçer la
consonne par la voyelle auxiliaire qui forme le son de
cette consonne ; ainsi" prononcer, » *1 da, 3 gui ,
&c. Ces voyelles auxiliaires ne se prononcent point
áprès les consonnes , quand ces consonnes font suivies
d'une voyelle. Ainsi dans flNJ , le 1 êtant suivi de la
voyelle K , HfcO se prononcerai , & non poìntguiae,
parce que la voyelle K suffit sans i , pour former le son
du J. Ces mêmes voyelles auxiliaires ne se pronon
cent point après les consonnes finales. On prononçe
^21 daber èc non point dabere. On voitaflez de soi-
même que des consonnes finales se prononçent aisé^
jnent sans voyelles.
Quand deux mots Hébreux se trouvent de suite
dans nos Stances , on doit les lire de droite à gauche,
comme on lit l'Hebreu. S'il y a quelque mot Fran-*
.cois , ou Latin entre deux mots Hébreux , on les lira
de gauche à droite. Nous donnons cet avertissement,
aux Lecteurs , afin qu'ils ne rencontrent point à'hia
tus dans nos vers ; car nous n'avons point voulu nous
les permettre. Une voyelle ne s'y rencontre jamais à
la fin d'un íiiot Hébreu , fans être suivie d'un mot
François qui commençe par une consonne.
On trouvera deuxSuplements dans nos Stances, un
Suplément Caldaïque après la lettre U , & un Suplé-»
ment Hébraïque à la fin. En composant les trois pre-r
mieres lettres des Stances,nous avions oublié d'y fai
re entrer quatre ou cinq mots Caldaïques. Pour ne
point tout recommençer , nous prîmes le dessein de
passer encore quelques mots Caldaïques jusqu'au D ,
& de compeffer de ces mots oubliez une Stance Cal
lxxviï.
daïque ; c'est le Suplément Caldaïque dont nous par*
Ions. Le Suplément Hébraïque qui est à la fin , con
tient des mots Hébreux que nous ne pouvions faire
entrer dans leur ordre alphabétique , fans déranger
nos rimes préçédentês ï les lecteurs n'y perdront rien t
de ne point trouver les mots de ces deux Stances dans
leur ordre naturel. Ce font des mots de pe.i d'usage,
& dont quelques-uns ne font qu'une fois dans le Tex
te Hébreu. Nous prions feulement les Lecteurs de fe
souvenir de ces deux Supléments, quand ils ne trou
veront point dans nôtre ordre alphabétique les mots
qui composent ces deux Supléments.
Après nos Stances viennent les Notes, qui feronr à
deux usages ; le premier fera d'aprendre au Lecteur les
significations des Racines ou motssimples , que nous
n'aurons point fait entrer dans nos vers : le fecond,de
marquer tons les mots composez, , &: tous les sens
qu'ils peuvent avoir dans les Livres Saints.
Nous avons inféré dans IcsNotes bien des significa
tions nouvelles des mots Hébreux qui êtoient éparfes
dans plusieurs Critiques,ou Commentateurs. Les fça-
vants des derniers siécles ont souhaité que quelqu'un
donnât au Public un Glossaire Hébraïque plus ample
que ceux des Buxtorfs. Castel avoit deja répondu à
ce désir des fçavants dans son Eptaglotton des Lan
gues Orientales. Depuis Castel, le R. P. de Mont-
faucon a enrichi l'Hebreu de plusieurs significations
qui avoient echapé aux derniers Critiques, avant
qu'on eût des Exàples d'Origene , aussi amples que
celles que ce fçavant Bénédictin nous a données. C'est
de ces Exaples & des Concordances Grecques de
Tronpnìus que nous tirons la plupart des citations
Grecques qui enrichissent nos Notes. Nous avons eu
foin de traduire toutes les citations Grecques en Fraa»
ont été faites fur deux vues principales. i°. Pour
aprendre aux Lecteurs comment les Anciens ont tra
duit certains endroits difficiles du Texte Hébreu*
Nous y ajoutons quelquefois une*. L'étoile de la
Note répond à celle du vers, & justifie le mot qu'elle
accompagne , par la citation originale. z°. Pour ju
stifier en beaucoup d'endroits la conformité des an-
çiennes Versions ae l'Ecriture, avec le Texte Hébreu
fans points. Souvent , par exemple > S. Jérôme ne tra
duit point PHebreu de même que Pont ponctué les
Mastoretes. Alors nous citons les sources où a pris
S. Jérôme , & ce font souvent les Auteurs des Exaples
d'Origene. Dans ces endroits nous réconcilions la
Vulgate avec les Traducteurs qui ont préçédé S. Jé
rôme, & par eux S. Jérôme lui-même avec POriginal
Hébreu. L'autorité des Auteurs des Exaples , est fon
dée fur le 'ils ont eû dans les premiers siécles
de PEglise. On lçait que les Versions d'Aquila , de
Symmaque & de Théodotionêtoient luës dans beau
coup d'Eglises , & personne n'a jamais contesté leur
habileté dans PHebreu , si ce n'est celle de Théodo-
tion ; & c'est pourquoi nous citons rarement ce der
nier , quand il est seul de son avis. Nous citons plus
Volontiers les Septante fur le Pentateuque , parce que
nous trouvons le Pentateuque Grec bien plus confor
me à PHebreu , que les Traductions Grecques des
autres Livres de l'Ecriture. Ceux qui ont traduit le
Pentateuque du tems du Roi Ptolemée , avoient cer
tainement plus d'habileté que les derniers,&aparem-
ment aussi des manuscrits plus corrects. Leur Tradu
ction Grecque s'est auíli mieux conservée que celles
LXXIX.
des autres Livres. Les Juifs Hellénistes ayant aprouvé
universellement leur ouvrage,il êtoit naturel que leurs
manuscrits fussent assez bien conservez. Les Versions
Grecques des autres Livres , qui passent encore au-
jourdhui fous le nom des Septante , paroissent avoir
été faites par des Traducteurs moins ançiens , moins
habiles , òc moins bons Critiques , & leurs Versions
ont été aussi moins soignées que celles des premiers
Septante. Nous citons néanmoins les derniers Sep
tante fur les Prophètes , tels que S. Jérôme les a tra
duits fur leur Texte rétabli par Origene. A Fégard
d' Aquila & de Symmaque , nous ne citons gueres le
premier quand il s'amuse à étimologiser l'Hebreu, ni
Symmaque quand il traduit trop librement. Nous ne
les citons que quand ils nous rendent la propriété des
mots Hébreux , & qu'ils nous donnent des significa
tions , ou inconnues aux nouveaux Juifs , ou confor
mes à S.Jérôme.
Le Lecteur fera le même usage des çitations Cal-.
daïques , Syriàques , Arabes , Samaritaines , &c. qui
passent en revue" dans la fuite des notes. Ces dernie
res çitations font tirées les unes des Versions ou Para
phrases qui ont été faites en ces Langues , les autres
du fonds même de ces Langues , fans être prises d'au
cun Texte. Quand , par exemple , un mot Hébreu
ne paroít pas bien expliquer çertains endroits du Tex
te Hébreu par les significations que lui donnent les
Glossaires Hébraïques , alors nous cherchons si ce
mot Hébreu est aussi,ou Caldaique, ou Syriaque, &c.
& en cas que dans ces Langues il nous préfente des
significations propres à nous faire entendre le Texte
Hébreu , ou à justifier les ançiens Traducteurs , nous
le mettons fous les yeux du Lecteur. En cela nous
jsuiyons les plus grands Critiques , qui ont tous puisé
LXXX.
des lumières dans les Langues Orientales. Ces lan
gues étant toutes descendues de l'Hebreu ,il êtoit bien
naturel qu'on reconnût chez elles quelque chose des
traits &: du langage de leur mere commune. Nous
citons aíïêz souvent Bochart j c'est surtout lorsqu'il
nous aide à connoître les animaux dont il est parlé
dans l'Ecriture. Comme les recherches de ce grand
homme seront nouvelles pour bien des Lecteurs i
nous sommes bien aises que son nom les vienne acré-
diter ; nous avons même abrégé ses raisonnemens ,
toutes les fois que Tétenduë de nos pages nóus l'a per
mis. Nous aurions çité de même toutes les sourçes
qui ont produit notre abondance , si nous n'avions été
gênez à mettre dans la même page les Stances & les
Notes qui y ont rapport.
En faveur de ceux qui ne seront point encore ha
biles dans l'extraction desRaçines, nous avons mis des
renvois dans beaucoup de Notes. Le renvoi marque i
rt Que le mot qu'on cherche dérive aussi d'une au
tre Racine, fous laquelle on trouvera d'autres lignifia-
cations du même mot. z \ Que tel dérivé qu'on ne
trouve pas fous telle Raçine , se trouvera sous une au
tre , qui est indiquée par le renvoi.
Après les Stances & les notes, qui composent lá pre
mière partie de cet Ouvrage > viennent les Particules
Hébraïques, qui font la seconde. Nous n'avons point
mis les Particules dans nos Stances ; nous ne voulions
pas obliger nos Lecteurs à les apprendre. D'ailleurs
ces Particules ont la plupart un grand nombre de si
gnifications qui demandoient à être traitées séparé
ment. Pour faire entrer nos Lecteurs dans le génie
de ces Particules, nous mettons un exemple pour cha
cune des significations qu'elles peuvent avoir, & nous
donnons à cet exemple toute retendue qui est néçcf-
. . faire
faire pour arrêter l'attention à quelque choie de pré
cis j enforte que le Lecteur pourra lire cette partie
tout de suite^s'il le juge à propos. Mais nous lui con
seillons plutôt de prendre une lecture de chaque let
tré , à mesure qu'il apprendra la même lettre de nos
Stances. Cette partie est bien plus ample qu'on ne la
trouve dans les Buxtórfs. Nous y avons inséré plu
sieurs interprétations des Auteurs des Exaples , & tou
tes celles que Castel a mises dans son EptagLotton.
Castel a travaillé depuis les Buxtórfs & depuis les
Grammairiens qui se sont appliquez aux particules
Hébraïques. La petite dissertation fur les np & 3>fi3î
de fcó & Ì? est tirée de la Critique Sacrée de Loiiis
Capelle.. Nous y ajoutons peu de choses. Nous espé
rons qu'elle ne paroîtra point déplacée , &: nous sou
haitions qu'elle mette les Lecteurs dans le goût de
consulter cet excellent ouvrage à mesure qu'ils liront
le Texte Hébreu.
, La troisième partie de cet Ouvrage contient des
Origines Grecques,Latines , Françoiscs , &cc. c'est-à-
dire des mots Grecs , Latins , François , &c. dérivez
de l'Hebreu. Nous avons cru que le Lecteur seroic
bien aise de voir à la fin de cet Ouvrage une partie de
ce que les Etimologistes ont dit des Langues nouvel
les par rapport à l'Hebreu. On y voit l'Hebreu passer
d'abord dans le Grecjqui est la Langue la plus ancien
ne après l'Hebreu &: ses Dialectes , ensuite dans le
Latin , dans le François , &c. Quelquefois les Lan
gues de l'Europe dérivent dë l'Hebreu , fans passer
par le Gréc,hi par le Latin. Ces Origines immédiates
que les Langues de l'Europe ont tirées de l'Hebreu ^
viennent de ce que les ançiens Hébreux s'étant tér-
pandus dans presque tout le monde , certains pays
«mt conservé les mots qu'ils y avoient aportez. Les
L X X X 1 1.
ançiens Hebrcux,ou Phéniciens ont habité l'Assyrie?,
l'Arabie , l'Aíie Mineure , la Grèce, plusieurs endroits
de l'Europe & de l'Afrique. On voyoit encore du
tems de Procope deux colonnes à la côte Occidentale
de l'Afrique , où êtoit cette Inscription en Langue
Phénicienne , Nous sommes ceux qui avons fui
devant Jofué brigand fils de Nave. Ces Colonnes
ont été appellées ensuite Colonnes d'Hercule ; c'est
depuis que les Grecs eiìrent Composé leurs fables fur
des Histoires Phéniçiennes mal entendues. Tous les
noms propres des Pays , Royaumes , Villes , Mon
tagnes , Fontaines &c. que nous raportorís , sont
autant de preuves que les Phéniciens,ou ançiens Hé
breux ont été en ces endroits , & ces noms propres
vérifient cn même tems l'origine des nomsappellatifs
de plusieurs Langues que nous faisons descendre de
l'Hebreu. On peut voir ces Origines traitées amole-
ment dans le Phaleg & dans le Chanaan de Bochart.
C'est dans ce sçavant homme que nous avons pris
toutes les Origines des noms propres.
II y a des Origines que desLecteurs peu versez dans
les anciennes étymologies croiront venir d'un peu
trop loin , & qu'ils seront tentez de comparer à l'ori
gine &Alfana qu'on a fait venir à'equus. Cependant
on doit songer qu'il n'est pas étonnant qu'un mot qui
vient de l'Orienrà l'Occident du monde, change un
peu fur la route ; qu'il suffit même qu'un mot Hébreu
laisse des traces de son changement dans les Langues
par où il passe , pour vérifier qu'il a effectivement fait
le trajet que nous lui prêtons. Par exemple les Etymo
logistes les plus fenfez ont remarqué i°. Que les Lan
gues nouvelles doublent quelquefois les Lettres des
mots Hébreux d'où elles descendent: z\ Qu'elles in
fèrent de nouvelles Lettres en composant leurs mots:
LXXXIII.
Qu'elles mettent des créments,ou des Lettres ini
tiales : 40. Qu'elles omettent les Lettres défectives :
5°. Qu'elles font des changemths de plusieurs Let
tres , dont la prononciation ou la figure est: à peu près
semblable ; comme du b en p , du b en », du * en «ç
&C en q , du ? en y selon la coutume du Syriaque , de
Vp en p selon la forme Caldaïque , du ^ en "1 & en J ,
du ^ en si , du n en a? , &c. Tous ces changements
font très avérez chez les Ançiens , & ils rendent les
Origines un peu méconnoissables ; mais c'est souvent
ce qui y met le sceau de l'Antiquité.
II y a d'autres Origines fur lesquelles nous devrions
peut-être demander grâce à nos Lecteurs. Ce font
celles où les mots des Langues nouvelles paroiífent
assez íèmblabes aux mots Hébreux , mais dont les si
gnifications primitives ne fe raportent pas trop bien
ensemble. Telle est par exemple l'Origine à!oppidum
Ville , qu'on fait descendre d'"Dy servir^ travailler ,
parce que c'est dans les Villes que les travaux font
plus en mouvement, quia ibi multum opéra & labo-
rum. Les Etymologistes font pleins de ces Origines.
Nous en avons fait passer quelques-unes en revue ,
pour ne les point tout à fait rejetter , mais nous les
mettons en petit nombre , pour ne point déplaire aux
gens difficiles.
Au reste ce n'est point feulement pour contenter la
curiosité des Lecteurs , que nous ajoutons cette troi
sième partie des Origines. Nous avons auísi envisagé
la facilité qu'elle pourra donner à ceux qui aprendronc
nos Racines. Comme on retient aisément les choses
qui ont quelque rapport à des objets déja connus , que
par exemple , on retient aisément que le mot Grec
Ïkkoí signifie ulcère . quand on voit qu'ulcus en Latin
& ulcère en François ressemblent à Ïkkoí , nous avons
LXXXIV.
çrii que nos Lecteurs aprendroient plus aisément nos
Racines , si nous leur mettions fous. les. yeux des mots
de plusieurs Langues^ui ont les mêmes significations
que les mots Hébreux , &; qui leur ressemblent. C'est
pourquoi nous prions nos Lecteurs de lire une Lettre
des Origines , à mesure qu'ils apprendront la même
Lettre dans nos Racines. Ceux qui sçavent le Grec ,
y. trouveront bien des mots Grecs qui les aideront à
retenir les significations des mots Hébreux ; ceux qui
ne sçavent pas le Grec , ne laisseront pas de rencon
trer beaucoup de mots des autres Langues qui seront
de quelque secours à la mémoire.
Nous avons fait imprimer, en Lettres Romaines les
mots Hébreux tels que nous les prononçons. Ce n'est
pas seulement pour aider les Commençans à pronon
cer l'Hebreu. Nous avons voulu aussi représenter à
nos Lecteurs que notre prononçiation nouvelle n'est
point tout à fait étrangère à l'Hebreu , puisque sou
vent elle nous donne les mêmes prononçiations que
les Langues nouvelles ont empruntées de la Langue
Hébraïque. On trouvera un grand nombre de mots
Grecs, Latins , &c. qui fe prononçent à peu près com
me nous prononçons les mots Hébreux d'où ils déri
vent. Quelquefois nous aspirons la Lettre n , comme
íi ç'êtoit un b , & c'est par la raison que nous avons
dite au commencement de la Lettre n. Nous aspi
rons aufíi quelquefois la Lettre y, & alors nous l'ex-
primons par gh , c'est pour représenter ìcghâin des
Arabes.
Nous avons parlé jusqu'ici à deux sortes de Le
cteurs , à ceux qui ne sçavent point encore l'Hebreu,
& qui veulent l'apprendre suivant notre méthode, &
à ceux qui ayant appris l'Hebreu avec les points-
voyelles seront bien aises de Fentendre fans points.
LXXXV.
ÏJ y a une troisième force de Lecteurs pour qui nous»
n'avons point écrit ; ce font ceux qui en sçavent au-*
tant , gu plus que nous , & qui ont puisé dans les mê^
mes sources. Si nous sommes de quelque utilité aux
premiers , ceux-ci pourront nous aider rious mêmes,
par leurs Critiques. Nous sommes disposez à les
écouter , soit que , malgré les foins que nous avons
donnés à cet Ouvrage, nous y ayons laissé des fautes,
soit que nous ayons omis des recherches qui l'eussent
pu rendre plus curieux.
11 est à souhaiter pour ceux qui lisent PHebreu fans
points , qu'il s'imprime des Bibles Hébraïques fans
points à leur usage. Celles que nous avons , font d'un
caractère très menu & qui n'est pas moins dangereux
pour les vues foibles , que les points-voyelles. On
peut en attendant , lire la Bible ponctuée &Athìas
ou d'autres j fans faire attention aux points-voyelles^
Nous espérons donner bientôt une Bible Hébraïque
fans points , d'un beau Caractère , de beau Papier , &
qui fera moins chere que les Bibles ponctuées. Heu
reux fi le loisir que Dieu nous donne , pouvoit con
tribuer à l'avançement des Lettres Saintes.

fin de la Préface.
LXXXVI.

JBBREFIATIONS.

Etyop. Ethiopien:Ver-
Adv. Adverbe. sion Ethio
Aff. Affixe. pienne.
Al. Aliter. Ex. Exemple.
Aid. Cod. AlduinusCodex- Exapl. Auteurs des
Angl. Anglicè. Exaples d'O-
A priv. Alpha privatif. rigenej quand
Aq. Aquila. ils sont plus
Ar. Arabicè : Ver de deux.
sion Arabe.
Asp. Aspiré. Fem. Féminin.
B[ Fut. Futur.
B. Bret. Bas Breton.
Buxt. Buxtorf. Germ. Gérmanïcè.
—>
H
Cald. Caldatcè: Para Hebr. Hehráicè.
phrase Cal- Hebr. Interp. Hebr&us ínttr-
daïque. terpres.
Complut. Cotnplutenfis , Hier. Hieronymus.
Edition de Hiph. Hìpbìl.
Complut. Hisp. Hifpanicì.
Constr. Construit. Hitph. Hitpha'él.
) Hoph. Hophal.
D. P. ' De plus. I
Des. Defect. Défectif. L E. là est.
Dor. Dorici. Ibid. Ibidem.
Incert. lncertus , Au
E. Ve Edition , teur qui~h'est
dans les Exa- point nommé
ples d'Orige- dans les Exa
ne. ples.
Edit. Edition. rnterject. Interjection.
Emph. Emphaticè. Interpr. Jnterpres.
Epenth. Epentheticè. bai. Italkè.
r
Eptaglott. Dictionnaire
Eptaglotton Kal. Conjugaison
de Castel. Kal.
lxxxviï.
Q. „
L. Lisez. Q, D. Quasi dicas.
Las. Latine, Quint. Ed. Cinquième Ê-
M dition j dans
Masc. Masculin. ~ les Exaples
Med.Latí Media Latini- d'Origene.
tatis. R
Metaph. Métaphorique Rabin. Rabinìcè.
ment. Rom. Edit. Edition Romai
MíT Manuscrits. ne des Sep
tante.
Niph. Conjugaison S
Niphal. Samar. SamaritanhSa*
) maritain.
O. Les Septante. Supl. Suppléez.
» - Supl. Cald. Supplément
P. Page. Caldaïque
Pagn. Pagnin. qui est après
Parag. Paragogique. la lettre to.
Part. participe. Par Sym. Symmaque.
ticule : secon Syr. Syrhtti : Syrut.
de partie de r
cet Ouvrage , Th. Théodotion.
où sont les /
particules V. Voyez.
Hébraïques. V. les Part. Voyez les Par
Pent. Pentateuque. ticules Hé
Pib. Conjugaison braïques dans
Pihel. la seconde
Plur. Pluriel. partie de cet
Prêt, Prétérit. Ouvrage.
Vul Vulgate.
Hautes a c ò r r î g ë
DA s s la Préface , page XXXVIII. ligne 24. dont on Fait
l'honneur , lisez, dont on fait honneur. P. XLIV. L 6.
de, píaçer > lis. de deplaçer. Dans les Ra CINES &c. Pag. 3 5 .
ligne 30. num , Us. t\vd~\. P. 35. /. ij. d'dut , nan
êtez, la virgule. P. 41, /. 31. instrument » /í/Ì instruments.
.í. 41. /. 16. mp, /</. mp. P. 47- 19- npin , us. npìn. P.
62. /. 20. m', ///. HT. P. 66. A/pè. lis. hitph. P, 76.
I. iy. comme,///! connue. Z7. 80./. 3. l!ame, lis. lame. P. 96.
/. 12. nijon,///! nman. P. 101. /. 36. celui, /«/. celui qui,
JP. 108. /. 1. oouvré , /*/. couvre. P. 126. /. 38. auter ,
ïis. sauter. P. i;8. /. 14. riDirO , lis. nD"im. P. 224.
/. 19. DOn , ///! Q3n. P. 2j6. /. 27. ivaryxò > lis. eLvaym.
P. 257. /. 32. «fní, lis. avríi. P. 262. /. 14. b. bret. froment ,
lis. b. bret. pain. P. 267. /. 30. tí^Im . lis. tij\^ F. 269. /. 30.
deesa, lis. dehesa. P. 170. /. 27. 4f*^"i lis..çf*£io. P. 272. /.
14. Le<tnofìiC Lento. P. 27 s. I. j j. x.,*/™ , lis. ^*/th. P. 280.
/. 8. x.Ag(AÒ, lis. X*?t*»- P. 288. /. 20. ip^ya , lis. iVptiîa. P. 290.
/. 1. *oM/'û) , lis. Kahva. P. 190. /; 17. latium de &c. lis. latium:
s~de /(«rere cacher.,) P. 290. /. 21. ténèbres, lis. ténèbre. P.
293. /. 27. monde, lis. ciel. P. 295. /. ij. wj9éa> , lis. ^5».
P. 199. 1. 19. lis. Straboa après la mer.P. 323. /.ij. «i9*\o«í, lis
tîk «/flít/iï?. P. 3 39. /. 26. ^»//Ve , lis, ca/íVc. P. 343. /. 14. apel-
ìée,lis. qu'on apelle. P. 348. /. 21. 8pu<páa>, lis. rfv^ía. P.
349. /. 20. rappel/» , lis. Tstf<^su». P. 349. /. 27. ricamar , lis.
recamar. P. 353. /. 19. îjpoK, ìis. <V^íoy, ìV^/f. P. 360. /.
30. «9-t/x.oy lis. íia-y^of.

P. 22. /. 19. «prèí élevé , ajoutez, dos; P. 3Ó. /. 13. <îj>r«


grandeur, ajoutez, citronier, Lev. 23. 40. P. 54. /. $4. après
de terre , ajoutez, métier , pratique d'un art. Wnn labour.
ntmnD &c. P. 76. /• 2;. *pr« DTìD ajoutez d. p. représenta
tion , figure : plur. &c. P. 309. /. 7. *pw cultivée , ajoutez.
al. v. VlVnîC » ci deflòus. P. 327. /. 7. <tprèj beaume, <yo««*
al. v. pJi; ci dessus.
K I
I ■ epi verd , jeune & tendre,
i 12bt, périr , perdre on peut rendre.
3 PQK, j'acquiesce , & je veux.
4 slSN, bouï d'un fer dangereux.
j s'élevé & s'évapore ,
6 S.3N, pleure y eft en deuil , déplore.
7 Î.2N, pierre , poids & niveau.
8 D3X, engraisser un troupeau,
9 p2K, poudre. p3Kn , s'en cire.
10 fort dr puisant veut dire.

t- !• d. p. 3">3ît, mois des épis, i. e.mars, ou j avril. 313K,


Lev. 1. 14. itTithcc , Aq. Sym. tenera, i. e. fruits naiííàns
ttX}Ez,ech. 3. 1 j. Ôjìa. à/3/j2 . Sym. Th.Thelabib. «ow propre, (al.
v- frlJ3ît, verdeur, fruit nouveau, , ìon., Caìd.leméme.
f.iOSK , frípfc. "P3Kn, faire périr. , chose perdue. î"P|3tf»
perte , lieu de perte, p3X, perte, ou, carnage, f» 3-d.p. n3N,
désirer , s'empreílèr. déíìr. n3tt j Jo£. 9. 16. /'í<t
occinHA ( Arab. ad iter accingij i. e. vaiflèaux légers. 3»,
"OK , conftr. pere , ayeul , ancêtre , beau pere , inventeur , mai*
tre- Prov.x^. Z9. v. les part. JV3», pauvre. n:V3i* , câ-
Pte. al. ardeur , ou , désir d'intempérance, f. 4. nn3«.9-?íí^í«.
p.maílacre. f.$.~pnm,hitph. metaph. s'enorgueillir, f. 6.
''3Kn.fr/pA.faire pleurer, rendre déplorable. hitph.cow/Wf Kal.
d- P.^DK.deuil.VsîtjJ.^íB. 6. 18. pour pee. (v. p«J Vatie»
sv.Vsi.JVsií, adv. v. les part. f. 7. p«, metaph. poids, d.p.per- f
ptndiculum, niveau. í003ìt, baudrier, ou, ceinture. DT53K > pier-
res. Ís^ía./* , Sym. fondemens. //. 14. 19. d. p. feLlœ p.irturien-
d. p. rouëd'un potier (pourD"ODN J v. JDÍ». f- 8.D13»,
«able. D1D13ÎÍD , greniers. |. 9.73» , poudre, poussière. np3îî>
Poudre de senteur. P3H3 > »#fr. luter. p3K">l >t7/n. 31.14.
fc'rw. Aq. Sym. 11 se rouloit ( supl. dans la poussière ) en com
ptant, -j-; 1 o. d. p. H3N , & m3K , aile des oiseaux, ( pareeque
c'est leur force & leur défense. ) *13K , & T>3Kn > hipb. voler ,
commencer à avoir des plumes. l>3« > fort , taureau , ifxav »
•Sym. chef. 1. Sam. 11. 7. d. p. /V?£ufîí, tf» *• *4« Exapl. fort
(eu parlant de Dieu. )
A
2 K

i mJK, faijseatt , troupe & nœud.


i SJK, goûte. ( 3 ) rUN, »^Xr veuc-
4 OJtf >
étang ( y ) sYïAJK , coupes.
6. CjJX,
aile , secours de troupes.
7 cueille , amafe sis grains.
8 f» />r0y<? d»* chagrins.
9 rf/^c r^«AT , r»£/'.s , homme.
10 pK, ba/è , òc Seigneur (c nomme.
11 TTK» gloire , ou , /ìwf grandeur.
' iz 3nN> aime , atache son cœur.

f. i. PTUtt » ^ê^òr, Aq. lien » d. p. fardeau. 13N jCald. lier


ensemble, f. 3 . ìUîí > Cíws. 6.10. va. , O. noix , al. putatia-
nis. v. ttJ. f. 4. DJK,íW.O. marais , £a;oíÌ. 7. 19. pDJK, jonc,
bassin j ou , chaudron, kp'iksí. O. cercle. «v8px% , O. charbon.
/fft.41. iz.f. j. ptí, coupe ou tasiè.Samar. tente, tabernaculum.
plur. rTOJît , cratères, f, 6. rpjt , aile d'oiseau, metapb. aile
d'armée, f. 7. mili* > petite picce d'argent, (v. *n J .) Arab. ré
compense , salaire, v. 1. Sam. 2. 36. NmjN , mjtí , N~)JN ,
Cald. fpi/re/d , lettre. VlûUK j bassin 5 lavoir, f. 8. /.»/>/>.
chagriner , tourmenter, -f. 9. d. p. OIK , rougir , être rouge, fum-
mc candere , être d'une blancheur éclatante, d. p. D1K , quel
qu'un, chacun, vifínt. O. sardoine. Exod. 28. 17. PIDIK) ter
re. Xe**- Aq. Sym. poussière. Gen. 2. 7. D"lD"lît , rougeâtre, très
rouge. , roux. D^D-liìE) ,Exod. 25. y. '3-eTUf«íi«í'<*,Exapl.
couleur de feu. ifu^oS'itva^ívct. O. teintes en rouge. *}-. io,plî<,
íeigneur.ionN, adonai , nom de Dieu, pi» , Cald. alors, v. les
part. f. 1 1. d. p. VIX , magnificence, robe , beau manteau,
mois Adar, ou , février. VIN > Cald. &Syr. aire , sosie. nVIN >
magnificence, beau manteau. V1N3 , fart. nipb. magnifique.
hipb. VlNn , rendre célèbre. THN , fort , magnifique , chef >
prince. vTrif/niyíQttí , Aq. très-grand , le très-haut. îOVJVIií,
plur. Cald. juges , magiíh-ats , officiers Persans, pvtît > Cald.
dragme. KHTO, Cald. avec foin. f.. 12. , nipb. s'aimer
mutuellement. an.S, amour, plur. OOTIK, amours.
5
l ?nN, tabernacle dr l* tente.
2, DvHií, santal , arbre , t^* plante.
3 devin , w^í d- Pithon,
4 Te prend poúr un
y fiVlK !>N , ' * caufi*
6 HIK, désirer sexpose.
7 niK, perçant , clameur.
8 *1K> ^ / ^f/4J / malheur !
SlK, ^insensé qualifie.
io H/Uî, marque (à folie.
•\. I. d. p. VnK , metaph. <ro\u* , Exapl. corps. xVnN , Catd.
savon. Vriìt , verbe , camper , décamper. ViriN1», Job. 15. y. y.
^Sl. f- ^nK,(plur. Di-& m- ) > Aq. Gînr.4. 14. aloë,
& santal. L'aloë est une plante maritime ; le santal , un arbre
dont le bois est odoriférant, f. 3 . 31*5. d. p. uter , une outre,
d. p. devin , iyynçfí(to íof , Sym. qui parle du ventre (ex ■ventre
quasi ex utre ) i. e.qui parle, comme lesoracles,dJuhe voix sour
de.» & qui semble venir d'un enfoncement, plur. rrï3í<îpithonSj
outres, vaiflêaux à mettredu vin. f. f.rvnìt Vií^ formé d'TIx)
v. les part. f. 6. mxnn > bitpb. désirer. O^XD , man > HlSt >
désir. iynJob. 31.35. (y. in.) \ws*Cavt. 1. lo.v.ns:. f. 7. m»,
plur. DTIX , 7j. 13.11. m^oí.O. Th.bruit. pírav. Aq. voix, drti
ennes ( Arab. achouin ) dragons, al. oiseaux funèbres , martres
ou belettes, f. 8. , v. les part. f. 9. 7">1K & iVlK , fou , in
sensé. 7Î03. nipb. ( pour 71X3 ) agir follement, v. Vn\ d. p.
"T7MÌ , VlN , ""Vx > adv. peut-être , peut-être que. ( adverbe de
doute &d,elpérancev) 071X, certes. ( particule affirmative & ex
plétive.) al. TfÓTSfop. Aq.Gc/J.zS. 19. auparavant ,dans les pre
miers tems. v. les part. +. 1 o. nVlX ( d Vit*) i/**4í* , Sym. igno
rance, imprudence. Prov. 14. 14. nVltt, folie , ( comme nVlX.)
71K > force, (v. 7>kJ XD71X.> Syr. vallée, v. p*7K.

Aij
i biens , force , iniquité,
z rien , d'pN , vanité. .
3 pK, se hâte , presse & serre. \ '
4 ^IK, luit , brille , allume , éclaire.
5 ^TX, hisope y\m, prendra.
6 /TX, part , s'écoule é- s'en va.
7 fTK, /'oreille s'interprète.
8 "iîN, /í wf ceins , yV rn'aprete.
9 ntí, se prend pour /f foyer.
Io "HIN, » quelqu'un , le premier.

f. i.d. p. p», idole , mensonge , vanité , impiété , douleur,


peine, v. px. d. p. ttvaQihif , Aq. inutile , ou , inutilité. iOlîí ,
Syr. demeure, v. pp. f. z. d. p. pe*, non, nemo , personne, v.
les part, f $ . ^ií , étroit , qui se hâte. f. 4. d. p. HK, feu , lu
mière , corps lumineux > pluie accompagnée d'éclairs , foyer.
Ur, ville de Caldée. DiTlK & DnN , lumière , ffaaxriv, O. Ex.
a 8. 50. manifestation , doctrine, v. m>. d. p. pectoral du grand
Prêtre. miN , lumière. d. p. légume , (v.mn.) miKOj>grote ,
caverne. YlíîD , corps lumineux ( en parlant du soleil & de la
lune. ( plur D">- & ")ltU> niph. Pf. 76. tTupavìit , Sym.
grand & illustre. Dn»3 , ( pour DniN3Jy) If. i±. 15. v. m>.
f. 6. d, p. VlX , í*f«if. Sym. effluere , s'écouler, d. p. défaillir ,
manquer , courir çà & là. d. p. bttt , départ , Ez,el , Vulg. nom
propre, f. 7. d. p. , bìpb. pian , prêter l'oreille , écouter,
exaucer, pn, Prov. 17. 4. ( pour píNPID) part. Iriph. qui écou
te. D^OìtîD , balances. ps< , ceinture , ou , armes, v. pi & p\
f. 8. *ïlîK, ceinture , <rx°'tviov. Sym.Job. 11. 18. corde, v. rni ,
f. 9. nx , ê^*f* O. foyer. ,&n«n, v. les part,
f. 10. *iriK , un. fem. nriK , une. DHIH» > les mêmes , en petit
nombre. "iníO & mrD , ensemble. nriKD > ^/m/î unus , i. e. una
nimement. ppnK , ( v. ,TPrO. m, Cald. un. "inx , verbe , unir ,
{ v. Tn\ J "in» Cald. prendre, v. înN. d. p. nnK * Ahad, nom
propre d'un Dieu, ou d'une Idole.
i nnfc*í frère, dr parent tendre,
z THN, pojseder , ft»> , prendre.
3 OnN, archives se rend.
4 ' inN, 4/r« , autre , & suivant.
J Vtlti, Satrape , ou , Grand de Perse.
6 "ÌDN, buisson , ronce qui perce.
7 UN, t3K>, lentement. tJK, devin.
8 D13N, boucher , & mettre un frein.
9 fLDN, /?/, , interprète.
10 "lEN, esperclus , ferme t arrêté.

\. \. nn«. d. p. allié , semblable. niriK , sœur, nntî » «nat


une.(v. "jnít.) mnK , union, ouj liaison fraternelle. ÏTIK> jonc ,
glayeul. fioiropiov, O. pré , ou , gazon. «V©-, Aq. Sym. marais.
nnnH , v. mn. f. t. d. p. m» , toucher , joindre , porter fur
desapuis. i.Reg. 6.6. barrer, Neh. 7. 3. mnK, possession, f. 3.
KDDnit i Cald. cabinet des archives, al. Ecbatane( ville. ) f*. 4*
*iriK ,verbe , tarder , différer , prolonger, inv j 2. S*»». 20. 5.
iipft. Cald. f pour nn«\J Tin» i derrière , l'occident , (parce-
que les Juifs adoraient tournez vers lorient. ) piriK , qui est
après, le dernier, "nnií, derrière, après. Cinêi, postérité > der
nier, fin, récompense (qui vient après le travail.) pnN, Cald.
autre.jnnN, Cald. enfin. n^inií, en arriére, f. y.D'ODTniTlî*,
(mot Persan ) Satrapes. D»3*intPní* , ( mot Persan ) mulets, al.
chameaux vîtes à la course, f. 7. ick & lûtò ,adv. lentement,
doucement. D^tOtíj plur. devins , ou , enchanteurs, f. 8. ctOit
VtlDìf , Prov. 17. 28. celui qui met un frein à ses lèvres, d. p.
Cm , caché , oblique ; D">CI3î< Diti]?TI7 , 1 . Reg. 6. 4. 8v?Wuc
*«f««y^o^lvíts. Th. fenêtres qui prennent lejouide côté, (ak.)
fíPiKÌvBiJiívcLf , cancellatas, percées en façon de jalousies, f. 9.
OnXO piON niDlOn ,PrOV. 7. 16. flctyíyeet[A(*ív<tl (uyfcupía.»
Aiyvirìis. O. historiées en broderies , ou , en points d'Egypte,
al. courtepointes de fil , ou , d'étoffé d'Égypte, t- IO- "P "l13^
"^Qi, Jud. $.15. perclus de fa main droite, al. ambidextre.
ibid.

A iij
6 K
i >K, njîe & f*ys prendra.
z ennemi haïra.
3 TK, vapeur , chute & ruine.
4 PPK, vautour, ou, fouine.
y Sw, seuil y bélier , force & fort.
6 p7K, plaine , d* & cn son.
7 D>N> terrible représente.
8 flsl'K, terreur , épouvante.
9 f|*K> grande mesure , Ephi.
io homme , chacun, mari.

f. i. d. p. , sflvM , Exapl. nations, o*»'** j plur. //i 13.21.


loups cerviers (Bochart ) al. hibou, (v. rvtt.J ""K, adv. v. les part,
■f. 2. D'X, wrfa , se déclarer ennemi. n3>K , ennemie. n3,íí ,
inimitié, f. 3. , ( sans 1 ) vapeur. Wi&hv<rftií , Aq. Gen. 2.
6. fontaine, exhalaison. "Pit, metapb. calamité , chute , ruine,
f- 4 îT'i< , urtv@-, O. le milan, l'émerillonfBochart) al. mufte-
la. fylvejìris , fouine, al. pie ou corneille. rPií , adv. où. v. les
part. f. f. d. p. ^itt, cerf, frontispice, plaine , sillon. dViíí ,
ivhw. Aq. vestibule. (v.ûVítJ Víí.pouvoir, Dieu. (v.nVtt.) D'»,7'>{í,
# i.ig.iíottKtt , Exapl. idoles. mV^ jí1/. ll< 10- force. nt7,K,
biches force. rT'Vê* 3 queue de bélier, ou ,de brebis, f. 6,pVtí,
( formé d'V'K ) plaine , al. lieu planté de chênes, f. 7. {DCÍC,
Cald. terrible. D'D^Í* , Jer. jo. 3 S. idoles , terricula. q. d. l'épou-
vantaildes hommes superstitieux. WCH , Deut. 2. 11. Emsi ,
Eméens , ( peuples ) ou, géans. f. 8. HCií fd'Ctt J terreur
&c. j. 9; rps*, nD">î{, éphi> ( mesure pour les choses sèches, qui
tient autant que le bathus pour les liquides ,& qu'on croir être
le triple du saë. ) nSW , KE3">«, ÎOEPK , adverbes , où. v. les part,
f. 10. d. p. vr'tn, homme de cœur , mâle , quelqu'un, ttrtíwnn,
bìtph. se montrer homme de courage. [llfiK , Pf. 17. 8. jc-óf» ,
Exapl. la prunelle de l'œil.punf» , Prov. 20. 20.«-»9to/wh. Sym.
nuit obscure, al. noirceur , ténèbres. Cîí , 2. Sam. 14. 19. v, W.
nwx , femme. ( v. la stance suivante. )
i ntPN, d'íSMî , femme aime à plaire,
i ÎÏVÍÍ, fort , JflK peut faire.
3 S^ííj mange , consume dr frend.
4 s)73N*J, glaive , ou , />r tranchant.
j ïDK, í^r/f-r nous certifie.
6 tpN, main , d'ípK , courbe & flie.
y laboureur diligent.
5 "iVx, montre. Sx , nie ou deíFend.
5 ty'SJ'?^, £r^/f effroyable.
lo "17N, le ferment redoutable.

f. i. nwn ( formé d*ïZ/">a< ) «vïsu. Sym. w<«ço. Ge». i. 23.


d. p. chacune. Dlfíí, le même. f., 2. jn*N, fort, rude , raboteux,
force, «fyjtî&. Aq. £a;oí/. 14. 17. ancien , ou , antiquum , an
cien état. p^feommep-w.) COD^-Eí/mh/w, mois de septem
bre. in1**, 5Víí,Cald. il est, ils sonr.(v. W. ) pn">K , v. nn*t. f- 3-
d. p. 73K > dévorer. Cald. prendre, jetter de grands cris , pro-
clamer,divulguer, publier, ( quand il est joint avec \>mip : ) ex.
TílXlp 173it, Dan. 6. 25. ils publièrent leurs accusations.
VOKTI } hipb. nourrir. 7DKD , nVoN , V'CK , 7DK , nourriture,
vivres. r)73D , vivres , entretenement. -j-. 4. nVsND j ( d'7Dtf)
nourriture , glaive , couteau, f. 5 . pK , ovras , Sym. véritable-
ment.«f*,Aq.certes. (quelquefois pK lie seulement le discours:)
ex. pt* , S~í. Sym. or. autem. v. les part, -f. 6. v. f. 8.
17Í* ) Cald. voila, d. p. si. v. les part, 7K , particule : ex. 7ií
l7DNn, Exod. 1 1. 9. ne mangez pas. ( quelquefois bu, se prend
pour |N, où.) ibti ,bttï prep. vers, auprés , contre, devant, v.
les part. f. 9. .DU7K , plur. D1DJ7K , efpeçe de bois de cèdre
très-précieux. DUdVn , le même, -f, 10. d. p. nVíî , jurer ,' en
gager par ferment , se. parjurer. Cald. &Syr. jetter des cris, des
hurlemens , Joël , 1 . 8. v. 77^. d. p. n7K , malédiction , chêne ,
lieu planté de chênes. n7Kn, malédiction. ( v. 7'N & pVwJ
.T^N , V. 71N.
I pl7ií> Z>/V» , ^r/'»s(? , ange , seigneur.
ÍÌ?btt, sè gâte , efisans honneur.
3 vain /faux , tí" , £idole.
4 D^í, fMt gerbe , estfans parole.
J Cj^K, marque , aprendre , enseigner.
6 prefíer , importuner.
7 nax, coudée. ON , peuple , d' , w?rf.
8 Son, languit , /í/w^í ^ s'altère.
9 nourrit , 0-0/'/ , constant.
io yDÌA, surmonte , estfort , puissant.

\.\A. p.rhtt, faux Dieu, idole. nV7K,Dieu. piVtf, Deut.iS.


i . ÍTíf<éi>». O. au-dessus, d. p. haut , le très-haut. v. n^I7 &
■f. z. lV7K3 , tiìpb. Syr. être vil 6V: méprisable , ìotaS*?tìí. OJob.
15. 16. impur. inVND.P/i 14-?- Syr. ítyVct» /"««. f. j.^k.V^k,
iw/V\«r®-, Aq- imaginaire, avvwctçkt@-> Sym. qui n'éxiste point.
Tfotpca-iríx.®- ,0. Deut. ií. 14. faux , ou , prétendu. VlVíf , le
mois d'Août, tbbti ) v. b^i. f. 4. chu, lier des javelles, nipb.
ch&2, être muet , fiueyÍKtì>j@- , Exapl. bègue, d. p. chtt , javel-
lctroupe, aílémblée , muet , ou , bègue. nD^K , faisieau , paquet.
cfritìiCblìt, portique, vestibule. d^IN > adv. v. les part.pVitj
veuf. poVx, m3D7í<, viduité. "OdVk > un tel , un tel lieu. ( v.
UlVD. ) JIdVn, v. la note furUfaJ^ií. f. y. d. p. vfo* > ensei
gnement , doctrine j prince, chef, bœuf, mille , millier, o-vvh-
êtit , Sym. Pf. s S- H- ami. <™vm9««, Sym. Prov. 17. 9. liaison
d'amitié. mD^KD , Pf. 144- 13- biph. millena parientes,
î.e. très-fécondes. nv>DVn> v. nVri.f- d.p. iTCK, w<Tf>«3^3^ ,
Th. x.Sam. 1.14. aqueduc, d. p. chemin qui fepartageendeux,
jambage , linteau d'une porte , servante , nation , famille, cn >
mere , métropole. D«V, DInV j nation peuple. CK , adv. v. les
part. f. 8. T!^} comme VdN. f. 9. pKO , nipb. s'acomplir,
être ferme , stable, vrai , sidelle. pK, vérité, ouvrier, oui , vé
ritablement. rUlDK , pDM , pK , nptí , vérité, foi. ( v. po.)
D^Dí»já. 1 i.2Ó.(v.n«3.) rOOi*,apui, poste,ou,employ ; lame,
lamina. 1. Reg. 16. 18. , véritablement, f. 10.
Vptt, hiph. 8c hitpb. fortifier , être plus fort. yoK & îlVDit »
force.
I IQX, dit & parle , ou , profère,
z t^ON, prendra la nuit derniere.
3 fow , arrive , est en pleurs*
4 nVJK, vaisseaux , armateurs.
5 ílttO, , gémit ) soupire.
ú plomb , niveau se doic dire.
7 {JKsin > murmure dr se plaint.
8 DJK, embarajse & contraint.
9 t\ìtt, s'irrite , est implacable.
io pJK, jette un cri lamentable.
■\. i.d, p. mît , profiteri , prendre une résolution. .fo7p&.
parier de soi avec avantage , se glorifier. 110*00 , If. 6 i.i 6.fut.
hitph. ( ti défectif. ) -)D*1 , pour *5Di<n, d. p. ")DK , parole >
chose, Job. 2i. 18. 1DKD , H1D», discours , parole. -)0î*D »
Cald. édit. TDK , branche , le haut d'une branche. iODK ,
Cald. agneau.v.HD.f.j.d.p. rOK, être cause d'un événement»
d'une rencontre, hitph. se mettre dans l'occasion > ou , la cher
cher. iTJitO, rccafion. n'OKO , njOK, chagrin, f. 4. *0K ( d'n:«>
vaiííèau. rTOK , plur. OTOK, vaisseaux. , HOK , quò , «W, où.
"sfc Hit , jusqu'à quand, rûtoi îOK, obfecro , je vous prie. v. les
part, f» 5 - nnOK » soupir , gémissement, f. 6. -ptf , libella , ni
veau, pour dresser un ouvrage ; yávatru. Aq. ftannatura , sou
dure, v. S. Jérôme sur Amos" 7. 7. -f. 7. pK, Cald. pleurer.
\MT\n*bìtpb. le même.(v. îun.) p», douleur , deuil , iniquité,
v. p». +. 9. rpK , fau sens propre ) respirer, soufler du nez.
met-apb. être en colere.Pjît , nez, visage >colere.(v. r\2bt.)itD:tt3
Cald. pDOK , plur. visage. nS3K, héron , ou , milan ; X,*?*-
<^íi®- ,0. charadrius , { de ;ç«íf«JVêài> } lit d'un torrent ) oiseau
qui se plaît sur le bord des torrens. f. 10. np3K > gémissement;
líuydsìi, O. musaraigne, al. espece de lézard , qui a un cri aiguj
fBochart. ) al. atteUbus , espece de sauterelle.

fi
KO
I tî^JX,efl malade & mortel.
2. ODK, grenier , grange , ou , lieu tel.
3 {DK, w^r/ , mal , qui peut nuire. .
4 C)DK, ajsemble , 0/f d- retire.
J IDN, //V , enjoint ,serre ^ étreint.
6 , se lie & ceint.
7 nÔN, <■*/><?. ( 8 ) 7SN , obscure.
9 {SK, d" , ou y mesure.
10 yfo , nul } manque & finit.
11 néant , vipère , aspic.

f* f. d. p. UOK , homme , quelqu'un. unilK, trés malade ,


mortel, ou , incurable. nmJttl > Ps. 6ç>. x\. **} èariyvú><r$»r ,
Aq. je désespérois; wá^»?, Sym. j'étois tourmenté, rfoVJ.D^tttt»
femmes, v. ìTIO. f. J. pDK, accident fâcheux , encombriçr
mortel , ( comme s'expriment quelques traductions gauloises.J
f. 4. d. p. rpN , ramaflèr, retenir. d. p. «-1/^x0^» , Sym. Exod,
2.3, 16. récolte. nDDK , r^DN , rpít , amas. rp'SDK , Num. 11.
4. stí^/jct©- , O. troupe ramaííee. K0*13DK > v. IDD.f- S- *1DÎ*>
^««rSc ,Exapl. mettre dans les fers, tenir en prison , lier, ou ,
engager fie combat) instruire, v. ID"», d. pODN, lien, chaîne»
édit. niDKj tirîO* , Cald. lien , édit. -PDK , prisonnier. mD«,
lien. f. 6. TDK ; \ira>iùf , Aq. Th. superhumerale, HDit , <rv<ryiy-
<yw, O. attacher. m-DH , habit, f. 7. d. p. rfDK> cuisinier, bou
langer , ou , pâtissier. niDâ* , patifleries. CO^Dn , ce qu'on a
fait cuire , i\urèt , O. Lcv. 6. 1 1 . convoluta , cc qu'on a fairris-
íbler dans la poêle, -f-. 8. Vdî* , erKOTo^nvítt , Aq. ténèbres de la
nuit. VDKD, hVdîí, ténèbres. m^DK , Exod. 9. 32. obscura, ce
qui demeure longtems caché dans la terre , i. e*. fruit tardif,
"f. 9. fDK, d-, p. manière , façon , tournure. Víí , Prov.
i£. 1 i. ir Kttífu kvr* , Sym. dans son tems. 7. 10. d. p. DDK ,
rareté , rien , néant , petit nombre , limite, d. p. eefler. adv. seu-
• lement, si ce n'est que. v. les part, "G D3i< , le même. D^DN ,
talons , ou, cheville du pié. 7. 1 i.d. p TWDtt ,( KTDM.CaldJ
hiœna , bête semblable au loup qui dévore les hommes , (Bo-
charr. )
I ^fîfct, entoure ejr piro'ûete.
i pÔK, se retient , force , arrêté.
3 *1ÔÍ<, cendre. * , 4s/ or.
4 OJ13Ì*, tribut , /f thréfir.
5 SvN, sépare , ôte , réserve.
6 thésaurise & conserve.
7 IpX, 4* cerf ressemblant.
8 Sfeí^K, á^<? & fort , 0# , vaillant.
9 piège , 0# , caverne obscure,
io ;nfct, tiserand & tissure*

\. i.P|ít,adv. aussi. 13 r|», combien plus, combien moins,


est-il vrai que ? Gen. 3. 1. v. les part. f. 2. pDKnn , hitph. se
eontenir en se fajsant violence , patienter , être dans la rete
nue. pSKtnî* , 1. Sam. 13. 11. $ia.<ròíì< , Sym. étant forcé par
la nécessité. p^Dîíjfort, robuste , torrent , courant d'eaux, f. 3.
*1DN ,^Sf , Aq. poussière. pnSK , (v. niD.) * , propre-
nent , Ophir j pays de Tlnde d'où venoit le plus bel or. f. 4,
EnSN, f mot Caldaïque. J f- í- VxNJ , «'p/?, être élevé, bxttli
nonnnno , Ez,ecb. 42. 6. èf«/^okts ótf-o*áTa>9êi>, O.étoient éle
vées depuis la terre. !7>XK , aifelle. nbiXtt, jusqu'à l'aiselle.
nV^Xíí niDít, E^ecb. 41. 8. coudées qui vont jusqu'à l'aiselle»
». e. grandes coudées. iVîf , /f. 41. 9. è* tSc etyKvwr. Sym.
des coudes ,i,e. descoins (delaterre.) Vi'4*>adv. auprès, chez,
vis-à-vis. -f. 6. nïtí , W/*. établir destréibriers. "ì^x, thresor.
lur. m-, f. 7. Ipìí , Tftt?yíhit.$»t, O. bouc sauvage , bouc de
arbarie. v. pjK. f- 8. VtfnK, trèsfort, ( de lion , Vtf ,
Dieu. ) D^K")î<. If. 33.7. èçaàíio-oit&i ccvtoÏí , Aq. je ferai veu
d'eux, (q. d. cnV nKlî* J Sym. Th. Cald.& Syr. de. même. v.
HKT, & consultez la paraph. Cald. -f. 9. d. p. TU* , tanière.
3"1ND , embûche. 3*)í» , verbe , tendre des embûches. HDItí ,
fenêtre, cataractes , cheminée , trou , sauterelle, v. mi. f. 1 o.
d» P- y navette du tisserand, d. p. ourdir la toile , coudre ,
ou , entortiller. U*1K > cassete. {D^íí. pJnK,(Cald- é»U"l« )
de la pourpre.

B ii

1
IZ N

I filN, cueillir , prendre , arracher.


% le cèdre. {$) PHN, marcher.
4 "pK, efl prolongé , diffère.
J |1D1í<, un palais doit faire.
6 pK, orne ; ìTiH en est pris.
- 7 JHN, , /err* , o* , pays,
8 maudit & rendJlérile. .
9 tHK, Jìancer une fille.
10 UW, /f*, qui brûle; s'en prend.
11 lïï^Ki ravine , //Va panchant.
- f. i. v>K , m» . Hon, plur. □■>-& M-, m-)K , étable , crè
che , mangeoire séparée. n» , Cald. ( comme iVtt ) voila, mtf,
z. Reg. 4. 59. «5/f/oAáx<ti»« , Incert. herbes sauvages. D"HN3 ,
jÇs. 14. 1 y. v. UN & m\ f. 2. d. p. flK , pin , & tout arbre
qui porte de la résine. criK , cassette de bois de cèdre, f. j.
d. p. m» , voyageur , chemin , voye , coutume. nmx , trou
pe , compagnie de voyageurs, vivres, f. 4. d. p. "pK, s'alon
ger , ou , croître, d. p. longueur , hauteur, long, longanimìs ,
patient. HD"ii* , prorogation , loi , durable , santé , rétablisse
ment. > Cald. convenable. îoV "p"lK «V. Efdr. 4. 14.il
ne nous convient pas. rQDlit , Cald. genou, v. f. 5. raci
ne , D">K , Aram , .( nom d'homme ) d. p. la Syrie, poin , pa
lais , arx. rPDIK , femme Syrienne. rPCntf > en Langue Syria
que, f. 6. d. p. pK » tíIví , O. pin. JV)î<, cercueil , l'arche
d'alliance. rDnK, lièvre, f- 7- KIDÍt, Cald. terre. Np*)K,p")N,
Cald. le même. f. 8. rhKD , malédiction , famine , disette.
tOYlít , Areret , ( nom de pays ) al. Àç/aìví* , Exapl. l'Arménie,
•f. 9. riUHN, parole; Qíhmtií , O. volonté ; Hmn , InGert. prière,
supplication, f. 10. NEW , Cald. feu. iWH, plur. Lev. 4. 3 f.
jgniM , victime dans le feu fur l'aútel , sacrifice; Kctf -Tra/tct , Exapl.
oblation; hh.o>ìáf'Trajet y Incert. oblation entière , i. e. holocauste,
v. , à la stance suivante, f. 11. itM* , ravine d'un torrent.
flYWK , plur, panchant , ou , pié d'une montagne.
1 îltCfl&î, d'íîfK? au feu la victime.
2 danç la note on l'exprime.
3 '"Ttîttí, bois tranquille ejr couvert.
4 DCN, fecbe , eftvafte dr désert.
J C^fcí, asirologue s'uíìcc.
6 T&ìt, va , conduit , félicite.
7 Wì&> fondement, qui soucient.
8 riKj signe , ou , prodige. ( 9 ) nfiK , vient.
10 ffiX, l'anejseìq\\ï sçait braire.
11 *înx, lieu } la place doit faire.

t- !• v. UTi*. f. 2. ~jC6î > tefiiculus , testicule d'un animal,


t- 4. D^lí^Kn , Wj>^. traiter en coupable , exterminer. DCCNn ,
*/! j. i«. exterminez-les. d. p. EWH , péché , oblation pour 1c
péché. D'ODU'tt , lieux ravagez , déserts, v. JEtt>, & DDVf.f.J.
^Vbt, (íáy@-,Th. mage.riDV/íî, carquois. rïDUW, ordure, fu-
mier.(v. rusO-iDU^ ,v.*iDW. f- 6. d. p."WK>heureux,bonheur,.
'"HPK , P/ 1. i. plur. constr. ^«aáf/oí ,Exapl. heureux ; tî*siw,
Exapl. parfait; «/«/«ri©- , Incert. fans reproche , ibid. nant»
"VIB^c, pas, trace, Aílyrie. IV/Si, relatif, qui , qum ,fUod ; qui,
celui qui. mu^ií i ilTCK ,lucus , grand bois ; wtg i^á^iav , Sym.
place autour de l'autel. 1. Reg. 17. 16. WNn, iri^Q- , O.
boiïis, al. pin , cèdre. »ywtt, Cald. mur. f. 7. vr>vrtt , fon
dement. rïtZ7'>tf>K, bouteille, d. p. èivávS» ,Aq. fleur de la vigne,
Cm. x. 5. áVfl®-, Sym. fleur, ibid. vanWH ,Of. 3. 1. ttakaici ,
Aq. ("choses ) qui se gâtent, v. UTZ". d. p. «fiophni ( i'fT®- )
O- ( pain ) fait avec du miel & de la fleur de farine, ivnwtà ,
V' '6. 7. Toi? ivtçftttvofAÍvuí , Sym. à ceux qui se rejouiflent. v.
WWr.bitpb. BW«nn, v. or>sc. f. 8, m». nx, signe, étendart,
drapeau. riK , hoyau. f. 9. nriK (Cald. N»rìK > j venir, apro-
cher , devoir arriver, bipb. aporter, amener. NrPI > Deut. 33.
n ■ venit, Va\g. fuit. (v. la note sur JTìwJ piVK , entrée, f. 10-
.anesle. toWN , priSí , Cald- fournaise, f. 11. miO,
Cald, v. *)p3,dans les part. onnK, Num. 11. 1. v. Tin.
14 » -
i "1X3, explique & rend cla'w & net. <
% VH2, se pourrit , put & deplait.
z 12, mets. ( 4 ) fl3 de s]22 , prunelle.
y 112, es persde, infdélie.
6 12, lin y levier , membres , rameaux.
7 H12, mentir , accuser faux.
% 112, seul , a part , solitaire.
9 S*13> séparer & distraire.
10 p12, trou , fente , murs fendus.
11. iinX néant ìrvuide ^confus.

. f. 1. d. p. 182 , puits ; k<xkk@-, Sym. lac. plur. m")K3 , v.


113. f- 2- ? ^ wâw. W>eon , bisb. répandre une
mauvaise odeur , rendre quelqu'un un objet d'horreur & de
haine. Wit33> i.Sam.io. 6. ÌKstx.ávpynírAv , Sym. avoient offen
sé. strW3>& Cald. fake du mal. ) 0TK3, puanteur. 7VVt?3,Job.,i.
40,. herbe garée; ccnríKttrtpó?»]* , Sym. ibìd. fruits qui nemeuris-
sent point; , O. épine, ibìd. D">BW3 , If. 5.1. emhw,Sym.
( raisins) manquez. KtwliO > Cald, méchante , mal intention
née f Wl^Sc {W>3,Cald. mauvais, malice.) f- 3« .331*10, pw-
tio'cìbh( PD , bouchée, J3, mets.) +. ^. à.ç."\31, «7rorccìiïv ,
Exapl. être déserteur, d. p. palier devant sans s'arêter. Arab.
abandonner, d. p. *U3 , vêtement , couverture, v. TU. f. 6.
d. p. **3 , de lin. 0^3 , plur. membres , &c.(V.*n3.)VH3î#
16. 6. gpctxíovií ài/TÎs , Sym. ses bras, i. e. fa force, f. 7. DH3>
( pour D^íTO ) astrologues , menteurs, f. 8. d. p. TD , être seul,
solitairement. '13 , seul. "13V, v. 13 ,dans les part, f .9.Vn3rij
fc/pfe. discerner. "n3 > partie , bout. V*n3, étain. nV*J3 ,bdellion,
al. perle , belle perle , que i'on pêche sur les bords du détroit
de Perse , près de la terre d'Evila : ( Bochart. ) f. 1 o. d. p. p"D,
rechercher avec foin un édifice , pour le réparer, f. 11. W3,
Cen. t. i. SvQìv , Aq. Th. rien ; autansnov , Sym. ibìd. confus,
v. nnn. d. p. im ,Jer. 4. 1 3.0'víìif , Exapl. rien. al. <rvyMM[á-
*í»jSym. ibìd, confuse.
3 -f
1 tJsD, marbre ì couleur amarante.
2 Sn3, fi trouble , & , ^épouvante.
3 OH3, > ií/4<7 , éléphant.
4 JH3, /íafsí1 , &,{ y ) pí"0 , tache de blanc.
6 ÍVirO, de "ìr\2 , tache luisante.
7 N!13, wV*/ , va , e^1 présente.
8 3^3, V4#» , creux. 3133 , en est pris.
9 Î13, méprise , y joint , /f mépris.
io "|13, être inquiet, (n) p3 ^comprendre.
U 013, auxpiés.(i$)^2,lin doit rendre.

»t> tsro , marbre rouge , ou , porphire. o-/x*?ctyS'ÍTti( m'S©-,


O. £/fô*r. i. 6. émeraude, f. ì. Vî"D3 , n'tpb. être saisi de trou
ble & d'étonnement , être précipité } ou , inconsidéré. nVrO >
terreur. nnV3 17. 14. le même. plur. HlnVs , E&ech. 16. 11.
terreurs, al. (v. nVs.jV^rOS, Cald. engrand'hâte. n-SíVronrO,
Cald. promptement, f. 3. rìDn3,ncn3 ,bête. niDrO , Job. 40.
10. hippotame , ou , cheval marin ;(Bochart .) f. 5. pustule blan
che qui paroît fur la peau. ( de pVQìí > Cald. être luisant. ) al.
«W©-, O. gratelle. f. 6.1VO, ™K*vyì\í , Aq. Job. 37. ix. lui-
ímii<rvvví<pwu , Sym. itíd. obscurcira d'un nuage, v. la Vulga
te, f. 7. «13, entrer, îf>3n , mener, introduire, déférer.
R3>, Gen. 37. 2. «ye^xe, Aq. déféra. N"D , se coucher fen par
lant du soleil. ) K31D > K13D , «3 , entrée. , coucher ( du
soleil. ) n«13n 3 fruits de la terre, revenu de Tannée suivante.
t-8- 3Ì33 , niph. vuide. f. 9. v. 113. t- IO- 1^ > être
embaraílë , en perplexité ;(v. sD3.) HD13D > perplexité, désola
tion, f. 1 1 . pin , biph. apercevoir , sentir , considérer , être
prudent. J213, faire comprendre. T313nn > h'ttph. comprendre,
rran, ny»3, prudence, intelligence, v. n03. f. 12. HD13D ,
HD13n j conculcatio , i. e. action de fouler , ou , d'être foulé aux
pieds, mépris > ou , destruction, f. 13. ^13 , lin fin, & d'un
beau blanc , dont on faisoit les habits sacrez. y3, v. ^3 , DX3.
iS 3

i 113, lac , frison , creux , puits profond.


z rougis', fait rougir , confond.
3 HT3, mépriser. T3 , pillage.
4 //'//f , emporte , ravage»
j pT3, ^y? Veclair foudroyant.
6 YT-ira, disperse , répand.
7 SpD, meurit , tourne & dégénère.
8 frQ, , éprouve , considèret
9 "írû, prend choisir & préférer.
io prononcer , proférer.
•f. 1. 113, kÍkkoì, Exapl. citerne, sépulcre, plur. ni13 £e
13 ( pour ")13J 21. 3 $ . citerne, f. z. U"3n > bipb.
se deshonorer par des crimes honteux, iniOîin , hitsb. rougir ,
erubescere. v. roi d. p. n:uO , V3D, nttH3, honte , confu
sion. nW3, wéwe ; al. idole. lin3D , pudendum. f. 3.p">l3*
mépris. r»3D0,('pour m3:) méprisable. 113133,Cald. largesses,
présent, f. 4. K13 , le même que 113. d. p. m3,13 , butin, "wo,
Cald. butin, dépouille. HK13 , Samar. le mime. f. y. pli, com
me p-)3 , ( 1 pour 1 ) v. p13. f. 6. "113. fCald. VD) disperser.
V. ilD. f. 7. ^n3 , metapb. se dégoûter, changer de goût.
^3 ilVrO QVV93.Zácb.Il.&. » •Ivxìkuriit ÌTrífKítcriv iv SjUoï, Aq.
fiomit , tm/tctriv , Sym. maturuit , leur ame a mûri, i. e. a tour
né à mon égard, comme un raisin qui tourne & qui dégénère ;
ils se sont dégoûtés de moi. f. 8. pn3 , (plur. D"0>n3 ) guérite,
lieu élevé , d'où l'on observe l'ennemi. f. 9. nn3, choisi, jeu
ne homme. m*>W3 , D'IIIÍDj jeunesse. T>n3,P/: 89. 4. It/aé*-
tIí , Exapl. choisi. *)n3D ì tx-hayn , Aq. If. zi. 7. l'élite. f. 10.
KI03D , parole. nt23, wáwe fl«<? KE3. ni313 V/i,Prov. 12. 18.
rel parle, ou, promet , qui . . . ^1133 jCald. discours, pronon
ciation j témérité en parlant. 51103 ni;i3ll/> serment téméraire
( chez les RabinsJ

% TOSj
3 i7

i .nD3, se censé , est tranquille.


i u,t33, est oiseux , inutile.
3 |L33, ventre , avance , ou , milieu.
4 ÎTV3, château palais. ( y ^ ^>3 , «•#/.
6 JV3, maison , famille , demeure.
7 K33, poirier. ( 8 ) H33. , fleure.
9 H33, premier-né , premier fruit.
10 S3, , (de 3? ) í-«-*r , <r^>r/7;
ii J?3, rit, conforte cr rajfèure.
11 ílV3, vieillit , passe , */íé , & , ^«rí.

f. i. noa,*/«íf»jwtHf , Aq. êtretranquile& sans inquiétude,


mettre fa confiance. d.p.nt23,sécurité,confiance3avec confiance.
nt32O>pni03JnnE)3,confiance.D'>niûaN)melons.f.2. 7123, «fr
>sîV,Sym. être oiseux, ne rien faire,cefai.bìph. interrompre, fai-
ìecesser, empêcher, f. $ . C01D3 ,thércbinthe. al. avelines , pijlacia,
cspece d'amandes, f. 4. rVV3)plur.!TI'0"),>3 , forteresses. Km"»:!,
Caid. palais, f. 6. d. p. ÎV3 , enceinte ; adv. en dedans. DT3
, Exod. 10. 4. ouvertures ( des anneaux) pour paíîèr les
leviers. sP3 , Gald. passer la nuit. }tV3 > palais , ou , jardin à l'é\-
cart. -}-. 7. «33 > «tìoí, Aq. poirier ; al. meurier. f. 8. H33 ,
^33,0133 jtVOS , pleuts. f- 9. d. p. 133 , porter du fruit nou
veau , offrir les prémices , donner le droit d'aineííè. rrï>33 , pre
miers-nez. mi33 .•> droit d'ainesse, fruit premier-meur. 0^1133,
prémices. n-*)33.> dromadaire , chevreuil, f. 10. T73 , >73 ttte-
g*tíoB , non , ne( pour nier, ou, pour défendre.) ">737 , propter
»»«,i.e. penuria, faute de. . . v. les part. Vl^Vs , v.'îf'i; & 7JT»«
d. p.ìlD>73,.M. 16.7. néant : ( de ^"2, non, riD , aliquid. ) f. 1 r.
J73 , jk«í<T<âc , Aq. Amos,}. 9. rire j sourire, v. S. Jérôme sur cet
endroit, -f. 11. êc73, Cald. être usé de vieillesse. 173, cens , q.
d- tribut ancien : al. capitation. n^3 , vieux , vieillesse, v. Vrt3.
^ p.tnrfrs ,/oi. 18. 11. «vt/T«f^í'« , Aq. néant , choses qui
ne font point , vaines frayeurs, d. p. disette, inopìa . Vulg. Job,
17.10. -Ò^jjob, 18. i$.ctvuir<tf^íct , Th. néant, t'173 , vieux
drapeaux, vieilleries. rpVsruAine. v.7H3 & 773.

C
18 3

i S^3, confond , w<r/f huile ou vin.


a 0^3, ./^r* , t^1 , tient bride en main,
3 DÍ?3, cultive un sycomore. *
4 J^3, couvre , engloutit , dévore.
5" p^3> ravage , anéantit.
6 r\D2, lieu kaut.{j)r\)2, bâtit.
8 DJ3, entre en fureur y s'indigne.
9 "103, le fruit verd de la vigne.
10 n^3, cherche ,fait ventre , d" > £00/.
1 1 13^3, regimbe & quitte le joug.

f. VV3, <pt/f>«i> , Exapl. mìfcere pabulum , aprêter , ou» donner


à manger. V'Va , farrago , nourriture. ^30 , confufio , mélange in
fâme. 7730; quelque chose de brouillé dans l'œil ;al. KtvKapxf
Inccrt. taye dans l'œil. f. z. ÌTO^a , v. Va. f. 3. * ( v. la noce
fur D]W. ) D73 , Arab. & Etyop. figuier. D73 , vwée , cultiver
des figuiers fou des Sycomores.) oiftpvr D713 , Amos ,7. 14.
cultivant des figuiers; ^<tpa«£c , Th. vallans , palilîàdant , ou ,
éteiant ; ibid. D73 , Cald. mêler. W73, Cald. chercher, f. 4. d.
p. pVs » perdre , détruire; KetTATovrî^v , Aq. Th. précipiter, d.
p. perte. IpVs T)tt >Jer. j 1. 44. ce qu'il avoit dévoré. *TP7^J ,
adv. excepté, v. les part. f. j.p?3 > Arab. ouvrir , faire une
brèche , v. Nah. x. 1 1. f.6. d. p. HD3 , haut , sommet , autel
consacré aux idoles. D"> TD3 > Job, 9. 8. le sommet des flots,
■f. 7. d. p.* rtJ3 j soutenir sa famille par les enfans. p ,fils , gen
dre , petit d'un animal, metaph. branche d'un arbre , digne. rD*
fille , petite bourgade; plur. ni33, bourgades, pja , rP03 , édi
fice; il03O , structure. rP33n> structure, reflemblancc, mode
lé, forme. D"03n, 1. Sam. 17. 13. v. f»3 ,dans les part. f. 8.
D33 , Cald. comme r|Xp , en hébreu, f. 1 o. d.,p. ni;3 , demander,
prier, bouillir avec violence; bullas excitare, faire bouillir. ni?3Ji
faire ventre , ( en parlant d'un mur qui poufle. ) ij;3 ,
mP3>*u?á , demande. nW3P3K , Exod. 9. 9. pustules , éle-
vûres de la peau ; paixrífu i£«r$fr«f, Sym. w/m* efflorejctm<{ -,
ibid, *
3 lí»

i Stf3, épouse , a , postede , est maître.


i brûle , ôte , esthète , d" »/«*// paître,
3 n^3, trouble , <?/? tremblant , agité. •
4 HY3, ^*3 , , humidité.
y /IfS, d'Egypte est Coignon cendre.
6 pour nV3 , íe peut prendre.
7 J7Ï3, verbe , coupe dr metst».
8 JW3, nom , /wjri? & vil gain.
9 pï3, pâte enflée , ou, paitrie,
lá 1Y3, vendange , fortifie.
t- 1 • Vl?3 , tJt«/K , Aq. Sym. avoir ; foía-^:*/ f Aq. être poílédé.
fvnixur, Sym. Aw. 30. ji. cohabiter ; d. p. dominer. Vj733 >
nipb. être donnée en mariage, d. p. époux , maitre. n^m,.
maîtresse. D^VlO , B/talim, Dieux des nations , Dieux tutélaires.
^ÌK nVl73 , Pithpnisie; ( v. 31K.) flCH Vl733 , Cant. 8. n. «r
«^ora T«â@- ; Aq. dans celle qui a un grand peuple ; h ««to^S
*>«,Sym. dans la poíïèíïìon du peuple : ibid. al. tv @tÍKa.ptov,0»
Behelamon , nom propre , ibid. f. i.*ij;33 > nipb. devenir stupi
de , insensé. ")î;3 ( pour "in3 ) WtKiytn 3 Exapl. choifir. d. p.
1IO , bête } brute, stupide; «e-ívtr©- , Sym. insensé , Prov. 30.
*• d. p. KetTa.fitTKn<rit , Sym. Tpwo/jLrì , O. ravage , désolation x
1 j . mï73 , incendie , dommage causé par Pinctndie.
miori > incendie, al. Thabare , nom propre, f. 3. nDP3 > ter
reur, plur. DTVU73, terreurs, f- 4- nï3>.M> 40. 16. (al, zi. .)
KÍSvyfov , Exapl. endroit humide. > Ez,ecb. 47. 1 1. La va-
ze qui est au bord d'un torrent, f- 7- d. P- I?2f3.> être avare , ai
mer le gain ; briser , être blessé ( pour yxD. ) r^DD 17X3 , jM. J.
M. ^àfof kfyvf'tv, O. présent d'argent , ou , en argent ;-!rKíovt-
Z'w ifyvfís , Aid. cod. profit d'argent, ibid. f. 9. pj?3 , verbe ,
s'enfler d'une enflure causée par les humeurs, f. 10. d. p. ^J?3>
couper iccipcuftív, Sym. O. ôter, Ps.76. 1 3. nï33 j pr&cidi,
être empêché , être détourné , être caché. TO1D ")OD W» «V»
/oi, 41. z. aucune pensée ne vous estcachée. d. p.~iï3,/^j 11.
14. or très- pur -, al. Syr. KDD3 > argent, ibid. -jiif3, vendange.
1T1Ï3D , 1V3D , p")X3, forterestèi rnX3, sécheresse, stérilité,

C ij
zt> 2

I #p3> rompre , fendre & krtser.


x r pp3> ravager , épuiser.
i 3 E>p3> 1p3 , chercher , veut dire.
4 íw , , du néant tire.
y T13> ( 6 ) n-D , choisir.
7 Sn3,- /f > propre à bâtir.
8 PIS, fuit , & , passe1 , ou , pénètre.
"]*13> -pour se doitmectre.
Io p"13> /*w wtv , & , l'éclair.
II T13> purife & rend clair.

. f. i. d. p. ppa, ouvrir, ouvrir par fosec, forcer > sortir,


d. p. î?p3 , moitié , moitié d'un sicle. DiypS 1 sente , ou ,
reche. ni7p35 vallée > plaine, f. ì. p3p3, bouteille. f. j.lTpa,
('comme lp3 J chercher , demander , consulter, interroger.
ÌWp3, demande, *ip3 , matin , du matin , bœuf , troupeau, ar-
tnentam. npi3 , bouvier. mp3 3 recherche. mp3 , flagellation
{ qu'on faisoit avec un nerf de bœuf. ) f. 4. d. p. Í03 » couper,
engraistèrdestroupeaux.Ni^Sjgras , épais , solide. ìWO,m3,
chose nouvelle dans la nature , prodige nouveau. N*i3 , Cald.
champ, f. j. T)3» grêler , grêle. *1VD , grandinatuni , tacheté,
f. 6. d.- p. m3 , manger. rm3 , nourriture, "H3 ( q. d. ">1Djx*f-
<rlf, Sym. fruit. Job, 37. 1 1 . Cal. v. nV).,)*l3 , froment, grenierà
blé, pureté, sérénité, v. na & le supl. Cald. p. 60. n"I"l3, sa
pin. mSjfOK/fr.unetraitedechemin , espace de mille pas.rP-)3,
pacte , alliance. ( v. TD. ) rj*o ,adv. v. les part. D^DVD, habits,
ou, meubles précieux, f. 8. d. p. ma, paííer vîte. d. p. long.
n*")3 , gond , levier , barre qui ferme une porte. m3 ETO, If 17.
1 . Qymva. , z,ygana, ou , Hbella,gtos poiílòn qui a la tête trans
versale , comme le fléau d'une balance, ( Bochart :) al. gros ser
pent, f. 9. d. p. ~p3, fléchir le genou, saluer, dire adieu,
souhaiter des prospéritez ; quelquefois , maudire , blasphémer,
d. p. genou. n3*0, bénédiction, présent , don , piscine, réser
voir. -p3ìí;.G'í». 41. 43.^0^1» , Aq. à genou, f. 10. d. p.p*l3,
épée luisante, éclairer, fulgurare. rip?i3>escarboucle , émeraude.
C"Op*)3 , ronces, f. 1 1. n"n3 , fmegìih , efpece de savon , ou,de
sel, ou , d'herbe, à l'usage des foulons. D^3ì3, animaux choi
sis pour la table. ( Bochart. ) al. chapons.
3 «
i Sï?3, cuit y meurit en automne,
i D*#3, aromate , odeur bonne.
3 DE?3, fouler , d* , surtaxer.
4 "lttO, ; y joint , annoncer.
î ÎPÎP3, tarde & trop longtems dure.
6 s!3> bathus , qui íert de mesure.
7 Pìfl3, Heu désert , í/í/'» d'barreur.
8 Sfi3, 'vierge pure en fafleur.
9 pí"!3, transperce avcclepée.
ïo *1sl3, r*»/^ , /4r/ coupée.

t- 1. V>can> Kpfc. faire meurir. nn>Viro,(v. nVur.) mViran,


cuisines. VttO> pr/p. pour, à cause. >7ttO,-à causedemoi.iDVim,
à cause de qui ; no^W, utquid, pourquoi ? à quoi bon ? IfîiVcCJj
c'est pourquoi. "oVtfD , d'entre nous. v. Vìy, dans les part. f. 2.
EUBO.adv. v. CJ , dans les part. f. 3 . DUO , fouler , charger,
d'impôts ; x.ttretKovS'vKÍ^a ,0. JimoS}^ . 1 1. fraperdu poing, -f-4.
o* p. , homme , animal , corps , ou , partie du corps, mem-
irum génitale. ~)W2 , verbe , annoncer une nouvelle , exposer un
fait.ittOtv , bitph.on annonce pour nouvelle. mM, nouvelle>
w*yyíkt?iJL@-, Incert. bonne nouvelle ; ce qu'on donne en pré
sent à celui qui annonce une bonne nouvelle, f. 5. tt'ttO, com-
«'tFD.d. p. ima , lenteur ; ìurj^m , Exapl. honte. W2 IV,
longtems , q. d. jusqu'à en être honteux. BO 1p , 1. Kíg. 12.
17- tant qu'il tarda , ou , jusqu'à ce qu'il eut honte de ne point
consentir, f. 6. ro , le bathus , mesure pour les liquides > la di
xième partie du chômer, v.'rptf. -f. 7. nm > plur. mnan , lieux
déserts , ravagez, v. tTO. f- 8. n7iri3. vierge. D>71rì3, virginité,
t- io.nna, Cald. après, v. les part, "im nn, Cant. 2. 17. os»
í«^/*/<1rTa>i',Th. montes tbymiamitum ; Koihu/xttrav, O. cavhatum :
al. Bethar, nom propre, nn HûiO , après cela , ensuite , v. les
P3"- p*in3 } 2. Sam. 2. 29. Betharoun , 011 , Bithron , nom de
íi{«- ira , Samar. mépriser, haïr, être oposé.irOD , Samar.lc
lendemain.

C iij

1
2,2, £

I HIO, s'élève , devient grand.


2. StiJj racheté , souille , ejlparent.
3 lac, fosé, on l'eau clégoutc.
4 hauteur , haut , fait en voûte.
y n3Jj chauve sur le devant.
6 S^J, limite & borne un champ.
7 JOJ, à boire , d* > colline.
8 132, fortifie dr domine.
9 ÎÎ?3J, /»^r/í , ou , chose de prix.
io U, toit, (i i) "U, coriandre , est mis.

f. i.d. p. nìO} croître, s'enorgueillir, faire éclater fa gloire,


être fort, Job, io. 16. dp«á Origen. r«<J , NJ jorgueilleux,élevé,
superbe , fastueux , faste, pKJ , |í« , mxj , ìTU , niiO , élévation .
orgueil , arrogance. D^VitJ ,plur. orgueilleux, v.ìYU. f. í. bttJ,
tíyi^HVjAq. Sym. être parent, Lev. iy. 53. d. p. racheter par droit
de psLïenré;inquinare , tacher.d.p.VKJ j parent, souillure. nVtfJj
rachat, droit de rachat, parenté, f. $ . R3J, v. 31J. f. 4. d. p. roJ ,
«<r4e , être haut , s'élever , élever, d. p. haut , hauteur , faste. 3J ,
Ezech.16.4. Kopvêíov, Sym. Th.fornix, lieu infâme, d. p. élevé.
C3.3 j chevrons , poutres y rais de roue, ^ij; H3J , le haut des
yeux , i. e. les sourcils, pj , élevé en boíïè , haut, orgueil , fu-
percilium. D"033J 0i1T\,Ps.6%. 17, opn opposât"*, Aq. montagnes
sourcilleuses ; , Sym. élevées, al. gibbofì, fertiles. rOOJ,
fromage, f. y. rirOJ , endroit chauve fur le devant, f. 6. V3J.Syr.
& Arab. ir^itra-civ , former. Vl3J, limite, confins. H713J , Ez,ecb.
4$. 1 i.^ifioftrfjììx ,Sym. la clôture, ou le contour, "fyisfiiblei,
(peuple) al. Tailleurs de pierre, Massons. nV73JD,£*<rá. 28. 14.
égales, qui se terminent, ou,qui sc joignent l'une à l'autre, f. 7.
ÏP3J , vase. ni73J , colline. DTOJD , tiares. Vu?3J , tuyau de
graines qni montent, f. 8. d. p. 13J, ît<jcp«thi/ , Sym. Ge». 7.
20. atteindre , d. p. être fort > prévaloir , surmonter ; hitpb. Tf><*-
X/ikífav y O.Job, 1 y. 25. s'endurcir le cœur. d. p. 13J , homme.
*T>3J , maître. r>"ì3J , maîtresse , nTO J , Reine. H1T3J , force ,
puissance,Cald.Nrni3.J,fe>»«»e.f. 9. WOJ, vTiptifi*ív*,,Sym.
Job, 28. 18. ce qu'il y a de plus élevé, f. 10. JJ, tr%itf* , O.
foyer à jour, ou, table percée en crible, al. le dessus.
3 x,
I 113, ravage , incise, &,coupe.
i « nU, bord, chevreau. ~\YU, troupe.
j ' S*W, «W/ , //<w d* nourrit.
4 JHJ, «"««/'f d* £r//? , tf# , détruit.
5 CpJ, blasphème & sait injure.
ÎS ■ lli, mur , parc , clôture.
7 EHJ, /4J , ou , slfí
8 fl!"U, guérit , rend la santé.
9 1HJ, y^»^ , & ,se plie , ou , prosterne.
io 3U, sauterelle , antre , citerne.

\. r. d. p. TU, s'atrouper, conspirer ensemble ; d. p. «m'g-


£«*/f, IJTljn TnJb G*». 49. 19. \vÇw@- ìv^uvtû, Aq. se cein
dra , ou , se préparera ( au combat. ) Tn3 , voleur , cohorte ,
sillon, "tìl 3 bonne fortune. 1.33^ GV». 30. 1 1 . iv tv^w, O. féliciter.
Vulg. d. p. 1J, troupe, armée. 133 , ( pour "|J N3 J n*.9*r
ivÇol*, Aq. venit profperìtas ; nhSiv T*S* , vîif>ctTÌf>iw, Sym.
nit Gad, i. e. prtdatorum manus : ( la tribu de Gad étoit belliqueu
se. ) al. "U, Etyop. tribut, U K3 , venìt tributum : f la tribu de Gad
mettoit à contribution lespeuplesvoisins.J -f. i. ru, chevreau,
t- 3. d. p. V"JJ > glorifier , êtreélcvevCald. tortiller, d'où vient
8>Vli, rubans ,8c, tíV^J , corde. d. p. V"U > grandeur , grand.
mVlJ ,Pf.yi. 19. /ue>«mi«> Aq. grandes choses , ou , merveil
les. VlîD , tour ,turrìs ,marchepié ( qui élevé. ) nìVlJD > tours,
plantes, ou, fleurs naisiantes. f. 4. w, proprement , abattre un
arbre par le pied, métaph. retrancher , détruire, -f-, y. rpj , faire
injure , probro afficere , insulter. nDVU , blasphème, opprobre,
plur. dï-& m-, blasphèmes, f. 6. 173, verbe , environner d'une
haye, bâtir un mur, fermer d'un mur, d'une épine. fiîjf nvnj,
parc de brebis, f. 7. w>73 > usité, f. 8. nîlJ , nom. iktxí* , Aq.
frov, 17. zz. état du corps, santé, ru , ( pour m ) hic, ille.
t- 9- VU1 , 2. l&rg. 4. 54. «yê^a-na-e, Exapl. il souffla ; Wívto-*t
Sym. il s'abatit. ibid. ìiíko.(*.\ì x Incert. il se courba, ibid. -j\ 10,
3U , plur. D^ajj sauterelles , antres • sosies , cavernes, v. K3J.
3
i ÍVÌ, corfs , milieu, dos & fond. *
x ÍÎJ, TU, coupe , enlevé & tond. ' •
3 fTtë, fort , frémit , lute & gronde.
4 '12, nation , peuple & monde.
y Sl2, fi rejouir , tressaillir.
6 yU, rendre famé ejr périr.
7 í|U, í^r/tf. t]UH , fermer , s'uíìce.
8 y\2y craint , assemble y loge , habite.
9 VìXy motte , ordures néceier.
io 12ì}t marque un thréforier.

. f. i . * fond , ì. e. pénétrait. JOJl & Ut , Cald . comme nU . R<t-


hin. ui> & corpus y i. e. & cœtera (chez les commentateurs Hé
breux. ) U \D y Job, 30. j. <fc convallibus , Vulg. ( comme s'il y
avok *»Jt. v. tOjOrPUj corps. nitO , corps, dos, ou , écaille
de poisson, f. 2. ?U & ttJ, /f Wíff/e. D^lVur U1 m*), Num. 1 1.
31. le vent enleva des cailles, d.p. ìM,S-ta.'jriKáÇa,h.q.Pf. 90.10.
paíïêr vîte 3 disparoître tout d'un coup, u , toilòn, laine, herbe
coupée. nïUjtaillejOUjCOupedespierres.oujpierrestaillées.f^.
ÎTIUD 3 Dan. 7. 2. ^paA^xhov , O. s'aprochoient , pour com
battre. TOi"2,Joby 38. 8. ïv t£ TcLKtiiiïv , Aq. loríque (la merj
lutoit contre ses bords; ht \naÁna.<i<iviy O.quand ellegrondoih
ibid. iru> Ps.ii. 10. educlor meus , celui qui m'afait sortir .....
j\ 4. mu , les nations , le monde, -f. j. Vu , tressaillir d'alle-
grelïè. nVu j Vu , allégresse, f. 7. r|Ub Cald. fermer, r^jn ,
/f même, rpj & rp , corps , plur. msji. f- 8« d. p- TU>
demeurer quelque part comme étranger, d. p. prosélite , étran
ger , petifdJun lion, & de tout autre animal. n VU , hôtellerie,
,*îUD ì crainte , habitation. mUD , crainte , ou , ce qu'on
craint, d. p. grenier, germe, ou , tuyau de graine, plur. tVUDD,
greniers. nuriD 3 part, hitph. mmìnens , qui menace 3 qui va
fondre, v. Ttì & rVU. f. 9. WÌ3 ( ou vr*l) Job , 7. j. /2ÓA<t£;
O. motte de terre; fordibus,Vulg. ibid. f. 1 o. "DU a Cald. ( com
me n3U j trésorier.

1 Vu,
t

ï
i DTJ, la rampante chenille .
3 #ÎJ> tronc , racine est au bour.
4 "VJ> ftf/^ , arrache , résout.
y SnJ, charbon , /á braise allumée.
6 jm, <iY/z*r*. (7) »l, m, vallée.
8 TJ, «wf/ est ce qui rend fort.
5 S*J, même âge , 0* , wtW /ir/.
10 TJ, chaux , de moilon qu'on embraze.
1 1 barbier qui nous raze.

f. 1. Vu & nVu , rapine, d. p. /8í*',Aq. violence. ODtraVu,


Ecclef. c. 7. violence qui règne dans les jugemens. VllJ , petit
d'un oiseau, d'un aigle , proprement, d'un pigeon, f. 1. DU,
Arab. & Etyop. couper , ébrancher un arbre , d'oà vient DU ,
chenille 3 ( qui ronge les feuilles , l'écorce & les petites bran
ches des arbres. ) f. 3. lìl/i J71JD lion W*,Is. 11. i.ê|ê\íi/-
qitoi p«/3<T©- ix. twí p/fw lia-u-*/, O. il sortira une branche fleu
rie de la racine de Jesie ; xop/iï , Exapl. du tronc , ibtd. f. 4,
d. p. *)U, diviser, metaph. chaíîèr, retrancher du nombre des
vivans, décerner. n">Vl7"lU3 YtfN, Estb. 2. 1. ce qui avoir été
droite;
i. e. il ira. . . . mu > decifio , lieu retranché , ou , solitaire ; cou
pe , ou ? taille d'un diamant, édifice retiré, mu , Cald. décret.
Dnu 1 parties séparées. p*iU SDan. 1. zj.seâores, i. e. aruspi-
cesf qui diiîéquoient les victimes pour consulter les entrailles.)
Sùrcif , Sym. ibid. sacrificateurs. mUD , scie , ou , hache, f. $.
nVru , comme Vol. t- 6' î"inj, ventre; r»9©-,Aq. poitrine, Lev.
ii. 42.-)-. 7. KU & U > vallée, plur. nVKJ & niKU , vallées.
D1JH U , vallée d'Ennon. D3H p ">3»Jof. if. 8. vallée des en-
fans d'Ennon j i. e. vallée près de Jéru&lem > où , depuis le rè
gne de Josias, on jettoit les cadavres & les immondices, & où
l'on entretenoit un feu continuel pour les brûler, de - la vient
yítvv«,gehenna , l'enfer. f. 9. DdVud "Wít QViV>n> Dan. j.
io. les jeunes hommes de votre âge, ou , destinez comme vous ,
àêare présentez devant le Roi. f. 10. *|J ( sans 1 ) de la chaux.
( comme TU, )'"\2 , //. 27. 9. lapides saisis. »OU , Cald.
de la chaux. D
2.6 ì

I ihì,
seau, f&i , transférer,
z JV2}
révéler , se montrer.
3 rÒJ,
Vtbì , raz,er dr paître.
4 S?J,roule , ote , 0* , y<w/ parottre.
î D^J,r^*/f d" tortille en rond.
6 y?i,
se mêle dr se confond.
7 KOJ,boit t creuse , dr y jonc s'en tire.
8 palme , 0» , poing se doit dire.
9 Sû3, rendre , sevrer , meurir.
10 pj, f 1 1 ) 1DJ , /«r.
•f. z. d. p. nVj, sortir, emmener, être emmené en exil , décou-
vrir,montrer. nVlJjtranfporr, exilez. ni7J , transmigration, cap
tifs. D'OT>7.J, miroirs, f. 3. rùJ & it^Vj, raser. n7J,Arab. paître ,
(en parlant des tl-oupeaux.)lfVJ,Syr.monter.'^^DJ1lyl7JB'•, DWìl
ivbjy&tnt. 4. 1. capra,è monte Galaad, qu& ascendunt ; qui mon
tent; al.qui paiílènt : «TiKethv9S>i<r*v}0. ìbU. qui se sont montrées.
( les O. ont lû -hyw.) BnVjt , chauve fur le devant. \. 4. d. p. 77J,
couler, faire paroître ;v. ilTJ. d. p. V73,ftercus, ordure. 77.3 pif,
pierre qu'ilfaut rouler, i. e. pesante. 77JDj à cause. v.VVj , dans
les part. 7J , tas jfontaine.D1»?.!;) flots. H7J. Ectlef. 1 z. 6. cordon;
vl Têp/?êpíf,Aq. le tour,ou la bandelette. al.petite fiole. CD n?J>
Jud. i.ij.â'fJW? v'JVr©-, Sym. irrigationem aqiut.rhlïï) |vVj,
volume,livre. 7">7J j mobile , anneau , confins , limites. nT>7J >
le même; al. Galilée. D'VlVj j idoles ; q. d. du stercorei. 7J7J,
rouë , tourbillon de poussière. ri7J7J , crâne , teste, f. r. d. p.
D7J, peloton , masiè informe. D17J > manteau. "Î1D7J , stérile ,
solitaire; "ínfiKnr©- , Sym. rejetté , abandonné. miD7J , veuve.
Í. 6. I77JrP , bitph. Prov. zo. 3. fera mêlé dans des querelles, v.
W & JP7. f. 7. NDJ & DDJ,Cald. couper, creuser; d'oiìvient
KDJ, jonc. DDJDjí/^ci .9. afpect;al. air farouche (du visage.)
DJ , adv. aussi , même. DJttO , pareeque. v. QJ , dans les part.
t« 8. 1D2,Jud. 3. 16. ^/iocS©-, Âq. Sym. poing; trirnAyà > Th.
iWrf. palme, ou> paume de la main. Q>nDJ, nrvyyL&M , Aq. Py-
gmées; i. e. forts des poings, robustes.-}-. 9. d. p. 7DJ , nourrir,
élever, educare. d. p. chameau. 71DJ , bon , ou , mauvais servi
ce , représailles. VlDJtl , un bienfait, f. 1 1 . d. p. IDJ , ceílèr ,
achever , finir, consumer. "VDO > Cald. consommé » très-sçayanr.
3
i 3<SJ,vole en voleur , se cache,
i 133,
trésor , où l'on s'attache.
3 \33,
couvre & met à l'abri.
4 PtffJ,meugle & jette un grand cri.
y S#J, rejette , avorte & dédaigne.
6 "ljfj,
frémit , />er^ , tanse & refrênei
7 tPJM, s'émeut ,es sais d'horreur.
8 t^sM,Í]J , corfs , aile , 0# , hauteur.
9 cyprès, (io) \Q3, la vigne.
10 Í1HSJ, /<? souffre désigne.

t- 'Pi* aaJn noV, <7<rn. 3 1. 17. pourquoi vous êtes-vous


caché de moi ; d. p. , dire en secret. n:Ji 131 >V« , /ró ,
4. u, Tfìf í/wè è**A»í» xa.Spa.iai , Sym. une parole m'a été dite
en secret, d. p. au, marcher sans bruit , i. Sain. 19. 3. d. p.
voleur.i"Q3.J ,vo\,furtum. -f-.i. ~j73Jt> lieu du thrésorj ou garde-
meuble, f. 3 . |J & rWJ j jardin,paradis. JJD, bouclier; óxsf
í<if j Exapl. protection, (v. JJD.) POJD , voile. 3*7 ITOJD, voile
fur le cœur a endurciííèment. f- 4> > Syr. & Cald. mugir.
v. ÏW. f« Í- Vw <*V j/ot jii. 10. i* i£í/3*A», Aq. nonejiclt
semen ; elle reçoit la semence j> elle conserve son fruit ; Zx. ì£é-
*t«9-e , Sym. cm. elle n'a point avorté, d. p. bv3 , mépris, f. 6.
13 , 17. 1 3 , í/<c/3fíjwjiríT«M «u]5 , il frémira contr'eux.
IflM j réprimande. mi^JD, »;é»íf. d. p. perte, ruine, f. 8.
pDJjtp» corps. ( v. r)uJiDJ2,£xoá. 21.3. cum corpore suo; i.e.
seul & sans femme, f. 9. 13sy , Gen. 6. 14. bois de cyprès,
ou bois de Gopber , lieu planté de cyprès , dans l'Aíïyrie , sBo-
chart.^) (\e mot grec wxágtg-o-®-, vient de "\ÙX. on construisoit
les navires de bois de cyprès. ) ìrír/lav , Incert. incorruptibles,
ibìd. ( le cyprès est appellé «Vttirl©-, par les anciens, parcequ'ií
dure très-longtemsj Llgnis bitunûnatìs, /Wá.Hieron. tradit. in Gen.
de piéces de bois gaudronnées. (S.Jérôme paroît avoir lu
al. lirfetyávav, O. il/id. quatrez , ou , équarris, xíty/iw, In
cert. ibid. de cèdre.
3
I 3U, gale. ( % ) 113 , r^s/er.
} niJ, provoquer dr mêler.
4 ni, JHi , si»//? , ôte , arrête.
5 SlJ, le sort, {6) DU , os , faîte.
7 pi, aire a, battre le blé.
8 DU, rompt , défìre , ejlbrije.
9 í|U, roule , entraîne ejr balte.
io 1Uj <"í»/í , rumine ejr. scie.
II tHi, chafier. { i z ) Ot^i , pleuvoir.
13 tîftîfi, íi/rr. (14) Hi, leprejsoir.

f. z. nunn, fo>p/>. se racler , ou , ratifier, f. 3. mêler, mif-


cerebellum. Tílli,Prov. 1 j. 18. ìptlífa, Aq. irrite. faV^fr. nunn,
s'indigner, s'irriter, nu n ,conpttus, effort, ou , attaque. tlUHO
-p1 /y. 39. u. fous l'effort j íbus la pesanteur de votre main.
f. 4. ïU , couper, niph. JUJ , metapb. être privé , être rejette.
XHJ , ôter, diminuer, soustraire, détourner, arrêter. P)I03 mj'
EïWiJob, 36. 27. il arrête ( dans í'air ) les goûtes de pluie. fïU,
coignée. mmJD , ì.Reg. 6. 6. ïiíwna., O. intervale; al.co»-
traítiones mûri ,1a retraite d'un mur. f. 5. b^M^alculus, petite
pierre qu'on jettoit dans l'urne , pour tirer au fort ; portion
de terre echuë par fort, emploi échu par fort. f. 6. d. p. DU ,
cráJV , Aq. ofïèux, OU ")Dn, orQ- èçcoïnf , Aq. âne membru
6 vigoureux, d. p. DU j désosler , briser les os , briser, v. DU.
t'8. nV)i»Pf. 119. 20. iTwróSnn , Aq. a désiré. BHJ, pour
DU , £w. 2. 14. grain pilé , ou , brisé, f. 9. rp-)JK , poing.
71DUD, mote de terre, f. 10. DIU'» , Prov. 11.7. tT/9-T«a-«,
Aq. entraînera f leur ruine. ) nU , obole, la vingtième partie
du sicle.,4.,p. eibusruminis , ce que les animaux ruminent.
JlUi gosier , gorge, irmit, f v. UêtJ nUD, fçie. (v. TU.)
nUU , gosier. UU , grain , fruit, f- u. d. jp. HTM ,
répudier, prefler de partir, rejetcer. EfUO D1», // 57. 20.
íx.8ed,<riro[AÍrn , Sym. mer agitée. V/U, fruit , ^«od pni-
truditur. nUHJ, 4;. 9. exaction. ífUD, expulsion, faux-
bourg, terme : pl. mCUD. MU, Exod. 2. 22. Tfornhvl©-,
Aq. profélite. f. 12. 0Ur3n,hiph. pleuvoir. d. p. DEfJ , pluye;
ftH^ài^Exapl. hyver,/e£. 37. 6. DUO ,Cald. corps. f. 14. HTìJ,
Mrìf, Exapl. pressoir, (au titre de plusieurs Pfeaum.esJal.instru-
rocnt de musique.
I afaim , coule , ejl dans les larmes.
a 2H1, eften peine & plein d'ailarmes.
3 îltAl, fend l'air rapidement.
4 21, de 221 , ours , excrément.
j- rm, blâme , affront , calomnie.
6 T\21, de rOï , sacrifie.
7 "]313, r4#£ , w»r tu diras.
5 ^121, figue sèche en cabas.
S> p21, joint , s'attache & se cole.
lo 121, parle ,& , chose , ou, parole.
•f. i. 3î*T,t*w/<á(r<7-«v,Aq. périr par la famine; ingíHr jSym.
couler. raXT i^V, Pf. 88. io. ó I^&kiús /x* ì^í'^îvo-ìv , Sym.
mon œil coule, i. e. se deflèiche. rûin, chagrin , disette ;t«w-
IjlU ,Aq. Job, 41. 13. famine. p3KT , famine ; al. douleur, f.i.
nJKT , tristesse, inquiétude, f. 3. d. p. rtNT » milan ; >ì>4- >0.
vautour. ( v.mJ *n , Cald. v. les part. f. 4. DT1 > parler.
K3T , renommée , force, ou , vieilleííè , Deut. 3 3. 1 j. □'OVTí »
fiente de pigeons, (composé de 31, excrément, & de CP3Y>, pi
geons, v. novj f- 5- ^31, JWiSoxi), Aq. Sym. ivww. 14. 37.
calomnie. «331 , Cald. haine, f. 6. nai, Hebr. sacrifier, égor
ger. n31, Cald. /<? d. p. sacrifice , victime. rOVO i Cald.
rvyiG , autel, f. 7. "plDj Cald. muraille sèche, rang, ou assi
se de pierres, f. 8. ^3T, Arab. sécher-, faire sécher, de-lá vient
TÍTyy , plur. diVdI j figues sèches, f. 9. d. p. atteindre, p3"J>
xó>Am , Aq. mastic , soudure. *ómw<7/í , Sym. 7/1 41. 7. jointure,
d. p. vertèbres du col. f. 10. d. p. "OT , affaire , coutume ,
conseil , instigation , mort , peste , bergerie. *OT , verbe , parler,
s'entretenir , dire souvent quelque chose , parler souvent de . . .
gouverner, conduire, subjuguer, faire mourir, *m bv, à cau
se de. "OR vh^,Amos, 6.13. àhóyat , Sym. sans raison. v."53*J>
dans les part. TOT , adytutn , le propitiatoire. rrOT, raison, cau
se , doctrine j affaire , conduite , ductus. n "TOI, plur. vaisseaux;
quia ducuntur, Tnaiíreflèmblance. i"l"n3"í, abeille; plur. CITt,
abeilles. «nmn,Cald. gouverneurs. n3"ID , désert. n*ì31Dn,
in defertum , au désert.
3=» n
I doux miel , datte au palmier.
i rU"î, dans l'eau multiplier.
3 S^n, drapeau , r^wg- , comble , o» , range.
4 P"ï> froment i h blé qu'on mange.
y "11, /<r y?/'«. ( 6 ) TTî , ramajser. ,
7 mi, précéder , avancer.
8 3m, f. (9) Dmi) perd contenance.
10 *im, galope , a grand bruit s' avance.
11 XH, pécher, {xi) 7)1 , oncle , TV , prend.
1J nn, langueur & languisant.

t- , en gênerai, toute douceur, ( en parlant des fruits


de la terre. ) rem , la boflè d'un chameau , ( pareequ'on la
guérit avec du miel. ) f. 2. nJI, multiplier par le frai , comme
les poissons, v. JH. f. 3. Vm , Txsfta. , Exapl. Num. 2. 17. rang.
t$7ri>Cant. 2. 4. tT<a-apluir£íTí ,Sym. comblez ;t«|«tí, O. ran
gez , ibid. d. p. , arborer l'étendard. , C<t»í. j. 10. êw/-
AíAÍ^ec©- , Aq. choisi; \itikik-tòs , Sym. choisi, al. ìnftgnis ,
remarquable. rnVjlí, rangs de bataille, f. 5. TJ> tn%s, Aq.
mamelle, v. TTI & m\ f- 6. U"'» Cald. ramaíïèr , échauffer ,
couver ( des œufs. ) f. 7. n*l , Samar. être cause , amener. DTH*,
ff.+i. S- <r/x>/8jj3«£fi>f àturif, Aq. marchant devant eux , les con
duisant, f. 8. am, Cald. or. ( v. 3HÌ. ) TOmD, If. 14. 4.
ftlt, Aq. faim , famine. ( Aquila semble avoir lu rOiHD. v. 3îHJ
d. p. ÌTtv!nsS><trì){ , O. ibid. reçeveurdestributs. al. tribut qu'on
payoit en or. f. 9. Dm > Arab. survenir , arrivertout d'un coup>
& en surprenant, orna , niph. Jer. 14. 9. perdre la tramontane,
Eerdre courage ; ww» , O. languir , s'endormir, f. 10. mini,
ruit du galop des chevaux, min , If. 41. 19. <a-1íx*« , Aq. Sym.
orme ; iry|oc , O. boiïis , d. p. tìvjhi , O. If. 60. 1 3 . pin ,
7<e<£t ; bois gommeux j dont on faisoit les torches, f. 1 1. JY1 >
& m , pêcheur. JT , Jtn , HJT j poisson. HJ1T, pêche, v. nJT
■f\ jz. m , oncle, ami , ( de TV>, aimer. ) d. p. "in , panier,
corbeille, bassin , poêle. ">K"m Jer. 14. 1. paniers. D">înH,Gí».
30. 14. fleurs aimables; al. mandragores, f. 13. iYflD, ^H, lan
gueur , triste, i"IH, femme dans ses ordinaires, nHD ,Deut. 18.
60. TAKMTrafU , Aq. misère. ll"13 » v. ì"D jdans les part. & n>
à la page suivante.
i prn, chajse, lave dr nétoye.
i *]H, dans un mortier file dr broyé.
3 OH, se t**t dr demeure en faix.
4 ÏH> flaide , juge ìeJlenfrocez,.
5 VH, y«*/í d- bondit. {6) *1H , habite.
7 "n, rrfsí- , 4ff , ou )Jtecle , s'usite.
S WM, bat en grange , brise dr romft.
9 Cfn, foujser. (io) jm, le millet blond.
11 pm, y£rr* , afflige , opprime dr frejse.
11 H, suffisance , 2, nous laisse.

■ \. 1. tm , chasser , éloigner, v. rm f- *• nmo , mortier.


TiSOlT , coq sauvage, faisan, yi , pauvre, v. f. 3. d. p.
DH, apaiser, tenir en silence, (v. fiDT & DDT .) riDVt, silence,
tombeau. iTDVl , silence, f. 4. d. p. fn , combattre , ou , íè dé
battre, niph. le même, 1. Sam. 19. 9. d. p. pi, jugement , cau
se, sentence rendue'. \n, juge, jugement. ptD, procès , que
relle. ní'HD , province, ville, plur. MOnD, provinces. «Mino,
Cald. te même. , 2. Sam. 21. 20. mesure, v. "HO. f. j.
yn , Cald. se rejouir, -f. 6. d. p. in, génération , demeure ,
bûcher , pyra & rogaj. TnD ,T!D ,Cald. habitation , demeure.
TjVl, Arab. tourner au tour. d. p. rond , baie, pila, If. 29. 5.
<í. p. étranger, f. 7. ~f\>forme'de -m. f. 8. WT\ > > Exapl.
battre en grange, d. p. écraser,Jo&, 39. ir.rwnD, tm, t?n,
l'adtíon, ou , le tems de battre les grains , le grain qu'on bat.
\jsm , chèvre sauvage , semblable au daim & de couleur cen
drée, ( Bochart. ) v. ]Xtn. f. 9. ^ma , niph. aller en grand'hâ-
te. nsniD, chute, ou, précipice, f. 12. d. p. n, moyens, fa
cilitez suffisantes, d. p. mesure. iriWl "HD , Deut. 25. 2.
«fKírìv , Sym. autant qu'il faut, ou , selon la mesure du peché.
i-W , le tout puiííànt; ( Vf , qui , n fufficit.) q. d. qui se suffit
à lui-même. d. p. i~\,filabe explétive ; ex : pvvna,en vain, ou,
pour le néant, TQ , pour le feu. *)DHy-i'j3 , au bruit de la
trompette. "H , Cald. qui , qu<t , quoi ( comme nrw , Hebr. )
marque auffi le génitif. 3m H , , de l'or. n hv , plus que.
>13 > lorsque. i!3í<n , de même que. v. 'H , dans les part.
3* 1
i VT, /"ancre. ( z ) flH, milan.
3 pH, tour ^ rempart t fort sur un planl
4 Î"D1, ÍOI , ^- tourmente.
y * son de l*onde bruyante.
6 131, íwW , puis , monument.
7 /4*/í d" court lestement.
5 H^T, > ^/íw , retire.
9 PÒ1, troubler l'eau se doit dire.
10 s épuiser & decheoir.
11 (m, distiller & pleuvoir.

f. i . TH , ancre , atramentum. f. i . nn ; al. vautour, v. nN"T.


t- 3« î"P7I7 rv^D , Ez>ecb. 4. 1. élevez un fort contr'elle j
ï. c. représentez sur un plan des forts construits pour l'assiéger.
f. 4. t*yì>Job, 5. 4. TíTfliiíií, Sym. abattre, humilier, d. p.
tourmenter, v. Job , 19. 1. rDT , *p , brisé , pauvre. «31 nn ,
cœur brisé. -p, Cald. ( pronoms hic, iste ,ce , celui. p"|, Aie,
j/îí , , , ce , cette, f. j. * "Ol, ( formé de «31 , ) flots ,
bruit des flots. COI, Pf. 93. 3. iví\?í\*ti avrav , Aid. cod.
collifiones suas, leurs vagues qui se brisent l'une contre l'autre.
PDOT1; v. "TH. f- 6- 1D"Ï, Cald. Ccomme "OT. HebrJ bélier,
souvenir , mâle , mas ; ( v. *iDì. ) n2T"OT , mémoires , histoirej
plur. ífOID"!. f- 7- JfiT! > Cald. paííàge , faut , danse, f. 8. n7*J>
metaph. sauver, se sauver. ry>7n , 30. i. «ylawaí , Aq. ./<«/-
vasti , Hieron. 71, haut , élévation ; baustura , l'ouverture de la
bouche, v. Pf. 141. 3.'>Vl , íceau, kíS*®-, Exapl. baril. rrp7"j,
branches de vignes , provins ; x.KÚS'ot , JExapl. branches, quia
fuccum trahunt, & tolluntfe in altum. f. 10. 771 , décheoir , i. e.
s'affoiblir , s'apauvfir, être humilié ; aiovtïv , Sym. être foiblc.
'm1?!, Pf. 116. 6. n1óv»<r*, Sym. j'ai été affaibli, atténuantsfum.
Hieron. 71, foible , -/ìa^oí , Aq. Sym. pauvre. nVl , whUiov ,
O. boucle de cheveux, cheveux ajustez , bandelette , ruban ,
dernier fil , ou, bord d'une étoffe , feniculamentum. f. 1 1 . d. p.
rfrl t fondre en pleurs. F]V"J , nom > goûte , dégoût , ftillkidium.

1 p*T,
1 33

I pVl, prend brûler dr poursuivre,


t pbl, forte dr page d'un livre.
3 Dlt sang > y*J » wpr/ , meurtre sanglant.
4 r?0"Tj /'V^ > rejfiwble , attend.
y OZ3*7, j détruit , s' arrête.
6 fumier que faic la bête.
7 #0*1, /^«r* , & , /árwf se dit.
8 pttfên, í-tf/í , * coin du lit.
9 ÌT\, cire qu'on jette en moule.
10 fjn d* "ljft, s'éteint , ou t s'écoule.

\. i. d. p. , être brûlé , brûler, (il se dit de la chaleur du


vin : ) op">7T> p J. ii. î'c@- «i/Tss trwfxííwí-êí, O. le vin les
échauffe de ses fumées. npVl , .£>««'. 28. 22. p/'}-©-, O. grand
froid, q. d. froid qui brûle & coupe le visage, al. fievrè arden
te, f. 2. flVl , porte , page, feuillet d'un livre ; duel D'nVl, les
deuxbattans d'une porte; plur. mtfVi, portes, f. 4. & j. riD"Ì
& Dm, être en. repos j en silence , croire , s'imaginer , compa
rer , être égal, convenir. HDna , nipb. être détruit , disparaître.;
(les anciens interprètes ont pris indistinctement les trois verbes
nO"l>DTl>tíbrtJ ïTODI, auf», O. vent doux; y*Hnvn,Sym. tems
calme.sitence. >Dn,nTOVl;,silerice:,>D'> iDia.^s.jS.io. ininfirmìta-
u&filentio 'dierum meorutn, Aq. Sym. &Theod. citez, farS.Je'ro-
Ô'un a traduit in infirmitate , l'autre , in filentio. Voyez S. Jé
rôme fur cet endroit. ) í"PDT , niCT, Ott , ressemblance, f. 6.
, f\imiá,fterqiïtlinium ; tmM©- ,Syní, bouë pDD BT?rû
•13010 "103, # 15. IO. «f *X«»7^ ce^if 3 mXifjSytn.
comme de la paille qu'on brise ,cbm'më dé la bouë. ( Symma-
<Ple a lu lob : ) Paraph. Caïd. KJnùi', dans lá boue , ibid. f. 7.
POT» larme , & en général liqueur qui dégoûte du ptëlíbir,com-
l'huilc & le vin. niTDn , le même, f. 8,( * v. Amos ,3. 12. ):
d. P- Damas, w//í. f. 10. ^ín Cald. -JPT Hebr. s'éteindre:, s'é
couler, "cm , p/. n8. 12. &*t<r&ttr&tHr*v , Aq. Sym. se sonc
éteintes, extincidífunt. Hieron. t|í**yfl«9-*f , O. exarferuni. ( les
0- patoiíïènt ávoîr lu nm , au lieu de voyez un.
34 1

1 Vaffront. ( x ) p£n , fousscn -


3 ppt> ^«y^r. ( 4 ) Ipl , fercer.
î pK*n> mépris dr nausée.
6 pH, fer , p ointe afiléc.
7 2*11, mur y degré qu'on descend.
8 TH, i>4 , marche , foule , & , *
9 D'il, , & , »w<# s'apellc.
10 "in, liberté , l'hirondelle.
11 î#n, cherche. ( ìi) Nî£H, verdit. •
13 JtîH, engraisser. ( 14) m,
•+. i;pS1,poufler , faire marcher tropvîte,frapeià la porte,
Jud. 19. 22. f. 3. pp% kìttIvvuv ,Sym. Th. amenuiser, écraser,
mettre en pieces, ou , en poussière. ( v. "lTlJ pT , chose legere,
menu , maigre , grain de poussière ; pellicule , ou , tache dans
í'ceil. d. p. -p y rideau, voile, prjli onV, # 18. 28. a/ì&- m-
w7okoxo9«!tst«/ ,£xapl.le pain, i.e. le blé, dont on fait le pain*
se brise , & se met en farine, f. 4. mpïD > Prov. 12. 18. coup
( d'épée. ) f. pKTl , Cald. comme pîm , Hebr. f. 6. ( plur.
tl1D3"n ,)@oòx.ivT?w,0. aiguillon , pour piquer des bœuís. f. 7.
î\3~)-lQtusue,TífiTiíxi3-/xct,O.Cant.i. 14. mur qui environne,
macería , Vulg.muraille sèche. flUVIon, 38. 20. 9*£*>t,
O. précipice , ou , vallée; fepes, les hayes.Vulg. ib'td. f. 8. d. p.
"]TJ , avancer , bander , ou , * tendre un arc , en le mettant fous
le pié ; hiph. conduire, d. p. -p"|, chemin , voye, allée, coutur
me. -j«no } trace. p3n,dragme. "]n aò ,Job. 12. i+.tcvoM*,
Sym. route impraticable. COVI ,/«". ij. 30. wir«í«TÏrtíí, Sym.
ceux qui foulent le raisin, f. 10. mn i rj>S9©- , Aq. Pf. 84. 4.
pastereau; tfvym , O. tourterelle ; al. le pigeon :ramier ; ( Bo-
çhartjim ")D , Exod. 30. 23. mirrbtt pura, Syr. í/ect^ , Vulg.
( q. d. ")TO ; v. *na. ) TTll j ronce , chardon ; ( q. d. qui croît
librement & de lui-même. ) f. 11 . d. p. BD1 j s'informer , con-
íulter; àvliÇivruv , O. rechercher > ou , revendiquer. ITIID,
journal , histoire. j\ 1 2. KÏÏH , produire de l'herbe. d. p. herbe
tendre. Ntfm , Cald. le même. niZH , herbilis , qui est aux patu-,
rages, f. 1 3. d.p. {un , réduire en cendre? ôter la cendre, d. p.
cendre , graisse, gras. jtt^T ;v. wn. |. *4- VH , édit , loy , statut,
coutume, avis, «nam , Cald. sçavans dans lc droit; Jutiscon«
fuites } Magistrats.


n 35
i San, vapeur , fir , vaine.
2. D*13n, Aí/j £Inde , , l'ébene.
3 "13n> contempler dans la nuit. • •'
4 stìn, médite , tf/e , , gémit.
y Mfî, droit 3 bien fait , propre , honnête.
6 lin, cri de guerre & de fête.
7 ÎTIH, mettre , eu ,* porter la main.
8 *pn, Ar//J , écrase soudain.
9 Oin, marchepié , morceau , membre.
lo Din> myrthe est verd en Décembre. ,£
•f - i. 73H, à7í«òí , Exapl. vapeur, d. p. néant ; «Vapoy ,
Sym. Ecclef. 8. 14. difficulté, misère, d. p. 73H > être , ou , de
venir vain. iVDnn bit ,Pf. '61. n. |to} ^atóa-^êjSym-. ne soyez
point vains , nefruftremini , Hieron. ne comptez pas fur le néant ;
ibid. f. 3. DiDEf , '"Dn, //I 47. 13. contemplateurs du cielji.e.
astrologues, f. 4. run, (juvvçíÇuv , Incert. parler, ou , chanter à-
voix baise, parler; gémir., pour la colombe; rugir, pour le lion. d. p.
flJtn , çSvyyn , Aq. voix, parole ;/«A.e1iì, O. méditation, plainte y
gémissement, pijìl , JUH, , Aq.O. cantique ; /^©-jSym.
cantique. PUn , méditation. V>J!"Ô , Pf. 39. 4. «f kvx.iroKîïr
fit ,Sym. pendant que je méditois. f. y. pn ,Caldaïque. cimon,
nOUil , Ez,ech. 41. 12. mscerìa élégantes , clôture bien faite; w-
stibulum feparatum , Vulg. ítóf. f S. Jérôme a fait venir nyun »
dff njn s ôter , éloigner. J f. 6. TT>n j/«r. ir. 30. ìwrnìt , Aq-.
forte de chant de joie , ou > acclamation , comme io , evoe , en
Latin ; l*lá?ítiy(at , Sym. «Wd. forte de chant; cetcufma , vulg'.
jftóf. cri de pluíìeurs personnes qui s'entr'exçitent dans le com
bat , ou , dans le travail, "in, le même, ou , écho. v. E^ech. 7.
7. f. 7. ( * v. If. 1 1. 8. ) mn ,/«•. ii. 18 ; v. nn. f. 8. -pn>
v. Job , 40. 7. v. aussi yn & f- 9- DYin, Hebr. marche
pié. DTI » Cald. morceau , membre. pnritfPP pom , z. J.
jr«/î/í efficieminl ; vous ferez mis en pieces ; i. e. vous périrez,
f. 10. plur.D^mrj, Zach. 1. 1 o. nv^o-mm*. , Aq. lieu planté de-
myrrhes. Din, Cald. fauter. Din, Syr. faireavec foin , être?
soigneux , apliqué.
i tpn> renverser & heurter.
% "lin, honnorer , respecter.
3 "tin, beauté , gloire , louange.
4 mn, ^/V»j , misère étrange.
y t HWȒ AINT NOM DE DIEU.
6 *Jin, , y vient d'un tel lieu.
7 Oin, d'nOTl » prend sa naissance.
8 pîl, /w biens , suffisance.
9 Hîn, r^W , 0» , parle en rêveur.
*o pn» estprêt yveut de bon cœur.

f. i . d. p. tym pousser rudement ; v. tp3. f. i. *nn , Wíp6.


S'élever en honneur , affecter de la grandeur, d. p. *nn , gloire,
dignité , majesté , grandeur, f. 3. "lin , <uv& , Sym. Job , 37.
il. louange ; W«i»©« , Sym. Ps. 9. z. le même. d. p. majesté,
mn , comme un. f. 4. mn Cald. nin Hebr. verbesubstantif, être,
axávet,fuìt, evenìt. n>nK, £#ad. 3. 14. to-o/tai, Aq. jeseraijal.
nom que Dieu se donne à lui - même ( selon quelques- uns. )
spno , nìph. être acompli. v. la stance suivante, nw , biens ,
substantk. d. p. malice , scélératesse. ( v. niK. ) ">mn ,Job , 6.
z. la misère où je suis réduit. niV» , Ps 5 5- 1 1 • Mf*1* > Sym.
tort , dommage ; iTt&xKÌi, Aq. Ps. 57. 2. embûche. ( v.Job,6.
jo.J «Mm, Sym. Prov. 19. 1 3. douleur; ttíiKÍa. , Exapl. Prov.
ii.6.iniquité.inmnn»-P/6i.4;sv. pnnj ">m>( interjection.)
heu! va ! 6. heus. in in, Amos, $.16. Swtì , Suai , O. fetf .' heu !
!>n , Ezœcb. 1. 10. hei ! va, selon quelques-uns. f. j. mn^nom
de Dieu , qui se prononce , jebova , avec les points mastoréti-
ques , & qu'on prononçoit autrefois jahavob , jahvoh , ou ,jaho,
selon S. Jérôme, f. 6. -pn , Caldatque. f. 7. DW , DDn , non,
Cces trois verbes ont la même signification, v. la stance suivan
te. ) Don , Deut. 7. 13. ( le dernier D est affixe, & signifie eost
selon tous les anciens interprètes. ) nDVJD, peste, ruine, trou
ble , grand bruit; v. non & Don. f. 8.pnypn ,Prov. 8. 18.
&'©- w<t\<r«©-,Sym. vie ancienne; i.e. longue & durable, f. 10.
d. p. pn , bit! , mesure des choses liquides , qui tenoit douze
íéptiers, fextarìos , ou , logos ; v. jV?. ( le septier tenoit six œufs.
Ainsi le bin , tenoit soixante & douze œufs. ) 'Ojn , ecce me , me
voila ; v. jn , dans les particules , & dans la stance 38e.
n 37
I îTPlJ, * languir , disparaître,
t ^3)1, palais , temple doic êcre.
3 "lDil, /á/>í *» /ffl/z/ d'airain.
4 fîT^ f** > marche , ejlen chemin.
5 ejl fou ^ luit ^ brille & love.
6 D?rf) rompt ifrape , énerve , &, cloue.
7' nDH> trouble , ou , détruit.
% SdH, tumulte. (9 ) pan > ^•/•W £r#/7.
!o DOn> s émeut , s'ajsemble & crie.
11 Jûn> ejl nombreux , multiplie.

}• 1. rPH3,* »//><>. íf'nTl , être accompli, d. p.defieri, (leçon*


traired'f^si , ) i. e. cesser d'être ; v. Dan. 8. 27. & , 2. 1. f. i„
ipaíatium , templum. f. 3 . ri"Dn, impudence; v. "Q3, f. 4.
d.p. ~j7n , se retirer , ou , s'aprocher , ( selon le sens. ) irD/ïW,
P/. 109. 2 3. abductus fum , Hieron. d. p. "|Vn , démarche i pas ,
voyageur , écoulement ; Cald. tribut. BOT "jVn ,fluxus mellìs.
,voye, allée. rOiVn , pié , démarche, pas. maVnn»
progrejsio, marche; v. -fti. f. y. d. p. V?n, être &jetterdans
l'errcur; 9ofv@iïv , Sym. Eeclef. 7. 8. troubler ;*a]«ríwí«<fe<v, In-
cm.Pf. 102. 9. s'animer de fureur , insulter , Hebr. apud Hie
ron. insultantes ; ibíd. VlVn , louange , cantique. VVnD , louan
ge , erreur. nVnn > louange > lumière ; ia>l\clïó]k , Sym. vanité,
7"^ , 4. 1 8 ; a-x.oh.iov , O. pervers ; ìb'td. d. p. nVnD , hymne ; plur.
C'Vnn. louanges , pseaumes. rPlVVn , alléluia : ( iVVn , louez ,
N» . Dieu. ) VVm , lucifer, étoile du matin. f. 6. d. p. d'th , «v*-
«fnleÏF , Th. explodere , rejetter , rebuter jProv. 23. 3J.rviD,7n,
marteau. mDVnD , coups de marteau. dVìT> > diamant. DlVn,
adv. Ws v. les pars. f. 7. d. p. non, fouler, affamer. DDH,
Dent. 7. 2,3. ça5/ê<Tííiíáír£/ àt/Jàí , Aq. il les affamera. TlDiriD»
^«f. 28. 2©. ça^éJW*, Aq. famine; v. la note surDIil. f.S.
fTIOn , nVDn, grand bruit , multitude ; v. V?T2 & nVo. f. 9.
sen; v. |on. f. 10. DDH , v. non , & la note sur DVi. f. 1 1.
D^on,£*. j. j. fiiperaftis , Vulg. f v. HDnO pDH, tumulte,
multitude, troupes, abondance. HDlDn, n:on > multitude; v.

■ •
£ iij
3« m
i DOH. />*///<? , au feu ce qui fond.
x 1QH, fojse , abîme profond.
3 no»"?,' fi tatt , calme , fait taire.
4 ^Ssì, tourne , change , eji contraire.
5 jïTI, dtar. ( 6 ) tfT , En > moncre au doigt.
7 fnn, devient mere & conçoit.
8 Oin, détruit & destitue.
9 .TV7, m, montagne. ( la) J1H ,
H Ssin, trompe , ejr y raille à l'excès.
ïi fliin, former de noirs projets.

' f- i. DDn , matière feche & liquide, fur laquelle le feu agit
aisément; plur. D>DDî"l. al. DDH , Arab. devorari. D^DOil BTK y
If. 64. 2. ignìs devoratìonum. i. e. feu très-ardent ; v. DDD. f. 1.
tinono , plur. Pf. 140. 1 1. lnKeti-rlafíati , O. misères ifovcas ,
Hiéron. f. 4. d. p. "|Dn > pervertir , être changé, íe chan
ger , se tourner , s'en retourner ; stít/tIs/c , Incert. irruere :
hitph. rouler , se rouler. nDSiino, part. hiph. Gen. 3 . 24
( glaiveJ mouvant , ou, changeant, comme la flamme. PODn ,
ilDDìlD , ruine. ri3*DD , prison , ceps, instrument pour tourmen
ter les criminels. "}DDDH , Prov. 11. 1. pervers. rODìin , plur.
riDDHO , perversité. n"DDI"irì> Prov. 23. 33. s-fê#\ì , Sym. tor
tueux, pervers, f. y jxn , «syt.it. , O. char ; al. char armé de
faulx. f. 6. jn & non j voici , voila. POil IV , jusqu'ici; v. p &
fK , dans les part. f. 7. nnn, mn , femme groíïè. min , pere ,
mere. pnnjjnn , conception , couches , grosieQe. nmn j Cald.
penser , pensée ; plur. jnmn ,Dan. 4.2. pensées; q. d. concepts
animi. f. 8. d. p. Dlìl, déposer , faire tomber , excutere , Hie-
ron. Pf. 58. 7. d. p. D"in , destruction. miDVin , le même. d. p.
Agíit ,nom propre , selon Aquila & Théodbtion. v. If. 19; 18 ;
ihîv, Sym. du soleil ; ibid. ( Symmaque a lu D"in. ) t. 9. plur.
0"nïï & Dmn , montagnes, f. 10. Jin, interfitere , maílàcrer ;
v<pa.yn, Sym. //. 30. 2/. carnage, f. 11. rilVnnD j D'Vnn , illu
sions, péchez, f. 12. timn, former de mauvais detteins; fropre-
ment > creuser ( dans le mal ) comme ptoyn ; i. e. avoir des des
seins profonds & pernicieux, inmnn , Pf. 62. 4. inftiiammh
Hieton.
*> 1- 39

t V\, chapiteau de colonne.


x 3fríT, loup. ( 3 ) 33î , mouche bourdonne.
4 prend la dot , & , doter.
y ^121, deux ensemble habiter.
6 ìfy du raijin la peau légère.
7 2tV, or, beau ciel , eau pure & claire.
8 Oi"tt> abhorre , ne peutsouffrir.
9 ~ST\1, briller , prévoir , avertir.
io 31î, coule drjiuè ,& , sale ordure.
11 HT, ejtplein d'orgueil & d'enjlure .
•f. i. DNTj •jágS'a.xn, Aq. Habac. i. 8. panthère , la femelle
du léopard, j-. 3. 3131, mouche & tout insecte volant. 3131 7173,
Dieu des mouches j Belzébuth , Dieu qu'on invoquoit à Acca-
ron contre les mouches, f. j. H73T , 7131, 73î , KuloiKiíìtifior ,
Aq. demeure ;1«|<r, O. Habac 3.11. rang ; rfe 73; , vient le nom
de Zabulon j.v. Gen. 30. zo. f. 6. 21 ,yíyctplw , O. pépin de rai
sin ; acinum , Vulg. pépin, ou, marc de raisin, f.7. 3nî:> (Cald.
m ) aurum ,or ; v. 3m. t- 8. d. p. cnî , Cald. gâter , souiller.
NOnt , Syr. puanteur, f. 9. TUMÌIînV mr'K7 , £«•/<?/: 4. 1 3. «t»
^yú<rí)*f 1» çuAá|«í-^-íí/ , Aq. ne sçait point se précautionner j
fr<tca,vée , Sym. apud Hìeron; se tenir sur ses gardes ;pr&videre>
Vulg. ibid. ne sçait rien pre^ir dans l'avenir. d. p. ini , lumiè
re.; ~)îTî DK1D3 }Ezech. 8. 1. ûí tgeuris çîyyvtrtt , Aq.Sym. com
me un objet lumineux, f. 10. d. p. 31?,mois, ou,ordinaires des
femmes. 3T , (e«v , fluens ; yotoçfivtis , Exapl./f même : ( de. fluxu
menftruo dìcìtur & faninali.) +» n, nt , au sens propre., bouil
lonner, cuire ; metapb. s'enfler d'orgueil ; vvipn<pa.níuv , ExapL
être orgueilleux. nîjsuperbe, arrogant. p"tf orgueil. D'JVPÏ D'D,
Ff. 124. J.li violet ,\cc ùtfifíiíiAvce. , Sym. Th. aquœ, illà Jùperbte}
us Ta vfetl* , V7rtp»<pa.vai , Aq. quafi aqtitt , fuperbi ; orgueilleux
comme des flots , qui s'élèvent ; al. eaux enflées. "J1Î j Cald. ôc
Syr. prendre ,ou , fournir des vivres ,, raire des provisions.ini?,
Syr. & Cald. vivres j v. \V.
4® T

i Vfí, foteah. ( i ) nir , coin , cellier.


y' , Sl7, être vil , humilier.
4 J/l?, branle. ( y ) pî, alimente.
6 "Vit, prejse , aliène &fomente.
7 fini, détacher çjr s'òter.
% Srïï, ramper , craindre , serpenter.
$ ffl, bête , éclat , splendeur , entrée. * ~
10 p>s, /ìrr-f , flamme , flèche enflammée.
11 ÍW, prend l'olive & l'olivet.
li H37, , f/?/«r & net.
■f. i . nriîD , çn9fioí , Aq. O. poteau d'entrée , jambage d'une
porte. f. x. rOîD rniï,^4fJb. 9. i y. coins >ou , cornes de l'au-
tel. QtlTD j plur. masc. celliers, t. J . Vlî , %tuvìv , O. humilier ;
è. p. être à vil prix : biph. mépriser. VVtT, vil. m"7ï , Pf. 11. 9.
ivutíeptroh Aq. mis à vil prix ; itíìÍKîit , Sym. vils , ibid. f. 4. jhî,
Cald. trembler, s'allarmer. nmî,mi;î, affliction, vexation,dis-
persion , mauvais traitement. yviVID > Habac. z. 7. qui vous
tourmenteront, f. 5. pra, p, vivres ,âliment. ÍT31T , hotelliere.
bìmhtjer. j. 8 ; ( v. im) moîn, armés, rênes de chevaux ;
fv. pî & p\ J pîD , pour pîttD , /V»?. 1 7. 4 ; v. jtH. f- 6- à. p.:
ÌTî j s'aliéner , comprimes , couver^ "ÌTlï , éternuer. ( v. n*lî. )
^t, étranger. llîD, playè ,ulçerePïen, guérison d'une playe.
, dégoût ; v. pím. f. 7; nnî , «tos-t^ , Incert. détacher ;
ôter, f.9. pt,//! 66. 1 1. É/a-o/®-, O. * entrée : f les Septante ont
íu 111.) d. p. «-«wlojWf* , Aq. ff»W. abondance ; ThnSòí, Sym.
multitude. VI > Cald. splendeur; 1T} avril , mois où les arbres re
prennent leur beauté. Les glossaires confondent ordinairement pî
*f« *IT>. néanmoins pt signifie bête,<fe ni Cald. se mouvoirjd^ w
signifie feulement splendeur , beauté, voyèz. la critique fierté de
Louis Capelle. f. 10. pii , tí/1» , O. ceps , fers aux pieds ;Xtl-
fo&ísn , O. menotes : plur. Dipîí v. ppT. f. í f. d. p. nn , oli-
tief. f. tt. à. p. nDf.>rntfot;emer> prendre la deftense de quel
qu'un, le déclarer juste. riSïlj Pf. jfn. è.àifípitpiSiìt, Aq. que
vous soyez déclaré vainqueur. -jî, pur , net. 131, Cald. pureté,
justice. rrOiSï j 28. 17. Kfbçto*.©- S'ictfttynf , Sym. cristal ,
ou , verre diaphânej al. pierre précieuse.
I "Oh
ì 41
I enfant mâle , & , mémoire,
z . íbîD,fourchette , on peut croire.
} vfî, fefliner par écot.
4 nS#/î, tempête est son mot.
y DOT, dejfein , sourde pratique.
6 £0*/^ , chante en musique.
7 2St, queue , en queue attaquer.
8 í"tfT, corrompre , forniquer.
9 sUT, rebute , chasse , éloigne.
io pJT, fauter dehors , témoigne.
•{•. i . d. p. *13T j souvenir j mémorial , odeur ( en parlant des
sacrifices. ) "DT , verbe, se souvenir , agréer , naître mâle , en
fanter un mâle : , hiph. faire souvenir , célébrer , ou , re
tracer la mémoire , brûler , ( des parfums ) consamer , ( la vi
ctime ì écrire les annales , avoir la charge des requêtes. pi3T ,
mémoire , monument. mDîit , fuffimentum , mémorial, f. ì.
J-VlD , xpí«>p* , O. fourchette, d. p. pincettes, f. j. VVlì, Prov.
2j. zr. <rv/xÌ2ohox.ÍTOi, Exapl. jymbolam dans , Vulg. al. homme
de bonne chair , de débauche. D^VlVï > sçions de la vigne : q.
d. culmi fuccum abfumentes. nVlï , nìfi, prater , excepté, v. nVî,>
dans les part. f. 4. nsuVì , ctQupía. , O. découragement; horrort 1
Hieron. horreur, Pf. 1 19. $h t« d. p. DDT , penser , former
un dessein jsv. DP. JilDT, pensée, crime. nDTD, pensée, adres
se , intelligence , sens j ou , jugement , mauvais dessein , auda
ce, f. 6. idï > chanter , célébrer par des chants. "iDî , Cald.
chantre , musicien, d. p. ")Dî , chèvre sauvage ; al. le chamois ,
ou , la girafe. íî*)Dî, Cald. musique. niDí ,íon des instrumens,
psalmodie ; chant , instrument de musique , branche , graine,
fruit excellent , surgeon de la vigne. TDÏ , ehant , psalmodie ,
gazouillement des oiseaux ; nKK^tvrif , Aq.'Sym. la taille, ( des
vignes) Çant.- x. 1*. nTDì.chant , pseaume.-lltíTDj. pseaume.
riTìDID , plur. instrument de musique , faulx. f. 7. DJîj *«-
rtauLp&irut rw èvpctyîctv , O. prendre une armée en queue : al.
xót7«p , O. tailler en pieces l'arriere-garde. f. 8. ruiî , femme
perdue , meretrix. ni3ï & DiJî , plur. prostitution , p"Oïn , le
même. D"011D >/<?>•. j. 8. fl»\v/-wtveK > O. qui cherchent les ca
vales, f, 10. al. paî , s'écouler. F
4* 1

I Ojtt, Sirriter , ô" > détefler*


x £\ÌÎ1> être en couroux , satrijler.
3 P]ft> sr/í j rf/e^ > invoque , assemble.
4 "WT, "W*0 > fett > tous ^cux ensemble,
y fiflî, /w* , qui cole & salit.
6 fp?, barbe , vieux , dr , vieillit.
7 íjpí, /«» en haut , cruçife,
% ppr, fait fondre , & , furife. ■
9 21h s'écoule fe répand.
Io m?) vanne & disperse au venc. ,

f. d. p. D^ì , *ruhùv, Aq. menaçer. d. p. s'indigner , frémir»


mépriser, d. p. DJ77 , menace , indignarion. f. z. r)in , à peu ptts
le même que DOT : i. e. menacer, &c. d. p. r)Pî > colere,indigna-
tion , menace ; a-á^ot , O. tempête , tourmente, f. 3 . d. p. pVì ,
jetter un cri d'angoisse &de douleur. pj?î & npir? , cri. f. 4.
Cald. être petit & retranché ; d. p. arrêter , empêcher , dimi
nuer, petit , peu, un peu. *)ino , petit nombre. D">")j;ì,Sa-
mar. mois> menjes. ">y\vi, Samar. ruban d'écarlate, f. 6. d. p.
KJt , poil , vieillesse. D"Opî & njpï , vieillesse. •{•• , élever,
dresser en élevant: Syr. dresser , ( en parlant des cheveux ) être
élevé en croix, f. 8. d. p. ppî ,]ob , z8. 1. «TwiííîWïy, O.sefiì-
trer;d. p. purifier , en faisant fondre , répandre. ppï,Cald. lier>
s'attacher , unir ensemble. Djpî , chaînes , compedet : v. \>V.f.$.
yw,Jib , 6. ij.Ihkíiv , O. íe fondre, f. 10. d. p. mt > répan
dre , jetter çà & là. D">"N , vanneurs de blé. iTlTD , van. D*">1DO
mp ,J»b, Ì7.9.4 difpergentibus fr'tgus : i. e. ab arfturo , de l'our-
se,ou, des vents du nord, f qui font violens, & qui répandent
le froid fur la terre.) nilîD ,Joh, 38. 3i.TÌ#*ofTi9-*<cT*,Sym.
( signes du zodiaque ) dispersez dans lesdeux hémisphères : (v.
*TO ) r al. lucifer,,Vulg. tò. étoile du matin,(qui dissipe les om
bres de la nuit.') ìTVï > ceindre , environner; v. iTÏÏ > à la
page suivante j voyez aussi ht, page 40.
T - 45
I rrV,11? > , *wtv , environnez \
a *ir, * berdurt , ou , chaîne & couronne*.
3 par goûtes desfend, y , -
4 THí, des reins fort puissant..
j rnf, y^f* , w»/ paroitre au mande,
6 tyv, -verse kflots , coule , inonde. ".>
7 , engendre & produit.
8 yviï, £r<« , en suit.
9 p*lí, asperfir & répandre.
Jo JVTT, /><i/«»ff , empan se doit rendre..;

■ t> Itn ,' (v. -ntt & *yn .) -m» > lien, f. z. H * 3( forme1de
Tl^)i\wií, Inccrt. Prov.6. i. chaîne: v.in & 113. f- î-rpVlîi»
/*/ 71. 6. ïir^Wrt , O.fiillans, qui descend goûte à goûte, f. 4.
Tnt , (forme dem ,Cald. armer , équiper, préparer, exciter,
fortifier. ) D>3m TtTTj /'rov. 50.51. accìnilus lumbis , Vulg. fee
que les uns entendent d'un animal entier, comme du (oq ; les
autres d'un animal vite à la course , comme du lévrier> ou, du.
íbevd. Bochart l'entend du cheval, voyez la synopíè des criti
ques. ) nrrì , Árab. étourneau. f. j. mt. oriri, te lever , ( en
parlant du soleil ) d. p. mî , orient- , lever du soleil, min , &
meme.d. p. miO , ./íww, 6. 7; ftafftM, Sym. sociétés mîK, na
turel du pays, f; 6. d. p. DTJ , inondation , goûte de rofiee , ou>
pluyejíitl/ytfy^a, Aq.# Ji. 1. sceousie; Sym." tempê
te; ibid. r»Q-j; , flux; «fiíyípwf , érection , mot obscène, E^ech-i^.
í°- f. 7. d. p. xnì > germe, semence , bras , ( q. d., qui répand
la semence. Vfít, bras, metaph. force, puiflànce. mïD, se*
mence. DWlì, £3'I7*)ì, légumes, -f. 8. v. mi. au fuplement
Caldaique , page 60. f. 9. p"KD , coupe , ou , vase riour asperièr.
t- 10. n*n , riríÌAftíl , O. fpithama , mesure des doigts écartez ?
«aoitié de la grande coudée; i. e. de la coudée du sanctuaire qui
«toit double de l'autre. ( la grande coudée contenoit six- petits
palmes. Le grand palme , fpithama , étoit de trois petits palmes ;
c'est-à-dire, de douze doigts: Cal. petit palme , mesure de qua-
íre travers de doigts, ou* moitié de la. petite coudée : v. nso»
44 n

I N3H, cache , couvre , estsecret.


a. 33f1, aime & cache. 2T\ en naît.
3 I33n, secoue. San , dommage. _ . .
4 San, Ue^á, prête sur gage.
î ÍT?y3n, r*/£ «V blanc.
6 P3PI, y embrase en aimant.
7 *13n, joint y enchante ,asspçie.
8 tî^an, sangle , , £4#<sfe d" AV."" *
9 n3n, W<r/í a frire , ou , chaudron.
io 3Jn, sauterelle est son nom. ..',."> í

f. i . d. toan , to/>fr. cacher, couvrir & protéger ; d. p. con


traindre de demeurer caché, i. e. opprimer, f. z; an, sinus,
.sein , receffus , retraite , laùbulnm, endroit caché, d. p. <?<\*t/TÍ«,
Incert. Job,$i. $},amor fui: ( v. nan.) KanD,plur. CitariD,
retraite , endroit pour se mettre à couvert. fTOìT, le même. •{-. j.
loan,p*/G^ê/fjAq. abattre des fruits avec une gaule , battre des
graines, j*. 4. d. p. Van, Deut, 24. 6. «s;tí'f«£W , O. opsignera.
ri, engager , donner pour gage. d. p. prendre pour gage , cor-
lompre , détruire , épuiser , enfanter, réduire en poudre, d. p.
$an, corde , filet, troupe, part d'un héritage, contrée, douleur,
douleurs de lJenfantement,corruption, puanteur, pilote, mas ,
gage. «Van , Cald. corruption , ou , crime. nVian, Cald. cri
me. nViann , plur.mVann , Siánarií , Aq. gouvernement,adres-
íe , prudence, f. 7. d. p. 13n , s'aflembler , être en liaison , faire
des ligatures, f pour enchanter.^) d. p. lan , ami , associé , so-
çiété , enchantement, mian , plaie, tumeur livide , cicatrice.
Tnano , man , jointure, imiaian ,<sro/jw\u*]<* , O. taches, va
riété de couleurs. n Viann, amitié, alliance, f. 8. V/3n,metapb.
{>anser , guérir ; t^ígtwuv , Aq. Th. Job, z8. 1 1 .fcrutan ( Aqui-
a & Theodotioh ontlu wsn. ) f- 9- ronD, (plur. DTOnD) poê
le, ou, chaudron, f. 10. al. ajn , cigale, ajn , Arab. caput se
ntons , le haut de la cuisse, la cuisse, ajtnn ^mo^Ecclef. ix. y.
ingravefcet fémur , fa cuiíîè s'apesantira : i. e. sa démarche de
viendra plus pesante. Voyez Bochart de animal. Script. Sacr. 1. 1,
/. 4. c.%.
n 4í
l Jtón, fefie y danse é" chancelle.
i rWH, trou , fente , ét*//a: s'apelle.
3 f£ , se couvre , efl vêtu.
4 nn, aiguise , est vîte , aigu.
y Tnn, «/ joye:{ 6) pin ,
7 Sin, s*abstient , ír<r^£ ^ renonce.
8 lin, srfí'^f , chambre à lit.
9 t£Hn, nouveau , rétablit.
10 débiteur craint le terme.
11 Jin, au compas tface , enferme.
•f. i. JJH j fêter, jn , fête , solemnité , sacrifice. Kjrf7,# 19.
17. v. Jin. f. i-cun , plur. trous, fentes. f. 3. mun, TUO ,
ceinture. mjrìD j habillement, f. 4. Vin , être vîte à lacourse;
v. Habac. 1. 8. d. p. metaph. exçiter. mn, aigu. C/in vpnn ,
têts pointus. ínn , "in , Cald. un. v. TTHS.f. f. mn, se réjouir.
nnn>joye. ítnn&-nn, Cald. poitrine ; (v. mn. ) mn, Cald.
v. Brjn.'t- 6. pnn , ronce , ou , épine , épine des hayes. f. 7. d.
p. Tin , le retirer 3 demeurer , se tenir en paix , ne plus songer
ou , renoncer, d. p. Vin , terre , tems : v. n?n. f. 8. nn , Joël J
x. 16. vv/*<iiw , Incert. chambre secrète de Pépoux. |D"»n iVin »
Job, 9. 9. astres méridionaux ; q. d. cachez , i. e. reculez dans la
parrie méridionale, f. 9. d. p. vnn > nouveau , récent , nouvelle
lune, mois, innn, 1. Sam. 14. 6. nouveau; al. nompnpre. mn,
Cald. nouveau : mn I?K *n , Efdr. 6. 4. de bois neuf, f: 10.
"2in hiph. Dan. 1. 10. rendre débiteur , rendre coupable ; x^ìa.S'í-
KttÇwv, O. condamner, ibid. f. 1 1. d.p. Jin, cercle, globe, tour;
ou, circuir. 2ìn,Joh > 16. 10. nepityfu\i, Sym. il a traçé autour, .
il a formé une aire avec le compas, ( fur les bords de la me*:)
i. e. il a enfermé la mer dans ses bornes. njmD , compas, iíjn,
Syr. rond, circuit, (comme y\n.) KjnV, If. 19. 17. 'ut yvfO'
viv , Aq. en rond ; in <pó/3«1fov , O. pour être un sujet d'effroi ;
q. d. de chançellement; ( v. jjn. ) Jn , Syr. prier ; d. p. cavere3
prendre garde , être saisi de honte & de confusion.
4* ft
I HTH, rênigmir , ou > récit.
i mn, , montre , éclairfît. .
3 Tin, /w* , //rr/wf où l'on aspire.
4 nn, rwí; nn, s'en tire.
y tílH, .// , cordon noir , ou , blanc.
6 SlH, souffre , enfante , est tremblant.
7 DTI, épargne , nous fait grâce.
8 pif, dehors , r** d" /<* />/4<r*.
9 ^in, , palijfant.
io tîHn, 7? > épargne & sent.

. f. i. lin , wí* , parler énigrhatiquement , proposer une éni


gme, nnn, énigme ; «Twj/JVi*, O. récic d'une histoire , d'une pa
rabole. JT>nK, plur. Cald, énigmes, f. z. mntí j discours , ex
plication, nin , m>n ; v. rï>n. t- ? • WriD , port , terme > habita
tion désirée : v. ntn. f- 4- mn > ronce > épine ; JW/icií , O. lien}
X«x'fif , Th. frein. DTlin, i. Sam. ij. 6. lieux secrets Syr.
cripu , cavernes , ibid: al. spineta. nn * croc , agrafe , cercle ,ai>
neau , mords, v. nin. f. j. d. p. ow > corde à mesurer l'aire ,
on , la grandeur d'une ençeinte ; ençeinte : ^iftftm. , Aq. -Gm.
14. zj. couture ;e»/u*,Sym.#íá. filet, d. p. ìcfÍK», Sym. Jud. 16.
1 z. trame. £>rw , verbe , hoph. Cald. coudre ; metaph. joindre t
assembler, rétablir. VEsP «""Ci*, Esdr. 4. 11. ils rétablissent les
fondemens. fr-4.. d. p. Vin , être dans la douleur , attendre ,
prier 5 metaph. travailler , former, trembler , attendre avec in
quiétude, d, p. V in , fable. nV>n , b^n , douleur. nVin > doulou»
reux» h.Vrfm } douleur aiguë , tourment. nVinO > v. Ym. f. 7.
pMif-.^'Vìi t- S- \>1n,adv. hormis, outre : v. les part, nïri, If.
3}.7.dehors;al.k'Wâtí , Aq.Th. fortemenr. ( v. Dm & vrm.)
ÌWn, extérieur, ym , mur qui environne par dehors; al. mur
bible. f:. 9. nn , Efih. 1. 6. de bleu céleste, d. p. Tin-, verbe ,
pâlir ■blêmir : v. If. 29. iz. "nn , farine j /à cause de sa blan
cheur. ) nn , caverne vtrou,f>ff*kA:. D^n , plur. fleur de farine,
d. p. excrémens; O^ÍOn Jemême. v. mn. f- 1 o. d. p.ïinn , Cald.
sentir, jouir, Ecclef. 1. ìr. d. p. unn, sens , pensée, Job, 10. 1.
C">n, adv. tout d'un coup, promptement. DULTb prompts. sDin,
se prend quelquefois pour ifin. ) v. Din.
n 47

I nîH, voit , contemple , est prophète.


i 1tnr nue , éclair , s'interprète. . ; :
3 pssl, estfort , //>/?/ farcie dr prend. .
4 "Wl, sanglier , gourmand.
J fcítîn, />f<r^ , manque , erre , expie.
6 3t3n, coupe , /4/7/V , historie.
, 7 DDH, contenir sa fureur.
% tpH, enlevé en ravisseur.
9 "lt3rt, ^erff , ou , branche fleurie.
10 n>n> , /<« vie.

t- i.nîll , Cald. «m , avoir une vision , voir en songe


6<ttyiHv , voir face à face , voir avec plaisir, d. p. mn, voyant, i,
c. prophète; poitrine , ( v. mn .) d. p. nm , /i«fl«x», O. pacte,
alliance, traité provisionel : (v. îin.J p">;n , pin, n lin, vision.
im, Cald. vision, nnn, aspect, figure, mno , vision,'
vuë , aspect , fenêtre, f- , foudre , ou , éclair. Arab. yxn,
U même: v. ^xn. t« ?• d. p. pm , être affermi , prévaloir , forti
fier , affermir , endurcir ; pijnn , biph. retenir , garder, prendre>
reçevoir. d. p. pin, fermeté, force, autorité, empire, npm , le
Mme. -J-. 4. -jitn , porc, un > Cald. retourner , se rouler ; ( d'oà
vient le proverbe Jus Iota in volutabro luti. ) f . 5. d. p. Kton ,
manquer le but , manquer , ou , être malheureux , heurter ,ou>
tomber , Prov. 19. 2. d. p. purger, purifier. riKtan , KEn , pé
ché, expiation , sacrifice pour le péché, f. 6. PIDEn , Prov. j.
16. àfrçíWM , O. tapis , courtepointes, f. 9. "ion , Prov. 14. j„
ftwV* vO. bâton ; O. If. 11. 1. verge ; pa&Moy , Aq.
Th. petite verge, f. 10. nui, (Cald. WT\) vivre. iT>nn , biph.
rendre, ou , conserver la vie, nourrir : metaph. réparer , guérir.
d, p. nin, vie , vivant , animal ,bête farouche, nTI , Cald. a£
fl&nblée. in , être en vie , vivant , vif, crud. Df>n , nm , vie.
fffíÙ , vivres , aliment. mn,Eve. mn, plur. bourgs , villes.
•Wl, *íT»n, Cald. bête. Wn> Exod. 1. 19. p<ù«j,Sym. sages-
femmes \kiH , Samar. v'tvida. funt , Uni. elles font fortes &
vigoureuses. n1îOninD>/*«v. 15. 10. chair five» ..
4* n:
i S>n, fcrorce , armée , ou , rempart.
z p>n, , «pli , d'un char. *
3 í"l3PI, se prendra pour attendre.
4 T?> j>4^wx > ott ig°fer doit rendre,
j SsH, pétillant , r<?#f*• , ardent.
6 D3PI, Jagt.j expert & prudent.
7 tí^n, rouille. ( 8 ) d" graijse.
9 1X1, í^rr^ i& Je tems qui cesse.
10 H^n, /r/> , ejlmal , danger.
11 lí^n, prendre ott mot ,&> juger.

f. i. d. p. V»n i abondance , richesses. nV>n ,?rê/>/£oA.©-,Sym.


P/. 48. 14. cnçeinte. Vnn , -<4W. 1. 20. armée ; al. Syr. prior ;
ibid. v. VVn. f- 33*in* pin , Ezech. 43. 13. enfoncement ,
ou , fond d'un char. f. 3. "pn , Cald. attendre. ron , hameçon,
croc. f. j. iV'Van, Gí». 49. 12. x*1«ko/)o/, Aq. wvirff i vifs;
6tf(Aoì, Incert. ardens , petillans ; X*?''*' Incert. gracieux;
ço^ípoì , Incert. formidables. mV^an, rougeur , ou , trouble
des yeux : al. sérénité dans les yeux. f. 6. d. p. D3n , être sage,
rendre sage , DOnn,/"pfc. rendre sage. iiDDrb sagesse, pruden
ce, f' 7- nxVn , «í j O. rouille : al. écume, f. 8. aVn , metaph.
ce qu'il y a de plus excellent. ruaVn >gdbanum ,espece de gom
me puante d'Arabie, qu'on mêloit avec des odeurs aromatiques.
•f. 9. d. p. "lVn } ìLttláS-ua-i! , Aq. Sym. Pf. 49. 2. occident, d. p.
ÌVn ,tems de la vie , belete : al. taupe , ( selon Bochart.^) f. io.
d. p. nVn , se trouver mal , être, ou, tomber malade , faire lc
malade. nVn ( avec le mot D"OD , faciès , ; prier. nVin , ">Vn j
nVnD,«Vnrìj maladie, infirmité , soibleíïè. «Vn , ïvVn, ^Tì , or
nement, collier. nVno, x°f*'* » Aq. chœur de danses : al. in
strument de musique : v. r?n. f. 1 1 . D^n . Cald. & Syr. mêler,
brouiller ensemble, unir, être participant , être ami particulier
d. p. décider, déclarer nettement, trancher ,en décidant, v. 1.
Rtg. 20. 33. al. déçider . i. e. se mettre au fait de la nature &
de l'espece de quelque chose. ( Les Interprètes varient : le mot
eVn ne se trouve qu'une sois dans le texte Hébreu. J

I "f?n».
n 49
1 *]Vn, foible é" dans Findigence. * •
z S^n, profane , ,
} 07H, songe & grandit.
4 tj^n, change , pajfè , , 'verdit. *
J délivre , ôte , dégage.
6 p^n, eft mou > flatte & partage.
7 ts^n, , •
8 NOTl, beurre est bon , bien battu.
9 lOTI, déjire. {\o) Dn, ^ />frr.
n non, m»r. mon,

t.i.-|Vn3«ira-î»nf,Sym. P/! 10. 8. f*oible:d. p. affligé. nnVn,


K37TI, Wfw/e. f. 1. d. p. V7n > jouer de la flûte, perçer , être
perçé ; xaikìv , Aq. rendre public , ou , faire servir aux usages
publicsj rgvyày , O. vendanger , Deut. 28. 30. Vnn» hiph. com-
mençer : VVinnn , hitph. attendre : ( v. Vin. ) "711 , profane ; x<tï-
*Jf , Aq. commun. 7">7n , flûte. nVn , tourteau , gâteau. pVn,
Fenêtre-, (v. «13.) mVrt, P/. 77. 11, tjw/í , Sym. bleíïîire.
nVino , 7inD , chorus , chœur. n7nn , commençement. n*17no,
plur. fosses , cavernes , chœurs de danses. riV^n , à Dieu ne
plaise: v. les part. f. 3 .oVn , Cald. augeri, croître, ou, grandir,
«re plein de santé: hiph. faire grandir , rendre la force, la santé.
DlVn & D7n, Cald. songe, [omnium. mD7n , blanc d'œuf ; al.
b?ut de la mamelle : (D7n, Arab. extremitas mamilla. ) U"D"/n ,
pierre trés dure. nD7riK, amétylle , pierre précieuse, f. 4. r|Vn ,
ntraue tgute forte de changement : Syr.* verdir > reverdir , se re-
nouveller, se fortifier j traverser , permeare; détruire , réduire
en poudre, d. p. .r|Vn, adv. vice , pour , à la place : v. les part.
plVn, passage. ns">7n, changement , choses , ou, tems, qui se
succèdent. D^dVïTO , plur. coutelas. niDVno , plur. frisons de
cheveux, f. j. d. p. yVn, rendre dispos & léger , découvrir, s'a-
Ptêter. njf?Vn , dépouille. CïVn , duel , reins. mxVnD , habits
defête. f.;é. d. p. pVn, poli, uni, efféminé, flateur , part , par-
tle,portion. npVn & npVnD, plur. partage , distribution, d. p.
ftp/fl , douceur , Uvitas. D'pVn , cailloux unis. hlpVpTfl , che-
m'n$glissansj artifices, f. 7. d. p. W7n, vaincre, mettre en fui
te* être vaincu. mm^n, défaite , déroute d'une armée, f. 8.
^n,n^Qn? beurre, f.^-ionn, n^cn ,ipn, désir. Tirai ,4é-
toable". t.'n. namjmui-jeníeinteiY.DCn» G
yo n

î * BOrti est le lézard rampant,


z Son, épargne , ejl indulgent.
3 DOfT, s'échauffe ; Dll"! * explique*
4 DDH, violente , ejl inieftte.
5 VQn, se fermente d" s'aigrit.
<6 pOIV décline dr part fans bruit.
7 10n> trouble , enduit dr gaudronne.
8 ÚDIH, cinq. ( 9 ) flDn , loutre donne,
îo ron, camper , d- !"UnD , camp.
ïl ÎJJn, embaume. îltín , froment.

f. î. al. tortue j limaçon, f. z. "7DriD , iiVon , indulgence ,


clémence, objet de la clémenc. f. 3. d. p. DÛH > être en cha
leur, coire , concevoir ; metapb. être en commerce avec les ido
les. Din>* chaleur, brun, brûlé du soleil. non, chaleur, soleil*
colère. CODsl, If. 27. 9. tì/jlíy», Exapl. temples ; al. idoles ex
posées au soleil sur les toits : v. ûrp. f. 4. d. p. DDn,être impie,
injuste, dépouiller , enlever par force , faire tomber, abattre ,
Job, 15.33 :d6íTÌÌv , O. mépriser, d. p. DDn , violence, injure ,
iniquité , injustice , rapine , butin ; *mwÇmç , Sym. avarice.
Dûnn, autruche mâle, (BochartJ al. hirondelle, f. 5. d. p.^Olt,
mêler j teindre : d. p. levain, vinaigre. yDTI, oppresseur , vio
lent; (\> pour D.) yiDÎI, teint, mouillé, opprimé, yvsn , pur,
merus. n^DriD ,fait avec du levain, f. 6. pon, «A«W,Aq.
viveiv ,0. décliner. ppDfinn 3 1 . Z2. «xorfs4H^ > O- te dé-
tourneras-tu ; plDTI, Cant. 1. 2. le tour, ambitus ; gvfy.®- , O.
ibid. la tournure. •}•. 7. d. p. rion , bouë , ciment , bitume , vin
rouge pur. IDIDn > Job , 16. 16. ternir, gâter, noirb chômer ,
forte de mesure: ( v. Tp.} mon , âne , o-apìt , Aq; tas. "llorp ,
daim, ou, buffle, f. 8. d. p. v/izn , lever le cinquième denier.
D'IfTDn , Exod. 13.18. Ttf*7rlitÌ(ovTt( i Th. quintati, rangez fur
cinq lignes de bataille; al. armez, ceints vers la cinquième cô
te, f. 9. non, outre, uter, bouteille : v. DI*P. f. ioiM. p. rtin,
séjourner , demeurer , attaquer , faire la guerre. njnD , camp ,
armée; comitatus , suite , i. Reg. 5. ij. rcon , pique , lance.
ÎTOn , hospice. riTon , petite chambre , cachot. Tmnn , campe
ment, demeure. ìlO'on ; v. pn. f. 11. toon , embaumer pour 1*
sépulture ; d. p. porter du fruit, pioan ,Cald. plur. froment»
n ji

I "psi, initie & dédie.


* jjn, fait grâce , acorde & prie.
3 . *)in, souille, ejl fourbe , impofieur.
4 pJTÌ, étrangle avec fureur.
y ÎOn, bonté t grâce , infamie.
6 non,' /'^y recours , me confie.
7 S'Dn, ^«gr /f/
8 ODfl, brider , boucher le nez.
9 pn, efi fort ì pojsede , encaisse.
lo "lDít, manque , <r/? privé , s*abaise.
•f. í. "]3n> commençer à faire, à user d'une chose &c.ri33n »
dédicace. D'Q'On, initiatl , ceux qu'on instruit, serviteurs; ï«Ti«,
O. gens qui nous apartiennent , & que nous avons formez. j\ 2.
d. p. pn , avoir pitié ; pnnn , hitpb. prier ; pm , nipb. se congra
tuler. n:"on, jn > grâce. Djn, , sans raison , en vain : v. les
part. ri2nr\>íM@- }0. clémence. Jof. 11. 20. d. p. i"ttnn,(plur.
COann) prière, non , clément : v. run. f. 3. d. p. rpn, être
souillé , user de feinte : d. p. rpn , profane, impur , hypocrisie,
•f. 4. p3no , «s^ói/it , Aq. Job, 7. 1 j. corde à étrangler; metapb.
mort subite, ou , violente , Mi, f. j.^on , verbe, faire affront 5
nDnnn ,hitpb. être sanctifié : ^nm,^ 1 8. 26. ôrtaSria-!? , Exapl.
sanétificaberis. d. p. ^n, bonne œuvre, bienfait, crime, affront.
T»Dn , pieux, saint , bienfaisant. îTT>Dn jipsJ^i®-, Exapl. héron,
ou , cigogne ; ju//ti>®- , Sym. cigne ; ìnrìs , Sym. milan : al. au
truche, f. 6. d. p. nDn , ihTíÇnv , Sym. espérer ; àt/Aipip.viÌi> ,
Sym. être sans inquiétude , se confier en quelqu'un. niDs! ,
riDno , recours , sécurité , refuge , azile. f. 7. Vdd verbe, ron
ger, consumer, f. 8. d. p. DDn, fïf**v , O. fapìstntre , lier , ou ,
fermer la bouche. DIDflD , frein, caveçon. f. 9. pn3 , M/p/>. être
misen cai(lè,endépôt. jon , force , trésor, richeílès. pon ,pn ,
fort , puiflant , robuste. iODH ,.Cald. force , jpuisiance. f. 10.
IDìl, s'abaiílèr,(jí». 8. j : CaUÍ. ronger , consumer les chairs :
( v.VdhJ d. p. "ion, pauvreté , disette , indigent. "V>Dn, Cald.
Dan. y. 27. minus babens, trop léger. n*)Dn, besoin, ou , man
que de quelque chose. YDnD, besoin, indigence.

: / G ij
I
n

I fifln, vêt , couvre , orne & deffend.


a î fln, se hâte , efl tout tremblant.
3 |3n, poing , ít/y»x de la main donne.
4 \*Sn, ^f** , rf/W , asectionne.
î "lfiPI, creuse y est confus , rougit.
6 CSn, cherche dr change d'habit*.
7 riCôn, liberté , franchise.
s ajrn, /> í-í>*/f. (9) rwn, divise.
10 JJfn, > bras & vêtement*.
11 yitn, coupe , lance , est tranchant.

f. i.f)Dn& riDIt, Aq. tendre un lit , ou , une tente ;


cou vrir,!protéger, couver, agir secrètement, í.Reg. i7.9.nsn,
iretçìf , O. tente , lit , protection. r|n , propre , mundus ; q.'d. à
couvert des ordures, rpn , port , rade , où les vaiílèaux font à
couvert : v. nn. f z. d. p. ton > être consterné : d. p. ïDn , éton
nement. TDno ,p*rt. nipk. saisi de frayeur, ptan > hâte , étonne
ment, f 4. d. p. yDn , désirer , avoir besoin ; Cald. & Arab.
courber , replier , (comme rpa.) \3&VpwtJ<>b , 40. 17. il re
plie sa queiic. d. p. yDn , volonté , désir , joye , chose , affaire ;
Xpií* , Aq. chose utile ; xpaafììf , Sym. utile, f. 5. ion , être
couvert de rougeur & d'ignominie j chercher , aller à la décou
verte. miDIDn > If. i. 20. èçvHTÌi 5Aq. ou , òfvíàf , ( selon Dru-
sìus) taupes, f. 6. d. p. tt^Dn , examiner avec foin , réçèvoir la
liberté : wsnnn , bitph. * se déguiser , en changeant d'habit ;
KttìttircLrttrdei} , Sym . confpergere fe, 1. Reg. 20. 3 8. d. p. E7Dn ,
liberté. it^Dn , libre »-afranchi , exempt d'impôts. rPWDn > li
berté, f. 8. D2ín > Xaflo^ëiV , Exapl. tailler des pierres , creuser,
graver. axnD , taille > ou 3 coupe des pierres, f. 9. nxn, parta
ger en deux , distribuer. n^nD , nxno , , ">xn , moitié.
•I2fn' , Job, 40. 1 j. partageront, vendront parmorceaux. nsno»
Jud. 5. 16. "tô^aa-t , Sym. Th. fregìt : v. yxn. f- 10. |¥ì1j * «r*-
Cow»\ O. Neh. j. 13. habit, f. 1 1. ^ïn, couper, diviser, parta
ger, (comme nm) iVd ysn,Prov. 30. 17. elles partagent en
semble le butin , ( sans attendre qu'un Roy le distribue : ) al. el
les se partagent en differens corps de troupes : (píPl , Arab.
lellum.) d. p. yyn, petite pierre tranchante 3 gravier, yn , fle-
-che , dard, hampe. D^xn , plur. flèches.
n si
r "iyn, parvis , bourg & village,
i Hpn, grave & trace une image.
3 pn» ftatHtt l°y > touc règlement. ^ ,
4 1pH> recherche exactement.
y a^n, yra&í , 0* , /«f & sacâge. ,
í (13*1(1, /fo , 0» , ravage.
7 Tl-Jln, trembler , s'allarmer.
8 mn, s'irriter , s'enflammer.
9 OWin, collier qui s'enfile.
ïo 13"VI, bourse , poinçon ou Jlìle.

t- í.lïn , & ISSrt í sonner de la trompeté, d. p. *i2?n 5 «Tfof ,


Sym. champ. "pyn . xhr&" » Exapl. herbe , gazon , foin ; vfi-
f» , Aq. porreau ; XKasav > Sym. verd , verdeur, mis 3?n , trom
peté, f. i. ppn & Hpn , «««f. d. p. ordonner , faire un décret.
Ppno , législateur, pn , loy concernant la religion & la police,
manière, terme, ou , borne ; tâche , pensum ; partage, marque ,
ce qui est réglé. Hpn , le même. npOD , graveure. Cppn , pen
sées , status , princes , législateurs, f. 4. d. p. "ipn , recherche
exacte & prudente. npn,/«d. f. 16. ccKfiCohoyícq , Aq. pensées,
ou, discours justes , exacts. Tslbt npnD , entrailles de la terre,
t- S- 3in, Syr. tuër. d. p. exterminer, être ravagé jdésert, des
séché, dépeuplé, d. p. mn , sec, sécheresse , ravage , couteau ,
épée , burin. nmn , lieu désert , sec , ravage , désolation, d. p.
rmn,yí//<7«<i , sénegré , ou, fenouil grec ; al. carouge , fruit qui
a le gout des châtaignes, mm T\B,Prov. 17. 1 . panis ex filiquâ.
ffWa-m , sécheresse : v. yip. +. 7. mn 6V Jin , le même. d. p.
"Vin 3être dans l'inquiétude, dans l'étonnement, Ce donner des
mouvemens.prendre des soins. Tnnn, hiph. faire peur , chafler.
J"in,Arab. sortir : v.Pf. 18. 46. nmn , tremblement , peur, in
quiétude. Vjnrij sauterelle qui tue les scrpens:(Vj"in,Arab. fau
ter, sautiller, être long , marcher sur une longue file, comme font
'« sauterelles.) f. 8. d. p. mn, s'aigrir, s'irriter : hitpb. fian«xt-
Aq. combattre; d. p. s'attrister. "jV mn, Jw.4.9. tMTrnQnf,
Aq. Sym. vous vous chagrinez, jnn , colère ardente, i^n >
ardeur de la colère :( v. lin.) min; v. vnn. f. 9- Tin , Arab.
enfiler avec, une alêne , nnVtf , Arab. collier de grains enfile? ,
de perles, f. 10. D50"in , Cald. mage, devin, enchanteur.
G iij
i "pn, brûle & rôtit au feu.
ronce, ortie en hébreu.
3 OUI, consacre , immole & •voué.
4 Oin, soleit, durçic la boue.
j ïpfl, reproche , & p l'hyver veut.
6 ^in, sf/z^í' , décidé & meut.
7 pin, /Im <&#.r grince. Hn ,fente.
8 "Wï, sèche , brûle & fomente.
9 KHsl, laboure , grave , d" , /^/y^.
lo tnn, nom, surd , artisan, tes.

•f. î.D3*5f1 , barreaux, ou, treillis, f. 3. D^nn , fc/pfc faire


périr , consacrer , ou , participer à l'anathême. d. p. D1D , chose
dévouée, anathème, rets, filet de pêche; camus, qui a un mem
bre trop court. riDin , maílàere. U"D"in, faulx de moissonneur.
•f. 4. d. p. Din, gale ; al. iKi<pa.v\í<t<ris , Sym. espece de lèpre,
qui rendoit la peau rude. JVDin , exposé au soleil , i. e. orien
tal, f. j . d.p. rpn , dévouer, mépriser, insulter , faire outrage,
vitiare vhginem ; passer l'hiver. d. p. rpn , hiver , jeuneííê. HDin,
oprobre, injure. riD^no, nipb. Lev. 19. zo. fiancée; al. nubile;
q. d. en âge d'être insultée, f. 6. d. p. "pn , régler, retrancher,
^"nn, soigneux , habile , qui a du cœur , jugement , sévérité ,
fosse , or , traîneau. D>V~n , traîneaux , fromages. D'Oînn , pé
pins de raisins, fïin , Cald. reins. niaïlíl , liens , nœuds , chai-
nés : al. JWráflêíai/.Aq. Pf. 73. 4. souffrances, m^nn, roues, ou,
sçies. f. 8. d. p. mn & imn, aigrir, fomenter , allumer, d. p.
*>mn , inflammation , fièvre ardente, in , plur. Dnn & CiOn:
{v. nnj DT^n , lieux secs. Dnin & Qnn , nobles , illustres.
COTHn ,i.Reg. 6.1$. fèves d'Egypte: al. espèces de pois bouil
lis, ou, fricassez , trés communs en Judée , & qu'on apelloit en
Arabie JKJHW , asinan , ou , ufnen , Lat. ftercus pafferum : (Bo
chartj míí-nnno , latrines, f. 9. d. p. imn, être sourd , se
taire, ne pas écouter; cesser, ou , tarder, faire, ou, fabriquer,
d. p. onn , silence , forêt , bocage , champ labourable, unn adv.
€làm , sourdement, nunn , ouvrage fait de terre. îTEnnD , soc
de charuë ; ffívxt »r , O. faulx. rwnn mi , Jon. 4. 8. vent
doux, mrb («mm: unn > pc*f*^"j imprimer , graver.
ft n
i 2Vs\> cròit , nombre , estime & pense*
% TWr\, simposé , cu , fais silence.
3 ntîTI, "pli , besoin , tous deux.
4 "JîTnO , obscur & ténébreux.
5 "]t£Tt, empêche , ote çjr retire.
6 SïïTI, comme , se doit dire.
7 Soïïflt, l'électre brillant.
8 ]ì2Vr\, »n seigneur , un grand. *
9 Jttrtl, pefforat du grand Prêtre.
io t)*^n, puis i ì nud fait paroitre.
■fv ï. , imputer , supputer , réputer &c. d. p. , ou
vrier , ouvrage fait avec art ; j8po;£a>TÒr , Exapl. Exod. 28. 1 j. tis-
Tu nuançé , brocard ; d. p. ceinture. p2î£TI ; plur. mODttm , pen
sées , machines , supputation , raisonnement. rOETID , pensée.
C30TI1D, Exti. 35. 33. deflèin de broderie , de sculpture, f. 3.
ntyn , Cald. fatagere , avoir soin, se mettre en peine de ... d. p.
tpus effe, être néçeííàire. Jliwn , besoin : (v. -pïj f. 5. d. pi
Tttrn } conserver , épargner , empêcher , réserver , délivrer : d. p.
être obscur , Couvert de ténèbres. ~\Um, ténèbres. , in
connus 5 gens du peuple, rot^n > ténèbres, f. 6. Vttn , Cald.
( comme urfsl > Hebr. ) être foible, s'afFoiblir ; hiph. faiutÇur , O.
Dan. 2. 40. dompter, f. 7. Voum y Euecb. t. 1. mmat?or , Q.
Th. électre , métal composé d'or & d'argent; al. espece de mé
tal , composé d'or & d'airain, qui ne se consumoit point par le
feu. d. p. (píyímvy Aq. Sym E^ech. 1. 1 j. brillant : al. charbon
ardent.t.S.D'ODBTl, *fiv€ut , O. envoyez, arnbasiadeurs,P/I
68. 31 : íKipávttvrti y Sym. patefacientes , ibid ; al. k^TivT-fÁvta ,
Aq. vekciter ,Hieron. en hâte , ibid : v. cnn. f.9. Ttirn > rational,
al. fUTI , Arab. denfus : le pectoral étoit en double ; denfus , ou ,
duplicatas. Les Grecs traduisent \m\ , hoy'w , oraculutn , ou , ra
tionne , à cause de l'éclat que jettoient les pierreries attachées
au pectoral; & que cet éclat étoit comme l'oracle du íànétuaire;
v. Jofephe 3 Ant. 1. 3. c. 9. f. 10. P]WI , découvrir , difcooperire\
épuiser, exhaurire. d. p. rujrn,Arab. chevreau. O^V >3>tPn, l,
Reg. 20. 17. troupeaux de chèvres , parvigreges caprarutu , Vulg.
ibid. t\VtTO , Gen. 30. 37. demdatio ; ah dtttudans, t]u;n & rpn ,
Cald. découvrir, mettre à nud : Y. rpn > au supl.Cald. page 60.
%6 n
I pWfì, ceint y désire & s'unit *.
i *lt£?n, r^is , assemblage est die.
3 U^n, /á/V/í , o» , brûle & * consume.
4 nnn, /nrW , j;»*^ , * ote , * allume,
5 *]fif1, décider dr couper.
6 Ssin> enveloper.
7 Onn, féelie , enferme , désigne *.
8 fsin, s> allie. (9 ) Sjrin , rapine.
10 "Ifin, faire un trou , sillonner. .
11 sinn, y? £r//2r , consterner.

f. *• 033 rnm pOT , Dwtf. 7. 7. * -t^o-ìko^h ... Aq. Ie


Seigneur s'est uni à vous. d. p. pvm , aimer avec passion , revê
tir, orner; x.itliKÍir(M<riv , O. Exod. 38. 18. ornavit. d.p. plîTJ»
désir , délices, embiaílèmens. D^plET! , bandes > conrours 3 or-
nemens. VpTim , jantes , le tour d'une rouë. f. 2. D^D n*wn,
a. Sam. 22. 12. aííèmblage d'eaux ; al. aqua denfata, ,
Arab. crajjefcere, coagulari :) v. Pf. 1 8. ii, "« /'o» rroa^e nown ,
40 /ie« d'm^n. f- î- IPETb # J . 24. fêtu; Cald. manipulus : al.
jpttTI wrfo j <rufx,<tv9»ursT*i , O. comburctur ; Syr. & Arab.
allumé, ardent, ibid. f. 4. nnn , Syr. &Cald. assembler, * con-
fregare, Vulg. Prov. 2 y. 22. * ôter; v. P/! 52. 7 : ó'rorvfuv, Aq.
allumer, Prou* 6. 27. d. p. e/7roJ"êîV , O. lier. ibid. nnnD > te
nailles; vífuov, O. Th. réchaud , encensoir, f. 6. nVnn>Vinn,
bande, fascia; nccKctfoct ,0. Ez,ech. $0. 21. emplâtre, émoi lient,
•j-. 7.* v./oi ,24. i6.Dipnn , biph.'jífnrhyyvTdi , Sym. Lív. i j.
3. se cole, ou, s'attache. Dnn nDnn > seau ,figillum. f. 8. jnn,
être allié : hitph. s'allier, d. p. fnn, beau pere , à l'égard du
gendre ; gendre , à l'égard du beau pere & de la belle merc ;
nouvel époux, à l'égard de l'épouse. rum j belle mere , mere
ide l'épouse. nDnn, fiançailles, f. 9. rjrin verbe , ravir, empor
ter ; factswáÇeiv , Sym. Job, 9. 12. s'emparer du discours : v. la
Vulg. ibid. f. 10. mn, creuser , ramer. nnnD , foíse , Jer. 2.
34: instrument pour perçer, ou , l'action de perçer , Exod. 22.
1. f, 1 1 . d. p. nnn , être épouvanté , être vaincu , brisé ; metapb.
finir , deficere% d. p. nnn , consternation , playe, coup , blessure,
pnno , niflri, nnn> nn., terreur, consternation, DTinnn , ter-
îeurs, J
53 57

1 de 3113 , fUift. (i) XLJND , balte.


3 .n3£3, «w> , tué , & fait tuerie.
4 S3î3, , trempe , mouille est dit,
J #3t3, s'enfonce & s'engloutit,
6 nombril , fer/r? , <?# , colline.
7 Í"ût3, pour Décembre on destine.
8 nni3, surise , ^>#r d"
5 iJÌB, , , joyeux , beau , bienfait,
ïo îyw, filer , fil doit produire.
ii' niO, crêfir , couvrir , enduire.

f. ï. 3KE3 ,' v. 3H0. f. ì. KBKB , Arab. se pancher vers la


terre ; ce qu'on fair quand on balie. f. j. d. p. roio , cuisinier ,
victime , carnage. DTQtû > plur. troupes , armées; q. d. maíta-'
torts. nrOlû 1 boucherie , chair des bêtes qu'on a ruées. ri3l2Q ,
le même. f. 4. 730 > (Hiriur , O. teindre , tremper ; nQhvvur ,
0. souiller. 71310 1 teint de diverses couleurs, f. 5. mto s être
submergé .> être enfonçé ; è<K<T«5/i/9--3-cy , O. être fiché en terre ,
être pose sur une assiete ferme. Iimo1 Dnn > Prov. 8,
ay. avant que les montagnes fussent posées fur leurs fonde-
mens. d. p. 17310 } Syr. **f«xtw/><ÇW , marquer , imprimer , d'oà
vient DI73I0 , anneau , bague, f. 6. 11310 > nombril &c. f. 7.
T3£0 , Déçembre , ou , mois dixième des Juifs , qui commen-
çoit à la nouvelle lune de notre mois de Déçembre. f. 8. d. p.
"intO , propreté , purification. "intOD , mniO > le même. Tino ,
pur ; iíyvQ- , O. chaste ; cíytQ- , O. saint ; Mksii@- , O. juste,
f. 9. d. p. 31t0 , être bon , être doux , aimable : 3">I0n hiph. faire
du bien. d. p. 3110 » humanité , bonté , bien ; xaM.®- , Aq. Sym.
beauté. H31I0 , Pf. 16. z. ccyctQoa-vvrì , Aq. bonté, f. 10. DltOD »
fil , ce qu'on a filé. niìO ,Caidaique ; v. le supl. cald. page 60.
f. 11. rPIO , enduit , teftorium. mniO , entrailles , reins , abfcon-
dìta , Hieron. Pf. st- 8 : metaph. le coeur de l'homme. no
D'O'jr 3 If. 44. 18. ìnrtiMUfiAntwr > O. ils ont été couverts de
ténèbres, oblitì funt oculi eorum,'V\ûg. leurs yeux font enduits,
1. e. couverts; ils font aveugles , tbìd. niîO , Cald. jetter , jettec
contre , lancer : v. FiriO , à la stance suivante. Ktnto , Syr. mo
ment , tems.
j8 U
i SlD, jetter. ( z ) *11t3 , montagne rjr rang.
3 vole ô" s'abat en volant..
4 |nD, moud , brise. ( j ) nnt3 , lance.
6 1P113, l'anus , <?» , l'offense.
7 U>t3, ^f«<r , & (8)* Cpt3 , fronteau.
9 St3, rí/?r , t^* ( io ) fl*Vl3 , château,
11 K^13, marqueté , /'agneau tendre.
iz souille , est impur , doit rendr*.
13 {QD, d' *»í/ à quartier.
14 ÍCD, panier , , 00 , grenier *.

f. 1 . V^ton , fe'pfe. jetteí , rejetrer , envòyer.'noVlO , transporter,


ilVoVa , transporc , tégument : v. 7fi & t« * ~)1ia & tmo ,
Cald. montagne. riTTíQ , plur. rangs , ordres ; mf4<pp<íffittT* ,
Sym. E^ech. 46, 13. enceinte, remparts :((v. trPO.) K*itOD>
Thren. 3 . 1 z : v. ntao. f- 4> ÎH13 , molere , moudre : metaph. ptr-
molere , dans le sens du poète , aliénas fermier* uxores. nunto ,
dents machelieres. f. 5. nnîO , (v. nia.) mntD ; v. nia. f. 6.
^f*ID , ÏJY*, O. l'anus, ou, le sphincter: (")no,Syr. vtfyhn ,
serrer , faire effort , in exonerando ventre.) f. 7. tco & NJiK),
Cald. boue : v. piû , au supl. cald. page 60. f. 8. msiaiK) * plur.
fronteaux ; bandes que les Juifs se mettoient sur le front, rpp,
Cald. regarder. ntDDItoV , Exod. 1 3. 16. hs *t<V«x7«, Aq. immo-
ta ; «tráKivTor , Exapl. ibid. inconcujfttm ;Cald. appensum : Syr.
memoria:S&mzt. mon'menta ,ibid. f. 9. V?®, Cald. couvrir, om
brager. Via , rosée, ( qui couvre les fleurs.) f. 10. d. p. rwso »
mur; al. nCàt ,Aq. E^ech. 46. 2 3. lit, ou, jonchée; t|«^/<t ,0.
cabinet d'assemblée , ibid : v. T1L3. f. xi, «Via , Cald. coudre ,
coudre ensemble ; recoudre , ou , raccommoder. niîíVtO ,Ez>ech.
ì6.i6. ifiCoKÍo-pitìet, Aq. Th. pieces pour racommoder , pieces
cousues ensemble. DIN^IOD ,/«>/. 9. y. í(i£hí^ccìa. í^wt* , Incerr.
rapiéçetez. «iVlD , Cald. enfant. «tV^E, puella, jeune fille. nVt3,
agneau : plur. DtitVtD, agneaux, f. 1 2. d. p. KDQ , corrompre ,
vitiare; être & déclarer impur : niph. être ik paroître impur , ou ,
méprisable. D3'3'M Wnuiïyjob, 18. 3. (pour "OKDtaoJ nous
vous semblons méprisables. ntíDtû ,impureté. f. 1 3 . JDQ13 , tré
sor, f. 14. d. p. ttm> «yUw , Aq. vase , Deut. 28. $ ; Samar.
le mime ,iUd. «Tofl«x«t/*, O. greniers, ibid.
I. *|3L}, falir' nj«3 > séduire.
3 DytJ, goûter , gout , sens doit produire.
4 tranjj>erçe , ou , charge d'un poids,
y fÎ3D, pointe , o# , quatre doigts\
6 tp, enfant. ( 7 ) Ssú , f0*^ , fabrique.
8 titâD, devient épais s'explique.
9 "HU, toujours dure , ejl fréquent.
10 mîî» frais , enflammé , récent.
11 mt3, /ffc? d" , 0# , *.
1 2, îpD, r4^/'/ , nourrit , déchire.

f. t. ìTPû , Cald ; v. nyri. f. J. DJ70 ,Cald. donner à goûter.

ou , commandement ; trfava-xw , Q. P/. 54. 1. visage ;.tpót©-,


Sym. manières, façons d'agir, ibid. DV3I?lCO> mets, mets déli
cats* f. 5 natO , palmus , mesure du travers de quatre doigts*
d. p- HDD , mesurer , porter dans íes mains , comme on porte un
enfant; élever, fortifier. DTIDta '•VVy, Thren..z.zo. enfansqu'on
porte encore. nnotOO , Rutb , j . 15. voile de femme ; TtpíÇopct ,
O. manteau, ad, tablier : v. If. j.ìi. tMTIDá »Pf. ?9- 6. <ar«*.«/-
r«j«*1* , Aq. longueurs d'un palme ; menfurabiles > Vulg. ibid.
ì. e. courts &c bornez, d. p. mriDtD , errasTÍtrftfti», Sym. 1 . Reg.
7. 9. pierres d'en haut , qui font le couronnement d'un édifice :
al. corbeaux d'architecture , qui soutenoient la charpente > &
qui avoient un palme de saillie en dehors, f. 6. r)Dio , marcher
en enfant, prendre une démarche fine , légere , ou , efféminée,
rp, enfant; 0%*®", Aq. Sym. troupe. r^n ">dV (ùnbìGen. 47.
11. *«Î*m»a.o» tï o^ak, Aq. (nourriture) suffisante pour tous v
9<>fríov , Sym. Jof. 1 . 1 4. bagage, f. 7. *7Dt3 , coudre , fabriquer,
t- 8. WSia , P/i 119. 70. s'endurçir , comme le lait qui se coa
gule, (c'est en parlant du cœur de l'hommej f. 9. "lia , Sa-
mar. Cald. & Syr. chasler , expellere. f. 10. îVU3 fOD» If.i.6*
bleíîure enflammée ; al. humide , pleine de pus. f. 1 1 . rnio ,
* désirer avec inquiétude. 31? ITHEP *H3,.M , 37. 1 1 . WiCfío-a
vi$ÍM y Sym. les nuages font chargez ; defiderat , Vulg. iWrf. d. p.
mtO , //! 1. 14. t9ÌXMru >Exapl. fatigue, embaras. f. iz. rpo,
prendre, ravir &c. d. p. rpB, pioyc capture, feuille , nourri
ture , rameau , surgeon.
H ij
60 Suple'ment Catdaïque pour les Lettres
.13 n r *i 3 «
I KÏN, brûle, (i) nm , fuit , s'en va.
3 . 13, fis. (4) , bras, (y) Sm , craindra.
6 |3î, achete , i>éW , racheté.
7 jûr, íf/w-J" , /m&j Jìxe , , s'aprête.
S JT, ç^ííí , à spéçifier. . ,
9 f)Dn, glùfi , terre à potier,
10 S]yn, ^ prefíé , diligente.
11 filU, , que la faim tourmente,
iz pt3, boue & fange a pour fa part.
13 IflD, á-r(^r » au léopard.

f. r. HìK & KîN, brûler, être allumé. NìûV *10K, X>4». j.


Ij>. ordonna qu'on allumât : avec ïaflìxe, rmnV , iUd. f. 2. "HK,
comme Vlí* , Hebr-.v. VlK. f. 3. 13 IpBOj 1. 11. *«J*<pi\»-
«•ístí Kiíìa.fZ( , Sym. adorez avec pureté : tvihtKÌSn , Aq. avec
choix , ib'td : v. m3 & 113. f* 4. JTTÍI» , comme pyi > v. mî. f- f*
ÌTft , ««m* VriT , Hebr. craindre ; hiph. épouvanter, "pin , ter
rible ; v. "7m. f- 6. d. p. pî > acheteur. î»3ì * achat, pi , Syr.
tems, toujours, fois , quelquefois : Samar. prix#tems, acquisi-
tioh. v. pî. f. 7. wré*, préparer, inviter, aílèmbler au tems
& au lieu marqué, d. p. p;, alliance, témoignage , aííèmblée.
\B\adv. enfin , quelquefois : v. pî. f. 8. îì, genre, efpece; Syr.
manière, coutume; /« ;»«wf ^«í \iu,Hebr : v. po. f« 9- DDDnD,
rond > rotundus. f. 1 o. r)^n, prefler , hâter , tenter, oser. HD
íoVd mp p HD^nnoltím , D<<». z. 1/. pourquoi le Roy
vouloit que cet édit eût une exécution si* prompte, f. 1 1. niD ,
jejunus, incœnatus, qui n'a point mangé de la journée. niEJ,Syr.
plier , rouler, f. 1 1. pto & Wìû , bouë : v. 10M3 f. 1 3.
ISK.ongle, griffe des animaux : metaph. style (pointu comme les
griffes des animaux. J ifTìlSBl , aff. Dan. 4. 30. & ses ongles.
ìTIDal , Dan. 7. 19. le même, (ista, Cald. est formé du mot
hébreu psy , en changeant S en d : v. p3ïj
I aime & croît désirable.
l TW, fled , efl convenable . ,
J SlC, riK», venté- consent.
4 *W, fleuve , ruisseau coulant,
y V», tflfát y défejpere:
6 33>, heurle & crie en mégère.
7 Sa», d/or/f. S\y ,raport.
8 D3>> frend la veuve du mort.
9 V2\ sèche , eft sec , tout aride.
lo champ , /írr* , bien solide.

t 1 • 3R1 J désirer avec emprestèment , avère : v. f. ? . Vit*


&nt*'>, & V'KIH , hiph. vouloir : VíOn, boph. préparer, ré-
soudre, eommençer, i. Sam. j. 19. "7Î03 > niph. agir impru
demment; (v. VlK.) ViO"», -Etfoá. 11. «/ijtwe , Sym. fit prêter
serment : v. nVí*. f- 4« I**1 ■> proprement le lit d'un fleuve, d. p.
îjíP , iraritfût , Exapl. fleuve , Exod. 7. 14. D1")»1 , If. Jj« 21.
liopvytí , Sym. canaux, f. 5. tiW3 , »^>/>. désespérer ; faire per
dre l'espérance; *tot«£;«3-.3\*/ , O. Eccl. 1. io. ceílèr, renonçer.
t. 7. Vuiil, W/>Á. aporter , mener , conduire, raporter des fruits:
73in , boph. être transporté. V*n> , <pof>* , Sym. fruits , revenu
d'une terre. Vav > fleuve; cîyayQ-, Sym. //. 30. 25. aquéduc.
d. p. ^3V , Jubilé des Juifs , de Jubal inventeur des instrumens
de musique : al. blV > Jos. 6. $. ( fonus) prottattior atque conci-
fior y Vulg. son rude & champêtre, tel que le rendoient les pre
miers instrumens de musique. (Jubitare ruflicorum eft : Varron.
Jubilare , rufticâ voce inclamare : Festus. ) On annonçoit le Jubilé
avec des trompettes, & non avec une corne de bélier ; la corne
du bélier n'est point propre à rendre du son. La Vulgate & les
Exaples d'Origene ne traduisent point VlV, bélier; v. ibid. v. 5
& 6. Vaiít > fleuve , ruisleau ; palus. Sym. marais , Dan. 8. 2 :
portant, Vulg. ibid: (les portes prennent souvent le nom des
eaux qui paíîènt auprés. ). nVa'S flux, verrue, Lev. zi. 22. "713,
pour TQf , If. 44. 19. f- 8. D3% épouser la veuve d'un frère
mort sans enfans. d. p. D3i > beau frère , Levir , frère du mari.
rOD^j belle íœur , glas , femme du frère, f. 9. l^Oin > hiph. sc-
chet,Jìccare. d. p. BÓi,sec> aride. HttQì, arìda^a terre j^sptraF,
Aq. le continent :v.tyi3 t. 10. d. p. 3J">, laboureur. D">3Jl"> ,Jcr.
39. 10. vS~síuiíttì<t ,Th. citernes: v. 3U. H iij
61 *

i rU>,se chagrine. ( i ) "U> , >*r.


J JW> travaille , ^é/W , <r/? Áfj.
4 *?>,
zw*/» , a d'autres sens encore,
y HT, confesse , loué , honore.
6 J/T, sait , fo/V *, remarque dr sent.
7 fV , »<MW «afo Tout-fuiJJant.
5 DÎT, <sfo*»£ ; 3»T » charge & seine.
9 rfw^ jíVrf dr hautaine.
io O^y jour, (n) |l>, //>»0# prend,
i-z DÏS DOT , fcnse , entrefrend.

f. i. mìn, /»pfc. affliger, nJin , p j chagrin , tristesse.


^U>, Cald. tas > monceau ; v. Gen. 3 1 . 47 : v. aussi "JU & TU.
f. }. d. p. yj1», fatiguer. fatigue , travail. 0">yjn ,Eecles. 1.
8. «íTaí/í/f , Sym. difficiles, f. 4. d. p. y> , metaph. pouvoir,
force , conseil , efficace, ouvrage fait à la mainj cippus , inscrip
tion, endroit , étendue de pays, gond, rênure & languette, es-
fieu. D1"!* , dïiel , les deux mains , rênes de chevaux. T pic ,
pierre qui remplit la main , i. e. grosse, -p l{y , instrument de
bois, fait pour fraper, pour jetter. f. y. m> & TT> , aimer , jet-
ter , lançcr. d. p. n"P , avouer. T*T> , chéri. n'nn'» , aimé de
Dieu. rïTPT , amour : ( v. nn. ) rrpn , action de graçes , louan
ge , sacrifice de louanges, rnm Til^ , deux chœurs chantans ,
JSkhtm. 1 z. 31. mW } Judée. W , Juif, nnw yjudaicè , en
langue Juive, f. 6. d. p. irp , connoître , * voir , rem babtre
(cum muliere;) prendre foin, prévoir : jnin, hipb. apprendre,
faire connoître ; Imyiïtrbai , Sym. raconter : metapb. punir.
ttm:D , ITUD , Cald. sçience , pensée. IHD > nyn , science ,
connoisiance, pensée. 'Oirp ,devin. jmD, allié, parent. Dîmo,
parenté. JfVHD , pourquoi ? v. les part. f. 8. d. p. 3îT> , livrer,
rendre, nan ,interject. tigedum , allons. D^anDn, présens, dons,
oblations. 'Sron T13ì > Qf. 8. 13. ùva-ím »Tít>Aíx*í , Sym. sa
crifices fréquens. d. p. an1, foin ., peine , inquiétude, f. 9. *yî"P,
fier , orgueilleux, f. 10. DV , plu r. &ry> & rrïD> , jours , teins ,
année. DDT» , pendant le jour. DT»n , aujourd'huy. f. ft. nsr»,
colombe , d/rive* d'^v , limon : (la colombe revint dans l'arche
Jcs pâtes pleinesde bouëj v. nov f. 11. DP & DDt > le même:
». qoT.
i jp,p , s'armer , ou ,/e ceindre,
z pv, s»eur\T\yìi s'y peut joindre.
3 1JT> joindre , unir veut avoir.
4 SfT, attend , w*/ yí» ejpoir.
y OIT, chaleur , enfante *.
6 CjsT,va //W fur la plante.
7 ttW, A* ///?<? des ayeux.
8 313% , bon & joyeux.
9 vin prompt à nous surprendre.
io s[y> discuter & reprendre.

% r. \v & pî , le mime. o>3TK & Win, plur. armes , ceintu


res. tO>î,Cald. arme : plur. pif, armes : ( v. pì& ptíj ojïd,
armés, f. ì. w & nj/t , sueur. I^D Vum «V, 44. 18.
non Accingent se infudore; i.e. ne se ceindront pas d'une maniè
re qui cause la sueur ; c'est à dire , ni aux aiíïellcs , ni fur les
reins, mais fur les côtes > vers la mamelle , comme le Fils de
l'homme est représenté dans l'Apocalypfe , z,oná aureá cinâum
cireà mammas; Apte. 1. 1 j :v. S. Jérôme fur cet endroit d'Eze-
chiel. f- 3. "in\ (forme d'^m.) raV W, Pf. 86. n. t*w*x«-
V8V... Sym. rendez mon cœur seul & solitaire : al. que mon
cœur se réjouisse : (v. mn.) TTP, unique, fils unique, d. p. im,
un: adv.unanimement,enfemble:v. nn^dans les part, f.4. Vtt»,
quiattend. nVmn, attente, espérance. >Vnx > expecìationes mear
i.e. plût à Dieu ! v. Vin. t- 5- CfP , cotre , s'acoupler , conce
voir ; íKvmt , Sym. Pf. f 1. 7 : * peperìt , Hieron. ibid. non ,
metaph. colère 3 emportement, d. p. venin (que les animaux ne
jettent que quand ils font échauffez:) v. 0DÎ1. -{-. 7. BNV, gé
néalogie .dénombrement des familles, tprpnìl , hìtph. être com
pris dans le dénombrement généalogique , faire le dénombre
ment. |. 8. 3>I0n , bipb. faire du bien , rendre meilleur , plus
excellent. ">V 312'»'', àen. 11. 13. btnè fit mibi, que je fois traité
favorablement :v. f. 10. à. p. na>, juger, adjuger, mon
trer , instruire : al. préparer, nrpm , nrOW, correction » ré
primande : v. rro , ra & ri33» . ,
*4 »
I S3S , surmente , /r^ / sert,
x 1^, enfante avec effort.
3 .T"» w<l > marche , se retire.
4 S^> heurte & crie , ou , soufire.
5 *P> ia^e- (O O* , mer , occident.
7 TO*, </r«« d" midy s'en prend.
8 fW, vexe , opprime , maltraite.
9 ru>, //ásf , wí/ , /<íí^? , arrêté.
10 /»/• p»Jfl , alaiter.
11 TD>» fonder & consulter.

t- i.^Djruisseaural.wflw/iroprí.n^jpuislànce.f.z.d.p.
, engendrer , acoucher , obstetricare. *ÌT>ï\ï\} bitth. se faire
mettre dans le dénombrement généalogique, d. p. "hi , enfant ,
petit d'un animal , jeune homme. *T>V'>.> enfant. TlV1, nouveau
né. rìTTV, jeuneflè. mV, enfantement , ou , (femme) en cou
che. mViD , sage femme. nnVlD , naiílànce, parenté. nVjVlrì >
générations , généalogie, f. 3 . d. p. , venir , avançer , partir,
s'en aller : ~p7ln » hiph. le même: a. p. conduire , aporter &c.
Kf7»Prov.$o. 29. irofíí*, Aq. Th. démarche , v. "}Vn. t.4. d.p.
Vjï) pleurer, jetrer un cri lamentable; x?íp.tTtÇuv j Sym. O/] 7.
14. hennir, d. p. VViSc nVV^cri, heurlement. ibbtiì malheur !
hélas! Vïiìl ; v. VVn. f. f. PsV^, «a?©-, gale , giatelle , dartre
vive. f. 6. D"» , l'oecident , ( pareeque la grande mer 3 i.e. la mé-
ditcrrane'e est à l'oecident de la Judée : ) le midy , ( à cause de la
mer rouge qui est au midy de la JudéeJ d.p. o\> la mer d'airain;
£méen:al. géant. D^DVI PN HXt2}Gen. 56.14. trouva les Emé-
ens , i. e. fit la guerre aux Eméens. (Les Eméens étoient des
géans , qui habitoient près des Horéens : j al. trouva des mulets,
i. e. inventa le moyen de faire naître des mulets : (mais 1 °. KXD,
signifie trouver une chose qui est déja,& non pas inventer une
chose qui n'est pas encore.zo.il n'est point parlé de mulets dans
l'Ecriture } avant le tems de David ; v. le texte Samar. D "Cil
est ici pour CD'K:) v. Dia. f. 7. pD', droite , vent du midy.
JO^n , midy , vent du midy. pD'n 3 hiph. aller à droite, f. 8. v.
roi*, nîlJ &p\ -f. g.TVXl ,bipb. permettre, réserver, faire ces
ser, arrêter, mû > dépôt, mets de table. n3D > aire , place libre.
io.pJi,suçer, ou, téter. np3D, nourrice. rïpJT»., rameau ten-
e.f.n. ID"», fondateur. mD1D,nD10p1DD,niD'',fondement,
I *)D>, joint y ajoute. *10> , //>.
x 1D>, infiruìt , montre & châtie.
3 Tí^j prendre jour , indiguer.
4 Dy> balais , doit marquer.
f ÎJP, /#r/. ( 6 ) , «« '•///!?.
7 t3Jf>, donne conseil , habille,
% cj^>, /4/ d* /<>rí* est mis.
9 WP> conseiller -, prendre avis. .
10 "W? f°rtfi*> bois & bocage.
11 ÎTfl% , } visage,

■ fi.f|0», (suivi d'un autre verbe) continuer, f. 2.1D>, lier :


(v. idnJ "î1D>j sçience, châtiment. j châtiment , instru
ction : v. f. 3. d. p. "W 3 fiancer , donner pour femme ;
ww, O. Exod. 29. 43. ordonner : IVU , s'aíïèmbler :
TPin , hipb, établir, assigner ; avrirm^tO. rêCi&er :1&\ì\ , hoph.
être rangé, préparé , disposé, imo, my, aílèmblée. d.p. imn,
tems marqué , íòlcmnité ; <^/*T*|/s , Incert. préçepte. "lïno1?,
«. SííTB.p. 14. WnttS'if , Sym. exprés. vrj;; (v. mp-J *W, "W*
adv :v. les part. f. 4. HIT, éloigner avec le balai, cin , plur.
balais; taaxnrìnftt, Aq. Sym. 1. Reg. ïj. 14. tenailles , pincet
tes :al. pelés pour ôter la cendre , vases , coupes, f. y. ,
«iph. If. i}. 19. ccvaiìtif , Sym. Th. impudent : v. fljr, f. 5.
m , Wp)j. être utile. nVl>> , ( plur. D'Vtf' ) ïx*f Sym. Th.
cerf ; al. chèvre , ou , bouc sauvage, by^l , Belial , sans joug :
v- ìbìt. f. 7. pjoi;' , plur. Cald. conseillers. itlûï;, Cald. con
seil : v. yv> ôc niDV. f- 8. r)V> ,être las , se laflèr; lassitude. r\j}i,
J*à. 4. 11. iurtrHáfurí , Incert. palpita ; \h.niro^i>im<n . Sym. de-
fa'ti , expira, mamn > hauteurs , f parce qu'on se lasse en les
montant:) al. gloire , force : v. t\tp & i/d\ f. 9. ymj , tiipb.
consulter : hitph. le même. nS37>D, nifir , 7\XV> conseil , consul
tation, f. 10. , plur. wnv> & rmir> , forêts, d. p. "an , k»-
f'»» , Incert. rayon de miel, ( parce qu'il y avoit beaucoup d'a
beilles dans les forêts de la terre de Canaan. ) f. 1 1 . rí£P , être
beau , être charmant , embellir : hitph. affecter la beauté. iDinn.
J'r' 4- 30. vous vous ornez le visage , pour paroître belle, i^t ,
beauté. n?9 7\ÌP ijer.jé, 19. trés belle.
66

I nfi», gémit y souffle on traduit.


% ■ fait briller , brille & luit.
j DÛ', prodige , qu'on admire.
4 NVS yîr//'r , /W/rt d* produire.
y »>, sir» , pose ,
6 #2?*, couche , étend , fait un lit.
7 pJP, durcit , répand , s'écoule.
8 *13f>, jsd/V , forme , jfa/'/ mouls.
9 fiVN lp> , flamber , brûler.
io 3p>, /f prejfoir pour fouler.

t- '•wwi, «f»»? : v. niD & nos. t- *• mnn,^.


luire &c. ni7D"> , lumière , éclat : v. vpi & f. 3 . riSID »
prodige, f. 4. d. p. Kï> > avançer , paroître. 13? , nK2f , t*3f , or-
iure, excrémeat. D'i*2f, sales, mal propres. D'ÍOfKlf, fruits de la
terre, postérité. D'K'îf'D, postérité. Kmo , sortie, production,
parole. nlKiflD , plur. sortie, latrines: rnKmn , plur. sortie.
■V)HXV,Pf. 144. i^.ÌKçofà, Sym. elatio funeris , funérailles, f.;.
D2P & Jï',/í ;«mo>mn,hiph. »/îr/:31f0, wêpib. se tenir en pla
ce , demeurer : 3V'nn,foVp<;. placer, rétablir, aiguiser; al. em
mancher, 1. Sam. ij. xi, d. p. o-uvíçcurScii , Sym. Pf. x. x. se sou
lever :Cald. connoître la vérité, d. p. 33T' ,31:*', vrai, ferme, sta
ble. 3m , garde d'une épée, intendant des vivres, d'une provin-
ce,commandant d'un poste. 32fD, poste, garnison, camp, retran
chement ; rnhoft.tt, kq.Jud. $. 6. cìppus, borne. 3XH , Ltv. 11.
29. grand lézard , crocodile terrestre, (Bochart.) îlDïD , statue',
titre , ou , monument; poste, coníîstence : v. 3ï , 3x3 & 121*.
\. 6. ïnjfv, lit. y>jf1 f Kctlárfoft* , Sym. plancher , étage, f. 7.
, être mis en fonte , épandre , déployer , produire > produce-
re in publicum ; v. x. Sam. 15. 24. d. p. être plaçé , prendre de
la coníîstence. p¥lD , pim , ferme , solideí npmo , npiJP ,
fonte ,/«/?». npïlD , plur. entonnoirs , tubes , canaux, f. 8.
d. p. UP , pfdfMv , Sym. ajuster , orner, d. p. IJP , créature , ou
vrage, pensée, membre , idole. rni5r,sorme. -p2f, figure. -)m\
potier: v. TW.-TÎT ícnit. f. 9- Hp1 &.nîP , d. p. Tpí,
ardeur. TplD , Tlp"» , foyer , feu. mpTO, (Cald. mp»J feu ,
ou , ce qui brûle , KtïVp) , KTp> , ardent , qui brulc.
1

I Hp*, £assemblée on peut rendre.


i M?», Je luxer , quitter , fendre.
) fp>, investit , fait le tour. *
4 s'éveille au point du jour,
j ^p>, /r/Jf , , estime.
6 Vp^i tendre un piège s'exprime.
7 fct"V, craint , rejpeûe , ^ tremblant.
8 T1>, yW/ desfendre & descend.
9 n*V, /«í un dard, , , enseigne*
Io nT, , aw'j , nous amène.

t'1- nnp> , 49. io. vvenpx, Aq. assemblée; o-fOí-JW*,


O. /M attente : al. obéissance, v. nnp. f. i. VP"1 » pendre , i.ç.
rruçifier. D^pir , frw. M. J f . í£ít*>«/ » Sym. pièges; v. tfpru
t- ?• 1D>pn , hiph. P/. 48. 13. xífm/XiWlê , Sym. entoures
d'un mur; TffítASm, Incert. iWrf. faites le tour. HDIpn , révo
lution . cercle. nspj , corde , If. 3. 24 ; v. ryip. f• 4- H971 *
iipfc. s'éveiller i v. yip & ytp. f. 5. ipi , être grave par son
poids, par son autorité , par son prix ; i. e. être précieux, rare ,
estimé, honoré. np>, Cald./ot, 31. 16. gloire , avec gloire,
l'pi, précieux » cher , honorable, jntpv, Cald. glorieux. m>p»,
Cald. Dan. 2. 1 1 . gravis , difficile, f. 6. l^piû , niph. se laisser
prendre au piège. V/pV , ttnp*> , oiseleur. , filet , piège -y
*s'ti7K(*9it & irso<r7r\tù<rn*> Aq. Sym. scandale , sujet de chu
te, f• 7. d. p. tO> , timide , respectueux. nK"P , respect , crainte.
KHD , respect. rniD , crainte. terrible , formidable, f. 8,
, deíçente , locus declivis , penchant, f. 9. d. p. m>, pré-
Çipiter ; ìimTcupiïv , Sym. Job , 34. 32.. éclairçir , montrer ;
> Aq. Prou. 4. 1 1. conduire, d. p. m1, Exod. 19. 1 3. &í-*
*©-,Sym. trait, dard, mio , mï> , pluye avantageuse, fv. iYn.)
nno , Pf 84. 8. irfáïjM©- , Aq. qui vient le matin. tOlO ,
7^. ij. vo^eocs'áTDí, Sym. légiflateur. mm , loy , doctrine.
KIY»! , Prov. 1 1. zj. (pour mv>) sera arrosé , i. e. sera com
blé de biens : v. rvn & niO : (souvent n se change en », & íç
01 n , dans ces sortes de verbes. )
é8 r ì

I 131>, décline , efl écarté.


2i *p>, cuijse , tige ejf coté.
3 yv> nu** t déplaît , mécontente .
4 p*V, légume , herbe naisante.
î Vy, fojséder , hériter,
6 2V\ être ajjis , habiter.
7 W, est. iWID , loy ,/ageJè.
8 T\Vy, s'humilie & s'abaijjè.
9 t3î^>, étendre , en hiphil sert,
io OVy> ejl désolé y désert.

f. 2. PID*)i , le même. d. p. fcapus , la tige du chandelier d'or,


t- h être 3 ou , sembler mauvais: (v. VTi & HIT). ) ni7VV,
«Téffií, Aq. peau ; ntthvii\ì\i , Aq. Sym. couverture , 26.
7 : al. rideau, f. 4. p*ï> , cracher : ( v. pp") J p")> & pW > ver
dure. p"lpT , roux, trés verd , verdâtre; xKaí^ní > O. Pâleur.
J1p"T> , rouille , ou , nielle ; pâleur , jaunifle. f. 5' BH1 > possé
der par héritage, donner en héritage > & (dans un sens con
traire) chasser de son domaine , chaíïèr. d. p. imputer , tour
menter , perdre, Syr. Job , 17. 1 1 . aniO , devenir pauvre,
être consumé , périr, línin |D Gen, 45. w.yn ava-hatint, Aq.
de peur que vous ne périssiez, (v. Ort"ï & ttHID, HUn^
pofièssion , héritage, un"Pri , -Z^A. 9. 17. vin , vin doux, vin
nouveau ; cnapitr/áf , Aq, Deut. 7. 1 3. fruit d'automne; t«p«-
pio-fAos , Aq. //^ 14. 7. intempefilvitas , vigne qui ne réussit point,
f. 6. d. p. 3itn , demeurer, demeurer comme étranger , poflé-
der, ou , rendre poíîèsseur , attendre : "2WìT\ , biph. plaçer , rési -
der : 3ttnn , hspb. être fait habitant, roc , séjour, ou, résiden
ce. 3îíí1D, habitation; x.*9íJ>*, Exapl. Pf. 1.1. chaire. 3tt>"iri ,
étranger, qui vient s'établir, f. 7. tt" & ittr» , eft & /««f ; W>,
eíì ipfa ; -pm, es tu. n'K, Cald. le même que un. nW\C\ , ce qui
est, ce qui est durable & permanent, substance, existence , exi
stant , loy , vertu , sagesse , chose , moyen, f. 8. ntrn , v. nntt»
fini!/ & nw. (ces trois verbes nntt>, ÎÌW, nntt», se prennent
souvent dans le même sens , tomme Flirt.) r\W , abaissement,
min, Arab. ordure > impureté, ^ntt" , Mich. 6. 14. fardes tua.
T- p. warin^ipb. étendre.f. 10. jlD^tt", désert. nDtt"jASo*.j j.
49. «oíkhI©- , Inceit. inhabitable ; v. OOIÍf.
> 69

1 ytt}>t dort , est vieux , en réserve*


i secourt , fauve & fréserve.
3 *\Wyt ÌaJPe ? onyx préçieux.
4 est droit , juste à nos yeux.
J *WO, droit , flaine , & , rectitude.
6 W>> vieux , en décrépitude.
7 3sV, sted , habite un tel lieu.
8 OsV, pupille. ( 9) 1ÍV , clou , pieu.
I° *lsV, rí/Ff , d" cordage.
11 IfllD, excellence , avantage.

t- 1 • , «fpA. vieillir , habiter depuis long tems , Deut. 4.


M- nttn: nm* > lèpre vieille , invétérée. ruts , , sommeil,
f. 1. 1?>mn , bipb. sauver &c. d. p. txJWsvy , Sym. 1 . 5<mb. 2 j.
33. vanger:i;iyio,»<pi. être sauvé, préservé, conservé, d. p. ÌW\
làlut, secours , conservation. nSJWVi , nintt" j ( plur.rVII71î>,>D)
salut. rwií" , Job, 30. 1 5. KAÌttSv/u* } Sym. dejiderabilia ,ce qui
nousest cher. f. 3. ^E", £*»á. 18. 10. àvúxioy, O. onyx. f. 4.
d p. Wj plaire, aller droit , rendre droit, aplanir , conduire;
(y.*WN;} purifier, v.i.Reg. 6. 35. d. p.-;tt» , rectitude, équi
té. DnWD , le même. \XTW> > droit, f. 7. an*1 ,Cald. comme ■2W>i
s'asseoir&c. f.8. Dirv, pupille, f. 9. d. p. -in>,apuy, instrument
pour creuser la terre ; metapb. a?xof, O. prince, plur. mm».
t« 10. d.p, -|sp , grandeur , exçellence , dignité , autorité , ex
cellent. WllW , riKW ID' > Gen. 49. 3. ttí^itrslt a?a-u, xa/ çre-
frì» *P*Tê/ , Aq. le premier en dignité & le premier en force.
*Win, bisb. être de reste , demeurer , laisser, en laislèr, ou, gar
der le reste ; exceller > avoir en abondance , mettre dans l'abon-
dance. mi3 , nipb. demeurer. *)rP , adv. trop , plus , plutôr.
TlV , excellence , émolument. nniD , le ntéme. nn' (Cald.
VW) excellens. m'sP , valdè , excellenter. jYin» Ecoles. 5. 15.
vi(i<rrìv , Sym. avantage. CirVD » plur. cordes , cordages.
WOH , ExotL 29. 13. wíàc tS ht*!©-, O. lobamjecoris , lc gros
lobe du íoye des animaux ; al. retkulum jecoris , la membrane ■
du fbye : (mais on ne peut séparer avec la main , la membra
ne qui tient au foye , sans tout déchirer ; Dieu ne demande
pas qu'on lui offre une membrane legere ; il demande ce qu'il
Y a de plus gras dans les victimes.:) v. Bocharr , de animal.
Stript. fin. 1. 1. 1. 2. c. 4j. Iiij •
7<> 3
I 3N3,souffre , sent de la douleur,
i. HK3,brise , afflige le cœur.
} "133,
/fz.f , honore cjf sagrave.
4 T133, s'éteint , puis , ( 5 ) 033 , lave.
6 S33, /<?>"/. (7) yy\2 , casque on rend.
8 133, nombreux , sort , grand , puisant.
9 dompte , dr , Pagneau qui bêle.
10 313, wí»/. (11) TTV3 , étincelle.
ir T1T3, armée t ou, camp se dit.
13 nn3, y? rxWíe , s'obscurcit.

f. î. 31K3D , 3K3D j3N3 , douleur, travail , peine ^tour


ment, f. í. d. p. îiîO, jettcr dans le trouble , dans la perplexi
té. 0'ic33, If. 16. 7 ; v. H33 & nna. f. 3. 133 , être grave par
son poids; metaph. par l'autorité > par la gloire : d. p. augmen
ter, s'apesantir, s'endurcir : 1333, nipb. être glorifié , être glo
rieux : d. p. 133 , pesant , grand , riche , pesanteur , multitude ,
fbye. 1133 , gloire , honneur, niïï') pesanteur. H1Ì33 , baga
ge. 1333 , glorieux , honoré, honorable, f. 4. H33 cowwwe DD3-
t.j.d.p. D33,néteier.D33D,D133, foulon, f. 8. T>33, notn-
reux &c. d. p. grands biens ,Job , j 1 . 15. D'ÏI7 1>33, 1.
19. 1 $. rfoysvkaft* Tfixûv j Aq. une touffe de poilsde chèvres >
(Tuppl. unir.) i.e. selle mit) une grande quantité de poils de
chevie, (pour imiter les cheveux de David ;) al. T33 > couffin.
ibid. 133 , adv. déja. V330V , Job , 36. 31. w<ï/*7ró?A»y , Sym.
abondante. V33Ì1, biph. multiplier. H133, van, crible > un ar
pent, un mille, une stade; al. yiKn ni33i Gen. 3 c. 16. tué'
áflr thí , Aq. dans le chemin de la terre : ( v. rri3 , dans la
note fur m3. ) 133D , crible , couverture, f. 9, B03 3 dompter,
opprimer , violenter, d. p. 1203 , marchepié , brcbi. {t£03 , four
naise : V.UTD3. f« 'Q- » Caïd, comme 3T3 , Hebi. n313,men.
songe, ou , menteur, f. 1 1.. al. Trp3 , flambeau, ou , tison. 13j
cruche.baril. 1313 3 rubis; al. jaspe. f. iìOITO, camp, retran-
chement,troupe rangée en bataille: v. la note sur in.f. 1 3. nH3,
«HumfKtròcti ,Aq. Th. c<tjtgare.d. p. serrer. D3 nn3 ttVlj I. Sdm.
9.1 3. il ne s'est point ridé (le front) contr'eux. i.e. ne les apoint
punis sévèrement, d. p. ni13> obscur, etréçi, retréçiííèment .mi
nro.cceur serré de douleur; al. ntí3J,abatu de truìesle ; v. Hit3
&H3J. . . .
í 71
i SrO, ( i ) JH3 , gouverneur & prêtre,
3 KO, pour |1^n , U fenêtre.
4 brûle & O , brûlé.
j TI13, 113 , force est apcllé.
6 Sl3> prend , soutient , mesure , enferme.
7 . , r<fW ^ra/ , ou , rend ferme.
8 013, coupe à boire é" chat huant.
9 "113, creuset (fr fourneau brulanc.
lo JWD, de «ris, Etyopie.
iz J3D, wí»/ , trompe , d" > menterie.

"\. pD , exercer les fonctions du sacerdoce, d. p. íro ,


prêtre, ministre d'un prince , grand d'une Cour, rons , íacer-
doce, fonction saçerdotale. f. 3. «ID Cald. pVn , Hebr. fenê
tre ; v. V?n. f-4- niDD , , brûlure , endroit brûlé, mao»
Lev. i j. a f . inflammation ; al. v. naj. f. j. d. p. na , biens ,
talent , aptitude, d. p. na , caméléon ; al. grand lézard , connu
dans l'Arabie , qui combat avec succès contre les serpens &
contre le crocodile terrestre: (BochartJ f. 6. d. p. "713 & VVa*
contenir (à la manière d'un vase;) oîxoyo^ûV , Th. & <r<oixtâ> »
Aq. régler , disposer. nVsD , parc à brebis : v. «Va , Wa & rfra.
•f. 7. d. p. pa , &t/. & h'tpb. tKttví», rendre propre , placer,
me pn. d. p. donner l'acompliílèment;7iM<r?s/>é»,Sym. Ff. 6j.
io. faire fructifier, faire meurir. Pf. 8o. 1 6. Egypt. plan
te, rejetton; al. vignoble. Ua>, DfKf. ij. j : (v. HOD.j p, ba
ie , droit , bien, reHè : v. les part. p>a , base , espece d'idole ,
étoile de Saturne, apellée en langue Persienne & pt/c-
f«y , en Egyptien. D'313 > gâteaux , qui avoient la forme des
idoles du pays. H313D , P3D, base , demeure, p33 , ferme , du
rable ; *W)9ìí , Sym. vrai, vérité Job, 41. 8. nron , ij. j.
disposition ; Us*, Sym. siège , Uni pan, Pf.t0.l7. ^piditrst ,
Aq. pensée, deflêin, disposition du cœur, f, 8. al. Dia, onoerc*
talus y oiseau de mer qui a le cri d'un âne : ( Bochart. ) f. 9. -53,
««w, la plus grande mesure des choses sèches ,& quelquefois,
des liquides. miaD ; v. *13D. f- l0- W3 j Etyopien. cnni3 ,
Etyopienne; al. Chus, peuple de la haute Arabie qui a la peau bru
ne, apellé autrefois Scenita. , & qu'on a nommé depuis Sarra-
zins, ou, Maures: (BochartJ f. n.d.p. an, mensonge, faux
culte/aux dieu,ou, idole. 313K, trompeur,menteur,inensonge,
7* 3
I y*» , cruel. ( z ) Sn3 , farder. " '
3 ÌrO, arracher , fêler , cacher.
4 IW13, maigrit , »/> s'explique,
j T3, /mr. J1T3 , Amít & pique.
6. /O, tenace , avaricieux.
7 0*3, Pléiades , l'honneur des cieux.
8 D'3, sac , bourse où l'argent se jecte.
5> CjO> rocher, (io) "V3 , bassin, cuvette.
11 333, , brillant.
lz 133, morceau , flaine & talent.
•f. i. ,.M > 41. 1. cLfVKn^ma, Aq. Th. je ferai im
pitoyable, i cruauté, f. 3. d. p. "iro , kivii^af , Aq.
Sym. nier, refuser, Job, 18. 1$ ; al. titlftCur , O. exterminer,
ruiner, f. 4. d. p. lïTID , 2cpviï<r&ct) ,Sym. nier , renonçer , résister.
1tvro>, /y 81. 16. ipffooilai ttírir , Aq. negabunt eum ,Hie-
ron. »Wá. ttWOnn , hitpb. devenir infidèle, résister , 2. Sam. 11.
4 f. d. p. wriD , mensonge , maigreur. >BT13 > , ié. 8. k*}*.
4ew^8A'a'©" , Sym« calomniant, f. 5. d. p. TO , tWií , Sym.
ruine. pTD , lance , javelot ; al. armure, f. 6. >V>3 & 'Vd , ava
re ; fraudaientus , Vulg. trompeur, // 32. 5. f. 7. nD"0 , «/»*'••
d. p. «pxISp©- , Aq. l'ourse. f. 9. KD'D , Cald. pierre, rocher :
plur. D'DD > pierres. ( c'est de ce mot que vient le nom de Ce-
phas,qae J. C. donna à S. Pierre.) f. 10. , bassin , lavoir,
foyer , chaudière , 1. Sam. 2. 14. d. p. estrade , 2. Par. 6. 13.
D'TD j duel, cytropodes , vases de terre , où l'on faifoit cuire des
gâteaux, (ce mot est au duel , à cause des deux soutiens fur
lesquels on plaçoit ces vases.) f. 1 1. , étoile fixe, planète,
f. 12. d. p. , masle , gâteau , talent , (en parlant des mé
taux) talentum. msj; 1D3 , saumon de plomb. "jn ,
2. Sam. 18. 23. 7ír èSìr S'itCiífív^a-a.t , Exapl. chemin le plus
court ; al. chemin de la plaine. ni")3D , 1. Sam. 10. 4. gâteaux,
tortas, Vulg. ibid. p-iro, plur. Cald. talents ,talenta.

t. nV3
2 73

1 fctVa, /erw , arrête * au passage,


í 2^2, chien. 2Ì">2 , panier , cage.
3 T&2, fnir & consumer.
4 , de S/3 , consommer*
î n73, /<* vieillese ennemie.
6 D^3, couvrir d'ignominie.
7 S)?D, maillet , tel instrument.
8 (102, déjtrer ardemment.
9 ]iï2, thrésor. (10) 1D2 , ceinturé,
îi DD2, être en dépôt , figure.

% i.* v. Eccles. 8.8. d. p. K73 > empêcher , enfermer, gar


der : (v. ri73.) Í073 , N73, prison. > Deut. xi. y. «vtpuM.
>-ívk,SjMfcécérogêne, (de dVk, Etyop. geminus,diversus.)rà^Qf
plur. nflPbo j parc à brebis : v. Vo. |. 3 . nVs proprement être
à son comble : d. p. s'écouler , ( en parlant de la vie de l'hom-
me;) languir > tomber dans la défaillance , exterminer : Cald.
attendre avec inquiétude , avoir confiance , espérer, d. p. r*73 ,
destruction. p^Va , langueur , consommation , accomplissement.
ni7Dn, nVan , perfection , fin. riT>7D i reins. 173 , vaisseau , vase,
instrumentons* , Sym. besace , pannetiere. 3i"lî n"173j 2. Par.
4. 11 . perfettiones auri , or trés pur. f. 4. 7373 , ( de 773 ) nour
rir, fournir des vivres , être réduit en une somme totale , passée
en revue , ( en parlant d'une armée ;) achever , régler , gouver
ner, Prov. 18. 14- 7^7:2, fini, parfait, consommation , holo
causte; ríqittv®- ,0. couronne : adv. entièrement. H73 , épouse,
bru. nl7l73, épousailles. 773D, perfection. 073O,v. 73K. f- f.
n"73,Ji)6, 30. z. Ttcsfìt Çaìv , Sym. ce qui est nécessaire à la
vie:Syr. santé, ibid. -f. 6. D">73n , hiph. faire rougir ; ífoj^eîV ,
Sym. 1 . Sam. 25. 7. faire de la peine. dVoj , nipb. rougir , êcre
confus , être couvert de honte. niD73 , nD73 , honte , ignomi
nie, f. 7. t^73, plur. 0137^3 , S'in.fcctoi , Sym. coignées > ou, four
ches. -J-.8. nDD,/'/.í>3. 2. îfitipútr&ai , Sym. désirer; èTlTH^ía-^rf/,
Aq. s'étendre , ou, se porter vers un objet ,ibii: Arab. se dessei-
cher, s'affoiblir, avoir la couleur, ou , le teint altéré , ibid. -f. 9.
d. p. ]1D3 j futnims , cumin. |D3»Cald. se cacher , tendre un,
piège. D"OD3D, plur. thrésors. f. 10, al. V33, brasseíet , collier,
ou, bande pour soutenir le sein. f. 1 1. Deut, 32. 34.
*í1 r<q , Sym. O. est en dépôt. K
74 2

I 103, roule , enflamme & ternit.


í Ì132, nomme , honore dr s'unit.
3 moucherons tous ensemble.
4 0)2, W23 , unit , r'ajsemble.
y y)2, fhumilie & fabas.
6 CpJ3, aile , bout , d'en bas.
7 "1,33, harpe & lyre nous donne.
8 HQ2, d'un Monarque est throne.
9 HD3, couvrir , çéler , cacher.
10 n03, prend , couper , arracher.

f. 1 . *1D3 , noircir; rvçf%<pí<r&<tf,Q. revelvi, se rouler & se ré


trécir , en grillant au feu : (il se dit métaphoriquement des en
trailles émuës de compassion , ou , de tendresse.) ù^tt>Sacri-
fcHÏt, Prêtres payens, (qui étoient ordinairement v^H de noir,
quand ils Corroient de leurs maisons. ) DAVIDS , chaleur , noir
ceurs. n")D30, ,rets, filet de pêche. IDDDj/s $l. 20.
rets: al. h[*fiCMçfiv^ív@- ,Aq. ibid. pris dans le rets. f. 2. nJ3>
, 32.21. òa.v[i«<rai Tp'otrwror , O. avoir égard aux personnes;
donner des titres honorables par respect, ou, par flaterie. nÍ33>
plur. ni:3,société3assemblée:v.p3. f. 3. DJ3,(<fc ri33, s'unirJ
p0«rD"O3, multitude de petits animaux imperceptibles, qui vo
lent dans l'air : al. pediculi , poux; (Bochart.) KD33, Cald. adv.
hujufmodi , de cette forte, f. 4. D33 & 1I03 , Cald. le même. d. p.
D33, amasser,introduire,épouser une femme. nD03, Rab. assem
blée , synagogue. D1D33D , caleçons, f. $ . PJ3 , ( selon quelques-
uns ) négoçier. ni733, marchandise. "Oi;33,Cananéen;, négociant.
.f. 6. v\23yverbe, être ailé, s'envoler à tire d'ailes, fuir, faire fuir,
faire disparaître, v. /f. 30. 10. f. 7.*>133 , Pf 150. j. ^f<e,Aq.
lyre;4-c^T»f/0K, Aq. 1. Sam. 16. 16. psaltérion, instrument à cor
des , différent de notre píàltérion , & que quelques -uns croient
être la lyre. nV03,plur. harpes &c. f. 8. KD3,D3vnD3,thrône,
chaise. ÎÍD3 , Prov. 7. 2o:v.DD3.t-5>-d.p.nD3,r£ 104.
ft£<ÍKhnr , Aq. Th. ibid. entourer ; <rxoT«£W3-«í/ , Aq. Sym. ExttA.
10. 1 y. être obscurci ; être enseveli dans l'oubli ; v. Ecclef. 6. 4.
F1D3D, "0D3, Ï11D3, couvercle, habit , couverture, f. 10. nVsJ
TWWQÌiIf. S1 S- wdaverfuccifum > tronc , ou , cadavre ;»? Kutrsn,
O. utsiercus, ibid:v. nnu; quasiftercus ,Hieron. ibid: (S. Jérôme
& les Septante ont pris le D initial , pour la préposition 3./ ...
2 7y
r So3, espérance & folie.
í DD3, tondre autoâr , signifie.
3 DD3, nombrer & supputer. m ,
4 î)DJ, argent , puis , convoiter.
f D03, oreiller , qui soulage.
6 D#3, s'irrite & frémit de rage.
7 nfi3, j'éteins. ( 8 ) Sfl3 > doubler.
9 retirer , ajsennbler.
io D33, poutre , ou , bois d'ajsemblage.
ft t}S3, d'cpfcí est une image.
•f. Ï.7DD , "Vfr^jêrre insensé; àyva^onìv, Aq. i.Sam. 13.13.
être ingrat, d. p. Vdd> fou, insensé, confiance. V'DD, insensé^con-
steIlation;«pi'a>i><*,Aq. Amos ,y 8. l'Orion; «Vf*, Sym. íi/á. étoi-
les. DìV'D3,pVD3i folie. > Kctyóvu >Aq. P}. 38.8. flancs;
4v4/jSym. lombes. ÙDS ,CaJleu } neuvième mois des Juifsj
qui commençoit à la nouvelle lune de notre Novembre, f. i.
,Ez,ech. 44. 20. ils tondront (leurs cheveux) autour de la
tête : ODS'jArab. orner. riDDD, Çí*, Exapl./ar, especede froment,
"f. 3 . ÍIDSO , DD© , nombre , somme ; portio numerata , une certai
ne partie, un certain nombre : v. Nutrt. ji.18. KDD & nDD,tems
Exe> fête immobile; al. w&ritovUr ,Aq. pleine lunejfí'í'V. 7. 10:
v. nD3. f'4-rlDDj>^/.& «fpt. convoiter,être épris du desir.d. p.
*)DD , mine d'argent , mina. rpTiï , désirable, f. j.flDS, plur.
V\"\T\D3 ,E*,ecb. 13. 1 8. ÔTttsxmíit ,Sym. oreillers , couffins :«ffx,
nODTnriDD , Ezœcb. 13. is. vos couffins, f. 6. DIO j frémir de
douleur, ou, de rage; v. Pf. 1 11. icd.p. Dï?3> douleur, fureur,
indignation, sujet décolère & de douleur.f. 7. nS3 comme H33 ,
éteindre.r]{< nD3iinD3 \Tfo,Prov. 11. 14. un présent fait en se
cret éteint le feu de la colère; kv<trfí'7r»,0. détourne, ibid : v. r] 33.
f. 8. 733, doubler, double pli, endroit du pli. nVDDDj
duplex, double, f. 9. j33,Cald. la faim. f. 10. D">33 , Habac. t.
1 1. 0-6rJWjU©-,Exapl. piece d'assemblage, qui sert à lier la char
pente ; al. D'DD , brique de la grandeur d'un palme & demi }
qu'on entrelassoitdansla charpente des murs faits de bois & de
massonnerie ; ( Bochart. ) f. 1 1 . rpa , comme rp« , fléchir , cour
ber, plier : v. Pf. 146. 8. rp , creux,ou, paume de la main; main,
vestige ,plantedu pié., encensoir, branche, rocher. PìDD^courbe;
rameaujverrouil, anneau, gond ; v. HD3 &rpK. K ij
I 1S3, goudronner , expier,
% VSiD, nourrir. ($) flS3 , lier,
4 1D53, pommeau de sculpture.
y 313, Çhéruhin , sa fgure.
$ S3*13} vêt } couvre , f/? couvert.
7 m3) ^r^í , prépare , aquiert,
3 H3, a haute \oix publie.
5> "ÏH3fl, manteau signifie,
ïo 3313, faire & le circuit.
i1 0313, saffran se. traduit.

f.i»d. p, *1D3. enduire , fgîre l'expiation, apaiser , être rendu


propice , êtreaboli , être eftaçé. d. p. 133 , bitume , ou , poix ^ex
piation , ( plur. pn33. ) d. p. rachats don , prix du rachat,bourg,
village, poêle, coupe, gélée blanche. 133, Cant. i. 14. le cy-
pre, (Kv-rfQ-,) plante aromatique , comme en Judée , en Cy*
pre & en Egypte , qui ne perd point naturellement sa feuille.
De la feuille du cypre deííèichée , on composoit une farine
jaune , dont les femmes se frottoient le corps : ( Bochart. )
"P33 , lionceau , jeune dragon. mD3 , le Propitiatoire, f. i,
WD3 ,Thren. 3. j<?. ì^ú/jurí ^s.O. il m'a nourri; al. 1^33, conu
Vie ^33j> dompter, soumettre, abaiíîèr: al. couvrir, f. 3 prì33D>
part.Çald. liez. -J-. 4. iri33 , pommeau de sculpture qui ornoit
le haut des portes. "iWD3,./«\ 47. 4. la Cappadoce supérieure ,
prés du Pont Euxin : (Bochart.) f. j. 3113 , plur, D'313 > Ché
rubins, f. 6. ^3")3D, 1. Par. 1 17. irwtÇua-fiívQ- , O. revêtu.
, manteau ; al. ir%ftiumiìì( , Th. culote,ou, haut de chauí»
ses, f. 7. d, p. m3 , creuser , acheter , préparer un festin : metaph.
machiner : hìtph.Caìá. être perçé, ou ,aflsoibli. d. p. ìV)3,festin:
(v.n3&-n3.) H113 , plur. fosse; Tille de Crète. iV)3D , Soph.
a,. 9. Qa/twí* , O. monçeau. rp "HKS , Pf. 11. 17. (lisez "TD ,
comme ont lù les Septante, Aquila, S, Jérôme & lesTraducteurs
Siriaque, Arabe, Etyopien ; ) ils ont perçé. DnTPDDjGí». 49.
j. leurs épées : (v. ")3D & m3.) "PW3D, Ez.ecb.xi. y. unit
txcifus es j d'où vous avez été tiré. m3D 3 Heu de la naiíTànce :
V. m3. f. 8. JtTTD, Cald. héraut, f. 5).-p3, couvrir , enveb.
p« i ì'qò vient -p3P , manteau ; al. O, diadème.
a 77

i Ol2, vigneron , vigne utile.


z Sû*13, blé verd , champ fertile.
5 D"13, /r**»** du Souverain.
4 OD*13> ravage un terrain.
y courbe , iagenouille.
6 DS13, , pour la quenouille.
7 13, agneau. T13 danse & rit.
8 ventre où tout s'engloutir.
9 mO, ^«^f , abat , extermine.
io 3*^3, agneau dont on festine.

f. i. fol3 ,blé verd, ou, blé net & dégagé de l'épi; Carmel;
plaine , ou , montagne fertile. V'DIS, t. Par. i. 6. d'écarlate.
'Vd-D , Carmélite , ou , du mont Carmel, f. 3. ""DIS & KD13,
Cald. trône : plur. îpD13, trônes, D13 > Cald. ventre : v. OTD.
f. 4. DD13 }Pf.%Q. 14. ^TêCê^wa-ítTa ,Sym. a ravagé, -f./.ma»
Samar. se coucher, cubare. y31 1713, C?c«. 49. 9. kí^hí *«tì-
x^íômí , Aq. cum incurvasses te, reclinatus es : irÀwteòv ixoifaiSaf,
O. recumbens çbdorm'tvtÚi > ibid. roi713ri ,Job , 39. 3. incurvan-
tur . . . elles se courbent avec effort , ( pour enfanter. ) irisn ,
/)ip/j.abaiílèr,humilier.d. p. m3^genou,çuiílè, pìé:tnetaph.ccx,po-
rrífiet, O. les extrémitez (du corps.) f. 6, DD13, fin lin, voile
fait de lin, j-, 7. d. p. 13 , pâturage ; clitelU , bats ; ïtramentum t
litière. CIS , metaph. Chefs d'une armée, Scrgens, ou Capo
raux,* al. béliers, machines de guerre. TD , verbe , sauter > dan
ser ; KttyKÍ^Hv , Sym. rire avec effusion , effusè. 1313 > même.
1313D1 ÌÌDD. 2. Sam. 6'. 14 & 16. £i«.Ttiict<ra-Q/Jíív»v «et/ jc«Jx«-
çfocT*, Sym. riant & dansant: de toute fa force ; al. s'agitant;
íaudantem , Cald. canentem , Syr. ibid. 011313 , $of«7* , Sym.
chariots; al. couriers, chameaux, f. 9. m33>»'pí>. iKhaTuy ,
O. .Mu», u. 33. ceíïèr, manquer. D13 ( joint avec pn3, expri
mé , ou , sousentendu , ) faire alliance ,percutere fœdus :'( v. rni3,
dans la note fur ni3.) nini3»poutreSjcalonnesdc bois.nin'hS,
divorce, ini3 j> Chérétéen , peuple : al. Chretb , partie de la Pa
lestine , Philistins ; (Bochart.) DT13 ">"\J,Soph. 1. $. "t9v@- òkì-
tfíov ,Aq. & 5» edit. peuple méchant & pernicieux, al. Chretb }
v. çi-dellìis ; v. auíïì HID. f. 10. n2BO , btebi.
K iij
?S 3

i HUO, Caldéen , devin.


2, iT#3, devient gros , gras & plein.
3 SlíO, d" heurte on explique.
4 prejiige , í>« , /'^r/ magique.
J Y#3. droit Juste. (6) Ss13 » *»/<rr.
7 *ít/'/. f 8) DD3 , *r />«r.
9 tunique , 0# , camisole.
10 *)fD, > j d" > console *.
11 *1ÍT3, ceindre , attendre , entourer.
i£ ílfl,- , //7ír , mafacrer.
t- }• VttO ,Cald. être soible , s'affoiblir •,trx.a.vÌ4.ht?iitr$ái, Sym.
trouver un sujet de chute, d. p. VtlOj hache Sym. levier.
flVoo , chute. nVuOD , ^lEOO , scandale , chute , ruine, f. 4.
^ISO , verbe , user de prestiges , de maléfice. D>DtLO , magiçiens.
fiDEO, magicienne, f. j. lUO , rectum effe, être droit, convena
ble , utile; úAvrti» , Aq. Ecclef. 11.6. rectifier ; s-o/^tîV, O. reciè
frocedere, prospérer. plEO, rectitude , équiré ; yapyírtif , Sym.
sollicitude , peine ; bfa(*y$ii»/Âtt , Sym. Ecclef. j. 10. adreíîè.
"ìWì ,Prov. 31.19. «rJVw'íSjExapl. force, courage ; al. fuseau,
rouët à filer. flVran3 , chaînes. 4"- 7. 3J13 , ecrire , décrire , in
scrire , tirer le plan, prescrire, d. p. 3H3, écrit, écriture, rescrit,
ordonnance. ri3D3 .inscription. 3H3D, écrit, écriture; yeaçitr,
Aq. Deut. io.4.stile,ou, poinçon. 3W33, Ps.Sj- è. h «Tof/tx-
ft, Th. dans le dénombrement, f. 8. DD33 ,niph.Jer. 1. 11. ca
ché; (Dro, Arab. cacherJ d. p. DD3 j tacheté de diverses cou
leurs ; A/ô©- toautímìí , O. If. 1 ; . 1 1. pierre précieuse. D03D ,
Ps.16. t. aureus , d'or ; al. sorted'instrument de musique; tït*-
-ruráippwQ- ko/ «tkï , Aq. ibid ; humilis & fimplkìs , Hieron. ibid ;
q. d. DOT ID : (v. -pD& DDH. ) *VD1K DP 33, Pf-AS- }°- if
S~v(JLA-n Xfvrtía ík SK<peìp , Th. diadetnate anreo ex Sopbir: Hieron.
in dìademate 4«r<?o,ibid. f. 9. ft3ri3>tunique intérieure ;de fr>3,
Cald. lin, de lin, voile, f. 10. d. p. P)ri3, épaule; soutien, ou,
console * yhumerulns. f. n. *iD3, Kal. & bipb. couronner } in
vestir, d. p. ")D3 , couronne , diadème, n*irD , couronnement ,
chapiteau. f. 1 2. ttTD&nrO h méme.d.p. !Tin3, briser. nsOD,
briíement. riTD, pilé. UTOD, mortier, meule , creux , cavité;
al. dent machelierc.
1 3kV, de 317 prend son origine.
2 souffre , est las , se chagrine.
3 Î3i<'?, ww/f & dérobe à nos yeux.
4 ■ "f&Í7, courier fur terre, aux cieux,
y //Vfl d" s* femme.
6 337, , ejprit , /i»»^ ^ l'ame.
7 133?, trébuche , est chançelant.
8 {37, y^/> de la brique , est blanc.
9 t!?37, revêt , couvre , s'habille.
io 3H7, flamme , épée , acier qui brille.

f. i . 3îtV , comme 3lV Arab. soif, languir de soif, d'où fe for


me rraiK^n , sécheresse , lieu sec. f.?.. HK^P %J«k , 4. 2. ^ojcfiá-
«■wí,Sym. vous trouverez mauvais, vous vous chagrinerez, nx^o,
«/p*, comme Kal,hve las. nfcîVa,/'/. 68. 10. t»? <ueí«;tflt/í«w,Aq.
qui a souffert ; laborantem ,Hieron. HKVn, adv. ultra. , loin :
v. les part. nitVron , part. niph. forme'd'THthn , arao-pínir , O.
Micb. 4.7. celle qui avoit été chaííée. nttVn > peine , lassitudet
chagrin, f. 3. > comme :v. iaiV.t-4- IK^D, envoyé, an
ge , tout homme qui-aporte une nouvelle. HDnVd , fonction,
chose, ouvrage : (il se dit aussi des troupeaux & des bagages : )
v. Gen. 33. i4.ni3KVOí légation , mission; iTra.ïythSq ,0. pro
messes, ^73.28.^5. Kr37,lion& lionne. Dfcn1?, plur. lions:
aff. Vn4*377} Nah. 2. 1 3 . à ses lionçeaux. f. G. 33V, verbe , faire
un gâteau : d. p. enhardir , donner du cœur, de l'audaçe , tou
cher le cœur, le rendre sensible. "OnasV, Cant. 4. 9. iutfJImïée
i/xSí , O. vous nous avez blessé le cœur. 33*73, fwp//. 6ptto4ne-$d{t
agir , ou, parler avec orgueil , avec hauteur; v.Job, n. r». 3*7
&n3*7jcœur: plur. msV, cœurs. rnssV, gâteaux. naV.v. nnV.
•f. 7.tD3t73, niph. être bleífé, ou, frapé; tomber; vTatrx.ih.ífa$at,
O, être suplanté; v. Prov. 1 o. 8 & 1 o. f. 8. d. p. p*? , blancheur.
paVn , hiph. blanchir au feu , blanchir , être blanc. 1133*7 , lune ,
ençens, peuplier 5 wtolMw , Sym. brique , Ezœcb. 4. 1 i.paV ,
mont Liban. 13*710 > fourneau, où l'on fait cuire la brique, f. 9.
nuoVn > ttn37J0 » OTSVj vêtement, f. 10. 3nV & 3inV. Cald.
flamme. 3îtV verbe , enflammer , allumer. ranV > ronVl^rOnV,
(comme anV) flamme mr» mVs, 3.2. & If. 66. 1 5, dans
une flamme de feu. (n37. pour ronVJ
8o b

I 3177, leííure é" travail dest>rit*


x nnV, perd le sens , dépérit.
3 Dil?, embrase , & , Pâme éclatante.
4 Ofl^, flatte , estsimple , attire , enchante.
j psi/* concours , ou , peuple nombreux.
6 xb> septier contiendra six œufs.
7 /^/f > emprunte , s' attache.
8 Ïl7, décline , écarte & détache.
9 tvb, Drb , table , ais , ou , plancher.
lo tíl7, enveloper & cacher*

f- i.d.p.jnV^sxíTH.O. méditation.f. i.nVn'mOjPíw. us.


i8.p4rí. /»Vp/j. de nnV> ( en doublant V,) kmwQi^oijiívoi, Aq. de
mauvais caractère; al. coupable, insensé. +. 3. tnnV, brûler, ìnflam-
i»rfrf. d. p. tonV,flame;v.(7«j. 3 .24. man?,/'/. J7-5- ?>.*Cp»r,Aq.
voraceSjprêts a dévorer ;al. pleins de fureur,'ibld: v. lûlV.f .4. DilV,
Arab. uíer d'adresse & d'insinuation . agir secrètement dans le
cœur. D">DnVnDD p~0 nXI .Prov. 16.22. A.áy« Tt>v9f>v?ï yomt-
koì } Aq. les paroles du semeur de raports attirent, ou, enchantent
d'abord ; ùt iÇctTKtifjLÍvoi , Th. font comme dites avec simplicité.
ibid. f. j . npnV ,fem. assemblées. 6. xhjogus, la pluspetite me-
íuredes liquides ,qui ne contientque six œufs : v. ilKD, TD &
*5Dn.f,7. PPlV, (plur.nvVJ addition, chose ajoutée, acroillè-
ment. ilVjLevite,Lm". p^V ,.M , 3 . 8. Leviathan ; S'fÍKav , Th.
dragon; (devfr , Arab. faire des replis & des contours.) d. p.
?rnV7 -/w , 40. zo. gros poistòn , le crocodile , selon Bochart ; al.
baleine (mais ce qui est dit dans Job , de Leviathan , ne con*
vient point à la baleine, au lieu qu'il s'entend bien du crocodi
le : ) v. Bochart. de animal. Sçript. facr. f. 8. nV , décliner , s'écar
ter , se détacher, d. p. vb, amandier ; al. coudrier. îVw , nìpb.
méchant; q. d. qui s'écarte du bien. rnîV j méchanceté; super-
bia , orgueil , Hieron, ex Sym. &Theod. f. 9. mV , ( plur. nm1? ,
duel , DTlinV- ) tTv!; & <a\ct\ , Exapl. ais , table , tablette ; t»-
^/ov,0.boiiis, (on ecrivoit fur le bouis,pârce qu'il est ferme:)
v.Exod. 24. 12. & If. 30.8. f. 10. d. p. 017 , voile, ténèbres, tou
te efpece de mastic. toV , abfconfio , secret , dérobée. ioVd&îckV-î-
secrérement:(v. qkV ) peu à pea,fenfim : (v.iOK.) D'ionV-DïiaV,
nftlMÌx, Aq. tcrÍKfvfn , Sym. eachantemens secrets.
1 v>v
S 81
I SlV, /^&/ , escalier , jointure *.
2, pS, demeure , ^* , murmure,
3 /*r* » > gojier trompeur.
4 fi moque , devient moqueur.
y/ • t£flí>> paìtrit la pâte é* la mêle.
6 nS, verd , fiais , ou , verdeur s'appelle.
7 TIa d" mâchoire au bouc.
8 *jr6, /ff broute , absorbe tour.
9 On^>, />á/# , vivres , combat designe,
io rUI"6, Jf6> prend la concubine.
. •f.'i.D,>VlVjplur. eícalier tournant en forme de coquille; plur.
fcvn.T\vhh,Exod. 16. j .ccÍkìkoi ,0. cordons pour attacher ;*«-i//t*-
CíA^jSamar. jointures ; ibid. f. i. pV & pbïì,hiph. séjourner , de
meurer y pafler la nuit dans un endroit, p^rin > hitph. le même,
OiiïjNehem. i$.zi.pernoâes, qui paflènt lanuit. pVo, endroit
ou l'on passe la nuit,hospice,hotellerie. n3"lVo ^chaumine. nDlVn ,
murmure.f. 3-I?Vir,pouri;li7;ex.li7i7y1,>^39. 30. íuçent, ava
lent. wV^DlJaM». 3. x<*1í7róÍH:r«!í,Aq. (mes parolesjontétéra-
valées,ou,suprimées;i.e.jen'ai pasla liberté de me plaindre;
IttTtx-f»* ,Sym. ibid. amers: (Symmaque semble avoir lu JPV ;) do~
lore plena ,Vulg. ibid. pleins de douleur : riiyV V\VÒ ,If. 50. 4»
pour íçavoir parler : ( ij/^ Arab. parler : ) v . py. f. 4. ^tV. /Vei>. 9.
12. hoífiov yíye<r$ai, devenir méchant & dangereux. yjnV > \>V>
moqueur ; Ao/|t/.oí,Sym. pestilent. pï1? > dérision.yVo,moqueur,
interprète , discoureur , ambassadeur. ri2f""/D , t/>ó£a»/<« 3 Sym.
problême , énigme j discours , ou , sens mystérieux, f. d. p.
ïfV?, Os. 7.4. çvpctiAit, j» edit ; çúp*«-/í,0. pâte , ou > mélange j
/éiá. f. 8. -jnV s metaph. delere , exterminer , iV«»z. z 2. 4, f. 9.
OnV, ««w , nourriture, pain, combat; homme de combat, bel~
lator, vainqueur, typ*) iDllV. ,Deut. 32.24. v. c^BH. DnVjWk»
manger. DnVo j combattre, attaquer, vaincre. Oin^chair,
nouriture. nDrvVo , TOnVo , guerre, f. 10. jrvV , Caldat-que ,
concubine; i. e. femme sansdot & à titre d'esclave : plur. pnV
& P'nV , femme &c. d. p. ìrf? , Hebr. femme de mauvaise
vie. íO^nV Gald. & Kn:n7 > /e que \rb Hebv. nonVi fow>-

V
8* h

i fth, nous serre & met à setrvh.


z .WT?> enchante , p arle en secret.
\ HKuS lézard , ou , lézarde.
4 l&wb, aiguise , ^0/*'/ , darde.
y S>7,. (6) E»7 , //m. (7) ^ , prend.
8.' "ÎO1?, enseigne , instruit , aprend.
9 & tfh > railler ejr se rire.
10 VfS, barbare , étranger veut dire.
11 DJ/7, goûter, ( 1 z) {j;1? , absynthe , amer.
13 flambeau y lampe dans l'air. ".

f. 1. ynV, metaph. opprimer, d. p. \>nV , affliction , opression.


•f. ». d. p. cnV , enchantement , discours ; ònihía. [Avçtm , Sym.
jf. 3.3. parole mystique; al. murmure entre les dents, prière se
crète, ou, fervente. D'UTI7, préservatifs contre les enchantement
ou, contre les poisons; al. bijoux, pcndans d'oreille. tPnVnn»
fritph. murmurer : "ittrnVtV , Ps. 41. 8. ì4-iQv?i(»v , Sym. murmu-
roient secrètement; murmurabant , Hieron. ibid. -f. 3. niíoV^ es
pèce de lézard , selon les anciens interprètes. Bochart l'entend
de la salmandre , qui rampe , & se cole sur la terre en marchant.
(XIûVjArab. terra adbarere.) f. 4. v/tûV ,darder;v.Job , 16. <>;&
jè. 10. f. 5. d. p. rìrh , avec n paragogique , nuit; plur. mV'7 ,
nuits, ^ch^i ,Cald. nuits. rT>7,>7í oiseaude nuit, chouette. f.7.
*?37 , prendre , obtenir par sort, tomber, ou > echeoir , (en par-
lantdu sort.) d.p. "137, capture. "1373, nipb. être surpris, àeprt-
bendi. "oVnn , hitph. se tenir , ou , être attaché ensemble , être
pris,ou , gelé. n"137D> piège, f. 8. 1D7 , aprendre, difcere &
docere. TID7 , instruit , formé , acoutumé , disciple. "TO7D , ai
guillon , ou , manche de l'aiguillon , qui pique les bœufs; t^í.
Th.», Sym. Jud. 3. 3 1. manche de la charuë. 1D73, Kilmad , pro
vince des Medes ; al. Kilmadéen , peuple, -f-, 9. d. p. yyh , rail
leur, plaisant, ridicule , raillerie. > If. 33. 19. fitthí/lìf ,
Sym. dialecte : (Symmaque a lu íl?73;j v. îJ/7. f- ' *• ÎOPV &
1Û1I77 , Wpft. goûter , donner à goûter , servir un mets de table.
f. ii. ruî>7 3ujite'.à.p. T/Kp/'«,Sym.O. amertume, f. 1 5. "PD7,
lampe : plur. O^dV, lampes. "isVnrh hhfb, Çaìd. luire , brìU
ler.
* *3
i npV, prend, (2.) fiaS , tourne , embrajse.
3 Dp?, , ajjèmble , rama.J?e.
4 pp?, 7<*/>ít , ístifrí , 00 , lecber.
f Cp/> cueillir tard , vendanger*
6 suc , humeur radicale.
7 n3^7, la chambre 7 óu , yi//<r.
8 flp?, langue , détroit , lingot.
9 Vtirbj gardérobe en dépôt.
io i/n'?, moud, réduit en poussière.
n fiyfV?Q, dent macheliere. ■ ■ ,

• f. i. d. p. npV , reçevoir , aporter ; élever , f /» ;


surprendre , ôter. npVnn, être mêlé; nnpVriD ,Exod. y,
i4> htih.xy.ivw, Sym. envelopé; a-vvttva.\ct/j.ëa.vó/jíivov , Aq. mêlé»
mis ensemble, «i<</. npV, «o»/, prise ; acccptio , ce qu'on reçoit ;
discipline , instruction 3 présent , apas pour surprendre : 313
nnpb yProv. j.zi. in multttudine captatiotiis sua , par la multitu
de de ses artifices; toMjÍ isatis., O. Uni, par ses fréquentations
& ses aífiduitez. npD, prise , capture. npVD, Ps. 22. 16. k£-
yvy% y O. gorge. mpVo > ls 49. 24. o-jcú*« , O. dépouilles.
DTtp^D , tenailles. mnpD j> marchandises, f. 2. d. p. DD1? , se
tourner , se détourner. riPaVri ; v. nVn. f. 3. DpVnn , hitph.
Jud. u. 3. s'assembler, d. p. tOpV , épis restez de la moiston.
IOpV' , besace, f.4. ppV, metaph. consumer j> dévorer. pV>, che
nille ; al. sauterelle blanche & immonde , qui ronge les fruits
de la terre ; ( Bochart. ) f. y. d. p. EfpVj le second foin, le re-
guain. WtpVn , pluie de l'arriere saison , ou , du mois de Mai ,
( qui est favorable aux biens de la terreJ tfIp^D 3J7 , Prov. 1 6.
xy. nuage tardif, i.e. qui amène une pluie favorable, f. ó.lfV,
le suc radical des plantes. "nE^, Ps. 32.4: v. m t-7* nau^,
yn^oifvha.>ííov , Aq. O. lieu du thrésor. f. 8. pi^V , langue; plur.
rnûlwV, langues, d. p. JW1? , discours , lingot (d'or J langue ,
ou, détroit de mer , langue de feu. \wt? , verbe , médire , ca
lomnier. "OtznVD 3 avec 1 paragogique , Ps. 101. 5. qui médit,
.■f. 9. nnnVon , 2. Reg. 10. 22. la garderobe du temple , l'en-
' droit où étoient les habits des Prêtres, f. 10. ynVi > n'ipb. &ç
J7D3 > ( Hins Vj .être moulu , être brisé , être mis en poudre.
84 D

i . force . "\HD iy , extrêmement,


z HKD, se compte pour un cent.
3 DNO, & nOlNO , quelque chose.
4 JNQ, refuje , »í a/£*f , s'opo/è.
5 OKD, mefrise , improuve ejr reprend.
6 ^/^«í , s obstine , f#/rf avant.
7 "UD, douceurs , /autonne.
8 7JD, prend la faulx qui moissonne.
9 |JD,' protéger & livrer.
io UO, renverser , dissiper.

f. rivi nKO , dans les paît. f. 2. HKDj (plur. DINE)) cent ,


centeni, centaine : DT1KD , due^deux cent. rìVétDîl > centuries,
centaines de soldats, f. 3. DifîíD ) Cald. adv. peut être , st forte.
OHD,Job, 31. 7 : v. D1D. f. 4. d. p. JND , Cald. & Samar. va
se ; K^îíD, plur. Cald. vases, f. 5. d. p. DttD , réprouver , re-
jetter , dédaigner , condamner, s'ennuyer d'une chose, la tenir
pour insuportable. DKDt , Job , 7. y : v. DDD. f. 6. TKDH j
fc/pè. piquer, entrer avant, ronger, chagriner. TKDO , dou
loureux : *T»ííDD pVD , Ez.ech. 18. 24. épine qui pique, & qui
entre avant dans la chair. niiíDD rimif , Lev. 13. 51. *ìt/i*
ç/\^£í'koí , Samar. lèpre opiniâtre ; I^ókoí , O. ibid. enracinée.
, Cald. défi, ère , manquer. niKD , disette; v. nK. f- 7«
*UD , plur. D^JD , 33.15. rpctytifjíitìct , Aq. bellaria , mets
de friandise , ce qu'on mange au dernier service de la table :
ÓTûifct , Symmaque > ibid. fruits d'autonne ; al. fruits les plus
excellens. myiJD , le même : d. p. choses préçieuses ; beaux
meubles, Esdr. 1. 6 ; beaux présens , 2. Par. 32. 23. f. 9. d. p.
pO , vniftÍT'ai^íiv , O. deffendre avec les armes; Ôtab «uax'ìí»' ,
Aq. entourer , ou > couvrir de ses armes ; metaph. protéger ;
{v. pjj |JD, rfífo. Syr. & Cald. grarìf , en vain. 27 PIDJID ,
Thren. 3.65. traditio cordis , (de po , livrer,) cœur livré au mal;
al. feutum cordis, bouclier fur le cœur , i. e. endurçiílèment du
cœur. f. io.UD , renverser par terre, dissiper , anéantir : ttnblt
f|70 73 } Efdr. 6. 1 2. que Dieu dissipe j ou > anëantiííè
tous les rois; v. Pf. 89. 45. - .
I *nD> mesurer ; 1Q doit faire.
i Sno, (3) r\nnnnn, diffère.
4 iriDj ík/W , se hâter , troubler.
5 fondre , amolir , s'écuuler.
6 filO, ÍID , /»í" , graijse & la moelle.
7 UÏQ, branle , décline & chançelle.
8 ,1^> ^«^f d" ftfarf* , ou s'apauvrit.
9 nD, couse , émoufe , circoncit.
10 Dm, e^DINO, tache & souillure.
II po, ( 1 z) nnon , .fe«r*.

. f. 1. d. p. *no , 7. 4. mesurer o ou , compter ( le tems ; )


i. e. attendre avec impatience, mo , Arab. étendre mD , no *
mesure, tribut. rH3D ^ Cald. le même. HO , niD , vêtement;
plur. DHDD, vêtemens; plur. aff. DPP HO > leurs vêremens.d.pi
HO, Mede. pin , mesure, pin tt^Ét > ou , fHD, 2. &i«r. 21.10.
p/> menfurœ , ou , menfurarum ; i. e. «c«f Tpó/KêTpoíjSym. un hom
me trés grand. PlJHD , province, ville ; v. JH. f. y. nno ,CaId.
vieux , vieilli , d'ou vient nononn , hitpb. ( en doublant D ) dif
férer. t.4. d. p. *)no,préçipiter, hâter, faire venir promptement;
pxtfiavur , Sym. Job, 5. 1 3. troubler , déconçerrer. -)rVD3 niph.
être précipité., insensé, d. p. -)PID, dot, prompt , vîte , prompte- (
ment, niPïD, promptitude, promptement. *yno> prompt. f. f.
d. p. J1D, arroser, lécher de langueur, d'épouvanté; tomber en
défaillance, jd , camp , ou , campement ; al. Meg : nom propre,
f. 6. plur. DTID & DTIDD, gras , engraissez, f. 7. d. p. I31D i
s'ébranler, tomber: BTO) hiph. faire tomber, d. p. B1D> ébran
lement , chute. niOID , levier, joug ; v. ntslJ , El: & PitOD. f -
d. p. -pD, ìx-tÍtIìiv , Aq. Lev. 25. 25. decheojnd. p. s'arénuè'r,
humilier, dépérir ;v.Eales. 10. 18. "pO, comme,-]lD.f.<).d.p.
So » briser, exterminer : VVonn > hitpb. être émouíïë, brisé : 1C3
"iVVorP , Pf. 58. 8.<mí t« 7fyrìóluêi'íí,Sym. ut qus. comminuta funt>
comme (des flèches) qui se brisent. nVlD, VtO > circonçision.
ÎIH^Oj épis. VlD , ; v. les part. f. 10. d. p. D1D , jKWjWoí ,
Aq. blâme. DlttC/cK 31.7. yíf*4-i( , Sym. quelque chose à
reprendre. f. 12. pD,Cald. ;'»«|zí<; . s'enrichir. n31Dî<j> Ps. 37-
3. ta«t®-,0. richesses : (les Septante ont lu POIDD, d'où vient
mmmotia. ) nO'Cn , idole , représentation , image , figure.
/

.i 110, myrrhe. *VOH de TttJ , changer.


2- të?1D, toucher , branler , s'éloigner.
3 mî3, meurt ì & , w»or/ n'attend point l'âge.
4 SîQ, ~[QD , mêle un breuvage.
5 níO, d'Kîfcí , ^«/í , est formé.
6 ffiO, la ceinture est nommé.
7 "TO, bâtard , figne , o* , planète.
8 NTO, , atteind , , arrêté.
9 nno, perdre , 0/*rr , effacer.
lo ^nsl, tremper , fraper & blejser. N ■

. f. i . *1!D & no , myrrhe, "^on f Wpfr. rff *11Ó verbe, ) chan


ger. nniDn, échange. rmo , rasoir ; v. 7W & nn. f- *• d. p.
»1D & mon , deficere , cesïèr ; d. p. éloigner : v. TOD. f» ?•
d.p. no , mettre à mort , être mortel : non mD , Gen. 1. 17.
•Swrìí ía-ir, Sym. vous ferez mortel. AD , mort , mortuus ; cou
pable de mort ; cadavre, nmon , mort , carnage. np*IDn >33 »
FÇ. 79. 1 1 . fils , i. e. dignes de mort. f. 4. JìD & ~)DD , /f
JìDj Hebr. breuvage. JìD i Cald. mêler , ou, composer un
breuvage; d, p. ce qui est mêlé, i. e. le breuvage, f. y. HÍD,
(participe du verbe Nîtf , Cald. brûler,) consumé,brulé,í)í«r.ji.
24 : v. KîN, au supl. cald. page 60. f. 6. ntO & nno , ceintu
re : metapb. force. Tiff mo , //. 23. 10 : vous n'aurez plus
de ceinture ; i. e. vous n'aurez plus cette ceinture de la mer ,
qui fait votre force, f. 7. ")1DD , bâtard , étranger, (v. 113 &
*î"ïì.) m*rtD , plur. Job, 38. 31. l'étoile du matin : v. Vî3 & mî.
v. aussi la sinopfe fur cet endroit de Job. , & fur le chap. 37.
t. 9. du même livre, f. 8. tiriD , Cald. tendre , tendere aliquo ;
atteindre , attingere , pervenire ad ; fraper s percutere ; d. p. battre
fdes mains:) y. nno. f- 9- nnD > perdre , i. e. faire périr , cau-
íèr la ruine , ôter , raser , effacer en essuyant ; ímí^u-ùq ,
Exapl. essuyer ; v. Prov. 30. 20..YID , Ez>ecb. 16. 9. pereuffio,
coup; (de NriD :) hófx«l> O. lances ; , Syr. ibid. pointes,
eujpides. V73p >rìD , ibid. les coups de ses machines de guerre :
i. e. de ses béliers. I^Dp , ou , Vop, est le nom d'une machine
de guerre qui servoit pour assiéger les villes, v. VDp > dans les
particules.
i pPIÎ3, trancher (i) Wû , vient , arrive.
3 "lflD, demain , "vnD en dérive.
4- HÎ3D, //V , »joug ,
f Sl3D, //V» , £<irr£ , ou , fer fondu.
6 "ÌDD, //«/V d- //f*/. (7) f>3 , f^sí-.
8 D'Q, eau. (9) yiQ , fait sortir & prejse.
10 1DD} vend , marchandise , & , prix.
11 rÒQ, sel. (11) tÒn , je remplis.
ï3 fuit , enfante , délivre.
14 *]^0, r<y ; Moloch en peut suivre.

-j\ *• P™3 , couper , trancher , raser, f» *• H-NI20 , Cald/uque*


f. 3. inD & mriD > adverbe , demain , dans la fuite. mriDD ,
nnoVj/f méme. "pno , prix, échange j richefles , Prov. 17. 16.
t. 4. niûD j v. niOO & f. 5. 7DD , Arab. forger (le fer.)
7naD , (fer, ou , airain , j fondu , mis en fonte ; v. "7120. f. G.
niph. être mouillé de la pluie 5 "PtODH > hipb. faire tom
ber de la pluie, -f. 8. TiDVD , plur. aff. vos eaux. -f. 9. 16,
j^.emungens , qui preste : metaph. opreííèur \pulvis , Vuíg. il/id: v.
y^lD. f. 10. ~DD > livrer , vendre; d. p. vente , prix de la vente.
niDD, plur. desseins, acords : v. ma & p il. ri7D , verbe,
íàler, mixtionner, avoir le sel ; i. e. être nourri , avoir des apoin-
temens. (les apointemens se payoient en sel , d'où vient salaire.)
ri7D3, niph. s'évanoiiir , diíparoitre. m7D ,Job, 30. 4. fhoiìf ,
Sym. écorce ; al. #a//<©-, alimus , arbrisseau sauvage , dont le
fruit rassasie* dès qu'on l'a mangé ; ( Bochart: ) al. ttialva, mau
ve. ï\rhnyJer. 17.6. fatsugo,i.e. stérilité. OTlVo , choses , ou,
étoffes usées ; d. p. pilotes. n7D rï>"0 , padumsalis , alliance du
rable, f. iz. d. p. K7DȐtre plein , mettre dans la main , con
sacrer, acomplir (un précepte,) suivre , Num. 14. 24. d. p. KTO,
plein , plénitude , multitude; IHDp K7D 7D"> , 1. Sam. 28. 20.
eccidit pknitudineJlaturajì tomba d'auíïì haut qu'il étoit. N17D,
fortification , lieu d'assemblée; al. Mello , nom propre. CííVo ,
consécration. nK-i"li<7D>lieu plein , chaton d'un bague. ^3»
D^Vd, pierres préçieuses , (qui remplissoient tout le chaton.)
■f. 13. E57D j Kal- nipb. fc/ípb.í'echaperjêtre délivré, d. p. la^a,
ciment , argile, f. 14. d. p. , régner. "}7D3 , niph. délibé
rer. T»7DH , hipb. créer roy , établir un roy. H37DD > TiS^D »
OiabOD , m37D i royaume , règne.
I . Sj>0, raconte , parlé & dit.
i H/D, le discours s'en déduit.
j \^0J> ***,f c^armer > notts plaire.
4 p?0, & tourne en arriére.
y Í"UD, nombre , ordonne , />r&.
6 ■ rua, don , sacrifice en naît. *
7 collier s'incerpretc.
8 D*JD, (9) V30 ) } arrête.
10 ensouple d'un métier.
11 ODD, fondre , liquéfier.

. -\.x.VmTí*trf. fí.8: (v.VlD.) mV^D, (de VVd Cald.


tonfricare, ) épis : v. 71D. f* 2- hVDj (plur. D^Vd J discours, pa
role. nVon ; v. Von. f- 3- *12f^D ,Cald. promus, celui qui fait les
présens de la Couronne ; al. Melatsar , nom propre, f. 4. p^D ,
Lev.i. 15. ìcvctKháÇiiv , Samar. tordre en tournant , rompre &
tourner en arriére le cou de la victime, f. rWD, nombrersup
puter , établir, régler, préparer, ordonner. pD , Pf. 61. 8. tU ,
O. quis ? (C7tò ai , & edit. i re , comme s'il y avoit *|3D.-
Aquila , Symmaque & S, Jérôme ne traduisent point JD : on
peut traduire, pr&para. d. p. H3D , part, portion ; livre , libra ;
mine, mina. (plur. ni3D & KliODj D"OD , sois , vices. mvìl
0"OD ,Gen. 3 1.7. dix fois; i.e. plusieurs sois. *30, IfL 6f. n.:
nombre; al. Menis , ou , Mercure, dieu des Phrygiens. poD ,
Cald. nombre. JD , la manne : v. D^D. f. 6. îTTOD , don , obla-
tion; d. p. <póp®- , Sym. tribut. nn3D 'MV3-* z. 8. z. qui
payoient le tribut; ònl tpopor , Sym. ibid. soumis au tribut, f. 7.
KD^D, KD"»30n, Cald. ^/«rx»* , Th. collier, f. 8. DDD3 í
Pf. 150. 4. iv ^opJVìV ,Aq. O. infidibusyCut: un luth. f. 5. d. p.
Ï?3D> ôter, retrancher, refuser, empêcher , détourner. cmpOO;
v. f. i o. "VCD , liciatorium , ensouple , piece de bois fur la
quelle est montée la chaîne du tisserand, f. 1 1 . DDD , HDD , &c
quelquefois KDD , dissoudre ; PiakIiiiv , Sym. afoiblir , abatre ;
mouiller , faire dessécher , anéantir, inmo W1?, Job, 6. 14.
diffoluto ab amico fuo ; i. e. feparato; à celui qui se sépare de son
ami : v. DKD & la íinopse sur cet endroit. HDD , DD, tribut ,
suffisance. D^DD *Vt?i Exgd. 1 . 11. maîtres des impots., ou , in
specteurs des travaux- DDsi , liquéfaction.
• ' - l ID»'
8*
ì *ÍDÛ, livrer, donner, s'apelle.
i 7ìîQ> s'afoìblit , /<?»í>^ , chancelle.
3 n^0> ventre , intestins se dit.
4 U#£J> <?y#> devient moindre & petit.
5 -jyO, ./fr/fc cn terre , foule & presse.
6 S#Q, pèche , offense , írr* trangrejse.
7 • NYO, trouve /suffit , comprend.
8 "WD, rempart , lieu fort fc rend.
9 flYQ, front. (10) sMQ,pain azime.
11 ^VD, ,y»í"í , /rf^e , exprime.
■f. ì . HDD , livrer > donner de la main à la main , laifler par
tradition. mDD , ÍV)1DD , tradition manuelle ,oUj orale ; la
Mafïòre, i.e. la critique des Rabins fur le texte hébreu de la
Bible. -)D1D i v. nD» & IDíí. f. i. d. p. , deficere, manquer;
«ravíTc , Aq. manquer de force , être affoiblî : (le contraire de
"PÎTOn > hipb. faire tomber, briser; ì&?9fîv ,Sym.Ps. 69.
14. luxer; aïyiumiflw > O. ibid. courber, f. 3. niJD » plur.
D">Ï7D & »PD » constr. entrailles. mi7D , If. 48. 19. xsjftpoî,
Exapl. graine de millet; fcw , O. «Wá. poussière; al. firupi, pe
tites pierres, f. 4. 13Î7D , être & devenir petit , être réduit à un
petit nombre ; UDPQ'l, Pf. 107. 39. cùKiyá9»i<ra.v , Sym. furent
réduits à un petit nombre, d. p. , peu , petit, petit nom
bre. I0I7D EîIJO , peu à peu. , P/ 8 1 . 1 $ . un peu , en un
moment; iv ohtyírtà, Sym. ibid. in minimo , presque, f. 6. Vl7D,
faire mal; t»?xCé(*t , Aq. tranígreflèr; itm^ikíw , O. pécher ;
'xKa.via-^mit O. errer : v. .Prov. 16.10. d. p. mal , ou, pé
ché, prévarication. VwD,JW, 34. 10. «hui*, Sym. injustice:
v. ^PD , manteau , robe , tunique , vêtement, f. 7. d. p.
8¥D , <nifiyívi<T&q , in promptu esie , être possible , ou, facile;
v.Jof. 17. 16. fcipfc. faire trouver, livrer, présenter. f. 8.
mWD , "mo , fortification, f. 9. nnXD, i.Sam. 17. 6. fronts
le, lame (d'airain;) al. xny*ìf , O. >fó/. cuislart;al. fi&w/e , boti-
ne. f. 10. & 1 1. n*D & yïD , exprimer en preflant , faire dé
goûter, yo , emunclor ; i.e. qui premit, qui opprime , qui foule ,
qui ravage : (v. ^D. ì HÏO , Prov. i). iq. p&w , Aq. Syfi.
çombat : v. HXJ.
M
i Spî3, verge , bâton s'écrie.
ppD, sèche , languit , fourrit.
3 ID, goûte. (4) ìOD , seigneur , maître.
5 KHOflj s"engraisse à bien paître.
6 traîneau sert pour le blé.
7 Tia, m&» est révolté.
8 niD, £r0/£ une drogue d" pile,
9 frotte , arrache , dépile.
io
II

f- 1 • VpD , ftCf®-, O. verge , branche, houlette : mVpO, plur.


verges &ç. f. 2. ppD & plD.> fr p'DH , hipb. Syr. & Cald.
fubfannarc , se moquer. ip'Qi , Pf. 73. 7. K<tT*/*a>KÁ(Atvol , Sym.
se moquant ; deriferunt, Hieron. xftfrf. pD ,w««w > pourriture, f. 3 .
"ID , une goûte, f. 5. K^Dn , <fc íod wrfo , s'élever ; Cald.
s'élancer dans l'air, voler. íO")D , gras , engraiflë. ,aís.
v. HÍO& mn. f. 7- T)D & niD, le même. TO; rébellion. mD
verbe , TfotrifíÇttv , Aq. disputer ; çiawííxíîV , Sym. s'opiniâtrer j
«T2/9íîV , Sym. ne point obéir ; KctTctTriKfctívtn , Sym. irriter : (v.
■fiD&ïtoJ nniD , rébellion. r)D 44.6. ìptT»ç,Exapl.
rebelle, opiniâtre ; al. rébellion. CTO) >fem- rébellion ;
al. rebelles: q. d. doublement rebelles. DVino» éxilez, errans,
affligez: (v.H1& nT).)írnD,rasoir;v.*i1D. f.8. d.p. mn/ou-
ler, aplatir. WN ntlO, 21.10. nívofX'í ,0.» quiona sou-
lé un testicule ;i. e. eunuque, f. 9. tû*)D,néteier, écorcher, dé
chirer } arracher les cheveux. id-iD2,niph. devenir chauve, f. 10.
yiDOí niph. êcre sort , ou , excessif; être méprisable , méchant ,
outrageux. ^)D3 *73n , Mich. 2. 10. d'une puanteur exçessive.
ilif*)D3 ,Job , 6. 2 s. s^o^SwfúSnintv , Aq. ont été mechans ; ts/w
qa.vKtt, O. iWd. semblent mechans. yiDM , &'pJ>. rendre fort ,
fâcheux ,&c "Jif^O1 ï\n,Job> 16. 3. rí TctpwxhJia-ti <roi, Th.
quelle peine , ou , quel embaras aurez vous de . . . . -f. 1 1 . p-)D ,
néteier. d. p. p*lD, jus, liqueur. D'pVlD j plur. mundationes ,
parures, pilon, Efib. 2. 12. <r/Myi*<t , O. aromate, ornement,
ce qui sert à embellir & à parer les femmes, al. pnnrijnétoye-
inent; metaph. guérison 5 v. Prov. 20. 30.
29

i *na, amer, (z) ffiPÛ , retire.


3 traîne , étend , tarde dr tire.
4- marque , oindre & consacrer,
5 /VD, dominer S comparer.
6 ptí?D, laisse , lègue , abandonne.
7 VVÍQ, tate , fouille , tâtonne.
S frein, mords entre les dents.
9 OfìQ, homme, (lo) T\Tfà , fétends.
1 1 D'Jnû,, reins , dos , prés du rable.
!i pfiO> ejldoux , r^»í/ ^«jf , aimable.

f.i. 1")Dj être & rendre amer, "ion , hiph. causer de l'amer-
tume.» du chagrin; irriter, m, amer: n-iOD>fem. <í«Mftt,amé-
*c. no » i . Sam. 15.23. tctça.iiiKsa.a-iíòí , Aq . ibid. exacerl/atio ;
€(iTi<r/Aí , Sym. Pr<w. 17. ìi. irritâtio ; i. e. sujet de colère :(v.
*T)0 & mD.) nWID , "1DD , TIO j mo , amertume : tPTID ,
Cìlion , plur, amertume. miD , fiel ; metaph. entrailles. iTHD>
amer , amertume. t.z.rVB/D> retirer , sauver, f. 3. d. p. "|WD ,
protraílum fonum edere, sonner de la trompeté; mener , amener,
aporter , disperser &c. d. p. yi/D , acquisition , prix. D"OîPD
")DD , Jud. 5.14. trahentes in flilo Scribœ, ceux qui con-
-duisoient (l'armée) avec le stiledu Scribe; i.e. qui faisoient le
de'nombrement des soldats , & les payoient* en écrivant siWun
regître. D'Dlí^D ,Jer. 5. 8. trahentes : v. S. Jér. sur cet endroit.
rDCD ; v. -ptt\ f. 4. nu^D , metaph. nétoyer , préparer : Cald.
peindre; ccvctftiyvvpi , Aq. Exod. 29. 2. mêler, d. p. n-CD, Cald.
huile, nniro , onction. rïttflDD» onction; al. oint > illustre , émi
nent. nWD»oint, Messie, f. /.d. p. Vl^D, régner, parler en pa
raboles, user de proverbes. 711/122, niph. ëtre, ou , devenir sem
blable, d. p. 7T1/D , parabole , sentence, comparaison ; «f%ai',Aq.
Sym. Pf. 105. 20. Prince. nVtffDD > Vb/DD > puissance , actiondc
présider, f. 6. pWDD , abandon , lieu abandonné'. pîPD p >
Gen. 15. i. (pv/Dpour pîPDD) filius derelìttionìs , Le. in enjus
manu relinquam omnia , héritier : v. ppC & 7pW. t- 7- tt^PD \
v. uno. f. 9. onD , plur. hommes , mortels ; v. mD. t- ìo-
nnrìDK , sac. f. 1 2. priD, Syr. suçer : v.Job , 24. 20. d. p. priDs.
douçeur. pirtD, doux , douçeur. D'pHDO * plur. douceurs.
3
i 1W, une outre, (i) , maintenant.
3 HKJ, convient , es beau , charmant.
4 OW) ^ j /4r/r , £/z fartant sçait flaire.
5 f}NJ, commet Tinfâme adultère.
6 yM, mefrise , />r//<? d" y? «/.
7 flpKJ, fri , sousir ; pKJ , gémit.
8 * maudit , abolit , rejette.
9 fredit , farle en Profhete.

11 tíOn , regarder , voir.

f. i. "uo & *nK3, (plur. nrien) outre , bouteille , vase où


l'on conservoit les larmes des personnes chéries. "pK3!3 ,Ps. 56.
9. in utre ttto : al. ìvÚtúv m, Sym. O. en votre présence. (Sym-
maque & les Septante semblent avoir lû -j"U3V : v. "U3.) f- *•
KO , adv. nmc 3 à présent ; qu&fo , je Vous prie. K3i< & H3K i le
même : v. K3 , dans les part. d. p. iî3 , crudum , crud , ou , demi-
cuit, f. 3. n*o , mx3 ,& nu , /r mk. mw «V , Pw. 17. 7.
il ne convient pas. d. p. ni3, beau, beau lieu, demeure ;(v.nvJ
nK3,/'/ii3.2. hfctiorm, Aq. Sym. beauté. f.4.d. p. Dit3 s pa
role ; (mot qu'on trouve souvent dans les Prophètes;) i. e. pa
role certaine, certain, digne de foy. W>ïï5Hï,Job, 12. zo. ìrxhi-
vtíìêf, Sym. qui ne peuvent se tromper; al. qui aiment la vérité,
ou,éloquens; v. fDK. f- í- r|íO,metaph./«rMM idolo, ado
rer l'idole. CD1DK3 , D'DÍ*3 , adultères , adulteria. f. 6. y«3 ,
(j.ux.T»pi(uv , O. Prov. 1 . 30. railler , se moquer ; ìiáavgtiv , Aq.
décrier, donner du mépris; faire blasphémer, Sym. DSN3 yN3>
2. Sam. 12.14. $h<t<rtïiì(*ntTq íToîmits , Sym. vous avez fait blas
phémer. Hifi», insulte; ^h<tcr^iJLÍa.iO. blasphème : v. ^13. f.7.
PÍO , le même que p3« & n3K , gémir , soupirer. npK3 , cri , sou
pir, heurlemcnt,gémiiTement;v. p3K. f. 8. ")K3.>( comment)
maudire ; v. Thren. 2. 7. d. p. abolir , caílèr, ou , annuler; dé
truire, rejettcr : v.Ps. 89.40. f. 9. d. p. Î03 & quelquefois roi,
tvBurîciÇur , parler avec feu , avec entousiasme. K>33 , Prophète.
nN'DO > Prophéteslè. nK"Q3, prophétie. ; v. T\X2. \. 10.
D33, japer, aboyer, f. 1 1. BD3 & t0'3n, ^/pfc. jetter un regard,
faire attention en regardant. BDD , regard de confiance , espé
rance.
3
i S^3> tomh'e , est fou , deshonore.
z #33, /fl*r^ , exhale , évapore.
3 chandelier.
4 3J3> /e w/Wy ,y^» quartier. •
5 , annonce é" vient dire.
6 TJJ, Prince , qui tient Cempire.
7 briller , rendre éclatant.
8 PUJ, /rf f<?r»í méchant.
9 |X3, touche un luth de mesure.
io j/JJ, touche , atteint , fait bleji"ure.

"t.i. ^33 , «wwe Vd3 > tomber ; se fanner , (en parlant des
fleurs : ) metaph. devenir fou , deshonorer > couvrir de confu
sion, d. p. V33, insensé; iv*ír&iiT@- , Th. qui n'a point de sen-
timens; i.e. lâche , nebulo; Nabab nom propre; v. i. Sam. 2j.
15. d. p. l733.> ««r, outre, bouteille; nablium, lyre > ou , luth ;
instrument à douze cordes>qu'on touchoit des deux mains. 1*733
D^Diy ,Job , 38. 37. utres cœli ; i.e. les nuées ; opyavx. , Sym.
ibid. instrumens , ou , harmonie du ciel. m-nV33 , folie crimi
nelle, crime; cadavre. jJob^i.S. punition de la folie, pu
nition infamante. ^"QD* déluge; v. VV3. v. aussi Vl3 , au supl.
hebr. page 1 87. f. 2. 1733 3 hetChv^uv , Aq. Sym. featutire , sour
dre, d. p. répandre, se déborder: W27\,bipb. ebullire, Vulg. me
taph. parler. Ï713D, source, fontaine, f. 3- 133, Syr. (d'où vient
ttIW")33) luire, briller; Samar. hauteur , gloire, f. 4. 333,/»^. 1.
rj. sechereflèj le midy , ( à cause de sa secherefle ; ) d. p. */-4- ,
Aq. ventdumidy.f. r.-pJH /;jp/;.í/OJ3,instruire)témoigner&c.
v. 2. Sam. 19. 6. nJ3 j <«fe>. vis-à-vis , devant, contre; v. les part.
t-6.T»J3, (formé de nJ3, ) Prince, chef. DH'33,plur. Prov. 8.
6. YiyitMftx.il , Sym. Th. paroles dignes d'un grand homme ; i. e.
d'un grand sens :<rí^và, O. graves, ibid. f. 7. ìVjn, hiph.de nj3>
rendre brillant, éclairer, d. p. n33 , lumière , éclat : mn33jplur.
H» S 9- 9- grande lumière, f. 8. d. p. !1J3, íraperde la corne; qui
a la corne dangereuse; v. niJ. f. 9. JJ3> 4<*Mê<1' > O- chanter ,
jouer d'un instrument à cordes. n3U3sondesinstrumens,chant,
instrument de musique. ni3'J3 , plur. 4-«W>' > Aq. Th. pseau-
mcs. H3'J3D, le même; al. sujet de chant, f. 10. d.p. 1733 , fra-
per : J7\jn , hiph. faire toucher , aprocher, joindre, renverser,
niph. comme hitph, y.Jof. 8. 1 j. d. p. J7J3, playe. M iij
9A 3
i SpJ, coup , playe , achopement
z 133, s'écoule , se répand.
5 Viïy aproche , foule* , exige.
4 313, donne , sans qu'on l'oblige. . ,
y 113, , s'agite , erre dr fuit.
6 niJ, chasse , éloigne dr proscrit.
7 m3, pouffe ^bannit ,rejette.
8 p3, /<? foureau s'interprète. *
9 íp3, chasser (dr loin jetter.
io "113, ^(P» , qu'on doit aquitcr.

f. i. > If. 8. 14. TíÍTx.ofi^et* , Sym. Th. sujet de chute.


• wrií, sraper, blesser, se heurter : niph. être batu,ou, mis
en fuite : tp^l, 2. Sam. 2. 17. 'ìt?otÓ>9» , Sym. fut mis en fui
te. nDJD playe. f. 2. d. p. se préçipiter, s'étendre : mJJ,
Pf. 77. 3. ê*T4T«.1o , Sym. étoit étendue ; extenditur } Hieron.
ibid. iun , Wp^. faite couler, répandre, faire rouler en bas. U,
lit d'un fleuve ; v. ")Y2. f. $. fouler * par des exactions :
CUn , hìpb. faire venir , offrir , présenter : niph. être acablé ,aba-
tu. urjnnn , hitph. s'aprocher. d. p. FJO , Exod. 5. 6. «í-<s-fáx-w,
Aq. reçeveur des impots. f. 4. m:nn i hitph. s'offrir , ou , être
offert volontairement: volontaire, prince , noble, grand,
libéral. rmo , offrande volontaire; m"T3, adv. & volon
tairement. n*D'"IO,# 31.8. h?xovTiKx,Sym. pensées, ou ,libé-
ralitez dignes d'un Prince. m3*Wnn,offrande. "p"I3,v. -pi. f f.
d. p. TU, se retirer :T>}r\,biph. chasser: 13n , hoph. disparaître:
TUTOl > hitph.7ei-.48.27. être emmené captif, bmi) ,.M,7.4.
agitations, douleurs ;v. 113. f.6. ma , (plur. D^*u) fdvriv
Aq. Zach. 1 3. 1. aspersion; a . purification, d. p. séparation , or
dinaires des femmes , tems des ordinaires , prix de la prostitu
tion , impur. nUD ; v. no, f. 7. rr» & nnr* , hiph. chaílèr ,
disperser , entraîner ; v. Prov. 7. 21. fim, Cald. chant, instru
ment de musique; q. d. qui chasse la tristesse. ">rn • chute. nftlD,
Prov. 26. 28. chute , ou , ruine. D^nVID , fuite } sujet d'éloigne
ment ; v. nn. f; 8. roií , Cald. foureau ; tnetaph. corps ; q. d. le
foui-eau de l'ame. f. 9. d. p. cy-u, agiter, emporter, f .10. YU,
vouer, prier; vœu, prière.
3 n
i 3ttJ, mener , régir , introduire *.
z nnJ, lamenter. ( 3 ) SlJ , conduire.
4 DfiJ, gémir , r#*7> & frémir.
y prW, braire , f» "v*/» wVr , gémir.
6 IHJ, ,f enfouie & s'amajse.
7 rtf/w// j £r(/í , annule & casse.
8 313, germe , enfante , eft abondant.
9 113, compatit , branle , eft errant.
10 H13, %í, á ^» domicile.
11 niJ, y? repofi , est tranquille.
•f. 1 . d. p. JH3 , mener , emmener de gré , ou , de force ; ít«-
ynv* 3 Sym. -Ecc/. 2. 3. introduire. JìlOD , démarche , allure ;
v. Pî3n. t'^nns, pleurer .chanter des airs lugubres. ?n3»ro,.»V
rpro , chant lugubre, f. 3 . , conduire doucement , comme
un pasteur mene son troupeau ; donner du repos, nourrir ; rn~
fíihúf,Sym. soigner; JWára^av, Sym. porter, f. 4. d. p. D!"D, ru
gissement, frémissement; v. DDH. f. 6. -{^2 ,proprement, courir,
se répandre avec vitesse , ou > avec abondance , comme sont les
fleuves & la lumière; de là vient nn3 , Cald. être éclairé , luire,
d. p. "inj, fleuve. n")n:,N"nnJ & YVrtÍjCald. lumière. nnnjD,
cavernes, ou, trous de cavernes, (par où entre là lumierejf. 7.
d. p. iOJ, nier, refuser, rejetter : metaph. abattre, jetter l'épou-
vante. nìOOn 3 ce qui est vain & fans effet ^ rupture , sujet de ru
pture, ou, de plainte; v.Job, 33. 10. f- 8. d.p. 310 , se multi
plier, raporter du fruit, faire enfanter, rendre fécond : metaph.
parler. n3l3D , D'J , fruit, f. 9. d. p. YI3 , consoler , passer , quit
ter sa demeure. Pf.nïi. aìnsarri , Aq. partez, soyez er
rant. T3n 3 hiph. remuè'r , ôter , &c. "IIJD , TO , mouvement j.
ébranlement, Nod nom propre, "u, tas , monçeau ; ìs-kIs ,
Sym.Pf. 33.7. une outre ;(v. *7ío) d.p. "U, errant, vagabond j
v. TU. f. 10. d.p. m3 , habitation , parc à brebis , pâturage ,
douceur, habitante. iTO 3 comme iiiM , beauté , être beau , être
dans la féliçité ; v. HKO. f. 1 1. d.p. mj , s'arrêter : non , hiph.
Jaisser, procurer du repos. ni3 & nrtt, repos, mn'3, repos, cho
se qui plaît, qu'on agrée, nnin > repos, immunité. rTIDD ,
nmjD, nnOD, repos, lieu de repos; v. ruD>nna &nru.
$6 3

I BU, nutat , branler, (i) 7U , fimttkrì.


$ DU, dormir tout bas , sommeiller.
4 OU, /Wr chercher un azile.
J JttJ, s'ébranle , erre & vafile.
6 f)U, ut , levé , met des senteurs *.
7 V^» iermer & fouíTer des fleurs.
8 1U, TJ , , lampe qu'on voit luire.
9 10, bouillir , , /W/
10 T\ì3y jette > asperfe & jaillit.
11 Stí, s'écoule , s0#/í est die.

f.i.t013;v. nOî.f.l. lVl3&>V)3 ,Cald. fumier, f.j. fiDia;


ni3Dn,sommcil jéger.f. 4. D>3n>Wp*. mettre en fuite. DDUnn1?,
bitsb. Ps.60.6. «V to à>cipt/>eîV , Sym. pour fuir ; r» gv/mUr&ai ,
Aq. afin qu'ils ayent un signe ; ( v. D3.) H-D13D , fuite , refuge,
f. $. d. p. 1713 , être agité , être secoué : l^3fl , hiph. mouvoir,
agiter , disperser , cribler : ifnrïîft , jimos t 9. 9. xo<rK«-/S,Aq.
Sym. je remuerai , comme dans un crible ,*jk(*út» , O. je van
nerai. Vxh>Jud. 9. 1 1 . «fX<*r , O. hyzîs-àeti , Tib. pour comman
der : (les Septante & Théodotion semblent avoir lû N"nyV j v.
VW. ) D'WPffl , timbales ; al. <riïo-àptt, Aq. Sym. sistres. Le si
stre étoit uri instrument de musique chez les Egyptiens, tel à peu
près que notre fifre , & qui servoit dans les danses de mouve
ment, f. 6. r)13, mouvoir, lever , élever, agiter la victime , en
l'élevant vers les quatre partiesdu monde, offrir ; mettre des sen
teurs * ; i. e. afpergere , mixtioner, ou , parfumer ; ( pour les cho
ses sèches ;ftillare} distiler, faire dégoûter ;( pour les liquides.)
d. p. rpa, germe, climat, contrée; Noph,ou,Memphis. nsa,
pays, agitation, crible. HD3, douceur, rayon de miel; (v.r^to:.)
nDOn, agitation, élévation, f. 7. n Jf3, fleur, germe, bouton de
fleur : D'Ï3 , fleurs , fleurissans. f. 8. Y13 , *i>3 & 13 , lumière ,
lampe allumée. T)3,Cald. feu. mi3D, chandelier, f. 9. Tì3,
coítto , pulmentum , ragoût, f. 10. ni3, Arab. recréer , soulager ;
v. If. $1. 15. ntn , bisb. rejaillir; W , If. 63. 3. ko$ tfpttrdír&n ,
Sym. a rejailli sur... f. 11. Vî3, couler : hiph. faire cou
ler. D">VV13S fleuves, courans d'eau. m^TD , 2. Reg. 23. j. pla
nètes, parce qu'elles errent dans le ciel ; v. VîK , dans le suplé-
ment caldaïque^page 60. (peut-être faut-il lire rvnîD; v. ")ïD J
i.DM,

r
3

I OÎJ, collier de toilette*


2. pTJ, nuit > fait tort , s'incerprecc.
3 s'écarter , se friver.
4 nnj, conduit , fait arriver.
î ^ru, possédé , í/? propriétaire.
6 ' DflJ, /è repent , console en pçre,
7 -/^ & fait promtcment.
8 ìnJ, narine & frémissement.
9 tí^nj, éprouve , est augure , observe.
Io flnj, défend , puis , «íf/ f» réserve.

f. i . al . DT3 , pendant d'oreilles des femmes , ou , anneau quï


leur pendoit du front fur le nez,par un filet, f. i. d. p. pli, tort,
détriment, f. j. d. p. *iïO> se séparer, s'éloigner : 1ï:n, nipb. íe
garder , s'abstenir: , séparer , sanctifier, d. p. 1T3 , Ná*
zaréennat , chevelure , longs cheveux , couronne , diadème ;
tì TÍ'Tdt.Kw , Aq. Exod. 29. G. la lame , laminât». *M3 , séparé ,
Nazaréen ; eximius , chéri ; v. "in. D"HÏ3D , princes , chefs ; q. d»
couronnez. nniD, signes, planètes; v. "no. '"1113; v. n:D.
> f. j.Vna , V'nan , W/>fc. donner en possession , partager, d. p. Vnj,
torrent , vallée, fleuve, le Nil >Job, 40. 17. nVïTO , nVnj , pos- '
session , héritage. nVwtt, instrument de musique, flûte; v. VVn.
al. genre de poème i ou , de musique ; commencement d'un air,
sur lequel on devoit chanter, f. 6. d. p. DPIO, penser , reçevoic
de la corisolation,revenirde sa colère, être sujet au changement,
Num. 23. 19 ; s'irriter , menacer ; v. DHO &DDn.d.p.Dn3 , re
pentir, nono, consolation. rn-DiDiron 5 D>Dn;j , consolations,
(paroles) de consolation. tlDinon, y.ira.CÍKivfiA, Sym.Jeb ,21.
2. changement de sentimens. iDfljD >Job , 16.1. wa,^áKK»r@- ,
Aq. O. consolateur, f. 7. yiro , «r££«í,qu'il faut exécuter prom-
tement. f. 8. nro , plur. D>"pn3, narines. rOTO> souffle des na
rines , frémissement, d. p. , verbe , W/thi» , O. deficere,Vu\g.
Jer.6. 29. manquer, n'avoir plus de force, f. 9. B>rj3 , consulter
les devins, deviner &c. d. p. BT13, augure , serpent, gros poi£.
son ; ( v. la note sur IT")3. ) PErtlD , airain, jrittTO , airain, uono,
d'airain. DTWn3 }duel, chaînes ,du& compedeu.^. io. d. p. nna,
faire descendre, abaisser ; Syr. être en embuscade ; v. 2. Reg. 6,
9. nnjn , hopb. être mis en réserve, d. p. nn3> mets de table, re
pos } v. ma. N
I détourne , incline , étend,
z ,13}, levé & porte ; S'ttil prend.
3 J?Í3J, plante , affermit , enfonce *.
4 &p), dijìile , parle , anonce.
y "1133, garde , eu , f» secret.
6 Wúì, laisse , étend, quitte , omet-
7 p , d'py se figure.
•8 défriche , wí7 ^» culture.
9 ID), petitJíls , nos neveux.
io ï]Dï, pris des jambes , boiteux.

f. i . d. p. HB3 , se détourner, s'étendre : nion, biph. renverser,


ébranler , tirer à l'écart , séduire, Prov. -j.n. 7\®n,part. bopb.
pervers. iiîOD , nom , lit , cercueil &c ; ( v. niûDj d. p. ntîD ,
adv. en bas ; v. 1013 ci-dessus & niûD dans les parr. f.i. ^03 &
ever ; xctTctC&fànv , Syrn. Job f 40. 28. jetter en bas,
V. "7123. d. p. "7103, poids, fardeau. *7't03 , porteur , bajulus. f.}.
D1I?1î03 , Ecdef. 1 1. n . tstw^ótií * , Th. enfonçez. d. p. I7I33 >
plante , plant. yîûD , plante , ou , plant d'arbres, f. 4. rjtos &
*V>ton , Wpfc faire dégoûter : metaph. parler , énonçer ; kkaîui , O.
Mkb.1.6. pleurer, d. p. r\l03,Jtafte, larme de myrrhe. mDB3,
If. $.19. xpoKt*ip«vT!<f , Aq. voiles; ;^**.etç-*,Sym. chainetesj/W;
ft)iviVjco<,0.colliers,7«íí.8.i6. f. j. ")tC3 , conserver du reííènti-
ment. K-miSD, prison, but: rnODV, 1. Sam. 20.20. «V tìi» í-jió-
flroK , Aq. au but, au blanc où l'on tire. -j\ 6. d. p. ÎITO3 > aban
donner , permettre : nipb. se répandre , s'étendre, ou , durer long
tems; se lâcher, If. 33.23; WíaÔhi» , Aq. i.Sam. j. 22. survenir.
CCI33, I. Sam. 30. 16. «ycnríxIaxÓTêf , Sym. couchez çà & là.
rwt03 » provins, sarmens, rejettons;píW«<effí«rflr«w, créneaux.
f. 7. pj , fils, duverbe py» J'obolefcers, avoir lignée;»i«4/>/>. trans
mettre à la postérité. p3 j poision. \v)>Job , 1 8. 19. ^ovíîV , Aq.
pères ; al. fils , race. p3D , Prov. 29.21. part. hipb. qui s'arroge le
droit des enfans; p3D ìTWj rtífl. voudra être traité comme le
fils de la maison; p3D , ibìi. yosyu<ry.l( , Aq. murmure : (Aquila
a lu piO ; v. J"n.) f• 8 . *)\Vb hiph. usité, d. p. YO, navale, guéret ;
tfxífH<t,O.Num. 21. 30. semence, f.9. "D3, petit-fils , neveux,
ou , postérité. 1. 1 o. H33 , loripes , qui a les jambes affectées , boi
teux ; v. H33 > a la stance suivante.
ì 99
1 frase , étend , blejse & tue.
t HDJ, l'équité s'attribue.
3 machiner dans son cœur.
4 S^U» en vient , fourbe & trompeur.
y D23, biens , richesses , domaine.
6 reconnoit , aliène.
7 itrOJ, thréfor bien garni.
8 n"?J, f > achevé , 4
9 703, SlQ> couper , circonçìre.
io léopard se doit dire.
•f. i . d. p. PD3 , ravager , gâter , battre de verges , exterminer ;
Vft'DTO ,Exod. J. \6.t^if^etriya^ívoi ,Exapl. battus de verges. PD3,
2. ^w. 4. 4; v. rO0,à la page préçédente. HDD, plaie, blessure.
mso ,Lev. iî.ìïjv. ma. rroD, />«■«#> ; riìDD D">ion
Wí«r<í percujfionis , blé batu ; v. i. Par. i. 9. j\ z. riD3 , vers,
contre, devant, vis-à-vis, en présence. rD3V& n^ì-httilemême.
~f. 3 . VD3 > tromper, machiner , engager par artifice, d. p. Vd3 , fi-
neste, malice, artifice, deílèin artificieux. -f. $. pDD3.plur.Cald.
richesses; v. DDD. f. 6. d. p. ")D3 , connoître , livrer, & en livrant,
aliéner, vendre; traiter comme étranger, profaner ,Jer. 19. 4 :
metaph. se meconnoître par orgueil. TOn,/wpè. connoîtrepO',
Job,t^, 17. çapeta-StUySym.deprehenfus, étant surpris. *D3I"in,
bitph. le faire connoîtrejse faire passer pour un autre,ne pointdirc
qui l'onest.d.p. "133, étranger, étrange, surprenant ',ìfT<tn.arfîa-
r/f,0. aliénation , aversion , rupture. >1D3, étranger , inconnu.
1DD> connu; d. p. vente; (v. 1DD.) iT")Dn># 3.9. air du visage,
impudence; (v. "OîlJ rWDO , habitation ; v. ma. f- 7- ^^33 ,
thréfor de choses précieuses & magnifique?. Jlita3 , Gen. 37. 1 j.
ripa.?, Aq. le styrax, gomme odoriférante qu'on tire d'un arbre
de ce nom , qui croît en Syrie : al. beaume composé avec le sty
rax, f: 8. nV3 , comme nVa. d. p. être las de faire une choie.
inV3D,/s. 33.1. orny Mirttío-» , Sym. lorsque vous ferez las de . ..
nV3D , perfection , acomplissement. f. 9- *7D3 , peut pajfer pour
le nìphal de^ìn ; (v. VlD.) n^DS > fourmi ; parce que la fourmi
coupe la tête des épis de blé , & en ôte la peau , pour emporter
Je grain; Elieiij bist. 1. 6. 043. î
Jpo 2

I JDJ se retire , ôte & prend,


z tente , élevé , entreprend.
$ nD3, farrache , sir retranche,
4 "JW, fait fondre , oint, couvre, épanche.
5 ]DÌ, Ni/an. (6) Dì, étendart.
7 pDJ, monter. yQQ , départ.
8 ,#03, jp^r/ , iéloigne & transporte.
9 SjO, chausser ejr fermer la perte.
10 OJM» eflbeaUy doux & plein d'apas.
11 , <*r£rf y f d"

t- 1 • JD3 5 v. J1D. f. i. HD3 , éprouver , essayer , oser , ou , en


treprendre Sec. nDJHj Job, 4. 2. /tcHT< i-s-«f«//ef , Aq. entrepren-
drons-nous de . . . rOD3V,/«^. 3. 1. «<rmtr*i , Sym. pour servir
d'instruction & d'exerçice. d. p. nD3 , acoutumé ; v. 1 . Sam. 17.
39. HDD , tentation , épreuve, f. 3 . nDD , evulfio , dégât , fractu
re, dommage. TWQ,t.Reg. 11.6. ab evulfione ,pour nDDD.f-4-
d. p. "|D3 , o-títîhv , Aq. faire des libations, ou , des oblations
<le liqueurs, d. p. ~JD3, mis en fonte, statue", idole; voile, couver
ture: nDDDAwâne.-d.p.alliance,^ 30. i.(v.^DD.hlDK>/»««-
Horìum, petite bouteille. D'D>D3, ìnunfti, Princes; al. cogrutti,
fiarens. ( -|D3 j Arab. genus ducere ;)v. Jof. 1 j . 1 1 . "pDD , ")iD3>
ibation , ou 3 offrande de liqueurs. rì3DD ,Jud. 16.13. Màu-fut,
Aq. Sym. lic'tum , ensouple , rouleau sur lequel le tistèrand mon
te sa chaîne, f. 5. p^3 , premier mois de l 'année légal e,qui com-
mençoit avec la nouvelle lune de Mars. f. 6. DD3 > lever l'éten-
dard ; mettre en fuite ; ( v. DÌ3.) D3 » figne , voile y étendard.
DD13nn, bitpb;y. D13. f. 8. J7DO, (formé de PD3) départirait,
javelot. r\VT> iprofettio; niTD m") , Pf. 15.9. jpiritus frofeUionis,
j.e. vent qui part comme un trait , qui renverse tout, f.9. Vw
& nVl/3 , chaussure : D^PS & rv»Vw,plur. chaussures. 7IT3D ,
soulier , chaussure. hìVSD , verrouil , ferrure, -f. 10. 0P3 > être
agréable , aimable &c. d. p. beauté , agrément. D'I73 ,Ps.Si.$.
«VT/mnk» Aq. beau ; tvS'a^îa, Sym. Job, 36. 11. gloire; ìwrpat-
%íit , Incert. prospérité , ìb'id, D'0ïT30 , douçeurs , délices, f. 1 1.
yiXî?3j fc/W, arbre de nul prix, bas , infructueux , plein d'épi
nes j épine ) lieu planté d'épines^
ì loi

I secouer , rugir dr braire.


i nflJ, souffle dr dit , ou , profère.
5 tomber & s 'abaisser.
4 briser y se disperser .
î p£)J, r/ , paroît , d" "V*.
£ tbflj, <íwf dr souffle } ou t respire.
7 y}, ( de HVJ > í ) épervier.
8 31*3, garnison , ojfìçier,
9 ilJM, querelle , ravage.
îo X^íì, présde i aïavantage.

t- 1 . "W3 j excutere (finum , ) Neh. 5.13. i.e. s'évertuer * pout


reprendre ses fonctions ; excutere (pedem , ) Exod. 14. 27. faire
perdre pic dans l'eau : *)I?onn , hitph. se débaraíîèr , se dégager,
d. p. "1173 ,p««"j enfant d'âge & d'esprit, serviteur; jeuneflê, en
fance. D'IIW, jeunefle , enfance, mya , jeune fille, étoupe sè
che, f. 2. d. p. T\*ftìmétaph. s'affliger: nan, hiph. affliger,abattre.
nDDjsoufflet,/o//i/: metaph. dou leur, découragement ; v. niD 8c
nD\ d. p. se prosterner; irruere , se jetter. VVsD, torn-
ber,cornière : ^pn , fo7plb.se prosterner; se jetter, irruere: V'Dn,
bipb. quitter, jetter, subjuguer, d. p. Vd3 , avorton. DiVD3,geans :
q. d. dejettores. Vdd , deciduum , ce qui tombe , criblures (de blé.)
nVDD jeadavre, ruine. >Vdd Job^i. i y. chairs pendantes,mem
bres charnus. nVsp ; v. V?D fc^DP. f- 4- d« P- V33 » ^e répandre,
disperser. ){DXÏ),Job,i6. 12. wewí-. \>DD:>marteau,destruction;
v. yiD. f. s • d.p. pso , se retirer. piDn,Wp/>. transporter; (v. plD.)
KPpD3,NpD3,Cald. dépense; q. d. ce qui sort de la bourse, f. 6.
d.p. U^D3> corps animé, corps fans vie,odeur,desir. wdû verbe ,
respirer;, avoir du relâche, se reposer, f. 7. ; v. n2f3. f- 8. d. p.
, intendant des vivres ; statue ; (v. DX'.) NP3Ï3 , iOï3,CaId.
fermeté , dureté, f.t). niT3, entrer en querelle, disputer, combat
tre, être ravagé, être détruit; voler, s'envoler, d. p. ni?3, plume.
mSD jnïD,dispute,querelle. f. 10. n^W^pcúa'.O. surpaslèr
les autres en habileté,en autorité; avoir inspection ,vaiucre, d. p.
nif3,éternité,sorce,victoire; n¥3,îs.6i. $.afperfio, sang qui rejail
lit :(nJf3,Árab.<t//>«gÉTeJ pn¥3.> fe.rn.Jer. 8. y. forte, opiniâtre.
nyjD,vainqueur,inspecteur;pracentor , celuidistribue les parties
delamusique,ou,quibatlamesiire.nï3D^,ftf Tthìffì. injtnem ;
T<iriKO'Zf»tZiA(i.viíti>r'i , v. cy-destus.
102.

s'echaper , dépouiller,
i ^yj, aux yeux étinceler.
3 IVJj garde ,• & surgeon veut dire.
4 2pJ> nommer , perçer , maudire.
y IpJ, point , piqué , berger prend.
6 HpJ, y«/'j ^»»r , innocent.
7 DpJ, vange un autre, vange.
8 ypj, d'yp» , n'est qu'un échange.
9 t0}, couper & retrancher.
lo ppj, /r<?« , ítí«jc le rocher.

t« 1 • V»jm,Wf»&. délivrcr,piller. nVïil, délivrance, f. t. yiyo,


étincelle, f. j. -)¥3, garder, conservet.d. p. *1Ï3, surgeon, germe,
plante nouvelle; surgeon qui vient à la raçine des arbres,& qu'on
coupe comme inutile;(S. Jérôme.) *i¥3D>//. 14. 19. ùt ìx«f,Aq.
comme du pus ; us e*Tfaiju* , Sym. tbid. comme un avorton.
D>T15f3, déserts, temples d'idoles. nmXO *W , If.i.Z. ville ex
posée au pillage; (v. "W & ilï.) 37 mw , /Vív. 7. 10.
AVhj cor; i. e. adroite à séduire & à ne se point laiflêr tromper,
f. 4. 3p3, nommer expreflement, régler, &c. H3p3 ,femmej fe
melle; ( v.DDp.) rOpD>./jC44. n.e-tpvpct, Aq. marteau ;Ttp«Tpoi',
Sym. terrière , tfnJ ; Tpu^etx/*, Sym. trou. //] yi.i. f. 5. mp3 ,
point de broderie, piqué en broderie. r>np3jG*»f. 1. 11. voihík-
putrety Sym. ouvrage de marqueterie; al. historiée de diverses
couleurs. D^ipO yjof.y. y. mietes, tourteaux desséchés ; al. moi
sis , marqués de plusieurs taches, f. 6. d. p. Hp3 > demeurer im
puni, purifier , déclarer innoçent. tfipj > ">p3 , pur , exempt > in
nocent. pip3 , propreté , innoçence. DT'pûD , petits balais , en
censoirs ; coupes , patera: ( les Interprètes varient fur ce mot.)
f.7. d. p. Dp3 > vangeur , vangeance. HDp3 } vangeance. f. 8.
V\>ò comment, se luxer, se retirer, en parlant d'un membre du
corps qui se retire ; v. ypi & J7prt. f- 9- ^P^ > # *5>- 1 • retran
cher ;(v. S. Jérôme:) d. p. entourer 5 couper en rond ; iD^pn,
hiph. Pf. 48. 1 } ; (v. rpi.) d. p. rpa , dís«0w ; nn rpo > //i 17.
6. ce qu'on trouve de reste sur l'olivier après qu'il a été dépouil
lé. HDp3 , If. ?. 14. corde ; q. d. qui entoure ; v. r|pi. f, 10.
p>p3 , trou , caverne ; D'p'pJ , plur. trous &c.
à 103

I ipj, perce , arrache , fenêtre +.


2. tt?pj, tendre un piège , 0» , mettre.
3 TW, odoriférant.
4 NïfJ, porte , pardonne & prend.
5 2VÌ> ,/óuffler s'uíìce.
6 atteint , prend. ÌV , poursuite.
7 TWÌt j'oublie & fais un prêt,
8 mordre >• */#r£ , intérêt.
9 ote , abat. {io)OVÌ, <*me.
II pï^3> , 4m? , , enflamme. , ■-

f.i-* v.Jat, 38.17. mpD* trou, caverne, f.i. ttT?:,Cald.


choquer ,ou , briser l'un contre l'autre ; Arab. faire , ou , recher
cher soigneusement ;fcrutari,Hieroïi.pf. 109. 1 i.-j\4.d.p. kïo,
lever , faire le dénombrement , élever , enlever , brûler , aporter >
avoir des égards , ou , de la considération ; acorder : kiîo , nipb.
être séduit &c. RWï\>hiph. séduire. ÎOOO , Prince, vapeur, nue.
, don , oblation. DíW, «""C, élévation , dignité. imWD»
Job ,41.16. ( pour mtttZ/D ) ab eUtione ejus, lorsqu'il s'élevé fur
les eaux; vtì tyií Kivfotat «.bri , Sym. ibid. à commotione tjus.
Ííïï/D , charge , fardeau , onus , prophétie, prophétie qui anonce
des malheurs, mets, tumeur, élévation > signal , pardon, grâce,
acception, présent , collecte > dette , incendie. Y\RVrD,Prov. zé.
x6. tromperie, artifice secret. riKWD, don, présent, mets, incen
die; plur. niKWD : v. nNlf & nttO. {• 5- 2^3 comme r]^, souf
fler, d. p. fjEO , obscurité , crépuscule du soir , ou , du matin.
rpiw,hibou;v. T)W. f. 6. d. p. JttO, aprocher, transporter. f. 7.
d. p. ntf3 , prêter à intérêt , éxiger une dette , ne la point éxiger
avec rigueur , Job , 1 1 . G ; (v. KEO.) »JM & kwd , dette , prêc,
prêt usuraire. iTliO , oubli. D'ttO , femmes ; q. d. qui oublieiif,
en se mariant , la maison paternelle. iíUO pour niiO > créançier.
nci3 )Pf. 109. 1 1. Tgduraf, Sym. exattor. Hieron. ibid. ittf> &
& ttMPVpMT 7\W ,exiget ,Pf. 89. 13. U, Ji. 3 3. nerf
qui oublie (sesusagesJt.8.-|B'J,mordre.-j'îirn,fcff>fc. prêter à usu
re, nsu^j chambre ;v. ravb.^.si.À.^ii;} ,ejicere jchaíïèr. f.io.
nDttO,ame,sourrle,respiration. nCf3n,chouëtte :d. p. caméléon,
de DUO > respirer : le caméléon est tout en poumons On a cru qu'il
ne vi voit que d'air ; (BochartJ 1. 1 i.pUO> baiser, adorer ; metapb,
couchet. d. p. plM, arme, arsenal ; mpiiw, plur. baisers.
104 í
I "Stfì) un aigle. "\WT\, scier.
% TSVÌ, périt. ( 3 ) 2>HÌ , sentier.
4 s\flì, coupe en morceaux doit rendre,
y *7slJ, mettre en fonte , répandre.
6 {flJ, donne , pose é" permet.
7 Issll, détruire, & DD2, faic.
8 pfi3, rompt , arrache , éloigne , ôte.
5 *ìflJ, </í7/> , aplanit , saute.
10 Tflfl, hiphil de 1DJ suit.
11 î?J"IJ, laijse *, arrache , détruit.

. f. t. Cald. tomber : TWn , fc'pfc. £i«.TgÌM , O. sçiet >


i.-Prfr. 20. j.IWO, une sçie. f. z. d. p. riEO, manquer , tarir.
Jinuo & íOiniïO ,Cald. diploma, patentes ; al. lettre ,. extrait
d'une lettre, f. 4. d. p. nro , morçeau , membre, f. j.d.p. *jro>
se répandre, stillare, dégoûter : 7>nn , bipb. égouter. i3Dim,
Jeby 10. 10. erxír&%<L( ... Aq. flÙUre fecifti me; al. conflafti me ,
vous m'avez mis à l'épreuve. f. 6. d. p. fro , mettre, établir, li
vrer , rendre; (ce verbe prend les mêmes sens que dare , do ,
dans la poëíìe latine.) nODO, DPD , pD , don , présent ; (v. rwn.)
n3nD,£ss/. 7. 8. ft/roW«,Exapl. force, vigueur ; v. D'DnOj &
S. Jérôme sur cet endroit. D'JTO, («"Oiro, Cald.) dediti, qui
íè sont donnez ; i. e. Natbiné> valets publics qui sucçederent
aux Gabaonites , qui s'étoicnt donnez aux Hébreux, f. 7.
& DD3, briser, abattre , détruire, f.8. d. p. pP3, Lev. 1 3. 30.
anaa-Teta-f**, , Aq. evulfio , lèpre de la barbe , ou , de la tête , en
forme de taches noires, qui faiíbient tomber les poils ; al. tei
gne, ptpíí » édifice détaché, péristile; plur. aff. nnipinH,Ez>ecb.
4J . 1 J . periïlilia ejus. f. 9. & 1 o. d. p. ma , JWúhc , O. diíïòu-
dre, faire fondre ; Cald. tomber , comme nuo ; (n pour BrJ
*Win ,hiph. fotvere , laiíícr libre; d. p. permettre, faire tomber:
TP ~iï\i,Jou, 6. y.folvat manum fuam, Vulg. qu'il laiííè fa main
libre ; i. e. qu'il ne retienne plus fa main , qu'il a élevée contre
moi; voyez la synopse sur cet endroit, d. p. iro, nitre, f. 11.
Brro , extirper , laifler*,pour V/Vìï j (D pour ©.) d. p. CM ,Syr.
déchirer.

.... . ? HXD,
I îlXD, í/Vrj d1un ephi , mesure*
i combat , violence endure,
5 N3D, s'enivrer ,' feftiner.
4 330, í<m*/í dr tourner,
5 efl mêlé > s'entremêle.
6 ^»3D, charge & fardeau s'apclle,
7 , sejl imaginé,
8 "UD, Wor? , est profternè. m
9 bìD, bien quon affectionne,
'o fJD, un Grand de Babilone.

t»i« i"!KD , le séa , ou , sae, mesure des choses sèches conte-


nancó. cabus, i.e. 144. œufs, d.p.jttêTfor ,0. mesure, If. 27.
riâto riNDa ,ibid. in fato fatum,i. e. avec modération & avec me
sure, f. 2. JKD pKD Vo, //^ 9- 4« íí/ás-^w , Sym. toute
force a êré violentée,i. e. surmontée: al. omnis pugna bellantitim;
(Grotius.) f. 3. d.p. N3Dj/T. i. iz. trvfiirtia-iov ,Aq. festin, d. p.
vin. D'waiD, Ez>ech. 23. 42. tìm(iîvvf , Exapl. enivrés. D'waD >
//•45.I4, Sabéens. f.4.d.p. passer, changer , se tourner,
entourer ; difeumbere , se mettre autour d'une table : 2Dn , hiph.
faire détourner , ôter. mDD , Exod. 39. 6. part. hopb. a-uytirtpií^
f«W,Exapl. seriez, ou,enchassez. ?QD}} H3D , cause, occasion.
3DD, 3130 , tour, circuit; adv. autour, ri'O'Op, autour; v. les
Patt. riDDD yJob , 37. 12. ìivx.hnS'ìv, Sym. tout au tour, de tou
tes parts, f. y. -pD , être mêlé , entrelassé , embarassé. d. p. "pD,
entrelassement , épaisseur , denfitas fylva. -pur le même que -pD;
(Wpour D.) roaty, rets, ouvrage en forme de rets, fenêtre fai
te en jalousies. XDDD & toaur j Cald. fambuca , instrument de
musique, f. 6. *73D > iwfo , porter , ferre & gravidam ejfe ; char
ger , soutenir un fardeau , apesantir , être pesant , ou , chargé de
graisse. V^nDSEff/. iz. 5- fc/Vpfe.pour V3DrV> Jv. la note sur 3jn.-
û-Pf V3D , portefaix. n^D , fardeau. ròlD, pour <rír2W ," épi ,
courant d'eau ;v. blV. |. 9- nVjD , Exod. î 9. f. \%<*igí\& ,Sym.
choisi , qu'on aime par préférence ; nî?iínri@- , Aq. Malach. 3.
*7- peculiaris , eximius , chéri ; peculium , Vulg. ibid.p 10. pjD,
Cald. (plur. p'UD) grand, chef, général d'armée ; prêtre da
second rang; (Bochart.;
O
lo6 D

i UD> livre , ferme , est bouché*,


i ID, cep , fer aux fiés attaché.
3 pD, linceul , toile ouvragée.
4 *HD, enceinte *, írí/rf ^ rangée.
y "1HD, frison , /r?#r , cachot , rondeur.
6 recule , éloigne son cœur.
7 "PD, conseil , secrète entreprise.
8 niO, ^íí/í couvroic Moyse.
9 "J1D, wí/í , w*»/, (10J |1D May doit parquer,
ii D1D, cheval sçait bien galoper.

f. i. d. p. ")JD , boucher , remplir , Gen. 2. 21. d. p. garder,


enfermer. -pJDP1 > hiph. le même, nJD iDDVn , P/ 1 7 . 1 0. tû ri*
Sym. -W/pi?/«o obílruclifunt*; al. conclu-
ferunt ,Hieron. iÌm, U1D, prison, cage; al. collier de fer, car
can. TtfD r?HÌ, or pur; q. d. or de bon débit , de "iJD j livrer.
THJDjgrofle pluie, (qui tient les hommes enfermez chez eux.)
*)JDD , Exapl. prison ; inclufor 3 lapidaire , artisan , maílòn >
armurier , serrurier. mJDD , couronne de sculpture. nnJDD>
plur. claufurœ ; i. e. ìta.iriiyiJM-T* > Aq. 2. Reg. 16. 17. apuis,
pieces de bois qui servent d'apui : metaph. angustia , Hieron.
Pf. 1 8. 46. angoiííès. -f. 3. piD ,findon , linçeul &c. t.4-"1"113
& TOj«fíftt@-*, Aq. Th. enceinte, x.Reg. 1.1.8. rUTïTPB»
3. 23.'x«f*r«íJAq.portique;'Tfóôyf*,Sym. <Wd. vestibules,
salles où les gardes du Roy font rangez pour l'attendre. t-í'
íOnDjCald. la lune. D^VlîW,(W pour D)croiíïàns, colliers. \.6<
«5c 2Wl,niph. s'éloigner,retourner en arriére : 2DX\Jbafh. être
éloigné. ,C<í»í. 7.3. environné ; v.yw&c VD.-f. 7- P'
"11D.,aslemblée,délibération. /ofcj i9-'4. dans le secret.
mDpvoilejOu,vêtement ; «/f. WlD,(?«i. 49. 1 1 . son vêtement;/w(-
l'tum faum,Vu\g.ibid. son manteau. niDD,le voile qui couvroit
la face de Moyse. f. 9. ~]DDD,(en doublant les consonnes de TOI
mêler, d. p. y\v,f>urgareventrem,zx.xe. fur les latrines. "JOj^M'Í
5. a-vo-KÍov, Aq. umbraculum, Hieron. iWd. ombrage; (v. "]3D.)
TtDKj, petit vase; v. -p2. f. 10. fVD> £k>4», le 3c mois desHe-
breux. f. 1 r*. D1D wrìf,Arab. conduire en maître & à son gré,
d'où vient D1D, cheval. HDID , cavalerie , haras. D1D, fs. $8. J4»
&/ír. 8.7. (lisez D>D hirondelles c'est ainsi que traduisent le*
anciens interprètes; v. la note fur Ttfy.
D 107

I C)1D, finit 7 consume , extermine.


2* TID> se retire , ôte , décline.
3 AID, excite , éloigne , séduit.
4 3n0, traîne & déchire on traduit,
y îiriD, r^f/ír >nO , l'ordure.
6 6]nD, entraîne , pourriture.
y ino, négoçie & sait le tour.
5 grain qui revient sans lahour.
9 WD, £écume , ou , le marc qu'on jette.
10 "VD> épine , pot , ou , cuvette.

-f. 1. d. p. rpo , cesser > manquer , être consumé , être accom- *


pli ; v. rjDtf. d. p. rpp , fin , extrémité , jonc , algue , la mer des
joncs , i. e. la mer rouge. ND1D, Cald. fin. ,Job, 37. 9.
rva-o-íia-pht , Aq. tourbillon ; KctmiyU , Sym. Th. iWá. tempête,
-f. 2. d. p. itD,iorût:ytOî\ihipb. rejetter, écarter, ne point vou
loir ; vagtÌHt , Sym. Job, 17. 2. négliger. "PDD i 1 2. 24. /k«9/-
râ*,Th. transferens ; TiftTfírrav, Sym. Job , 11. ió.evertenj.~)Vt
Eccl. j.j.ccTa.íS'tuT@-,Sym.indisciprmatus; à. p. dédaigneux,
aliéné , troublé. mt> , défection, apostasie ;«o-*£ê/*,0. impiété.
miD , fugitive. D^IDj qui dégénèrent, f. 3. niD > inciter, per
suader &c. m"lD5í7f».49. 1 1. v. niD. f. 4. 3HD, traîner par ter
re , déchirer en traînant. mariD , habits dechrrez. f. 5. isíD (de
nnD ) raclure, ordure, f. 6. t)nD, entraîner, tout entraîner, ren
verser. rjnD 1ŒD,Prov.i$. 3. pluie forte qui entraîne tout;*M«--
?£wjcû>í ,Exapl. arrêcée,itiá;(r|nD,Arab. chaflèr les nuages.) P|riD3,
niph. fer. 46. 1 f. computruit*; v. rjrrar. f. 7. mD, faire le tour,
faire des tournées pour exerçer le négoce : metaph. palpjrer ; v-.
Pf. 38. 1 1 . d. p. iriD , marchand, négoce , marchandise. mriD,
marchandise , commerce ; bouclier ; (v.inD.ìmnD, Ejîh. 1.6.
espece de pierre préçieuse ; al. l'iíle de Sçyros , marbre de l'ifle
deSçyros. f. 8. D>TW pour U"riD,# 37. 30. uhrapu» ,Aq. Th.
ce qui germe de soi-même ; cctò S'íví'futv . . . Sym. ibìd. ce qui
vient sur les arbres, fans être cultivé, f. 9. PO , Ez,ecb. 22. 18.
s-ê^pvxoi' Kctì yísuprov , Aq. ac'mum vinacii, Hierpn./iid. lemarc
du raisin. ~|\3D, If. 1. 25. çiftipuhá <rs , Aq. acinostuos ; aK.a>píttv
(ru , Sym. ibid.fcoriam tuam. f. 10. d. p. t>D , hameçon, rvrpD »
plur. Pf. 58. 10. «Kwfloi/ , Sym. épines. O ij.
io8 0

i TpD, oowvre , ombrage & deffend.


X
%
4 "130, pour "VD Te présume.
5 Í"I3D, écoute , entre en raison.
4 K^D> mettre en comparaison.
7 "ÒD, fr durcit y brûle & prie.
S n^D, foule , abaijse , humilie.
9 n?D, pardonne , est doux , humain,
10* /ho, Itve , unit un chemin.

* f.i.d. p."pD, i.Reg.t.x. S^trs^jO. échaufFerjd.p.met-


trç entre deux; v. Exod. 40. 3. ~p3D)Is- 15». 2. rewiá(w , Aq.
brouiller , mettre la division; ( v. -pD. ) "p > HDD & ~[Vr , (V
pour d) cabane , tabernacle , tente. ni3D , tabernacles. ~}DD »
voile , rideau. rODD , vêtement. "JDID , z. 16. 18. cou
vert, ou , tente à l'usage des Prêtres, f. 1. d. p. *73D > impru
dence. Cìì^DW , ( W pour D ) imprudence , folie. V3D verbe , être
& rendre insensé , agir en insensé, en ingrat ; ôter le sens , ren
dre inutile; v. i.Satn, 1/. ji. f. 3. pDO, w/>/>. être en danger :
pDH ,/.»p/>. être accoutumé; i. e. connoître j-P/- 1 39. j.mODD,
fem.i.Reg. 1.4. 8áKTvs-a.,0.fovens;v. -pD : al. «-usKa/TQ-jIncett.
*6/í/. concubine. pDi tùyjob, 34. 9. a-cù&miTOj ; Sym. »o«»f
falvabkur ? d. p. pD , trésorier ; al. préfet , gouverneur. pD &
^SU'jCald. couteau. pDD 5 pauvre; q. d. qui est inutile aux au-
• tres. m:3DD, pauvreté, disette; d. p. magasins^ trésors; \.Exoá.
1 . 1 1 .f.4> comme -UD, livrer, fermer. "DD, ( W pour d) filet
de pêche, f. j. rOD, consentir, ou^obéir en silence : (P3D,Arab.
se tenir en silence.) f.6.ttbDì,niph, être comparé. TThDr\Job,i$.
16. ( pour kVdp.J ii7DDT\,part. hoph. estimé,mis en comparaison.
t.7.^D>s'afTermir;iOU,s'endurçir;Cald. brûler, prier. f. 8. hVd,
fela}Hier. ( note musicale dans lesPseaumes : j <r<*4«A/"*>Exapl.
changement de mode dans le chant ; àeì , Aq. 5* edit. toujours;
Ht tía©-, 6a edit. infinem; v. S. Jérôme epiJi.adMarcellam.f. 9.
nn^D, pardon, f. 10. Y70y élever, élever & égaler un chemin.
bobo * élever , fréquenter , ou , battre un chemin ; reçevoir :
nVpVD» Prov. 4.8. icv*Ka.Çi ctvT»v,Aq. reçevez-la. VVÓnn ,hitph.
s'élever , s'enorgueillir. rftVo j terraíîè , rempart. VìVDO > nVoq,
chemin battu, élevé ; degré, , panier. PÛpVj > plur./fr. 6.
p. paniers de vendange.
D 10^

î ^D, ronce , & ( z ) û!>D , Péchelle.


3 OJ^D, petite sauterelle.
4 J^D, rocher. ( y ) p^O , monter.
6 C|;0> pervertir , fuplanter*
7 n*?0, prend /d j&7/r de farine.
8 D>QD, í/<?«AT parfums détermine.
S>, "TÌÎ30, raisin tout petit.
io "]0D> s'apuye , aide , affermit.
11 SûD, l'idole , ou , /f //e image.
11 pW> millet pour la cage.

t- í.pVD, (plur. D'OiVd) épine , ronce, f. j. 017*70, twfc ,


Cald. dévorer, consumer , ronger. DÎ77D , »<?>» > petite sauterelle
monde , &qu'on pouvoit manger ; ainsi nommée parce qu'elle
ronge les biensde la terre, f. 4. d. p. j;Vd , pierre , citadelle bâtie
fur le rocher : metaph. force, apui. f. j. pVD,Cald. monter, ar
river , aprocher ; Samar. être sauvé , sauver, f. 6. d. p. r^D,
Prov. 1 1 . 3 . vTto<TKiKiir(àtt , O. supplantâtio ; perversité , trom
perie, f. 8. DDD , Arab. ventno inficere. DD , Cald. &Syr. drogue,
venin. CDD , phir. Exod. 30. 7. Uva-fActra, Aq. Sym. condìmen-
ta, mélange de senteurs, de parfums odoriférans. f. 9. "YlDD 1
Cant. 2. 1 3. aìyiíyôn , Aq. fleur de la vigne , la feuille naiflante,
ou, le fruit naiíïànt qui paroît , quand la fleur est tombée, f. 10.
"1DD , Cald. joindre , être coutigu : d. p. àvrt\*f*Ctcn» , Sym.
Pf. 37. 17. aider, soulager; fublevo, Hieron. ibìd. d. p. soutenir,
imposer les mains ; v. Gen. 17, 37. & Deut. 34. 9. ,
Cant. z. j. r«f/V«Tí (jlì , Aq. O. soutenez , ou , apuyez - moi ;
\irttva.K\í<rctTÍ y.í , Sym. ibid. couchez-moi , ou , faites-moi repo
ser, d. p. -JDD , soutien, f. 1 1. ^DD , Ez,ecb. 8. y. êfc7Wû>]"<e >
Sym. représentation, figure; tìxm, Incert. image, ibid. idolum»
Vulg. ibid. f. 12. TDD3, If. 18. 25. Exapl. millet , es
pèce de millet célèbre chez les anciens, dons on faifoit du pain:
al. JDDO, (niphal de fDD,Cald. [ignare , sçeller:) signâtum :
JODO mi7D , If- 28. 5. hordeum ftgnatum, orge gardé soigneuse
ment , orge excellent.

Oiij
i *pD> fimphonie & doux chant,
z 120, se hérise , efi tremblant.
3 H3D, buijson ; Sina s'en tire.
4 TUD, aveuglement veut dire.
J {020, f/W 0" rameau.
6 "VSJD, nageoire fend l'eau.
7 00, fí»". ( 8 ) CMD , rocher , branchage.
9 TP0> soutient , ^«ye soulage.
10 "ÏJ/D, /íw^ orageux } tourbillon.
11 KÌ3D, fourâge cil son nom.

t- *• Cald. contrat, engagement contracté par' écrit.


FT01DD1D , Cald. simphonie : (ce mot paroît emprunté du mot
Grec o-uptpaví*.) f. i. ")DD,Cald. clouer; IlSDiPj. 1 1 9. no. if'
ííTfi^H, Sym. horripilavit , Hieron. ibìd. s'est hériflee ; »\aflí»,
Aq. confixa est , ìhìà. a été clouée. D"»*10DD & rìViODD , cloux.
niD^D , If /"O»)- D , k même. f. 3. "oid, le mont Sina, q. d.
couvert de buifiòns. (en rompant des rochers du mont Sina, on
y trouve des veines, qui représentent un buiíïòn. ) f. 4. TI3D »
Cald. aveugler. D'HUD^plur. aveuglement, f. j. DxaDJD,Cant.j.
8. ,0. la cime d'un arbre; &<tiuv> Sym. les fruits , ibid. f. y.
CD , If. 5 1 . 8 . trfc , O. blatta , ver. ( DKD , Arab. être carié , ver
moulu. ) f. 8. r|yD ff^í , élaguer , ébrancher;í»etapf;. troubler,
briser, détruire :mKD npDi ïTlìV, If. 10. 33. . tn/vrapaa-a-u tk?
ir£í>z>i{ , O. le Seigneur troublera , i. e. déconcertera les super-
bes;(v.la note suntfD.) 0">SVt)}Ps. 119. 113. pensées tumul
tueuses, remplies de trouble; tumultuofos , Hieron. ibid. D">DI7W,
Job, 4. 13. i>cjrKn%i( , Sym. étonnement, horreur. rnsî?D, bran
ches, f. 9. *lî7D,Cald. manger, prendre fa réfection. *iyDD, ali
ment, i.Reg. 13. 7. d. p. colonne , apui , balustre, f. io.iyD
verbe, & UNf j (w pour d) être orageux , être battu de la tem
pête , être troublé , exciter des tempêtes, enlever de fa place ,
comme fairun tourbillon , disperser. D"iî7DKl , Zacb. 7. 14. je
les ai dispersez. impD1 , Job , 17. 1 1 . l'enlevera comme un tour
billon, "ìprìtt^, jQan. 11. 40. fut. hitpb. se répandra comme u»
tourbillon. mï7D , tourbillon , tempête, f. 1 1 . {ODDD,G*«. 14.
x$. x<>?T<tTiJUL , O. fourage , toute nourriture du bétail, excepté
la paille.
1 1550, fleure un mort , de tendresse.
2 flSD, périt , ferd t finit ,
3 nSO, jrW»/ , s attache , fait choix,
4 SflP, tajfe & couse des Rois.
y fÔD, couvre , enterre *, lambrise *.
6 fi]0, y?«r/ , ^///# , i/rf/í- , 00 , calice.
7 pSD, , aplaudit , suffit.
8 130, nombre , & fait le récit.
9 SpDj lafide , j'éfierre.
io OTÏO, refuse ^ est réfractaire,

f. i."MX),proprentent^Çakt les cérémonies du deuil, (à la ma-


nieredesHebreuxJnDDDjCriípleurs. f. 2. d. p. n2D,ajouter, ac-
cumuler ; (v. rp> & ^Díf J nDDÏjnipb. périr; v. ï.Sam. 12. 2 j.
f. 3. d. p. nDDjafloçier, employer , demeurer: d. p. rendre chau
ve, ou,lepreux. r\r>w,le méme;(v;çom D.) nDDnnD.tópfc. i.Sam.
16.19. pi o-wrS'viÇitrScii , Sym. ut non copuler , afin que je ne fois
point uni. rPDDjce qui revientde soi-même , i. e. grains perdus
de l'autre année, qui s'attachent à la terre & reprennent racine.
nnDDD , nriDD , abfçez , apostume , pustule. riDDD ou, nzwv> »
//. 5. 7. JW-kîJWk , Aq. dìffipatìo ; al. opiniâtreté! rïWDDD ,
E^ech. 1 3. 18. ÓTotrpcw*; O. oreillers; al. voiles, f. 4. VsD > fini'
puium , petit vase ; al. vase à boire , qu'on servoit à la table des
grands, -f. 5. JDD, enterrer*; v. Deut. 53.11. OVJIDD ,-dgg. 1.4,
mftipá/xtroi *, Aq. lambriíîèz. |1DD> couverture. n,3'SD , vaiíïèau,
navis. "ODttr ,Deut. 33. 19. w pour D. f- 6. d. p. tp , vestibuk,
rpD verbe: rjDionn, Wípft. demeurer à l'entrée , fur le seuil de
la porte. IsìlDD , 2. Sam. 17. 28. vTroçfú/jictTct, Sym. couvertures
de lit ; awnímt , O. tapis, f. 7. psD & pSC* , le méme.
p'DDH , hiph. avoir fa suffisance. pDtl', peur pDD .battement des
mains, ou ,du pié; richeflej suffisance; voyez la fynopfefur Job,
}6. 18. f. 8. d. p. ^D.> anonçer, supputer, d. p. nDD, nombre,
dénombrement , livre , lettre , contrat , secrétaire , écrivain , do
cteur de la Loi. fOBD , nombre, livre de comptes. ìDDD , nom
bre , supputation , réçit. KJ*iDDK, Cald. vîte, promptement ;
al. bien , soigneusement. T>DD * saphir, le saphir oriental , qui
est blanc , ou, violet, f. 10. mD, Gald. refuser; Syr. parler in
considérément, babiller. caiD , Eztcb. 1. 6. rebelles; al. épi
nes , ou, ortiesj y. 3")ï£f &
112. 0

I Ssib, chauffe. , ou , 'vêtement.


2. pHD", cuirajse , armement.
3 niO, s étend. (4J "pO , Exarque.
y pO, table , aïs , Prince ce marque.
<> OHD, Eunuque & Chambèlan.
7 tjJHD, rameau , surgeon de /'an.
8 ípD, crieur. (9) T1D , rebelle.
10 infidelle.
11 IflD, Fhyver. (12,) OfiD , boucher.
13 IslD, f//^r c£* cacher.

f. i.*V31D, Cald. couvrir ; á'oa w/V»f VmD , manteau


hdlum. D'VtJID , D<»». 3 . 2 1 . «r«gi/f , Sym. chausies , cale»
çons. f. i. |V"1D ; plur. manD j/w-. 46. 4. , O. armes, ar
mement du soldat , les armes qu'il porte, f. 3. mD , s'étendre,
être trop étendu , devenir superflu & inutile, vivre dans les dé
lices. VFìDï>niph. déborder, ce qui déborde, ce qui reste. inVlD,
plur. constr. Ezœch. 23. 15. T/*^,Incert. tiares, f. 4. *pD >Çal*
daïque;$\ur. pmD , Préfets, Princes , Exarques, f. r. pD, ais,
table, ou, essieu} v. 1. Reg.j. 30. d. p. pD ,mot Philistin .Prin
ce des Philistins ; al. Satrape ; ir*Tfí<jra<t , Incert. gouvernement
d'un Satrape, f. 7. DDinD , rameau tendre & naiflant. f. 8.
*J*1DO,^ww, 6. 10. i. e. celui qui conduit le deuil , qui avok
íoin de brûler les corps : ( on brûloir quelquefois les corps des
morts , fur-tout dans des tems de mortalité , & on n'étoit point
pour cela traité d'idolâtre; v. 2. Par. 16. 14: al. tpDD» ibìi. on
cle du côté de la mere, qui prenoit foin des funérailles , au dé
faut des autres parens ; v. rpur. •{-. 9. CYTID , rebelles; v. *)1D.
f. 10. ypaliuruS} ronce, ou, arbrisseau épineux; al. ortie,
•f. 1 2. DpD comme Dnt£*& Dnn , boucher, fermer , séeller : me-
tapb. rejetter. f. 1 3. d. p. U1D, être caché, ou, inconnu; se re
tirer, Gen. 31. 49; se dissoudre, couler, tomber en pourriture;
v. 1. Sam. 5. 9. me , pour iriD , ibid. iriD , Cald. démolir, d. p.
int}, retraite, lieu secret & caché. mnD , abfconfio , abri , pro
tection. TinDQ, "WDD » lieu caché , ou , à couvert , abri.
V u)
t "Oy, servir , cultiver , faire.
a. fTD^j rœuvre & ministère.
3 <"Oy, s'épaijsir , être épais.
4 3y> foutre , épaijseur vient après,
y 133V, /rv/e , emprunte , y»r £
<5 -QJ>, passe , y joint pastage.
7 UOy, 7^ pourrir , se chançir.
8 nuy, ; , épaissir,
9 sait Vamour , est galante.
io S-Jy, rond , veau , vache meuglante.

f. i. d. p. mpj porter le joug, être esclave, sacrifier : "P3l7n,


hiph. faire servir, contraindre en esclave, d. p. 1317, serviteur ,
esclave : Cald. action , œuvre. m3î7 , servitude , domestiques ,
service, œuvre , culte. NniDP, KTDI7,Cald. ouvrage. nmy>
servitude. DH3î?D,Cald. œuvres, f. j.&4.d.p. DI?,£#0d. 19.
9. colonne. "OVi épaisseur. PDPD , (terre ) épaillè , argile, f. j.
d. p. prendre pour gage : Cald. détourner, se détourner,
Joël, 2.7. tO"Qï?n ,hiph. reçevoiren gage, way , gage. t3'E>3I7,
boue épaisse; v. n3I7. f.tí. d. p. "OP, barrer une porte ,se-
tnen concipere , ( en parlant des animaux femelles : ) TOyn , hiph.
faire paíler,Ìaiííèr paílêr, offrir, consacrer. *)3ïrnn, bitph. entrer
dans une grande colère icevvTi/JíSíird-ct), Aq. non differre, Hieron.
ne pas différer ; vTrífCAtvíiv^xapl.Prov. 20.2. marcher, ou, pas-
fer pardessus, d. p. 1317, côté, au delà, quelquefois en deçà ; vis-
à-vis ; d. p. Aber., lieu d'où vient la myrrhe la plus excellente. "nn
13î7,Gî»f. y.j. myrrhe d'Aber :al. myrrba siens ; (-01? ,Arab. fie-
re:)i.e. pinguijstma ;ibid. Bochart. Hébreu. -)13î7,vivres,
fruitsde i'année précédente. m3I7,bateaude passage, fureur,in-
dignation:TOI73>à cause; v. -|3I7dans les part. rn3ï7D,~Oï7D,
gué , passage, f. 8. 0317 , épaissir en tordant & en entrelaíîant ,
comme on fait lescordages:?»£s^p/;. grossir,fortisier. n*Otf>épais,
touffu , entrelassé; corde, chaîne , filet. DTOÏ7 > plur. cordes,
épaisseur (des branches:) v. 31Î7. f. 9. TOIV > amour , galante
rie. D'Ojy ,Ez*ch. 35.31. amatoriaiû. chansons agréables , su
jet de divertissement, f. 10. VlJI7, rond. ^'JîT, pendant d'oieil-
les. rhlV > génisse , chariot, ^ji;© , trace , voie , chemin , char ,
retranchement d'un camp, (fait avec des chariots attachez en
semble;) d. p. vmn, Sym. tente , i.Sam. 26. P
ii4

i OJy> compatir vous direz,


z HJJyflj w*/ différerez,.
3 "VUy, est > ou , semblable.
4 liy, soutient , drese , rend Jlable.
5 nij^, H)f , l'ornement.
6 tems , plaisir , lieu charmant.
7 ^"Wj j a tro? d'une chose. .
8 "liy, manque , farcie & dispose.
9 Viy, lentille. , niïè est die.
io 21^3 3>^n, obscurcit.

f. 2. py ,Cald. fermer > arrêter : ( Arab. être dans la tristesse:)


n:jyn j Ruth, i.i}. fut. plur. de py , Hebr. différer, f. 3. TUP>
joiní íifíc DIO j (qu'il faut lire D^D avec Théodotion ,j grue: Bo
chárt. njy-D'DS , //". 5 8. 14. & fer. 8. 7. comme l'hirondelle ÔC
la grue , ( en supléant 1 , comme dans Habacuc 3.2: ITT» WfflP,
fol ,luna j i. e. fol & luna. ) Quelques anciens interprètes ont ex
primé seulement ")Uy,en caractères Grecs ; Ayif. D'autres pa-
roiílènt avoir lù autrement qu'il n'y a dans le texte hébreu : al.
1Uy , pie, ou, perroquet, -f.4. TIiyrOT, bitph. Pf. 20. 9. *«/ fous
6á6fifJíiv , O. & ereíiisumus, Hievon. nous avons été relevez, f. 5.
d. p. my, orner, parer , s'orner, être omé-.hiph. ôter. my>Cald.
palier ihipb. Cald. transférer,abolir. DHj;, plur. linges sales,qu'on
rejette. DHy Ittipannus menjiruau. "iy, siécle , éternité ; adv.
encore 3 jusqu'à ce que ; JWíJuàf , Aq. Sym. toujours: v. les part,
'ny , ornement , bouche , parole, nny j ornement royal : v. -pyrt,
a la stance suivante, f. 6. d. p. py ,Eden, lieu de déliçes ; Cald.
tems. pynn,/.«f/^. se réjouioêtre dans les déliçes.D^nyD,rwny,
plaisir,déliçes. n3"ny,femme qui vit dans lesdéliçes. ronyo JJK,
i.Sam. 15- 32. Ayìey ccvòlfvtpúctí > Aq. Agag. sortant des déli
çes;. .. «Ciìs ,Sym. /Wá. voluptueux. ninyD,plur. forme'd'-[2V,
iiœuds, liens, parties : nD"0 nwyD ,Job , 38. 3 i.fíTfát T*«a-
J*òf , O. nexus j . . . constellation des Pléiades: ( v. ^y. ) py,£s-
clef. 4. 3. v. p , dans les part, f. 7. rpy être surabondant , être
de plus, en plus grand nombre : rpiyn , biph. avoir plus. f. 8.
"ïiy , biner > donner une seconde façon à la terre , aflembkr, ar
ranger. "nyj,!«p&. manquer, deejfe & defidemri. d. p. V»y , trou
peau. Yiyo , sarcloir , charuë. f. 10. Diy 5 3'yn , biph. coavt'a
de ténèbres ; v. nay & ay.
I cuit sous cendre , & , prépare^
i 'Vpîì, atteste , déclare.
3 iy, proye , & , témoin garantie.
4- feche & pervertit.
5 .îl^ fassemble} Tj; s'en explique.
6 S*iy> yV»»? , injuste , inique.
7 |1^> demeure , antre & le lit *,
8 îpy, ff/f , est obscur & luit.
9 piy, preste. ( io ) Vty , délibère.
11 s'éveille ; , adversaire.
•\.í. ruiy, njy>pain cuit fous lacendre. JiyD j gâteau. íjyV
JWD, Pf'ìS- 16. subsannatores placenta , parasites ; q. d. qui di
versifient les convives : al. jnyD,raillerie : v. jyV. f. 2. Tiy,/Ot/,
dépouiller, (souvient "iy, proye, dépouille. "pyn , bipb. être té
moin. -\y, témoin, nriy, my, témoignage, témoin, miyn ,
témoignage. ôciy ,adv:v. les part, mj?, asièmblée ;v. "\y\
•{•.4. niy, />r0/>rm^,courber:?»«4/>fc.changer,perverrir. myo,
wpfe. être pervers , perverti, d. p. my, perversité : plur. D>yiy j
perversitez. n>iy , Cald. iniquité, py & piy ,peché,iniquité : v.
pîí. f. j. 1W, Wn , hipb. s'aslèmbler:v. ny. -f. 6. V"iy ,juvenis,
Aq. jeune homme; petit enfant. *7iy verbe, agit injustement ^/a-
3«c,Aq. engendrer, enfanter, Gf». 5 3. 1 3 :*ée<c, Sym. ibid. être
grofle d'enfant ; alaiter. T\"ÒV)Gen. 33.13- femelles pleines,ou,
qui alaitentleurspetits.d.p. Vrj73injuste, injustice. nnVy,?lVw>
blVD, iniquité, injustice; (v. byB.) j\ 7»pyj jmíth* , O. lit.
î13iy ,fem. temsjtems marqué, habitation conjugale, Eatoí/. 11.
10 : (v. rby.) pyn, demeure, piy ;v. py. f.8. d. p. rpy, s'en
voler, être obfcurçi :d.p. rpy, oiseau. HD^y, obscurité. HriDy,
Joè, 10. xi. horreur de la nuit: f t)ttV jArab. abborrere.) D^DyDy,
paupieres.rayonsjumiere^es yeux;<r)tÓT©-,0. ténèbres. msyiP;
v. rjyi & ysv f. 9. piy , preslèr en foulant; rfí(m , Incert. cra
quer, faire un bruit sec & éclatant, comme le tonnerre, npy ,
opreslìon. npyiD, tribulation ; Tft<riûf,Aq.ftridor,Hiexon.Pf. 66.
11. f. 10. \>iy;v.yy\ -f. 1 i.ny, s'éveiller, fufçiter, aveugle?.
T\y,comme Tiy,susciter; Cald. jetter un cri. "nyy>,pour vny>,
/jCij. $• Tliyrrij hitph. Job, 31. 19. s'élever, d. p. "ny ,Cald.
menue paille :(v. Ty3.) pny , aveuglement. ")y , wgr7,qui veiU
le, ennemi. T'y , Cald. le même: v. my & T>y, P ij

1
ii6 y

i p*\yy d'où vient &y , s'asèmbler.


z hljf, courber & chanceler.
3 laise , omet , abandonne.
4 ft#> eft fort ? & , force donne.
5 pW> rempare & creuse autour.
6 aide , apuye dr secourt.
7 la plume à la main doçile. 1
8 HOy, s'écarte , couvre , habille.
9 6]^t3V> ^* chauve souris.
10 TÚ)}>.pot qtion met fous le pis*.

f. r. 8W&1PW> la Constellation du chariot, la grande outse,


ouda queue de la grande ourse; al. Thú*(,0. les Pléiades: al. la
queue du bélier, f. ì. ïììv proprement, couitbet : d. p.faire chan-
çeler, faire pancher, fraper, affliger y hitph. s'ébranler. imynni>
Ecclef. il. 3. s'ébranleront. nmy,mechançeté: v. nip. f. 3-d.p.
comme pîn;aider,soidager,secourir>relever,rebâtir;v.ifot. 5.
8. ~2WT\> Exod.i$. 5. «rucetf eTs , O. edit.Rom. vous soulagerez;
tyífiïíyVní. Al; o-i/cê^êpsKjAld.cod. ibid.\ous relèverez. D"013W,
marché > foire, f. 4. tj/n , affermir , endurcir; devenir auda
cieux : v. Pf. 9 ..2 o. iy,chevre , fort , ferme , dur, viol ent, effronté,
insurmontable. D'?y, poils de chèvres. miy, paroles dures. fl7&
Ï1I7, force. tt?y, force, fort, nva , vigueur , rocher , forteresse.
Clvn,Dan. 1 1. 3. citadelles. D^WD, fortifications. VlKìy, baft-
sel, en parlant du bouc émiííàire. ^iMybtLev. 16. 8. th rpiyor ,
**«fX"/^iV°" } Sym. pour le bouc qui s'en va; v. ^îí*,page6o:al.
<id secejjìonem , pour être congédié : (^K,Arab. feparare;T!HW ,['-
cejjìfr. ) rpJîy , (de fy, force ) aigle noir de la petite espece,plus
fort que tous les autres , que les Romains appelloient valerit;
q. d. viribus valens; (Bochart :) al. haliatus, aigle de mer. f. $.
Íîrip-Kpty 3 Cald. cachet, seau royal, f. 6. d. p. Iiy , secours,
nny , secours , parvis , rebord , circuit; v. 12fn. f. 7. niayD ,
Ez.ech.zi. 20. taillé en pointe , comme un stile : v. noy. f. 8i
iVcyD ,Cant. 1.7. wcríì (í/uÇo/aÎm , Sym. comme errante, ntsyo»
manteau; v. oy>. f. 5». r)^lûy , q. d. ^713 rpy , 4wV «wír<e , oi
seau qui ne vole que la nuit. f. 1 o.*pour traire le lait. V3">ioy >
Job, ii. 24. multìulia ejus ; al. VOtoy , ses flancs : Diay,
Cald. côté, flancs. •. . '.

/
9 "7
i *PV> couvre , & , tombe en Jîncope.
2> "113^> ceint , couronne , envelope.
3 sMWy, prend séternument.
4 tas , tertre & monument *.
y • U»];, fondre ; oiseau s'en tire.
6 O^i /Àra veut dire.
7 íf/7 , fontaine ejr couleur.
5 *yjf> efl las & fans vigueur.
9 anon , bourgade dr ville.
io mulot , n*/ subtile.

f. i. d. p. r|toy, «SujUíî'i'jSym. être foible & Ianguiííànt, être


dans l'acablement, couvrir j cacher ;Têfilp^sa-^<!í/,Exapl. ijC 57,
16. tourner,en roulant sursoi-même,commeuntourbillonjs'en-
veloper comme dans un tourbillon, d. p. t]ŒV , foible , languis
sant. {Kïn rptojfiia , o^oTê nv o^i^n toc ^oa-myLAiet , Sym, lors
que les brebis étoient tardives; i. e. tardives à conçevoirjfoibles;
DiD1DVT\,ìbid. (agneaux) tardifs^venusde brebis foibles.mDIoyD»
petits manteaux, écharpes de femmes, f. z. d. p^ltOP > environ
ner , investir, miay > couronne. f.^.W, monument*>i.e. tom
beau. »ya ,Job , 30. 24. au tombeau. 'y ; plur. D^y , Pf 79. 1.
xiQoKty't* , Aq. acervus lapidant , Hieron. tas de pierres ; @owoì ,
Exapl. collines, Num. 33. 44. f. 5. cy , voler à tire d'ailes/on-
dre fur quelque chose , comme un oiseau sur sa proye , s'empor-
ter de colère , invectiver contre quelqu'un, d. p. lû">y, oiseau de
proye , bête fauve & carnassière : v. y3ï. f- C'y S Arab. niia-
ge; v. //. 11. ij. f. 7. ï»y > duel COM? ; plur. m2">y. d. p. py'..sur
face. pyo,fontaine;plur. D^- & PV, fontaines. py,qui voit de
mauvais œil,qui cherche à nuire, py 3H2 J>e«ig«í« oca/o , bien
faisant, libéral, py y*i , malìgnus oca/o,envieux,avare. piy fer-
, consulter les devins , user d'augures , de prestiges , deviner.
D^ayjdevins. n33y,devinereílè. f. 8. d. p. rpir,se pâmer,être sec
& aride; d. p. r)iy,hs; «vif?&, Q. Pf. 6 ^. i. confitiens , Hieron.
ibid; h^Sta-&, Sym.Pf. 143. 6. (terre) sèche & aride : v. rpjr. f. 9.
Ty,T«A.©-,Exapl. poulain, proprement poulain de Tanesse. plur.
D'T>y & D'my,ânons. f. 10. "ODy.rat des champs, mu
lot qui ravage les campagnes, & qui étoit censé immonde chez
les Hébreux: q. d. "Q ^ay^qui mange le blé,quigâte les champs:
blV , Cald. manger , "p , blé , ína , champ. P iii
u8 p

i tP'33Jf, Araignée on rend.


2. D3#> sonne * & va bondijsant.
3 troubler ; Achor exprime. •
4 aspic envenime.
5 bégayer , & c'est touc.
6 rnj/, . monte , élevé : SlJJ >
7 trejjaillir d'allegrejse.
8 ttty, , épaisse.
9 S7J/, fait , se joué , & , Wá/.
io H7^, l'œuvre , y joint S?^D.

f. 2. »<w», chaînettes (d'or.>) que les filles mettoient aux


pieds, pour ne point faire de trop grands pas. D3Ï7 ,verbe , son
ner*; i. e. faire retentir ces chaînettes en marchant: d. p. s-wf-
Târ,Sym. danscr^aller en dansant. Vn» 1D1D Viî DDÏOrPw». 7.
»2. . . . a->ítpTM tvì fîtr/tSm èippar, Sym. ibid. comme un insen
sé, qui va dansant dans les fers, qu'on lui prépare, f. 3. *OÏ73,
nrph.ètce dans le trouble & dans l'agitation. f.6. d. p. nVl7,être
élevé,s'élever, croître, réussir, venir, se retirer, périr, disparoître :
bìpb. faire monter, allumer, offrir, faire sortir, mener , mettredes-
su^, retirer, d. p. nVy, degré, don, holocauste, feuille. Vil? & Vir,
joug. Vin73 , Belial , sans ioug. d. p. , élevé , le très-Haut;
*dv. dessus; v. les part. HTlIí, holocauste. ìT>Vj; , salle haute.
t^Vl/jCald. le même;á. p. la partie supérieure. mVl? ,Gen. $5.
I*. v. la note sur Vil?. fpVj;, élevé, suprême. Vvd , élévation.
TuVD, degré, lieu élevé , coteau , élévation , dignité. nVlTO »
aquéduc , conduit , rigole, f. 7. d. p. 1*71? , glorieux^ illustre;
giáfnv®-, Aq. //. j. 14. triomphant de joye. V>Vl7 , joyeux, f. 8.
HI07I7 , usité, f. 9. d. p. Vrv , jouer , se moquer , toucher , gâter ,
outrager, rouler , vendanger, grapiller ce qui reste ; meraph. dé
pouiller. Vtv, Cald. entrer ; btph. introduire ; YlV, Arab. lan
guir , être & rendre malade; v. Thren. 5 . 5 ï : VVl/nn , /wspfc. ma
chiner , rouler dans son esprit. VVlI7, enfant; (v. b^V,
plat , creuset. nV">Vy , action a cause , ocasion. K7I7 , îl^i;., Cald.
cause , ocasion. mVVn? , grappes de raifin , grapillement , pen
sées , prétextes. VViyD, petit d'esprit & de jugement, If. }. n.
O^VVlJD , actions , œuvres , pensées , inclinations , mœurs.
D^lVjrn i/j.ir*ÍKTct{ , Sym. moqueurs; al. foibles, eftc-
minez.
i oVy, tâche , oublie & néglige*
x chy, jouit *> , voltige.
3 Sjtyj couvrir & défaillir.
4 Pty, comme , trésaillir.
5 p^Vt smS'sU€ insatiable»
4 IDy, demeure , est présent , stable.
7 Sojf, travailler , fatiguer.
8 OJfj feufle. ODy , ternir , cacher.
9 Oiïy, charge un fardeau , s'exprime.
10 pOy> profond , vallée , abîme.
•f. 1 . D7I73 j être caché , &c : D'7ï?n , J»p&. celer , cacher;
v<TipofSv,0. vctfofSv, Syra. oublier, négliger, Lév. 20.4. d- p.
0717 j jeune homme; «/«ïmí*, Sym. Pf.90. 8. negiigentia, Hieron.
noVy , ve«v*íj Aq. Sym. Th. jeune fille; T*fôír©-,0. vier
ge; q. d. abfcondita viro. D17I7» 89.46. ysámí, Aq. Sym, Wi»-
lefcentiay Hieron. ibid. plur. rfltílV & mD^Vj jeunesse. dVtJT ,
DlV>y s siécle, durée. D7I/ & ND7U, Cald. le même, *o meta?,
Pf.9.1. vi(tviírnr@- ri q« , Aq. de la jeunesse du fils : al. mo bv
fìljirift ô<*v«tïts qS,Sym. super morte fiíii, Hieron. ibid. hdVot,
caché. mE>7yn > secrets, f. 2. D7I7 j proprement , mêler & entor
tiller ensemble; fub linguá involvere , savourer un mets; yívnv,
O. goûter: (D7y,Arab. degustare.) D7Î7Û , niph. <xrtft<pví<ràcii , Sym.
naître fur. . . comme les plumes fur les oiseaux ; v.Job. 39. 1 3 :
bitsh. s'unir par des embrassemcns. DD7yro , Prov. 7. 18. e-vft-
vi$inrMìwii.w ,0. circumplicemur ; fruamur * , Vulg. ibid. oblí
pour } s'ébattre , voltiger dans l'air. rrïX">7y > joye. f. j.
TìpbV) sang-suë. nplVy yProv. 30. if.fatumAe terme fatal de la
vie : (pVy j Arab. dependere. ) -f. 6. d. p. ^y , se tenir debout ,
s'arrêter , cesser , être situé, subsister; %>fr. établir. Tioy, colon
ne, moi; j ^«Vfc. 1 . 1 1 . ftatie , assicte. 1DÎ?D , poste , rang , or
dre , fond , lieu stable : v. ~mv , dans les part. f. 7. d. p. 7Dy,
ouvrier , travail , peine , pénible; perversité , misère, prévarica
tion, f. 8. DÎ7, peuple, multitude, plur. D">BDU & DiDïTj peu
ples. nDy,KDy,Cald. /f wfwe. DDyzwk,couvrir,&c. cyv,fut.'
hoph. Thren. 4. 1 . fera terni, f. 9.DDÎ7,chargei> soulever, porter
un fardeau. HDOyD, fardeau. WT2V,pour DVV.f. 10. pGV,ver
be}êire profond. p'Dyn, hipb. defçendre en un lieu profond ,
creuser avant. p">pDyD..profondeur. Knp-ppDy,Cald. le même.
no p

i 10y> gerbe. ( i ) , /<» r<w/£*.


3 noj/i /r^j-. sVOy , /f prochain.
4 Jjy, délices de la vie.
j 1JV> attache ensemble dr lie.
6 HJJf, chante , *jfìige , répond.
7 py> ( 8 ) ryifly ,
5) S]JJf> branche est riche en autonne.
10 pjy, collier , />tf#r frésent donne.
11 tëO#> , *<**c f» rigueur.
1 2, DDJf, foule. D>Dy , w» , douçeur.

f. i. d. p. "lDy, ftowfí' j mesure qui est la dixième partie de


l'ephi : Cald. laine : v. -lOJf. ")Oy verbe, gerber, ramasser les ger
bes ; Cald. servir , miniftrare ; Samar. soumettre, mynn , bitph.
réduire en servitude. gerbe, f. 3. noy ^ près. E/-noy,se-
lonque: v. les part. rPDU, proche , allié , qui se tient auprès,
Zacb. 1 3 . 7. f. 4. d. p. Jjy , voluptueux. J3ï7!nn , hitpb. être dans
la joye &dans les délices; Ivrfv<p£v , O. If.f.j.Cc jouër de....
nJJVDn , part. km.Jer. 6. z . délicate. Jljyn , délices ; plur. EJi-
& PV. f. J. d. p. , mettre autour ; o-tpífyeiv , Sym. serrer,
Prou. 6.11. f. 6. d. p. roy , parler , témoigner , crier , exauçer ,
maltraiter, humilier, dompter; comprimere f'eminam ; être exerçé,
être dans une ocupation pénible. uy,doux, humble, ni3y,dou-
çeur , état de basseííè. noiy , iniquité , sillon ; devoir conjugal ;
aff. fem. î\nìV,Exod. 11. 10. : (v. py. ) Mjy, Pf. zi. zy. cri.
... "OJfctmsy Vlp,£#od. 31. 18... çaiwí <t//«fT/«i',Samar. (j'en
tends) la voix des péchez. >oy , pauvre , affligé , pauvreté, affli
ction. p3y,soin,afíaire,ocupation pénible. rvoyn, jeûne, TtìV,
Cald : (v, nyJ n:y> avec m,ex : njy^-nD.s-f^oxá^oM^-jExapl.
autruche ;autruche femelle, (Bochart.) ruyo, discours, répon-
íèj arpent, sillon. DrPJyoV, Pf. 119. 3. tòc niha-Ka. abray, Aq.
sulcum fuum , Hieron. »Wá. f. 7. py verbe , ombrager , couvrir
d'un nuage.D'OOy; v. py. f. 8.v. ìDy. f. 9. nDOy , qui pouffe des
branches , ou , des feuilles, f. 10. pjy, collier ; -stAs*^©-, Aq.
boucle de cheveux , Cant. 4. 9 ; d. p. Anacéen , peuple , géant.
p3y ferfo , ceindre à la manière d'un collier , revêtir , donner
en présent. "\nnp}V,Ps.7i-6- h(*<piáir*yTo , Sym. induerunt. f. 1 1.
d. p. UOy, taxe, amende , perte, f. u. ODV , fouler aux piés.
CDy , yMncu-í*ií, Aq. douçeur , dulcitudo j vin doux. kdy,
V
t Ufiy> roi > feuille & rameau tendre*
J» Sfl^> s élevé , ofc entreprendre.
3 ")S>y, poudre , & fan tout petit.
4 le blis , te qui verdit,
5 3¥#, travaille , , oprime.
6 ny^> ^d coignée , ou } la lime *.
7 nïj/, ferme , 0» , ^Arf les yeux,
g Syj?> nous donne pare[feux.
9 OVy, /Vr« , os & corps veut dire»
io li'Vi ferme , arrête , d [empire.
f.ï« EPDvay; fv. rpïO'niBPtriiv.ipn. •{-. 2> d. p. ^syru
se retrancher dans un fort, se retirer, ou se cacher par ti
midité : v. Vdíî. d. p. VdJ7 , hauteur , lieu élevé . fort escarpé*
D'VdI?, i. Sam. 5. 6. Wy<* , Aq. O. l'anus; nfv/ìà, Sym. ibid.
abfcondita: al. hémorroïdes, f. 3. 1DJ7 , fan, ou, petit chevreuil,
poussière; Syin. Th. Lra. 17. 1 3. monçeau déterre ïfttffr
ftê»ov ,Exapl. ijC 26. 19. tombeau, "idj;, wrie, faire voler la pous
sière, rnsir , plomb: f. y. d. p. 3x1? , sentir du chagrin , de la
douleur; chagriner, reprendre, ou, punir, oprimer ; donner la
forme, Job, 10. 8 ; <ppovîí(uv , Sym. Pf. c6. G. examiner , épier ;
nyyn, hiph. rendre un culte idolâtre, d. p. travail, idole,
peine , douleur*, fruit des peines , Prov. j. 10 ; débiteur , Aq,
Sym. //. 58. 3; (rXKnf®-, Aq. Prov. dur, fâcheux. nasy ,
mXKO, p3¥J7, douleur, travail, f. 6. l>'ma*, vulg. íf. 44. 12.
f. 7- ïlXP , s-efíîV , Exapl. Prov. 16. 30. affermir , rendre ferme,
d. p. TÏÏV , le coccix , au bas de l'épine du dos : (yy^y , Arab.
coccix.) f. 8. Vxm , n/pfr. être pareíîèux. ni-nVjfy, pareíîè
DITl^ïy , double pareflè-, i. e. pareílè des deux mains, f. 9. d.p.
DXy j substance ; , Sym. l'habitude du corps ; Me ipfe , le
même ; ûìQ- , O. aspect ,£#od. 24. 10. wrie, se fortifiée
nombre , «j qualité', en puissance; d. p. briser les os. OlSflvVíï-
»©-, Aq. oíîèux; fort , puissant, nombreux, novyn , DVmD3Wi
force, f. 10. d. p. "i^î;, enfermer, contenir, retenir, prévaloir,
d.p. nxy , empire, mxyj "ISI/j difficulté /empêchement, lien,
prison , assemblée , jour de fête. 1WQ , obstacle; n*yo , le mê~
me; d. p. empire.
Q. 4
I 2.2. V
i 3pP> Jacob , tient par le fié.
2. "Ip^j ^ > cft blanc , 0» ,• rayé,
3 npJ/D, garde-foux s'explique.
4 /pif» pervers & voye oblique.
5 1py> énerve * , arrache un tronc.
6 3"Py> prend scorpion.
7 VpVi ferv*?* ì tortueux donne.
8 21]?, mêle , est doux , cautionne.
9 jfiy, rere , est le cri des cerfs,
io "IVlJf, est l'âne des déserts.

f. i . d. p. 3py, suplanter, d'où vient Jacob; d. p. retarder,dis-


férer jusqu'à l'extrémité; iÇixvieíÇei 5 Sym.Job, 37. 4. suivre à 1a
piste, d. p. 3py, talon, trace, bout, prix, récompense ;pítdendum,
Jer. 1 3. 22. 2py , adv. à cause, après; v. les part. n"Opy , plur.
retardemens, Pf. 89. 52. mpy, pervers, tortu, trompeur, napy,
fraude. D1D PDpy, O/] 6. 8. marquée des traces du sang (ré
pandu. ) f. 2. ~\pïï , proprement , lier les piés , comme on lie les
agneaux,pour les tondre, d. p. npy,Gf«. 30. 3 f. ^ukítsí , Sym.
qui a les piés blancs; ìi«muk@; O. îtoá. tirant fur le blanc. IV3
P'yvn ~\pV, i-R<-'g- 10. 12. <fa»i<« ligatìonis pafiorum, maison où
les pasteurs lient les piés des brebis, (pour les tondre.) f. 3 . npv,
Arab. retinere. npyD , mur d'apui qui bordoities toits des mai
sons, faits en terrafle. f. 4. Vpy, Cald. perverme. pnVpy , tor
tueux. mVpVpl? , Pf. 11 f. 6. voyes obliques; o-mìjítÍÌh , Sym.
pravitates ,Hieron. /W. f. f.*i. e. couper les nerfs, ou, les join
tures ; -TrttfiítKva , O. 2. 5<<w. 8. 4. démonter, d. p. *)py , raçine ,
tige , qui est de la race. n-">py , stérile, f. 6. d. p. 3*)py, verge
armée de fer. f. 7. Wpy , Vírie , pervettir, corrompre. HWpy ,
mechançeté. QiìI/pVD, plur. tortueux, f. 8. d. p. 3"iy ,négoçier,
se rendre garant, ou, caution pour quelqu'un ; s'obscurçir, être
agréable; advefperafcere , se faire tard. d. p. 3">y , agréable, mé
lange, soir, troupe ramaííëe; Tttftfiuía , Aq. multitude d'inse-
étes; corbeau; mvoim'hl , Sym. mouche de^chien; trame, saule,
Arabie, rmy, plaine, lieu désert, arrhe , promefle ; /u/«-^ofopía,
Sym. 1. Sam.17.1%. gages , prix du serviçe. rmy,gage, arrhe.
3nyD,le couchant. nmyD, commerce, trafic, ma~)y, cautions,
t- 9- J*iy ,metaph. désirer avec ardeur. Hiny, plate bande, cou
che d'un jardin.
I Pny, met À nud , vuide , épuise.

3 Siy> incìrconçis est cru.


4 D*ljf> r*/î , entasse , <?y? »«.
í 0"1J?, détrempée.
6 epy, si/. ( 7 ) Ssny ,
8 Î*"W> brise , est fort , 'violent.
9 p*iy, /**>. ( ío ) sans enfant,
11 tcny, //'/ doux à la paresse.
1 2. y&y, herbe , de toute espece.
■•f. i . n"Ì93 > wjpfc. être à nud : b'tph. découvrir , répandre : hìtph.
íe developer , verdir, nVîmy, nudité ,oprobre;T* x.fvx\òc,kq.
Sym. Gen. 42. 9. endroits cachez , endroits foibles ; vcrenda.
Yiy , peau, m*iy, plur. peaux , membranes légères , prairies.
*1ÎTiy , bruiere ; al. genièvre : (v. myj n-")VQ & DnWDjmi-
dité. myo> caverne, f. z. d. p. "py, régler , préparer , compa
rer , égaler. n-"py , rang , arrangement , prix , estimation ; &v-
yiQ-, Exapl. Jud. 17. 10. une paire, ronyo , comme -py ; d. p.
armée, f* 3. Viy , kiftCvrtllv , Exapl. être incirconçis , paster
pour tel ; al. ôter le prépuce : ( *7iy , Arab. amoveri . ) blVl , nipb.
montrer fa nudité. n-T)y> prépuce; metaph, tout ce qui affoi-
blit les forces naturelles des membres , ou , des plantes ; (VlV,
Arab. naturá enervattts.) -f. 4. D"iy > user de ruse ,être fin , habi
le : bipb. devenir fin & intelligent ; penser, ou , parler avec ma
lignité : nipb. être amoncelé , ( en parlant des eaux de la mer. )
d. p. Diy , nud, rusé, fin, habile, m'y* nud, nudité. HDiy ,
finestè, tas, monçeau. ficny, platane, O. al. peuplier, châtai
gnier, f. 5. plur. niDny. t- d. p. *py > dos , épaules, o^ny»
ruines , ténèbres ; (v. F\ìTi. ) *\~tV > verbe , couper le cou , tuër.
, Deut. 33. 28. pour isjrv ; v. r^yi, f. 7. proprement , nue
obscure, f. 8. d. p. yiy , user de violence , consterner; **7«JV
v*rtvHt , Sym. Job, 13.25. faire éclater sa puistànce : d. p. être
épouvanté , consterné , craindre : hiph. le même, yny , violent ,
formidable , tyran, yny , cours rapide : al. creux ; v. Job, 30.6.
ynyD , crainte. nX"iyD , violence, f. 9. p")V , Syt. ligament.
CPp'HV» nerfs, ou, artères, f. 10. T1S , stérile, fans postérité,
lyiyrin , bìtpb. être réduit en solitude : v. Jer. "51. j8. f. 12. .
3iPy,plur. mautáherbes. aiTI/V >"2WV>Cald. le même, Qj)
U4 A

i T\V)Í, fait , feule , aprète un mets,


X Wìît f»mée en françoîs.
} Pïï^> querelle , usurpe , oprime.
4 *!CW> s'enrichit , prend la dîme.
5 U^J/> devient sec , languisant. . '
é» ÍT#y, > ^ '(/fis & luisant.
7 "in^, troupeau te déclare,
8 Dfly, embrase, (oJ IH^ , prépare.
Jo pny, vieillir, (w) , prier.
ii D^, ^ ííwjr fait tout oublier.

<f. ï. d. p. W? j engendrer, préparer , laver , sacrifier, illu


strer, subjuguer. TWW, (plur. 01 ,) action, ouvrage.biens, ou,
troupeau, i . Sam. % j. z. f. z. p^y, wrte, fumer ; metapb. s'irri
ter, f. 3 . d. p, pHHJ , auKoçttvleïv ,Exapl. calomnier, fouler : bitpb.
íe quereller, d. p. pipy , calomnie , querelle , opreíïìon, chose
usurpée. pwy , opresseur. mpt^PD, plur. oppreffìones. f.^d.p.
*icy, être riche , payer la diurne; bitpb. se donner pour riche, d. p.
Wî7,dix, dixième, richesses, "Vlfy , riche. ItU'y, dix, dixième,
décacorde, mîîfy, dix, dix fois, plusieurs fois, "Htlfy» dixième.
TWyD, \rW5J, WT&V, nni^y, dixième partie, f. 5. vrp, ver,
tinea : v. W\y. f. 6. d. p. rwy , ríf>eSs-da/ , Exapl.Jw. j. 8. s'af
fermir, ryicy, Cald, penser : hitph. le même. d. p. ntvy , eclar,
nitor. nw/y, poli, éclatant. nWtt>y, pensée : plur. rn:twy,pen-
sées. iTWV, un. f.7. mntW , troupeau, brebis; Astaroth ,ido-
le de Venus, f. 8. Ònyj, niph. s'embraser : al. se couvrir de \è*
jiebrcs ; v. If. 9. 19. f. 9. "pny , prêt, préparé. DHWy , plur.
boucs : metapb. chefs , princes, -f. 1 o. d. p. pny , être transpor
té : bipb. enlever , transporter , transcrire , partir, d. p. pw ,
ancien , vieux , dur , durable. p>rvy , ancien, f. 1 1 . my , pro
sternent , prier avec effusion de cœur & de paroles : hiph. le mé*
Pie. nfìyj , niph, se laisser fléchir, d. p. iny , àr^k.O. Ezech. 8.
II. vapeur, fumée, mny , abondance, mnpyj , effufa , siré-
quens , importuns, f. 11, d. p. T\V 3 tìx-aifU , Sym. tems pro
pre i plur, mny , le même ; v, Pf. f. 10. ">rìy , prêt ,paraw,
qu'on trouYd à tems & à propos, nny , maintenant ; voyc? les
paît. T\V\V>verke> parier à propos , en son tems.
Q. zj

i • îlKÔj coté, coin , chef encore,


l ^Kfl, glorifie , tfr»^ , décore.
3 US, <a?4»i- /d verdeur.
4 SjS, impur , /Ìi/V horreur.
5 ■ #Jî)> rencontre , aborde ejr p rie.
6 133, las ^ejr , corps fans vie.
7 ïïttâ, survenir , rencontrer.
8 mi)> racheter , délivrer.
9 p3, champ , plaine , Sc prend Aí /f
*o "HS, boyaux ì graisse adjacente.

f. I. d. p. rtiíS , plage, extrémité , coin {des cheveux) i.e.


chevelure : plur. rïlKD & TtKD j constr. chefs. n«sn , /«p/», re
léguer aux extrémitez de la terre. KD ; v. HD. t- *« d. p. lits ,
r<M»w,gi api 11er : fc/Y/>b. se glorifier, d. p. ornement,
tiare, gloire, sujet de gloire. mKDj branche, rameau; (v. ms.)
ÌVlKS, If. io. 3 3. KífdfAuoV} Aq, lagunculam , Vulg ; v. TIS ;
^w, Sym. Th. torcular ; v. T1D & la note fur rppp. H*iND ;
(v- TìD.) n")KDn, gloire , sujet degloire. f. 3. JJD,plur. DUD
& US , constr. figues, f. 4. VlJD , impur , profane : ( il se dit au
sens propre des viandes impures. ) f. 5. yjD , aborder quel
qu'un , ou pour le prier.» ou à deflein de nuire ; se jetter sur
quelqu'un ; Siflirìrcti , Sym. If. 47. 3. résister; d. p. interçeder :
tiph. faire tomber , survenir , prier , ou , interçeder. yjDEO ,
M 36. 32. *T*v9«3-í«/,Sym. ut adveniat, Vulg. iW. Ï7JDDV,
J». 7. 20. êi/«i/7/»3-^i«/ , Incert. pour vous être contraire, d. p.
WS» rencontre , avantute. ittDD > but ,fcopus. f. 6. ")JD , être
'as , fatigué ; manquer de courage, d. p. US , cadavre, f. 7.
|WS3,wp&. rencontrer, se rencontrer, f. 8.ÏHD , comme rHD >dé-
livrer. priD , Dins » ""VID , riVID , ma , rachat , prix du rachat.
t-9-pD.»Arab. campus, planistes, d. p. pD , Phedan , nom de lieu.
pS , la Mésopotamie. pDK , D<«». 11.4;. palais , pavillon,
oujtente royale;ÎT'sros-«w-«Ji',Sym. ibid. cavalerie : al. lieu où cam
pe la cavalerie : v. S. Jérôme fur cèt endroit. |- IO- "HS > pfoptè
rent , la graifle des animaux , quand on l'a séparée de la chair :
(TID, séparer ; d'où vient par m/tathefe ns, graifle séparée :
v>Bochart,<fe animal. Script, fitcr, t. ì.p. 471.
li6 fi

I HS, bouche , tranchant , bord d'habit,


2 TiS, se relâche & s'affoiblit.
3 mû, souffle , 4^4/ , , enlace.
4 *]1fl, r«^/\s , fard qui peine la face.
y Slfl, haricot. ( 6 ) D13 , bouche entend,
7 {13, être inquiet & flotant.
8 se dijperse , répand , £r//?.
5> plÔ> chancelle , produit & puise.
io *Tlfl, briser , cajser , annuler.
II V)5)} se répandre , y? peupler.

f. i. riD, <<« sens propre abouche: metaph. parole , commande


ment, interprète , part , portion , mesure , bout, trou , entail-
lure , les entre-dens d'une lime , ou , les brèches d'un tail
lant d'outil : plur, D'D & nT»D : constr. & aff. 1Q, ex : ta , ma
touche , pour "D. Dtjur ">D , la part de deux ; i. e, le droit d'ai-
neflè ; ce qu'Elisée demandoit à Elie, comme laine de ses dis
ciples. nT31D , à deux tranchans. HD & ID , adv. déja , mainte
nant. ns'K , où ? K1D*>íî , maintenant : v. HD , dans les particu
les, f. t. d. p. JlD, cefler , interrompre, interrompre les bat-
temens, (én parlant du cœur;) tomber en íîneope. JD'I.fJí/».^.
16. ìÇ,ívï\\i, Aq. evigilavit; evigilans ,Vulg. v.ns. nj"lD,relâchej
repos, f. $. rPSïl , biph. abattre d'un soufle, détruire ; iriv/uSt,
Sym. Prov. 19. 8. brûler , mettre en combustion. rPD , cendre
chaude ; «î9«a« ,0. Exod, 9. 8. cendre, ou , suye. no, filet, la
me, lamina, f. 4. al. -pD , escarboucle. f . 6. DIDj caldaique :afí.
riDD3,D<í». 7.5. dans fa gueule, f. 7. HilSií , Pf. 88. 16. Ifn-
fOfíiSnv , O. j'ai été dans la perplexité. JS , adv. de peur que:
v. JD, dans les part. f. 8. d. p. yiD , se répandre , couler par
dessus } v. Prov. 5. 16. yen , biph. disperser çà & là. r^D^D >
briser , comme yiD , (en doublant les consonnes.) yDO, mar
teau, maísuë. mxiDn, plur./a. zj. 34. brisement, destruction,
f. 9. d. p.épancher , tirer, expromere ; ( se retirer; v. pD3.) p">D x
chançellement. nplD, ì.Sam. zj. 31. huí^lt, Aq. Th. sanglot;
al. vvfpìí ,ïuid. remords, f. 10. *11D , briser, se briser: VSn , biph,
briser , rendre inutile, abroger, d. p. "119,/«n , le sort. ïTïlD,
prefloir : v. la note sur *)KD. f. 1 1. WID , se répandre de côté &
d'autre , se disperser; <rx.ifì*v , O. Aíalach. 4. z. (ou, 3. zo. )
auter, bondir, , abondance, multitude.
í MIS), gond, ffi , or pur vérifie*
i TTiJ, rend ferme & fortifie,
i . "173, disperser. ( 4 ) ,
j nn3, chef ^ prince y gouverneur.
6 7f"!3, vitese , allure inconfiante.
7 On3> charbon , foyer , braise ardente.
8 inS, potier. ( 9 ) nnS , /ro« , d" írf**.
10 "ID3, topaze brille aux yeux.
11 1îí3, lâcher , ouvrir , permettre. ;
u ttft33, marteau , calçon peux mettre*

t- 1. niD , gond semelle, où entre le pivot : metaph. puden-


dum.... HND pour mD ; v. HKS. f- *• ND, se briser , ou ,
perdre sa force , cowjwí yiS ; ( i pour ^: ) v. Gen. 49. 24. HDD ,
1. Sam. 6. 1 6. S~ttt\iva.v<ríi[jt.iv@- , Aq. s'agitant, ou , s'évertuant.
H) 5or solide & très-pur: al. híB@- rí/*t@- , O. Prov. 8. 19. pierre
précieuse, (à cause de sa dureté. )HJW,tjpA«x>,ou, l'isle à'Opbir,
lieu d'où venoit le plus bel or. f. j. Iîd comme *W3. f- 4- ""1D>
wie, craindre, être étonné, aprocher en tremblant. mnD }"iriD,
crainte , peur. , Arab. cuisse, le haut de la cuiííè. D"nnD j
plur. Cald. testicules, f nns, plur. mns &m"inD , gouver
neurs :aff. DHD , Malach. 1. 8. pour DrìriD , leurs chefs, f. 6.
QiînD, plur. & D'ÏÏTID, Soph. 3. 4. irv-%v^.a.'îii^n ,0. extrava-
gans , orgueilleux : (iriD,Arab. fuperbìre. ) D^slD Jud.y. 6. ««.
nnttfiínt , Sym. hommes désespérez, i„ e. insensez, vagabonds.
B'D3 în3 , C7e». 49-4- iSápCiví-au át iíS'aif , vous vous êtes étour
di, i.e. troublé, comme l'eau; vTtfÇío-ctf . .. Sym. vous avec
été bouillant comme l'eau qui franchit íès bords ; irMríBtit ,
Syr. vous avez été vagabond ; iÇuCpía-ctf ... O. vous vous êtes dé
bordé insolemment , comme l'eau, laÇcìviistî : (tflD » Syr. lafci-
wVí.) miriD , fem. légèreté , instabilité , vitesse, -f. 7- CHD > *v-
» O. charbon allumé, ou éteint ; "t^x*f^ y Ò. foyer, f. 8.
inp & tf-iriD » Cald. potier, f. 9. nnna , ulçere corrosif; q. à.
qui fait untrou dans la chair, f. 10. n"|îûD ,laropaze.f. 1 i.d. p.
lOD , s'en aller , se retirer ; d. p. ouverture. D"HllOD , dégage -
mens, sculptutes , moulures, f. iz. ïïniOD , marteau , chausses ;
al. tiare , bonnet à la Perse, jinw1QQ,Dan. 3.11. T<«j><«f «irm?
O. leuts tiares.
iz$ S

i T3, desastre , qu'on n'attend point.


l pli de la chair , embonpoint.
3 n3â, coule en bas : "|fl , bouteille.
4 K?fl, merveilleux & merveille.
y J'?fl, la diviston.
6 n£>Si, distribution.
7 £fJtyfi, femme concubine. ì
8 de 137 , se combine.
9 H7D, séparer , discerner.
io WtU, /f/ , sans le nommer.

f. i. *1>3 , malheur soudain & inopiné; tIS/u* , O.Job, $f.


29. chute , ruine, f. t. D'Dj Arab. engraiíîèr. nD'D , graisle ,
embonpoint, -f. 3. HDD , manare, couler en bas , comme l'eau.
rjD , bouteille; grand, ou , petit vase. f. 4. îíVsO , niph. propre-
ment, être au dessus du cours des choses naturel les, ou, de ï'in-
telligence humaine; i. e. être difficile, impossible, être admira
ble ; être ravi d'admiration. K^Dìl, hiph. rendre admirable,
faire une chose merveilleuse. ttVsnn > hitph. se montrer admi
rable ; tenir un proçédé étrange : v. Job ,10.16. V12 nVs , pro-
nonçer, ou, aquiter un vceu. 'iÓD , nVd > merveilleux, admi
rable. HK^D , sem. merveilleuse. mx^DO, mxVDD , prodiges ,
choses incroyables, f. 5. jVd , proprement, faire la distribution
des eaux, donner le cours; Cald. partager en deux. d. p. jVd >
ruisseau, parçeíle; Cald. moitié. HJ^D , Cald. divisé. nuVs»
parts , ruisseaux. mJ^DD , classes, rangs séparez, f. 7. ttuV>D ,
seconde femme; concubine, i.e. femme sans dot & à titre d'es
clave , qu'on épousoit sans fiançailles, dont les enfans ne parta-
geoient pas les biens paternels , & qui avoient seulement des
legs testamentaires : tttt^D , q. d. nttW-jVs ; iWt* , femme , J^D,
qui partage un mari. f. 8. 17D comme 137 , flambeau , lampe ,
éclat. iH7D , Syr. fer, ou , chaîne de fer. mVn > Nah. 2. 4. nríq,
O. rênes ( de chevaux.) f. 9. K7D , comme H7D. d. p. H7S3 , niph.
être séparé commequelque chose de préçieux ,être disçerné par
faveur. nVsn , hiph. séparer &c. f. 10. "OlVs, ô <Mc<t, Aq. Th.
un tel , un tel (endroit ) fans le nommer : ( v. dVk. ) 'OdVd , com
posé'de >3iVs & í/'ijdVk , un tel, je ne sçaiqui : 1JD7S7, Dan. 8.
1 3. tm TÓÌtt Sym. nefcio m, Vulg. ibiá, 1 nVa,
Ô 119

1 hVfi, coupe , fend , sert , adore,


t irÙS),service cn doit eclore.
3 B^fl, délivre , enfante & fuit.
4 "ftfl,
fuseau , quartier produit. -
y Sbfl, > p™* & fuplie.
6 oSS),peze , unit * , reftife *.
7 trembler dr s'ébranler.
8 couvrir , rouler.
9 de bon beaume qu'on gardel
10 ÍUS> 7^ tourne , tf/f , regarde.

t- *■ nonVon , 39- 3- diffrìngunt (fœtus:) peut-être fâur>


11 lire rUB^sn , elles enfantent, d. p. n"73 j morçeau ^ fragmen }
bouton (de fleur, ) C4»f. 4. 3;enclume ; al. meule :v. Job, 4.1. ij.
t-i. ITlVs , Cald. le service du temple, j\ 3. œVd comme 12*70 ,
sauver &c. cVc , fugitif, qui s'echape. ntO">Vs j évasion , restes.
cVdd, évasion , azile. f. 4. d. p. "}Vs , bâton; Cald. contrée,
champ , quartier d'une ville, f. y. d. p. Y?D, espérer , donner
gain de cause : ^Vsnn , hìtph. prier , s'établir juge : bbs3,niph:
(v."733.) 'V'Vfi , juge, judiciaire. rP-nViVD > jugement, justice,
rftsn , prière , cantique : v. Vsn. d. p. D7D , examiner , ob
server; ìictçfávvvuv * , Sym. unir , ou , aplanir un chemin ; òf-
6h Toiiïv*, O. Prov. 4. z6. rectifier, d. p. dVDj balance, poids.
IWVdd , (W pour D ) balançemens, équilibre , mouvemens;
v. E^D. f. 7» hitph. le même. mSfVâ , tremblement , sujet de
tremblement ; cìM'ifJWì;.,"Aq. Pf. 55. 6. eblouislement (de la
tête & des yeux.) nxVsD, idole , terriculnm. DïVsn , puiflan-
ce redoutable, f. 8. D^VDD;v. D^D. f- i°- d. p. riDD > éloigner,
balier, préparer , tourner, aller, se tourner, se détourner. D"OD,
visage , aspect ; metaph. co\cre,Lev. 17.10. d. p. superfiçie , fa
ce, personne , présence. EIjS » le devant , ce qu'on a en face,en
«ntrant quelque part. D>JS-i *dv. vis-k-vis , en présence, Dn"7
COD , les pains qui ëtoierit en face (du propitiatoire.) HD>3D ,
& CP33 , le dedans, en dedans. HD^sV > nD"OSD , en dedans.
'D'PS , intérieur. , D"OdV, auparavant. 133V, en présence , de
vant , àvant , auparavant ■> *ÎSD > à cause, loin de ... . à fac'te.
D'JdVd , auparavant, dès le commencement. "ODVOjhors de la
présence, ni/n >3so , à cause que. iJD bv, vis-à-vis>du vivant
de.,, D'j»3DDiv.ps. R
i3o 2

I pfi, le , «/« , & Grand.


2. élever mollement.
3 sortise & fartage.

J 7D3, </fl/<? d" í4/'//(f au ci/èau.


6 DD5, D3 , , morceau.
7 .("WS, f • H^fiK , vipère.
8 S#3> /<//Ví , agir i œuvre , salaire.
9 oys, Z***/* > effraye & s"**
10 *iy£J, se die de la bouche , ouvrir.

f. i. ÎB&HODj (plur. D">-&m-) pinna, hauteur, tour forte,


tour de l'angle , pointe de montagne : v. Soph. i. i<5. D^OD ,
plur. perles, (toujours au pluriel , parce qu'il en entre plusieurs
dans les colliers:) al. escarboucle. DWSDj Prov. 8. 1 1. vttsec
t« T*píChttr]<t, Aq. au dessus des choses les plus élevées : v. rUD.
Î\ 3. JDD , Cald. élever , partager , couper : Hebr. élever des
òrtifications, partager ses regards fur des objets séparez. "DDD,
Ps.75. 14. M>*lct£tÍKif$í , O. separate 3Hìe\on. iWá. njDS , iVw?».
zi. 20. Ktt^vrn, Aq. coupée , ou, escarpée : al. montagne>col-
line. f. 4. d. p. riDDj sauter par dessus : niph. devenir boiteux,
d. p. riDDj boiteux, pâque, agneau pascal, f. 5. "703 & V'DD,
idole, image taillée. cpV'DD? plur. idoles : al. latomU , carriè
res, f.6. DD3 ,être réduit à un petit nombre, être à fa fin. d. p.
D3, ("Cald. n-KDD ) partie , parçelle , piece raportée, paume de
Ja main , plante du pié. D'DD rUfO, 2. Sam. 13. 18. robe de
jnorçeaux ; i. e. de plusieurs sortes de fils ; uçpa.yáh.u@- , Aq.
ibid. robe traînante; xu?l^^f> Sym. ibid, robe à manches. f. 7.
RPD , proprement , crier, comme les brebis , (*tyg,Arab.
balare in partu : ) metaph. jetter de grands cris ; v. Jf. 41. 14.
V. aussi yCK.f' 8. nVys , bVt> , œuvre, salaire. mVl/SDjD'VyDDj
■ouvrages, f. 9. DyD, proprement-, fraper l'efprit , ou par Insti
gation , ou par l'épouvante. d. p. Dy3> coup, pié , marche ,dé-
marche, ébranlement, enclume i une fois, cysn DSÌ , cette
fois, maintenant. D'DyD , deux fois; irKtovitKif a Aq. souvent.
DySD DysDj cette fois comme auparavant. PTQy3 angles ,
bases, pys, sonnette.
d 131
i nySj pour ouvrir en employé,
z ni'Ô, brise , chante , <r/? /'<ye,
3 SifS, £écorce au bois.
4 QYÌJ, ouvre , entrouvre , icy vois,
y #YS, meurtrit , mutile & blefie-,
6 "1V3, r//?yfc , /í>rí£ d* frejse.
7 "IpSj vijite j fy? intendant.
8 np£), l'œil ouvre i ejl clairvoyant.
9 #pâ> coloquinte en moulure.
io mfl, 13 , W4# , vache en pâture*

t- 1 • HXD i proprement , ouvrir la bouche : d. p. délivrer , com


me ms. f. 2. nXD, faire craquer en rompant ;, faire retentir des
bruits de joye & d'aplaudislement. "in^D1, If. 49. 1 3 . x.îh*Hra.-
vi , Aq. chantez avec harmonie ; ihMpiùa-fíìaj , Sym. ibìd. faíîent
éclater leur joye. f. 3. mVïD , plur. écorces, f. 5. ys?D, /-toAai-
•tèîV , Aq. Cant. 5. 7. meurtrir. nST > -Dí«í. 23.2. mutila,
tus contujione; Te#.u/jíÁìía,f,Aq. ibìd. mutilé de la main des hom
mes; oppose' a eunuque de naiíïànce. d. p. yXD, bleíTure. f. 6.
"I^Dfl» hiph. le même; d. p. àxêiíêíV, Sym. 1. Sam. 1 f. 25. dés
obéir. ÎTVÏD , lime; al. le taillant , ou , le fil d'un instrument de
•fer. f. 7. IpD , proprement ,'avoir inspection, avoir l'œil, adejfe
Micui rei , & aùefîe, m bonum , aut in mdlum, Eptaglot. d. p. de
mander, chercher ,compter, demander compte; faire le dénom
brement , confier , mettre en dépôt , commettre, établir,punir:
7pZ>l,niph. manquer, defiderarl,deeffe. *ppD,chef, officier. mpD,
gouvernementjVisitejdépôt, dénombrement. DmpS,plur. nom
bre,dénombrementjinspectionjCommandement,avis. jnpD, dé
pôt. mpD , garde, ou , sentinelle. npDD, dénombrement, gou-
vernement,ordre,lieu propre & destiné, f. 8. npD, ouvrir; (il se
dit proprement des yeux du corps & dé l'esprit.) npD3, ntph. de
venir plus intelligent, plus pénétrant \v.Gen. 3.5.^7. d.p. np3,
dpertus (oculo ,) i.e. voyant, sage^intelligent. ITlp-npS ,-ff.6i. 1.
(en doublant n & p ) omnimoda apertio , délivrance entière ;kv-
a-iv ,Sym. ibìd. délivrance,élargiíïèment. f. 9. ítppo , (plur. nv)
coloquinte, fruit rond& oval comme unceuf rai. têtedecham-
pignon. D'ypD , plur. 1. Reg. 6. 18. furfaî* , Aq. Th. lifles ÔC
unis ; al. arrondis & polis, (en forme de coloquinte.) Voyez
la Vulgate fur cet endroit, f. 10, v. V)D. R ij
1 3* Ô

I l'âne sauvage cil mis.


% "1313, dehors , les logis.
3 "H5> divise & fi sépare.
4 DT13, bois (jr jardin rare.
5 rnfl, ít<?/7 & donne son fruit.
6 . "il"13, un faux bourg se traduit.
7 Sna, /^r. ( s ) ns , vilUgt.
9 nia, bourgeonne & prend feuillage.
10 1313, laise à part , chante en chœur.
11 "]13, sérosité , rigueur.

f. i . K")3 & m3 , le même, d . p. fera , bête sauvage ; férus , fa


rouche, solitaire. K>*)3'>,0/. 13. ij. (ttpourn) v. mD. f-*'
*m3 j 1. Par. 16. 18. le dehors du temple; cTutiTí^o^íi'Kí.O.
#/'</. ( les logemens) de fuite & de plein pié , qui étoient à côté
du temple; al. logis des portiers , ou , des instrumens. T)3, mu
let : q. d. d'une efpece séparée des autres animaux. pms>plur.
grains; q. d. séparés les unsdes autres, f.4- DT)3 ,Cant.^. ij.
<r«f*<ffi<r©-, O. beau jardin ; d. p. bois , forêt plantée ; le lieu
du paradis terrestre, -f. 5. d. p. ms, être féconde multiplier.
*tns> , hiph. pour nns"» , fructifiera, ms p >Gen. 49. zi. filias
fruítifera; branche féconde, vi3, fruit , récompense , fruit du
cceur, i.e. œuvre : v. If. 10. iz. *ng , Gen.i.w. KÚfirifiQ- , Aq.
qui porte du fruit. JTnDi* , Cant. 3. 9. çoftïor , O. lit portatif,
litière ; al. lit conjugal. D^VID, v. le supl. hebr. f. 7, ííVnD ,
Cald. fer : v. Vl13. f- 8. D3 , plur. tims , bourgs , villages.
J1T")3 ,Jud. j.j.&u. village; «TiWIoìjO. ibid. forts; <m/#rw,
Syro. ibid. qui ne íbnt point enfermez de murs. in3 , habitant
d'un bourg. pr*J3 , Habat. 3. 14. «f^ocTeíjIncert. ses chefs, f. 9.
d. p. ms, iv9ûv, Exapl. fleurir ; germer, poindre : Cald. voler,
s'envoler, n*l3n > If. 3J. 1. ÛAí^«f«<r£í , Aq. pouflera de belles
branches, d, p. n*)3 , germe , fleur. nm3 , puberté , jeunefíè.
cmBîí, petits d'oiseaux, f. 10. 1313, Cald. lailîèr à part, faire
à part , couper en petits morceaux, chanter à part; i.e. chanter
en fredonnant, chanter de petits airs, chanter fa partie dans un
chœur, d. p. o"13> ce qui reste à part, grains qui restent après
la vendange. 1. 1 1 . «ps ,Cald. rompre , séparer. rD"i3 , le voile
qui séparoic lc saint d'avec le saint des saints.
ô 133
» v.
1 DIÔj déchirer se doit rendre.
1 DIS, diviser , rompre & fendre.
3 Wf/ à nud , *.
4 \**T3, briser , rompre , forcer*.
í pl£J, fauve 3 déchire.
6 Tlfl, chaudron ; THNS) s'en tire.
7 explique , />ty*£ , étend.
8 ptCHÔ, arresd'un Grand.

io Í£HI), épandrc , désigne.

t- i. ttHD comme D")D ; d. p. rompre , hacher. D1D , orfraye,


espece d'aigle impur: al. vautour. HDìD, griffe des oiseaux , cor
ne du pié: v. líHD. f. 3. d.p. ÏT)D> découvrir; faire cefler * la
présence, la protection , les ouvrages ; i. e» fe retirer , abandon-
donner , arrêter les ouvrages } disperser, détourner; Cald. van-
ger : hiph. le même. d. p. jnD , chevelure. DITiS , vangeance.
P'I'ia , puce. •}•. 4. yiD , forçer * par instances , par effraction ;
'•e.^ faire instance, briser , détruire , se répandre , multiplier»
croître & devenir puislant ; fioupSúp&v , Sym. Exod. 19. 21. fra-
per de mort ; diviser , comme D1D ; (\> four D. ) VìDJ > niph. se ma
nifester : hitph. s'échaper , fuir. d. p. pD j brèche , irruption , as-
sault. \>^D, qui fait effraction , voleur ;^*f*Ç«T»í , Sym. Ps.17.
4- qui enfreint les loix. D^DD, rochers brisez , dunes escar-
Pe«. f. f. d. p. pi9 , racheter, défaire, arracher. piD , 14.
chemin brisé, i. e. où plusieurs chemins aboutissent ;«toÎo^/ís ,
Sym. Nah. 3. 1 . cruauté; al. rapine, extorsion. npISD > cou , la
fiuqueducouial. jointure, ou, articulation; q. d. où les mem
bres paroiísent brisez, f. 6. Tns , marmite , chaudron. TnK3 ,
k wéV»e;al. noirçeur , pâleur livide; v. Joël, 1. 6. f. 7. UHD ,
epandre , exposer , déclarer, piqifer, (des dents , ou.de l'épe-
roni) étendre, (les mains; ) disperser, d. p. lins > cavalier, che-
Va' > excrément, ordures. nimD > réçit , explication, déclaration»
°u3 promesse. UHDD , l'action d'étendre : v. DìD , î- 8. piíHD ,
JI»W de nriD , fixlayn , O. arrêt, édit; al. copie , ou » le conte
nu d'un arrêt, f. 9. nnunD > ftercus effusum. f. io..Jl£T)D» <fr
^13 :v. UHD , ci-dessus.
R iij
134 fis

I DIS, l' Euphrate en Orient.1


Jfc \VÎ}&, s'agrandit , y2 répand.
3 JT^S, pour briser peuc répondre.
4 13*^3, dépouille , , v/V«/ fondre.
5 pêcher , y? rébeller.
é ptt^fl, ouvrir , écarquiller .
7 T^fl, interprète , devine.
8 slttffi, , W/Ví yf/?f .
9 de xnfl , soudain. • .
io SwfiÛ, ^»ct'<: sur le sein.
•f. i. 0>DmD , plur. Princes voifins de l'Euphrate , Princes
du sang royal, Princes; n«ffloì ,0. Dan. i . j. Parthes ; Tbfeatu,
Sym. ibid. Tyranni , Vulg. ibid. f. i. , Lev. i } , 5 . s'agran
dir, en parlant de la lèpre qui se répand sur la peau : v. ttrtD.
f. 3. nCD , abfcináere , arracher , briser , déchirer : v. Thren. 5.
1 1. f. 4. d. p. Btt>3 & tonPDn> hiph. dilatare , agrandir , répan
dre, se répandre de côté & d'autre , fuir en désordre; V. Jud.p.
44. •{■. f. yBPD , pécher par rébellion & par perfidie ; marcher,
d. p. W?9 > rébellion , prévarication ; (3?^*, Aq. Sym. 1. Sam. 10.
3. pas, degré. J7IP33, niph. Prov. 18. 19. iSs-ré^s?©-, Aq. mé
prisé ; M<tyÁv& , O. ibid. qui est aidé : ( Î7ÏÏT3D , Arab. qui socium
juum excipit.) f.6..pï^3 , ouvrir une grande bouche; metaph.
efsutire , parler inconsidérément ; écarquiller les jambes d'une
façon indécente, f. 7. "Wù> Cald. deviner , comme les devins;
interpréter , éclaircir une chose obscure. slTO , Kltt^D , 1
interprétation , explication, f. 8. nntfD, lin , lumignon, (fait
de lin;) bec de lampe. D>nifD> plur. ouvrages de lin : v. // 19-
9. f. 9. DlitriD & DKCID , subito , repente , tout d'un coup, auífi-
tôt,dans le moment: v.i/n3. +. io. K3ri3,Cald. linge. Vj'M'
Js. 3 . 14. corset de femme , corset d'été ; al. bande de sein , ou,
mouchoirde cou : mot composé de V'HD , ruban, &de VVj , rou
ler , tourner au tour : parce que les femmes mettoient ce linge
autour du cou ; ou , parce qu'elles le mettoient en plusieurs con
tours fur le sein , d'un air de galanterie : v. Vrì3 > à la stance sui
vante.
i D2ft3, édit , qu'on doit lire,
z nfiS, séduit , carejse , attire.
j nslô, fouvre 3 a ses sens divers.
4 Snflj j# , /»/<? , ejt pervers.
y S'fiS, fil , ruban , gorgerette. .
6 d'*» rf^/V s'interprète.
7 coup , 4« moment*
8 nnfl, explique habilement.
9 |Jïï^ri3, un exemplaire.
io sin2, en morseaux doit faire.

-f- r. DJriD ; Càld. , sentence , édit d'un Roy ; chose,


quelque chose.jf. i. d. p. nnD,être séduit, être persuadé : niph.
le même : hiph. tromper , élargir, étendre; \.Gen. 9. 27. d. p,
nnD » sot, simple , facile à séduire. itìD , íìmpliçité , enfance ;
vimíQ-, Sym. Prov. 1. 22. enfant, sot. nïTïD, séduction, sim
plicité; ive\ti{ <\,»/m ,0. Prov. 9. 1 3. qui n'a pas de quoi vivre:
v. rìD , ci dessous, «ns , Cald. largeur. Di-D^-DiNns , enfans ,
innoçensj enfance, f. 3. d. p. nns.» ouvrir le sein de la terre, de
la matière , des plantes , &c; i.e. remuer la terre, faire paroi-
tre le bourgeon; developer, graver , sculper , délier , défellcr »
ou, décharger ;quitter íes armes ; tirer (PépéeJ XYC&^.Gen.i^
52. «Tírpaere, Incert. il déchargea, d. p. nriB , porte , entrée ,
ouverture , épée , ou , lance. mtìD, nnD , sculpture , cizelure.
Jinnr, ouverture. rnnnDj épées nuë's^ós^cc/, Aq. lances,?/ jy.
2.2. nriDDj clé, l'action d'ouvrir. f.^.ìJtMít\n»bìtfb. luter,de-
venir méchant. Vsnn , 2. Sam. 22. 27. pour Vnsnn ,fut. hitph.
^riD3 , nipb. dépravé, corrompu. cVllISJ, efforts, tours de sou
plesse , en lutant. ^riVriS > très-pervers, f. j. ^'irìD , de VriD , fil ;
q. d. contortum; linge, morçeau d'étoffé; opfiiia-K@-yO.Gen. 38.
1 8. collier, f. 6. , aspic , dragon , espece d'aspic , qui de
vient aussi gros que le dragon. JHDD , seuil d'une porte, f. 7.
DiînD î?nD3 , subitement. DiínD líDD1? , le même : v. DlNnD.
f. 8. *WD comme ")UPD , expliquer , intepréter un songe, d. p.
•jno » explication. pin 9 > solution, f. 9. pUTIQ , Efth. 3. 14.
v. pttnD. f. 10. riD,moiçeau,bouchée. J3-s1E3;(v. Jfl^OWìïïD,
morceaux.
J}6 Y
I fNi*, brebis & troupeau bêlant.
% combat , sert à son rang.
3 3Y, enflé , voûté. OY , gloire.
4 ÌÛ2ÌÍ, donne a manger , à boire,
y )?3Y, teindre i user du pinseau.
6 "13V, amasse en un monçeau.
7 *HY, 1Y , f 0V , flancs doit rendre.
8 ÍTIY, machine , veut surprendre.
9 p*ÎY, juste , y'«A j innoçent.
io 3HY, f/<wV , jaune , resplendissant'.

f. i. tOÏ & TïXt , le même; v.Num. 32. 24. JJNjr , A//Vfti I.


1 1 . lieu fertile & bon pour les troupeaux : al. nom de ville : v.
tCX\ f. j . d. p. K3Jf , veiller , faire ensemble la sentinelle , ser
vir dans les troupes : bìpb. lever des troupes , faire faire l'exerçi-
ce aux soldats. n-N31í 1 Cald. vouloir , désirer, d. p. îOX , mi
nistère , armée , tems 8c fonctions du service de la guerre & du
temple ; mttapb. tems de la vie présente. , plur. armées.
XXt , Cald. pour rVDï, volonté. r>3¥ ; v. 13*. f. 3. rm ^'en
fler, n , Lev. 1 1 . 29 : v. 3Y , iVa». 7. 3 . po«r N3Ï , ar
mée : al. char. ">3¥ , gloire j ornement , chevreuil , chèvre sau
vage. rP3¥ , chèvre; D>-D>6MìlKDX , chèvres .sauvages. 13s,
Jer. 3. 19. 'ai/oftxrri , Aq. célèbre, »3îfn ^TX j D<<». 11. 16. terre
célèbre; i. e. la Judée. îOX, f/1 33.6. S'iu.KÓa-fitia-is > Sym. orne
ment , ornatus , Hieron. ítóá. f. 4. IÛ3X, porrigere , présenter à
manger, f. f. > peindre , colorer , mouiller ; teinture , cou-
leur,de plusieurs couleurs. marqué de diverses couleurs;
i.e. hyène, hy&na ferpem&hyanaquadrupes.aiyzxn ">ì,i.Sam.
13. 18. <fd^ety[ct tuv vctivcùv } Aq. la vallée des hyènes , ou des
sei pens appeliez cenchris, qui ont la peau & les yeux de diver
ses couleurs. P13X > Jer. 12.9. rapax variegata, i.e. hyène,
bête carnaíTierejfemblable au loup^qui a la peau rachetée de di
verses couleurs, & qui fouille les tombeaux ; Bochart : ( v.
P3ÏK (plu. m-') doigt. p3-Kriî73îfN, plur. Cald. doigts, f. 6.
D*n3ï > plur. tas. îìDï , gerbe, f. 7. v. "Iir , dans les part. f. 8.
ms , tendre des embûches : nìpb. être ravagé ; ( v. TfttT*) nHï,'
destèin prémédité. Nlxn,Cald. est-ce à deflèin; est-il vraiff.9.1
d. p. p"iy,être justifié Justifier ;hiph. absoudre : bitpb. se justifier,
d. p. n-p1ï,justice. pHï, juste. p"VDX3,Gen. 44. i6.bìtpb. pour
p-ixra t- 1°- ainx & aruro , /f v. 3ro. i W,
I Sriîf, hennit , jette un cri de joye.
x iny, fenêtre : iny> , huile employé.
J . "îiy, chajfcr. ( 4 ) , je prescris.
y rïiy, remplir l'air de ses cris,
6 Oiy, jM*rr« (7; r6iy , Sw, fMme.
% Cpy, inonder , couler s'exprime.
9 pW, /W^ï , , efl affermi.
3o liy, //# , ajjìege , est ennemi.
II nnï, , sec dr net présente.
U |siy, pourriture , 0</e#r puante.

t< i. Hnxn , Wpft. réjouit. niVnXD jhenniflèment.+. i. ihï,


Cald. luire , vient inï , fenêtre, ( par où entre la lumière, )
& , huile (qui éclaire dans les lampesJ *VtW\ , hipb. ex
primer l'huile. D'IHir , duel , l'heure de midy j ( qui partage le
jour en deux. ) f. } . "Iisr > prendre à la chaííè. Tît , chaííèur,pro*
vision, vivres. rVPJT ,ìVI3t, vivres. "Vlûlîn ,Jof. 9. 12. hitpb. pour
T»Xnn, prendre des vivres. n-Tl¥D> filet de chaslêur,chaslè,fbr-
cereslè : v. HJfD. f. 4. TWt » déclarer ses volontez , commander.
!TWD,13f, ordre, commandement: v. rpjf. f- í- fimsr,cri, plain
te. f.6. d. p. a"\X,)cûne, jejunium. f. 7. nVlïD, abîme , abyjfus.
•f. 8. d. p. rpjr,se déborderT'surnager,couvrir:v. nsy.d.p. rpy,
rayon die miel. -f. 9. d.p, pTS , resserrer , répandre.} (v. p}T\)
piafn, bipb. ferrer de prá&c. d. p. pliro ,pix , affliction , serre
ment de cœur. npUTD ,Tfp15f > le mime. pjflD , étroit, prsD , si
tué, placé. CpISTD, gonds; mttaph. pôles ,. fondemens : v. pin
& JSV+î 10; d.p. *ttJT , ferrery ferrer de près , affliger , inquié
ter : hiph. le mime. d. p.- rPOt , rocher , fort , tranchant, ou, poin
te ; metaph. Dieu . "ils > étroits ennemi , rival , rocher , pierre , an-
gcaííè. ma? y affliction , inquiétude , misère y rivale ; ennemie ,
jalouse, nmï , angoisse, on'ìf , xourmens . douleurs , idoles :
(v. Y>2Jv)sìKTC & p")1», cou.'ÛTO , Nehem. 3.5. pour DINUT»
leur cou. "»1ÏD> siège de villes retranchement .forteresse. "OfO,
angoisse:-. (v.TijrJ mi3f , forme: v. "ils- f. m. finir, fíri*,
être MartC&c. ninar, (paroles) distinctes, l"Pnï &.nmnir, sèches
reflè, lieu sec. mnxfijr , plur. grande sécheresse, rj-, iz. rOTï»
*/W;aífi lwny,7«í/,^*<»fepourwtUrW-' y.' J'îj r


i38

i pny, rit , joue , insulte , moqueur,


inï, , s/4/> , blanc & blancheur.
nrïj fie* (4 ) >Y > navire & barque.
3
fV\', tombeau , guérite * & marque.
5
6
7
8 ÍVÏ, comme s!¥» , brûler veuedirc.
9 bÒX, prie dr n^ï . fait cuire.
10 ,,rÒY, prospérer , se jetter.
11 **7^y, s'ombrager, dr tinter.
t* !• d. p. pny,risée. •{;. 3 . rPÏ&.jV:*, sec> lieu sec & inacces
sible : nVX y plur. lieux lecs. t-4> D"it & > plur. vaisseaux;
lieux secs & arides; bêces & hommes sauvages; ex : □">■>:;, //. 1 5.
2.1. singes.ou, chats sauvages: (Bochart.) D'iï, Pf. 71.9% aîÍ/'k-
«ríf^ExapLEtyopienSjOu.IctiophageSjpeuplesprèsde la mer rou
ge: (BochartJ f. j. piïj>plur. D'O^/cr. 3 1. 11. truovrittì* ,Sym.
guérites, -f. 6, d . p. n-2f'ï,fleur,germe,aile,lame. DS'l2í,ìVíw«. 1 5.
38. xf**-T«JV,Aq.Th.srange;(u«Moi',Syrri. Ezech. 8. 3. cheveux»
boucle de cheveux, f. 7, d. p. rïï&iProv.ii'} . 17. «/««p®-,Aq.Sym.
otage. ")i£X7\,hitph. pour ")'2Min,se donner pour ambaíladeur :
v.Jof. 9. 4. f. 8. n ^> brûler : v. rw>,& f* 9- H1?», cuire,ou,
rotir:Cald. prier, iV¥>cuit,roti, ^TÒyyJud.j. 1 5..ts*fv?í*f , Aq.
cuit fous la cendre, f.10. nVifjpi'opf^wíWjpaíIerd'unétatjd'une
action,d'un lieu à un autre;i. e. paílèr,Teiulîìt,prospérer,être utile;
irruer e , se j etter fur . . . TinVï > écuel le j jatte;manche , maniea : al.
l'aisselse,ou,le sein; tú|;ìov, O; tablette, í.Rpg.íu ìj.twbX;
plat.ou,vase f. 1 k d.p. V7Jf, palpiter, être submergé. V^Vx*
ombre. D^fctîf, lieu couvert d'ombrejarbresjqui donnent du cou*
vert. ^fVï, ombre j couvert d'ombre; ifvtríCn, Q. Dtut. 28.41.
rouille ;i.e. maladie des arbres: al. espèce de sauterelle immon
de.» qui ravage lesaîbres. D->}~\ bxbìt > Job , 40. ijé. i%Qvty>t01 >
Sym. réservoirs,dc poiûons : al.xlard , ou, fourche àprendredes
poiísons; (T\bit^ ,Axab.sagìtu.) □'>,7¥I7y>plur. timbqleSiDTlVïDi
duel, deux timbales. pD7îf , ténèbres : al. Selmon ;mom proftt.
JïloVy, ombre de la mort: (Vîf , ombre, niO, mojrtj niVafO,
plnr. ronn;ttes, grelots; al. ornement de la bride des chevaux:
y

I □W, est £image & rien outre.


% coté , cote , ais & foutre.
J NOy, soif', qui cient au gozier.
4 TOï> «»/V , dparier.
5 nOÏ, végéter & produire.
6 OOy, couvrir ; noy , s'en tire.
7
8 "yCsît laine est bonne à vêtir.
9 fIDy, *rr/f , trouble , aterre.
*o njy, y^w/f 4 £4/ , yfc^f en terre.

t- 1< DVx , Syr. figurer, peindre. |1dVï, Sèlmon ; aí. v. VVï.


rioVv, imagede la mort; al. v. VVï. f. z. d. p. yVtf, boiteux,
lambris, battant d'une porte , chambre. Dijnv, i. Reg. 6. 34.
battans(des portes.) mi/Vï, ì.Reg. 6. f. chambres, (qui joi-
gnoient le temple. ) vxTÎ->'verbe , boiter, 'yVï3 , Pf. 5 f. 1 J. «rx**
'«któí |i«,Sym. clauáicante me;\v a.3-òívuA (nt^Aq. ibìd dans mon
infirmité;/*» infirmitate meá ,Hievon. ibid. f. 3. ttfò%,verbe, avoir
íoif. pjíDS , ntfDÏj soif. D»Dï; v. DOS. f- 4- nDÏ3 , wpb. s'at
tacher, s'initier, se consacrer: hìph. lier , attacher , ajuster en
semble, concintidve, Hieron. Pf. jo. 1 9. d. p. "IOÏ , joug , arpent,
pairejjHgíow .* v. 1. Sam. n. 7. 1>D*í, attaché; brasseler. f. y.
riDï, végéter , germer , croître: Syr. lu-ire, éclairer, d. p. riDÏ,
germe ; g*.*?»//* , Sym.. Zacb. 6.11. surgeon ; le soleil rêvant,
Oriens,cn parlant du-Meffierí&W. f. 6. DD¥> Cald. voiler, cou
vrir. riDÏ , cheveux , poils , voile , filence : ( v. tìD3t. ) ni?3D
TlDxV yCant. 6. 7. sktoí tîïí aiaití\<rilni m , O. excepté votre si
lence : ( DD2? , Arab. & Etyop. se taire : } aïLnri>y.vm\ x^kv^atì ,
Sym. /Wá. couvertes d'un voile;v. la Vulg. >Joi, J. 5. J**-'
,Aq.y?//í«r«j<T/4«i',Sym.^s/m:v. 4íD*í.t'7- D^IOï,
raisins secs. f. 8. mDS , pointe d'une branche ,cime d un arbre :
v- "IDt -f. 9. d. pi DDÏ , dessécher, resserrer , réduire au silence ,
aterrer,o/>pn»2fí'e,Hieron.P/] 88. 17: «í/í/;. périr : bípfo: faire pé
rir &c n>DïFV, Pf 143. ii. aia.Trmw, Sym. vous ferez taire :
tWnxn , P/. 5 4. 7. ccroTtÚTtia-ov... Sym. réduisez - les au silen
ce' nmo:*"7, ad exáfionem ; i, e. entièrement , absolument , à ja-
roais.
Sij
140 y
i OJJ?, mince , ou , maigre a polir mot.
x py, bouclier , re»^ ítaí-.
3 Ì?M, se tient humble & docile.
4 t]JV, ro#/<? , entoure , entortille.

6
7 *lljy, catarafte , goutiere.
8 slHnjy, tuyaux peut faire.
9 "Wïj ^ > marche a fas vite , ou , /f»/,
io HJ/y, marche , emmené , <r/? errant.

f. i. ; plur. scm. ntD»> maigres, f. fUÏ , i. io.


16. bouclier. P3Ï , Cald. fraîcheur; v. Prov.if. 1 3. nujf.plur.
fem. crocs; w.Amos ,4.2. D>02f , plur. maíc. épines;v.iV0î/. 22.
J. iV«>». 33. s$.&ohíS'it , O. javelors. 0"OÏ, Jofc. f. w-
ottkiìi } Aq. Sym. armez: v. \y> , pî. f. 3 . A/p*. ïPOïn >Afìtk.6. 8.
qpovtiÇhv, 5» edit. avoir de la sollicitude , ne pas négliger. yi:ï,
/Va^. 1 1 . 2. èT/^êXiìf , Sym. vigilant ; ìtmkòí ,Th. modeste ,
équitable, f. 4. HSOîf , envelope > l'action d'enveloper , ou, de
rouler. hd:ï "|933P rpy,7^22. 18. il vous fera rouler > ( comme
une boule ; ) i. e. vous fera emmener .... al. il vous envelopera
le front, (non plusde la tiare, maisde souçis& de tribulations,)
pour vous reléguer &c. v. S. Jérôme surcet endroit. nM2fOjt|>33f>
diadème, tiare, bandelette. ril3^33;,plur.ijC 3.23. bandelettes.
f. 9. T>V^n,biph. faire marcher; v.Job, 18. 14. d. p. Ty>r, pas,
démarche. DnvïD, mysr , le même, myjr & mi?XN, brasse-
let , jarretière, f. 10. d. p. TO72f , emmener loin , transporter,
partir , quitter le lieu où l'on est , courir çà & là. D"»ï72f , mo-
tiones ; ex : D^SfySf ilttWD , 2. Par. 3.10. opère motionum ; i. e.
(statués) animées & qui semblent mouvantes ; al. selon le Sy
riaque & l'Arabe 3 d'un travail ferme , solide & pour durer
long tems; opère firmo,ftabilis artificii ,ib\d : al. PJf , motio
num ; i. e. de pieces raportées, & qu'on pouvoit démonter, par
ce que ces statues étoient .trop grandes, pour être faites d une
feule piece.
St 141
1 JJ/y, Je brise , arrache , ou , transfère. •>
z VJflfj voile , ou y robe légere.
3 pì?¥ì jette uft crt > fai* asiembler.
4 iyyy diminuer , ravaler.
y "lôif, sur l'os í-(?/í dr gele.
6 nôY, couvre , yW/ sentinelle.
7 nnsy, ««/r , -z^y? , 00 ,
8 Jâï, cacher, pfly, »<?r^ fait.
9 ^£jy, basilic , qu'on doit craindre. . .
10 í^yfiy, /j?fcr & se flaindre.

. î- 3'.PÎW > crier &c. v. pJtt. nptfï , cri. f. 4. TJflT > être pe
tit, moindre , méprisable. ni/Xì vh»]er. 30. 19. ils ne tombe
ront plus dans le mépris. *VPJf> jeune, petit, cadet > dans lebas
âge- *W5rD * petit , petit nombre. m'IWD. fem. très petite.
iiranV , bien' peu de tems. f. 6. nsx , observer 3 examiner,re-
garder avec attention &c. ^lD2f , ce qui couvre , ce qui revêt,
nsï , chapiteau. rPSï , attente : rPDV , le même ; al. guérite.
<"lB3fQ,sentinelle,ceux qu'on veille -.v.Os.f.i. nDïSX,£*fí*. 1 7.
S- avec grand foin; 'fríChtriturn, O. ibid. ut respiceretur, selon
la traduction de S. Jérôme, pour être vue. r]XD¥ ,v. ci-deslbus.
t« 7; nmay , gâteau de pure farine & de miel. -f. 8. JDy,
cachier, enfermer, réserver. J1D3T, ce qui est caché , en
«épôt. 'Oidv, ce qui est du côté de l'aquilon. D>31DJfD, abscon-
ce qui est le plus caché. ruPD-ruSï , Gen, 41. 45. mot
Egyptien , selon Philon , composé de rwPD , qui est devenu
Çaldaïque, révéler ,8c de rgy , «ffter. Philon le traduit xpWjar
ffSTwV, » èvHfmf'nní , qui devine les songes, ou , qui les sçait
interpréter. La version Samaritaine traduit n^J TWDIO, arcani
mi revelatorem : la version Syriaque , nV pVj NniD3 NT , cu%
>ecrtt* aperta funt. Les paraphrases Çaldaïque & Arabe suivent
0 m^me ^"enS- VSHiSí ìJlîm; plur. Jer. 8. 17.
w'Alna, , Aq. basilics , gros ferpens. D'WSÏ , excrémens ,
tente de bœuf : ( PDÏ , Arab. stercus egerere.) nWDÏ , egreffio.
ntsì i.e. postérité, f- 10. <fc r|Dï (en doublant y) rp«flí-
y Th. //] 10. 14. crier, ou, siffler , comme un petit oiseau ;
f"^, Sym. If. 19. 4. crier foiblemem } se plaindre d'une voix
fo't>le:v.nsy. S iij
142- ìí
f "Vâï, boue , de ifijp , o//™*.
t. pflï, T^'/í , 0 , ciseau.
î jniôy, laide grenouille.
4 SpV, £// craint la rouille.
J 3*iy, brûler. ( 6 ) ITstf , crier.
7 nîf» heaume chez répiçier.
8 *py, usus, besoin s'explique.
9 ÌHìt> lèpre >• frelon , qui pique.
Io tpy, purifie au creuset.
I* "1"1V> //V d" serre se mec.

f.i. nDîf , verbe , s'envoler, s'en aller ; Cald. se lever matin ,


faire de grand matin,entourer. -nDy,oiseau,<7«w tnanè furgitypaf-
sereau. m>D2fjtiare>diadême:Cald. le tems du matin, bandtlet-
te;<r\íyfjut ,Aq.Th. bouquet : v. Is.iS. f. ITVDJfn HK3 H3H ,
E^ecb. 7. 7. «*« vforKÓTttTit , Aq. w»if inspeítio , i. e. la visite,
ou, la punition ; crAox«',Th. g«x«u , ibid. i.e. une suite & une
complication de maux. mo*. Ez,ech. 7. 10. infpettio } Sym. cité
par S. Jérôme i tKokH, Incert. ibid. v. S. Jérôme fur ces deux
endroits, f. 3. y-piay , grenouille de marais. (y"n-D¥:>Arab. ri
pa lutosa, rive bourbeuse ,où la grenouille naît & où elle prend
sa nourriture.) f. 4. pVpï , usité: al. t«í>* , O. besace : v. z. Rtg.
441. f. r. 3iy íwwwe niD , "XW Si rpur , brûler, n:m , cica
trice; al. endroit enflammé , inflammation, -f. 6. mjf , Kal &
&pfc. crier , jetter un grand cri ; uluUre , heurler : c'est le cri du
loup, selon lesRabins. nnx, fortification , tour, citadelle. f. 7.
V)2s, (wt/pUíO. résine; v. <j«í. 37. 15. &J«\ 8. 11. Les nouveaux
interprètes traduisent beaume. Il ne croiísoit point de beaume en
Galaad , mais seulement en deçà du Jourdain , près d'Engaddi
& de Jéricho;c'est pourquoUes uns traduisent >réfine ,avec
les Septante; les autres l'entendentde la tériaque , avec les Juifs
d'Allemagne. Il paroît dans Jérémie que c'étoit une composition.
t> S>- & ymo > lépreux, nîm , lèpre, nyiï, frelon, f. 10.
3"l2r , faire fondre dans le creuset : metapb. éprouver , examiner.
• p. tpy, orfèvre , afineur d'or, rpjfQ < vase a fondre des mé
taux , creuset, f. m ~ny comme Hï, serrer de près, presser en
ennemi &c. Tny , faisièau, bouquet, sac, grain > petite pierra
rȕD, angoisse, affliction : v.
I Up, un cahus. 33p , maudire.
i S3p, reçcvoir se doit dire.
} )}2p, perce * dr prive * ,ou , punit *.
4 ^3p, r'ajfemble & réunit.
y "Op, tombeau , qu'on nous destine.
6 "np, de la tète s'incline, ,
7 mp, brûle , s'allume au vent.
8 OHp, prévient é" va devant.
9 np, devient noir , sombre & terne-,
io ISHp, prépare , <?/?• , déferne.

1. 1 . 3p, ítf&w, mesure d'un peu plus de deux litrons. Le edut.


est laóepartie du faë^ou, fatum. Trois fait sont un ephi.Dix epbii
font le corus 9 qui est la plus grande mesure des choses sèches,
mp, £>«//■. i8. 3. ventricule d'un animal qui tete encore, nap*
A'w». 2j. 8. lupanar; os vulva, ibid. rcpD ; v. 3p3. f- *• Vap,
adv. vis-à-vis , au devant, en présence. Vap^jCald. à cause, en;
présence :v. les part. iVap T1D ,Ez.ech. Z6.9. v. nnD. |- i?ap >
ÌTortptjv*,Aq. Sym. priver,/%i/. 3 8:al. suplanterjx«9«Aïi'*,Aq.
ftw.ii, 13. perçer; xo*«£««r.3vx/*,Sym. í'iid. punir, paip comme
WO, casque, nyap, la lie, le fond (du vase.) +.4. yapjpre-
frement , raílèmbler des choses dispersées; amaíTer , contrabere ;
v. Joël , z. 6. nï2p , assemblage , mélange, f. 5 . "Dp , verbe , en
sevelir, map, sépulture, f. 6. ^ip, vertex, le haut (de la tête,£
la tète, mp , canelle , casse aromatique, f. 7- d. p. mp, allumer,
nmp. fièvre ardente. mpK,escarboucle:al. mpK mttjf. $4.
n. Aíflïf ywifní ,Sym.Th. pierres ciselées, f. 8. d. p. Dlp, aller
au devant , rencontrer, arriver, d. p. mp , antiquité, commence
ment , éternité , premier état , orient, mp, adv. autrefois , en
présence; v. les part. cnp, orient, vent brûlant; vent d'orient,
quelquefois du midy. "omp , masc. ançien , oriental . romp , fem.
ancienne , orientale, f.ç.d.p. mp,être en habit de deuil, dans
la tristesse :ex.vQf»irìf , Sym. Pf. 38. 7. triste ; marens , Hieron.
*W. mmp, noirçeur, ténèbres. n'3"np , obscure, humblement,
t- 10. d. p. ttnp,&«/& hiph. consacrer, sanétifier, être consacrés
rétablir, indiquer, d. p. ttHp , s§int, sacré , chose sainte, sainte
té ìcyntdus, q. d. consacré à la débauche, omp & vmp , Cald.
saint, nmp, femme publique. BHpD , sanctuaire, azile,,.
144 P
I nnp, sagaçer , sémoujser.
X Snp, /ît*V« ajfemblcr , r amasser.
3 KÍp, vomit y rend tout ensemble.
4 Hìp, nous attend , puis , s'assemble.
5 t3ip, y2#/ *fo dégoût , se deplait.
6 Slp, w« , /2» , £r«;V , tonnere on met,
7 Oip, y? /*i>f , í/í frisent , </ra7 , jíWé.
8 |31p, chante un air lamentable.
9 DOIp, , cueille le fruic.
io *Pp> ZHenon > ^'ip* ^c Pr°duit.

■ f. i. d. p. nnp, s'affoiblir & se rider de vieilleíïè; ( v. nm)


TmpitProv. 30. 17. hebetudo, vieillesse, f. 2. n-Vnp, assemblée.
m-DiVnpD, plur.aíîèmblées. VÒnp,Eccl. 12. 10.
Sym . qui parle ( à Tassemblée ) en paraboles, f. 3 . Kp & nRp,
vomir ;metaph. rejetter avec horreur, ip, Kp, K>p,vomissement.
P^P'pjVomislèment infâme : ( v. nVp. ) DKp & nttp , le pélican,
qui vomit souvent les coquillages qu'il a avalez; le héron,ou, le
butor.qui a un cri sort & aigu :( Bochart.) t.4. mp,&»/,aîten-
dre , espérer : nip: , nipb, s'amasser , s'assembler, ip , nip, cor
deau , ligne, règle. 01p , Ps. 19. í.«X©- ««tSc, Sym. leur bruit.
mpD , attente, espérance; óto/mf», Sym. Jet , 4. 6. patience; con-
fluent3amas,assemblage,réservoir. mpD,i . Rtg. 10. 28. & Kipn,
2 . /^r. 1 . 1 6. collettio , i. e. tribut, veítigal: ( Bochart. ) rhpn,cor-
don,attente. lûp,Ez,ech. 16.47. mépris; al. adv. peu,p4»-
xillum. f. 6. Vip & "7p,Cald. voix, son &c. nt7-niI7p, plur. bruits,
ronnerres. f.7. d. p. D1p,s'élever,être,subfister;yî<i«;i.e. n'avoir
plus de mouvement; établir, ordonner: hiph. élever, confirmer,
dcomplir : hitpk. s'élever, résister. (Ditp pour oip.) ITOip,hau-
teur,taille3_/r<irdr<i. nop, moisson sur pié. na'p , D">p , posture
droite , élevement , ce qu'on élevé : Cald. décret , stable. DP',
ce qui vit, ce qui subsiste. Dpo , lieu : plur. ni- lifiux. nopn>
l'actiondes'éleverjrésistance. t\VDîDTp,LeV. 26. 1 j.droit,latête
levée ; ( supl. D.) OpVií , Prov. 30. 3 1. invincible :q. d. Dlp Vn,
contre qui on né peut s'élever, f. 8. rop, (plur. D' & ni-J la
mentation , chant lugubre, f . 1 a. rpp , guenon , d't)pi , faire des
tours ; al. du mot Etyopien , cepbus , guenou ; ( Bochart. ) nspn ;
v.rjp», .ou . .. . ,• . ..y : 1 yipy
p 1V
i ^ip, s'ennuye , éveille & chagrine.
z yp, en vient ^Ip , épine.
3 ^lp> creuse en bas yfatt sortir seau.
4 t^1p> > prend au pannean.
5 3Dp, chute entière ejr ruine.
6 Stíp, 'féit mourir , extermine.
7 ft3p, /'f/// , moindre & cadet.
8 *Pp> cueillir & couper net.
f 1t3p, brûle , parfume , encense.
io t3>p, de ^p, í//. (u) J>p, /d

t> *• VP J avoir du dégoût j cojbwí op. d. p. demeurer pen


dant ì'èté : ypn , hiph. éveiller, chagriner, fatiguer, rm'p^1 >
$7. 6. chagrinons ... fatiguons-le (par un long siège.) mïlp,
cheveux :(v. nïpJflX'p» v- njfp.f- V'P.J été , fruit d'été ,
printems > moisson : lès Hébreux n'avoient point de mot propre ,
Ìjour signifier le printems. E8e', printems Scmoijfon sont des mots
inonimes. Vip *»0l3ìn3,^/.3i.4. i?n/*ú<rti 9êf£/V>Aq.dans la
sécheresse de i'êté. f. ?• *>Pn » btpb. rendre froid, nnm mpn »
Jer,6.j. d-í>xei ko.kío. «.brnt, O. (lisez KttKÍttv,) elle commet le
crime de sang froid : ( v. V)p. ) D^p ,If.S9-S- toiles ; f v. mp.)
*npDj flux, source, f.4- Wlp comme v/p^Hlaqueare.f. y. sap,
à la lettre, confrdtio, brisement causé par des coups , pardes ai
guillons , par des morsures; kívtsw ,0.0s. 1 3. 14. aiguillon}
Wtùf ,Aq. P/1 91.6. morsure ;i»0r/îw,Hieron. «W. f. 6. d. p.
carnage, f. 7. jop, petit, très petit , plus petit, stop, wr»
k , être , ou , sembler peu , être petit , être au dessous : htph. di
minuer. m:iOp DT>V , Zach. 4. 1 o. dìem parvarum , ( supl. rerum)
jour de petits , ou , de foibles commençemens. f. 8. t)1Qp, cueil
lir dçs fruits, vendanger, f. 9. -|tûp , offrir de l'ençens ; Cald.
lier , comme -)Urp . d. p. "itop , parfum , ençens. miûp , miop ,
cnçens. nil^p, E^ech.+Ó.n. enfumé, niop, fumée , vapeur.
OlBpD, *>îûpo j parfum ,ençeos , ençensoir, autel des parfums.
P*llOp, plur. Cald. (de -)K3p > HerJ nœuds , liens, ceintures,
t- 10. toip & KB'p , Cald. été. f- tu VP> lance ' ^3 ou > le
oois de la lance.
146 p
i |VP*p> rifin i ^ans ï°nas-
i *Vp, mur. Iplp , W bas.
3 ^p» rôtit ^ brûle ì fait frire.
4 flfyp, /<* marmite vcuc dire,
y tí?p, 7^ rí//Ví , acourcit.
6 SVp, f// , léger & maudit.
7 D7p3 dédaigne , insulte & brave.
g j/>p, fronde , ci&ele & grave.
9 îltt^p, fourche , 00 , trident.
io (IDp, /<* farine au pain blanc.

f. i. ÎVp^p >/»»• 4- 6. plante apelléc ««M en langues Syria


que te Punique, selon S. Jérôme ; en Grec ; rìcìnus en Latin,
& en François rìç'tn , connue chez les droguistes fous le nom de
palma Christi. Cette plante a des feuilles larges , se soutient sur
sa tige, & croît asiez vîte pour donner de l'ombre quelques jours
après qu'on l'a semée: v. S. Jérôme sur cet endroit. pVp'p; v.
tOp. \. ì. "Y>p, mur de maison & de ville , ce qui environne :
tïTVp , plur. murs. U7 nTTp , Jer. 4. 19. fepta cotdis mei; i. e.
mon cœur :v. les paraph.Cald. & Syr. fur cet endroit. "Vp, If.
2J.4. (pour Yip,) hiver; v. "np. d. p. npip , -zwfce , détruire ,
abattre. "ìplpl , Num. 24. 17. itigivirwu , Sym. recherchera.
( *ip ,Arab. perfirutari-.) v. "np. f. 3. nVp , Jer. 19. 22. «tot»}-*-
ríftiK , O. frire. H7p3, niph: v. 77p. d. p. Ni7p, >7p , roti; ?j>v*-
TÒf, Aq. Sym. frit, í.Sam. 17. 27; poix frits ,ibid: (Bochart.)
t- 4- nnVp , marmite , chaudière, f. y. Œ7p, Cald. astembler ,
donner une retraite. 1017P , qui a un membre trop court. B7pD>
refuge , aziie. f. 6. d. p. 77p j pafler vîte, être vil, tomber dans
le mépris, couvrir d'oprobre; agir, ou, parler légèrement. 7p7p,
polir , aiguiser : i17p3, niph. se rendre vil & méprisable , être lé
ger, façile. ">rhp,Job, 39. 34. xíp«f t*o/«<r«,Sym. J'ai agi avec
légèreté. 7pn , »»/>Â. rendre léger, soulager ; nt^íyav , Sym: hâ
ter, If. 9. 1 . 7p7pnn , hitpb. se remuër par secoulTes, être ébran
lé. 7p, léger, vîte, légèrement , façilité. 7p, Cald. voix , son :
(v. 71p.) pVpi confusion , ignominie. 77p , poli. n77p , malé
diction , médisance. VpVp, très léger. î\hpï,Pf. 38. 8. «ti/k/çc,
Aç. d'ignominie, f. 7. D7pnn ,hitph. le même. n-D7p > insulte,
moquerie, f. 8. d. p. Î77p, frondeur, fronde; rideau, Exoi.iy.
9. battant d'une porte, 1 . Reg. 6, 34, ny7pD>sculpture,moulure,
p '47
2

3
4
î
6
7
8
5
zo

j(: * • al. ŒDp, selon les anciens interprètes, prendre, surpren-


dre&emporter. H0Dp"WK,./ff6,22. 16. oí <rvviKrii)9t>tra.v,0.quì
U ont été prisj oxi, emportez ( par une mort précipitée ;) àhátrovTq,
g Sym. if>«/. ils seront pris. ^BDpni,/^, 16 .8. x«y c*-<X<tí« ^s, O.
5! vous m'avez pris , ou, surpris ; v. yop. f. 3. ynp,Lev. 2. 2.
... f?tí<r<rnv , O. prendre à poignée, d. p. \>Op, poing , poignée ,
,. gerbe, f. 4. tmcp & mD">p, ortie , ronce , &c. D'biwop , plur.
t;: ronces, &c. -j-. 5. d. p. n-ÍMp, porter envie, exçiter la jalousie ,
ou, la colère : hiph./f même. éíiap, t«p, jaloux. n«:p, zele, ja-
jj lousie. j-, 6. r»3p , pofleder par son travail, par son argent, par son
pouvoir, par la génération; i.e. acquérir, acheter, être maître,
engendrer. ">3:pn , Zach. 13.5. ìyívvtxrí (jlì , O. m'a engendré :
» v. le même sens de ìlûp, Gen. 4. 1. & Prov. 8. 22. d. p. n:p ,
1 acheteur, poíIèíTeur, roseau, fléau de balance, los du bras,
; canne d'odeur , canne pour mesurer , branche du chandelier
; d'or. C0p& rïOpj plur. branches, &c. pp, aquisition jposses-
5 sion , achat , négoce. HOpD , poíïèíïìon , biens, troupeau. D"Op *
1 plur. troupeaux, njp n»n, /*/. 68. 3 1 ./«* M/41»/ ,• i. e. buste, ou,
bœuf sauvage; al. hippopotame , ou , cheval marin , dont il est
; parlé Job, 40. 1 6 : ( Bochart. ) f. 7. J1D3p , pjp , constr. cinna-
môme , &c. f. 8. |Dp , nicher , ou , faire son nid : metaph. ha
biter, p nid , réduit , * manfiuncula ; nichée , ex : 13p vy> ,
Deut. 32. j 1 , pullitiem suam excitavit , exçice sa nichée , ou , ses
petits a voler, f.9. DDp> consulter les devins, prédire, d. p. DDp,
oracle, prédiction. DDpD, prédiction, f. 10. nop, Ezech. 9. 2.
TWax.íJW , Sym. tablette; (jlìko.voS'ox»''* > Aq.ibid. ecritoire.v.
S. Jétome fur cet endrok. * Tij
i taillade sur la peau.
z rnyp> pi** > afliete , ou , rondea»._
3 HSp> g<b & devient ferme.
4 ^flp> couper , rompre est ion terme,
y ïfip, sauter ; Pfip , en vient.
6 y&Ps ferme , arrêté & retient.
7 3Vp, couper ; tondre désigne,
8 nyp, so*/* i r<*í7* d" termine.
9 PlYp, , menu grain.
lo ^yp, f/'f/j JV/>w & Souverain.

t» » • VpVp, taillade que les idolâtres se faisoient sur la peau,


où quelquefois ils représentoient leurs dieux. f.$. KDp,s'épais-
sir,ou,se coagi\\ev,metaph. se tenir ferme, s'apuyer. Vy D^íîDpn
pîYHDïïr, Soph. i.n. qui s'apuyent, ou, se reposent . comme
un vin gâté sur sa lie. pNDp, denfitas, ex : pKSpl rmpi mit,
Zach. 14. 6. ( «f» erit) lux gloriarum, nec denfior ; i. e. il n'y aura,
ni jour éclatant, ni jour obscur, f. 4. TlDp , «X.»V©^0. hérisson;
porc épie, (Bochart. ) mDp, Ezœch.y. 15. ruine ; al. angustiat
mœror , Exapl. angoisse , chagrin, f. 5. IDp , Cald. sauter; Arab.
se jetter sur .... se ruër avec impétuosité. ïlDp > If. 34. 1 j. les
anciens interprètes ont traduit h/rijfon , confondant îlsp avec
HDp ; d'autres traduisent i»«7e ; mais ce que dit Isaie de cet
animal ne convient ni au hérisson , ni au merle, al. îìSp , fer-
pens jaculus, serpent qui saute d'arbre en arbre , & qui se jette
sur les pasians ; ( Bochart. ) t. 6. d. p. VDp comme iDp , sauter ,
fiA'snS'a.v , Sym. Cant. i. 8. sauter par dessus , ou , traverser à la
hâte. f. 7. d. p. 3Sp, la coupe d'un ouvrage taillé , ses propor
tions. COXp , ./a». ì. 7. la coupe, i. e. le pié d'une montagne,
t- 8. njfp & \>yp» couper, retrancher, tronquer > détacher ,
mutiler , briser; metapb. ruiner, détruire } Habite, z. 10; s'en
nuyer; (v. yip. ) riîfp.» \>p, fin, bout, confins, sommet , extré
mité : plur. m-& n'-, les extrémitez &c. DVnvpD, d'un bout
à l'autre , depuis le premier jusqu'au dernier ; i. e. par tout >
d'entre tous ; v. Gen. 47. z. & Num. 1 1 . 1. nxp & nVpD, Cald.
nn, partie, une partie &c. iX?p> plur. confc. fines -, v. Job ,
18. 1. ntJfp, Qfíst. 5. n. cheveux de devant j (qu'on coupe
pluscourt.) ps'p , bout, extrémité.
P J4?

I yyp> rat'lJft > eft angulaire,


z Cjïp, écume , entre en colère.
3 "13?p> s atoursir , moissonner.
4 fcOp> j apeller , nommer.
y 21p, afroche , y£ frésente.
6 OTlp, /<* J&rffj&É1 tranchante.
7 mp, nous arrive dr survient.
8 mp, chauve , & , chauve devient.
9 D*1p, étendre dessus donne,
io pp, corne ì éclat qui rayonne.

f. i.WWpn J'ìpb. racler , ratisser. Jttpb (plur. ov&nv)


Coin, angle, angulaire, édifice qui fait le coin. i"U72fpD, règle,
équierre. myxp, plur. canelle. f. 2. d. p. r^yp, écume, colère,
indignation. HDÏp , écume, maladie des arbres, f. j . d. p. nyp,
abréger, être trop court; metaph. se décourager, d. p. *ìyp,estro-
pié, prompt , impatient, de peu de durée; pusillanimité , ser
rement de cœur , angoiílè. T>¥p , moisson , branche; camp , ci
tadelle, 2. Sam. 23,13 : ("ixp, Arab. arx, castrum.) f. 4. d. p.
íOp, crier, inviter, convoquer, invoquer , prononçer , dicter ;
arriver; v. mp. î*~lp, i.Sam. 16. 20. poule d'Arabie , qui a les
pies courrs 8c un long bec, nommée par les Grecs o-kokotci^ , di
mp, pieu, pour marquer son long bec; (BochartJ 'Wlp,
Num. 26.9. ceux qu'on a coutume de convoquer; i.e. les chefs
de familles. nKilp, lecture, instruction, prédication. ^pD,fê-
te, l'Ecriture sainte, f. 5. 3*lp, If. 65. j. s'arrêter; i. e. ne point
avançer: 3npn, biph. offrir, présenter, faire aprocher , combat
tre, d. p. Dipj ( plur. aï- & m- ) parent , proche, guerre, com
bat , milieu , ventre , entrailles , l'intérieur ( del'homme. ) rO*lp,
aproche , acçez. pip, don , oblation. f. 7. d. p. mp > arriver
par renconte, se rencontrer, se présenter, venir audevant;cou-
vrir, ou, mettre la charpente : hiph. faire rencontrer &c. d. p,
mp, accident, ville, poutre, pieu, charpente. ìTHpjmpj ville,
np, hazard, rencontre ; v. les part. mpD, charpente , rencontre,
fort, accident. nx-ipV, au devant : v. les part. f. 8. d. p. mp,
s'arracher les cheveux, se razer, dépiler , rendre chauve, d. p.
mp , gélée, cristal. 6tmp,pmp, nmp, tête chauve , endroit
dégarni de cheveux, j. 1 o. pp , verbe , rayonner , briller : hipb.
poufler des cornes, d. p. pp,eclat,forcejhauteur. I iij
iyo p

i D*lp, courbe & Panneau courbe.


2, Soip» jarret , ou , le fié.
3 fend , déchire , ouvre * & forifi'
4 ^"lp, c^lSne y mord > coupe , incise.
,5 yp"lp> flanché , sol & fond.
6 llpy *lp , lc froid , qui morfond.
7 EHp, flanche , 4/7 , taw de navire.
8 NtPp, concombre est bon à frire.
9 3î7p, écoute , entend nos vœux.
io fWpj ^«r > fénible , fâcheux.

f- 1. D"ìp,Cald. fendre, briser: 133 D")p ,#46. 2. trvmstCn


N*e», O. l'idole de Nabo a été brisée. D'D*)p > 3 j. n.
iril'ony, Sym. agrafes ;jcf/'jcoi , Aq. iWrf. anneaux, f. 2. >VD1p>
aff.a-KÍM f*x, O.i.Sam.n.ij. mespiés: v.P/aS^.f. 3.1V snp
Ul^n ,/«r. 22.14. ouvre* , ou , fait ouvrir de grandes croisées :
v. la Vulgate, cnjnp, morçeaux, haillons, habits déchirez, f. 4.
Ttfnp nonc/oè, 53.6. j'ai été coupé ;i.e. pris & for
mé du même limon. yip,Cald. sculper, accuser, d. p. ynp,/er.
Í[6. zo. ruine. «¥np,Cald. plainte, accusation: ít:np , Cald.
tjoint ordinairement avec "73ií ,Cald. publier; v. f- 6- "Hp»
Cald. avoir froid , se rafraîchir, np , froid ,frigu$ ôefrigidus.
mp, le froid ,frlgus. mpD , rafraîchissement.- mpDn n>Vy,
Jud. 5 . 20. chambre fraîche , chambre d'été, npnp , verbe, Nttnt.
24. 17. rendre tributaire: (lp,Arab. trìbutum tmpotiere:) voy.
dans la note fur -)>p , un autre sens de ce même endroit, f. 8.
»WpD, If. 1. 8. (n pour x) champ de concombres, f. 9.3U>p ,
prêter l'oreille , être attentif, exauçer : D'wpn , hiph. le même.
d. p. DCp, i.Reg. 4. 31. l'ouie, ou, le sentiment, f. 10. iWp >
verbe, être dur j difficile & fâcheux , s'endurçir ; ïWpìl , Wjpfc
rendre dur , apefantir , i.fíg. 12. 4; endurcir, laisser endurçir,
£xod. .7. 3 ; s'endurçir le cœur , Exod. 13. 1 5 . d. p. nttfp , dur ,
çndurçi , violent , fâcheux , affligé, irn nlïtfp , 1 . Sam. 1 . 1 5.
dura animo j endurçie aux maux ; i. e. affligée , malheureuse. MPp,
dureté. D>33 v&p , durusfacie , qui a le front dur , un front d'ai
rain, murp, fcutelU,Exod. 25.29. v. la stanec suivante, rwpo,
dur, solide} v. nwpn , à la stance suivante.
ï íWp, fhts , ronds d'or ou de cuivre.
2, fflffpO, massif cri doit suivre.
5 ntPp, devient dur , s'endurcit.
4 DtPp, vérité m'eclairçit.
f ntîrçPp» brebis , ou médaille.
6 n^pîi^p, prendra récaille.
7 H^p> > joindre dr liguer.
8 ttf^p, ramasser & chercher.
9 fitt^p, <w , Iris éclatante.
io ©Vlflp, harpe nous enchante.
f. i • t\Wp,Exod. 25. 29. (T'!8-8rJv«7*,0. vases pour les liqueurs
qu'on offroit au tabernacle: al. plats, coupes qu'on mettoit fous
les pains de proposition , ou , roseaux creux & fendus en deux ,
qu'on mettoit entre ces pains, afin qu'ils euííènt de l'air. -{-.z.
Hï/pD , ( de TWÌ> , dur ) ouvrage massif, ductile, & d'une feule
piece,£#ffd. ij. 18. d. p. ntVpDjentrelaste, peigné, frisé ,-CTÌf-
pum,If. 3. 24. iwpfttjob, 34. 30. JWjm*/*>Ó. dureté d'esprit &
de cœur : v. ttwp. f. 3. niV/pî\,bìpb. s'endurçir , traitter dure
ment, f. 5. niû'U'p ,(?*».' 3 3.19. brebis,qu'on donnoit en échan
ge dans le commerce , ou, piece de monnoye marquée d'une
brebis :al. ntO'Wp , ibid. ( de iDlfp, vérité, ) monetasincera, piece
de monnoye franche & reçevable ; ( Bochart. ) f. 6. DWpVp ,
1. Sam. 17. y. yoKiltrtì*, Aq. fait en écailles, f.7. d. p. *)Wp3
joindre ensemble , faire une conjuration, rejoindre, ou , répa
rer un édifice, d. p. "Wp , conjuration. lE'pnri 3 Job , 38. 31.
» <r«c*4«í 3 Aq. pourrez-vous joindre ensemble? D"»")lCpn ,Gen.
30. 42. colligati ; i.e. (agneaux) forts & vigoureux; q. d. dont
les membres font bien liez. tTniPpDn JKXrt , Gen. 30. 41. t*
go<rKy(jut.r<t tt^'û^a, , Sym. petudes pramatur* , brebis promptes à
concevoir; i.e. fortes& vigoureuses :T\lT)VpDn > Hgat<t, i.e. ro-
bustit: v. Bochart. de animal. Script, facr. t.i.l, 2. c.46. D'IIZ/pi
If. 3. 20, bandelettes , rubans, f. 8. VfVfp > éplucher en recher
chant, sonder,examiner,r'amasser, s'assembler. W)p,Sopb. 2. 1;
«ruMêsHTe,Sym. assemblez-vous. llWpnn.hitph. ibid.<rvv«%Qnn,
O. assemblez-vous ; al. rentrez en vous-mêmes. Wp ,stipula , me
nue paille, f. 9. d. p. nwp , tireur d'arc : mn&-p> plur, arcs.
riIPp p* *« 1 . 18 . Te§íT»s , Sym. tireur d'arc.
I HiO, 'voit , regarde & comprend,
x siN*l, licorne , oryx , 00 , tfa/a» blanc*.
J ffrO, _/íir/ , le haut , la cime.
4 3*1, grand , nombreux, maître dr qui prime.
y n3"l, peuple , augmente & s'acrott.
6 sl'3*lsl, «/âr*? , intérêt.
7 *13*"t, ír/rí couvre on peut dire.
5 131, *#/for , s»/>í , <?# J?/V^.
9 #3*1, quarré , quart vient après.
10 Ì121> couche & repose en paix.

f. 1. d. p. n*n , sentir , éprouver , jouir » pourvoir , prendre


soin:»//»/?, paroître, aparoître. d. p. nm, voyant, ou, prophète;
vision prophétique ;corneilleyal. milan : (v. ïiìnJ 1K"ï> vision,
vuë, aspect, miroir, ordure. îik~)D, vision, vuë, miroir, visa
ge, jabot des oiseaux. nW*o vision. W)D )Gen. ii.i, otIao-icí,
Sym. vision. f. 2. al. DN"1 & D1"), chèvre*, ou daim blanc célèbre
dansl'Arabicquiadeux cornes,(Dí«í.33.i7.)qui estfort& haut
de corsage: (BochartJ niDìO ; v. DVi. f. t. d. p. UNO, com
mencement , chef , le meilleur, le principal, d. p. cín & im,
venin, (qui est dans la tête du serpent;) fiel , poison , ciguë ,
amertume. D'Oman , ]Wtn , premier. rWìO , commencement,
prémices. wan,pour rVBttn, Deut.11. 12. 7\Wtn , oreiller.
niCKID , oreillers; dignité, grandeur. njWK")3 , d'abord. f. 4.
& y. 33~l, verbe , se multiplier, comme rD~i. d. p. 31 j Prince,
grand,plus grand,grand nombre, grandeur,abondance,multitu-
de ;adv. beaucoup,aíTêz,trop ; v. les part. ri3"l ,beaucoup,souvent.
n31,w^.lançer,multiplierjcroîtrejélever en honneur, élever,
educare. T3"l , Cald. grandeur , multitude. rD3"l,N'13,,vdix mille.
CP31, tireurs d'arc; Kóïxq> O. lances ;Grandsd'un Etat,
goutesde pluie.n3"in,beaucoup. n3"lD,grandeur,grand nombre,
ample,large.n'3nD,usure,multitude,postérité,grandeur.nì3"in,
race,multitude.p3")3"),plur.Cald.Grands,Grands d'un Etat.f.7.
T31>collier. D"n3"lD,tapis,courtepointes.-{-.5). d.p. W),quatrej
la 4e partie, angle d'un carré. D1J73"), la 4e génération. P31K,
quatre. quatrième. rW3"l , 4e partie. 1/13") & I?3no »
quarré. DTÏ73"liî , au quadruple. ÏD*1> verbe } s'acoupler;Cald.
íe coucher, f. 1 o. ^3™i , s'acroupir , couver » s'abattre fous le
poids. p"i & y3no , lit ,'Jieu de repos. 1 . psi,
I py^y engraìjse au pâturage.
2, 211, motte , ou , grève au rivage,
3 Ml, s'émeut , est effrayé.
4 Sj1> espionne t & y le pié.
î lapide úne adultère.
6 {JH, murmure en réfractaire,.
7 fendre t ou y se reposer.
$ s'unir y bruire , assembler.
9 1T1, à terre , en l'air étendre.
io . mi, dominer , régner , prendre *. «
•f. i . p3n* Caldaïque. p3")D * engraissé au pâturage ; al. attaché
dans la grange pour battre le blé & se nourrir des pailles de
blé : (np3"l,Arab. vinculum in collo bovis. ) f. i. D^aJI y Job , 1 1 .
33. kikì s, O. cailloux, grève, rivage, f. 3. d. p. UTjêtre trou
blé , être ému de colère , ou de peur ; disputer, combattre ; hiph.
ébranler : hitph. se mettre en colère, d. p. îJ"i> colère, trouble,
.grand bruit, tremblement. nTJ"),tremblement,épouvante. M")K>
v. Jl"1K. t. 4. Vj")}examiner,épier.acuser : hiph. acoutumer à mar
cher, Oj. 1 1. 3. d. p. ^JT), pié, jambe* cuiíle,£*.«^. 16. zj. me-
taph.p<wfe*jp«ifj\D^Vj%gensdepié;fois,ws«. "'V.nVjGí». 30.
30. ad pedem meum ; i.e. àcauscdemoi. T\^2"\D}Ruth. 3. 8.coù-
vre-pié,piés,ou cuiííèsjDrf». 10.6. f. 5. nDJ^piur.constr./'/] 68.
l%.«tX?fìts > O. Princes. ìTOJno, fronde , machine à lançer des
pierres: al. tas de pierres. pj-)K;v. f.ó. \sr\yDeut. i.xj.
o-fo«f/^«i/ ,Aq. disputer contre. . . \X~\î,Prov. 16. 19. Toeflfuríf,
Aq. semeur de raports. f. 7. , fendre* diviser; al. wtt4.v%nv *
Aq. respirer* se reposer ; faire en un moment, jpin, hiph. le mi
me, d. p. J7JT, moment ..moment tranquille * a-vva.p'Trít.yt), Sym.
Pf. 35.10. rapine, y21, adv. un moment; íÇaifwk , Sym. P/[ 6.
1 1. tout d'un coup, wpyfo ,Job ,j. 18. tùyviS'ías , Sym. aussitôt.
rWODitj/'í'Oî'. 11. 19. T<t^ì»f, O, prompt, d'un moment. -mJHD
niM , repos , rafraichiflèment. f. 8. IWl , wínwîw, O.Pf.x. 1.
frémir,s'aflembler tumultuairement ; d.plftwij assemblée , ó^uo-
yo/et , O. union, 5-5-. 1 j. nttO") , tumulte , assemblée, f. 9.
d. p. Tn, soumettre, détruire. "PTì, voile, manteau de femme,
■f. 10. nTìjrffWpíre*, reçevoir, prendre dansfe mainj^otTaTraí-
/íw^Sym, Tbren.i.i}. instruire, ou, punir : v. TP & Tn.
Y
ij4 T

I OT\l, dormir profondément.


i C|"n, frit , poursuit ardemment.
3 3iTl, rend fort , s 'élève , encourage *.
4 nm, craindre , a pour son parcage.
y tífFl, lambris *, 4«^í d" í"/í«<í/ faic. .
6 fcíl"l, /'««V , /<* *w/'/z<? , ou , l'aspetï.
7 311, plaider , disputer , défendre.
8 TH, dominer * , pleurer , desfendre *.
$ mi> s'enivre , arrose , emplit.
•io ni"!, vent y souffle , ame y ou ,l'esprit.

1. 1 . HDVirb sommeil profond, -f. i.d.p. rpn ,settari, aimer,


rechercher, mu, niph. T/ssí». j. 5. souffrir persécution, d.p.
r|Ti,£sr/. 3. 1 j. ce qui est pafle. f. }.1îT\,Prov. 6. i.^a.^fiub*
Sym . Th. exciter, encourager : aimn , bipb. causer de l'élevation,
ou, de l'orgueil , Cant. 6. 5. d. p. Dm y Fort, orgueilleux, force;
iwtfWttvitL} Sym.Ps. 87. 4. orgueil; al. Rahab,ou, l'Egipte,^.
■f. 5. tovn,Gwf. 1. 17. <pctltáf<icíìct* ,0. lambris, ou, lolivesjal.
promenades en terrasse , fur les toits, de tom.Cald. courir, f. 6.
KÌ^Gtldaïque. nn, aff. Dan. 1 . 5 1 . son regard, f. 7. an & anîl,
Í7ríf^/'*«^«i',Aq.Sym.P/!9. 5. prendre lacause, juger en faveur
&c. a'"1 ..procez , dispute, cause , jugement d'une cause , contra
diction; cchKàurìti, Sym.Ps. f j. 10. injustice, an1, qui dispute,
adversaire. anv.&w». 1 5. 5 ;(v. 3"lít.) nano , dispute,contra-
diction. f. 8. m, dominer *; (v. nmOdésçendre*; (v. w)
T»in ,/w/>6. pleurer ,Pf. j f . 3 ; faire desçendre , deponere, ex : ìT»m
"ÍTy THÉ) "WKa,GfW. 27.40. sra/ ím** iccv K<*fléA>ífTàf^í/^'ài' «twTÏ,
O.ilarriveraquevoussecoûrezsonjoug. TlID, pleurs. DHT10»
exilez ; v. mD. f- 9- d. p. nn , être arrosé , être rassasié : bipb. ar
roser &c. n^n,//"- j8. ii. arrosé, irriguus ; plein pardessus les
bords, Pf. 13. f ifuiùrwj Exapl. ibid. qui enivre. i"),Job, 37.
n. pluie abondante ; al. na , ibid. tems serain, (en ne faisane
de na qu'un seul mot ; v. ma & ma. ) f. 10. d. p. nn , respi
ration, pensée, co\dÈ,Jitd. 8„ 3. faste, orgueil,/1/. 7 G. 1 3;espace,
plage du monde ; vain , vanité , ex : x\Th>Eccl. 5 . 15. vainement,
nn , verbe , respirer , être soulagé , être large & spacieux, nnili
íòupir , respiration. nnn,/tfr. J2. 13. exposé à l'air, regardant
lesquatre plages du monde, nm, unvan. XStRPfaìJet. íí. if
bien aër^s, al. larges, spacieux.
i DÏ1, s'élève , élevé dr retire.
l yV), mal faire , affliger , »*/Vf .
3 íyn, /ébranle , 0« , ^//e 4« mortier.
4 sí»r/ , accourt, , le courier.
f W\~ì, eft pauvre , dans la misère.
6 H, secret dr profond miftere.
7 P?n, maigrit, pn > maigreur.
% ní*ìD, fejlin * , , c rieur *.
9 , DH, <sfc /'«v/ jfjftf , envisage.
i© jn, frince , ou , Grand , qu'on ménage.
■f. i. d. p. Dn,être élevé, lever, prendre, ôter, séparer. ìiOîn,
ZrffA. 14. 10. (Kparag.; sera élevée. DD11, élever , élever en
gloire, d. p. DVl, hauteur, élévation , grandeur. D"V>haut „ ékvé.
D*n; (v. DN1J HD"l , lieu élevé; tupanar ,Ez,eeh. 16. 24.niDT,
hauteur. nDD-nD11,lieu haut, élevé. 7\12Y),adv. avec orgueil,
M'teh.x.\. niDDI, grandeur. CTTO , haut, hauteur , lieu élevé.
rnDtt"lí/»è,i8. 18. í4«A«,Sym, cequ'ilyade plus grand,de pluâ
rare: al. corail,pierre préçieuse. ViM2H~),Ez-ech.ij. 16. serica,o\it
subtilia, Aq. cité par S. Jérôme. nDTirboblation. i"PD"ìn> séparé,
offert, f. 2. PYï comme y"p,être mauvais,être méchant , être , ou ,
sembler mal : ynn > hiph. affliger, tourmenter, exterminer, faire
mal, faire pis,nuire, corrompre; sonner de la trompette; v. Jjf).
d. p. î7"n,malice,malignité, mauvais état;i.e. tristeíse, maigreur.
ïnjma^mauvaiSímalicejmechant. mD,mechant,mal intention
nés sçélérat. nymnn , bitph : ( v. & wn.) nynn ; v. pn.
f. 3. rp-|& r|D"n> s'ébranler. W\o~),i,Sdm. 17. 19. ■jr1i9-*r*í,Aq.
Sym. grains pilez. HDìnn »v. KSI. f. 4. yn & y¥"ì, courir, par
courir &c :hipb. hâter, amener, offrir. IjfsnnijGf». 25.22 :(v.
^X"> J n-fl"iD , course; v. f. 5. ttm & BTm, être pauvre,
manquer,apauvrir,humilicr,detruirej<?r. 1 7.iMznnp D,Pnw.
1 3. 7. qui fait semblant d'être pauvre. VH, pauvre. D^ín^íf.
13.23. (K parag.) pauvres. Itm & Bran , pauvreté, uni, fiel}
v. Brin, -f. 6. n & iín,Cald. secret &c. f. 7. nn, maigrir ;al.
perdre, exterminer. *n , /s. 24. 16. maigreur, misère ;al. secret,
mistere. Tin, maigreur, moindre; mépris,//! 10. 16. -f, S. nWO»
Ay/toi, 6.j. ÏTctifií* , Sym. société ; al. festin * des funérailles j
crieur*,qui prend soindes funérailles; v.Jer. 16.5. f. 10. COI")»
plur. Princes, conseillers des Rois ; v. n. V ij
156 T

I 3m, st dilater, (z) Sm , brebis.


3 Dm, fai pitié y faime & chéris.
4 ï)ni, plane en Vair , cowve & s agite,
î WTl, /rffír , d'où lavoir s'uíìce.
6 j?m>. loin y être loin , s'éloigner.
7 Ùm, exhaler , bouillonner.
8 3131> efi mouillé y verd , humide.
9 ED"1, tremblement , ^>t»r timide.
10 tí?Si31, , tendre & frais.
11 t^DI, «t*/2 & brise exprès. •

f. 1 . 3"»mn , b', mettre au large. 3m3 , ntpb. large , mis au


large, d. p. 3m , large , spaçieux , largeur ; place , platea; enflure
àz cœur , orgueil. nan-Q3au large. 3mo, lieu large & spaçieux,
largeur, f. 3. d. p. Dm, obtenir miséricorde, miséricorde ; en
trailles, compassion, sein., matrice, jeune fille, uvn^ev, 11. 18.
& nom , Deut. 14. 17. kvkv@-,0. cignejal. especede vautour,
connu dans FArabie, qui aime ses petits , qui ne les quitte prel-
que jamais, pendant quatre mois, & qui, ne trouvant plus dans
la campagne de chairs mortes pour les faire vivre , se pique lui
même, pour les nourrir de son sang; (Bochart.) D'POm Um>
Jud. 5. 30. puella ex duabus puellis ; ï. e. une fille choisie entre
deux,la plus belle. nTODm , Tbren.4. 10. compatissantes. •{•. 4.
f|rn , se suspendre en l'air , planer comme les oiseaux , pour ap
prendre à leurs petits à voler ; s'ébranler , couver : s'agiter:
v. Gen. r. 1. -f-;. r. yni , Cald. espérer, mettre sa confiance, d. p.
\>m, Faction de se laver , espérance, confiance, nym , lavoir,
f. 6. pimn ,biph. chasser loin, écarter; s'allonger,ou, se dissou
dre , ex : rpDH Van prw tîV *WN lir,£ccl. 1 1. é.antequam fto-
longetur , ou , dijfolvatur funis argenteus : (kV "îWit "J17, Tfin,
Sym. avant que :) i.e. avant que les nerfs, otì, Fépine du dos
se relâche & perde sa vigueur : al. p!TP , lisez, pn-p , xf/c» ko-
twq , Sym. priufquam abfcindatur. pim , loin , éloigné. prnD 1
éloigné, éloignement , de loin : (il se dit du tems & du lieu.)
t»7- nemo , chaudière, f.io. YiïP2W81ùTt,fil', ?3- 2;. utta-
xuvst cTe <tuT* rets trapnnt , O. il rendra ses chairs tendres & déli
cates, f. 1 1 . d. p. IfD") , être brisé.
•t 157

1 fì'1, flaire , é" sent nous déclare.


2. ^H, crie & sonne fanfare. . .
3 pH, , ^«//í1 , rfrwzí répand.
4 P*% "Vttide & vain , ifofíi s'en prend.
$■ "ÎH, , & blanc dœuf figure.
6 33*1, être sur sa monture.
7 ."pi, ~p > mou > tendre , <?# ,flateur.
8 73*1, marchand , puis , délateur.
9 D3*1, f/fw , <w , /ërre d" ft'ejfì.
10 î£*3*1, /M'*// ejrrichejîe.

- f. 1 . n^injtópfc.- flairer, íèntir & goûter une odeur; metaph. re-


çevoir favorablement, mi , odeur, odorat , senteur. DTD , >
meules de moulins ; q. d. qui sentent la farine ; v. Exoi. 1 1 . 5,
•f. 2. jmn, hiph. pouflêr des cris de joye,ou,de douleur, sonner
des fanfares, donner le signal avec la trompette. P>1 , grand cri.
nj7/nn , son de la trompette; «Aeexas^èr , Aq. Th. Job , 8. 2 1. çri
de joye; a-»(icc<rín t Sym. Pf. $}. 3. signal. I..3.&4. nv*\r\ , hiph.
vuider , tirer (Tépée ) &c. pn , inutile, en vain. pnV, en vain.
Dp">1, en vain, fans sujet,vuide, les mains vuides, fans récom
pense. Q'>\>i~\, Prov. 11. u. ccTfctyíet, Sym. oisiveté. pljvuide,
en vain, seulement. Qip-),z.Sam. 6.11. insensez, folâtres, itpl,
Syr. Raca ; Matb. j. 22 ; i. e. vain, ou , tête fans cervelle, f. f.
"in , verbe , baver , fdivam emiture , am femén. -f. 6. DD1 j c» £e-
tteral, être porté fur . . .• i.e. être à cheval j être fur son char&c.
"22"ìï\ ,hiph. faire monter; i.e. monter, mettre dessus, d. p. 331,
char,cheval de chzt,quadriga; meule fupérieure,cavalierj cocher.
3-131, voiture, monture. ri331,char. 33ir>,.selle , houííè de che
val, cavalerie ; WiG&e-is , O. Cant. 3.10. degré. P!331D , char , at-
telagede quatre chevaux. rODIK, genou, jarret; q.d^q.ui sert
de monture âux autres membres : v. -]13. f. 7. "pi, être mou.
-prt,Aip/;. adouçir,amolir.-jl,tendre,doux,mou,délicat;molesie,
delicateflè. -|lD,molesiè ,lâcheté, épouvante, f. 8. > delator
mercium , ou , verborum ; i. e. Vdi, marchand , parfumeur ; "7'31 »
délateur , médisant ; fiáCoK©- , Aq. Prov. 11. 13. calomniateur.
n*7D1, marchandise, négoce. hVdiD, foire de marchands, f. 9*
D^D31 , If. 40. 4. Tpa^êî*, O. chemins raboteux , hauts & bas ; qr-
gueil,P/s 31.21.-f-. 10. CD-i>i'frí'í,aquérir)posleder. tm31 biens.
BO1,cheval,0Ujmulet de course : (\>31,Arab. galoper.) V iij
*5*
1 flûl, jette , est fourbe çjr trompeur.
x noi, lance , ou , /r4/'/ vise au cœur.
3 jument tendre à l'ctrille.
4 w , & , de vers fourmille.
S fû"1, /f grenadier , y2» fruit.
6 00*1, foule aux pies se traduit.
7 POT), y? meut , rampe & serpente.
8 fJT, résonne , crie cr chante.
9 \0\ bride & mords d'un coursier.
IO DD*1, détremper , délayer. ■ .

t« »• HD1 , jetter , jetter des flèches , tromper , user d'artifices


pour nuire. T\îyì,projettio. v.Jud. i j. 17. ìT>Dn, ruse, tromperie.
iT>D"l , fem. Prov. 10. 4. paresseuse; ( v. DIT.) nDìn, PJD-ID,
n"»Oin j. tromperie 5 artifice. ìlDIDD ,Jud. 9. 3 1 . h xpvff , O. en
secret. DP'Din , /*/• 1 19. 118. iTtQv/Mtfjui avtûv , Exapl. leur se
crète pensée, f.2. d. p. non, poignard , lançette:v.i\7aa».ir..7.
& ì.Reg. 18.28. f.4- DD"\, s'élever, se rçtirer: Cv.DnJnm,
Job, 17. 14. a-KoKimícts-K ,Sym. vermoulure ;<nrrw,Aq. /'t/'á. pour
riture. "jrilDn, 31. j. MfuttU <rx jExapl.de votre sang,w-
daveribus exercìtâs s«j,.paraph. Cal. ibid. des corps morrs de vorre
armée, -f. j. pm,grenadier,grenade naturelle&artificielle.f.ó.
DD1D , Dan. 8.13. f<trf. fwpA. foulé aux piés; l'action de fouler
aux piés. f.7. W2l,Gen. 1. 28. Kifuròai ,Aq. se mouvoir, tfTM,
Sym. z'W</. ramper, d. p. reptile, f. 8.pn & pairie hiph. jet
ter des cris de joye , de louange , de douleur , célébrer par des
chants. ^miT\n,bitpb. chanter. 39. 23. résonner, faire
du bruit. HO"), p , chant. n:i, 1. 22. 36. cri ; al. héraut
d'armes. nooijcri , chant > joye, louange. fU3"l ,constr./oè j 20.
5. fb9»ví<*, Sym. prospérité. D>3JT,/<>í ,39. 13. paons ; al. autru
ches feme41es,qui ont une voix claire & des plumes égales & bien
rangées, & qui se servent de leurs ailes , pour s'aider à la course.
Les paons n'ont point été connus en Judée avant Salomon. Ce
que dit Job de ces oiseaux convient à l'autruche, & ne peut s'en-
tendredu paon; v. Bochart,d* animal. Script.sacr.t.z.l.i.c.16,
f 5>td. p. pn,JM,4i. 4. <fohì( , Sym. écaille de poiíîòn. f. 10.
VT\ , DD"i , mêler , détremper. n">D'D"l , Cant. 5.2. goûtes d'eau ;
fentes d'un mur, q. d. où la pluie mouille &c. v.Amos ,6. u.
i famine , a. faim , puis , affame,
x "ÌJH, & S|H , tremble , assoupit famé.
3 HJHj > Rallie ejr s'unit.
4 Ojn> <?7? f»» , d" frémit.
jr f|n, pjH 7 wr*/// prospère.
6 VJH. ^//í , 4^4/ ,• yjn ? peut faire.
7 *)jn> couler embas , diftiler.
8 fcrjH, <?y? ébranlé , /<«'/ trembler.
9 NSH, guérit & remédie.
io "Ifil, /i/i /// , couche , apuye*

f. r; pain , famine. -f. *• "lin, trembler. Vin j trembler, as


soupir par l'ivresse. n-"lïn , frayeur. VîH j 2<«f/>• ii. 2. assoupis-
sèment; v. page 187. PlVin, If. i- 19. petites feuilles de
clinquant que les femmes mettoient fur leurs coè'ffes. nVïTW ,
Pf. 60. y. itáfutriç, Aq. assoupissement, f. 3. d. p. nP*l > se lier
d'amitié, mener paître, conduire, nourrir; errer çà & ìàyNum. 14.
3 3 ; brises : ( v.ï?m. ) I/mnn , tóspA. fe rendre sociable , s'aíso-
çier. m , ami , compagnon , prochain ; Cald. pensée, nm , pa
steur, ami. îvm , amie, rnpn > amie , compagne , voisine ; af
fliction : (v. yn. ) >m , pâturage. p">m, affliction; Cald. pensée,
volonté. ÎD.O, ami; méchant: (v. jmj rvy-nmD j pâturage.
jnVj Cald. au dessous ; v. m > dans les part. nVW* Cald. le
fond, le plus bas. f. 4. Dm, s'irriter, s'indigner &c. d. p. DJ7T>
tonnerre. t\nV),Job,$9. 19. <p'o€tiv ,0. (malè çíCov,) le crin des
chevaux , jataw. f. ; . d . p. pirn , verd , florissant , fleuri ; S'áa-tti,
Exapl. touffu , Ezech. 6. 1 3. f. 6. \>m & ySn , briser , abattre ,
affliger , vexer , exterminer, i/mnn , httpb. se briser. ")jnp
-)y~iVr\n>Jer.p.s8.pouryy-)r\r\ PV"), fuffodiendo fuffodieturfe-
ra abatu. yr\,Job , 36. 3 3. confractio ; i. e. le bruit du tonnerre.
■f. 7. d. p. r|in,yiFoipîii7'3-c<7,Sym. Pf 65. 13. être couvert de té
nèbres, rpmn i hiph.faùc couler en bas , #4j. 8. f> 8. B"ïnrr,
A/p/», ébranler par des secousses. W\.Job , 39. 23. fauter, d. p.
îírçn, ébranlement , secousse. j\ 9. d. p. n-KDT , être guéri , ré
tablir, rebâtir. KB-) , médeçin. nDinn,n"li*D*),guérisbn.nKls-),
H-KSnD , guérison , remède. , sain , santé, f. 10. d. p.
*1D")> étendre, fouler aux piés. ni'DT , Ut : Y. nai.
i6o *T

I nôl, foìble , se ralentit.


z D'NÔI, géans , morts , se dit.
3 03*1, fouler & troubler l'onde.
4 1DÔ"1, nef vagabonde,
y pâl. s'unir & s'apuyer.
6 V&l, boue , ordure & bourbier.
7 DSil, des bœufs marque rétable.
8 Kïl, de yn, court , n eflpoint fable.
9 "ttH, efi jaloux , avilit.
lo nyi, i^** S 4^rr? , acompltt.

■\. i . nDT comme KD"1 . guérir, d. p. ns*l ; être sans force,s'af-


foiblir , se calmer , abaisser, affoiblir : riDin > hìpb. s'abstenir,
laifler, permettre : , niph. n'avoir rien à faire : riDÌDn ,
bitpb. vaXiMvttrSq , Aq. Prov. 14. 1 o. être lâche & moujn'avoir
point de courage, d. p. nD"l , languiflànt , foible. pun , abatte
ment, f- i. nD")j géant : ty>NDT , plur. géans ; q. d. qui abatent
le courage par leur grandeur énorme & par leuts conquêtes.
O'KDT , P/. 88. 1 1 . les morts ; ^■êójuet^oi , Sym.Job, 16. j. enne
mis de Dieu ; ynyeviïf , O. enfans de la terre, f. 3. DD"inn ,
bitph. s'abaiíTer aux piés > se soumettre. , Ex>etb. 34. 19.
{U/ pour D) ce qu'on foule aux piés. f. 4. nVlDD*) 3 plur. vais
seaux, f.j. pDinn , bitpb. s'apuyer fur f.ó.l^sno; v. DS1.
f. 9. d. p. ~KF\ , Arab. observer, attendre, épier , tendre des em
bûches. Samar. petit. co33J onn jrunn nn^j/^óg.
17. eií tí êp/'^ïìê op» eippua/wsi'ít; Aq. pourquoi le disputez-vous,
montagnes orgueilleuses ? ÔToha./iCavílí.... O. avez-vous des
soupçons jaloux contre les montagnes . . . wipia-'xiifáÇíìs , Sym.
avez-vous des inquiétudes au sujet des montagnes,... f. 10.
vouloir ; vouloir, ou , faire du bien ; se plaire > aimer ,
agréer , être agréable & bien reçu ; apaiser , expier , achever >
finir ; courir ; v. yn : briser ; (v. IfT") .) nxmn , bitpb. s'atirer
la bienveillance, pîCT , volonté , acceptation , oblation volon
taire } ce qui plaît, bienveillance; JWA«f«\ Sym. Pf. 30. 6. ré
conciliation ; e^ícíi*, Sym. Prov. 16. 1 j. clémence, nïin. bien
veillance, nïiro» Cant. 6. 4, xmt tvUiáwi , Aq. bien aimée ;
iv^miri, Sym. ibid. bien reçue , bien aimée.
1 l6i

I H3n, tue &s prend le carnage.


% . j;Y1, perce , & rien davantage.
3 ï]y"lj & par terre étend.
4 ^yi, ^{/? d* ^/ » yi , s'en prend.
5" 3p"l> y? pourrit & se pafe.
6 Ipl, bondit , ^<m?/2 avec grâce.
7 Pipi, parfum mixte dr senteur.
8 Op"l> íw/, travaille en brodeur.
o frape , étend > rend duclile.
io ppl, crache i^y^t broyé & pile. .

f. i. d. p. n:n ,épée , poignard. nXID , celui qui tuë. f. z.


yïno, alêne, f- 3.HDÏ1 (plur. D>-) calculus , Aq. Sym. & Th.
cite*j far S. Jérôme , pierre , If. 6. 6: al. pierre de pavé } pierres en
flammées , fur lesquelles on mettoit les victimes pour les rotir>
ou pour les consumer. Il y avoir de ces pierres surl'autel.DDînD,
pavé , pavimentum. f. 4. d. p. yXT, fracasser; metaph. opprimer,
détruire. yï-)nn,/»Vp''.s,entrechoquer,6f». 1$. iz.y-\,Pf.68.
ii.fragmen , i. e. lingot jpieçe (d'argent. ) v. Ipn. f. j. 3pn ,
ff(ìévvvcr8íti , O. Prov. 10.7. s'éteindre , s'effaçer de la mémoire.
3pn & p3pn , pourritures.6. d. p. "Jpn, sauter. npiD, Nah. 3.
2. Ài<t$fívvw , O. (char) dont les roues s'enflamment par la vites
se, f. 7. np"l , verbe , composer des parfiâns. mpt , np") , parfum,
parfum composé, senteur. nn-nnp^,parfum;^i/p64.i)]w/>/oiíjAq.
job, 41. 22. vase à composer des parfums. nnp*lD3 , Uni. àt
ÍSpxa-s-oftívnv aplvriv, Sym. comme une composition de parfums,
qui bout fur le feu.^- 8. d. p.CpT , être tissu avec art , avec va-
riété. 'nDpl , Pf 139.1s- ÌT«i*<*Ji»r, Aq. j'ai été tissu avec art;
i. e. j'ai été formé, d. p. Dp"!; brodeur, ouvrage fait en broderie,
fait en points de Phrigie. nDp"1 > ouvrage de broderie : duel,
D^HDpl j Jud. 5.30. brodez doublement, i. e. des deux cotez,
f. 9- ypin , biph. rípíìsv , Aq.Job,$j. 18. affermir , rendre fer
me & solide ; briser , mettre en poussière ( selon d'anciens in-
terpretes.)yip"),ce qui est étendu fur nos têtesde firmament.>j7p-|
0">r\2,Num. 17. î. lames ductiles, f. 10. ppn comme p«y> , cracher.
pnn,Wp/».dfpp"l)detruire3exténuer,fairedisparoitre.p")jsalive;d.
p. feulement: (v. pnJ np">> maigre, exténué; la temple; <s-«'f u* ,
Sym.lajouë. \>ip-),Exodi 2p. 2. gâteau.
l6h 1
i fTCH, peut. JVtSH , pouvoir.
X OtîH, ^Sne.ì écrit , fait fçavoir.
j ]}V1, pèche , est méchant , coupable.
4 *)ttHj oiseau , feu , lampe & diable.
j 15W1, de cu formeras.
6 filCH, rets , filet , piège , ou laqs.
7 risll, /ì*/'/ bouillir & bouillonne.
8 Dm, ^qkxx genièvre on soupçonne.
9 psHj charger de fers pesans.
io slsll, /<* ôce le sens.

f. i. îXim } Cald. avoir le pouvoir , la faculté , la permission.


î"Pttn , permillìon , pouvoir de faire une chose. rPEHjv. UWi.
t- 1. Dim, tKÌMvof, O. publier ., faire fçavoir. f. 3. y>ï7*in,
déclarer coupable .condamner ^inquiéter, d. p. VU/") > méchant,
pécheur, impie, impiété, iniquité. JWiD,/oì, 34. 10. ivoi4t>
Sym. iniquité. nyiZHD , nyun ,/««. méchante, f. 4. riu/^Samar.
irriter, enflammer. f]W),Hebr. proprement , tout ce qui s'élance
dans l'air,& qui porte le feu&leravage;i.e.oifeau, étincelle de
feu,fleche enflammée ,1e diable, rjun, Habac. 3 . j .volatile,volucris,
Exapl ;diabolus , Vulg./M.r|En "03 ,Jol>,$. 7.I* rÍKVet toi irílu'
rai'jSym.les petits desoiseaux;àíI«i',Incerr.desaiglcs,í7'/á.D,DtLni
dpr. 8.6.«/ ófjuúi/ , Symvlcs saillies, ou les efforts; AajMTeti/lísjIn-
cert. lampes, ibidemfU , O. dirfeu,»Wrf. al. (selon les nouveaux
interprètes) charbon , ulçere enflammé; v. Deut. $ 2 . 24. f. r .UHPTj
v. UTH. f. 7. nm , Ezech. 24. 5 . sk^í/k, O. bouillir à gros bouil Ions.
D'íim , bouillonnemens. f. 8. d. p. Dm , grand bruit , tumultus,
Wuìg.Ádich. 1.1 j.Dmwií , (selon les nouveaux interpretesjlier.
Dm ,Arab. briser, lier. d. p. Arab. genêt, com 'VnJ , Pf. 1 20.4.
Àv^fAMtti etpmúdivaf , Aq. charbons de genièvre (qui íbnt encot
brulans, lorsqu'ils paroiífent éteints ;) ar9ptiKisWoikct.ir(iívoi . Sym.
Th. charbons entaíïèz titíd. 0">Dm ,Job,$o. 4. %vhor ayfiov, Syra.
boissauvage.f.cj.prro , »ipfe.êtrelié,enchainé;al. (selon les inter
prètes orientaux) être délié.se rompre. pfíyi tfr^Ecclef. 12. 6. (al.
prrvjv. lanotesurpmjn-pim, chaîne ,clou;K*9»A<»ír/s,Sym.
Th. l'action de clouer ; conclufio , Aq. cité par S. Jérôme , ibii.
t- 10. nm jpeur, tremblement, frayeur, le mêmeque taon.
V 1*3
I ytX&i futser > boire en compagnie *.
i ÏÌ&V, rugit , y? lamente & crie.
3 HKì?, ravage , fait grand bruit.
4 ta&ïïf, malheur se rejouit.
î Skîi?, demande , consulte & prête.
6 ^tì, est en paix ^ ne ïinquiète.
7 puise , absorbe , aspire , attend.
8 iNìîf, chair , levain , reste , alimenta
9 rompt , brise ; est Caldaïque»
io 3>3ì£?, étincelle , Arabique.

*Sym. de ceux qui boivent ensemble jal.les lieux où l'on puise de


l'eau , ibid. f. i . njiW , rugistement ; metapb. cri , plainte, f. 3 .d.p.
îINtt^être ravagé, être rendu désert ; hipb. ravager &c : nwn7,
four mKWn71.Reg.19.25 :hitpb. êtreétonné.nKniI/0,<je».24.
2 1 . ( pour navv\D ) voyant avec étonnement, d. p. TìHV? , Sopb. 1 .
15. iru^ipof*, Aq. malheur. nXW, (plur. D>-) bruit, tumulte ,
tempête, lieu désert, misère , affliction. rìKC, désolation ; ép^i»-,
O.Prov.3. 1 incurfion.'nN^,^. 24. 1 1. désolation. pKE/,btuit,
tumulte ,• p{*E? , le même. à.p.<th*^óvu*,Sym. If. 37. 29.. orgueil:
(v.(xuO nN'ttfD, désolation, misère , ruine entière. fW^Da ,
Prov. i6.z6:( v.KBO.) mKWn , bruit , clameurs, niìtum *
Zach. 4. 7 ; v. nw.f.4.!DííU',sx/^<*/f e<r , O. 25.15. se re
jouir du malheur d'autrui ; «.Ttná&v , O. deshonorer ; mépriser*
insulter.d. p. OkM^meprisinsultant.t-J-d.p.7KEr, interroger,
mendier; ernprunter,£xod. 3.11: hipb. livrer , donner: nlpb. prier
&obtenir. TÒHUr & nVw, demande. mVittí'D.plur. demandes.
/IKttf , lieu profond , & le plus éloigné des'cieux , Job , 1 1 . 8 . & 2 6.
6-d. p. Tétatdes hommes après la mort , Gen. 37. 35; d. p. la
raort,le sépulcre.VKlir & nVlNty, le méme.f. 6 .d . p. ^u? , être dans
la prospérité, dans l'abondance.pìtlir, tranquille. pxV^ qui est
dàns une tranquillité parfaite ;v.ritfty. f- 7- d. P-^KW, souffler >
désirer,se fatiguer en longeant à quelque chose ; v. rpty. f • 8* d. p.
^N^,parent,corps.nNiy,wtí,êtredereste:n'KIS'n,/«p<'.laiííêrílc
restedain^r.n5Kur,parenté.rìnNiy&n'")U',reste.n-|«B'D,paitrin,
ou lieu où l'on paitrit.^nVW 1 f. 1 i.flisez-prl'niP )f**T
Ttï'nKUM'osrestes.f.9. CP33ti;,0/. 8. 6.fragmens , morceaux,
f. 10. aur, Arab.allumer. X ij
/
1^4

I î"DtP, frend , captive , détient.


% T\1V, loue , apaise & contient*.
3 t33t£f> verge > dardt tribu yfiile.
4 72&, sentier , trace , ou la file.
J D>3t£f, de femme ornement vain.
6 JDtP, 7? rasasie , eftplein.

8 Jf3î2M , /á/V jurer , conjure.


9 Y2V?y serre & met en chaton.
lo laijse & fait Tabandon.

f.i. n3W,prendrejemmener&renir en captivité.i3Efj captivi


téjbutinjtroupede captifs.îTOïïf, captive, captivité. m3ïV>n3'W
t"P- .captivité, captifs. agatejou topaze; al. béril. f.i.riDW,
contenir* , ou réprimer, f. 3 . d.p. t031V,iceptre; ««•/«, Sym. Gen.
49.10. autorité souveraine ; houlette , Pf. 2 3 .4 ; d. p. poinçon avec
lequel ecrivoient les anciens ; mois onzième qui répond à notre
Janvier. f.4.d.p. VDïïf&V^Dîtfjgrands cheveux qui pendent , If.
47. i.(V3^Arab. crefcere,adolere.)rÒnir & ViblD, ( D pourír)
épi;p5f , Aq. Pf. 69. 3 . courant d'eau. D^3ttr, plur.épis ; *a*<To/,0.
branches,Z4s/;. 4. 1 2. bìb^VT, limaçon; al. ver:VlV3C ÌDSjPs.rf'
ç).i[jLoíaf ytií ìvìípo, Aq. comme le verde la terre, -f. 5. DiD^)
plur. If. 3. 18. bandes, rubans , ornemens de tête. f. 6. d. p.I73lî>)
être rassasié. n-yDC, raísasîment , fertilité , abondance. ( Cene
racine n'infère point 1 dans ses composez . ) f. 7 .& 8 . î"I-I>31P, sepr>
plusieurs, sept fois, souvent , septième. yi3lïr( plur. D' &m- )
maine de jours , ou d'années, lyoïf, septième. DTìî73tt>', dnel,{ept
fbisjseptfois autant .□'î;3ìy,soixante&dix.ï;3U',3,w//>/;.jurerJfaire
serment:(le premier serment marqué dans l'Ecriturejestcelui d'A
braham confirmé par un don desept agneaux: v.Gen.zi.i 8 .)y'OWli
fc/pfe.faire jurer &c. n-IM3i£'':>splur.D'> &niJserment , engagement
fait par serment;d.p.execration, Num.f.i 1 . f.^.al.yaWjsaire à ré
seau ,broder,nuançer une étoffe par desbroderies.ySEr, Exod.iS.
1 1. (Tw^ísyí/fjIncert.serrerjOU faire étroit. p¥3îI?,Exod. 28.39-
«/ írua-ç/s|sif jExapl.lesnœuds.l>3iyn,2.'S«i»í. 1.9. serrement de
cœur, nxaiyo 3 agrafe , chaton d'une bague. \>3tt>Tl , Exod. iS.
4. ferré ; al. brodé , ou fait en réseau, f. 10. p3ï2/ , Caldaïque.
V
I 13^, vend , brise y espère , achete\
i , matrice & tempête ,
3 ïiìlV-, fi trouble y est interdit.
4 sDC, cejse , arrête , abolit.
í HÌWy croît &se multiplie.
6 2W> s'élève & fortifie.
7 iïìtï, ignore , erre &séduit.
8 TÚ&> regarde , hiphil produit*.
9 Sjïï^j fait l'œuvre qu'on doit taire,
io JfX&O , fou; Pêtre , ou le faire.

f. i . & i. d. p."QCj mettre en pieces , briser la matrice ; i. e. fai


re enfanter ^placer ( des bornes )Job, 38. 10 :Cald. espérer,atten-
d reconsidérer, 2V<?/;íw. 2. ij. d. p. iDiy, espérancejattentednter-
prétation , vivres , calamité > ruine. {fOC , brisement , calamité.
"laCDjl'endroitoù se brise la matrice ;Ketìutyì{ , Sym. Pf. 41. 7.
tempête ; q. d. qui brise les vaisièaux: douleurs, f. 3.
,part.plur. bitph. troublez,déconcertez,D/i». 5.9. f. 4.
d.p.nai^sereposer.obíerverle Sabat. n>3Cn, hiph. faire cesser,
detruirejôter&c. nntOD rûttTI >Pf. 89. 45 .ÀTÍveiv<ra.{1tìv K<t\a.-
fódnlct dv%} Sym. vous avez fait cesser fa pureté, d. p. fOlT, repos ,
sabat,semaine.pn3U'',reposJsabat.D'naiï''D,plur./í même. f. 5.
ifJTimihiph. augmenter &c. tJ^JUTI , If. 17.11. vous ferez croî
tre. îOJïir, grand,grand nombre ;adv. beaucoup , valdè ; v. JJiir.
f. 6. d. p. 3Jur,être élevé, être fort , protéger. DJWD , forteresse ,
lieu élevé, fortifié. f. 7. jJiy& n ìXV>âyvoêív, Sym. Th. ignorer ,
Ez.ecb. 45.20; pécher, pécher par ignorance; mettre son plaisir.
rUETb si/psi. égarer, tromper. nJWD,nJJîf , ignorance , péché.
Pltfi JUT, plur. Pf. 19.1 3. aynt/uû* , Sym. âyvÍHtf, Aq. ignoran-
ces,inadvertances. ]V2W, ( plur. mJUJBr) ignorance , plaisir ;can-
tio erratica , chant mixte; al.chant qu'on peut mettre surplusieurs
airsjou chantera plusieurs parties; v.NJttr.f.8.n>.ttPn > hiph. re-
garder,considéreravecattention.f.9.V.3t7:>c'estlemot qui expri
me au naturel l'union , ou le crime de l'homme avec la femme,à la
place duquel les Juifs font lire dans leurs sinagogues cttbare >
comme plushonnête. d . p. Vjlf, épouse ,reine, f. 9 . J7J rwì"b hitpb.
faire le fou , le contrefaire. JW, folie 3 frénésie.
1*6 V
I HV, du ventrefruit naissant.
a mamelle , où tetc l 'enfant.
} TW, herse, afflige & ravage.
4 HIE?, OW , champ. *W , pillage.
5 p£nCf> w/í7 chaud , air malin.
6 Y1B?, v**/, conjjfire , est mutin.
7 fltíf, brebis , agneau , i
8 nn^, témoin. ( 9 j OW , , saràoine*
10 fctflC?, mensonge , vaine erreur.
11 revient , détourneson cœur.

f. 1. , Cald. emìttere. f 1. W ; v. TW & nW.f. 3-


d. p. THf , sacager , piller , faire périr > détruire. 1W , ,
5.11. vptrofxù, Aq. aftliction , misère. m^V, P/I ji.4.«î«1i*4»»
•retfíttr , O. en misère ; í'm m'tferia mea , Hieronym. ií"á. »
ruine,ravage,pillage,ledémon.mî7,£fí'/.i.8.fl/i'0^ó©-,O.echan.
íbn,(ainsi traduisent la plupart des ançiens interprètes ; ) al. musi
que, symphonie. *"l4r, le Tout-puissant, ífe-ny, Arab. robustus; al.
v. v-j. -f-, 4. mîI^plur.Qi &iri) champ qui raporte,i. e. terre labou-
rablejchamp planté d'arbres , champ de pâturages &c. D"»"Wli
Gen. 14. $.ruv «\<r»i',Sym.desbois.inB>',/:>/80-I4 a.ygioí, Sym.
sauvage.nDlC"so«>«erniî;,champ,vignoble , champbrulé par la
chaleur,fOffj«f nD*W» v. If. 37. zj.-f. 5. pDnil>,,«i's/u<>?>9o/!Í*JExapl.
vent qui brûle les biensde la terre. nDlí^,gâté par le vent. f. 6.á.
J>.'~nnurr\,hitph,(de")'TW Caïd, envoyer) s'envoyer soi-même ;i.
c. se donnerdes mouvemens pour quelque chose,prendre une fer
me résolution. nTintir» jConspiration,rébellion : v.-nD.t.7: ni27,
petit bétail,agneau;chevreau&c.sfl7»>»eji'îX; mais }HX se dît de
plusieurSjnwnesedit qued'unseul. f. 8. KnYinU'jCal d. témoig
nage. ■f.y.CîìW, trvÇj Exapl. l'onyx ; al . sardoine,ou béril. f. 1 o.d.
p. tíW) vanité, vainement, f. 1 1 . d.p.DW, recommencer (quand
il est íuivi d'un autre verbe;) revenir à quelqu'un,ou s'en éloigner,
selon lesens; Kalôcbîph. faire revenir, rétablir, rendre , remener ,
rendre la paix,détourner,pervertir,répondre ; ( v. rQUf& 1W- )
n3W,retour,pénitence.33lTy, mafc. rébelle^wr/ìfí. rOCD,fem.
rébelle , averfa ; d. p. rébellion , égarement. n2"lïim } retour , ré
ponse. auTj vieux , sur le retour de l'age ; v.a'BTj à la staixce sui
vante.
V 167

!5>tP, de 3V#, blancheur vénérable.


DIS?, enduit de chaux & desable.
TSWt rend égal ó" convient.
4 TVW, médite dr s'entretient.
f ÌJW, fait le tour , rarhe. & décline.
munir , fermer d'une épine.
7 Sltëf* l*frange , ou bord d'un habit.
8 OW, met , fait , ou , fose , établit,
9 JJÌV, crépit , ferme , s'écrie.
io Cptì?, cacher , briser en furie.

j\ i.Dlï^blanchirdevieilleue, i.S*;». iz.i.yw>canìtieS}VÌcl~


leste. aiïr.vieux.f.i.Ti^jenduire&c. T>B',,chaux;v.mur.t.î.d.p.
îlW,êtresemblablejêtre égal,valoir,ctreutilejêcredigne,sausfài-
re)égaler,plaçer.nir>IIO,/Vírc'.27. i y.sontsemblables.|n miíttT»,
Zach.^.j.i^i<rá<rH ^*f/7i9-.Aq.égalitéd'agrémenr,oude grâce: v.
mar-f.+.nïV/ Scn">um>hiph. parler de bouche,ou decœurji.e.médi-
terJprier.parlerJs'entretenirjraconter,pancher;(v.nna''.)n^li'',rntri
n- méditationJentretien)piiere,plainte;(v.niC.)nnU'jfoíre&c:(v.
rniyjnni^>nn'trr;v.nnii''&nriw,.t.f .d.p.iûWjparcourirjCouric
de côté &d,autre,alleràladécouverte.njI2t011irnn>Vp/j>r.45>.3.
«TiacTpet^í.Incert parcourez.d.p.îOW&Iût2Hr,fouet,verge3playe,
fléau. fâiy, rameur. Œittr, rame, ourangderames.tOWD , ramejv.
HQU;.t.6.d.pq^haye.nD1lï'',branche.D'»Dîyjpl.buislòns,haliers;
iríoKOTíf , O. Num.$ 3.55. pieux,ou aiguillons, mats, plur. épines:
H31ira > DDICfD ,constr. haye; contour jv./oí». 38. 31. HDIDD *
(D pou r ît) haye; v ."pD & "par. f.7 . cVlC, plur. franges ; metapb.
ce que la pudeur a foin de cacher, f . 8 . W\UT\ , hiph, mettre au mon
de , engendrer , Efdr. 1 0.44. d. p. WW, de l'ail . "p PD1OT > Lev.6.
1 . depofitio manûs , dépôt , ce qui a été donné de la main à la main ,
& commis à la bonne foy. f. 9. ïniy,crier &c. p'tt>n ,bipb. enduire,
illinere ; metaph. fermer (les yeux,) If. 6. 1 o ; laifler ; v. ni7tt>.d. p.
îrw,cri,grandeur,noblesiè , richesses ,riche,noble , libéral ; w-
ftmlt , Aq. Ezœcb. z 3 . 13 . souverain; al. nom propre , ibijd. T\VW ,
cri. nmiPT) ; v. W1- f. 1 o.d. p.v\W, obscurçir ; tiri<r>iS'tráÇeir3,Syin.
couvrir; v. Pf. 1 39. 1 1 . v. auílì r\W3.
ï6Z W

i plíP, désire ,franchit son bord,


z 1W, régner & chanter d'accord.
3 VWt ejlenjoye^ en allégresse.
4 Í1V#, met y range , orne , place , ou , laisse.
y 3ïîî% sauver & délivrer.
é CjTEf, wV & décolorer.
7 *W, tordre , ourdir sur la trame.
8 Tlttf, , présent qui corrompt l'ame.
9 PlsltCf, nage à l'cau épanche embas.
io ffllïïf, s abaise & se tient bas.

t- 1 • pp1ûr,désirer, aroser : pium, bìph.regorger, se répandre par


dessus les bords. nppw,#z9. 8. altérée.dj>.piirr}marché,ruë,pla-
ce > épaule , cuisse , jambe, par, Gald. cuifle. nplûTb désir iOu pan-
chant. -jripiîETi, Gen. 3. 16. n ó^no-^Sym. votre panchant. f. 1.
d.p. 1W, comme iw, regarder, voir, considérer,observer;tendre
des embûches,/**". 5. 16. d. p. chanter, louer, commander, êtreau
dessus, primer, avoir le dessus, ")ûr, Prince, Chef. W, cantique.
nif,ennemi,muraille,bœuf;vacheJob,i 1 . 1 o.tiût V\\>y,Gen.ty.
GAvivftx.onviTtLVTaZfoviO.S&'Cfìax.fubtiervaverunt bovem.7V\W sis.
a8.2y.principaLoulemeilleur,-al.mesure.mWD,mesure.mwn,
don,présent.-niB',ennemi,espion:v.-nur & mûr.f. 3 .d.p. ûrW &
ûr'ûrn, hipb. mettre son plaisir à faire une chose, mettre sacom-
plaisance.ûrlûro,pûrûr,joye:v.ûrûr.f.4.d.p.niur,donner,C?í».4.
2 j; régler, anêterj/o/»,3 8. r 1 ; laisserj/at, 1 o.io.rUttrjhabillement,
ornement, riûr, lesfesses. mnûr, plur. Ps.11.} .ûtfitXM, Aq. fonde-
mens;»o/*oí,Sym. loixj>iiíd;fi1ets,#ic).io: (v.T\r\Vt.)yc\V/Dj'ob,^i.
ié.v.lanotesurttûO. f.$.1VTlf,leméme.-f.6.tYi'a;.Cant. i.6.brûler
fc teiutjhâler.t.y.imDjretors.t.S.nnûr^tfrií jfairedes présens,
f. 5>.& 10. d.p. nnûr&nnûr, être abaissé, êtrehumilié, se courber:
ntirn , hipb. humilier , abattre, mnntt>n , bitpb. ( pour ninûTin ) se
prosterner pour adorer,oupour rendre des respects, nmnûrn (avec
deuxn) s'abattredetristessej/'/l42.7.nûr,humble.inûr,«4í<íí/9,la
nage.nûri,humiliation,-sv.nûriJn'»nûr,n'inûr,rinûr,fosse:(v.nnttr.)
nntûr , nmûr , fosse; (v. TWNìì) n'inritt'rijrn.ouvemenr, ou posture
d'un homme qui adore.

1 orw,

i6$

$
4
y
6
7
8
9
io

-f-. i.&z.Dncr, battre & rendre ductile &c. nsc'n^, immola


tion, tainur i{n,Jer.9. 8. flèche perçante, f. 3.VnU',lionnoirde
Syrie, dragon noir: (Vnc pour "inu/J rhnw, Exod. 30.34. espe-
ee de parfum , appellé onyx : c'est la larme du bdellion , qui est
noire , unie & claire comme l'ongle , ce qui a donné lieu aux
Grecs de l'appeller : ( Bochart. ) f. 4. pnîP ,ufite. f. j . Dinr/,
ufite; v.IWîD. f- ,6.^niyj£«sft. 41, 16. lambris,ou lambriste 3
rfer|nDCald. appïtcare ,apponere. d. p. v^nil/, (det^no tabefcere, )
leLarus*, espece d'épervier,qui a très peu dechair,&qui semble
toujours étique; (Bochart.) nDnt^phtisiejlangueurjtfre^oipflopícs,
Incert. Lev. z6, 16. corruption dè l'air causée par le vent, f.7.
yritt^ Cald. líon fier & indomptable, f. 8. pmtf, réduire en pou
dre , miner peu à peu ; se divertir , se mocquer &ç. d. p. pniy:>
jeujdétision , poussière très menue, nuage délié , le ciel ; poT« ,
Aq. le plus petit poids d'une balance. D'pniy, plur. les cieux.
pintP>rìs , joye. pnn",lsaac. prwD, jeu,risée. f. 9. d. p. miF,
se noirçír , être noir ; se lever, ou chercher dès le matin j dési
rer avec ardeur, d. p. "ìniy, noir, aurore,étoile du matin Recher
che empreílee, matin, matineux. D'"înB% Zach. 6. ì.Peuples de
l'aurore ; i. e. les Perses. Tinu^ suye, noirçeur. "nrPUJ> le Nil , ou
bras du Nil. PYUW, Eccl. 1,0. 1 1, puberté , jeunefle. "iniVO, au
rore, tnmrw, fem. brunejbazanée. f. 10. nniir,se corrompre ( le
cœur: ) bips), corrompre , faíre mourir &c'.d. p. nnur, corruption>
fosse
tì>n- , pestcmort , corruption , défaillance , Dan. 10. 8. nnìTD
lìliOD. . . If. 5*. 14. son visage est défait, áf nnf «píte/£e/v,dé-
faire , exterminer ( son visage: j v. le grec de S. Mathieu ,c.6. V.
16: v. nnur. Y
l6i

l plíif, désire , franchitson bord.


HltPi régner & chanter d'accord.
es en joye , en allégresse.
3
ÏÏW, met , range , orne , flace , ou , laisse.
4
sauver & délivrer.
5
6 t)Tty, voir & décolorer.
"\W> tordre , ourdir sur la trame.
7
8 IfW, don , frésent qui corrompt l'ame.
9 nage à l'eau , p anche embas.
10 TTNiy Sabaifíe &se tient bas.

f. i . ppU£r,désirer, arofer : p'IWI, bipb.regorger, se répandre par


dessus les bords. 7ìpî>M!r,If.z 9.8 . altérée.d.p.pii7,marché,ruë,pla-
ce , épaule , cuisse , jambe, piy, Gald. cuisse. npTCTb déíìr jou pan-
chant. -|rp1OT>, Gen. 3. 1 6. » Igfuì <r»,Sym. votre panchant.f.2.
d.p.")W, comme TW, regarder, voir, considérer,obferver; tendre
des embuches,7«\ y. 26. d. p. chanter, louer, commander, êtreau
dessus, primer, avoir le dessus, lïir, Prince, Chef. TUT, cantique.
11^ennemi,muraille,bœuf;vachejbí>.>2 i.io.IW V\pvyGen.^.
6. ivîuf»KÓ7rn!ra,y rccupav; O. Samar.fubnervavemm bovem.7Y~>'W , If.
ì8.2y.principaLoulemeilleur;al.meuire.mWD,mesure.mil^P,
don,présent.n")W,ennemi,espion:v.-nur&n"iîy.t.3.d.p.trrW&
EWn, bipb- mettre son plaisir à faire une chose , mettre sacotn-
plaisance.ïïrWD,pw,joye:v.w.f.4.d.p.niU',,donner,G'f».4.
2 j; régler, arrêter,/ot,j 8. 1 1 ; laisserJob, 1 o.2o.JViy,habillemesit,
ornement. T\W, les fesses. mniP, plur. Pf. 1 1 . 3 .6î/jiÍkm, Aq. fonde-
mensji'oiuo^Sym.loix^íáifilets^.icî.io: (v.r\r\V/.)^Ti;D,Job,^i.
ió.v.lanotesurNBO. f.^.,2VV,lemême.-f.6.r\w.Cant. i.6.brûler
le teint, hâler, f.7 . "mrrD,retors.f.8 . 1TW, verbe , faire des présens,
f. 9.ÔC 10. d. p. nnif&nnU'', être abaissé, être humilié, fe courber:
mm , bipb. humilier , abattre, mnnom , bitph. ( pour mnurnn ) se
prosterner pouradorer,oupourrendredesrespects. nninUTI (avec
deux n) s'abattre de tristesse, Pf. 42. 7. rw, humble. "\TW,natatÎ9,-h
nage.nur',humiliation,fv.nttr\Jnini7,niniîr,nnU',fosse:(v.nnc/.J
nnnir, nmur , fosse; (v.nmv.9 n'inniyn,mouvement, ou posture
d'un homme qui adore.

I DIW,


I ìûtWt tue' , égorge , exprime çjr presse.
2. battu , pointu , qui blejse^
$ Snîîf, ' leserpent dr le lion.
4 ulcère , inflammation.
y ÙTW, grain , qui germe sans culture.
6 lambris , volatile impure *.
7 - rniîf, haute taille , orgueil du cœur.
8 pn^, j rit , y , <y? moqueur.
9 "ÌTW, l'aurore , ejr noircit , désire.
1o Wfìíì corrompre & perdre , ou , détruire.
■f. 1 . & z. Bnc , battre & rendre ductile &c. niO^nif, immola
tion, toinur yn,Jer.ç). 8. flèche perçante, f. 3. VriUf, lion noir de
Syrie, dragon noir: [bvw pour "irwJ rVrTC, £#od. 30.34- espè
ce de parfum , appelle onyx : c'est la larme du bdellion , qui est
noire > unie & claire comme l'ongle , ce qui a donné lieu aux
Grecs de l'appeller %v\ : ( Bochart. ) f. 4. pm? ,ustte. f. $ . Q">mrt
usité; v. DTlD. f. 6.t\>r\w,Ez,ech. 41, 16. lambris,ou lambriííe »
de r| n D Cald. appíkare , apponere. d. p. ^W, ( de t"|riD tabescere , )
le Larus* , espece d'épervier,qui a très peu de chair,& qui semble
toujoursétique; (Bochart.) nantis phtisie,langueur;<ìt'£(u(îip9íîf>í'íi,
Incert. Lev. z6. 1 6. corruption dé l'air causée par le vent. f. 7.
miti Caïd, líon fier & indomptable, f- 8 . pnc, réduire en pou-
re , miner peu à peu ; se divertir , se mocquer &ç. d. p. pnìtf>
jeu,dérision , pouííìere très menue , nuage délié , le ciel ; poT« ,
Aq. le plus petit poids d'une balance, □'pritC, plur. les cieux.
pVUP,ris , joye. pnw , Isaac. pn^D, jeu,risée. f. 9. d. p. urty,
se noirçír , être noir ; se lever , ou chercher dès le matin , dési
rer avec ardeur, d. p. ~\VW} noir, aurore,étoile du matin Recher
che empreílee, matin, matineux. D'iiny, Zach. 6. ì.Peuples de
l'aurore ; i.e. les Perses, mrrtfj suye, noirçéur. "nrPUfJe Nil , ou
bras du Nil. nVUTlir, Eccl. ip. 1 1 . puberté , jeuneflè. SrÍB^D, au
rore. nnn"inur,/í»/.brune,bazanée. j\ 10. nrw,se corrompre (le
cœur: ) hìph. corrompre , faíre mourir &c*.d. p. nnizr, corruption,
fofle , piège, nronu»', Dan. 6. 4. àiJi.vKÁM.nilit , Th. faute. nni^D
tvn- , pestcmort , corruption , défaillance , Dan. 10. 8. nnïr<"Q
VIK-)D. ..//. 51.14. son visage est défait, de rïïW *<pa.v'tÇuv,dé-
faire , exterminer ( son visage: ) v. le grec de S. Mathieu ,c.6. V.
16: v. nrnir. Y
170 V

i ÎÌW, décline & ntíD prend.


z ntJUf> tend , couche a terre , étend.
3 D*t3tP> cèdre a l'odeur bonne. -
4 Jt3-Otíï?> haïr , Jatan àonne.
5 M3Ï?> /mr , inonder faic.
6 IDtíf, frince , maître , ou préfet.
7 HP> 8. PfV , fiante Jauvage*
9 l'urine en sortant soulage.
10 fcí>Y^, s*achevé , efifni.
11 Tl!f, chaînon, 13,. V?>V., le marbre uni.

f. 1 . nBiy fowwîf ni3D; V.ÌH3D f. 2. na^exposerau


soleil &c. Kctlarpávvvuv STh. /fffc , 12. 23. abattre. mi3-nt2ÏPO ,
l'action d'étendre ; al. D'Din ni2lï>'Dj Ez.ecb. 16. y. endroit oà
l'on étend des filets , pour les faire sécher, f. 3. t^ED/, plur.bois
de fetim ; i. e. cèdre de la plus belle espece : al. acacia j> épine
d'Arabie, qui croît dans les déserts du mont Sinaï , & qui est
propre à tous les usages marquez dans la Loy; endroit où crois
sent ces sortes d'arbres : v.Jof. 2. 1. WiV>Xff,Joel , 3.18. Àx-ívOq,
Sym. épines, f. 4. DlOlf &flQW, haïr , être adversaire; iva.v%tr!ìctj,
Sym. f/! j j. 4. s'oposer ; adverfari , Hieron. 7Wá ; \vS'ttt.$tb&íiv}Ò.
calomnier, d. p. frotf, Satan» ennemi ; JWìSom©- ,sjp. calomnia
teur. nOEBfj inimitié , accusation. flDEI^D , haine ; (j.a.vla. , O.
folie , Os. 9. 7. f. 5. F|i3ttr, fondre & courir avec impétuosité
comme les chevaux eVc. d. p. r|t2ur, inondation, f. 6. d.poEìir,
appariteur j licteur ;«»jS<«r«í , Aq. Th. Prov. 6. 7. qui exigeavec
■hauteur & violence. -iiotfD gouvernement, f. 8.î"|iïir,/0&,, 30.
7. çi/toc £ypiov ,Sym. plante sauvage; al. arbriflèau. •{-. 9. pór,
plur. CWïir, urines. Ce mot paise pour obsçene chez les Juifs ;
ils ne le prononçent point dans leurs sinagogues; ils lisent 'D'D
D">Vj*1 , aquas pedum , comme plus honnête : v. Vj"). f. 10.
KWlff, CaiMque. f. 1 1. Tttr, chaînon :mw, plur.//. 3.19.
chaînons , chaînettes , qui servoient d'ornement aux mains ,
ou aux piés ; al. filets de perle } braííclets.

-
1 TWp épine produit la roíe.
* 22&, couche & dort , ou repose^
3 i"D*#, penser , voir , observer.
4 nous oublier , trouver.
y "\2V, pose ,efl calme & tranquille%
6 S^ÏÏf, avorte , eft sans famille»
7 Soí^rî, prospère & comprend.
8 SV3P, de S aD, descend.
9 D3tî?, y? /f-i^r í/f bonne heure.
10 p!£^j j efivoisn , demeure.
f. 2. MTP, x.oi.p*T&tí{ , Exapl. dormir ; &c. a^iyrí, faire
dormir , faire couclicr, plaçer , abattre , abaisser; répandre,Jobì
38. 37. Arab. tffundereJ mrnzr, écoulement w. ou J*-
# m/nu. aaiyDi lit , sommeil, cohabitation, f. 3. mv^aldaïque.
' noc, objet, image, peinture, ilìu/jjob, 38. 36. esprit , intelli
gence ; (*i/jítDpeí^y@- jSym.insensé , ibid : al. coq. ( mDI£''xMi4°»
26 : v. "pli>'Jri'OU>,D.> pensée , imagination , figure , image tail
lée, f. 5. d. p. "pur, former, donner de la consistence , Job, 10.
1 1 . d. p. tendre (des filets;) s'apaiser , s'abaisser. niDlf, sauva/ ,
Sym. tentes:(v. "pD.) TfCW,Job , 40. 26. filetsdepêchejal. ja
velots pointus, pour la pêche des gros poissons : (rOîT, Arab.
missile;) v. -pur. f. Cíl,3Ur,tÌTix.v*<>, Aq.Th. être fans enfans;pri-
ver les pères & mères de leurs enfans. 7ì3Ur,Pf.$ 5.11. <tTÍicvaa-i{,
Aq. orbital . V"OUrtt >fruit,grape de raisin. (riT^Ott^v.VsD. ) n^DWa
Exod. í 3 . 26. £tíkv@- , Incert. fans enfans. f. 7. V^DCn, hipb. de
Vdc, être heureux, sçavoir, considérer , se conduire prudem
ment, instruire &c. V"G17D , sçavant , prudent síTriTn^aVyAq.Ps.
4f. 1 . sçavant ; o-úvítris , Sym.Th.intelligence,?^: eruditio, Hie-
ron. ibid: al. poëme instructif. ^n^Dlf, Cald. intelligences. 8.
VVrjirr, Cald. achever, consommer &c:v. f. 9. D"OUrn,Wp/.>.
se lever , qu faire de grand matin , se tenir prêr. d. p. D3IZ7»
épaule, dos , part , portion ,■ concours, ou consentement, Soph.
3 . 9. DDIf, /> z 1 . 1 3. «6xt>s-pó?©-,Sym.quitourne ledos.nDDiy,
épaule, Jflè, 31. 22. f. 10. pur, habiter &c. pï/n,Wpí». plaçer,
établir, d. p. pçr, voisin, four Cald. couteau ; , Aq.
Th. épée , Prov. 23.2. pUfiQ , ( plur. D> & PV) habitation , ten
te, tabernacle : v. pD.
Y il
17* -.tr

i soudoyer , s'enivrer.
a 37Ef , unir , joindre , -emboîter.
3 iiV, neige à fondre facile.
4 rhVy vit heureux & tranquille.
5 blP, caille arrive au princerns.
6 îi'V, fenvoyé , a divers sens.
7 vhv, dominer & permettre.
g "f?lP,x jetter , rejetter , mettre.
9 Si>t£f, dépouille , estfanssuccez, *.
io chv, rend , s' achevé , est en paix.

f. i . faire des présens , donner le salaire ,reprimer , apai


ser &c. d. p. "DTP, prix, gain , salaire, ivreílè, ce qui enivre.TOtrr,
mercénaire. , don. piDirr, ivreííè. rYlDìVO , récompense,
f. i. cd^TP, plur. jointures, jointure faite en saillie, f. 3.JP^tt/n, .
devenir blanc comme la neige, f. 4. d. p. nbur, se tenir en
repos, être dans la paix, dans la prospérité : nipb. se tromper, né
gliger : bipb. tromper. VtZf, erreur , témérité , folie. V-lVw, tran
quille. n-lVlf, Cald. faute, interruption, blasphème. mVì^j pro
spérité, tranquillité, abondance. TV^UT) l'arriere-faix. ïbiV},Gen.
49. 10 ; f nVlir, Pcnt. Samar. ibid. pacificus ,ou ,pacem faciens : )
al. a ÀtoìhíIcii, Aq.Sy m. cuirepojìtumefi: ces traducteurs ont lu
irVltr, & l'ont pris pour lV "WK , cujus est ; i. e. <trf quem pertinet
( sceptrum.) S. Jérôme a lu rV7tt>' > ibid. bW2 ; v. Tar, dans les
part. iVeO , en secret. p^Vw; ( v. finis: ) ron^C ; v. 3nV. f. 6.
d. p. n^ïb, mettre', jetter , laifler libre , laiííèr aller , laitier croî
tre , envoyer quérir ; faire trébucher, d. p. nVl^arme à lançer ,
épée. mmVc & >nVtf constr. provins , plants. flïVttr, présent ,
dot, renvoi. frvVw» table. nVnWo , étenduë , travail , pâtura
ge. 'nnVtPD, repos , trêve, f. 7. ja^UTI > Wpft. permettre, don
ner le pouvoir. taiVlU', maître , puiíîànt. pDVl7, le même; d. p.
puiííànce, empire. D^Vlf, boucliers, f. 8. "fWiLevp\ 1. 17.
?«ppáx.7wf , oiseau étranger , qui se laiííè tomber du haut de l'air
danslamer,poury prendredespoiflbnsJ-.5>.d.p.VVtt'',piller,laiíter
dequoy glaner,^«fè,z. 1 6jne point réiiíïir*;vj<»fr,ii. 17.&1 9. d. p.
VVc,proye, dépouille, f . 1 o. d. p. dW, achever , compenser , être
danslaprospéritéjsaluërjsouhaitterlapaix.d.p.DV^paixjsacrifice
pacisique,retribution,entier,parfait.DlVtI^retribution,vangean-
ce,paix, salut, {rxchw, v. bow.) D'JD1?^, rétribution.
- V 173
i î^tíf, ôte & tire , ou dégage*
i UìhVy trois , en trois je fartage.
3 OW, nom. 4 . ilDUf , là , dans ces lieux.
y 0>DW, pluriel , se die des cieux.
6 perdre , en hiphil s'employe.
7 fìDlff, donne , ou sent de la joye.
8 ÌOKffly laìjse , jette , remet.
9 houjse , ou manteau se met.
10 ?12Vy la main gauche nous donne.
11 DDïï?, eft désolé y s étonne*

f. l.T)VltTj tirer (l'epée;) à.vá3a*kuy,Aq.Pf 119.6. refleurir; fi-


fffí ,Hieron.»i>«/.f. i. d.p. ifVlfjfaire pour la troisième sois, at-
rendre troÌ9 jours :PU^tyi, i.Sam. 10. 1 9. Tp«* à.vty.ívtìs ,
Sym. vous attendrez trois jours. U"^D',tribun>chef,instrurnentde
musique à trois cordes -, triental , grande mesure des choses sèches
& liquides.^^iyjtroisieme^ierSjde trois ans.n>U>''>!ft^troisieme
partie. DHirVtt''j tren te,enfans dela troisième génération ; rpkíy» ±
Sym. Gen. 6.i6.troisieme étage. dwVc, avant-hier, auparavant.
Vïhw, triplejtriplé,detroisans. f.j.mDir'jplur.noms.t^.nCïy;
v.Durdansles part. ■f.é.'VQVmJnpb. perdre,faire périr.detruire :
*\DUr3,niph. périr, f.7. niDttf, metaph. luire: ( lumiere,dat)s l'Ecri-
ture,marque la joye &la prospérité.) nro^ joye.-f 8. EDWjjet-
ter,préçipiter,s'embourber : ( E)DX>Arab.bourbe. )ipnn lîODÍfj
z.Sam.6.6.\es bœufs étoient embourbez: ,niph. être enle
vé, être arraché : MûDXPÏyPf. i4i.6.yVsírTítV9«s-«i', Aq. ils ont
été en\evez;ÌKÌih»Tovìí(} } Sym. ils seront arrachez,//»^. tVDt-W,re
mise, f. 9. roiCUr , manteau épais dont on se couvroit la nuit:
(rooil'', Arab. crajsities , denfitas.) f. lo.btïOU/Je même. ^DUTI
V^XD-, bìph.zWct à gauche,se servir de la main gauche. iVNDC ,
qui est à gauche. nVctir, HD^f, habit de dessus : q. d. qui ache
vé de couvrir :v.Dt7ìI>'.t. 1 1. d.p. DDiy, être saisi d'étonnement,
être detruit,être raVagé,être désert : hipb. désoler,ruiner, anéan
tir. riDC, surprise, sujet d'étonnement ; à<p*vnri*ìf , Exapl. Jer.
$1. 43.désolation,anëantiílêment. nDDU>'j désolation, solitude,
étonnement. JIDDU^ & TVBWTì, le mime. rPDDlfjV. la stance
suivante.
174 V
i ÍVDSEt, lézard ru croiras.
2. p*#, parfum , graijse , huile ejr gras.
3 )JDî!f, sentons dire & fécoute.
4- ^DKf, bruitfoible y ou foible goûte.
y noty, garde , ou 'veille a son tour.
6 soleil flambeau du jour.
7 KJty, ^/V , haine en doir naîcre.
, 3 lucarne , ou fenêtre.
9 niìiï, recommence , est changeant .
io aiguiser. W, /á
■j*- TD^w^,engraiïïèisWftapft.apesantir.dp.pt^fbrt
î-z^jíKítí*, Sym.olivierjcitronnierjA^m.S. \ycomme yin,Lev.
*3.4.ri3DU?';huit;i3,iDìZ'',huitieme.n,,3'DU'3instïumeric à huit cor
des. |DCD,graSjgrajflè,abondance,fertilité.D,,ÛDWií}V.DU'X.t.i-
d.p.VDW, exauçer : b'tpb. retentir , faire entendre, faire du bruit >
anonçer \bitpb. Caïd, obéir. d.p.î70iy,renommée,nouvelle, paro-
Jcbruif.yDtP'D > T\VM2W,le même. ntfOU'O , obéislance. f. 4. al.
Î^DCipeu.un peu. nïDIf,deshonneur,ignomínie.f.5.d.p. icif,
bigner, conserver , observer : nipb. & bitpb. prendre garde à foi.
VDli/jépinejhaye^jw/f <f,pieire très dure, dont on se fer voit pour
polir Iediamant.riTlDC/Jpaupieres.mD-nmDU'K,veille.D'>nDîyj
de la lie. n")D-1DtI>,D,prison,garde,soin.f.G.v/yyv; yCaXà. servir y
mimftrare. nwQtzrJf. 54.1 l.W«^«í>0.rempartSjal. fenêtres. •{■.
7. d. p. negliger,aimer moins.GeB.ic)^ 1. & 3 3. d. p. ííJtt',
ennemi.nNOlir.haine. ]nm ; v. njttf. f-S>- d. p.rour, changer, al té-
rer.être différent. 1313 T\ìTir,'Prov. iy.cj.faiiedesraports: bitpb,
se déguiser.d.p.rOE'"J(plur.D,> & m-) année. cou^ ma.fc. deux :
(PfílP,fem. pour DWtî''. deux, dua. >jur, second , une seconde
fois , teint deux fois , écarlate. n'Ois, seconde. motf.> change
ment. not^D, second , double , seconde partie , qui tient le se
cond rang, undouble,une copie. plusieurs fois répété: v.
f. 10. d. p. piy, répéter , inculquer. p3Wt£W , hitph. Pf.
73. zi . S'tîXty'onw ivìiKÍym , Sym. dijferebam contradìcens. ]w ,
dont, pointe de rocher , yvoire. ro^ìï^ raillerie. CDÌiaiV, dents
d'Eléphant. D"OCD , 1. Sam. rj. 5. bìdentes , qui ont encore
les deux dents (de lait.)
1 D3t2?,
se ceint , pour être agile.
2 DD'tf, ìlDVy facage & plie.
3 #Dtë?, fendre & le piéfend».
4 CjDï^jdémembre est bien rendu, ,
5 T\]ÍV-,regarde , , agrée.
6 UyV, bruit. HVyV, bigarée*-.
7 creux de la main , ce qu'il tient*
8 ^'apuyer ; en vient.
9 porte , horreur , orge & mesure.
io *VJ?E?, bouc , de "ìyv poil , figure.

f. 2. . TìOWD ^illage.-WIÎZr, # i o. 1 3 .(pour ">r\VW ) j'ay pillé,


f. 3 . VDÏÏ?, démembrer , en sorte que les morceau* tiennenr : me-
taph. infringere,anëtei: la violence : POtl^l, 1 . Sam. 24. 8. ■jrspjéa--
Sym.il détourna,ou reprima. .,f.4. t]£)W\>i.Sam. ij.33.
J^éa-Títs-SjAq.Sym.il déchira en pieces,ou démembra, j-. 5. d. p.
ìlïnf, faire atrention;síaTt/pí^êii',Th,enflammerjGf». 4.4-d.p.se
détourner , s'éloigner , être fermé , ou obscurci : Cald. raconter.
WlWjprendre plaisir:yiyn5fc^.laisièr:nî7n^n^/í/'fe.síallarmer:
~VW!JVW7\,f>ìbMtpb. prendre plaifirjadmiier3raconter, if. 41.10.
d. p. nyifjCald. heure;q.d.qui annonce le tems. ninro, Eztcb.
1 6.4.vuë,afpect.D>yîrî7îL',,déÌices.-{-.6<ni3I7U',,bruit;OU galop (des
chevaux) , de vnvar,Aïab.propellereequum. "tyúVWjDeut. 22. tt.
tTifoyîvìt * , Sym. (robe) rissue de fils difFérens: ( IDKW'j Arab.
mijcere ;t2 , hebr. netum, tiíïìij f.y.bìJW, renard, de^ynsr, Syr.
touííèr : le renard a une toux nuisible , qui lui rend la voix rau
que; d'où vient le proverbe, toux de renard. Viytt'D, sentier, che
min; , O. sillon, f. 8.fl?îIO , incumbere , s'appuyer fur...
nJ-p^D,bâton)apui,fbrce.-}-.5>.& 10. d. p. WV, portier , horri-
ble,afFreuXjtrès mauvais,poil,cheveu.'lî;t',,w?'^,croire;«Ka^Éir>
Sym. conjecturer , Prov. 23. 7. d. p. trembler , craindre, se hé
risser , être saisi d'horreur, être battu de la tempête ; ( v. nj7D. )
myry, orge ; Dnïflpj plur. orge , pluie druë& menue.
l>ouc ; fcobs , oiseau de nuit , démon ; D*T>I71P > démons , idoles
des démons ,apel lez Pilofi dans l'Ecriture , à cause des Egyptiens
qui adoraient ï'idole dù bouc. Les payens Arabes & Caldéens
croyoient que les esprits s'apavoissoient aux hommes fous la forme
d'un bouc.m'yiÌrjchevre,rmnyB',Jchose étrange, abomination.
i76

I Hfitíf > lèvre , langage & berd.


% >Sï&y hauteur , colline en sorc.
nfiìy, pourservante s'anonce.
3
DSUf, juge y plaide dr prononce.
4
"ySMy verse , exhale , répand.
5
6 SâìP, bas > vil , humble dr rampant,
OSfíÉf, lèvre , ou barbe au visage.
7
ft fiDtf, lapin , ou rat sauvage. *
yStfft regorge , est abondant.-
9
io pá'AÏÏ?, le serpent volant.

•f. i. & 2. nsc.bord, limite , extrémité &c. HDI^j wríí, être


clevéiCald.biifenKSTfSyrjbattre &unir un chemin. IDUn,/^,
3 3 .z i .soient brisez;o-*Tâíi7/,0.pouriírent,2Wá.,iDU'',(plur.D'>'>"D'-)
montagne;al.val!ée,iV«ro.2 5.3 .etTpít'TàsJSyr.0.sentiei;v.jrír.i2.
12. & 3.2i.m3iyî2.5,4?«.i7.29.fromages,í/fnDl£',,Cald.perco/<i-
rti f. 3 .nriDlf, servante;*i^it*\»TÌf , Incert. Exod. 1 1. y.captive.
nnDWDjfamillcparentéjsortcouefpece. f^.d.p. taDiy, gouver
ner, comme faifoient les Juges avant les Rois , prononçer un
arest: l2DUO,«i/>6. entrer en jugement,paroîrre en jugement.d.p.
©VI3DU%jugement,punition,playe, traitement plein de sévérité.
CDI7D,jugement,justice,loyjudiciaire,coutume,maniere;figure,
X. Reg.i.y. J.y.d. p. ")Dîf,endroit,où l'on répand . . . Lev.+.u.
n3Dïy>parties naturelles de l'homme. f. 6. verbe, être bas,
être humilié : biBWììMph. humilier , abaiíTer. n-^Dli; , lieu bas,
plaine,humiliation3abaissement, pareflè. t.8.|Dty, x°'P°yp i"A©-,
Exapl. cbdírogrillus,gros rat de Palestine & d'Egypte, qui marche
en bande comme les lapins,qui rumine Sc qui se cache dans les
trous des rochers : f fDi^q.d. fDïjse cacher.) Les Grecs apel-
lentcet animal aikÌs^uv , urfinum murem,parce qu'il a un long
poil d'ours, & que marchant fur les pieds de derrière , il fe sert
des piés de devant comme de deux mains: ( BochartJ "ODC,
Detít. 33. ip:v.|DD.t-S>-I?Diy3,»/p/j.regorger.ypur,Dm. 33.19.
inondation. ny-riPSìP" , troupe , débordement impétueux; «»-
Gif , Aq. fym.Job, 22. 11. abondance, amas. f. 10. al. cérastes,
serpent qui a des cornes & qui resièmble au serpent volant , de
rpor, claudicare , parce que ce serpent n'a point la démarche
aflurée, n'ayant qu'un cartilage; pour épine du dos; (BochartJ
1 IDií
i77
ì IfitP, plaist, orne , a de U grâce,
x slfîKf, range y met en sa p lace,
3 fpV, léger & d'un moment.
4 pEf> sac i haire , ou sac de froment,
y IpV, veille , estpromt , y? dispose.
6 nptíf, £*/rr , abreuve i arose.
7 Dpî?, être calme , apaiser. '
8 SptP, /is/í , ^/Vj & peser.
9 OpíP> lefiguier , meurier , meure.
io ypîP> /mwí à fond , //> , épure.

f. i. IDir, être beau &c. beauté , grâces. VBìP, beau, iciur ,


trompette ; plur. RTIDW, trompettes.TnDUMente royale.lEWK,
i.Sam.6. i^.ía-^ctfÍTHf ,0. viande cuite, quartier de bœuf rô
ti, <fc feu <^ í/í nD bœuf »lD1Dttr,Cald. aurore, f.z. DTStf,
Pf.6%. 14. duel denwr; ex r CnDC p3 , ibid. /t«?ít£i) ra» KKtifav ,
O. Sym. au milieu des partages, ou des limites;í»s?r medioster-
m'mos , Hieron. ibid. DTlDBro, 49. 14. *Mj>oi , Aq. parta
ges j^e/Jocí^ , Sym. voisinages, ou confins , ibid : al. du<t farcina ,
ibid : v. HSC. f- f* "'PIP» ntaturare, i. e. être prompt à faire , à
exécuter, s'apliquer &c. d. p. "ipcr. amandier, parcequ'ilfleurit
le premier. OHpCE, Exod. z$. 33. êf«//t/^JW<a-íuévoí,Aq. faits,
ou taillez en forme d'amandes ;íKréìvTei/jLÍvoi Kngvía-Kisí , Incerr.
Exod. 37. ig.cizelezen forme de noix. f. 6. ilpizr, breuvage, ar-
rofement.npl^, canal. npttfD, échanson , canal , boiíïòn ; frais
pâturage. >tTC3 plPD p,(7f». 15. z. t^à^ •>totìÇwt& oix-iav p* ,hq.
le filsdeceluiquiabreuve ma maison ;a-vïyívù< ri oÍkk [m , lncert.
l'allié de ma maison, ibid:vppv; & p^D. f. 7. opir, se reposer
&c. taplF, Oplfn, tranquillité, repos.f. 8. d. p. Vptr. payer, esti
mer le prix : ( on pesoit la monnoye pour connoître sa valeur. )
bpWD, poids, valeur, ou prix ; v. 1. Sam. 11. 30. nVplfD .poids,
niveau, ou cordeau. f.^.DpVf,truKÁ(xiv@-, O. espece de figuier,
qui renoit du meurier. f. 10. d. p. ypur,être submergé , être en
glouti ; être absorbé , ou éteint, Num. 1 1 . z ; préçipiter , en par
lant des liqueurs ; purifier: hiph.\iev,v.Job , 40. zo. yptirn , ce
qui adu sédimentji. e. pur& clair. nYir)Pptt'',£íV. 14. 37. pe
tits creux humides , de jìpvr &de-)ii v. m.

Z
i?8 V

i ^pîy» regarde , est vìs-a-vìs.


z IspV, déteste , abhore est mis.
3 pp*^> court y marche avec vitese.
4 "Ipttf, /wr»/ , nous trompe dr transgresse.
5 NT#, délier , commencer.
6 31tîf, 7?^ , embraser.
7 t3>2"W, sceptre au crône a place.
8 jHttf, est branchtt ^s'entrelajse.
9 TlUf > echaper ejr rester.
io mt£^i lutcr'dr ïemporter.

f. i . d. p. ^pf, i . Reg. 6. 4. qui a vue , (en parlant d'une fenê


tre) fenêtre. rppi!/D, haut d'une porte, íelinteau. f. Ld.p.ypu',
abomination. iXlpUf, plur. constr. Trfoa-oxBía-pctla. , Aq.Deut. 29.
17. su jets de chute,-idoles, f. 3. al. ppvr, Prov. 18.1 5. être preslé
de la faim , de pw désirer : hitph. faire un grand bruit , se fracas
ser, ou se heurter en courant, ppu?pnu" , Nah. 1. 5. (vr redou
blé) se heurtent l'un contre l'autre, puro, soin, course, allée &
venue. pt/D p , Gen. 15. 1. Jî/íïm c«r<e; i. e. curator , intendant;
al.v. npW&pwD. f.4.~)pUr,Ps.$9. 34.T*P*i3*^Hi',Sym. trans
gresser^./'/^. 18; faire signe fdes yeux) regarder les autres,
pour être regardée ( en parlant des femmes) \.J[. 3. ió.d.p.lpv,
menteur , mensonge , tromperie , faussement , sans sujet. IpcV ,
1 . Sam. 15.11. (jlÍtìw , Aq. en vain. f. y. d. p. ri-JOU', Cald. habi
ter : v. me. f. 6. 3W Cald. être desséché, brûler ,comme rpfcr.d.
p. 3~)UT Hebr. chaleur , lieu sec & sans eau. f. 7. tû'O'Itt'; q. d.
taauf "W,sceptrum principis. f. 8. J")ntIM , Thren. 1 . 14. se mêler,
se compliquer. D'JniP, provins, branches, f. 9. d. p. -pur, cor
deau, règle, ou équierre; ministère, en parlant du tabernacle ; v.
mur. T*tty, qui reste, qui survit, f. lo.miircommetVTVr, délier,
répandre çà & là \\.Job , 37. 3.JY1U', If. 6j. 10. plaine spacieuse
& où la vuë peut s'étendre bien loin, de "^m,poÇpeSkare. xww,
finu*, P")U>, cuirasse. 7Wi&>Job, 41.17. dard ; (nnur.Arab. par-
vafagitta: ) il s'agit en cet endroit d'une arme offensive : ( v.
pnD.) hnVTDfNum.é. 3.*-irói2fê£/í, Aq. Sym. liqueur, ou suc
qu'on exprime; mesure, principauté ; (v. ) Pnur ,
I J3"ltP, coupe , incise , déchire.
x "PKf> & cordon fc doit dire.
3 pî?, s étend trop en longueur.
4 , pensée , ou fonds du cœur.
5 íjTtf, embrase yejì brûlé , brûle.
6 yiìP, produit , rampe df pullule.
7 \f"W, fifie , apelle enJìflant.
8 plltîf , />/<*»/ w£7?f excellent.
9 "MV> contemple & domine.
1o ttHïïf, arrache , 00 3 ^rcW racine-.
f. I.^3•^B''>fairedesinçisionsdanslachair,^^eurtrir.d.p.la*^tt'■,
-& ni3")li; , inçision . f. 2. "pHl/, cordon. "pur, Arab. mettre des
cordons , s'unir de commerce & de société. rTOVJ rO"lïPO >J«".
a. 13. qui embarafle ses voyesjv. jnw. f. 3.17"")^ être trop long,
•en parlant de deux membres pareils, dont l'unest plus long que
l'autre:fo7pfr. s'allonger :jnPttíTiD5 If 18. îo.pour s'alonger, f.
4. d. p.r\V*)V?,Pf. 94.19. ò^ú™, Q. douleur, f. j.d.p.rp^prr-
fier, serpent des déserts d'Arabie, le premier des reptiles comme
Je lion des quadrupèdes, qui a des ailes de peaux membraneuses
comme la chauve-souris, qui deiíèche par son haleinetout cequ'il
aproche,& dont la morsure cause un feu secret qui consume les
chairs. D">&")B>i séraphins. ITD1E7D ns-nir, brûlement , embraze-
jnent. f. 6. d. p. pur, reptile, f. 7 & 8. r\\>"W , sifflement , cri.
Dmy V\^"VIf,Jud. .y. 1 é.gregessibili, cris destroupeaux.mp*ltÌ>V
flagella , le bois que pòuíïè la vigne. D">pnc D">D"ID , Zacb. v.
8. chevaux..... de la couleur du vin & du linji.e. gris cendrez,
couleur d'oeil de perdrix. rìpi-W, If. 1 9. 9. d'un gris clair ; al.
-d'une belle couleur ; pettentes, Vulg. ib'úk { piD, Tal'mud. peig
ner.) HT\ipTí\ffV , Cald. flûte, f. 9. TW & gouverner &c.
( ces trois verbes vw, HV&i nw, se prennent souvent l'un pour
l'autre. ) ÌTW xV > Habac. 1. 4. «k íuS'okh , O. ne se complaît
-pas. (T)Ur, Arab. dtkEtarialiquâ re. ) "ncr&iîy, nombril. nYVKtr ,
Jtr. 13. 10. obstination ; èvôuW , Aq. Th. penchant déterminé
/verslemal; J o-xoXiÓTHf, Aq. dépravation,/*/! 81.13. fTW ; v.
"mri. f. ia. /;;'pfe. prendre racine, d. p. W; raçine , action de
déraciner , i. c. exil , Efdr. 7. 16. m-mnu/nttr, chaînes.

Zij
180 V
I TTW) servir , prêter la main.
z JtSW, h*- 5- W > six , 00 , //>.
4 HEW, vermillon de la Chine.
5 nn^, tarit é'.festine.
6 nmi'Q, breuvage > festin.
7 Síl£*, plante & plant de jardin.
8 DJT#, ouvre, ou , ferme peut faire.
9 jn£?. décharger l uretère.
Io /è tait , cejse , calme.
II intt', de IslDeií formé.

+• i- miy, servir d'aide , pour les emplois les moins pénibles


du sanctuaire, hum. 8. t6. ("DP ci deffus se dit des gros ouvra
is. ) d. p. hTiy, ministère. sVWD, ministre ,rnyitiw , O. poëlej
x.Sam. 13.9. O'DJP rYWO> Num. 6. 3. ««r* KctlipycíÇilq vlHì
r«?yA«í , O. tout ce qui est fait de raisin ; ta/tav *TÓ/3fí|ip r*$v-
táf , Incert. tout suc qui se tire de la vigne > ibid; v. mur. *f. 1.
d. p. \\L'W, Pf. 4s. 1. *v$@-3Sym. fleur. D"OBnur, plur. lis,
«xaconle , instrument de musique à six cordes, f. 3. HBTIf , six.
W , Cal 1. le méme. niW > -zwií , donner , ou prendre le sixiè
me , diviílr en six. , sixième , sixième partie,ftxtarius tEzMb,
411. WWVTÔc TUTU', sixième , sixième partie. ï))Wtr> constr. six.
Cill/W & purçir, Cald. soixante, f. 4. d. p.TO, rubricay sinople,
craie, ou minéral du levant , qui est bon pour teindre en verd.
f. j Sí6. inuo , If. 19. s. ávttTroSna-tleLf , Aq. seront taries ; *p<e-
wrÔHTtlcii . Sym. seront anéanties, ibid : (v. iïvn. ) >ritt% l'aétion,
ou le plaisir de boire ;fiamen, la chaine du tiíTérand; ( v. T)W- )
n^nr, b;>iflbn , l'action de boire, j» nOlfC » Eftb, j. 6. convi-
.v'mm vìni ', le second service de la table où l'on servoit le vin,
pour le distinguer du premier où l'on servoit l'eau. f. 7. htWr >
planter. Virils, Pf. 1. 3. /^íìct<pvìiv(A.ím , Aq. transplanté. D">Wn£f,
.plantes, f. 8. DHÎZN Tbren. 3. S.ÀToippiirìeiv , O. fermer; v. DtlD.
f. 9. pni^n , uriner. n>p3 priïï/B, t. Sam. zj.12. mingen-
tem ad parietem; i. e. les mâles ,viros : v. Bochart. <k animal, script,
facr. r. 1. 1. 1. c. jy. f- i°- d. p. pnc, apaiser, f- KV &
"tfiD , cacher &c. v. 1PD.
I fcífi, /<* chambre , où l'on se recirc.
z déteste, ardemment déstre.
3 HNÍI, limiter les confins.
4 D^ONÍI, DNfi, jumeaux utérins.
5 íKslj figuier , figue en été bonne.
<f nt<n, forme , termine & crayonne.
7 . PDs), l'arche & panier d'enfant.
8 San, /^rrf , <?# le continent.
9 f3sl, A* paille aux champs utile.
10 m»3sl, de lin, fragile.

f.i.d. p.Kn, salle, vestibule, salle des gardes ; ixn , plur.


constr. Euecb. 40. 10 & 11. irtt$istt$'ií , Sym. portiques. D"»»n
&mNn j plur. chambres &c. f. 2. >n3í*n , Pf. 119. 174. «j»»*5-
exíflJjtowa , Sym. j'ai déliré par dessus toutes choses.
pNJ VMX , yí»«, 6. 8|jedétestel'orgueil. n3í*P,désir;v.n3K.
t- 3. mt»n j fin , ternie; défir, ( v. îTIN. ) IKtl & Km , »fc| ,
Exapl. otyxylf. ji. 20. l'oryx est une espece de cerf, ou de chè
vre sauvage. D'autres entendent l«n , du bœuf sauvage : mais
11 n'yavoit point de ces animaux vers la Judée , & on ne peut
les prendre aux filets, comme Isaie le su pose en cet endroit; on.
jie prend les bœufs sauvages , qu'en les faisant tomber dans des
sosies ; ( Bochart. ) f. 4. D">Dî«n & D'Din duel , deux jumeaux.
D'DKtì jDDKir & D'Dn(pour DiDKn) metaph. (pieçes de bois) as-
sembléeSjOu emboîtées l'une áansl'autre;v.£#o</.26.24& 36.29.
tllDWin , Cant. 4. 2. ftfu/MlíKoi , Aq. qui portent un double
fruit, qui enfante deux jumeaux , de dkd verbe , enfanter deux
jumeaux, être jumeau , être unis & emboîtez ensemble, f- í-
nONP , figue , figuier. D':KD , plur. figues. noxn , ïTOKn 5 v.
rOK. f. 6. nan , traçer, marquer ( les limites ) &c. d. p. "IND ,
forme , beauté , visage , figure, f. 7. ro-ron , l'arche de Noë »
8cc. f. 8. Van , Pf. 90. 1. oì>Mi*îvn , Aq.Sym. la terre habitable.
Van , & VVan , de VV3 confondre , mêler ; v. VVa. f. p. pHO ,
paille, f. 10. nan Cald. casser , briser ; v. 1317.
n
i N*Vin, continuité.
2. fins!, vuide & la vanité.
3 Onn, rabîme , ^- Olilfi doit prendre.
4 31fl, revenir , répondre & rendre.
y 111, Thau , signe, ifls) , tracer.
6 fin, milieu : "prì , verbe , ^ plaçer.
7 Tlsl, /W/ /í , cherche & s'informe.
8 in, marchand , tourterelle ó" forme.
9 Trn, couper, io. tnnn , ///fò. ,
i1 mnn, pour y£ mêle est reçeu.

t- T- Kl^riD j Cald. i» conùnultate , continuellement, f. 2.


VtD , cahos , néant , vuide 5 maste informe , solitude y désert ,
idole, inn , Gí». ï. z. cípyw , Sym. inutile , d'aucun usage ;
«tT*«]oi» Sym. £)í«r. 31. 10. fans ordre & fans culture ; /u«J<u4-
T»í,Sym. vanité, P/] 107. 40. •}-. 4. oyi , Cald. comme a*nr,
Hebrrv. 3117. f. f . mr» comme nitn^raçer les limites &c :
Cald. être frappé d'étonnement, se heurter. ITPI , ï. Sam. zi.
15. k<*} TrfoHKfint , Aq. il se heurtoit.fin > 3 r. 3 s.
«í"W; al. >in , pour rijfn > ce que je désire ; v. niK. t- 6- 1*1 >
plaçer entre . . . v. Deut. 33. 3. -pn3 j au milieu, ^DDlnDjaii
milieu de vous. iiDnbiro > au milieu d'elles &c. n3-p3>n , da
milieu , qui est au milieu ; v. -pn. •{-. 7 & 8. mn proprement >
chercher en faisant des tournées , comme les espions & les
marchands; découvrir , penser, ^mn , Eccl. 2. 3. honônv , Aq.
Sym. j'ai pensé, mnn nVi , Num. 15.39.^ fia.ç-pitçn3-í<rh>
O. &que vous ne vous détourniez pas. d. p. Tin comme nu,
rang , tour ; Cald. bœuf. D">m , espions , marchands. D"nn« >
•espions. D'Tin > Cant. 1.10. rangs de pierreries que les femmes
étaloient fur le menton & fur les joues , & qui étoient atta
chez aux oreilles; ( Bochart. ) , Ctmt. 1. 11. tspíj3*st'J<í ,
5ym. colliers. min , manière , coutume , état, condition ; v.
ÍTV.f. 10. Ninn;v. Exod. z8. 3 z. f. n. mnn , se mêler , se
comparer, le disputer. cnDIDn nit mnnn -pK ,Jer. 1 z. 5. com
ment vous mêlerez-vous avec les cavaliers, (pour les suivre à
la course. jn»3 mnnD nnK,/f. ai. ij. vous vous comparea
au cèdre ; v. mn.
fi

x Ï?flî1, violet , ou bleu céleste.


2, nnn, y2«-f, comme nous l'atcstc.
3 tt^f), bouc. 4. "psi, fraude , est trompeur.
y S^rij hiaçinte en couleur.
6 psi, & dresse , ou , mesure.
7 J7s1, « aux tems de froidure.
8 nVi"), sujpend ,fait pendre & pend.
9 ;s!, monceau , /^r/rr , 0/* monument.
ïo D7sl, _/5V/tf# s'eleve en pance.
1 * #7s1> w d" pourpre eclacame.

t- I- Tl^nri , va.úrìiv% , Samar. couleur d'hyancinte. mV


D>iynn j Exod. 25. 5. ìípeuíìa. îttvQiva. , Exapl. peaux violetesj
il y avoir dans l'oiient des brebis rouges & violetes ; d'autres tra
duisent D^nn , de tessons ; mais les peaux de teílòn ou de blé-
reau n'étoient point propres à orner les souliers d'une nouvelle
épouse ;v. Ezœch. 16. 10. f. 1. nnri > sous , deflòus &c. v. les
part. |innn , Tinri > bas , inférieur , plus bas. -f. 3. IL^n , bouc
déja grand , virgregis. +. 4. -m ,Pf. 5 f. 12. oiptoj^a , Aq. dette ;
tromperie. D"03r> , plur. finelíês, tromperies. D'î'On & D>OW ,
paons , de C»rn3 Chutai, Chatéens , ou Perses, de chez qui les
Grecs amenoient les paons ; v.-pn. f. J- thìT) , couleur d'hia-
cinthe, ou de pourpre, f. 6. d. p. pn > examiner, préparer , ou
conduire. nW m*l nK pn1 'O , ts. 4°. 1 3. tÍí êToíjuaa-s wít/ju*
xk/>/k ; Sym. qui a préparé > ou conduit les deíleins de Dieu î
pn3 , n\$b. être droit, d. p. pn > mesure , une certaine quanti
té. n'ûDDs Ez.ech. 28. 12, & 45. 10. mesure, dimension :sS.Jé-
rome a lu n^n , ibid.) nûDno , mesure , somme , état , forme:
v. fD&-pn.t-7'Jl7n > Cald. comme jVtP.f- 8. & 9. com
me nVn , élever , combler, élever en monçeau. iVn , carquois.
nVDVn , Cant. 4. 4.tT«e\|«f ,Aq. remparts, v'4»,Sym. hauteurs,
fi/VL- al. arsenal, </í nVn suspendre & <te HD tranchants ou
épée, , tombeau &c. "OiVVin > Pf. 137.3. nous avions suspen
du; al. ceux qui avoient réduit ( notre ville ) en un monçeau.
D'Vn^n , cheveux pendans. -f. 1 ïJ^Vm , coccus, l'arbriíTeau qui
porte la graine qui sert pour teindre en écarlate. V\V- nuVw
, Aq. \er.de yi"? , ronger. D'ï^riD, vêtus d'écarlate. myVno;
v. yn1?.
i nVfl, trois pour tSW a cours,
a "ïOfi, toujours.
3 non, s'éjwuvante , <?# , s'étonne.
4 "jan, soutient , />rf#^ ce qu'on donne,
j 7ÛH, ^/Vr avant se dit ,
6 CDfi, cvnsume , s'acomplit.
7 faime & vapeur qui monte.
8 HJn, ,£ , f» , raconte.
9 pjfi, /f deuxième du nom.
io *]Jfi, bout d oreille au tendron.

f. i. nVn , G«/á«?»OrVNnVrij $• 7. &i<5. troisième.


ntín^Vn ,/«». troisième , tertia. f. i. "PDfl , perpétuel , perpé
tuellement, f. }. priDD , Deut. 18. i&.stupor , étourdiflement.
K'n-pnon , plur. Cald. merveilles, non, f^ffè. 8. 14. l'idole
d*Adonis, dont on célebroit tous les ans les funérailles au mois
Thammuz , i. e. au mois de Juin. f. 4. d. p. -]DD , tenir , rece
voir , retenir ; v. P/. 16. 5. & 17. r : v. aussi -po. f. j.VlDn&
VlDrtK , hier , auparavant. OlI/bll/ OJ VlDn DJ , z. S*»». 3. 17.
hier & avant-hier; i. e. auparavant, f. 6. d. p. DDH, être consu
mé, périr, manquer, finir, consommer, achever, rendre parfait.
DD, entier, parfait, simple, sans reproche, intégrité, innocence;
simplicité , perfection. DC-D'DD , parfait , perfection , innocence.
COn , Exod. 18. jo. àhíiSíictv , O. vérité ; al. certitude, parce
qu'en consultant ìeThumim on connoiííòit certainement la vo
lonté de Dieu; v. la synopse sur cet endroit, mon >Job ,12. 1.
TíKtiómt , Sym. perfection. DnD , bon état ( du corps J íànté.
f. 7. n-IDn ( plur. D"1 & m ) palme naturelle & artificielle , co
lonne de fumée : rfllD^m Omt\ 3. G. ivct9v(4Îtt<nt , Sym. vapeur
3ui monte dans l'air. cnT\Dr),Jer. 31.11. obélisques, pirami-
cs;tranfmutationes , Sym. cité par S. Jérôme, ibid: OID:***
ritudines , Vulg : v. no, f. 8. run , gager , ou soudoyer; entre
tenir , consoler; ôfww v , O.Jud. n. 40. pleurer : v.Jud. j. 11.
p-n:nt» , gain, récompense, prix de la prostitution : v. fno. f-
9. p3D , Cald. deuxième, r^on , une seconde fois : v. nottf :
v. aussi pn 5 à la stance suivante, f. 10. -pan , le cartilage de
l'oreille.

1 pn
sì I8y

I pn, dragon , monstre aquatique.


x "1-3X1, four & fourneau de brique.
3 hait , déteste , </ <fc fhorreur.
4 n^st, s'égare , <?y? ctfrf#.r ferreur.
5 1JM"I> r4/2/> , foureau , sá»//1 donne.
6 HSn, sommier , somme en autonne.
7 /flil, _/?/ , /^rsí , #^
8 *)3fi, fiìsl , tambour. 9. ISÏÌ > coud.
10 îî^âsì, manier, toucher , frendre,
11 Spf% de Spty doic deíçendre.

+• î^n 3 (plur. 01 Sc m) proprement , gros dragon de terre


& d'eau ; i. e. gros serpent, gros poiílbn. pan £#od. 7. 9. gros
serpent, pon , Ezœch. 19. 3 . & 3 z. 2. crocodile , comme fWfr dans
Job,selon Bochart. oijn , metaph. grands , magnâtes. DOD ,^.13.
n. rufSnt 3 Exapl. sirènes, f. 2. "\^r\, usité, f.3. 3î7n j avoir en
abomination : apro, »'p&. déplaire &c. 3W>r\» Wpfc. faire une
action abominable. ÎQVV\ > abomination* f- 4- "«"«f nya ,
errer çà & là , être en défaillance , //. 11.4. ntfnn , hiph. sédui
re , en imposer, se moquer : J7ni?n , le méme : ynyriD Gen. 27.
12. x*Tetina»cóíMíi'oí, Aq. qui se moque; x.a.Ta.'xÁiÇav , Sym. qui
se joue, ibid. f. 6. riDln usité, f. 7 .7VT\ fatuus , infulfus ; i. e. in
sipide, insensé , foible; mortier foible > ou fait avec de la boue
toute seule, Ezech. 1 3. 10. ròsnjob, 24. 12. (j.o>(U} Sym, fo
lie, indiscrétion; v. Vd3. f. 8. PjDn verbe, battre & acabler de
coups , battre du tambour. niDDin , Pf. 68. 26. femmes qui
battent du tambour. nn-flDn j timpaniz.atio , genre de suplice; al.
la risée du peuple, Job, 17. 6; d. p.Tophet, vallée prés de Jéru
salem , où les perés & les mères danfoient au bruit du tambour,
pour ne point entendre les cris de leurs enfans , qu'on brûloic
devant l'idole de Moloch. «'nDrìj plur. Cald. exacteurs, f. 10.
d. p. ìlTUTí ptendre d'aíàult, tenir , être dépositaire, se prendre
des mains à quelque chose, s'apuyer. ttrsnn > Prov. 30. 28. ìfnt-
fipíroft O. s'apuie. IfDna nìph. être pris. norV7D "•lf'Dn , Num.
3 1 . 27. traitantes bellum ; i. e. gens de guerre", f. 1 1. 7pn > Cald.
comme 7piy , pezer, : v. 7pW.
n

i {psi, corriger, redresser.


2. #ps% sonner * , battre * , ensonçer *.
3 ê)prtj estfort , a l avantage.
4 DJ"1D, traduire un ouvrage.
y nn, /^'#. 6. HH prendra.
7 pH, mast.%. , porte aura.
9 fpsl, /Vfl/e , image peinte.
10 VW\T\, Tharsîs }hiacinte*.
11 nmfi, marteau frappe son coup.
12, yvfl, neufy devant dix,- c'est tout.

f. i. d. p. pn j dresser , mettre en ordre , rétablir; être dreíle


&c. v. pD. -f. *. PpD, sonner* (de la trompettes Jud. j. 18;
battre (des mains ) Pf. 47. z ; fraper (dans la main ) Prov. 6. 1 ;
enfoncer*, Jud. 3. zi ; ficher , Gen. 31. zj. d. p. ipn , son de la
trompette, ypn , signal de la trompette ; Thécuë , nom de ville.
D^ypin; v. I7p\ «h 3. rpn, être plus fort, confirmer , affermir,
devenir fort & puissant, s'cndurçir. d. p. tpn, force, r]pn, fort,
puissant, f. 4. Dy-\V\> traduire , ou paraphraser. DlJnn, le 7Ìr-
gum, i.e. la Paraphrase Caldaïque. f. 5. nnn, pin,- «yf/o^áw
vos , Aq. Sym. chêne vert; yeuse, orme; al. cyprès, f. 6. nn
Caldaïque. f. 7. pn, mast de vaiíteau. f. 8. mn, Cald. porte.
fWW > Cald. portiers : v. f. 9. D'Din , 3 1 • 1 9- ft»fP»-
fjLttTo., Aq. figures, images ; sì'JWa , O. idoles , iè/á : images de$
dieux Pénates. D">D")n , 1. Sam. 19. 16. •xfOTo^*/, Aq. frotomt,
bustes; figures humaines, telles qu'on en met dans les Jardins,
pour servir d'épouvantail , & telles que Michol en fit une à la
hâte, pour sauver David, f. 10. If'ttnn, Tbarfts, ou Tarteffus,
aujourd'huy l'Espagne. imtmn ,Exed. 28. 20. iÍMvbu; , Sym. la
pierre d'hiacinte ; XSvirohnof , Aq.O. tbid : chrysolite, pierre pré-
çieuse, quia la couleurde l'or. f. n. nmn, Job ,41. zo. a-çvftt,
Exapl. marteau ; al. flèches , dards; bâton : (ntìl , Arab. fustt
percutere.) al. pierre lançée d'une arbaleste * ou d'une autre ma
chine à cet usage. ,
Suplement Hébraïque pour les Lettres 187
.5 3 i D n T 3
1 Su, mois d'offobre en fruits abonde.
2. V12, sapin léger fur Tonde.
3 11, A* j^fr/f , í># , ^# marbre blanc,
4 SûJn, d" glaçon prend,
y dans l'Ecriture.
6 OE^> hiacinte , ou ligure.
7 *]fl7, remplira cinq épbis.
8 "^ÍJ,J, efcarboucle , ra^/'j-.
9 "inJDÔ, harpe , 00 /<* /y/r.
10 D'IIÔ, Parvaim , l'or s'en tire.

f- 1. Vl3 , huicieme mois des Juifs, ainsi nommé à cause des


pluies., qui font fréquences pendanc le mois d'octobre ; (v.
d. p. "713 , germe , fruit de la terre ; v. *73>. f. í- CPBna , Nah. 2.
4. ni ìtths , O. cavaliers: iVmn CWTOn , Nah. 2.4.1es cava-
liersontété frapezd,aííòupi(lèment:ÍD,|Un3,pourD''B'")D) f. 3.
n, Eflh. i.6. T«f/f©- tiSos, O. marbre blanc de Paros; al. xír-
ruoí (selon Bochartj de perle, ib'id : (n Arab. perle :) onpavoit
quelquefois les planchers de perles: v. Bochartj de anìm. script,
facr. t. z. 1.j. c. 8. f- 4- VD3n ; q. d. Vol run , quiefcit & ìncì-
dit , ce que fait la glace, f. j.IDDtO > chef, prince ; q. d. t\Q ItP,
princeps multitudinis; v. f)tO. f- 6. Dtt>^ 18. 19.& 39. 12.
la pierre d'hiacinte, selon la plupart des anciens interprètes; Keyú-
fiv , O. Exod. 28. 1 9. le ligure, f. 7. -jnV , le femicorus , qui est
la mesure de cinq éphis , ou de trois miiw>ts. DnyU' ")nV Of. 3 .
1. át7K% oìv* , Exapl. d'une outre de vin : les auteurs des Exaples
au lieu de 0">~ww, ont lu p "1317 > ou quelque autre mot semblable,
f. 9- "1D3DS , psalterium; instrument de musique, qui tient de la
harpe, ou de la lyre, & qu'on croit formé du mot grec 4lt^»'
ftov , changeant 3 en h. f. i o. Qiy\D , Pberouim , ou Parvahlm , le
Pérou des Indes,.d'où l'on droit l'or; c'est,felon Bochart, l'ifle
Taprobane, aujourduy Zeilan, au destous de Tlnde, à Torient
de la grande mer rouge.

A a i)
PARTICULES

HEBRAIQUE S

SANS POINTS.

K Dans les nombres , un , i .


N marque' de deux points au dejfus, mille , à quelque rang
de chiffres qu'on le mette. Ainsi
&3 Deux mille. zooo.
iíT Quatre mille, 4000.
M 1 Dix mille. 10000.
ítp Cent mille. 100000.
KM Mille un. -iooi.
ttptç Mille cent un. . 11 01.
b\ik Mil sept cent trente. 1730. Voyez la
Grammaire Hébraïque sans points.
J'OK Helas! malheur ! ( selon quelques -uns. ) *»dV
Prov. 1 3 . 29. à qui malheur ? cujuspatri va? Vulg. ibid. au
pere de qui malheur ; comme s'il y avoit >ut 3íî ">oV:
les Septante , le Syriaque & le Caldaïque prennent ^3»
pour un nom substantif ; tívi ôófi//3©-, O. cui tumultus?
mm pV , Syr. cui conturbatio j" son , Cald. cui
dolor? Voyez la Bible polyglotte.
>3X Job , 34. 36. Ah ! ô ! plût à Dieu ! q. d. voluntas mea ,
de i"OK vouloir; b (àv H «»«, O. ibid. mais. ( La Vul
gate traduit pater mî , prenant1) pour l'affixede pere :)
v. la polyglotte fur cet endroit.
73fc< Certes , cependant ; ( pour continuer le discours , &
pour appuyer fur ce qu'on vient dédire )
bit* certes : p -fi mV' -pwtt mur "73K Gen. 17. 19. Cer
tes Sara votre femme vous enfantera un fils.
bit* cependant : rjO» DÎ3HÛ DV)3l *73tf 1.
A a iij
19. 3. cependant de bonnes paroles , i.-e. de bonnes
œuvres se sont trouvées en vous ; v. x.Paral. 3$. 17.
J"VnK ; v. TJK cy-dessous.
JHN Cald. Alors , comme w Hebr: v. Dan. 1. 19.& $.14.
fHK3 alors , comme {HK : v. Dan. 2. jj ; v. aussi py dans
les raçines.
fiílfcí Hélas ! ó ! ah ! ( pour marquer la douleur & le sai
sissement:) DV1? ma Joël , s. 15. ah diei ! i. e. ah jour
malheureux .' "oni* nnx/«á. 6. 22. ah Seigneur • v. nn
ci -dessous ; v. aussi iltf & nì"!3 dans les raçines.
*HK Où ,ubi,( pour n>K ) Os. 13. 14 ; Wo/^a/ , Sym. ibid.
je ferai ; ero Vulg. /Má : y. i"PK ci-dessous.
1K Ou , aut, mais fi ,& si , &que, & encor ,& même;
( particule copulative& disjonctive.)
íitt ou , aut : nur Iìí -)W Exod. 2 r. 37. un bœuf, ou
une brebi.
W mais si : . . . ^3 jmo 1» £*oá. 21. 36. mais si
l'on fçait que le bœuf. . . .
1M & si , &que: WKton vVtf ïnin 1K Zev. 4. z 3. & si;
al. &que son péché soit connu ; *«/ yp«j,flîí,Ò.d'' cogrù-
tum fit , ibid.
1M & encor , & même : B»n Prov. 30. 29. & encor le
bouc. UPttO IX zr. 10. ( al. 1$.) si gaudebimus ,
i. e. comment pouvons nous nous rejouir ; WW1
Cald. ibid. parceque ( les Tribus de la maison de Juda
& de Benjamin } se sont réjouies v. Grotius & la
Bible poliglotte fur cet endroit. Les Septante & S. Jérô
me ont lu autrement.
foufentendu : fírufrvn ino 1. Sam. 20. 12. demain,
après demain , i. e. demain , ou après demain. DW
D>DnD nwbw 1. Reg. 9. 32. duo , tres eunucbi ; i. e.
deux, ou trois eunuques.
1» Prov. 31. 4. pour p« , ou rpi* «W, selon quelques-uns.
D'autres traduisent defiderium : 1K ibid. defiderium
vtni; v. mtf dans les raçines.
TIN d'où se forme rïTlK avec Vl7 , ou Víî > ci après :
flHK Stf A cause , au sujet de i . . 133 nnK ( al.
« 191
mi») Gen. 1 1 . 1 1 . à cause de son fils : aff. ifírw' bvJos.
14. 6. à mon sujet. "}">rmit bv ibid. à votre sujet ; v. 2.
Sam. 13.6.
Helas! malheur ! nw 'D 'IN Num. 24. 23.helas,qui
vivra l~[b ">Mt Ezech. 16. 2}. malheur à toi !
mi» Pf f- malheur! fíff/we tik ci dessus.
Si , s'il arrive que , peut-être q ue f pour le doute , pour
l'espérance & pour la crainteJ iDi* WD' ">bMt,Gen.
27. 12. peut-être que mon père me touchera j ou si
mon pere . . . mSDX 'VlN Exod. 32. 30. si je pourrai
expier . . . v.Jerem. 26. 3. on iKion ">b)toJob ,i. j,
peut-être que mes ensans ont péché.
D^N Certes, mais : v.Gen. 28. 15». & la note fur W? dans
les raçines. dViìO i. Sam. 2 y. 34. sTfÍToiye , Sym. car
autrement , car à moins de cela ,alioquin , Vulg. ibii ;
Thfa on , ÔJtíd. mais.
Alors ; v. Gen. 4. 26. TK <ww unfutur au lieu d'un pre-
táìt; nWD "WVîît £*<wí. 15. 1 . alors Moyse chanta.
iia O parag. ) comme ïK alors; v. Pf. 124. 3.
ÎND depuis que , Gen. 39. j. dès avant le temps , de
toute éternité; v. Ps. 93. 2. & 8. 22.
depuis que; íwwwe WD;v./<?r«». 44. 18.
nK Helas ! malheur ! mamn b? bx riK £«sfí». 6. 1 1.
malheur fur toutes les abominations ; v. Eztcb. 21.
15 ( al. 20. J v. aussi dans les racines.
nXH Bon ! courage! (pour marquer lajoye&l'insulte:)
'Dion nNH If. 44- 16. bon! j'ai bien chaud. ntíD TlDK
riKn P/. 3J. ii- ( meS ennemis ) ont dit , courage ,
courage ! v.Job , 39. is.
>7n&4 Plut à Dieu ! de nVn prier , ou de Vin attendre : ibritt
"Cm 133' Pf.119. y. plut à Dieu quemesvoyes fussent
dirigées ! v. 2. Reg. 5. 3..
*H*!&î > "inN Après , <feî>4»f «» nom ou un pronom , après que,
• ■ . ' devant un verbe.
•■nn» après : Vint* après lui. "j'->nx après vous &c. nrw
DIT2T n'3 i- Reg. 14. 10. après la maison de Jéro
boam ; i. e. la postérité de Jéroboam.
19% K
nnK après que : ( avec l'infinitif & avec l'ìndicatif : )
VpVin >"ini< Gen. j. 4. après qu'il eut engendré. nníC
"•nVa Gen. 18. 12. après que j'ai vieilli.
J3 vinx Gen. 15. 14. après , après cela.
J3 "inx Lev. 14. 36. après cela : v. -inK dans les raçines.
>K pour ìik , malheur ! "iriKn lV ">K Ecd. 4. 10. mal
heur à celui qui est seul !
*K Où , lequel , comment ? pronom & adverbe :
•>» oùìtW&i.Sam.y. i8.oùestî... aff. n^iìt ubi tu } où
êtesvousî VK où est-il ? D'K où sont-ils?
lequel : ni ">N Jerem. 6. 16. quicíce ! lequel ? v.
Eccl. 2. 3.
■>K comment!^ nìVDK DNlV ">K Jerem. 5. 7. com
ment âpres cela puis,je vous pardonner î
>K explétif : ilïO-iK d'où : nntî mo 'K z. Sam. 1. 13.
d'où êtes vous? ( >ít est alors comme nam dans ubinam ,
quisnam ; il se joint dans l'interrogation tantôt aux
pronoms , tantôt aux adverbes. )
iTfcî comme ir\a & ci-destus.
■{'X Comment ? nïpyK Ge». 39. 9. comment ferai-
je . . . .
Comment ? d. p. où ? pour riD^N : v. z. Reg. 6.13. Les
Lamentations de Jérémie s'apellent en hébreu na'K ;
c'est le mot par où elles commencent.
n33'K Comment ? v. Cant. 5. 3.
|'X Non , ne , nul , pas un , personne ; ( selon le mot
auquel il est joint.)
j>K avec un verbe exprimé , ou sous-entendu : nK~i ptt 1.
Sam. 16. 1 1. non videns , i. e. personne ne le vit. DNl
pít Gen. 30. 1. si non . . . . i. e. si vous ne ( me donnez
des enfans. )
avec un nom substantif: nin p« Os. 4. 1. il n'y a plus
de connoiííance ( de Dieu. )
f>K avec les affixes : -»33"»fi* non ego ; pour If. 1. if.
je n'écouterai point. "03">ìn Job, 7. 8. & je ne fuis
plus. -JD'N non tu ; n^D DN Gen. 20. 7. si vous
ne la rendez pas, D30'K «0» vos ; D"OÛNO DD3'ií ■D'»'''
1
î. 31. vous n'avez point cru. *D3>K mn tpse ; *wk Va
*1pJ "O^K 30. 3 3. tout ce qui ne fera point mar
qué de diverses couleurs. H33'N non ipfa &c.
non Mi ; D3,N i. 17. 34. ils ne font pas»
ID^'N /y.73. í. ilsne font point. ID^itl Ps. 14.
& qu'ils ne soient plus.
pK <ítw /« /fttres u? , D > *7 , 3 j H , 3 :
ptO /» «o» , fans , faute de , où il n'y a point : ")D1Ò píO
Prov. 5. z 3. où il n'y a point de correction.
pjiH interrogatif : riDDH Tlp pNH /«r. 49. 7. n'y a t'il
plus de sagesse ?
p«D comme rien , presque :pKb VîV //I41. 11. ils seront
comme rien , i. e. comme s'ils n'étoient point, pto
rosit? Pf. 73. z. mes piésont presque manqué
sousmoi.
pN1? fans, fans que : noDD pK*7 i. Parai, zz. 4. fans
nombre; al. fans que , i. e» de forte qu'on ne pouvoit
les compter.
pKD de rien, moins que rien;pne non , fans; eò quoi nont
par ce qu'il n'y a point : pîtD D^Uff If. <5. u.
villes fans habitans. DpD pKD J<?ra». 7. 3 z. par ce
qu'il n'y aura point de place.
pKD interrogatif: d'où , de quel endroit? DrìK pKO
49. zo. d'où êtes vous?
jttD d'où ? v. z. -fog. 5. Z5 : v. aussi ci deílbus.
ptfliv ?«òrf non , ou i» ^«0 non , en qui il n'y a point : pxti?
njwn lV Pf. 146. 3. en qui il n'y a point de salut j
v. Xï relatif ci dessous.
ttfi'K ; v. HD ci dessous.
"]tí Seulement, certes , mais, ainsi, ainsi donc.
-\ìt seulement ou ne que : Dï7Dn -|í< maii* Gen. 18. 3z.
je parlerai seulement cette fois, cnurv ~\H nlW 'Oi
ÏTin Jerem. 3 z. 30. les enfans de Juda ne font que le
mal; Piókoy ,Sym. continuellement ;jugiter,Va\g. ìbid.
-jtf certes : imDïiv •"ipw1? "]t« 1. Sam., zj. z 1. certes c'est
en vain que j'ai gardé. . . .
r}N ainsi^ainsi donc : imV 'n*»DÍ pnV 1** í/. 7î« M-
<V«í *y , , . . Sym. c'est donc en vain que j'ai purifié
B b
94 K. .
mon cœur ; t*»i> , Aq. ibid. au reste , ou mais ....
»|it explétif jv. Num. 12. 2.
Certes , or : jimon Mita pK P/! 81. 7. certes vous
mourrez comme tous les autres hommes ; vp/Htìl , . .
Sym. O. or vous mourrez. . . . v. & pit dans les
raçines.
blA préposition , dans , chez , vers , à } fur , pour , à cause,
à cause que , le long } vis-à-vis , auprès 3 avec , tou
chant } au sujet de , contre.
Vit dans : rnnn Vit îfOri Gen. 6. 19. vous ferez entrer
dans l'arche. 12V Vit Gen. 8. zi. dans son cœur.
Vit chez , vers , à : ny")D Vit N3>1 Ge». 41. 14. il alla
chez , ou vers Pharaon. rpV Vit nîHD ìDîf>1 Gí».
41. 1 Pharaon dit à Joseph.
Vit fur: imn 'Va Vit nnxn "is^n n« lonir^i 2>v. 14.
5. il immolera un des paííèreaux fur un vase de terre
(dans lequel il y aura de l'eau vive:) v. 2. Sam. 2.9.
Vit pour, en faveur de. . . : inVVDnn mn "WH Vit i.
Sam. 1. 27. j'ai prié pour cet enfant.
Vit à (Tause , à cause que : VlitU/tVit z. 21. 1. c'est
à cause de Saiil. fTiîî npVn Vît i.Sam. 4. 21. parce
que l'arche avoit été prise.
V» le long, vis-à-vis , auprès : D">D 1*78 Job , 29. 19. ( >7it
pour Vît ) le long des eaux.
Vît avec: omo '33 Vit 'Ttn 16. 16. vous vous
êtes prostituée avec les enfans des Egyptiens.
Ví* touchant , au sujet de ... : VitPDtt" 7ît ~0*1 nnîî IpW
Jerem. 40. 16. ce que vous dites au sujet d'Ismaël
est faux.
Vît contre :dYiîî Vit yp' "maJerem. 49. 20. ce que ( le
Seigneur ) a résolu contre Edom.
Vit pourvu marquant l'accusatif : pn Vit mDDit P/1 1. 7.
j'anonçerai le décret.
Vît explétif':V"ID Vît vis-à-vis;(v.VlD.)V"iriD Vit dehors;
( v. \>in. ) nnn Vît sous , à la place de ; v. nnn.
Vit prend 1 avec les affixes : iVît vers moi. -pVît vers vous.
vVît vers lui. ypv?tt & DrpVîl vers eux &c.
7N particule Ne , ne pas (pour dûTuader , pour defFendrc
& pour nier.
K Î9S
V« pour dljfuaàer : yrPDin "}Mtt V» PIW Pf. 6. i.
Seigneur ne me reprenez pas dans vptre colère.
pour défendre oVdkd Vk £#0í/. i 2. 9. ne mangez pas.
»/ír : r^D3 Vítl nDID inp Prov. 8. 10. reçevez
mes instructions & non de l'argent , i. e. avec plus de
joyequesiç'étoitdel'argenn-pTIjDvin Tìpl? mso
ÎÏ1D 7N H3>n3 Prov. 1 2. 28. la vie est dans la voye de
la justice , & la route de ses sentiers non mors , i. e. ne
conduit point à la mort ; al. ùt QeLv&jov , O. à la mort >
i ib'td. iter devium ducit ad mortem , Vulg. ( S. Jérôme
a traduit devium , le faisant venir de 3ìn Cald.
se détourner. C'est le sens du Caldaïque : miKI
NnloV Kimin Paraph. Cald. ibid. Le sentier du per
vers conduit à la.mort ; v. la Bible polyglotte.
"bN pour fN où ? D1TI DniO^D b» ï.Sam. 27. 10. où avez
vous fait vos incursions aujourd'hui ? pmJJDtt ]tÒ
KDV Paraph. Cald. où vous êtes vous répandus au
jourd'hui? firPin KD">K Paraph. Syr. où avez vous été?
al. Itì rív* íwéôsa-flê , O. in quem irruistis i Vulg. fur
qui êtes vous allé fondre 3 Les O. & la Vulg. ont fous-
entendu ">a ( iD in quem i ).
Job , 24. 2j. in nihìtum : inVn ^«V DC"1
fl«9-« «« *Jìc t* (n/Jíctìá. yos ; O. & ne fera aucun cas de
mes paroles? v. Sit />o«r «w, ci dessus; al. Vx"? devant
Dieu: ndj t*£« maça. 7® ôíâ> rfo ^íyov . . . Sym. & ose
ra mettre mes paroles devant Dieu (pour m'accuser? )
&ponere verba mea ante Deum , Vulg. ibid.
Si, quand même :DioyD Cflptf T\>n l^tEeel.
6.6.6., ou quand même il vivroit deux mille ans > v.
Efth. 7. 4-
1J7&O comme fi.
VtA Caldaïque , Voila ; v. Dan. 2 . 3 1 . & YlSt ci dessous.
>7K comme ïVtf & iVlK si ; v. Gen. 24. 39.
DK Si , est-ce que ? lorsque , puisque , certes &c.
□K si , dans le doute : -pjm "Û-IDtt OK 2. 7. 4.
si nous prenons la résolution d'entrer dans la ville.
DK est-ce que ? dans Vinterrogation : v. Jud. 9. 2. & Job,
6. i ôc6. Quand il y a deux membres dans l'interro
B b ij
'Ration , la première interrogation est exprimée par n >
la seconde par DM , comme an & utrttm chez les Latins.
DKH interrogatif , comme DM ci dessus; v.Job,6. 13.
Ptt lorsque, /10»)' le tems Indéterminé:lV>W 11133 INX1 DM
Jud.it. zi. lorsque les filles de Silo sortiront; v. Gen.
38.9.
ON puisque : yen ViSpn DM P/. 139. 19. puisque vous
exterminez le pécheur.
DM certes : VD> D^Tin DK Job , 14. j. certes les jours de
l'homme ont été retranchez ; i. e. acourçis.
DM dans le ferment : airo VQV n">D> DU... "pon Ï73C»
i.Reg.i. ji.Ieroi a juré. . . . s'il fera mourir ;i.e. qu'il
rie fera pas mourir son serviteur par le glaive ; v. ff.
89. 36. T>n> noiirV Dm dito dm //. 5. 9. sitou-
tes ces maisons ; i. e. jevous déclare que toutes ces
maisons seront désertes. DM avec kV négatif est pour
jurer qu'une chose arrivera. DM sans ttb négatif est
pour jurer qu'une chose n'arrivera pas. v. les exem
ples ci dessus. C'est ainsi qu'en notre langue nous di
sons , fi je ne le punis sas ! i. e. je proteste que je le
punirai ;fije lui pardonne '. i. e. je proteste que je nc
lui pardonnerai pas.
OK avec les particules -fíj , •yvtt iy , ^3 :
Ptí 117 jusqu'à ce que : TÌ")DT DM V3K «V Gen. 24.
3 3. je ne mangerai pas , jusqu'à ce que j'aye parlé ...
v. Gen. 32. 27.
DM "WK "IJ7 jusqu'à ceque:v. Gen. 28. If.6. 1 1.
DM '3 mais , mais au contraire , quand même , à moins
que : >Jm3î DM ">3 Gen. 40. 14. mais souvenez vous
de moi. lUDri mrp rrnro du 13 Pf. 1. 1. mais au
contraire fait ses délices de la loi de Dieu. DM '3
'33 W i.&uw, 14. 39. quand même çeseroit
par mon filsJonathas.
Véritablement : p ip 'lïïrp D30K/o&> 9. 1. vérita
blement je sçai que cela est ainsi.
03£K r\tt quand il seroit vrai : inuiy D3DM Job , 19.
4. quand il seroit vrai que je suis dans l'ignorançe.
Ç33DN "G véritablement , il est vrai que : VtfJi D3DN '3
533M 3. 12, il est vrai que je fuis son parent.
K t9Ì
"»D D3DÍÎ est-il vrai que ìv.Job, 12. 2 : v. aussi jdk dans les
raçines.
J^ÍUM Ici , là, quand, ( pour le lieu & pour le rems J
ÎSÇjnOíî- où, pour le //«í.-DroVn 1. Sam. 10. 14. où êtes vous
allés ? Qibv IDmK rtfK Deut. r. 28. où monterons
nousîriJKI ru» çà &lkjv. i.Reg.i. 36.
Ϋ,Ì"I3K quand ; pour le tems : j« jusqu'à quand. HUN nu
jusqu'à quand ; v. Ps. 13. 2 : v. aussi n2K dans les
raçines
ÎND pour pKD ; v. p« ci dessus.
Í)N Aussi , encor j même : pm HDDn Gí«. 18. 23.
perdrez vous aussi le juste ?
r|N Job , 4. 19. pour 13 r|K v.13 ^« ci âpres.
'3 F|K pourquoi? est-il vrai que 2 parce que, combien plus ,
combien moins :
»3 r\X pour quoi î est-il vrai que? D'nVi* ")OK *>3 Híí <J<r».
3 . 1 . t/ ot/ , O. pour quoi Dieu vous a t'il dit , ( ne
mangez pas. ) >3 p3 Samar. ii/'á, est-il vrai que ? . . .
'-IX Kl0tmp3 Paraph. Cald. est-il vrai que ? ibid.
53 P]K par ce que : tJK'3> HDÌD3 13 t]$ Prov. 21. 27. (le
sacrifice des mechans est détesté J par ce qu'ils l'offrcnt
dans le crime.
»3 f]it combien plus : DWn D'BOît "O r\X 2. Sam. 4. »i.
^ ( j'ai fait mourir celui qui m'a annonçé la mort de
Saul, ) nrâirtd [*a,tàov , Sym. combien plus des hommes
mechans. .. v. Prov. 1 1. 31.
>3 F)îç combien moins : HTH D'3n '3 r]K 1. Jfeg. 8. 27. (les
cieux ne vous peuvent contenir ,)combien moins cette
maison.
1SK ; v. PID ci dessous.
D3X & O D3K Seulement, excepté, excepté que, mais,
mais seulement : n«m lílïp DDK Num.x}. 1 3. vous
en verrez feulement une partie; v. Num. 22. 3J. 'DO»
# 47.8. nul excepté moi. }V>3K "|3 nW '3 DDK
iy. 4. mais feulement qu'il n'y ait point de
pauvres parmi vous ; v. DDK dans les raçines.
/3fK Proche , au près , vis à vis : miDil VïK ÍU*7Dt1 GV».
41. 3. elles se tinrent auprès des vaches . . .ajf. iVïK
B b iij
158 K
auprès de moi. dVïK auprès d'eux.
VtfKD d'auprès : iVviíD d'auprès de lui } v. ^2ffi* dans les
raçines.
V1K Cald. Voila, voila que ,co/»«f iVk;v.D<í».7.2.&i 3,
ci dessous.
WlK Cald.v. Ï7T ci dessous.
"WK Que , par ce que , si , quand , au contraire > &, OU
comme aussi :
•VPH queiHirp Klfl "WK Dìl1? "PJn O Estb. 3.4. car il
leur avoir dit qu'il étoit Juif.
Wíí par ce que : POH n« KDE> Itt^K <7«*. 34. 13.
par ce qu'ils avoient abusé de Dina. ( KOtD ;on lit
dans le Pentateuque Samaritain líCQO.) v. i.Sam. 15.
IS-
si, quand : KtûfP N>ttO "Wî* Z-ffl. 4. 21. si un prince
pèche ; ou quand un prince péchera ; v. Deut. 11. 27.
"Wm au contraire : mm ^1p3 tntfDW "TC/K r. £401. iy.10.
au contraire j'ai écouté la voix du Seigneur ; imniò
Vulg. ibìd. ,
IttW & , comme aussi : VON1? HD"» "WK 3110 Eccl. f. 17.
il est bon & agréable de manger ... ; q. d. il est bon,
comme aussi il est agréable . . .
'~iVtt avec les prépositions api; , bv, D , D , 3 , bti :
•wk b» où : -ptt inVn nur» , 1. 16. qù vous
irez, j'irai.
lUNn où, attendu que: p^K ^">Vn "WiO 1. 16. où
vous demeurerez , je demeurerai, mi^iî Dí*
Gen. 39.9. attendu que vous êtes fa femme.
'DV ; v. Vtir ci dessous.
comme, de même que » lors que , quand jselon lesens.
")V/$D depuis que : "O^ïO rnpi "WKD /M?. 4. depuis que
, ... vous êtes devenu préçieux devant mes yeux ; voyez la
Grammaire Hebraique fans points ì seconde édition
1729.
1TO bv à cause que : v. Vl7 ci dessous.
*WK 2py par ce que : v. app ci dessous.
nK íw «» verbe marque l'accusatif , yî c'est m vtrbt
actif , & le nominatif ,fi c'est un verbe passif ou neu-
5 K 1$}
tre : DiCOT DM mnVN VTQ Gen. i. i. Dieu créa le
ciel. iixn m Vd»' "Wma Deut. 12. 22. comme se
mange ordinairement la chair de la chèvre, yp ^jç
, mn "Oin T^W í.Sam. i\, 2;. que cela ne
vous faíîè point de peine.
slíí préposition , Avec , à , au , contre «Avenus » outre
prater.
r>N avec:DpI7' n» DnSD D'tOn i. i. qui vin
rent en Egypte avec Jacob. -^Dìl »3S ritt DTTWDn
1. 10. qui servoient cumfacie , i. e. auprès da
roi. aff. ^riK avec moi. "jriK & -jriW avec vous. nn*t
avec lui. ion» avec nous. ">D MK avec qui ?
à , au : jnan r>K riKnm Lev. 1 3. 49. on les fera voit
au prêtre ; pD^ n K pour froV. .
TK contre , advenus: "yi»T\ f)K — "p WJSn KlV DK
Jerem. 15. n. je vous jure que je me rencontrerai avec
vous . . . contre votre ennemi ; i. e. que je vous Iccou-
rerai . . .
tìtt outre ,pr<er<7;nmD m PN1 tfOn DVIDO mira 3iT*
1 . ^íg. 1 1 . 1 . ( Salomon ) aima un grand nombre de
femmes étrangères, outre la fille de Pharaon (qui étoit
fa première femme. )
Tt*D de , d'avec , d'auprès : "jtlKD d'auprès de vous.
TllKD d'auprès de moi} v. If 54. 15, & quelques fois
fansn-.'VVTi DK DH 44. 4. ils sortirent
de la ville.

2 Dans les nombres , deux ,2.


3 marqué de deux points au dejfus , deux mille , 2000. ì
quelque rang de chiffres qu'on le mette : ainíì
3p cent deux mille 102000.
P3 deux mille cent 2100. &c.
3 après le verbe marque le cas du verbe ; v. la Grammaire
Hebraique fans points.
3 avant le verbe marque quelqu'un des gérondifs ,& fe peut
ftbó H
traduire par lorsque > de forte que , ou par un participa
mni3 iD"> n>íVD3 Lev. n. 6. lorsque les jours de fa
purification seront accomplis. iVdv tfVa Thren. 4. 14.
• ne pouvant pas . . . cum non pojfent , Vulg. ibid.
2 préposition , dans , à , au , avec , jusque , contre d~
versus , pour , à cause , en faveur , pour le prix , ou à
' prix, par, par le canal, de , en, entre, sur , après :
3 dans, à , au : tVBTtoa Gen. r. 1. dans , ou au com
mencement. 131D3 -njnzm nVl^l Lev. 16. 22. il en
verra le bouc au désert.
3 avec : >3")rt3 TinpV G*». 48. il. que j'ai pris
( des Amorréens ) avec mon épée.
3 jusque : CPDUO Gen. 1 1.4. que le haut soit éle
vé jusqu'aux cieux ; v. Pf. $é. 6.
3 contre , adversàs: 13 *73 Tl ,"733 TP Ge». 16. 11. fa
main sera contre tout le monde , & la main de toutle
monde contre lui.
3 pour, à cause, en faveur: mi3Ji3 lV3it> Eccl. 10.17.
( qui) mangent pour la force ; i: e. pour réparer leurs
forces. i>yn ^3 nfc ntroro rprwnn Gen. 18. 28.
perdrez vous toute la ville à cause de cinq hommes
( qui se trouveront de moins ? ) ì3it Vit "p -DU* r.
5<m». 10. 3. je parlerai à mon pere pour vous , eu en
Vo'tre faveur.
3 pour le prix, à prix: P|D33 DflNÛ ÌUÛTi "?3i* Deut.
2. 6. vous acheterez d'eux des vivres pour de ì'argent.
3 par, par le canal : inï73UO ">3 Gen. 21. 16. j'ai juré
par moi même. niìT» *131 ni^D3 T« \T\T\Num. 12. z.
Dieu n'a t'il parlé que par le canal de Moyfe?
3 de,en:'3nn îlW1? Exod. 35-. 31. pour faire des ou
vrages d'or , ou pour travailler en or.
3 entre :D"1íO n"OnD nnpV Pf. 68. 19. vous avez reçu
en partage des présens entre les hommes ; i. e. pour
les distribuer aux hommes ; al. pour les hommes.
3 entre , après un adjeclif, marque un superlatif ; v. la
Grammaire Hebraique fans points.
3 fur r M 331 "OK iioron Nehent. 2. 11. la bête
fur laquelle j'étois monte.
3 après
2QI
3 après : D">ntf3W3 Num. 28. 16. après les ( sept ) se
maines.
3 marquant le génitif: rm3 nmyV Pf. 9, 10. /» tempo-
ribus in angufiiâ ; i. e. dans les tems d'adversité.
3 répété: D">DU/n t\W2 Tfwn HTO Of. 4. 3. soit les
animaux de la campagne , soit les oiseaux du ciel.
3 fouf-entendu : nmD D'2 Vpm <j«j. 45. 16. on
entendit un bruit dans la maison de Pharaon ; ( £V3
pour D'33. ) v. Pf 44. 3. "l-p p0«r 7V3 , & //. 41 . 2.
D'gVd poa»" DoVdd. Quelques fois 3 fouf-entendu se
doit prendre du membre préçédent j où il est exprimé.
1slK3 ; v. *)n3 ci deííòus.
y?<Dj v.V7J ci deííòus.
13 , de "H3 seul , à part &c. d'où fe forme
Ijb Sans .excepté , suivi de }io,ou de D : CPnniyn fD 13*7
/«d. 8. 26. lans les croiílàns. r«PD *13^ 1. Reg. ié.
fans , ou excepté les chefs, aff. voV moi seul. *yD^ vous
seul. TCh lui seul. D3H3V vous seuls &c.
H3l7D comme naV : ibo nsVo C?e». 46. 26. fans , o« ex-
çepté les femmes ; v. T13 dans les raçines.
**13 ; v. "H ci deííòus.
O i» >«<?, à moi ; i. e. et/ëtre , je vous prie. "»3tN ">3 Gen.
43. 20. je vous prie , mon seigneur ; iv ipoì kv^h , O.
1 . Sam. 1. 26. i. e. écoutez moi , mon seigneur.
|*3 Entre , parmi , au milieu ... : -]E>nn P3T Tlitn p3
Gen. 1. 4. entre la lumière & les ténèbres, aff. ì^-q
i:i31 entre vous & moi. (~p0>3 comme 1313 en
tre lui. WJ»3 entre nous. ( UTÏO'O cootwí 13^3. )
Da'O'O entre vous , inter vos. Drn:i3 entr'eux.
ji33 comme pa : -p^n p33 inDSP 44. 4. ils germeront
i les herba;
m:'3 7Si comme pa : m:P3 Víí 10. 2. au mi
lieu des roues ; i. e. dans l'efpace qui est entre les roues.
ni3*3Q comme pn : D'3"^ rn3">30 Ez.ech. 10. 2. au milieu;
i. e. dans l'efpace qui est entre les Chérubins.
D'03n Wit 1. Sam. 17. 4. & 23. vir medietatum; i. e. un
homme qui s'avança entre les deux camps ; 4n3J
G c
2,01 3
flPWOD Paraph.Cald. ibid. v'ir de inter ìllos, un hom
me du milieu d'eux , ou d'entr'eux 5 A/aa-a-stiot , O. li
sez, ó [Aia-ciïix i médius , t. 23.
^3 négation , non , ne pas : 73 Of. 7. 2. qu'ils ne
disent pas.
*!>3 73 , 4w /« prépositions 7ir , *W , O » V , 3 :
1733 »8 «o» •• Win '733 £>f«f. 4. 41. en ne le connoislant
pas.
>737 fans , faute de. . . 73N "h^Job, j8. 41. manque de
nourriture, pn ">737 J. 14. ad non modwn 3 íans
mesure.
S73Q sans , par ce qu'il n'y a point . . . ITT'aV '73D J0& j 14.
7. fans habit. ">N3 ">73D Tbren. 1.4. par ce qu'il n'y «
plus personne qui vienne (à ses folemnités.)
■>73D explétif avec p» : D"H3p p*í '73Dn 14. ir.
est-ce par ce qu'il n'y a plusde tombeaux(enEgypte')
'73 "1P jusqu'à ce qu'il n'y ait plus : m> 'Va 1tf P/. 71.
7. jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de lune.
'73 717 pour ne pas : "lV "l\in '73 717 G*». 51. 10. pour
ne lui point déclarer.
'J"l?3 formé de 73 & de 173 > ne pas , fans , faute de ... .
excepté mno W73 Kin i.Sam. 20. 26. il n'est point
pur. *jf. W73 fans moi. 1713 W73 # 10. ^..abfque me
eorruit, selon les nouveaux interprètes ; al. t» /uw ì/xtì-
fhv, O. pour ne point tomber j tb juí y.á/x^.af ,Th. poúr
ne point fléchir; v. la Vulgate /&</. "W73 i.Satn. 2. 2,
fans j cm excepté vous. •
t^T3 avec les prépositions "|J7 , D , V , DU :
ON W73 excepté : Uri'U DK '073 C?í». 47. 18. excepté nés
corps.
T1737 ad non : 1337 DVl W737 D«fr. 17. 20. (afin) que
son cœur ne s'élève point.
W73Q proptereà quòd non, comme '73D ci deííùs.
W/3 nj; jusqu'à ce qu'il n'y ait plus : D'OW'wVa IV Job >
14. 12. jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de cieux, v. '73D
ci dessus , & 73 dans les racines.
compose'de 73 & de "IJJ o« viI7 , fans , excepté , outre ,
, au delà de ce que: 173N pT n?73 C/í». i 4. 24.
,5 3 i©3
excepté feulement ce qu'ont mangé . . . mriK HîíVa
Job , 34. 32. au delà de ce que j'ai vu ; v. la Paraphrase
Caldaïque y ibid.
ilî?5?^ avec l'affixe de la première personne, òÍvîu i(ûs , Aq. sans
moi ; v. Gen. 41^ 16.
"Hï^aD excepté : -)W>it -ni^ao Num. 5. 20. excepté votre
mari. aff. nyVnD Js. 4j. 1 1. fans moi.
v. ID ci dessous.
1j;3 ; v. ny ci deslbus.
Hp3 ; v. np ci deííòus.
' OÌ3 Cald. mais , cependant : DJNO DE? tml3 . . • WTzEfdr.
f. 13. mais . . . Cyrus fit un édit. TÒit rPilK D"D
I>4». z. 28. cependant il y a un Dieu dans le
ciel.
1J13 Cald. après: "pn3 Dan. 2. 39. après vous.
nnîO fow/wff ira ci dessus: non nriîO Dan. 7.6. après ces
choses.
OJÍ93 ; v. DJ ci dessous.
7tP3 ; v. ci dessous.
* *
Jt D<im les nombres, trois, 3.
"j marque de deux points au dejfus, trois mille , 3000.&C.
f]ì Ezech. 47. 13. lisez m : ^13JI Hì , ibid. çe sont là les
limites; v. îlî ci dessous.
A cause : rpV'VVj:) C7ew.39.5_ ( Dieu bénit la mai
son de l'Egyptien ) à cause de Joseph, aff. -jVVjo à.
cause de vous , propter te. DdWjD a cause de vous ,
propter vos.
DJ Et, aussi, c'est pourquoi : ^3 -yemu íí^ >3ít 01 Job,
7. u. To/3/eefSV . . Aq. Th. c'est pourquoi je ne retien
drai point ma langue; v. Pf. 19. 12 & 14.
DJ repère'plusieursfois repond au tum , tum ,. ou au càm quàm
<f« latins.
DJn e/MW n<^ interrogatif, al. certes : ">n>íO DJH C7<?». 16.
13. certes j'aî veu ; profettò, Vulg. »Wrf.
C c ij
04 "I
DJEO par ce que > composé de 03, de w relatif & de 3 pro
position; q. d. piopter quòd etiam : llfD Nìn DJifS
Gen. 6. 3 . par ce qu'il est chair.

*1 Dans les nombres , quatre , 4.


^ marqué de deux points au dejfus, quatre mille, 4000.&C.
K*l Cald. comme m Hebr. ce , cetre.
NT répété, l'un, l'autre : JWpO Kl1? Kl nn33"1Nl j.
6. ses genoux se heurtoient l'un contre l'autre. Î73HJ71
Kl \D NI . . . JVìl 7. }• & quatre bêtes
différentes l'une de l'autre.
selon, à raison : 1DVO DV 131 16. 4. à rai
son de chaque jour ; al. demensum in ftngulos dies , ce
qu'il faut pour chaque jour ; v. I. Parai. 8. 1 3. & 31.
16.
131 pour , à cause : TDW 1133 131 *7V Pf. 79. 9.
pour la gloire de votre nom.
jnai VïT Cald. à cause , pour , afin : D1N W3 0131 ^j;
Ecclef. 3. 18. à cause, oa au sujet des enfans d'Adam.
pyi:1» n H131 ^rv Dan. 4. 14. afin qu'ils connoiílènt.
íri131 ( 1 paragogique ) v. 131 dans les raçines.
>T explétif avec les prépositions' D ,3,3:
'13 pour, à cause : isiur "H3/ei, 39. 25. à cause , i. e. au
bruit de la trompette ; v. ">1 dans les raçines.
113 comme , de même que : rD'lî'îl '13 Jud. 6. 5. comme
des sauterelles. vj3 Cald. voyez 11 Cald. ci deíîòus.
31D de, depuis que: 1UHPI3 îtnn HO If 66. 23. de mois
en mois. iVon N3 "»1D 1. Reg. 14. 28. depuis que ,
ou après que le Roi étoit entré.
H Cald. qui > lequel , laquelle , d'où fe forment les particu
les suivantes:
■ p H que si : iJ3ï7Tinn NoVn p H Z><*». 2.9. que si
vous ne me faites point connoitre mon songe.
KV n afin que & la négation : yraW> «V "H £><*». *. 18. afin
que ( Daniel & ses compagnons ) ne périssent pas.
VT3 lors que, aussi tôt que : *73 y>VGW n3 D*».
5. 7. aussi tôt que les peuples entendront. .
1*13 de même que : K7D3 '13 •D'*». 4}« de
même que le fer . . .
11 11/ jusqu'à çe que : ttoW Kny "H "W Dan. z. 9.
jusqu'à ce qu'il se soit passé bien du tems.
n fa plus que : rPTD1? mn n nMttr í>4». 3. 19.
sept fois plus qu'on n'avoit résolu de l'allumer.
Cald. celui , cettej v. roi ci après.
f7Ì1 «««if p > d'où se forment les particules suivantes :
rO*l '"irw après cela , après ce tems ; v. Dan. z. 29.
nn "in«D après cela ;v. -)ÇO ci dessus.
nOH3 comme cela , ainsi > de cette manière : JinDNn n013
DinVjíw». 10. 1 1. vous leur parlerez ainsi.
nn Vi; fur cela i^n-ann1? djod nn to; *»n:N prrametV
Z><i». 3.16. nous n'avons pas besoin de vous répondre
fur cela.
flJT Vap *73 c'est pourquoi ; v. V3p ci deíïòus.
ì\21 DDlp JD dès avant cela , auparavant j v. Dan. 6. 11.

H A»» /« nombres , cinq , y.


n marque' de deux points au dessus , cinq mille , jooo. &c.
ï\ à lafin d'un nom de lieu marque l'endroit où l'on va : UO>
nmD DidnVd iyw Gen. 19. 1. deux anges vinrent a
Sodome, mu H3K3 Gen. 10. 19. en allant à Gérar.
NPI Voila :03V Ï7"iî t*n Gen. 47. 13. voila de la semen
ce que je vous donne.
flNíl ; v.nN ci dessus.
>"P ; v. n ci dessus.
H3H j ; v. 3!"P dans les racines.
. îin dans la douleur, ah ! hélas ! malheur ! DVV íin Ezecb.
30. z. malheur au jour;
nn « îr; v. nnK ci dessus.
1H 4<í»í /<* douleur , helas ! *«/ , O. malheur ! in Ifl DON1
Cc iij
Q.06 ft
Amos, 16. pûmtt«\ »«/ »«J , O. on dira malheur !
malheur !
Isis! pronom , ce , lui : ton tí^ Kin /m. cette : nKXlD KV»
H'Dn nnViy K>m <?e». 38. 25. elle sortoitj&elle
envoya dire à son beau pere ;v. lff.it.
Kìnn le même : ionn Dlpnn 3 z. 2. /«« illius , de ce
lieu là ; v. la Grammaire Hebraique sans points.
fUT? Cald. lui. plur. finn dr ion > eux ; v. la nouvelle
Grammaire Caldaique fans points.
*in dans la douleur , malheur ! comme in ci dessus ; dï p.
heus,òlpour apeller :V>d7 13*7 NDX "73 >Vl #JFJ.i.
ô vous tous, qui avez £bif, venez aux eaux.
*fl «www/e nn ci dessus ; v. Ex,ecb. 2. 10. al. in /><w W 3
lamentation ; v. nro dans les racines.
777 fowwc -pKjComment : pKH ^Vk «^D» T»n 1. Parai.
1 3. 12. comment ferai-je venir chez moi l'arche ( du
Seigneur ?)
hÒìli v. ci dessous.
flK^íl pour le lieu & pour le tems :
îlttbn pour le lieu, au dela, plus loin.-nKfyl VI Gen. 19.9.
aprochez vous plus loin ; i. e. retirez vous.
nîtVn pour le tems , dans la fuite , désormais : Kinn D^nQ
nítVni 1. Sam. 18. 9. depuis ce jour & désormais.
ínxVno d> ultra , au delà , plus loin : pETD"!1? HK^HD Amos,
/. 27. au delà de Damas ; v. Gen. 35.21.
nxVrwn Midi. 4. 7 ; v. ìiiò dans les racines.
H?n ; v. KiV ci dessous.
v. ci dessous.
rtfVn ; v. tV ci dessous.
Ici , W, avec mouvement & fans mouvement. oVn
avec mouvement : D^n Dipn Vit £#0**. 3. j. n'apro-
chez point ici ; /<jȒ mouvement : Win D7H nan (?<ȥ
16. 13. j'ai vu ici.
Ofl promu» , eux ; plur. Cald. ion &c. v. Kin ci dessus.
|îl Hebr. paa?- montrer & pour interroger :
p ps«r montrer, voici, voilà, voilà que : KuVd Dy p
Dlp*1 Num. 23. 24. voilà que ce peuple se levera com
me une lionne, aff. i^n me voilà. 13:n nous voilà, lan
le voilà. -]2ì\ & ro:r» voilà que vous . . . v. z. Reg.
7. 2.
p />o«r interroger : riNÌ3 rwi pjfr«». 2. 10. s'est-ilfaû
quelque chose de semblable ;
|n Cald . fi. p n que si ; v. Efdr. 4.13. ,
N1? pi ... p fi . . . dans le frentier membre de U phrase; sinon»
dans le second', v. Dan. 3. 17. & 18.
nJîl Voilà , voilà que, «?»»?<? fn : V. //] 7. 14.
run marque auffi le tems & le lieu :
n:n po«r /e , ici , là : v. Gen. 2 1 . 2 3 . fiím ìUn çà & là ,
de côté & d'autre jv./í/l 8.20. H3H HO jusqu'ici, jus
qu'en ce lieu: run IV nw WUí i. Sam. 7. 12. le
Seigneur nous a secourus jusqu'en ce lieu.
rwn pour le tems : r\y\V contract. ( pour iy ^'jusqu'à
ce tems ; v. Ecclef. 4. 2 : £«7«r/] 4. 3. f pour TJ
non / jusqu'ici j jusqu'à présent.

ì D4»x les nombres , six j 6.


!j marqn/ de deux points au dessus , six mille , 6000. &c.
1 particule, Et , aussi , si > ou , cependant , quoique
par ce que , c'est pourquoi , donc , avec , alors, aus-
si tôt , jusqu'à ce que , quand , lorsque , autant que ,
ainsi , mais, au lieu que, c'est à sçavoir, c'est à dire,
car , dis-je inquant , 5c ne neque , que ut } afin que , &
même, de même que &c. "
T & , aussi :y-ixn rìKI 0>DUTí DK Gen. 1. I. {Dieu
créa) le ciel & la terre.
1 si: IDDï? niìT» Wljud. 6. 13. ( pourquoi ces maux.
sont-ils tombez fur nous ) si le Seigneur est avec nousî
1 ouawf :1DN1 V3í* rOD Extd. 21. ij. celui qui fra-
pera son pere, ou sa mere , ( sera puni de mort.J
1 cependant :*yi3rOW ttVl Pf. 44. 18. ( tous ces maux
font tombez fur nous ) cependant nous nc vous avons
point oublié.

1
1 quoique : "IDJ7 ìrjJKl Gen. 18. 27. ( je parlerai encor
à mon Seigneur) quoique je ne sois que poussière.
() par ce que: bvi nVyn Kim Gf». 20. 3. f vous ferez
puni à cause de la femme que vous avez enlevée ) par
ce qu'elle a un mari ; v. If. 39. 1. v
1 c'est pourquoi, donc: ïVor/n CPsVd nmn Pf. 2. 10.
vous donc j ô rois , comprenez maintenant.
1 avec:ViOtt" "031 Ninn DV3 ÍWJP 1. Sam. 14.
18. l'arche étoit en ce tems là avec les enfans d'Israël.
C c'est ainsi que traduisent les Paraphrases Caldaïque
& Syriaque > XArabe & la Vulgate. )
5 alors , aussitôt : OïWV WpBJl 13DD DíVdn DVD
Ge». 3. 5. / Dieu sçait qu') au jour que vous en man-
v gérez, aussitôt vos yeux seront ouverts.
1 jusqu'à ce que 3 dans la répétition : ">r>Dp31 3"îi;n IV
. i. Sam. 14. 24. jusqu'à ce soir , & jusqu'à ce que je
me sois vangé ; ( ^nopai pour inopj "117. )
q quand , lorsque : trOit DK TODEH Gen. 47. 30. lors
que je dormirai avec mes pères , (D'IÏDD 'JriîHWl
alors vous m'emporterez d'Egypte ; ) v. 1 alors, ci dejfus.
1 autant que: Vawi minn tvrvnjenm. 3. 5. vous a-
-, vez fait le mal., & vous avez prévalu ; i. e. autant que
vous avez pu. .
1 ainsi :ï71£n fNI HD1D TI3J7D Prow. 10. 2;. comme
une tempête qui ne fait que paílèr , ainsi le méchant
ne fera plus rien.
. 1 mais, au lieu que : dViU HO"» PHX1 Prov. 10. 2;.
mais le juste fera comme un fondement éternel.
1 c'est à sçavoir : ^KPOWl . . . H^U Vit IKDn /«w».
40. 8; ils vinrent trouver Godolias .... c'est à sçavoir
ismael ; v. 1 c'est à dire , ci dejfous.
1 car : n"DV jroi Pf. 7. 10. ( vous conduirez le juste,
Seigneur, ) car vous sondez les cœurs j v. le commen
taire d'Eufebe.sur ce Pseaume.
1 dis-je , inquam : DNÍsi dis-je. . .v.Gen. 14. 23.
.1 c'est à dire , id est : Tvmi irrop'1 1. Sam. 28.
3. ils l'enfevelirent ( Samuel) dans Rama , c'est à dire
dans fa ville ; v. 1 c'est à sçavoir , ci dejfus. ■
1 nequt & ne , dans la fuite du discours : Dlíf rii* rWnl
f 1 Z0£
yrbu Lev. 19. iz. & vous ne profanerez point le
nom de votre Dieu.
1 que,«f:... V>rvn 3113 Thren. 3. 26. il est bon que
( Vame) attende . . . ( le salut de Dieu J
fl afin que : nannS 'mini £*wí. 7. 16. ( laislèz partir
mon peuple ) afin qu'il me sacrifie dans le désert.
5 Scmèmejimwi: WBj> maittn Vivn Prov. 6. 16. (il
y a six choses que hait le Seigneur ) & même la septiè
me lui est odieuse ; al. & auísi . . .
!J de même que : DDTDíttl D33 íllfP "P iWVt i.Sam.
il. 15. lâ main de Dieu sera sur yous ( pour vous pu
nir ) de même que fur vos pères.
1 relatif : n» H^J1» ííVl i. Sam. 20. z. ( mon pere
ne fait aucune chose grande ni petite ) de laquelle il
ne me faste part ;v. Malach. 3. 1.
1 interrogatif : nxfi V\V Pf 453. 10. ( l'homme)
vivra t'il éternellement ?
3 ftmplemem converfif , i. e. J«ì nesignifie rien , & change
feulement le prétérit en futur , ou le futur en prétérit :
vj'ït vu arrato'ttwi mnVurn Dva Gen. zz. 4. le
sixième jour Abraham leva les yeux; v. Exod. iz. 1.5.
1 simplement explétif :^3íO irïom mnODI Lev.
7. 16. le lendemain il pourra en manger le reste ; v.
Prov. 24. 27. v. auífi le commencement de l'Exode &c.
3 foufentendu: nT WUVT Habac. 3. n. le soleil, la lu
ne j i. e. le soleil 8c la lune . . .

t
y a
î Dans les nombres , sept , 7 .
«j marqué de deux points au dessus, sept mille , 7000 &c.
HT pronom , adverbe , relatif:
HT pronom, ce , cette ; celui ci , celui là, & prend n initial.
HT nì If. 6. }. celui ci à celui là ; i. e. l'un à l'au
tre.
HT adverbe , ici , là , par là , dé*ja : m "àv Num. 13. 17.
montez là , ou par là. D">oyQ TfWV m iV«». 14. 22.
( m'ont tenté ) deja dix fois, no ici. HT3 de telle fa-
D d
no n T
çon. ilîDl MO de telle & telle façon ;v. Jud. 18. 4.
HîD d ici , delà. HTD1 HîD d'un côté & de l'autre ; v.
Exed. 17. 1 z. HîD quidnam ; v. no ci desiòus.
î\l relatif, qui i lequel :Drft mD"» Ht D1DD *7it P/. 104.
8. dans le lieu que vous leur avez établi.
ìt comme HT ci dessus , des deux genres & des deux nom
bres.
S)/ì , HW &^Sr?yf ( 1 paragogique ) excepté, fi ce n'est:
Dî7 rVl fiVlï 1. Reg- *4. 14. excepté les plus pauvres
d'entre le peuple. 373 'nVn D««r. 1. 36. si ce n'est
Caleb. aff. THll excepté moi. inVlï excepté vous.
nri71ì excepté elle &c.

n Dans les nombres , huit , 8.


n marqué de points au dessus ,huit mille , 8000 &c.
yin fwir le lieu & four l'exception :
yin , yinn , n^inn , pM»- /e lieu ; dehors , hors , au delà J
v.Jud. 19. zj.
yin *w /«prépositions fD , o , V > 3 , 7K :
yinn 7K en dehors; v. Ez.ech.41. 9.
yim dehors en dehors : yim ^î/n ÍTO7 Gí». 14. ft.
pourquoi demeurez vous dehors ; v.Gen.y. zz.
ymV , n^inV ^au dehors : ymVl HD'JDn Ez,ech. 41. 17.
au dedans & au dehors, nninn nxin? z. Pir*/. jz.
5. au dehors du mur.
yinD , yinnD , hïino j hors de , par le dehors : yinD
•y»?1? Gf». 19. 16. hors de la ville. nanoV \>WO 7K
£ez>. 4. 1 z. hors du camp > au delà du camp &c.
yinn |D de dehors ; v. Jud. iz. 9.
yin pour l'exception , excepté , hors: IDDD yin Ecclef. z.zj.
hors , 0K excepté moi.
pS'n ; v. yin dans les racines.
nV'/f! A Dieu ne plaise , gardez vous bien > je me garderai
bien , ( selon la personne. ) "m3 rmm -{7 nV'TTC
mn Gen. 18. zj. à Dieu ne plaise que vous fassiez une
ft 13 * 9 m
• chose comme celle là. mm^ NE) n D "b ilWn t.
Sam. 12. 2 3. je me garderai bien de pécher contre le
Seigneur; v. VVn dans les racines.
SpH Pour, en échange, vice : WVOP rffn Num. 18. 2 r.
pour, ou en échange de leurs services ; i. e. pour ré
compense ... v. P)Vn dans les racines.
DJÍ1 Sans sujet, gratuitement , sans raison : D3n "OrflSÎJ
Gen. 29. 1$. vous m'avez servi gratuitement. NX>
OOn ilPDrrV £*0íf. 21. 2. il sortira libre & gratuite
ment ;i. e. sans acheter sa liberté. D:n YH TWTÒ
1. 19. 5. en faisant mourir David sans sujet j v,
jan dans les racines.
Ws! , nVnO ; v. r&n dans les racines.

D Dá»i nombres , neuf, 9.


Ë marqué de deux points au dejfus , neuf mille , 9000 &c«
D"113 Avant , avant que , pas encore , avec les prépositions
D , 3:
Cntaa avant que : p3n K3' D"U03 £<w. 14. 36. avant que le
, . prêtre entre.
0")lÛD dès avant que : pK bit pK DW D1I3D 1.16.
dès avant qu'on mît la première pierre.
mtOH interrogatif: ym Dlton 10. 7. ne sçavez vous
pas encore }
1
y

9 Dans les nombres dix , 10.


ï marque de deux points au dessus , dix mille , 10000 &c,
JH* Sçavoir , d'ou fe forme la particule interrogative
VYID pourquoi ; derxo & de ffT\ pour yv , comme Vl3 pour
713' ; q. d. -\riïn HD quelle science , ou quelle rai
son avez vous de . . . "hat qn«3 VTVO Gen. 26. 27.
pourquoi êtes vous venus vers moi î
D d ij
-xxz 3 >
ItV Énsemble , avec: »!33^»• Hrt> Deut. ?j. 5. a-
vec les tribus d'Israël. jvaDi rVDVn HIT» , 31. 58.
les sillons ( de la terre ) pleurent avec elle; v. "irv dans
les racines; v. aussi mv , THlt» ci après.
Tjn^ comme -\w : iwb 33*7 D3>V» "»V W i. Parai. 12.
ij. fit mibidâ vos cor ad fimul ; i. e. je ne veux avoir
qu'un mêmecœur avec vous.
(HIT comme irv : TTW DiTOOr 13^>T G*». 22. 6. ils allè
rent tous deux ensemble.
tlHsP comme : DrPJW iVd3 V"]rp /«ra». 46. 1 2. ils sont
tombez tous deux ensemble.
W A cause , par ce que : T^D |P> -Agg. 1. 9. à cause de
ma maison, 10'X HliT» iïVQ'tyi ff.61.1. par ce que
Dieu m'a oint.
W» (P> par ce que : HTH nain 11N fíVW \1T> Gen.
ix. 16. par ce que vous avez fait cela.
»3 ]V par ce que: m?l' riK DnDKD 'D jy> iV«/». 11. 10.
par ce que vous avez rejette le Seigneur,
no p?1» pourquoi ? v. Agg. 1 . 9.
\VW pi par ce que : 1DND TlDÇTDn îy>31 flP Z,«>. 26, 43.
par ce qu'ils ont méprisé mes ordonnances.
JV Cald. comme nK Hebr. pour marquer Paccusatif; v. la
nouvelle Grammaire Caldaïque fans points.
1JV Plus, de plus iv.Ecclef 12.12. ôorp dans les racines,

2 Dans les nombres , vingt , io.


3 marque de deux points au dejfus , vingt mille a 20000 &c.
S particule , Comme , environ , selon , selon que , de
quelle manière , lors que , après que:
D comme ,fient : bìnw \>ÎD îWVlPj.i. }, il fera comme
un arbre planté . . .
p environ : r^Vî* mKD TOD Exod. 12. 37. environ fa
cent mille, rpn DIO T>Vk Gen. 18. 10. je re
viendrai à vous fecundum tempus vita ; i. e, environ j
pu vers ce même tems.
3 zij
3 scion : ïaniDlS DIX ÍTOOT Gen. 1. 16. faisons •
l'homme selon ; i. e. à notre reííèmblance.
3 selon que , de quelle manière : nK^Dil JE33 D">D2fm
Ecoles. 1 1. 5. (vous ne sçavez pas ) de quelle manière
les os ( se formenr ) dans les entrailles d'une femme
grollè.
3 lors que •• Dlit »33 nlVî D13 Pf. 12. 9. tr&v v^a>8S~
triv oì ìvtìkhí 7ay ìjav rav M^àirm , Sym. ibìd. ( les
impies errent de toutes parts j lors que les plus vils
des enfans des hommes font exaltez.
3 après que : V3K n3T m WV yDEO Gen. 27. 34.
après qu'Efaii eut entendu les paroles de son pere.
3 explétif: DTO "Ò ni/3ìZ/sl Gen. 25, 33. opto-ór y.ai <rn~
ptp«9 } O. jurez moi aujourd'hui.
p pour marquer l'e'tat présent & la certitude d'une chose :
D">33NnD3 DIfil VP1 Num. 1 1 . 1 . *«/ «c ó hctòí yoyyv(av,
O. le peuple se prit à murmurer. ( C'est ainsi qu'on peur,
expliquer D^nVîO DlV'n Gen. 3. vous ferez comme
des Dieux ; i. e. vous ferez certainement des Dieux. )
I0I7D3 . . • QfìVîÙPs. ioj. 12. lors qu'ils étoient en bien
petit nombre 3 vere pauci ; o,Kiyoçì( ,0. ibid. pauciffìmos.
3 répété } pour marquer égalité de condition , d'état &c.
SW)3 THÏ3 îT>ni Gen, 18. 25. & le juste fera traité
comme le méchant." nïn£J3 "|1D3 '3 Gen. 44. 18. car
vous êtes comme Pharaon ; i. e. je vous regarde com
me mon seigneur , de même que si vousêtiez Pharaon;
v. 3 comme , ci dejfus.
•3 foufentendu : nsï D3"in 'TO Ps. u., r. retirez vous
fur votre rnontagne > oiseau ; i. e. comme un oiseau.
. j> avec w relatif , comme : i"Pi"ittO pXH Vît "lDtfn 3tt"
, Ecoles, iz. 7. la poussière retournera en terre , comme
elle étoit ( dans la terre.)
133 Deja > auparavant: . . . Cl'oVyV Wn 133 Ecoles. 1,
10. ( cela J a deja été dans les siécles ( précédens. )
"1331P qui deja : .WD 133^ £cc/es 4. 2. qui font deja morts.
133EO puisque deja : n3UO Í?3H D'KDn CO'n 133C3 £c-
f/ff. 2. 16. xa.8071 »<T» aj»fjLÍptti ifx^ivaf (aì.lcûd/Jíífait
1*7s êTTSf^o^êVítis ) r* i7ríhn<rSn , O. puisque
H4 3
• deja tout a été mis en oubli dans les tems à venir; i. e.
fera mis . . . "DDttO compojede 2 in , de v quòd, & de
133 jam ; i. e. in eo quod jam . . . v. Arias Montanus ,
ibid.
; v. n ci dessus.
p3 ; v. p & mn ci dessus.
fO Ainsi 3 là , ici po«r le lieu & pour le tems :
ro ainsi :"\V\ì mm ro Gf». 1 j. 5. ainsi fera votre posté
rité.
H33 ainsi , de telle forte : ron ftt1 H33 m IDÍf'l 1.
12. 20. l'un dit d'une façon , l'autre de l'autre.
TO ici , là ,pour le lieu : roi PI3 fS1! £#a</. 2. 11. (Moy-
se) regarda ici & là ; i. e. de tous côtez.
H3 TP jusque là , jusqu'en cet endroit: nD "im PO "JÏT Wl
1. Reg. 18. 4y. il fut jusqu'ici & jusque là ; i. e. çà &
là. al. KsVl KDV iODnO ìn rtîn Syr. ìi«f. lors qu'il
fe tournoit de côté & d'autre : mtDT ny mm Cald.
«Wi. pendant qu'il s'aprêtoit ( pour marcher.)
•rtD ici , pour le tems : ro IV jusqu'ici jusqu'à présent:
H3 "W nPDEr Exod. 7. 16. vous n'avez point é-
couté jusqu'à présent.
*3 Par ce que , car , quoique , c'est pourquoi , à cause
de cela , mais , au contraire est-ce que ; lors que :
"O par ce que , car : D>p"H¥ "pn mm 1HV >D r.
6. fies mechans ne subsisteront pas . . . dans I'aílemblée
des justes ; ) par ce que 3 ou car le Seigneur connoît
la voye des justes.
53 quoique : m DINìl 3"7 ")Y> >3 Gen. 8. 21. ( je ne
maudirai plus la terre à cause de l'homme ) quoique
la pensée du cœur de l'homme soit tournée au mal.
"O c'est pourquoi : -p"13K -p3 '3 Gen. 21. 17. c'est
pourquoi je vous bénirai. <■'--'
»3 à cause dt cela : ISOiín «V *3 IJtOKn «V DK # 7.
9. si vous ne croyez pas , à cause de cela vous ne sub
sisterez pas ; q. d. sachez que vous . . . Voyez les Sep
tante , ibid.
53 mais , au contraire : mm bv "O tDSToVn "O'Vir nV
Exod. 16. 8. vos murmures ne font pas contre nousj.
3 ziy
mais contre le Seigneur ; v. Pf. i 3 o. 4. &Jerem. 48 . 45.
»3 est-ce que ? mim niTWD nDK'» 13 19. ié. est-ce
que l'ouvrage dit à Touvrier ?
í3 lors que ,«/«• DK : Kionn 'D DK1 J. 17.
lorsque quelqu'un péchera ; v. Pf. 49. 1 1.
»3 tenant lieu du relatif : "M y^y 13 yyy» m Prov.ii.it*
celui qui répond pour un étranger s'en trouvera mal j
v. Prov. 20. 16.
13 répe'tétient lieu de la particule ou ,aut ; v. 1 . i?<g. 1 g. 27.
S3H interrogatif: ïpyi IDIV Knp 13H 6<». 27. 36. n'est-
ce point pour cela qu'il s'apelle Jacob;
'D ny jusqu'à ce que : *IKD Hî O Tp C7í». 16. ij. jusqu'à
ce qu'il devint très puiíîànt.
DK >3 ; v. DU ci dessus.
>3 j v. r^K ci dessus.
">3 ^71? > v. Vî7 ci dessous,
p '3 5 v. p ci dessous.
Î"P3 Cald ; v. , í*V ci dessous.
fìOS ; v. no ci dessous.
1Û3 j v. 10 ci dessous.
î3 Bien rettè , ainsi if<* , de même fimiliter : nii3 pi
rVOT inD^Ï ÌVhí». 27. 7. les filles de Salphaad ont
bien parlé ; i. e. leur demande est juste; v. ps dans les
racines, p Wl G*». 1. 9. & cela fut ainsi, "ra/jn
"p DiTian^D . . . Exod. 7. il. f les magiciens rirent)
de même par leurs enchantemens ; mo-ctúttK , ExapL,
eodem modo , ibid.
p avec les prépositions hVi'fV,1? >3 &c.
p3 Cald. alors : K13K p3 4- 16. alors .j'entrerai'
( chez le roi. )
pV c'est pourquoi , certes 5 néanmoins : Jnn V3 pV
« GfB. 4. 1 5. ( tous ceux qui me trouveront me tueront,)
certes tous ceux qui tueront Caïo ( seront punis . . . )
al. c'est pourquoi . . . comme p ci après.
pV néanmonis : n\-)DD 133K non p1? OJ. 2. 16. néan
moins je Patirerai à moi.
p *W jusqu'alors ; v. Nehem. 2. 16.
p Vj/ c'est pourquoi , à cause de cela : DV^K ^ni70 p Vj»
Íl6 7 3
Pf. 4/. 8. ( vous avez aimé la justice ) c'est pourquoi
Dieu vous a oinr.
p VmD fowwe pV CÍrp Vtf, certes » donc , c'est pourquoi:
*míD |3 '3 'nK nnx/«^6. zi. ah i Seigneur,
$'ai donc vu l'ange du Seigneur; al. il est donc vrai que
j'ai vu . . . oti SS~ov O. par ce que j'ai vu , quia v'm ,
Vulg. p bv peut êcre ici explétif. Voyez le Syriaque &
l'Arabe fur cet endroit ; v. aussi Gen. 18. y. & 19. 8.
p *nsiK # p nn« après cela ; v. nnK ci dessus & "),rii* dans
les racines.
p 1D3 de même ,fimiliter : jimo^ p 103//! yi. 6. (ceux:
qui l'habitentJ périront de même ; «Wsf t«ut« , O.
comme cela , ífáf.
7jf3 Tjf. 63. 7. v. 7P ci dessous.
JJ?3 Cald. maintenant , à préseht.-jyD njfl piK \aEsdrt
y. 17. depuis alors jusqu'à présent.

7 Dans les nombres trente , $o.


b marque' de deux points au dejfus, trente mille, joooo&c,
7 particule , En , pour.4d, pourpn» ., sur, par, à, vers,
envers , entre , selon , de </í, de , à cause , avec, au
secours , de même que , quant à &c.
b en: n>n CDJ^ DIKn Wl Gen. í.j. &l'homme/«/f
i» animant viventem ; i. e. devint vivant & animé.
7 pour ad : iniïn HíDl 3^7 ïfl //. y 8. 4. vousjeunez
pour des procès & des querelles ; i. e. pour faire en
même temps des procès . . . \.Jud. 6.11.
V pour , pro : anb Dn73 tlW Extrd. 14. 2y. Ie Seigneur
combat pour eux.
7 sur:KD37 roun^/p. y. vous vous êtes assis fur le
trône.
b par : yinb D3\)dV 17D31 Eev, 16. 7. ils tomberont
devant vous par le glaive.
7 a, ad : UVT\ m*ï7 fJO "frinD D'n7K C7í». 3. 8. C ils
entendirent la voix ) de Dieu qui marchoit dans le
jardin
í> ZI7
jardin k l'air , o«au zephiredu jour ; i. e. dans le tems
où le zephire s'élève.
b entre : ruarn DWlrtV Oìb K1Ì1 ]"ltt>íO Exod. 12. 2.
( ce mois ) fera pour vous le premier entre les mois de
l'année. . ..
b vers : pan D'D' rpnV îV'Dì (7f». 49. 13. Zabulon
habitera vers le rivage de la mer.
b envers : DlVaOKV "f!»1? »V EkV 2. <S*^w. 18. 5. allez
doucement envers mon fils Absalon ; i. e. épargnez le.
b selon : DsOiDV C©n War na>K G<?». 1. 21. (les
animaux ) que les eaux produisirent selon leur espece.
*7 de , touchant , de : «in inM 'V 'ÌDN G*». 20. i 3. -
dite de moi , c'est mon frère.
b de, ab: oVun"")' . . . HDnV noVlV K3t1 1. Parai, j. 1 j.
Salomon vint du lieu haut (de Gabaon) à Jérusalem.
b à cause : KDIOt ab 'inab'i V^ab iw. 21. 11. ( le
grand prêtre ) ne se souillera point à cause de son pè
re , ni à cause de sa mere.
b avec: nonïD 3pV>b îlton Gen.46.z6. (tous ceux)
qui vinrent en Egypte avec Jacob.
b au secours: ìb rï>n .. . UK/>TÒ» 'VlV Gen. 3 r. 42.
si le Dieu de mon pere n'avoit été à mon secours.
b de même que: myp1? pnn îvm Tjf. 1. 31. (votre)
force fera comme de l'étoupe.
b quant à : pDÏ?V pKI QTlV DiDa> Piw. 25. 3. les
cieux quant à la hauteur , & la terre quant à la pro
fondeur .... .<::>.'..
b marque le datif', le génitif , le nominatif Sec. v. 1. Reg.
x. 22. v. aussi la Grammaire Hébraïque fans points.
b est quelquefois fous-entendu , quelquefois explétif &c.
, ne'gation , non , ne pas.
Tl y a plusieurs endroits dans le texte Hébreu,
, où l'on rencontre ab non , & où il semble qu'on doit
lire V7 illì y & au contraire quelques autres , où l'on
" ' trouve lV , lors qu'on s'attend, d'y voir ab. Les Maflb-
retes ont fait la critique de ces endroits dans leur Maf-
sore. Quand il y a dans le texte Hébreu lV & que les
Maílòretes pensent qu'on doit lire «V>pour nous aver
ìi8 7
tir qu'il ne faut point suivre le Cetib 17 » c'est à dire le mot
*I7 qui demeure écrit dans le texte ; ils mettent en marge
ou au bas de la page un Keri , en cette forte nb "np , c'est
à dire lisez, tí1?. Et au contraire , fi c'est "17 qu'il faut lire au
lieu de K7 qui se trouve dans le texte, pour-nous appten-
dre que Cetib N7 est une faute dans le texte , ils mettent
17 np. Comme ces critiques de la Maílòre ne se trouvent
point dans toutes les Bibles Hébraïques , & qu'elles n'ont
point été elles mêmes exemptes de la critique des fçavans,
nous allons marquer ici les endroits du texte Hébreu où
& 17 semblent pris l'un pour l'autre, & discuter en peu
de mots les sens qu'ils peuvent avoir.
Premier Endroit. Exod. 11. 7 & 8. U s'agit
d'une fille qui a été vendue par son pere : b»k "ôdi 131
wsn njn DKrontjyn n»*m turn K7,nDK7 iro-tue

í13 T1333. » Si quelqu'un a vendu fa fille pour être escla-


» ve , elle ne sortira point d'avec son maître comme sòr-
» tent les autres esclaves ; si elle deplait à son maître , &
» que son maitre ne l'ait point fiancée , il la fera racheter.
» Il n'aura point le pouvoir de la vendre à des étrangers
ôcd C'est ainsi qu'on traduit felori le Cetib kV » N? Us»
mi?i qui non eam desponsavit. Mais en suivant le Keri "fy,
min 17 "Wti y il faut traduire » si elle deplait au mairre
» à qui elle avoit été fiancée . * comme traduit saint
Jérôme, cui tradita fuerat ,&le Caldaïque ?T>7 i"PQ'p' r\
qui desponsavit eam fibi , qui se l'est assurée ; ou fiancée. Les
éditions des Septante ne s'acordent point fur cet endroit.
Deux exemplaires suivent le Cétib K7 , & trois autres s'atta
chent m Keri "rV. Saint Augustin Qtf&ft. in Gen. traduit,
qui non adnominavit eam , suivant une édition des . Septan
te, où étoit le Cetib kV. Il semble qu'on peut suivre indif
féremment le Keri , ou le Cetib ('selon notre manière de
prononcer Kourì , Catib, ) Dans tous les deux la loi suppose
un homme qui a acheté une fille pour être son esclave , &
qui ne veut point l'épouser, ni la marier dans fa maison ,
3uand elle devient nubile; & la Loiluideffend de la ven-
re à des étrangers , pour ne point exposer son honneur
&c. Toute la différence qui est entre le Catib tí7 & le Kouri
h 119
iV , c'est que le Catib K7 , TfW> K7 "WN > qui non defponfa-
vit eam , exprime l'intention du maître qui ne s'accomo-
de point de son esclave, & sert d'explication à ce qui pré
cède , iTOIÍ* iim fi difplicuerit oculis domini fui;
au lieu que le Kouri 17 , mm 17 "it^N cui tradiia fuerat ,
exprime l'intention de la Loi , qui étoit qu'on n'achetât
ces filles qu'à titre de fiançailles , & qu'à deflein de les
épouser > ou de les faire épouser dans fa famille , quand
elles devenoient grandes. Le prix de l'achat > selon un au
teur Juif , étoit regardé comme la dot de la fille.
Second Endroit. Lev. 1 1. 11, Moyse dans le
verset précédent défend de manger des animaux qui volent
& qui en même tems marchent lur quatre pics. Dans celui
ci (n ) Moyse excepte , parmi ces animaux } ceux qu'on
pourra manger, & ce font , selon le Catib K7 j ceux qui
n'ont point de cuisses au dessus des piés , pour sauter & ne
point ramper sur la terre , T»7J17 7I7DD D>iro K7 "ìCiC
yiítn 717 frD nnûV cui non funt crura super pedes , ad faltan-
dum in eis super terrant. 11 est aisé de voir que cette négati
ve du Catib } cui non funt . . . met Moyíe en contradic
tion avec lui même. 1° Moyse deffend au verset 20 de
manger des animaux qui volent & qui en même tems mar
chent fur quatre piés. Ici ( 1 1 1 . ) Moyse permet de man
ger , de ces animaux , s'ils n'ont point de cuiflès &c. Il
permet donc ce qu'il vient de deífendre au verset 20 , c'est
à dire de manger des animaux qui volent & qui ont qua
tre piés, fans avoir de longues cuisses cVc. 2» Moyse au
verset suivant (22) compte la sauterelle parmi les animaux
qu'on poura manger , quoiqu'ils soient volatiles & quadru
pèdes ; or la sauterelle a de longues cuisses , avec lesquelles
elle peut sauter & ne point ramper sur la terre. Ainsi il est
évident que c'est une affirmative, qu'il faut ici, au lieu
d'une négative , & que la Massore a bien corrigé 17 "HMÍ
cuifunt... »vous pourrez manger des animaux quadrupèdes
» volatilesjsi cesanimaux ne font point du nombre de ceux
«» qui paroissent ramper , quand ils marchent fur la terre ,
» c'est à dire s'ils ont des cuisses au dessus des piés,enforte
» qu'ils aient la facilité de s'élancer, & que leur démarche
» n'ait rien de celle des reptiles. « C'est ainsi qu'ont lu le
zzo 7
Caldaïque,les Septante & la Vulgate: pVlDTp H>V H Caïd.
cm funt crura , qui ont des cuiíïès , ou des jarrets ; â "t%H
a~xÍKn ÀvaTiftv rmf thIuv turrmr > O. qua habent longiora
crura super pedes fuos ; habet longiora retro crura Vulg. ibid.
Troisième Endroit. Lev. ij. jo. Il s'agit en
cet endroit du retrait des maisons. Dans le verset précé
dent (z<>) Moyse dit » si quelqu'un vend une maison située
» dans une ville murée noin *W, (VI7 pour VP3) il
« pourra la retirer dans l'année " & Moyse ajoute ( ■# jo. )
» s'il ne la retire pas dans le cours de Tannée , cette mai-
» son non ")Wît VimiZ/K qu*. est in urbe cui funt mûri,
m cette maison située dans une ville murée demeurera à
» l'acheteur à perpétuité , nn'iDxV Dpi stabit in Aternum ,
» elle ne sortira point de sa famille au tems du jubilé,
» Van «f» egredietur in Ibel. « Voila le sens du
Kouri iV , nom *Ò "WH cui funt mûri ; ce sens est clair
& bien suivi , & l'on voit aisément qu'il répond à ces
mots noin VIT civitas mûri du verset précédent. Au con
traire le Catib kV , noin tò "Wi* cui non funt mûri ne lais
se aucun sens raisonnable. Moyse dans ce verset & dans
le précédent ne parle que des maisons situées dans les
villes murées; si vous admettez le Catib kV cui non mûri ,
i o vous faites que Moyse confond dans son discours les
maisons situées dans les villes murées, & celles qui font
dans les villages , & vous rendez la loi & le stile du légis
lateur inintelligible. 1° Vous le mettez même en contra
diction avec lui même. Moyse au verset suivant ( ji.)
dit clairement & sans ambiguïté que les maisons qui ne
font point dans les villes murées pourront toujours retourner
au vendeur dans le tems du jubilé , le vendeur n'eut-il point
fait le retrait dans Tannée de la vente. Moyse ne peut donc
statuer le contraire au verset jo. c'est néanmoins ce que
lui fait dire le Catib nV. Selon ce Catib Moyse dit que les
maisons situées dans les villes non murées, ne retourneront
point au vendeur pendant le jubilé , si ce vendeur n'a point
fait le retrait dans Tannée ; concluez de là que le Catib «V
ìie peut être qu'une erreur des copistes.
Quatrième Endroit, i. Sam. i. 3. La mere
de Samuel parlant dans son cantique, » cessez , dit-elle,
? 2il
» de vous répandre en paroles magnifiques & orgueilleuses
» quittez votre ancien langage ,13Dn3 NYljinrp min Ví*
» nìV>Vy j le Seigneur est le Dieu de toute science, & vos
» grands projets ne se soutiendront pas. « Voila le sens
du Catib frtV, îtV , «o» dirigentur. Selon le £o*ri
le sens est celui que donne la Vulgate , ÎVl
DìV'by & ipfi praparantur cogitationes , Vulg. ibìd. » &
» c'est lui qui dispose souverainement des deíîèins des
» hommes, ou c'est à lui seul de conduire à leur fin toutes
» ses œuvres, fans que les puiííansde la terre s'y puiíïènt
opofer; a* «Vì Tarp'au]» fl-fop«V«í Sym. ibid. il n'y a point
d'excuses auprès de lui ; i. e. les prétextes de la vanité des
grands ne feront d'aucun poids devant lui ( pn peser. )
Symmaque a suivi , comme on voit , le sens du Catib ; on
peut choisir. Le Kouri ")V & le Catib présentent tous les
deux un bon sens.
Cinquième Endroit, i. Sam. j6. 18. Absa
lon dit à Chusaï qui semble quitter David ; » est-ce là le
» service que vous rendez à votre ami ? « Chusaï répond
à Absalon ; « non , Prince , mais celui qu'aura choisi le
» Seigneur & tout Israël ni^K iriiO rPïttt "1*7 je serai à lui
" & je demeurerai avec lui. « Tel est le sens du Kouri lV>
rpHit iV je ferai à lui. Le Targum traduit dans le même
sens ^n» !T>V "H îtlius ero , les Septante «W» ttro/tctf , je
ferai à lui ; la Vulgate illius ero. Le Syriaque traduit de
même. Le traducteur Arabe de la polyglotte a tourné en
interrogation le Catib kV du texte Hébreu , ne ferai-jepas
à celui ; . . . Mais les anciennes versions s'acordant toutes
à suivre le Kouri iV S on le doit préférer au Catib ítV.
Sixième Endroit. i.Reg.S. io.Hazaël(#. 9)
demande à Elisée si Benadad mourra de fa maladie. Elisée
répond 1 10. rpnn n'n H1? nDK "jV » allez 3 dites , vous
» ne vivrez pas , « & il ajoute niO' DID 'D mrp "OKnni '
» car le Seigneur m'a fait voir qu'il mourra. « Ce sens du
Catib est tout uni , & ne laine appcrcevoir aucune dif
ficulté. Cependant la Maflòre met ici un Kouri lV ; "J^
rpnn n'n , iV *)D« allez , dites lui , vous vivrez : & les an
cienne* versions autorisent ce Kouri de laMaííòre. LeCaj-
daïque traduit m*? ID'iî dite lui ; les Septante ftvpo , 3-
E e iij
m. h
vtv £í*f , allez , dites, vous vivrez. La Vulgate vade ,
iic et. L'Arabe & le Syriaque ont traduit comme la Vulga
te & les Septante. Selon ce Kouri V? qui paroit être la véri
table leçon du texte Hébreu, puisque toutes les anciennes
versions l'appuyent , Elisée ordonne à Hazaèl dédire à son
maitre qu'il ne mourra point , quoiqu'auífi tôt après le
même prophète assure que Dieu lui a fait voir qu'il mour
ra ; ce qu'on peut expliquer , ou en disant qu'Elisée parle
ironiquement ,Sc que. le tonde l'ironie expliquoit le men
songe aparent qui étoit énoncé dans fa réponse , ou , si la
réponse d'Elisée est sérieuse , en le faisant ainsi parler au
courtisan de Bènadad : allez , flatez votre maitre , selon
votre coutume , & lui dite qu'il ne mourra point j mais
Dieu m'a fait voir qu'il mourra. Elisée parlant ainsi , re
proche d'abord à Hazaël le mensonge qu'il va faire à Bè
nadad. Ensuite il oppose la vérité au mensonge, c'est à di
re la mort certaine de Benadad aux réponses flateufes qu'-
Hasaël va rendre à son maitre. Ce sens du Kouri iV a plus
d'énergie & représente mieux le stile d'un prophète , que
celui du Catib kV. Il y a apparence que quelque copiste
s'imaginant que son manuscrit mettoit un mensonge dans
la bouche du prophète } a cru bien faire en copiant tù
au lieu de iV.
Septième Endroit. Esdr.4.. 2. Les ennemis dès
Juifs faisant semblant de vouloir les aider à rebâtir le tem
ple leur disent » nous bâtirons avec vous, par ce que nous
»» cherchons votre Dieu comme vous ; « puis ils ajoutent
selon ìeCatib NV,pmDît ">D'D OTOT tJIDK «Vl »&nous
» ne sacrifions plus depuis les jours d'Astaradon ; c'est à
m dire , nous avons quitté depuis ce tems les sacrifices de
» l'idolatrie. » Ce sens du Catib a1? est recevable , par ce
qu'on peut sous-entendre prœterquàm illi y nous ne sacri
fions plus à d'autres qu'à lui. Ces peuples employent le
mensonge > pour tromper les Juifs. Cependant les Septan
te & la Vulgate traduisent cet endroit suivant le Kouri tV,
D^rOî lûrOK 1*71 & nous lui avons toujours immolé des
victimes \ ÒAj\a nfuit Qva-táÇtfiív , O. nous lui sacrifions;
eccenos mmolamus , Vulg. ( peut-être faut-il lire & et au
lieu d'ecce. ) Le Syriaque & l'Arabe font conformes à la
Vulgate & aux Septante. Selon ce sens du Kouri iV , les
ennemis des Juifs disent une vérité & en cachent une au
tre. Ils disent qu'ils sacrifient au vrai Dieu , ils ne disent
pas qu'ils adorent aussi les dieux de leur nation. Ce sens
représente aílèz leur dessein artificieux.
Huitième Endroit. Job 13. 15. Job en par
lant de Dieu dit , 1*03 bti W1 "]N , VrPK ttb ^biçp"> jr»
rcaiN » s'il me tue, je n'espérerai plus; cependant je dif-
» puterai mes voies en fa présence. « Tel est le sens du
Catib nVj *7i"PK ttb non sperabo. Cependant on trouve ici
un Kouri l!b ; VtTK "iV » j'espérerai en lui , & néanmoins
« j'accuserai mes voies en fa présence. " La Vulgate &
le Caldaïque traduisent dans le sens du Kouri iV , in eo spe~
rabo , Vuig. iVtfK >imp Cald. corant eo precabor. Le Sy
riaque &l'Arabe suivent le même sens. Le texte des Sep
tante a ici peu de reíïèmblance avec l'Hebreu. On pour-
roit suivre le Catib ab , ou en le faisant interrogatif ;
bn^tt » cesserai-je pour cela d'espérer en lui ? « ou en fai
sant ainsi parler Job ; » Quand Dieu me condamnerait a
» mourir , en sorte que je n'eusse plus d'espérance , je ne
» laisserais pas de soutenir devant lui que mes voies onc
n été pures , 8c que cette ínaladie n'est point une punition
w de mes crimes.
Neuvième Endroit. Job 41. 3. Dieu en par
lant de Leviathan dit, VT3 U/nriK nb non tacebo membr*
ejus. La Massore veut qu'on lise ici ìb au lieu de ab ; ìV
WnilN à cause de lui je ne parlerai point. Mais Dieu aiant
deja fait une ample description de Leviathan dans le cha
pitre précédent j & la continuant dans celui ci, on ne peut
point supposer que Dieu veuille se taire' à son sujet. Ainsi
le Kouri y? n'est point recevable en cet endroit. Toutes les
versions de la Bible polyglotte se sont attachées au Catib
tib : rP'mmb pWUW îO Cald. je ne tairai point scsmen-
songes ; S o-torna-tfAm liivrív , O. je ne me tairai point à
cause de lui ; non parcam et , Vulg. je ne l'épargnerai point
&c. Voyez la Bible polyglotte.
Dixième En droit. Prov. 17. 9. » Les frères
» du pauvre , dit Salomon , le haïssent & ses amis se reti
rent de lui ; - puis il ajoute non kVjDIIDK f\11U ( le

*
n4 i
» pauvre ) poursuit les paroles , c'est à dire teux qui lui ont
» donné parole de le secourir ; non tò , mais ils ne font
»» plus, c'est à dire ils ne paroilîènt plus; «oh ce qui revient
au même sens D'IDN rp->îO (lin) » ( le pauvre ) deman-
» de l'effet des paroles qui lui ont été données ; nfan *eV
« mais ces paroles font vaines , il n'y a plus personne qui
» s'en souvienne. « Ce sens est clair & bien suivi ; de for
te qu'on ne voit pas pourquoi la Maíïòre met ici un Kouri
iV & veut qu'on lise HDH iV au lieu de non iò. Ce Kou
ri V? affirmatif ne peut avoir qu'un sens forcé , & il ôte tou
te l'élégance & toute la netteté de cet endroit : aussi tous
les anciens interprètes ont-ils traduit suivant la négative
du Catib tíV : "p-ilf tò > Cald. nìhil reliquum , il ne reste
plus personne ; nihil habet , Vulg. n'a rien ; » a-aSíia-íìai , O.
ne sera point sauvé. Ces autoritez , indépendamment dela
clarté du Catib «V jnous obligent de rejetter le Kouri y1? de
la Maíïòre.
Onzième Endroit. Prov. xG. i. TwV mDïD
ton nV D:n nVVp p , *\ivh T1TD » comme l'oifeau
»> vole de tous côtez , comme ^'hirondelle est en vo-
» lant , ainsi la malédiction frivole n'aura point son
» effet ; « q. d. elle se dissipe en l'air , & ne tombe sur
personne. Le sens est net & fans difficulré , en suivant le
Catib , K3n *h ; & le Caldaïque l'a suivi comme les
Septante. La Vulgate traduit dans le sens du Kouri ifr de
la Masiore > Nnn lV in quemquam fuperveniet , tombera fur
quelqu'un , c'eíl à dire fur celui qui maudit. Le Catib tò
fait mieux sentir le rapport que Salomon veut mettre entre
le vol incertain des oiseaux & la témérité des malédictions
prononcées fans sujet.
D ou z i em e Endroit. Pf. ioo.$. feitote quonìam
Domìms est Deus , ipfefecit nos, » sachez que le Seigneur
» est Dieu, c'est lui qui nous a faits; « UnOK K71 &
non ipfi nos ; c'est ainsi que traduit saint Jérôme dans son
Pseautier selon l'Hebreu. » Et nous ne nous sommes point
» faits nous mêmes. « Les Septante traduisent in, h/hhí ,
non nos ; Symmaque traduit in cvlctf, lorsque nous n'é
tions pas encor. Eufebe & Théodoret on traduit comme
Symmaque. Tous ces auteurs ont suivi le Catib «V, qu'ils
trouvofent
tíouvoient dans le texte Hébreu. La Maslore met ici un
Kouri lV ; I3rttftt iVl , » $c nous sommes a lui. « Le Targum
traduit de même NûnSN Tvh vn » & nous lui apartenons , «
parce qu'il y a immédiatement après nos autem populus ejus
& oves pafcua ejus. Le sens est également bon dans !e Catib
nV & dans le Kouri lV. La Maslore n'avoit point de bon
nes raisons pour rejetter le Catib ici, non plus qu'en
d'autres endroits où nous avons vu qu'il donne un bon
sens au texte Hébreu. Si les Maslòretes lisoient iV dans
leurs manuscrits , ces manuscrits n'ont point plus d'auto
rité , que ceux qu'avoienc en main les anciens traducteurs.
Treizième En droit. Ps. i$ 9.16. imperfeiïum
tneum viderunt &c. » vos yeux m'ont vu , lors que je n'é-
» tois encor qu'une mafle informe. Tout s'ecrivoit dans
» votre livre ; 1"W D'C « ( sous-entendez idVj qui est
auparavant ) » de jour en jour cette mafle informe s'est
w dévelopée ; « CTO init îól & ne unum quidem in illis,
suivant ìeCatib kV , in» xV.Ce Catib K1? tout obscur qu'il
nous semble , a néanmoins été suivi par les Septante , par
Aquila y par Symmaque , par Theodotion , par saint Jérô
me ) par le Targum ; Kaj «Stìt h ivint , O. Th. & nemo in
eis ; »* fiítt iy dvloït , Aq. non una in eis , & saint Jérôme
après Aquila , & non efi una in eis ; b'jc. ivS"îi<rnf cLvtóìí b<Ts-
ft/«f , Sym. nullâ ipsis déficiente ; pl"P3>3 "in "IslD n1»1?!
Cald. non abfconditum est unum eorum. Malgré ces autoritez
la Maflòre met ici un Kouri , voulant que nous lifions
DTO lUti l^l , ce que quelques nouveaux interprètes tra
duisent » tous les tems font pour lui comme un jour , ou
»» Dieu a créé les tems , mais il s'est réservé pour lui un
» jour,c'est à sçavoir le jour du sabat. «< Ces deux interpré
tations font bien peu littérales ; nous ne croions pas que
l'une ni l'autre doive l'emporter fur tant d'auteurs qui ont
suivi le Catib ut1?. Ainsi le Kouri iV de la Maslore paroît être
jde trop en cet endroit.
Quatorzième En droit. If. 9. x. » Vous
'» avez multiplié le peuple nnotLCI nVun NT) & vous
»» n'avez pas augmenté la joye « Ainsi l'on traduit avec le
Catib vò , nVtJn «V. La Maslore met ici un Kouri ìV j ïV
riWjn » & vous avez augmenté fa joye. " Onpeutchoi
n6 b
sir entre le Kouri ìV & le Catib a1?. L'un & l'autre paroîc
également autorisé par les anciennss versions :à Kaì»y*y*f
iv ivçporvvn <ns , O. quem deduxifti in latitiá tuâ ; xx. ifjLÍyx-
*vt*t > Sym. non magnifcafli ; Hfínn nmiK nVl , Syr. &
et magnìfcasti Utitiam ; xnn KtVJDK pn1? , Cald. ipsit
tnultiplicasti Utitiam ; voiez la Vulgate.
Quinzième Endroit. If. éj. 9. orm
*1Ï {*V » dans toutes les afflictions qui leur font arrivées,
» ( Dieu ) ne les a point accablez de nouveaux malheurs, «
selon le Catib kV. Mais suivant le Kouri > IX anguf-
tia fuit ei , » Dieu s'est affligé de leur affliction. « Ces
deux sens paraissent conformes à la pensée du prophète.
Le Catib K7 est néanmoins plus autorisé par les anciennes
versions: pnV p1!;» , Cald. » il ne les a point affli
gez ; « p3K Isba tfV , Syr. «0» afflixerit eos ; «0» est tri-
bulatus t Vulg. ìk ira.7rt( Skí~\.ìuí dvrav i t?í<t(ìví . . . .ex
omni tribulatione eorum non legatus &c. Voiez le texte des
Septante. Ces derniers ont lu T3f pour iar ; ils ont ré
pété N1? devant "ÌK1?© qui fuit , & ils ont pris VOD faciès
tjus pour Dieu lui même , comme il est dit Exod. 3 j. 14.
faciès mea ibit pour ego ibo.
Seizième En droit. #49.5-. » Le Seigneur.. .
« m'a formé pour ramener Jacob à lui ; rp&i ííV Vk")!!"!
» mais Israël ne veut point se rassembler ; « Israël non congre,
gabìtur , Vulg. » Israël ne se raíTèmblera point. « Saint
Jérôme a suivi Symmaque & Théodotion qui traduisent
Kcìj la-fdnK * <rvvctx$n<ríleii , Israël non congregabitur , suivant
le Catib a1? ; tput tò. La Masíòre met ici un Kouri "ft ,
rpK1 iV. Et en effet Aquila traduit *«/ Ia-pa»*. «Îvt£ <rvr-
«^Ôna-eja/ , » & Israël sera rasíèmblé avec lui ; le Caldaï-
que anprP n'nVm1? Vimmi » & Israël s'aprochera de
» lui pour le craindre. « Le Kouri "fr ne devroit donc être
ici qu'une variante. Il ne faut point rejetter le Catib ttV ,
puisqu'il est autorisé par d'anciens traducteurs , & qu'il
présente un sens raisonnable.
dix-sept 1 eme Endroit, i. Parai. 11. 21. Il
est die d'Abisaï frère de Joab qu'on le regardoit comme
le premier des trois . . . iHZ^ttO OVI iVl & ei nomen inter
tres ; la Vulgate traduit inttr tres . . . inclytus , - le plus il
y.
» lustre des trois. « Il y a pourtant dans le texte Hébreu
VW tihì & non nomen ,avec un Catib kV. La Massore cor
rige cet endroit & veut qu'on lise Dïir lVl : & en effet le
même éloge d'Abisaï se trouve z. Sam. ij. 18. où l'on lit
dans le texte BIP iVl i & ei nomen. Le Catib dans les
Paralipomenes ne présente aucun bon sens ; il est donc
clair qu'il faut corriger l'endroit des Paralipomenes fur
celui des Rois , & lire & non point «V, comme l'ont
fort bien remarqué les Maíforetes.
Dix-hv it 'ieme Endroit. Job 6. n. Job com
pare ses amis à un torrent de l'Arabie qui est plein en hi-
ver , & qui fc sèche en esté. Les
rant d'y trouver de l'eau , mais ils font trompez dans leut
attente. Job ajoute iíV DIVÌI nriîí 13 quia nunc fuiftis nihil,
» de même à présent vous n'êtes plus rien à mon égard ;
« vous m'abandonnez. « Ce sens du Catib est naturel ,
& il fait une application juste de la comparaison que Job
vient de donner. Cependant on trouve ici un Kouri iV ,
*|V Dn'Tl » vousêtes semblables à ce torrent ; q. d. vous
» èn êtes là à mon égard. « Les Septante & saint Jérôme
paroiílènt avoir lu >V cn^n fuiftis mihi : ÙtÀ? <Tè Knìj ùto**t
•tè/SmIí /Mo/ , O. nunc autem & vos fuperveniftis mihi ; ibid.
■nunc venifiis , Vulg. » vous êtes venus. « LeGaldaïque tra
duit selon le Catib , Jirvw «Va pn~»in fuiftis quafinibii
effetis , » vous avez été comme rien. « S'il fallqit aban
donner le Catib semble que ce devroit être pour ad
opter iV que les Septante & saint Jérôme paroiflent avoir
lu dans leurs manuscrits , & non point pour s'attacher au
Kouri iV. V? DrPTI fuiftis illi , pour fimiles fuiftis illi paroit
une interprétation dure & peu naturelle ; au lieu que
tò Dn"n fuiftis nìbil s'entend de lui même. «V est pour
HIìYj quaft nihil , ou pour ptfV selon Drusius.
D 1 x-n evvieme En droit. 1. Sam. 20. 2. Jo-
nathas dit à David ; . . . "ON ìWV iV n:n •» mon pere
» ne fait rien fans me le communiquer , « & le sens l'ex-
ige ainsi. Mais lV qui est dans le texte n'exprime point
cette négation , ni l'équivalent. Il est donc certain qu'au
lieu du Catib iV , ntl/ï/ "à, il faut un Kouri , 7WW
»> ne fait rien. « Cette critique de la Maflore est confit-
F f ij
mée par les anciennes versions : i //n to/bs-h s wa-ríp (*■*..,
O. mon pere ne fait rien .... T3y > Cald. non
faciet pater meus , "OK nay kV Syr. non fuit pater meus ;
voiez la Vulgate.
Vingtième Endroit. i.Sam. 18. 12. Joab
demande à un homme de l'armée d'où vient qu'il n'a point
tué Absalom. Cet homme qui sçavoît les ordres qu'avoit
donnez David , répond rpa rfttt '333 bpw tfV
nVttW ab non ego , appendere in manu meâ mille argen-
teos , mittam manum meam &c. Il eíl évident que le sens est
'DOtt 1*7 fi appenderem , » quand vous me compteriez dans
» la main mille pieces d'argent , je ne porterois point ma
« main ( fur le fils du roi.) » Ainsi le Catib xV, "ODN tt\
*7p\P ne peut être qu'une faute de copiste , & il faut suivre
le Kouri V? ; bpW '30íí 1*7 , » quand même je pesetois
» dans ma main. . .«< & c'est ainíi qu'ont lu les anciens tra
ducteurs : è*f T«ftçíif trv h ritit > O- Edit. Com
plut, etiam fi tu dares in mmibus mets ; Vj7 Vpn "tVl
*D3 , Cald. & licet ego appenderem super manu meâ ; voiez
la bible polyglotte.
Vingt et vnieme Endroit. 2. Sam. 19. 7.
/ al. 6. ) Joab parlant à David après avoir tué Absalom
lui dit ,"» je sçai que si Absalom vivoit & que nous fus-
» fions tous morts , vous seriez content. " 11 y a dans le
texte in OlVtfOK «V *3 , quia non vivat Absalom ; il est
clair qu'il faut abandonner ce Catib tò, & corriger avec
la Maíîòre T! oV7W3i< 1^ '3 , quia fi viveret Absalom.
Voiez la bible polyglotte.
Vingt- deu xieme Endroit, t. Sam. 2. 16.
Celui qui immoloit disoit au serviteur des enfans d'Heli ;
» qu'on faste d'abord brûler la graillé , selon la coutume;
» ensuite prenez de la chair autant que vous en voudrez.
Le serviteur répond dans le texte Hébreu en cette forte,
fnn nnir *ï l1? "ION1 & dicebat et , nunc dabis , » & il
» lui disoit } vous en donnerez à présent , ( autrement j'en
»» prendrai de force. ) « Ainsi traduit-on suivant le Catib
fiV , "iV no Kl & dicebat ti , & le sens .est clair , fans rien
corriger. Néanmoins on trouve en marge dans plusieurs
bibles Hébraïques TOD îíV c'est à dire > pejtt-être faut-U
b ti9
lire í*V : ( ISO conjecturer. ) Les Septante & la Vul
gate confirment ce Sabir , c'est à dire cette conjecture
de la Maílòre ; les Septante traduisent *y) > & la Vul
gate nequaquam. Le Catib "h & le Sabir tíV sont éga
lement bons.
kO> Kv? avec un substantif exprime*, ou fous-entendu , rien , fans :
ftíV "I7D riD'l i. Parai, x. 30. Saled mourut
sansenfansj v. Job 6. n, ...
KlV If. 48. 18; v. iV ci dessous.
«V «ww,Ví3í r»,a: . . . , r'r .
tîVa, îOVn fans , i» »«« , »» W quoi non: ro>ií «Va ' -Zvaw.
35. 12. fans haine. V>JTP «"fra 11133 "PEP iOÏ71
Jerem. 2. u. mon peuple a changé fa gloire contre
( une idole.) qui lui fera inutile; v. Jerem. 5. 7.
«Vn interrogatif: nairo NTI ahftjof. 10. i^celan'est-
il pas écrit? . . .
nVn comme tihn : nana «in rftn-Dwtf. 3. u. n'est-ilpas
dans Rebeth ? • ." '
Kl^a mfi non, comme fi (avec la négations VH íflVa Vn>
Abd. 1 6. ils seront comme s'ils n'étoient pas. "
nVa Cald. de même que RiVa comme rien ; v. Dan. 4. 31.
kV7V,kV7 «ffí un nom, fans; *vw «» verbe á ceux qui ne . . .
Us qui non . . . itVV 2. Parai. 15. 3. fans prêtre.
iVíW NlV7 TstimJ /f. 65. i. j'ai été recherché de
ceux qui ne m'interrogeóient pas. ' . . .'
kViïT pas encor : W tib.iv Prov. 8. 26. n'avoit
pas encor fait la terre.
137 ; v. na ci dessus & *na dans les racines. . ' : ■
|i"l7 Cald. c'est pourquoi , donc , à moins que :
pV c'est pourquoi , donc : i^nn nUHDI KD7n jn1?
2. 6. dites moi donc mon songe & ce qu'il signifie,
a moins que : nnVtf ma M5TW7 KJmtrrn p"7
6. 6. à moins que nous ne trouvions ( une accusation)
contre lui dans la loi de son Díeii.
1? Si, peut-être, peut-être que, plut a Dieu ! je vous
prie , qu&fo :
. th si : Dm» DIìTin "à Jud. 8. 19. si vous leur aviez sau
vé la vie (je ne vous tuë'rois pas maintenant.)
■ ft peut-être , peut-être que : tpyi *o»iûbn ft Gen. jo.
n. peut-être que Joseph nous haïra.
ft plut à Dieu ! V«»DOn 'n ft Gen. 17. 1 8. plut à Dieu
qu'Ismaël vecût !
ft je vous prie , quafo : W ft pin» DK Gen. 25.15.
/« f« , ^ím/» , audias me , écoutez moi je vous prie.
kV^> nisi, composé de ft si & de tft non :i:nnnnnn tftft
Gen. 43. 10. si nous n'avions pas différé, ( nous
serions deja venus une seconde fois. )
W? comme tftft ci dessus : i:V n>mn iTin> ftft If. 1. <y
si le Seigneur ne nous avoit laissé . . . ( nous aurions
été comme Sodome. )
tXì? Cald. chez apud : -jrïlV p Esdr. 4. 11. de chez vous.
• iïftn Cald. comme t\ft ci dessus.
"h Celui ci , celui là , celle ci , celle là , prend n épentbi-
tique & quelquefois n final : ftr\ tfton 6. 10.
fur cette pierre. ffiVn tt^NH "»D 24. 65. quel est
• ,•; cette homme?" : ' :
ì\ft ; v. HT ci deífus.
, nftn comme ftn ci dessus : ilVn £«f&. 56. 3 j. cet»
... terre. ...
tâ? y v. p ci dessu s.
Jjj07 ; v. ci dessous,
.• 'fi? ; v. HD ci dessous.
IV/ ; v. nir ci dessous.
flíOp ci dessous.

D Ahm les nombres, quarante, 40.


O marqué de deux points au dessus , quarante mille ,
40000 &c.
23 pArticule , de , depuis , dès > à eau se , du côté , auprès»
contre , avec , pour ne pas &c.
D de : ^Diryo DÏÏ7 Gen. 2. 13. l'os de mes os. mïVD
")3"in Kîfi 24. jo. cette parole, i. e. cette chose
Û * x3f
vìeht de Dieu. V/t* rhw DTTOD Thren. i. 1 3. il a en
voie d'enhaut un feu ( dans mes os.) D de peut aujji
s'expliquer, manque de . . . avant } après &c. selon It
sens ; v. D depuis , ci après.
D depuis , dès : iruDÛ D7iyD Prov. 8.23. j'ai été ointe,
i. e. établie dès féternité.
D à cause : DpiMO D">*3JJ TttrD Pf 12. 6. à
cause de la misère des affligez & du cri des pauvres
( je me, lèverai , dit le Seigneur. )
tí du côté : mpo VVW Gen. 13. n. Lot se retira
du côté de l'orient (où il étoit.)
)3 auprès : nVPD D^p3 DsPTl Num.jz. 22. vous ferez
irréprochables auprès du Seigneur.
D contre : nïnD nWK nua Jer. 3. 20. (comme,) une
femme commet une perfidie contre son amant; ( on
peut traduire séparât se ab amatore ; ) v. un dans les
racines.
ÎD avec : rù3")D Deut. 33. 2. trúv //»f/ctV/,0. f«z» <fe-
«/» millibus ; voiez la Vulgate.
O pour ne pas , avec un verbe : Dil^ir -tVdd 'nu
1. Í/íwí. 8. 7. c'est moi qu'ils ont rejetté, afin que je
ne règne pas fur eux.
D est quelquefois explétif; quelquefois fous-entendu &c.
(voiez les autres significations de D dans la Gram
maire Hébraïque fans points.)
*îtO Beaucoup, extrêmement; en tout tems 5 d. p. toujours*
(selon les interprètes orientaux :)
ItiTù beaucoup, extrêmement : 1HD 3110 H3n Gen. u 31.
ecce valdè bonum elles étoient toutes bonnes (les créa-
' turcs. ) lîîD répété : "UtD Wm %. Reg. 10.4.
ils furent faifis d'une grande fraieur. "ikcû TO2Î37'
"IKQ Exod. 1 . 7. ils devinrent extrêmement forts.
îUtD'1P 3 étrangement , extraordináirement , comme "ikd cì
deflus.
IHV > toujours , en tout tems : "jnd nnï3 mil? Ps.
46. 1. (Dieu) nous a toujours secourus dans les tribu
lations ; jdî Syr. en tout tems , ibid. iyy\VT\ «V
*1KD TP Pf. 1 19. 8. ne m'abandonnez pas pour tou
jours; dVp? Syr. in aternum, ibid. Voies le même
Pscaume 43.
0
1ND avec les affixes : Deut. G. 5. de toutes vos
forces. VIKD 2. 1 3. 25. de toute saforce; v.
^IND dans les racines.
JNO pour pKD interrogatif; v. ptí & JK ci dessus,
ynsl Pourquoi? v. JTP ci dessus.
HO fí/df// qui , quel , lequel , tòut ce que, quelque chose,
v. z. Sam. 18. 29. v. aussi Gen. 20. 9. d £*oá. 4. 2.
7)C 3. iy. E&ech. 8. 6. //re en ces endroits no
/«a de u.
HO particule : que! o que! combien? pourquoi? com-
' ment? "]min 'mnK HD Pf. 119. 97. que j'aime
votre loi 1 v. le même Pseaumetf 103. tVI1? no
Ezecb. 19. 2. pourquoi? ff« comment la lionne s'est-
elle reposée?
nc -fi/ff /«. prépositions *?p , 117 , V , 3 , 3 :
en quoi, combien peu : Nir» 3lirro flDD #2. 21.
( retirez vous d'un homme qui respire l'air comme les
autres) en quoi ou combien peu doit on l'estimer ! (on
peut lire HDDJ
Î1D3 combien, combien de tems? tot, ou qutt : r»D3 flï
D>0iy Zach. 7. $.jam tot annis, depuis deja tant d'an
nées, ou deja combien d'années? -yin WD 'D' HD3
Gen. 47. 8. dies annorum vitm tuai quel âge avez
vous ?

tions se sont-elles aílèmblées ?


HdV & ttoV préposition , de ex , touchant de : vj KD^
p*Oyri Efdr. 6. 8. touchant ce que vous ferez.
TiD TP jusqu'à quand? en attendant que: ">nDO mìT» HD "W
Pf. 89. 47. jusqu'à quand, Seigneur, vous cacherez
vous? -pXPT) HO ~\y Ásum. 24. 22. en attendant
qu'Àssur vous emmené en captivité.
HD VlT pourquoi? est-ce que? HD *7Î7 P/i 89.48.
est-ce en vain que vous avez créé ( les enfans des hom
mes? ) »JBD nttO NttW HD Vy/oi 13. 14. pourquoi
enleverai-je ma chair avec fbes dents?
f107ty pourquoi? n^D^D riVIK noVur CiHr. 1 . 7. pourquoi
ferai - je comme errante. ( 7\Kh\tf composé de V 5
de V
de V & de HO , q. d. quid ad quod ?
HD explétif comme quidem en latin , avec les prépositions

1D3 dans in, avec cum: VdK 103 nwV Pf. n.l. pouc
lancer ( leurs flèches ) dans les ténèbres.
3D3 comme ,ficut : nVíí 183 'O ntO Job 11.
ç«» non ficut bac ? i. e. qui est-ce qui n'a pas le même
avantage ? aff. "OlDD comme moi. -pD3 comme vous.
DìllDD comme eux. D31D3 comme vous , vos.
préposition ; dans , à ad , pour ; comme VlT ci dessi us :
3">K ID1? Job 3 8. 40. dans des cavernes ; al. ad insidias,
pour tendre des embûches.
1DV marque aussi le datif pluriel & singulier : 121V itVl IKïi
IdV Jû6 39. 4. ils sortent & ils ne reviennent plus
à elles. IDV "UD'l #44. 1 5. &il l'adorera ( son idole J
7IÛ Devant , en présence, vis à vis , vers , du côté : nvi
DinVíín VlD DtfV nnt< £*oá. 18. 15». soicz un peu
ple ( fidèle ) devant Dieu.
VlD W vis à vis : Vîlìtn \jd VlD Vît £*oi. 16. 9. vis à vis la
face du tabernacle.
VlDD vis à vis , du côté , comme VlO ; v. Exod. it. 2,7, aff.
'VdD Num. 11. f. vis à vis de moi.
^«IdV vis à vis > de l'autre côté : Vnid1? roVinn Nebem. 11.
38. ( le second chœur ) marchoit de l'autre côté , à
l'opposite.
HtíO formé de riD3 ; v. ntû3 ci dessous.
>û Qui ? pronom interrogatif des deux genres & des deux
nombres : app* yi^D *»D -Mffc. I. S- quel est le péché
de Jacob? -JOB/ 'D Jud. 13. 17. quel est votre nom}
nnN 'D mafc. Gen. 27. 32. qui êtes vous ( mon fils ?)
ni* ">D ftm. Rutb 3. 9. qui êtes vous? ^«<e> nVî* iD
Gí». 33. j. qui font ceux ci? nntt VD1? 31. 18.
à qui êtes vous ?
îD après un nom , marquant les cas obliques : id nity nK
Tinp1?, x. Sam. 11. 3. le bœuf de qui ai-je pris? p
IWîl HT ">D 1. &m». 17. 5J. de qui est fils ce jeune
homme?
snVuO a cause de qui ? v. Vltf ci deíseus.
G g
*34, 0
fìvO Cald. ; v. nìV ci dessus.
?0> *JQ fíebr. de, d'entre, depuis, dès , vers , à cause :
*0 de, d'entre : HEOn p . . . npn <j*«. 7. 2. vous pren
drez d'entre les animaux
JJD dès : Dm *>3D , //! 46. 3. dès la matrice ; i. e. dès le
ventre de votre mere.
p vers , à cause , comme d ; v. la grammaire Hébraïque,
p^ & '3dV depuis , pour le tems & pour le lieu : dVij? pV
Jerem. 7. 7. depuis un siécle. ")Wtt 'ODV ./W/ffc. 7. 12.
depuis l'Assyrie,
p ne , ne pas , avec un verbe : pop> p Deut. 3 3 . 11 . que
( ses ennemis ) ne se relèvent pas.
Cald. qui î quiconque: nV» KW p -D*». 3. 1 j. qui
est ce Dieu (qui pourra vous sauver d*entre mes mains?)
n p quiconque , depuis que : ^Qt H pi 3. 6. &
quiconque ne se prosternera pas. 1U"în "H p £/2fr.
5. 11. depuis que ( nos pères ) ont irrité ( le Dieu
des cieux. )
; v. Vl? ci deflbus.
Pour , à cause , à cause que , afin
que , avec les pronoms & avec les verbes :
\vdl *v" les pronoms : "oj/dV à cause de moi. "pîroV à cau
se de vous. IDDîídV à cause de lui.
|yDV avec les verbes : nTV ««"On proV Gen. 18. 19. afinque
le Seigneur accomplisse, tom \vtí7 Pf. 130.4. afin
que vous soiez craint & honoré. 3V XVJîh Ez.eá.
XX. 15. pour faire tomber les cœurs en défaillance.
Wttprcfr comme yothzTVVt "WX Tï7dV Gen. 18. 19. à cause
qu'il ordonnera ; i. e. de telle sorte qu'il ordonnera.
>Î10 Quand ? nlD' ^nD -P£ 41. 6. quand mourra t'il ?
'DdV quand ? dans quel tems ? VWX ">r\tí7 Exod. 8. 9.
f al. j. j quand j«« dans quel tems voulez vous que je
prie pour vous ?
V>0 II? jusqu'à quand ? -py n^Dm fWBTP 'HD "W Pf. 80.
5. jusqu'à quand serez vous irrité contre la prière de
votre peuple?
?no nnK combien de tems encor ? jusqu'à quand ï v.Jir-
nm, 13. 17.
3

3 î>4tu les nombres cinquante > jo.


3 marque' de deux points au dejfus , cinquante mille ,
50000 &c.
10 Maintenant , je vous prie , qutÇo ; «3 ViVVX ni!T» Pf.
1 18. 25. Seigneur, sauvez nous , je vous prie. ( c'est
de là que vient le mot Ofanna j v. «3 dans les racines.
KJN.rOK comme «3 5 v. K3K ci dessus.
113 y ÏÌ133 Vis à vis , devant , contre , en présence : mJ3
1DU bìh Pf. 116. 14. en présence de tout son peuple.
aff. -J1J3 devant vous, VUJ devant lui &c.
133 avec les pre'pofitions D , V » 3 :
TJ33 devant, en présence : HJ33 "lìl? iV nTOGf».i.i8.
je lui formerai un aide , pour être devant lui ;nrrt3tt ,
Syr. comme lui ; nVapD , Samar. devant lui ,x.ctl'<iv7tv,
O. commelui,i.e. qui réponde à fa figure&à son sexe.
IJjV devant , en présence : TU3V vnti tUPIl Jos.
1 3. & voila qu'un homme se présenta devant lui.
TMD vis à vis .loin : "U3D nV aurm Gen. 21. 16. & elle
s'assit vis à vis. V>D3 tt"K nJ3D ~jV -Prou. 14. 7. allez
loin ; i. e. éloignez vous de l'homme insensé ; tí/J*
hetvríûe ixlfì £<p?ovi , O. tout est contraire à l'homme
insensé. ( Les Septante ont lu ^3 au lieu de "f?. ) af.
"njJD de devant moi ; v. Cant. 6.4. & Pf. 38. 12.
TIJOD de devant lui ; v. Ps. 10. $. & "UJ dans lçs
racines.
HtM d'où Çe forme en bas, au dessous : 11D fîTCfr
TUflO VlMíTD Prov. 1 j. 24. ad declinandnm ab infern»
infra , i. e. inferiori , pour éviter de se précipiter dans
la mort.
nOûV en bas : nûoV VHVf . . . riDD^ TjC 37. ji. f les restes
de la maison de Juda ) poustèront encor des racines
en bas.
' HîûdVd en bas, depuis le bas : nanVo D'DNn Vn^Exod. z6.
14. ( les ais ) feront unis & emboîtez depuis le bas.
HI3D répété , très bas : ntOD PIED TITI nriKl í>í«f. 28. 43..
& voas , vous descendrez ttès bas.
G g ij
%l6 y ■ 0 3
fl33 Devartt 3 en présence ; d. p. au sujet de . . . mjpi
«vt mpy irwK ro:1? nw»V pnx> í?í». ij.zi.
Isaac pria Dieu au sujet de sa femme , par ce qu'elle
étoit stérile j v. ri3J dans les racines. '

0 Dans les nombres , soixante , 6o.


D marqué de deux points au dejfus , soixante mille , éoooo
&c.
3>3D Au tour , tout au tour. flVX 3">3D z. Sam. 24.
6. au tour de Sidon.
m3">3D autour : VnKn r)3'3D Num. 12. 24. tout au tour du
tabernacle, aff. Vtwnb au tour de lui;v. Ez,ech. 32.
i2. v. aussi 33D dans les racines.

^ ZXíwí /fí nombres } soixante & dix, 70.


; ; > p marqué de deux points au dejfus , soixante & dix mille j
70000 &c.
. Au delà , en deçà , selon le sens.

13173 proprement au paílàge -, al. en deçà , sur le bord > quel'


quesfois au delà ; v. 1317 dans les racines.
113173 à cause , pour , afin que : >127D3 1313s! 113173 Gen. 27.
4. afin que je vous béniíïè j 4/f. "JH3I73 Gen. }. 17. à
- , cause de vous. ' . „
IttW 113573 afin que : "P"Êfr 113173 Gen. 27. 10. afin
qu'il vous bénifle.
. 113173*7 pour , afin que : D3n*í niD3 113I73V £*oá. 20. 20.
( Dieu est venu ) pour vous tenter.
13I7H au delà , de l'autre côté ; vt % irifea > O. ultra, y. 1 .Sm.
16. 13. (,
13J7HD d'un côté , de l'autre côté: ntD 13I7HD1 HÎD 13ynD
1. Sam. 14. 4. d'un côté & de l'autre j £ìjw inde ,
Vulg. ifórf.
f

V > 2.37
IDy? da coté: iyn TÍSSl VP8 If. 47. ij. s'enfuirent cha
cun de son côté.
proprement au delà ; d. p. au passage > sur le bord , à
côté : irun "Dyo nsrtt q-in dk ks'I 2. Sam. 10.
16. il fit venir les Syriens qui étoient au delà du fleu
ve ; lu t« Ttfav , O. de delà , ib'td.
^Ï2V *7V vis à vis ; irriTtftn , Aq. de l'autre côté ; 4| ìvcivrUt ,
Sym. à l'opposite : n'OD "Dy Vy "VKHl Exod. 2j. 37.
afin d'éclairer ce qui est vis à vis. ^
A , vers , jusqu'à , jusqu'à ce que j tandis que , en
cor j comme ny ci dessous 5 avec les noms & avec les ver
bes'.
IV S~\V avec les noms : riDû ~M Num. 21 . 30. à Nophé , oavers
Nophé. DDïf DpD IV Gf». ri. 6. jusqu'au lieu dpcl-
lé Sichem. aff. il? vers moi. -jïiy vers vous. OS'ny
vers vous, vos. nvjl? vers elle. D^iy ny «»
tut» , pour toujours. iniD DV IV l. 6. 23. jus
qu'au jour de sa mort,
ny <iw /« wrí« : irïPn ny /f». 4. 2. tandis que j'étoîs.
pmon IV # 22. 14. jusqu'à ce que vous mouriez.
T3V ny 2V»;». 24. 20. jusqu'à ce qu'il périsse. ( On
peut lire -oyi ny. ) nann m *iy .M 1. 18. il parloir
encor. ( "M sert aussi pour marquer qu'une chose n'ar
rivera point jusqu'à un certain tems , fans affirmer
qu'elle arrivera après ce tems ; voiez Exod. i r. 16. 8c
quelques fois pour faire entendre qu'elle n'arrivera
point du tout; comparez If. 22. 1 4. a.\ec Math. 1. 25.)
*iy avec d'autres particules ou pronoms :
w«ny jusqu'à ceque.-nayj ny Nm. 20. 17. jusqu'à
ce que nous foions passez.
n iv ; v. n ci dessus.
non ny jusque là ; v. n:n ci dessus.
PO "iy jusque là ; v. ro ci dessus.
'3 iy jusqu'à ce que : to "O "iy Gen. 49. 10. jusqu'à ce
que vienne (celui ... )
p ny jusque là, jusqu'alors , v. p ci dessus.
"JîíD iy , très, fort, extrêmement ; v. "IKD ci dessus.
nn IV jusqu'à quand j v. HD ci dessus,
mno ny très vîte ; v. "fflD dans les racines.
î.38 p
'HD "W jusqu'à quand ; v. ci dessus.
py ìiny £ff/f/. 4. i. & 3. v. POT ci deísiis.
íïj73 préposition : à cause , pour , en faveur sur super >
autour f/Ví-4, par, o« au travers; versj en de dans >
excepté avec D :
fPD à cause : onm /«■«». n. 14. (je ne les écou
terai point, quand ils crieront vers moi) à cause de
leur méchanceté.
• *iya pour, en faveur ; nm Dyn nya Wann V« Jerem. 1 r.
14. ne priez point pour ce peuple,
nya sur super : nm niTP "W (?<?». 7. 16. Dieu ferma
la porte sut lui ( Noë. ) afs. 13Hm Amos 9.10. sur
nous.
Tm autour, WrM.-nm pO mrp nriKI 3. 4. mais
vous , Seigneur > vous êtes (comme) un bouclier au
tour de moi.
•tm.par, ou au travers : pVnn "1ÎO *)PCT> "iVca» Gen.
16. 8. Abimélech regarda par la fenêtre.
Tin pour nm; v. Tiy ci dessous.
TOD vers; al; en dedans , excepté : inoxV TJ3D Cant.
4. 3. vers, o« en dedans de vos cheveux ; al. excepté,
eu fans parler de ce qui est plus caché ; absque eo quoà
tntrmsecus Utet, Vulg. ibid; v. DOS dans les racines.
*iyVao ; v. hy^3 ci dessus & ny ci après.
-encor, désormais : aff. "imy *<fe Me : Dm3K
"iny lOliy Gen. 18. 11. Abraham demeuroit encor,
■piy <kMw«t «f. Dny adhuc illi ; v. Exod. 4. 18. ninu
{ ri3 pour 10 ) "íti orrat ti(*av , O. lorsque nous sub
sistions encor , Thren. 4. 17.
wa )W3 *f« d , Va , a :
'1Ty3 dumadhucego, tandis que je vis encor, tandis que je
vivrai, tn "Oliys Dí«f. 31. iy. lorsque j'étois encor
vivant.
Tya ( pour nya : ) tandis que : DDV ^3 Jerem. 15. 9.
lorsqu'il étoit encor jour. nJoV yun ^3 Ps 39.1.
tandis que le pécheur étoit devant moi.
nyan ; v. nya ci dessus.
Tiy Va dans tout le terns que : 13 inottO *1W Va .M *7-
tant qne j'aurai un souffle de vie, •
viiyo ex quo ego , depuis que je vis , tant que je vivrai.
•plIíD ex quo tu, depuis que vous . . . isl liliyD i.
Sam. 10. 14. tant que je vivrai.
comme bt* 1 fur super , au sujet de ... à cause, con
tre adverfum , au delà, plus que, auprès j»*/a,à,
chez ad , vers, envers , en présence , dans, pour,
avec &c. v. ci après.
bV fur , super : mnn "03 bv Gen. \. z. fies ténèbres
étoient) fur la face de l'abîme. "p*i "ÒV BTI3 p ii"P
Gen. 49. 17. que Dan soit comme un serpent fur le
chemin.
bv au sujet dc.ybv iT\VGVr i3i*1 í?í». 41.
j'ai apris à votre sujet ( que vous pourrez interpréter
mon songe. )
bis à cause : npD"> bv . . . i3J"irP |D Gen. 16. 7. de peut
que ( les habitans de ce lieu ) ne me fassent mourir à
cause de Rebecca.
by contre , adverfum : ntra bv 13Vn -Mw». 14. 2.. & ils
murmurèrent contre Moyfe.
bv au delà, plus que : nm3 Vy 3im 13 IN 1 j. ij.
ou quand cet accident durera plus qu'il n'a coutume
de durer > ultra menftmum suum.
bv auprès, juxta : py 7y . . . "]itbn nKïQil Gen. 16. 7.
un ange la trouva auprès d'une fontaine.
bv à , chez , ad : i3í*ï nu Vy 7JP1 (?««.■ 38. 11. il
monta chez ceux qui tondoient ses brebis.
Vy vers : D1D i3D bv «p^il Gen. 19. z8. & il regarda
vers la face de Sodome} i. e. vers Sodome.
Vy envers': T>Vy mm nVorn Gen. 19. 16. parce que le
Seigneur usoit d'indulgence envers lui.
bv en présence : 7OD bv D'U 1DD1Ï" -P/1 9. *0. que íes
nations soient jugées en votre présence.
bv dans : -|iD bv yDtt» Htb Exod. 1$. 13. (que le nom
des Dieux étrangers) ne s'entende point dans votre
bouche; v. z. Parai. 1. 1.
bv pour : WKton bv anpm Z-w. 4. J. il offrira (un
jeune bœuf) pour son péché.
a.4° y
blï avec : D'tton *7y D'EOxn 1N3n Exod. $j. 22. les
hommes vinrent avec les femmes.
tjy E^ech. 9. 5. lisez V« : Dinn *7ít3 n'épargne pointa /£/</.
avec les affixes : i^y contre moi &c. T»Vî/ contre vous
&c. D3iVî7 contre vous , vos &c. DmVy contre eux &c.
ítVy Cald. po«r bv> au dessus : pniD itVy -D*». 6. 2. au
dessus d'eux.
IttTK Vy à cause que ; comme 13 ^i? ; v. ^3 ci dessus.
"QT Vy à cause ; v. 13T ci dessus.
riOT Cald. c'est pourquoi ; v. roT ci dessus.
33 hv à cause que; v. >3 ci dessus,
p Vl7 c'est pourquoi ; v. p ci dessus.
Vy > v. 'D ci deííbus.
33D Vy devant , préférablement : WH p yB Vy Z)f«r.
21. 16. fil ne pourra pas faire aîné le fils de celle qu'il
aime J préférablement au fils de celle qu'il aime moins.
Vî7D selon, ficut: uVdji wk "73 "?y3 mm mVnri # 6$.
7. louanges au Seigneur , selon toutes les miséricordes
qu'il nous a faites. ( Vy peut être regardé ici comme
explétif. )
bim > nVyo , VyDD , dessus , par dessus , au dessus , en haut ,
par en haut , pour le tems & four le lieu :
pour le tems : nVym n:ur on^y Exod. jò. I4.v.ingt
ans & au dessus.
bVDD pour le lieu : bVDTÏ CDEO 1. 8. 2;. dans les
cieux au dessus ( de nous. ) aixvb ^yDD Gen. 22. 9.
par deflus le bois.
nVyo répété, beaucoup'au dessus : nVyo nVyo -|>Vy nVy
£>í«r. 28. 4j. ( l'etranger) s'élèvera beaucoup au dessus
de vous.
nVyDV en haut ; v. Ezecb. 43. 1;.'
nVyD^D en haut , par en haut : nVyD^D rfon HDK Vki
6. 16. vous la finirez en y mettant un comble
d'une coudée par en haut ; v. la Dible poliglotte. v.
aussi nVy dans les racines.
*7V explétif: DUDT» maion VyD ID 2. if. 18.
il ne íè retira pas des péchez de Jéroboam $ ( bVD
pourC. )
Vy foufentendu -.irh *73 DK IVSn P/i 3.8. vous avez
frappé
tems que:
DP avec:nDnnn T>Dn DP Pf. 18. 16. avec le miséricor
dieux vous ferez miséricorde.
DP dans : pPï3 HD'D DT3 DP IttW. , . DnWKn Jud. 1 S.
2i. les nommes qui étoient dans la maison de
Michas furent aflèmblez.
DP corame,]!f«f:Dm33 DP D>3KD "im^D Nah. 3.
12. toutes vos fortifications ( tomberont ) comme des
figues précoces ; v. Pf. 106. 6.
DP auprès : DDtP DP imrtt nbttn nnn Gen. 3j. 4. fous
un chêne qui étoit près de Sichem.
DP vis à vis : "IKD op pnïi 3tt»l Gen. 25. n. Isaac s'ar-
rêta vis à vis le puits . . .
DP autant de tems que : lffDIff DP TUO» Ps. 72. j. vous
craindront autant de tems que le soleil ; i. e. tant que
le soleil subsistera.
DP avec les affixes : 1DP avec lui. -|OP avec vous. >DP avec
moi.13DP avec nous. "7K13DP Dieu avec nous. (VîOíDP
paíle pour un nom propreJ pnîOP Cald. avec eux.
DPD d'avec , d'auprès , d'entre : DPD Gen. 48. 11.
d'entre ses genoux, aff. ">CPD d'avec moi. idj;q, d'au
près de lui. 13DPD d'auprès de nous.
Tù)} Avec , auprès : HDP nnro tW*T\ Gen. 3.12.
la femme que vous avez mise avec moi , ou auprès de
moi ; v. "1DP dans les racines.
DOy précédé de V ou suivi de vr :
DDPV près,vis à vis, félons proportion :pnn nUDDH DDPV
nP3tûn Exod, 15. 17. des anneaux seront auprès de la
couronne.*j(f.mDï7I7 près,fl« à côtédeluijv.i .Sam. 16.13.
DDDP1? auprès, ou vis à vis d'eux ; v. E*,ech. 1. 20.
fìlDP^ selon, à proportion :DipVnn "inK niDP5? Ez,ech. 45.7,
selon une des portions , ou à proportion de . . .
ÍÌDP^D comme nDPV; v. 1 .Reg.j.io.\. aussi nopdans les racines.
2py A la fin , jusqu'à la fin , pour pro , à cause propter ,
pense de ce que . . .
app à la fin , jusqu'à la fin : 2pp n:TO6tl Pf. 1 19- Î3>
l'observerai jusqu'à la fin (votre loi .) H h
tisient les coupables pour les présens qu'ils en reçoivenr.
3pj; à cause, par ce que: mriK nn ntlVI Dpy2V«»î.i4.
24. à cause qu'un autre esprit étoit avec lui ; i. e. par
ce qu'il étoit animé d'un autre esprit.
3pP par ce que : nPDlP llVít 3pì? Gen. 22. 18. par ce
que vous avez écouté.
»3 3py parce que,»» après, après que : -jV nîlWK nxt 'D apy
^4woí 4. 1 2. par ce que je dois vous traiter de la forte ;
îlrífov , Aq. ibid ; après cela ; \<rx^af >Th. novijjìme.
3py *7I? Pf- 40. 16. v. 3pl/ dans les racines.
r\T\)ï Maintenant, cependant, (comme nuncen latin : ) ntW
DIpK i*/* I2- jemc lèverai maintenant ( dit le Sei
gneur,^) &c.
nnyi c'est pourquoi, nD*wn p nnK Tn» nmn G*». 4.
1 1 . c'est pourquoi vous ferez maudit & rejette de dessus

nnî7D depuis ce temps, depuis maintenant : dVip *im nrïPD


Pf. 11 $. 2. (que le nom du Seigneur soit béni) depuis
maintenant, & jusque dans l'éternité j v. ny dans les
racines.

â Dans les nombres , quatre vingt , 80.


g marqué de deux foints au dessus , quatre vingt mille ,
80000 &c.
fcíÔ Ici , là : ybtS |1NJ3 WVn HV\Job , 38. 11. & hic
fistes cum tumore fluclus tuos selon le Caldaïque, vous bri
serez là l'orgueil de vos flots,
nô Ici , là , comme kd avec mouvement & fans mouvement :
HD DDV "Olf Gen. 22. J. arrêtez vous là. 3DJ íà
HD 1. &m». 16. 11. nous ne nous mettrons poiHt
à table qu'il ne soit venu ici.
HO "JP jusque là ; toan HD "W Job j8. U. vous viendrei
jusque là.
riiyiî interrogatif, ou ? quel ; yiK r-|D>3 tVVl HSiK 58.
4. où êtiez vous , lorsque j'ai posé les fondemens de la
terre? DMIOitn n^tijud. 8. 18. quels étoient, oh com
ment éroient faits ces hommes i v. 13 ci après.
» *43
Ifi ici, là, comme vtv & n*) > ci dessus.
*IDK maintenant : idk "Wljob 19. 6. sachez maintenant,
maintenant : 12fn «W "O Gen. 27. 3 3. quel
est donc maintenant celui qui m'a aportéce qu'il a pris
à la chaise. (K1DK tient lieu de particule explétive. )
ID'K ou? comme riD^K ci dessus.
idd d*ki, delà : idd nurVun iDO rwVizr imn £«<r&. 40.
xi. il y avoit trois chambres d'un côté & trois de l'au
tre; v. Ezech. 40. $4.
'3 explétif avec les prépositions, Vi; ,V , D :
133 comme, selon : Vdk »33 16. z i. selon qu'il en
pouvoit manger.
1D*7 selon, selon le nombre, par : fn *>D^ Z>p. 2 f. 5 1. se
lon leur nombre (des années.,) 3"in 'D*7 par le glaive ;
al. par le tranchant du glaive; v. HD dans les racines.
»D selon : nVxn Dnxin >D fa C/í». 45. 7: selon ce? pa
roles, ou selon ce qu'il nous avoit demandé.
fi) de peur que , pour ne pas , ne pas : ( pour marquer la
crainte d'une chose qui peut arriver , ou qui doit arri
ver conditionellement , & pour nier : )
JD de peur que; ( pour marquer la crainte d'une chose qui
peut arriver. ) pítil *73 \)D "717 \>1D3 p Gen. ti. 4.
(rendons notre nom célèbre) depeur que nous ne soyons
dispersez dans toute la terre; i. e. car peut être serons
nous bientôt dispersez; v. 2. Sam. 20. 6.
JD pour ne pas : (pour marquer une chose qui arrivera
conditionellement: ) pnon fD Gen. 3. j. svous ne tou
cherez pas à ce fruit) pour ne pas mourir, i. e. car vous
mourrez, fi ... v. Gen. 38. 23.
JD ne pas : ( pour nier : ) D^DO JD D"n VTIH Prov. 5. 6. *k
ÌTttX*Tq ••• O. elle ne marche pas dans la voie de la vie.
JD marque ausfi l'esperance qu'on a d'une chose qui peut
arriver , comme ; v. iVlK ci dessus. . .
>3Ô,>JÔa , )}£PD -y v. ìWD dans les racines.

y Dans les nombres , quatre vingt dix , 90.


marqué de deux foints au desus, quatre vingt dix mille,
50000. Sec. Hh ij
S44 y p
"Hy Cald. séparer , mettre à part, d'où se forme
•jy1? contre adversum : Wd1 tfbv lïV pVoi Dan. 7. íj.'û
tiendra des discours insolens contre Dieu.
ïj*o du côté, au sujet de . . 7K'nV nnacnV ràv pvn pin
JímoVo "1X7 Dan. 6.4. cherchoient contre Daniel un
sujet de l'acuser au sujet des affaires du roi i v. TBC dans
les racines. „

p Dans les nombres, cent, 100. &c.


p marque'de deux points au dejfus , cent mille 1 00000. Sec.
/3p Devant , en préfence,vis-a-vis, à l'oposite : 72p VO'l
DV 1. Reg. 1 j. 10. il le frapa devant le peuple, aff. I73p
Ez,ech. 26, 9. contra eam, Pagn. contr'elle. ("173p íèlon
le Caîdaïque & la Vulgate est un nom substantif, &
veut dire une machine deguerre;) v.73p 8c t*riD> nnD
* dans les racines.
V» 73p 73 parce que : piriD N7T1D n 73p 73 Z. 40.
Çarce que le fer brise tout;,v. Dan. z. 8.
3 c'est pourquoi , à cause de cela : K37D nr» 73p "73
DD3 Z><«». i. 1 i. c'est pourquoi le roi entra dans une
grande fureur.
îirj 73P7 nOT 73p 73 ci dessus; d. p. à cause de cela,
ou par une suire nécessaire : K33nn Tl Krïnp p "H
in1» «nnj n3i?3 pVn n:n 73p7 . . . Efdr.
4.16. (nous vous notifions) que si cette ville se rebâ
tit , ... à cause de cela , ou par une suite nécessaire il
n'y aura plus pour vous aucun partage au dela du fleu
ve, i. e. vous perdrez les terres que vous avez au dcla
du fleuve.
Dlp Cald. devant , en présence : N37D Dip anttO W
Dan. z. 10. les devins répondirent en présence du roi.
mp devant, en présence , avec les affixes Caldaiques :
»mp devant moi : »D1p "IEKdV pWDîn • . . H3H3
Dan. 1. 9. vous aprêtiez des paroles de mensonge,
poiir les dire devant moi. .
*]Dïp devant vous ; -JDTp VfíVn ntV3 n WJNdVi Dan. ç.
2 3 .& les vases de fa maison ont été aportez devant vous,
-pcip comme pip rfeiwif vous : nVl3n K37D Tp"îp Ifl
H"I3y N7 .£>*«. 6. \í. & que je n'ai commis, ô roi^
aucun crime devant vous.
iniDTp devant lui : mDK WBDTJJ KD^m Z)*». 4. /. & j'ai
raconté le songe devant lui.
prVOTp devant eux : prPDlp fUK 1D« ND^m Dan. 4. 4. &
j'ai raconté mon songe, devant eux.
OTp p <* fWiW» , de devant, par Tordre de ... p HD^nno
toVo D~lp -D*»». 2. 1 c. étoit preste par Tordre du roi;
q. d. de pardevant le roi.
»Dnp p de devant moi : imp p pVspn KW-T|>'1 £)<í"- *•
6. vous recevrez de grands préíens de ma part ; al. par
mon ordre.
%TID*lp p à fa présence, de devant lui, de sa
part : VIIDÏp p pfrn ... lin r. 19. ont été
tremblans à fa présence. NT H NDD nw mionp TD
Dan. r. 24. cette partie de main , i. e. cette main a été
envoyée de devant iui; al. par son ordre, ou de sa part,
rmp avant que : BO», ff?W nonp-BT Ps. 125». 6. qui scche
avant que de paroitre.
DDTp avec les prépositions p , D , V, 3 :
riOTpa comme autrefois : D3">nDnp3 D3slN TDttNm
36. 1 1 . je vous ferai habiter comme autrefois.
TDIpV ad antebac , à Tançien état, pii/n n>ni331 pnDttfl
pDlpV Eztch. 16.5 c. Samarie & fes filles retourne
ront à leur ancien état : pnonpV ibid. à leur ancien état.
POnpD & nmp p avant, auparavant: NW T\ NrP3 p:31
fitUIP paor ìW PDipD PIJ3 Efdr. r. 1 1 . & nous bâ
tissons ce temple qui avoit été bâti amehos multos annos ,
i. e. depuis bien des années, 08 long tems auparavant.
V. dans les racines,
constr. de n-N")p rencontrer, avec 7 au devant :
PNnpV a la rencontre, contre : ninp7 Dm n» niTTO N2fVl
- DTI^Kn Exoi. ic). 17. Moyse fit sortir le peuple, pour
aller au devant de Dieu. D3nN*)p7 • • • • nOitn »3f'V
DDnat Deut. 1 . 44. & les Amorréens sortirent
contre vous & vous poursuivirent, aff. ">riînp7 au de
vant de moi.13riK*ìp7 au,devanr de nous.-|r>N"ïp7 au •
devant de vous. D3DM">pV au devant de vous, veftri,
nflîOp7 au devant d'elle. oriînpV au devant d'eux.
3*1p de 3ip aprocher avec d , 3 au devant :
mp3 dans, au milieu, avec : y-wn 3np3 3inn Gen.
4f.6. la famine est dans le païs. 3"ip3 ìlVi*^ WK nmrj
noï7 ìVkw. j. 27. cette femme fera un objet de malé
diction au milieu de son peuple, aff. i3ìp3 in medio met,
avec moi; v.Deut. 3 1. 17. 133ìp3 au milieu de nous, ou
avec nous. "|D"lp3 au milieu de vous «Sec. D33"lp3 au
milieu de vous, vefiri &c.
SnpD du milieu, d'entre : aff. D33")pD d'entre vous, du mi
lieu de vous &c.
Hp de mp rencontrer avec la préposition 3 :
*Tp3 contre, à la rencontre : iJK ^Kl *np3 >DP DmVn
í-)p3 DDDÎ? TO^n 16. z 3 . & 14. vous avez marché
contre moi, je marcherai aussi contre vous; %viûù hkx-
yía , O. ibid. tranfverso animo,avec des fe ntimens d'oppo-
íîtion ; í(*<piKovHK.a>{, Samar. ibid. avec un esprit de contra
riété } ou d'opiniâtreté .
1 ,
T Dans les nombres, deux cent, 100.
^ marqué'de deuxpointsaudejfus, deuxeent mille 2 0000 &c.
U"! Beaucoup^, aíTez ; 31 ir" Gen. 33.9. multum mihi e(f,
j'ai beaucoup de biens. D3V 3*1 Num. 16. 3. fatis vob'is ,
n'estee point aílez? ou qu'il vous suffise.
Î13n beaucoup , comme m : WDD n"? 03"» PÇ. 113.
4. multum repleta est anima noflra, notre ame est abon
damment raílàsiée.
in Cald. avec D ,V, N, <*« devant-, fous, au fond,au deííous :
stmx au deíîòus : -pn xmx "nriK "dVd mpn "pr>3i Dan-
i. 39. & après vous s'élèvera un autre royaume au des
sous de vous ; i. e. inférieur, moins glorieux.
KintfV fous, au fond : NrpyiN WIN1? Ezech. 3 1.14. fous,c*
au fond de la terre, comme mnnn \>")i< Víî djns le texte
■ Hébreu.
WVMÒ au foixl : K3J rWìtfV UOO kVi Dan. 6. 24. & ils n'é-
. toient point tombez au fond de la foíïè.
yiV fous : «m» Ecclef. 3. 21. fous la terre , comme
nDDV d*»í /í fftrte Hébreu.
Î7*)Vd de deíîòus; ímwtbí f» Hébreu niOD^D , «« nnno.
pT Seulement : onyan I^K "HPR P") *nyV3 Gea. 1 4.24.
excepté feulement ce que mes gens ont pris pour leur
•' • nourriture. . •
pm ktterrogMìf, seulement :nw -on myca pnniVaœ. n.
2. Dieu a t-il donc parlé seulement par Moyse?
Qpn (deppT vuider) sans sujet, les mains vuides, sans pré
sent, ou sans récompense : Dpn 137n N7 PD7D '3 Exad.
3.11. lorsque vous partirez, vous ne partirez pas les
mains vuides. Dpn inK inVwn. 7K i . .S*»;. 6. 3. ne la
renvoiezpâs ( l'arche de Dieu) fans présent ; i .e. sans met
tre dedans une offrande expiatoire pour votre péché.
Dpn vrnx nV¥nKT^7.5.&j*aidelivrémonennemi,
fans en attendre de récompense} v. Gen. 31.42.V. auílì
pn pT, ppT dans les racines.
V
& Dans les nombres, trois cent, 300.
^ marque de deuxpoints audejfus,ttois cent mille, 300000 &c.
relatif au commencement d'un mot ; v. la grammaire He*
braïque fans points.
^yi) avec-2>7&2 acauCe;comme TOIO ci dessus*/. i^EO
àcaufedemoi. idViîQ àcaufedequï? itb "ïïïttl àcaufc
de qui? comme iD7ttn> v.Jon. 1.7.&8.
7ttf2 c'est pourquoi : 7DI» W3 Ecclef. 8. 17. c'est
pourquoi (l'homme) travaille.
n07tP pourquoi, àcaufedequoi : mtom milK nD7UrC<i»f. 1.
7. pourquoi ferai-je comme errante? v. nD ci dessus.
U71VD fxnofiris, des nôtres : -}7D 7K 1371PD >D 'V VV-Jn K17TI
7K*w z. ^«g. 6. 1 1 . ne me direz vous pas qui est celui
. d'entre nous, qui va au roi d'ifraël ? i. e. nous trahit au
près du roi d'Israël ì liVlPD compose'de n,devr relatif, de
7 préposition & de 13.
OtP»iW Icï,là$v.J**i.zi.
BWO d'ici, delà ; d. p. de lui, d'eux: nm DÏH3 Gen. 49. 14.
delà; i.e. de lui (sortira) le pasteur. *WK D">n7D3 DN1
DTIìI^D DtPD Gen, 10.14. & les Cafléens, de qui
fontvenus lesPhilistins.
n
n Dans les nombres , quatre cent, 400.
rï marque"de deuxpoints au dessus, quatre cent mille, 400000
*4$ ^
<fu«3, au milieu :QiDn -pn3 <?<?». 1.6. au mi
lieu des eaux. aff. ">3in3 au milieu de moi, Pf. 143. 4.
"03W3 au milieu de nous , Gen. 13.6. T3W3 & ">33W3
au milieu de vous , fa/ , P/m 1 6 . 1 9 D33 W3 au milieu de
\ous,vestri, Gen. 23.9. ^rQinmedioejus , au milieu,
o«danslcfondduqueljl.ev. 11.33.n3m2 mmedìoejus,
v fem. 03W3 au milieu d'eux. non3W3 au milieu d'elles,
pour J3W3 ; ( H parag. )
•priD du milieu , d'entre : aff. -pWD du milieu de vous , If.
58.9. D33inD du milieu de vous, ««d'entre vous; v. 1.
Sam. 7. 3.
slIUI Sous , dessous , pour pro , à la place loco , en la même
place, à cause, à cause que :
nnn sous, dessous .• fsm nnn onb noir ton Gen, 18. 8. il
se tenoit debout auprès d'eux fous l'arbre.
nnn, pour , pro : p]7 nnn ?V Exod. 11. 24. œil pour œil.
nnn à la place , loco : Vsn nnn m» sm D'nVtt nw to».
4.2s. Dieu m'a donné un autre fils, à la place d'Abel.
nnn à cause : ntJT linVlir nnn Prov. 30. 21. la terre
est troublée à cause de trois choses.
nnn à cause que : n31ìy "jnvn nnn If. 60. 1 j.àcauseque
vous avez été abandonnée.
nnn avec les affixes : tnnn & "Onnn, sous moi, à ma place,
l^nnn, pour nousj à notre place, au lieu où nous
sommes. -)>nnn pour vous , en votre place. 03^nnn pour
vous > pro vobis &c. innn & Vnnn pour lui , à fa place.
Dnnn & on'nnn fous eux, au lieu d'eux, en leur place,
dans la même place; v. nnn dans les racines.
nmn Cald. fous : v.Jer. 10. n.*fs. \~iinnn sous lui; Dan.
4. 9. & n.
nnPD dedessous. mpnV nnnp Gen. 1. 7. de dessous le firma
ment, afs.vnnnodefub /ff,du lieu où il est, de fa place;
v. Exod. 10. 13.
Oîl > non jCaldaïque, illic ,là , comme DU»1, Hébraïque, en
changeant selon la coutume rr, en n ; v. Efdr. j. 17. jo
TVOTtyEfdr. 6.6, inde ,delà comme en Hébreu DliT2;v.
Dedans les racines.

ORIGINES
ORIGINES

GREQUES , LATINES,

FRANÇOIS ES, ESPAGNOLES,


í
ITALIENNES &C.

o v

MOTS GRECS, LATINS,

FRANCOIS,ESPAGNOLS,ITALIENS&c.
s
DERIVEZ

DE L'HEBREU.

u
ORIGINES15'

GREQUES . LATINES.

FRANCOISES , ESPAGNOLES,

ITALIENNES &X.

ou

MOTS GRECS, LATINS,

FRANCOIS,ESPAGNOLS,ITALIENS&c.

DERIVEZ

DE L'HEBREU.

A B E B fruit nouveau ; S/3» jeunesse.


vaxsx a b o u b a Cald. & Syr. chalumeau ;
ambubaiœ joueuses de flûte ; aubois.
0 A B E D . perdre , d'où vient Carybde ;
v. "lin ci dessous.
AB pere , de fON vouloir ; abba pere.
$fí\Mt 3K AB assit ha pere du feuj H"p«<r©-
J>or. Á'p«/r©-y ulcain, chez les.Grecs. Vul-
canus, chez les Latins, peut venir de ^31fl
TOUBELklN , OU TUBALCAIN, qui
travailla le premier aux forges & aux ou
vrages d'airain & de fer ; v. Qen. 4. %z,
'WK a b o u 1 helas • «//Soï hei ! helas i
Ii ij
-pK A B E C s'élever ; ìfrlx*m s'enorgucil-
lir ; Abactnum , ville de Sicile située fur
une montagne.
^>3N A B E L véritablement ; <*£*\ certes.
A B E S engraisser ; Wúo-m le gras du
ventre.
DISK a b o u s étable ; &*f bos bœuf : ( K dé
fectif. )
jjK A G U I N coupe, ou tasse ; iyyun vase.
tOX pJK A g u i N A b a crater viroris ; Agn-
nippe , fontaine d'Hyppocrene , dont la
source est entourée de verdure ,
Afargine gramineo patulos fuccìnâus hiatus.
A G U I R amasser ; «.ytípa aggrego as
sembler 5 àytfà. marché ( où l'on s'assem
ble. )
Clfcí ADAM homme : flOIN terre rouge ;
Adam formé de la terre.
pK A D A N seigneur ; Adonis seigneur ,
en langue Phénicienne ^ Adonis est le
Dieu des Phéniciens.
a d o u n i ; adoneus , nom de Bacchus.
pK A D A N base ; e<Toif fol , base , siège.
TIN- A D A R force ; *J>fc fort. %
^r\R A E L tente ; *um» aula salle , cour ; au-
Uum tente , ou tenture.
1K AOU ou; ouw/i (K défectif )
A O U B devin 5 Ubbia Ital. mauvais
présage.
JllK A O U E souhaiter ; aveo ère désirer ;
ivoì evœ, evohe, acclamation'de joie & de
désir. niKD participe de HUî ; désirer.
A O U R lumière -, inf a'er air > Zfot orus
153
le soleil chez les Egyptiens ; <?f* beauté ï
hora heure ; aurora aurore : "ÌIKO partici-
pe de HK éclairer ; luire , briller.
A Z A Cald. brûler; (í* brûler, être
allumé ; i& fuie de cheminée , noirceur
causée par le feu.
AZAB hissope hijsopus hiso-
pe; hijsopo , Hilp. hysopo y Ital. hyjsof^
Sax. r , Angl. , Polon. & ainsi
dans toutes les langues.
1TK A Z A R s'aprêter : i>y3 HTK Dominus
accintfus . . . Seigneur préparé pour le
combat. De là vient le nom à'HafUrubal
chez les Cartaginois.
nn« ( n aspiré ) ACHE' frère , sembla
ble ; í/*a> , líiKa être semblable.
AE'OU jonc ; Oanus, rivière de Sicile
ainsi nommée à cause des joncs dont elle
est pleine.
"iriX A E'R après ; avpw demain ; v. TIK.
aer tarder ; Arar la Saône , dont le
intt
cours est très lent ; ara , b. bret. lent.
aeroun occidental; l'Averne,
lac d'Espagne à l'ocçident de l'Europe 8c
de l'Asie.
fnmo MOBERiN pojlremi , occidentaux ;
Mauri les Maures qui font tout à fait a
l'ocçident de l'Afrique.
t3N AT d'ou se forme BN1? lat lentement',
lenù lentement.
A T O U N fil , étoffe ; èô'o,» drap ,
linceul ; Ï9*k« petites ficelles ; A'Hn , celle
qui a la première ourdi la toile , Minerve.
Ii iij
T \
Tt3N ATER fermer j fiu>* porte; v. ym.
turo , obturo fermer ; *t«/> prep. sans.
»K AI iíle , pais ; *i« & terre ; fa» ri
vage.
TU AID fontaine ; unda eau.
•v» aid ruine ; «ï^»* sépulcre , enfer.
V'K AIL cerf; *a\*í hinnuius faon , petit
cerf.
^'N ail fort; «Aa» être sain & sauf ; %K*t
sain , entier.
D'K A I M terrible ; oV«a se jetter avec im
pétuosité ; ù/áf cruel.
î>K AIN non , rien ; ir*!ro/uu refuser ; £nv
prep. sans ; >JJ>K non ego ; non , nenni.
A I S S homme , un ; lu un ; is lui.
jjTK A I T H A N rude , raboteux ; jsVN HU
mansio afpera-, níhtw ville de Sicile si
tuée dans des rochers,
tatf A C A L nourriture j ^<\ìí fourrage,
nourriture.; kókw nourriture; nour
riture ; macellum marché,
rfaîîeo macalath fer tranchant -, /w*xIa», /u*KêWu»
hoyau.
TDK A CAR laboureur; act-a , acre
de terre ; 4í^r Sax. ager champ.
rfm ALE feuille $ pa» forêt; (lieu)
planté d'arbres,
bfcí AL Dieu. JrÒK !>N D*»-* , X>í*J meus -,
Eleleus nom d'une idole des païens ; Ïkk
Ilus Saturne.
d* A L F se gâter , devenir rance j oie*
sentir mauvais.
^Í>K A L I L nul ; A/'/*/» , nihil rien ;
villar , Hiíp. annuler.
D^K A L A M assemblée ; »\«juW bataillon
serré , essain d'abeilles. /
j^X ALAN arbre } alnus aulne j tx«i* ,
theCîtot olivier , d'olivier.
t^at, A L A P H enseigner ; alpha pre
mière lettre de l'alphabet grec ,& ainsi des
autres lettres , qui prennent leur nom de
l'hebreu ; i^ía trouver , inventer.
NdVíí a l a p h a Syr. taureau & vaisseau ; de
là vient la fable d'Europe enlevée par un
taureau ; v. "lin ci dessous.
«nsV« alaphetha Syr. milieme ; Alafda ,
ou Alauda légion des Gaulois composée
de mille hommes. On prononcoit Alaf-
da pour Alauda , comme Cafneas pour
Cauneas , i. e. cave ne easì Cicéron.
Dip^K a L a K o u M invincible ; Alalcomene ,
ville de Béotie , qui paíïòit pour impre
nable chez les anciens Grecs , à cause de
Minerve qui y avoit un temple.
V^H • A LA T S importuner ; fâcheux;
^VKD participe ; molesto, molestas, impor
tuner , importun.
A M mere ; «^«í & «w** mere ; amp
aimer. .
a M avec ; ensemble ; <y*á« unir -,
d/juía moissonner. .
nDlt ame chemin qui se partage en deux;
aípn chemin. • "
po» a m o u n.; Jupiter Ammon -, pOfc
Jerem. 46. 2,5. Jupiter Ammon } qui avoit
un temple dans la ville de No. '. 1
D>>)3K a m a c a r 1 m mere des laboureurs ;
Imachara , viHc de Sicile située dans un
pais très fertile en blé.
"ÌDN AMER parler ; Hermès , Mer
cure ; ipfitivîva interpréter.
kidk a m e r a Cald. agneau ; emere acheter :
les achats & ventes se faisoient autrefois
par l'çchange des laines.
ANE occasion ; ft* afin que.
n"»:» a n i e chagrin ; *V/« chagrin , tristesse.
I"UÉ< ( n aspiré ) ANCHE' gémir ; £yxa *»g*
affliger ; angòijse.
îjfcî A N I vaisseau ; neo nager ; vwt
vaisseau.
"pK A N O U C plomb : m3 ager
plumbi 'y Britannic* ( insuU , ) l'Angle-
terre , où les Phéniciens alloient acheter
le plomb & le faisoient voiturer par les
Gaules. L'Angleterre étoit apellée autre
fois Cassiterides infuU, de KurrírtfOf étain.
JiK A N O U N se plaindre ; nanit chant
lugubre.
D A N O U S contraindre , être à charge;
onus charge.
MDJK a n o u p h a Cald. visage ; irowi as
pect ; há-Tiay en présence ; epí visage j effi
gies face , visage.
pjfcí A N O U K jetter un grand cri ; imyxn
tourment , fatalité. .
tfttt A N O U S S malade ; vint , n<r»t ma
ladie ;
a n o u s s quelqu'un ; unus un.
fjDK A S A P H retirer ; hospes hôte , qu'
on retire chez soi -, <rirí» tirer : fjDfcO niph.
ïoripíÇa mettre à part ; vo<nptv séparément.
1DK A S A R serrer ; <r*f * chaîne 5 /errer.
nSN A P H E cuire ; DWfin ce qu'on a fait
cuire ; obfonium mets aprêté ,• cVI**
viov cuisine ; ê?9«'a> cuire.
fSN A P H E N roue ; *r»m chat ; Benne ,
banneau , ( X défectif ) mot gaulois qui
signifie une voiture faite à peu près com
me nos chariots.
í)ÔK A P H E P H entourer ; *wì autour.
"15K A F E R poussière ; Africa Afrique , à
cause des sables qui y règnent; friare
émier ; al. v. "pfl cy dessous.
OflÔK APHETHAM trésor; imítm met
tre en réserve j affattm abondamment.
bixtt ATSU aisselle ; axilla aisselle.
*1VÌ< A T S A R trésor 5 8ttT<xvsot thésaurus
trésor.
JHK A R E G tissure ; ig<t&r» Arachne ;
wo» toile d'araignée ; £pttùf rets ; ìgiya éten
dre , comme on étend le fil de la trame.
ÎDJIK AREGUIMEN pourpre ; à.wyì amor-
gus , herbe dont le suc sert à composer
la pourpre.
nlN ARE prendre ; a , *p» prendre.
nn» A r o u e étable ; hara étable à cochon*
V*<nx am ai très fort ; lion.
Í*1K A R E Z pin ? arbre à résine ; Erefus
l'iíle d'Ereíe ainsi apellée par Diodore
parce qu'il y a dans cette ifle beaucoup
d'arbres qui portent de la résine , ««-à t*
•tTKnduf rav tf ctcT» pvifitvaV 7ri\úai> , Diodore.
Ô*)K ARE M la Syrie; A/>W la Syrie \ le;
ij8
Syriens sontapellez par les Grecs AfifMÍoi,
As'iimi , Aramù , Arimi,
A R E N orne ; ornus orne , ou frêne
sauvage.
\r\K a r o u n cercueil ; »/>/or cercueil -, urna
urne où l'on mettoit les cendres des morrs.
mx ( n aspiré ) ARCHE' marcher ; t^s-
tuu aller > niKD participe ; marche in-
cessus.
JHN ARA' Cald. terre ; if* terre. KpiK
Cald. terre ; «fo* ochra ocre , terre rouge.
*nX A R E R maudire } «.fú/Mi maudire -,
upui malédictions.
EHN A R E S S fiancer ; parler avec des
femmes , ou babiller comme une femme,
rime* akessith bon plaisir ; iftçh placitum,
arrest.
tPK AS S feu ; asioyare rôtir au feu îNflPK
Cald. feu ; trí* feu , vefta.
A S S I L grand bois ; Ìk™ bois , bo
cage ; dsculus forte de chêne.
HÍIK A TH E venir; ôía courir ; îflJ» aller
droit ; ito , are aller.
pn« athoun Cald. fournaise; atirnEthna-,
*t7*cok poêle à frire ; *Ï9« brûler.

3 -

"lìO BAR puits ; ?pí*f puits ; &J» sourdre.


NlïD *iiO bar metsoua Puteus procefíûs ,
Supl. aquarum ; PermeJ/ùs fontaine d'Hé
licon.
i^K3 B A S S pourrir ; »»« pus d'une plaie.
33 B E G mets ; gí*. 8c dix.*.®- pain ; /3*>of
petit morceau de pain ; tfya manger.
-\Ì2 B E G U I D se révolter ; Bagaud*
Gaulois qui se révoltèrent contre l'em-
pereur Dioclétien ; Bagauda rébellion.
•US b e g u i d perfide ; bigod autrefois , &C
à présent bigot , hypocrite.
12 B E D seul ; bada , hisp. rinocerot ,
parce qu'il aime les solitudes ; baudet , ou
âne sauvage -, vìduus veuf.
^12 B E D A L séparer ; séparer i
j8<Tcé/Aâ> ^ /3<Nax« traire.
nV"D b e d a l e' Bdellium j &m.à. bdellion ; v.
T&\2 dans la note fur Sl2.
nrQ BEE néant } baie , ou vainc espérance ;
baia Ital. dar la baìa.
hl2 BEL hâter s (3*aíoí très vîte ; /3IXoí dard j
i8*Wi» jetter.
OH3 B E M bête ; slIDfD hypotame , ou
cheval marin ; Bamothus , ou Bambotus
fleuve d'Afrique où il y a beaucoup de
chevaux marins.
KÏ3 B O U A aller ; , $ía , aller , ve
nir; via voie ôcc
313 B O U B vain , creux ; bobo Ital. sot ;
abobado Hisp. ébaubi , i. e. sot , hébété.
p3 B O U N comprendre ; mû» être sage ,
intelligent.
013 BOUS fouler au piés ; iriíÇa fouler }
txç fes pié ; pafus pas ; geint bajïs baze ;
jStífl-o-of fond , bas ;
CDiann e t h a b o u sas hitph. s-*£*í lit d'herbe ,
jonchée ; W/3suí foulon.
Kk ij
%6o
m 3 O U T S lin 5 *»W byjsus lin,
pÙ , pp3 BEKOUK, BOUK vuider ; v*
chus vacant ; évacuer ; bucca bouche ;
veco , hisp, creux.
*1U B O U R lac } Mf*, /SÏP* gouffre.
-^3 boue, sépulcre ; barii bierre ; bare
Ital. baere Germ. bïer Angl.
PU B O U S S rougir. ntPU Cald & Syr,
mal ; vitium vice ; q. d. ce qui est un su
jet de rougir,
pjj B E N éprouver ; /3*vV» creuset , où l'on
éprouve les métaux,
jira C n aspiré ) b e c h o u n lieu élevé &c.
Pachinum , promontoire de Sicile.
BETA prononçer ; /S*tV bègue i
0írltuut comme ^.ítÌukoí perroquet.
s$22 BETE' se confier ; nmtU assurée ;
Butho e ville forte d'Illyrie bâtie par Cad*
mus, .
HG3 in E R b e t e' montagne de fureté ; Hcr-
bita ville forte de Sicile située fur une
montagne.
*U3 B E C A R premier fruit ; albacora ,
Hisp. figue précoce ; alvarcoque , Hisp.
abricot, al initial vient de l'Arabe.
nU BELE vieillir; vJ.Ka.t autrefois : (r
pour $ ) «5ríMv/« aboieo abolir.
Su B E L A L mêler , brouiller ; bellum
guerre , brouillerie ; ville ; q. d. où les
hommes font mêlez ensemble,
yU BELA' dévorer 5 Jp2 Syr. qui dé
vore les poissons ; <p<Lhcuva BaUna Balene.
HD3 B E M E lieu haut ; 0í(** lieu élevé;
autel,
í6i
H33 B E N E bâtir ; haine , ancien mot qui
signifie plusieurs maisons rassemblées dans
la campagne.
ny2 B A'E bouillir : sVDpafct pustules, ou
élevures de la peau ; bubo , bube ,
bubon , charbon de peste.
^3 B A'L avoir > polleo avoir ( p pour b )
^3 maitre ; fáhofBe/us idole de Bel adore
des Phéniciens ; /2saÌí le soleil , Belenus
chez les Gaulois.
m> *7y3 b a'l ire habile à lancer ; Istes bale-
ares , majorque & minorque , où les an
ciens croyoient que la fronde avoit été
inventée.
X*Ty& b a'l s s i m i n Cald. maître des cieux;
Balsamen nom d'Apollon , ou du soleil ,
chez les Phéniciens.
"Syi B A'R brûler; Phartts fare; guérite où
l'on allume des feux pendant la nuit ; Tvg
feu ; Tvfi pyra bûcher allumé.
ISO b a'r bête ; baro , onis hébété ; barus élé
phant ; fífvtt animaux de Lybie grands
comme des bœufs.
Hïn B E T S E bouë , d'où se forme pn
thabets ; Tbebes ville de Béotie , située
dans des terres limoneuses qui rendoient
l'air épais :
Bœotutn in rrajfo jurâtes aère natum.
pY3 B E T S A K s'enfler ; vejìca vessie ;
veffïcare Ital. enfler. • • ■
B E T S A R vejidange ; Hi<r<ra.Sív{ Bajsa-
reus dieu des vendanges,
rran betsare citadelle ; Byrfa citadelle de
K K iij
z6í
Cartage : c'est lc mot Byrsa qui a donné
lieu à la fable raportée dans Virgile ,
falti dp nomme Byrfam.
ip3 B E K O U R bœuf , vache ; Ttx.ígi*v
beurre.
Ip3 b e K o u r. chercher ; picorer ; picare
Ical. gueuser ; picaro Hise. gueux.
B E K O U S S demander ; poseo de
mander ; buse a Ical. quête.
13 B E r fils ; èìf puer enfant : les Latins &
les Grecs prononçoient autrefois *òp pot -,
vir homme ; baron , ancien mot françois
qui répond à vìr homme.
13 ber froment ; bara b. bret. froment.
H13 B E R A créer. i03 OK mere qui crée ;
Vfrvw embryo embrion.
nid ber A champ i bro b. bret. champ.
N13 Vir a'l ber a, d' haut & de N13 champ;
Allobroges , nom que les Gaulois don-
noient aux habitans des montagnes de
Savoye.
«na b e r i a gras ; ëpida rendre fort.
113 B E R E D' tacheté ; bardus chez les
Gaulois, habit de différentes couleurs,
dans saint Augustin burdat Ep. 68. &:
1 66. de là vient brodé.
Hia B E R E manger ; gáp* nourriture ; voro
dévorer.
pta b i r en citadelle ; brin b. bret. citadelle.
NnaTO birenoutha Cald. citadelle; Frxne-
tum ville forte de Bychinie.
SnU B E R E Z Á L fer ; Barizel ancien offi
cier de la chancellerie qui fe tenoit en de
dans du chançel , & qui avoit toujours les
armes nuës.
Vrsl . b e r e d a l Cald. fer ; hallebarde ( ?
transposé , avec K initial. )
*p3 B E R E C genou ; braccd caleçons , qui
descendent jusqu'aux genoux.
CH3 B E R EM Cald. mais ; verum mais.
m\m\2, B E R E R purifier ; verrere balayer. 13
pur ; furus pur ; verus vrai.
^3 B E S S I L cuire ; Hía-a-ahoy bejsalum bri
que cuite.
y&2 B E S S I R annoncer ; "l&*3Dn , qui
anonce une nouvelle ; ambajsadeur.
•Hio bessir chair ; ve/cor se nourrir.
tV\2 B ETHE lieu désert, ravagé ; vajïo, arc
ravager.
fi^lsia ^ E TH O U L E vierge ; g*™*» petite
pouline ; al. v. "pfl cy dessous.
B E TH A R couper j futare , amfutare
couper.

HiU G U A E s'élever ; s'élever , être


insolent ; admirer ; trop.
ruoD m e G u a E ( participe de ntO) n*y*f, f*íy*
magnus grand.
StO G U A L parent ; y*K»t & >**ê«s glos
belle sœur.
H2Ì G U I B A fosse ; yJ&« fosse ; algibe
Hisp. citerne : {al. initial prisdes Arabes.)
TOI G U I B E être élevé ; gibet.
H3J G u I B E fait en voûte ; gibbus boíïê.
kVdj 3i guibguimela Cald. tribut du cha
2.64
meau >, Gaugamete en Aíîyrie, parce qu*un
ancien roi , que Scrabon croit être Darius
fils d'Hystaípe, fuianc l'ennemi fur des
chameaux , y établit un impôt pour les
nourrir , d'où le nom lui en est demeuré.
S33 G U I B E L limite ; gabelle mot qui
signifîoit d'abord toute forte d'impôts ,
& qui vient peut-être de ce qu'on a mis
les premiers impots fur les limites, ou
1 frontières ennemies.
nVtf ale guibel, Syr. Dieu créant ; Elio*
gabale , c'est unes des épithètes de Dieu
chez les Arabes : S^KJ bu, Arab. fias
mator.
pj g u 1 b e n haut , éminence ; Gebenn& Ce-
vennes montagnes de france.
j;3Jí G U 1 B A' coupe , tasse j jmÎ&S* cuppa
coupe ; KV[*$n cymba petit vaisseau ; cuve.
"DJ G U I B E R dominer
verne r.
meguibeH deVenu fort ; almagabari
Hifp. braves soldats.
fHJ GUIDE chevreau ; hxdus chevreau
( faisant du guimel une lìmple aspiration.)
S"13 G U I D Â L croître j */<y>JW<* amyg-
dalus amandier qui croît vîte ; amigdaU
glande des mâchoires qui s'enfle aisément.
113 G U I D A R fermer de murs ; garder.
n3 G u 1 D a R clôture ; Ti^a. gades Cadis \
q. d. la clôture du monde habitable. Les
anciens regardoient cet endroit comme
le dernier du monde,
fina G U E E guérir ; guérir ; yí* , ìuylu*
santé. íTJ
n>3 G O U E corps ì yvw membre.
mj g o u E milieu ; iyyfa caution j q. d. qui
serc de milieu dans les traitez,
nií" G O U E' sortir 4 Kí» aller j cieo faire
sortir.
S"U G O U L Te rejouir \ y.háo rire ; gaìlar-
dus gaillard. Gai/ardus se trouve dans le
concile deChateau-Gontier au 13 e. siécle.
*1U G O U R assembler ; dyvpìs assemblée j
y*?ycíipa> multiplier j v.
liJin m e g o u Jt îiabitayon i Megara endroit
de Cartage auprès de Byrfa.
•JUD megouk qui est étranger j migrare partir.
KM G U I Z A Syr. toison & trésor ; C'est
cette homonimie qui a donné lieu à la
fable de la toison d'or , qui n'est autre
chose que le trésor roial que pillèrent les
. . Argonautes.
bìM g o u z a t petit d'un oiseau ; ga&ouiller*
*1M G U I Z A R couper ; tonsure
des clercs , dans l'Eglise Greque.
fcU G U I T Cald. divorce } guìth , b. bret.'
divorce.
KOU GUI SA Cald. javelot javeloc
des Gaulois ;
Alpìna corufcant
gafa manu , Virgile.
«riDrï cuisatha Syr. armée ; gœfatd soldats
des Gaulois :
KU G U I A vallée j yU, y*!* terre ; yúior
arpent.
6:fl->J gui en-oum, vallée d'Ennon ; gehen*
na géhenne , l'enfer ; v. la note fur KM> M.
Ll
Sti G U I L ressemblance j
semblable.
2bì G U I L A B barbier } glaber sans poil -,
calvus chauve.
"7U G U I L A D Arab. durcir ; caled y b.
brec. dur.
G U I L E révéler ; Galeì & Galeou
prêtres devins de Sicile ; galeotx , inter-
• frètes portentorum , Cicéron ; àyyí>xa anon-
cer ; èLyyixot ange; q. d. qui se révèle dans
les apparitions ; aiyh» clarté ; clarus clair.
SVj G U I L A L rouler ; mkícd rouler.
g u i L petit vase rond; gaulas petit na
vire presque tout rond ; yoyyvhof comme
í-foyyvho! rond ; v. ^jfrj ci après.
VjVj guilguil tourbillon : NJJJ'py a'la'-
1 a, Syr. pour Ifílb), ( le Syriaque change
2 en y ) tempête ; «é^a tempête. .
KBJI GUIMA creuser rKIY «OUgouma
Tsara, Syr. fosse étroite ; Cyamoforus
fleuve de Sicile , dont le lit est étroit.
Sû3 G U I M E L chameau ; iUp*K»t camelus
chameau.
n M GUINOUZ, GUIZ : NU, Syr.
trésor ; gaza trésor ; v. MU ci dessus.
r\yi G U A'E jetter un grand cri ; yod» gé
mir, crier.
nyjo m e g u a'e ( participt de ì}Jfì ) (UKtup*i
bêler ; mugio mugir,
"ìyj G U A'R tanser , frémir ; jurgari que
reller ; objurgare réprimander.
ttfjtt G U A'S S émouvoir ; quajfi , are ,
ébranler , secouer, v
z6y 1
TSJ G U I P H E R cyprès ; Kvviftmt cu-
frejjus cyprès ; v. la noce fur 131
TU G U I K E D racler; >ífJW c ardeur ;
radere racler. ( ì dégénère quelquefois en
une simple aspiration , & l'afpiration fe
perd aisément dans la prononciation. )
n*U G U I R E provoquer ; ger & guerre
chez les Gaulois , guerroyer , guerre ;
yttvpx arrqgant ; gara^tû. débat ; algara-
da , Hifp. algarade.
S*U G U I R E L le fort ; kmfóa tirer au fort î
Khjipix fort.
«pi G U I R E P H entraîner $ garaw , b.
bret. rapide ; yi filet de Dêche.

*1

S3*1 D A B E L figue feche ; cabas de


figues.
D A B E R parler &: conduire ; mm
vaisseau : ces significations confondues
ont donné lieu à la fable de la navire Ar
go vaifeau parlant, "pfcí- long a formé
Argo y le premier grand vaisseau qui ait
été fabriqué. . • • . ' i*
,131 D AG U E poisson ; Dagon dont l'idole
avoit la forme d'un poisson. ' : \
Sn D A G U I L insigne ; luhûyut grand &
remarquablci^/'í/rf/g-í?, Hifp. noble ; hidal-
gia noblesse.
D A G U I N froment ; Dagon , chez les
Grecs , Çeùf á-r/>«í , est le dieu des blés.
Tt D AD,Cald.nnmamelleiT/Tl5í «tM,
t£te. Llij
«TH Tt» , IDAD , D O UD aimer 5 Dlodas
nom d'Hercule invoqué en Phénicie par
les amans.
nn DOUE malade ; M misère j àSh
douleur,
y'?H DOULA' Arab. plaine 5 dole^ b. bret.
plaine. ,:
pi D O U N juger , être juge ; a*v grande
dignité chez les P esses ; conseil \ S-îí-
voí contentieux j ìwasíct dynastie,
nano medine ( de pT ) ville ; dînasJo. bret.
ville.
*in D O U R bûcher ; ador pur froment
que les Romains faisoient autrefois rôtir
fur le feu pour les sacrifices , à limitation
des Hébreux ; adorea Itba , Virgile.
tPH D O U S S moudre j òS-èt dens dent.
f*?m D E'L craindre ; Ho**' craintif $ ïtoSm
timidité.
D I aíTez j dis riche $ «J1» rassasier ;
«J^V abondamment.
vjur s s i D I formé de H , le Tout puissant ;
Aìt Jupiter : ( le mot est composé des mê
mes lettres. )
in D I O U encre ; du , Angl. & b. bret.
noir.
D A C A Cald. ( pour n3t ) pur , juste ;
J7*« justice ; al. v. piy ci dessous.
fíSl D ACE C prononcez DAQJJE)
briser , broier j JWj «f\**r» mordre ; <Tm'JV{
pilon de mortier,
nano medac.e ( prononcez K E ) participe ;
wanduco manger.
%H9
D A C A R souvenir ; recordor se sou
venir , recorder ( avançant 2 &: doublant
*1 : ) décorar , Hisp. aprendre par cœur.
f"lÌH DALF puiser ; da/a, Hisp. canal par
où l'eau se répand ; Dalle mot françois
usité dans les provinces qui signifie évier
de cuisine.
O"! DAM sang ; corps.
naT DAME ressembler j M/**f í*lv. de
même que; ademan^ìío. semblant (dans
le même sens que nous disons en françois
fauxsemblant. )'
nm dame couper , détruire ; demo , aditno
retrancher -, s-a^áa domo domter ; dam-
num dommage,
p DAN Cald. celui ; f£m quelqu'un.
pTl DAREBEN aiguillon; Drepanum
ville de Sicile située fur une côte qui
avance en pointe dans la mer.
JYÏ D A R E G degré ; gradus ( en renver
sant le mot ) degré,
fim D A R O U M midi ; Drymus ville de
Béotie située au midi,
jm D A R A' Cald. bras 5 J>*'» fairê.
"|n P A R E C marcher -, t{íx°> courir $
trace , tracer. .
flDDTi Darecamoun dragme ; Jy^í drag-
ma dragme.
KfcH D A S S A verdir ; daça , Hisp. forte
d'herbe •, deefa , Hisp. champ d'herbages.
H~fll DATH, DATHA Cald. édit ;
dicfxm édit.

Lliij
*7<*
il '

EBEN le bois d'Inde; ebena ligna


'cbene.
|"Un E G U E penser ; tiyíofati croire. .
njno M e g u e participe ; (iíyoí mage , philo
sophe chez les Perses.
TWTjTWI E D A D , E I D A D cri de joie ; iìía ,
• .'■ i0 ««J'íí» chanter -, û'^j JtTéía chanter.
Oin EDA M Cald. morceau ; tìa manger :

ain e d a m Hebr. marchepié ; «£S», fut. Uâ


, . faire asseoir.
Oin E D A S myrte ; Edijsa ville de Sicile
célèbre par ses beaux myrtes , dont les
Grecs ont fait oïúmctv ; Edejse ville de
Syrie ; Edcjsa nom qu'on donnoit aux
belles femmes & aux femmes célèbres.
fpPl EDAPH renverser ; tUpos terre î iïi-
( çiÇitv jetter par terre.
Tin E O U D louange ; »<f» ode à la louange
de quelqu'un; v. "nn ci dessus &C HT ci
dessous. ■
nin E O U E Cald. être , Hebr. iW ; »»,
è/^uì être.
mîT I E P U E , selon les points Massoréti-
ques Jéhova -, d'où les Grecs ont formé
ì<*'s> & les Latins Jovem s ■

Maximus Me Deúm fit tìbi numen Iao.


» " Diodore dit que Moyse a fait auteur
de ses loix le Dieu qui est apellé Iao , th
ï*cùÌTix.d.Kiíí*íw 6íóv. Les Gnostiques dans
S. Irénée comptent sept Dieux > dont lc
second est lao ; v. la note sur í"piT.
flIOfl E L A E au dela ; tïm loin ; adehala ,
Hisp. ce qu'on donne au dela du marché â
i. e. le pot de vin.
•pn E L A C marcher ; errer } í*x«
faire aller , rraîner ; oux&kk coureur ; ala-
cer alaigre ; l'age de la vie & hh-Uraf
le Soleil i q. d. qui vont toujours & ne
s'arrêtent jamais ; Mue , illic ici , là.
-fin e L a c écoulement ; 'ímoç ulcus ulçere.
7?ïï E L A L être fou } àhxiof , àmìí fou ; «x\í-
. íofof ellébore de SSl fou & de n*13
manger.
ViVn e l o u l cantique , épithalame ; Hellotia
fête dans l'iíìe de Crète pour célébrer
l'épithalame d'Europe : Europe , selon les
Grecs , étoit apellée par les Phéniciens ,
ím«tí« , ìíabtií : fM«TMí ríipaw couronne
nuptiale.
^Vn e l a l luire ; ÂA/of le soleil j *kU chaud
du jour ; le hâle , hâlé.
nVnn thele lumière ; rívha se lever , en parlant
des astres ; ftella étoile.
cVnn t h e l i m ch ants pseau m es ; telen , b. bret.
harpe , instrument de musique.
O^H E L A M fraper ; oa^oí mortier où frape
le pilon ; iK<ttrfjíi( lamina lame , qu'on bat
pour l'aplatir. ,
Sûn E M E L tumulte ; «fciNÚe combat ; xmu*
lus émule ; v. S^P-
Tan E M E R fosse , abîme * ì^a. égout ,
mare , aqua Jìagnans ; mare la mer.
mrt ERE devenir mere. Mina participe j
mere en françois.
rrnn eoure mere -, octp , lips Zfn maris &r
femmes.
*ÌH » Tlf! E R E R , ER , montagne -, of»f monta^
gne ; «?<f» élever ; »p»i urus boeuf sauvage
qui paît fur les montagnes j wpiùí mulet,
dont on fe sert dans les montagnes , par
ce qu'il a le pie ferme.
n«3 in e r n a e montagne agréable ; Ame ville
de Béotie située fur une montagne , où il
venoit d'excellent vin.
AVfvm @aTpvói?<r<tv £y<ptifÁrm ù-tavÚTtí , Nonnus.
Amen vitiferam Ltdtto prtfide Utdm.
0>337 e r a'n o u b i m montagne de raisins \
Arambyt ville d'Afrique située près d'un
vignoble.
Snn ETHAL railler , tromper $ SOmm ba
din , folâtre ; atellan* fabuU , comédies
boulonnes ; aíellanare , Ital. boufonner ;
aftalius , mot qu'on trouve dans les loix
des Lombards : astalium facere tromper*

3"ÛÍ 2 AB O U B mouche ; yat S#S


Dieu des mouches j Beelz,ebub , Beelze-
buth.
yfí Z O U B couler ; Zttbia , Hifp. endroit
où les eaux s'amaísent de plusieurs en-
droirs.
*int Z E R lumière ; ttíg le soleil j
astre i 2«V'« Jtri*1* 1» canicule ; az,ur ,
couleur
couleur du ciel quand il est beau.
|lî Z O U N nourrir ; Çâ» animal vivant j
Çaò vie , nourriture ; Çáv» ceinture , ou
gibecière où Ton porroit des vivres.
jîd m e z a n participe de p? ; p.£Ça. massepin ,
ou autres nourritures délicates ; aimazen ,
Hifp. magazin ( pour les vivres. )
yií Z OU A' branler ; <rúa> , trîúa ébranler.
-»D M e z a R f participe de *W) bâtard ; man-
zer , Hifp. bâtard.
yt Z I N arme ; Çin ceinturon , d'où pen
dent les armes du soldat ; Çawúa ceindre.
i"M Z I T H olive ; azeyte , Hiíp. huile j
azeytuna olive &c. Uz.ita ville d'Afrique
située près d'un vallon fertile en olives.
S/T Z A L A L festiner par écot $ fa.Zh.ot hel-
luo , homme de débauche &; de bonne
chere.
nSJ^Î Z A L A' P H E tempête ; faîM^ véhé
ment , furieux ; k«.îk«A. tempête,
lûr Z A M E R tailler la vigne , chanter j
taille en françois fe dit de la vigne , &: est
aussi d'usage dans la musique,
pyt ZA'K crier ; iÇvxh qui fait grand bruit,
nnapì z a k. o u k o u t h e (de jpr vieux : ) se-
• 1 neóla vieillesse.
pjPT ZAKOUK faire fondre; \*Zecca\
la Ceha , Ital. l'endroit où l'on bat la rao-
noye ; f*xPc@" ï- Parai. ïi. endroit où
les ouvriers du temple faifoient fondre
leur métal ; z,aque , Hifp. bouteille ,
flacon.
JHî Z A R A' semence -, fero semer j infere-
re planter. M ru
pir Z A R E K répandre ; JpArgo répandre.

n , comme nous l'aprend S. Jérôme , fc


prononçoit d'un ton aspiré qui répond à
notre h , & qui aproche du k. C'est pour
cela que plusieurs mots des autres langues
dérivez des noms Hébreux qui com
mencent par n, commencent en Grec
par k & x > & dans les autres Langues par
c , K &c. Nous exprimons n par E' avec
# un accent , pour marquer qu'il doit être
prononcé ouvert , comme l'éta des Grecs,
ou comme ai en françois , dans raison.
H2f[ ( n aspiré ) C H E'B A cacher ; cave ;
cabinet.
hun C n aspiré) CHE'B EL enfanter , per
dre ; Ku/Sê^H Cybele mere des dieux ; *í/8*-
* \ot , malin.
( (1 aspiré ) che'bel corde s Cable , cor
dage de vaifleau. .
bïn e'b e l donner pour gage ; oy<*» devoir,
être condamné à paier.
*13n E'BER joindre, associer; avjS/>« dans
les Septante , compagne , confidente -,
havre , jonction d'une rivière avec la
mer ; abe r, b. bret. confluent. •
tEOn E'B E S S sangler ; hast, cjitelU : ( L'as-
piration d'sl se perd quelquefois , comme
celle d'h , en notre langue dans homme ,
honneur &c. )
JTI E'G U I G danser ; giga , ïtal. violon i
gigue , espece de danse , ou de piecede
musique.
W ( n aspiré ) C H E'G U I R ceindre ;
accingere ceindre.
lin ( n asp. ) C H E'D A D être aigu ; cudo,
inctdo graver avec le poinçon ; acada ,
açadon , Hisp. pioche , bêche : on die en
Provence aicade , aiçadon.
mn ( fi asp. ) C H E' D E • se rejouir ; t-
Ottigaudere se rejouir , autrefoissegaudir.
X\sl E'O U G globe , circuit ; âyw 3 òkUvoí
l'océan qui envelope la terre.
îlin E'O U E montrer ; ïia montrer , prou
ver ; Homère.
tfin Cn aspj CH E'O UT fil 5 *dn fita
soye de cochon.
Sin FOUL souffrir ; ì\tòt Iléon intestin
grêle ; d'où vient iliacus dolor , colique ;
ihía être ému de compassion.
Vin ( n asp. ) c h e'o u l douleur ; pleu
rer ; chillo , Hisp. cri de douleur.
íjm ( n aspiré ) C H E' O U P H , ou
C H O U P H : mp e)in port du roseau i
Caucana , anciennement Cafcana , port
de Sicile.
^1(1 E'OUTS dehors ; oflìum porte i hus
huits , porte ; de là vient houts , mot Tu-
desque qui signifie dehors , & que Louis
le Débonaire prononça quelques mo
ments avant fa mort , chassant, à ce qu'on
croit,le malin esprit.
mn FOUR libre , noble , illustre ; héros
un héros ; horrar, Hisp. mettre en liberté,
émanciper. Mm ij
•Vin ( H aspiré ) chour î m? <x grande autorité.
KDK Tin e o u r a p h a blanc de visage; Euros a.
Europe , parce que les Européens font
blancs j Eurose sœur de Cadmus , repré
sentée comme belle , dans la fable.
"On (nasp. ) che'our , ou chour trou \
w*? trou d'une aiguille. ,
fnàií "lin ( n asp. ) chour abedoun trou de per
dition j x*pú!S£i{ Carybdis Caribde, rocher
dangereux entre la Sicile & l'Italie.
unn rnasp.; chfouss, ou chouss
se hâter ; »wf vîte ; ocius promptement.
xnn» hiph. ( n asp. ) a c h i s s ; Acis fleuve de
Sicile très rapide,
rtfn E' Z E voir , prédire ; W* voix d'un
oracle ; oa-s-o^ai voir , prédire.
nUH E' T E froment ; eith , b. bret. froment.
2in ( n asp: ) CHE'LAB , ou GHLAB
graisse j Galba gras : c'est le nom que les
Gaulois donnèrent à l'empereur Galba ,
. 'parce qu'il étoit fort gras.
ruaVn ( n asp. ) che'labene gomme d'A
rabie j x*^*™ Galbanum Galbanon , gom
me qu'on mêloit avec des aromates pour
embaumer les corps. II étoit aisé à ceux
qui embaumoient les corps de faire passer
de mauvaises drogues pour de vrais aro
mates j de là vient qu'on a apellé les im
posteurs -vendeurs de Galbanon,
E'IL armée, rempart \ «au cohorte -,
ala aile d'une armée ; «\<*p rempart,
fi/fi E' L E être malade } s'abattre de
chagrin, ■
ròn (f\ aspiré ) che'iï prier , être malade ì
prier ; Hesychius ; x°™ bile , source or
dinaire des maladies.
ibn ( n afp. ) che'lì collier ; kkoùí collier.
E'L AL, (n'asp.)CHE'LAL jouer
de la flûte , danser ; ivhlt flûte ; %ímÌí luth ;
Kohicía danser.
Y7n e'l a l blesser ; Ïvm cicatrice.
V^n 'e'l a l profaner : *~?>nD participe; noxvtm
souiller.
V^n ( n afp. ) c h e'l a l percer ; fouïr ;
kóìkoí creux ; Kouhíií guaine.
D?n (nasp. ) CHE'LAM voir en songe ,
être plein de santé ; MÍKt^t un rêveur ,
une tête creuse ; columis , incoltimis sain
& sauf»
tfm ( n asp. ) C H E'L AP H passer , chan
ger ; clupea alose , qui passe de la mer
dans les rivières , &c qui remonte tou
jours ; al. qui change de couleur , blan
chissant dans le croissant de la lune, &;
noircissant au décours.
p^n ( n afp. ) C H E'L A K flater ; KoKaníva
flater ; *<k*m» lactare engager par des ca
resses ; al. v. S^J ci dessous.
pVn ( n afp. ) c h e'l A K pierre polie ; calcu
las petite pierre ; calculer , ce qu'on fai-
soit avec de petites pierres ; Cilicia la Ci-
licie , parce quelle est pierreuse.
□H ( n afp. ) C H E' M Cham fi's de Noë ,
qui eut en partage les fables d'Egypte ; ce
qui a donné lieu à la fable de Jupiter
Ammon adoré dans l'Egypte : ( «^//o?
fable. ) Mm iij
178
PPn ( n aspiré ) CHE'ME mur ; xw*
rempare.
SdH E'MEL être doux & indulgent ; *//*ú-
h»t doux , agréable.
DOn ( n asp. ) CHE'MEM s'échauffer ;
Kxvfía. chaleur.
C>Dn e' m í m eaux chaudes ; Emmaus , où il
y avoir , selon Josephe , des eaux chaudes
bonnes pour les maladies.
1217 ( n asp. ) C H E' M E R vin ; cor.ma vin,
chez les anciens Gaulois,
^ón ( n asp. ) che'mer argile ; Camyrus
ville de Rhodes située dans des terres
d'argile; Camarina ville de Sicile située
de même.
m:n ( n asp.) che'nit ht lance ; «.kívtio? jave
lot ; contus hallebarde.
"P"! E' N O U C dédier , initier ; syjtaiW»
Enc&nia dédicace ; naívof nouveau ; inebt-
are commencer.
pn E' N O U N louer ; divía louer , con
gratuler.
n:>an e'nine grâce; venta pardon , grâce.
pJsl E' N O U K étrangler ; £yx» étrangler ;
rvráyx» esquinancie.
TOn ( n asp. ) C H E' S A D infamie ; úï*
oprobre ( transposant "?. )
DDH ( n asp. ) C H E' S A M brider ; k*iù(
caveçon ( transposant Q. ) *
HSn ( n asp. ) C H E' P H E couvrir ;
couvrir; cappa cape, sorte de robe ; chape ,
coeffe en peuvent venir. .
rSfl ( fi asp. ) C H ET H E Z se hâter ; «S* .f
léger à la course.
yan e' v fe t s délices ; #y/>/rf fleuve de Si
cile qui coule dans un pais délicieux.
rVYst E' T S I E qui est au milieu ; Asia l'A-
sie , parce que l'Asie mineure , qui est
l'ancienne Asie , est encre TEurope 8c
l'Arrique.
^yn E' T S A T S flèche ; itrU broche ,
dard ; hasta pique.
Ipn E' K O U R rechercher ; inquìro re
chercher ; açecbar , Hifp. rechercher \
hocar , Hifp. fouiller.
21H ( n aspiré; C H E'R E B lieu sec
sécher ; carbo charbon , q. d. bois feché
au feu ; ghìrtbiz,z,o Ical. chaleur , ou sé
cheresse de cerveau,
mn ( n asp. ) c h e' r e b épée ; tnUfw bis
touri , couteau.
Jnn E' R Ê G être saisi de tremblement j
gìyof froid ; rigesco roidir.
Tin E'R E D , C H E'R E D trembler ,
se donner des mouvemens ; *f>«JV batte
ment du cœur , qui arrive après un violent
exercice •■, nafS-U cœur ; x°fN corde d'in
strument ; Kfaláa secouer ; cardo gond.
mn E' R E se mettre en colère ; fftf débat ;
ira colère.
"pn E'REC barreau de fenêtre ; ufya areco
retenir , arrêter ; e/>*oy clos : ( n asp. ) car-
cer prison. . ' . •
SlH E'R EL ronce; jaral , Hifp. hallier ,
buisson de ronces.
Q*in E'REM vouer, consacrer à l'anatême ;
ipti/*ím ravager j ifn^ot eremus lieu désert :
( n aspiré ) ceremonìa cérémonie , usage
que l'on suie , quand on consacre quelque
chose à la religion,
tnn e' r e m filet de pèche >• l^U ligne d'un
pêcheur.
mn e' r e m camus ; £çi(M< guenon,
ainn e'rema, che'rema Syr. & Cald.
combat , carnage ; combat ; arma
armement , armes,
-jn^n e'keme anathème ; Harma , endroit
de Béotie qu'on avoit en horreur , depuis
qu'Amphiaraiis y avoit été englouti,
g^n E' R E S soleil ; »f« Orus le soleil , chez
les Egyptiens,
ynn (H asp. ) che'rets , au rum or ; x?ú<rof or.
y>-)n (naíp. ) che'rits fromage; requefones ^
Hisp. caillebotes. t
p*nn ( n asp. ) C H E' R E K grincer les
dents ; /3p»*« frémir, grincer les dents ;
KfUt», cricc are Ital. craquer.
**Vin E'REÍt sécher , brûler j arere être
sec ; urere brûler.
ÏHH E' R E S S labourer ; fy«/W* fouir ; Igíeta
ramer. DTTpar un D signifie le soleil ,
• UHn par un V, labourer. Cette homony
mie a donné lieu à la fable des bœufs du
íoleil.
iznn (n asp. ) che'ress graver; d. p. sorest;
£«Pí&ví» graver ; *** lieu inculte St dé
sert.- .
imn c h e r e s s test ; testa test ; <r>tíj>ot petit
morceau , ou éclat de marbre.
•>mn (n asp.) che'ress ï ombragé de forests ;
Kop<rìf
Kj£r»f rifle de Corse pleine de forests , se
lon les anciens Géographes.
rrcm:> ( ft aspiré ) nouche'sse' ( d'fi#n be*
foin ) necefie nécessaire.
ja»n (n afp. ) C H E S S I M E N noble,
Grand ; Ca/menœ ville de Sicile ainsi
nommée , depuis que les Grands s'y re
tirèrent , étant chassez par le peuple.
Snn ( n aspiré ) C H ET H A L couVrir de
langes ; tuaít!» couvrir de langes ; xa>TÍwie»
causer, comme font les nourrices pour
endormir leur enfant ; cotillon péut avoir
la même origine.
ann ( n afp. ) OH £T H A M seau ; chaton
de bague. La bague des rois étoit autre»
ibis le seau roial.
ffln en aso. ) C H ET H A N s'allier ; *»W
festin de noces ; yúrm voisin,
"inn ET H A R creuser ; «W?oir antrum an*
tre ; q. d. endroit creusé sous la terre.

• ' fìflU T Ë B E R petite hauteur j ttther bosse.


3113 T O U B bon ; t69»-s« désirer ; beatus
. \ /. :;--* ." heureux ( en renversant le mot. )
mtoo N o u t o u £ ( niphal de pfltt ) riler ; r»0»
r. , filer; netum fil; vnQÒ > dans Plutarque ,
- , .; corde d'un instrument de musique , d'où
, quelques-uns font venir éfinette.
\ - itTttíJ C n afp. ) T O U C H couvrir , en
duire ; tego couvrir ; tefforium enduit ;
\ : ejhtco , Hifp. stuc. Le stuc est une com-
Nn
position de marbre & de chaux qui faic
de fort beaux plafons;
Sus TOUL jetter , rejetterV folio , tnlì
emporter, ôter } protelo, are, chasser loin.
TOUR rang , tour $ séries , turnus
V med. Lat. fer turnum tour à tour.
YiE) tour Cald. montagne ; 7*aurus mon
tagne près d'Agrigente en Sicile,
ttf113 T O U S S voler &: s'abattre fur fa proye ;
Saisira se jetter avec fureur comme une
bête fur fa proye.
B>B T I T , TIN boue ; 6h rivage , bord
limoneux ; Tiduvu les Titans ; q. d. ex luto
■ geniti comme on dit ynytvìf enfant de la
terre 5 nWof chaux , plâtre.
f>D tin adoum terre rouge ; Tenedos
H • iíle de terre rouge , où il y avoit des pote
ries célèbres.
IfWí TIRE- citadelle -t turris tour } rv't*mt
; tyrannus tyran, q. d. ex arce imperans ;
trê , b. bret. ville.
St3 TEL rosée ; fleurir , verdir.
N7t3 T E L A agneau tendre ; «T«Ma> nourrir
délicatement j Ìtakoí tendre ; »T*xof jeune
bœuf, d'où Vient Italie , selon Varton , à
. cause de la multitude des troupeaux &c
des bons pâturages d'Italie. Bochart croit
que YItalie , chez les anciens auteurs ,
c •• ■ n'étoit que le païs des Brutiens , aujour
d'hui la Calabre , <\ue les Phéniciens
apelloiént KHt3»^ (a' 1 t er 1 a , ou 1 t a-
r 1 a , q. d. picearia , à cause de l'abon-
dance & de la bonté de la poix qu'elle
produifoit.
z.05
T E L A L ombrager : v>1t3 Syr. om
bres ; Thttle Iflande , parce que les nuits y
sont fort longues.
K0í3 T E M A souiller ; tamìno , contamine
souiller.
pt3 T E M E N cacher ; ít^w esclave né
libre , qu'on tenoit toujours enfermé dans
la maison.
fiyw T A' E séduire ; attuiare , Ital. em
brouiller , offusquer.
jyg T A' N transpercer ; Oúta tuër.
SflîJ T E P H E L coudre , fabriquer ; tokúth
laine , q. d. propre à coudre •> tabula table.
fTïtt T E R E' fatiguer ; t«j>« vexer , fatiguer.
tpU T E R E P H nourrir ? t/> nourrir.
rpo te re p h emporter de force , déchirer ;
Btfcíirav esclave , q. d. bello captus pris à la
guerre $ ffwfl* déchirer.

^N» I A L vouloir , consentir ; hia vouloir ;


i**a> être propice ; ukù» désirer.
I A R ruisseau ; ipaía, fvía couler ; jar ,
Hisp. uriner; Jarre ar , Hisp. verser ;
jarro aiguière ; jare én notre langue ; i. e.
un grand pot.
32» I B E B heurler ; /e*v£» baubare , med.
Lat. aboyer; cri des chiens qui aboient.
S^> I B E L raporter du fruit -, ^Skoí motte
de terre , champ qui raporte.
í>21> 1 o u b e L jubilé des Juifs ; jubilare pouf-
fer des cris de joie ; v. la note fur S3>
N n ij
nj» I G U E travailler, fatiguer ; «y** peine,
travail.
ruiD m o u g u e participe d'i"U* > i^oyía travail
ler y poyìt à peine.
"V ID main -, \S-ist propre , qu'on a sous la
main & en son pouvoir.
HT ,1 D E louer , célébrer ; ««cTai chan
ter , célébrer ; CMt poëte ; v. 11PJ & lin
ci dessus. ;
yi> IDA' voir , fçavoir ; «<h» voir , fçavoir ;
idea idée.
nm d a' e ( d'jJT ) science j JW» fçavoir ,
aprendre.
ÎH3D m E n o u d a* Cald. science ; (tarifais ap
prendre.
amo M o u e b participe d'3PP donner, rendre ;
«/«ift) récompense ; ápoiActfv amébée , mu
tuel,
1 1 N vin ; oie m vinum vin 5 Uítm rejouir,
échauffer ; -ríva boire ; S-Ktíva humecter.
S^íl E I C A L temple ; Ancbialus , dans
Martial epigr. 1, ij . Martial avoit repro
ché à un poète Juif qu'il débauchoitla
jeunesse de Rome. Le poëte Juif avoit
nié le fait avec le serment ,
per templa tonantis :
» par le temple du Dieu qui lance le tonnere;
Martial réplique que ce sermçnt n'est
point recevable dans la bouche d'un Juif,
^ - il exige de son poëte Juif un serment
par le temple d'un Dieu que le Juif adore:
non credo ; jura , verse , per Ancbidum.
Les Romains de ce temps croyoient que
les Juifs adoroient un âne ; c'est donc
comme si Martial disoic á ce poète :
» Juif, J'atcends , pour te croire t un ferment
» plus sacré ;
» Jure moi par ce temple où l'Ane est adoré.
Anchialus n'est point un mot latin : c'est
un mot Hébreu latinisé sur eical
que les payens entendoient souvent pro
noncer aux Juifs. SjM chez les Juifs
signifioit le temple du vrai Dieu ; mais
Anchialus forgé du mot Hébreu signifìoit
dans le stile de Martial temple de l'Ane
parce qu'il croyoit avec tous les Romains
que les Juifs adoroient un âne. Quel
ques commentateurs veulent qu'on lise
Ancharius qui signifie âne , au lieu &An
chialus -, mais la vraie leçon paroit être
Anchialus i ôc elle rend l'epigramme plus
juste & plus piquante ; v. la note de Bar
nabé fur cette épigramme de Martial. .
I L A L heurler , crier ; òkokúÇ» heurler j
J**s> aboyer ; *\<*mì cri , clameur ; ulula
hibou.
V?">n m i l a l participe d'S?> > d'ou vient
miauler.
tyy I L A P H gale ; ìxqìk vitiligo lèpre.
, Ó> I M , L I M la mer , vers la mer ; M/d?
port ; Kínm lac , étang,
p* I M E N la main étroite ; manus main $
minare mener,
ruirr ssinouth imen changer la main ;
fantyamen. Hisp. en un tour de main.
ÏW l N E oprimer ; irá» tuër j eVu» Bellone.
N n iij
M» I N O U K téter ; juvencus veau.
jy> I A'N à cause ; JV* afin que.
yyy I A' T S conseiller ; iómt conseil.
H£J> I P H E beau ; fy/oí beau ; o^m épouser ,
d'où peut venir fiançer.
pQy I P H A' luire ; luire ; lumière.
I T S A G placer ; rn*a>, ìríjca être placé ,
tenir ferme.
I T S A R forme , moule j instar selon
le modelé , a l'instar de . . . instauro for
mer , rétablir.
■O» I K O U D brûler ; candeo être enflam
mé ; incendo brûler.
Hp> I K E s'assembler ; coeo venir ensemble ;
ïit» , ma venir ; cohue , assemblée tumul
tueuse.
np» i k e obéissance ; **aJ« écouter , être do
cile ; e?x» céder j \*m de bon gré.
Jfp> I K A' se luxer ; guencher , vieux mot
françois qui signifie se détourner , d'où
vient gauchir 3 gauche ; la hanche sujette
à se luxer.
*lp> I K O U R précieux , rare ; carus cher ,
de grand prix.
I K O U S S tendre un piège ; caffis
filet de chasse ; chaser aux bêtes.
K*V IRA respecter ; Ufk saint , vénérable.
TV I RE descendre ; ryd , b. bret. gué ,
où l'on descend ; roide , en parlant d'une
descente.
HT IRE jetter ; rue re se ruër , jetter ìjara,
Hisp. javelot , ou flèche.
m> i k e enseigner ; huera , Hisp. Ioix , cou
tumes.
« i87
jj"V I R E K cracher ; fereare cracher ; í/>s«í.
yw roter. '
p-p I r e k rouille j eruca rouille.
jip-)i i r e K o u N jaunisse ; jKTípof aurìgo jau-
, nisse ; arquâtus qui a la jaunisse ; àxfìs
pâle ; roquette sauvage , qui a les fleurs
jaunes.
&y I R E S S hériter ; hères héritier; hoir,
hoirie.
vni iress pauvre ; fp»< 7r«/ , pauvre men-
; diant de l'Odyssée d'Homère , dont lc
hom est demeuré aux mendians.
UMTn thirouss vin doux ; TfJf lie , via
doux.
munn thoussie l'être ; «V/* être, substance,
ejsence.
Vfff I S S I N dormir -, ajsonare Ital. endor
mir } sueno , Hisp. sommeil.
jftfi I S S A' sauver ; <r<í<» , <róa sauver.
í)2?> I S S I P H jaspe ; j assis jaspe.
in* ITHAR êtredereste,exçeller;delà
viennent les comparatifs grecs en npos
( <rhp*f , <ro?»T«fof plus sage ) qui marquent
Texcellence d'une chose ; jatar se 3 Hisp.
jaftare se se vanter.
n'KTtV ITHUA.ITH Syr. une seconde fois;
itero recommençer j iterato une seconde
fois.

3K3 CAB douleur ; kíttoí peine , travail -,


K»Ttia» être fatigué ; kítìtoí pleurs.
122 CABED pesant ; gravidus pesant.
133 CABER nómbreux ; creber fréquent,
nombreux ; crebro souvent.
1DD CABER grand ; Jguivir , Hisp. grand ;
Cybira , ville de Piíidie qui étoit très
grande ; Cypara fontaine d'Aréchufe, qui
étoit très abondante.
mas c a b e r e crible ; crìbram crible.
P33 CAB E S S marchepié ; scabeliant es
cabeau.
13 C A D cruche , baril ; KÓItf cadus baril;
k'ovïu con du s taíTe à boire ; godet \ can da,
vìni med. Lat. queue de vin. '
íTfi3 C E E ( prononcez K E E ) avoir la vue
obscurcie ; cœcus aveugle , en doublant
3 j cœcua chouette.
|H3 C E N ( prononcez KEN) prêtre ,
ministre ; Mvía , <ÍWai<êa> servir à l'autel ;
Cen* prêtresses des Gaulois.
ni3 C O U E brûler ; xófo brûler.
m3 C O U E' force ; ìxúa être fort , puis
sant ; queo pouvoir. . .
Sl3 C O U L soutenir ; jídvKòt caulis tige
d'une plante $ culmus , autrefois columus
tuyau de blé.
Vd c o u l contenir , cotnplefti -, xomòv guai-
ne ; qu alus corbeille. ■_• .
fl3 C O U N être droit Sc ferme ; x.Sm co-
nus cone ; q. d. droit fur fa baze ; KÓrat
canon , canon , règle,
pa c o u n tenir prêt ; î)t*pò<- propre.
îvd c i o u n ( prononcez k i o u n ) base ;
Ktav colonne.
m o u c a n a Syr. mackine •> f*»x+n
machine* D*3
&13 C O U S vase à boìre ; %wt Vase à met
tre de l'eau ; x°ùt congius congé , mesure
pour les liquides.
"113 COUR le corus des Hébreux ; KÓpoç
coru s mesure de six boisseaux.
SfO CFL ( prononcez KE'L ) farder ;
alcohol , Hisp. fard; alcoholado fardé ;
color couleur.
, ( n aspiré ) C A C H É'S S mensonge ,
infidélité ; khkU méchanceté ; caneh a ,
Hisp. mensonge.
izmaD meche'ss, participe de UTD , mentir
& maigrir,- méchant, méchanceté ; mactes
maigreur ; emaciare maigrir.
y2 CID ( prononcez K I D ) chute
ruine ; cado tomber ; caducus caduc,
c i d o u n ( prononcez k i do u n) lance,
armure ; x«JW casque ; guidon , ou éten-
dart ainsi apellé , parce qu'on mettoit le
drapeau au haut d'une pique , & un cas
que sur la pointe.
QO C I M ( prononcez K I M ) Pléiades ;
fc«,u* tempête , parce que cette constella
tion est orageuse & redoutée des matelots.
D>3 C I S ( prononcez K I S ) sac , bourse }
x/Vw cijìa gousset , petite boëte.
Y*n cipha routs ( prononcez k i p h a)
rocher qui brise ; Caphareus rocher à la
pointe orientale de l'Eubée , où l'on fai-
soit souvent naufrage.
C A C A R plaine ; Cacirum ville de
Sicile située dans la plaine.
V02 CALA fermer , arrêter ; fermer ;
Oo
empêcher ; caula parc à brebis.
31^3 C A L O U B cage $ k*kv&m , prison
grillée.
C A L A L rendre parfait ; kakìí beau ;
xctfroi beauté.
0^3 C A L A M couvrir de honte j calum-
nia calomnie.
dVsd m e c a l a M participe de 0^3 ; macula
tache, oprobre ; ^íxM( lascif, incontinent.
S^>3 C A L A P H maillet ; MhÁ-rl» fraper.
TD3 C A M E Z ceinture , ou brasselet ; *««■-
i*»! ornement de femme ; kó^oí parure
affectée.
|03 C A M E N cumin ; cuminus cumin ,
le même dans presque toutes les Langues.
D03 CAMES cacher ; Camasene , ou Ca-
misene : ainsi étoit apellé le Latium de la*
tere cacher. •
*1D3 C A M E R brûler , ternir ; crtmart
brûler ; cremium menu bois propre à brû
ler ; cìmmerid ténèbres ; Cimériens , peu
ple du Septentrion , où les nuits font fort
longues.
DJ3 C A N O U S assembler ; com
mun ; Kom ensemble ; Confus Dieu des
conseils chez les Romains ; consulo con
sulter" ensemble ; concilium concile hanse
( adoucissant la prononciation du 3 ) la
hanse Teutonique , ou Conseil du com
merce.
yj3 CANA* humilier , abatte ; yíw genou ;
suplier.
133 C A N O U R harpe j W/>« harpe , qui
i9 r
servoit pour les chants lugubres chez les
Grecs ; x.íw?of lamentation j */?v/>iì jeune
pleureuse.
KD3 CASA trône ; siège , chaise.
HD3 CASE couvrir ; kùs peau de brebis ;
Kva-af partie du corps , que la pudeur à foin
de couvrir ; casa chaumine ; cosse des lé
gumes ; goufe des grains.
S03 C A S A L fou ; KtÇouhìí foi! ; koQsKÍoc fo
lie ; cafilda , Hifp. femme folle.
OD3 C A S A M tondre ; cosmeta dans Ju
vénal , esclave qui étoit tondu autrement
que les autres.
0D3 CASAS supputer ; xiWor dans Hefy-
chius & *îWoí dans l'Evangile , census
cens , petite piece de monoye -, cens , cen-
fis'-, Kotríoí terminaison greque des
noms de nombre , pour marquer les cen
taines , comme JWos-/'oí deux-centieme ,
-rfittKotríof trois-centieme &c.
C A P H E L doubler -, x.ctTa.hí£a assortir
ensemble des bêtes de labour ; acoupler ;
Cephalenia , iíle de la mer d'Illyrie qui
paroît d^ble , les deux cotez ne tenant
que par un petit istme que la mer inonde
souvent.
C A P H E N mettre ensemble ; Kípivot
cophinus panier où l'on amasse ce qu'on
veut porter ; couffin en Provence.
t}S3 C A P H E P H courber ; Kd^la cour
ber ; gasar , Hisp. courber , ou bander un
arc j o-KÚçtx esquif, qui est recourbé par les
■deux bouts.
O o ij
fp c a v h main ; capere prendre,
nsa c a p h e branche , gond ; kóvh rame ;
yóf*<po( clou.
*^t)3 C A P H E R expier ; kvt?o( cyprus
troëne donc la fleur entroit dans les par
fums d'expiacion.
c a p h e r bitume j camphora camphre,
efpece de bitume.
"1D3 c a p H e r poêle ; x.ú-ra.poí grand vase ;
Ki&áìiov (mot Egyptien) ciborium grande
coupe , ciboire.
t^M C A P H E S S nourrir ; kí&oí cibus nour
riture.
ïirsa c a p h e s s couvrir ; manteau ,
couverture de lit. '
*13 CAR agneau ; agneau ; la Carie
fertile en bons pâturages.
C A R E B A Syr. choux ; crambe ef
pece de choux.
S3*13 C AREBEL couvrir ; crupcllar'ú
soldats Gaulois tous armez de fer.
C A R E creuser ; x^í^" creuser ;
!o.y% creux.
rna c a R e préparer un fifstin ; nopía rassasier ;
Hófoí raflasiment ; corredium corroy , ou
couroy , ancien mot qui signifie vivres ,
repas.
C A R E Z proclamer ; crier ; *»'-
fv% héraut.
*p3 C A R E C couvrir , enveloper ; if»*»-
toí crocota , Cicéron, habit de femme qui
envelopoit tout le corps ; caracalla man
teau que TEmpereur de ce nom aporta
des Gaules à Rome.
Z9f
rsa c a r e c Syr. pierre , rocher ; crag èc
careg b. bret. pierre : de là peut venir cra»
pierre ; la plaine de crau en Provence.
0313 C A R E C A M saffrant ; *fí*« & *fá*oc
crocum & crocus sassran.
D*13 C A R E M vigne ; racemus ( transpo
sant *l ) grape de raisin.
PS"D CAREPHESS lin ; x*t carba*
fus beau lin.
T13 C A R E R danser ; «•*«</>« sauter , dan
ser ; £ófoí chorus chœur de danses.
niD C A R E T H couper ; corte , Hisp. fil ,
ou tranchant.
Jfi3 C A T H A N tunique } ^<t«V tunka
tunique.
*li"D C A T H A R couronne 5 mt*.?h & xí-
<T*fií chapeau des rois chez les Perses.
C A T H A T H briser , rompre ; cateìa,
gros javelot des Gaulois pour enfoncer
les rangs.
3"iï?-n3 cath-a'reba Syr. troupe mêlée;
caterva légion des Gaulois composée de
toutes sortes de milices.

L A E être las ; lafo lasser , lajsus las.


riií^ri T H a l a e peine -, t*a*<» , rháa souffrir ,
endurer ; tìkhí malheureux ; Atlas , qui
porte le monde dans la fable ; al. v. Sï3J
ci' dessous.
*]>Í7 LAC courrier , messager ; legare lé
guer j ou envoyer ; légat , ou envoyé ; la-
O o iij
*$4
quais , ou messager qui porte les ordres de
son maître ; laqua.) Angl. laques , b. bret.
lacajo , Hisp. laquais.
33^> L A B E B cœur ; lubet , libet il plaist ;
libido déíìr du cœur.
U3^> L A B E T trébucher ; labo , as , at ;
chancelier.
f3^> LABEN , p^fcí Syr. blanc ; albus
blanc ; ^//^j les Alpes , couvertes de
neiges ; Liban dont le sommet est toujours
couvert de neiges ; \ífrwM encens , à cause
de sa blancheur.
tP3^ L A B E S S habit ; xaW, \<tí^( habit,
couverture ; mtìí écorce ; limbus bord
d'habit.
3fp L E B flamme ; Kd^-ra luire -, KctTÓÇt» en
flammer , détruire.
anVî^ s s i l e b flamme ; rí*/3« briller.
JH^ L E G lecture , méditation ; lego lire ;
^5/oíloi, discours.
jnVnn ethaleg ( hitph. de Jn^ ; ) intelligt
entendre; intelligence.
pfi^ L E K grand concours ; ^oí- cohorte ,
troupe de guerre; kuxmw Licœum le Licée;
la lice , endroit où l'on s'assembloit pour
disputer le prix.
31*> L O U B ( de 2ïb Arab. ) soif; LybU
Ja Lybie , à cause de sa sécheresse.
5iV p^n ( n aspiré jcHic-i,ouB sein , ou co
té de la Lybie ; Ciclope : c'est vers Lilibée
en Sicile , du coté de l' Afrique , qu etoit
la demeure des Ciclopes.
sb L O U G petite mesure des liquides kì-

\
•ynm lagena bouteille , flacon.
Tsh LOUE se lier , s'attacher ; gluten
glu ; liaison , allier , alliage.
loue prêter , emprunter ; *W» pren
dre, ou donner en échange ; louer , louage,
sb L O U Z écarter ; w᣻ décliner, se re«
tirer.
?iViouz amandier ; alloza , Hisp. amande
verte ; Lufltania le Portugal fertile en
amandiers.
131? L O U T cacher ; mUu lateo être ca
ché ; lout , Ital. à la dérobée >• aotòí lotus
arbre dont le fruit est: agréable &c dont la
douceur .sembloit faire oublier leur patrie
aux étrangers ; de là vient que le lotus t
dans Homère , a la vertu de faire oublier.
10^3 Belat en secret ; blutare , dans les loix
des Lombarts, voler fur ari.
( )} aspiré ; L O U G H A' gosier ; gula
gosier.
L O U T S se moquer ; insulter t
hA^av , Àhd^av arrogant ; lufus jeu.
L O U S S paitrir ; lazana , Hisp. es
pèce de bignet ; loça, Hisp. vaisselle de
terre ( paitrie. )
fin? ( n aspiré ) LACHE' verdeur ; x***
herbe verte.
mnV le'out humidité ; laïth , b. bret. humi
dité ; Arelate Arles , ville de Provence
située dans un endroit humide : ar , b.
bret. fur, laïth humide -, q. d. fur un lieu
humide.
yb LE'C lécher} leicher ; leccare ,
Ital. leicher.
W6
( n aspiré ) L A C H E' S S enchanter j
illicio attirer i illex apas trompeur.
nX£3^ L A T A E lézard ; stellio ( transposant
D ) lézard.
LISS lion ; hìr lion.
B/iV liss terekin (p pour fl ) lion qui
mord ; Lefirigons peuple de Sicile apellé
par les anciens kwtìw leontìni , à cause
de leurs mœurs féroces , & que la fable
représente comme se nourrissant de chair
humaine.
-pi> L A C A D prendre ; Alcalde , Hisp.
prévôt des maréchaussées chargé de pren
dre les voleurs.
L A' B se moquer ; Ka&îua se moquer.
fy? L A' G railler ; yíháa rire ; «*'» risée.
L A' Z qui a un parler barbare i /W™
bUfus bègue.
L A' T goûter ; latttus exquits , en par
lant d'un mets ; glutire avaler $ engloutir^
glouton.
"Ifi^ L A P H E D luire ; kh^Àç, «tJV lam
pe , flambeau ; limpdus clair.
npí> L A K E' prendre , surprendre ; thí-yx*
reprendre.
npV l a k e' apas pour surprendre ; laqutus
laçet; enlacer.
)^th L A S S Ò U N langue , détroit , lin
got ; yhÚTira, langue &c.
i97
ù

JKD MAN Cald. vase ; Ìt»i» vase.


ONQ MAS rejecter , haïr } imtí» haïr j im?o(
haine.
*1JD M E G U I R dissiper , anéantir j niy^»
priver, ôter.
"Hû M E D A D mesurer } rnodus mesure ;
modius boisseau ; muid ; almud , Hisp.
espece de minot.
frwo m e n o u d e Cald. mesure j /^íh/att me
sure Attique pour les choses sèches.
mo m e d e vêtement ; nwS'ún habit de guerre
chez les Perses..
SnO M E L mêler : ( le mot est tout françois . )
IflD MER donner la dot ; pí?o? part , por
tion ; fcoîp* fort ; hh?o> partager.
•iïiD MU troubler ; niph. être insensé ; y.Sgoç
mono fou , bouffon.
sllû MOUE' mouelle ; pvtrìf mouelle.
£310 MOUT décliner j ^«tí» manquer le
but.
lûlD mout chancelier , branler -, motus mou
vement ; ivresse ; t*í9» temetum vin.
"pD M O U C s'aténuër ; mica miette ; ema*
cio , macies maigrir , maigreur : al. v.
tPTO ci dessus.
j-jTÛ M O U L couper ; «-^ikI» couper ; [ÚKn
mold meule ; molo briser , moudre ; ,u*toàf
toison , que l'on coupe tous les ans ; poMÚt
.. couteau , épée. •■
m o u l exterminer ; combat , car-
" nage-, pó-Mt malus funeste.
Dia M O U M tache , souillure ; i^a^os tache,
oprobrej Momus le Dieu Momus.
MO M O U N ( rtflDn ) figure } mine , ou
air du visage.
K31DD m e M o u n a Cald.' richesse ; mammona,
dans TEvangile, richesse,
"lia M O U R mirrhe ; wp* myrrha mirrhe;
juJpsy parfum,
ma MOUTH mort , mourir ; mors la
mort ; matar, Hisp. tuer ; matador, Hisp.
qui tue & massacre.
2îa M E Z A G mêler , composer un breu
vage ; (Auryei , (AiyáÇa mifceo mêler j brouil
ler ensemble.
Nsia ( n aspiré ) M E C H A fraper ; pfc >
tuLxyuu combat , combattre ; maçary Hisp.
meurtrir.
fina ( PI aspiré ) M E C H E perdre , essaçer;
<rnvx<» perdre > .détruire,
vno meu prix; mereor mériter, gagner;
mérite. - , > '"
Kaa META venir , arriver ; ;»<?ta borne ,
Je terme où l'on arrive.
StíÛ M E T E L fer fondu ; (iírcf^w mttd-
'■■ lum métal.
p>a M I M eau ; \i*m» puiser ; ama sceau à
porter de Peau dans les inçendies ; mtì»
■ . raire de l'eau ; imus bas , q. d. où 1 on ren
contre l'eau.
a~ò l i m près de l'eau ; lieu humide ;
• Afí^œp pré verd & bien arrosé ; limai
limon.
pìt pD m i n a r e t s eípece de terre ; mineri
I
299.
mine , minière ; minéraux.
M I T S exprimer une liqueur ; nú*™
; moucher ; nûÇa> sucer ; n*t»t mammelle ,
nourrice , q. d. qui est sucée par son en
fant -, ixv%*. mucus morve.
M E C A R vendre , vente ; merx , cis
marchandise ; mercator mercier ; Mer
cure Dieu du négoce ; maquereau terme
de vieux langage , qui étoit encor honête
du tems d'Amyot traducteur de Plu-
tarque. v
MELA emplir, combler ; môles mole,
terres comblées ; mule de blé ; l^Kot uni ,
également rempli ; mille mille , nombre
plein , comme x<'a«» de consommer.
rfa MELE' sel î èíhiAtì saumure ; alumen
alun , salpêtre , fal petrœ.
nVo (n aspiré) meeach; Malaca ville d'Es
pagne près de la mer ; ifles Moluques d'où
viennent les épiceries , Strabon.
zbn MELAT fuir ; Melitha Malthe , iste
de la méditerranée qui , selon Diodore
de Sicile, servoit de retraite aux mar
chands Phéniciens.
KJ^D melat argile , ciment ; maltha espece
de ciment ; maltare dans du Cange ,
rendre solide ; maltare , Ital. bâtir ávec
I du mortier.
S?0 M E L A L parler ; íhikm parler ; IfuhU
discours , homélie ; át/Avh.oí affable , q. d.
à qui l'on peut parler aisément ; Mallus
dans du Cange, le Parlement-, Gamales
dans les loix des Lombards , enfans nez
d'un légitime mariage , qu'on apelloic
aufli confabulati , c'est-à-dire touchant
lesquels il a été parlé avant le mariage ;
ou qui ne sont point nez d'un mariage
clandestin. )
Y^D M E L A T S plaire & charmer ; ^«jJ^
mulceo caresser.
rUQ MENE nombrer ; nv* mina mine ,
piece de monoye ; monnoye -, (ttvvot en
petit nombre : al. v. y]D ci dessous.
M e n i n Cald. nombre ; pnv mois de la
^lune ; /xíivn lune.
5JD Vy a'l me ni touchant le nombre ; almd-
nach , qui nombre les jours ; almenìchi/t-
cus dans S. Augustin; ortufque Jìmul&
occafus futurorumque Jìgnijìcationts in
almenichiacis continentur , cité de Dieu.
MENE' don; munus don, présent.
*]30 M E N O U C collier ; pavUiov chez les
nouveaux Grecs , manie a brasselet , es
pèce de manche ; maniacum chez les
Gaulois , collier.
M E N Á' diminuer , ôter ; ^ia> minuo
diminuer ; (tarit rare j menos , Hisp.
moins ; Menas ou Amenanus fleuve de
Sicile dont l'eau diminue quelquefois jus
qu'à tarir :
Nec non Sicanias volvens Amenanus arenas
Nunc flult , ìnterdum suppreffìsfluftibus aret, Ovide.
£J0D M E S A S fondre , liquéfier ; n**™
faire distiler ; moujfer , ou jetter de l'écu-
me ; peto-ctu mâcher , q. d. exprimer du
suc des nourritures.
Don thaMes liquéfaction ; Tamajsus ville
de Cypre où l'on faifoit fondre beaucoup
d'airain , à cause des mines qui y étoient ;
Ttmefa ville du pays des Brutiens , où il
y avoit des mines d'airain.
")DD M E S A R livrer ; la Majsore , ou tra
dition des Juifs fur le texte de la Bible ;
Majsoretes auteurs de ces traditions.
Vyo M A' T être & devenir petit ; mater ,
ou humilier ; mate au jeu des echets j
mite , petit vermisseau .
M A' L pécher ; malum mal , péché.
^vd m a' il manteau; almayz>al , Hifp. ha
bit turc.
ppD M E K O U K pourrir ; mucus moisi ,
mucor moisissure.
*lsl MER goutte ; iJ.v(a distiler , couler.
fcOO M E R A. seigneur ; de là viennent les
terminaisons en marus chez les Gaulois :
Condomarus^ Viridomarus ; Maire d'une
ville ; mar , ou marre b. bret. un Grand ,
un Seigneur j mari , q. d. seigneur de la
femme.
pia M E R E K essuyer , rendre clair ;
yvúa essuyer ; ixdpy*pov perle , à cause de
son éclat.
iTiD M e r e k jus , liqueur ; marc , lie qu'on
ôte en purifiant les liqueurs ; morea , Ital.
lie.
*HD M E R E R amer ; mœrere être dans
l' amertume, dans la tristesse ; pig opm pleu
rer ; mari , ou fâché ; morne , ou triste ;
Hymerus fleuve de Sicile , dont l'eau est
salée & amere. P p *iij
ntPÛ MESSE' oindre ; Me(fias Messie.
-\pn MESSIC Cald.&Syr. peau ; (jlítms
peau.
tyt^O M E S S I S S tâter ; #«7™ toucher.

7HÌ N A D #/*r une outre ; mJVV ventre :


venter cjuafi uter.
^fcO N A T S mépriser ; nauci terme de
mépris , nauci facere mépriser.
fDJ N O Ú B E' japer ; ivv&t , Egypt. chien.
Anubis Dieu des Egyptiens qui avoir la
tête d'un chien ,
Latrator Anubis , Virgile.
S^J N O U B E L nuage ; vsçíKn nuée ; m-
bilare , être couvert de nuages.
bïi n o u b e l insensé ; nebulo.
N o u b e L lyre ; nablium luth.
tVû N O U G U E briller ; iuyjfr briller ;
ïvyn éclat de lumière : ( J défectif. )
ÌM N Q U G A' toucher ; yiïfìn hitph.
Styyám toucher.
lii N O U G U I R couler , s'étendre ;
Zyçof humide ; vyp* la mer : ( } défectif. )
KttJ NOUGUISS aprocher j tW» hij>h.
iyyùs près ; tyyíÇa aprocher.
Tti N O U D A D errer ; "IH course vaga
bonde ; Dìdo Didon apellée par les Grecs
tk&víÍQk vagabonde : tîï yig <poivíx,ar <pavM ris
Thetvn^iv Ai^á TpotTctyofívtstri , car en langue
Phénicienne Dido Jtgnife vagabonde ; v.
Bochart Chanaan 1. 1. c. 2,4.
. -.w
rn3 N O U D E prix de la prostitution ;
'th* , en un sens plus honnête , la dot que
donne l'époux ; íJVó» fiancer. ,
•H) N O U D A R vœu ; s~Z(ov don , obla-
. . tion : ( 3 défectif. )
3H3 N E G conduire ; *ya ago mener , con»
duire : ( 3 défectif. )
níU NEE lamenter ; runia lamentation.
nH3 N E R fleuve ; vipoí humide : Nèreus
Nérée , Dieu des eaux.
mener, participe de *in3 se répandre
comme l'eau ; ma.»are couler ; émaner.
•jna n e r. luire ; va>V<4 brillant , composé de
o4 vue , é" de 17]ì ; q. d. brillant à la vuë j
v. *113 ci dessous.
N13 NOUA nier , détruire ; consu
mer , dissiper ; àvdvtvu abnuere réfuser i
néant.
313 N O U B enfanter ; nubo se marier , en
parlant des femmes ; nuptiœ noçes.
113 N O U D être errant -, voíêií» aliéner ;
vìQdí bâtard , ex vagâ venere conceptus.
H13 NOUE habiter ; v<tí» habiter ; r*h{ 3
vìùí temple.
ni: 13 ber noue fils qui habite dans la
maison ; verna esclave né dans la maison
du maitre.
H13 NOUE' être en paix : IT3H biph. lais
ser; U» laisser : ( 3 défectif. )
D13 N O U T branler j nutare branler ;
nutus branlemént , ou signe de tête.
J13 N O U N Cald. poisson : J13 h)í1 maî
tres des poissons ; balen* balenes , gros
poissons.
DU NOUS fuir ; tâw ifle , où se réti-
roient les exilez ; enaziado , Hisp. trans
fuge.
N O U A' s'ébranler ; vsúa pancher ;
ivít» branler , mouvoir ; meneo , Hisp.
remûment.
tyU N O U P H faire dégoûter j rfot neige;
vîfoí nuage.
nD3 noupheth écoulement d'une liqueur ;
v&tf*. naphtha naphte , espece de bitume
très liquide.
N O U R lampe allumée ; almen&r ,
Hisp. lanterne , ou fallot pour éclairer
de loin 5 v. "lp|2 ci dessus.
N O U Z A L s'écouler ; Nezcl , chez
les Perses , l'Alcoran qu'ils s'imaginent
être écoulé du ciel en terre.
N O U Z A K nuire ; noceo nuire i
noxa offense.
TfU NE'R narine ; p'ìi» ( en renversant le
mot ) naris narine,
im ( n aspiré ) noucher; píyx» ronfler
( en renversant le mot. ) p»yjfc« ronchus
ronflement.
tpCO NE'SS observer ; mt l'esprit j nosco
connoitre ; ìrvta-U conseil , finesse.
p|t3J N O U T E étendre ; -relva , rxvva ten
dre ; TÍvav nerf; TctVccoí long ; rcuvíct t&n'u
bandelette.
nioo n o u t e décliner ; nant , b.bret. vallée ;
Nantuates peuple de la Gaule Celtique
qui ocuperent le pays de Vaux & le bas
V allais en Suisse.
, 3°f
*"7t3j NOUTEL lever , porter j (3 défec
tif ) 7h*a soutenir ; tollo porter j Atlas %
al. v. fXtih ci dessus.
nt33 N O U T E R garder ; ( 3 défectif )
rnfía conserver ; tueri prendre le soin ôc
la défense.
|>3 N I N fils ; Ìvií fils } íft* , mot & iïvnç
fille ; vá.voí nanus , fz/d/zo , Hifp. nain.
M e N o d N comme M ; mannus bidet.
Apfìam mannis terìt , Horace.
♦13» I N O U N avoir lignée ; «uciì lit conju^
gai ; vínot , idnn oncle , tante ; Nonni ,
Nonnains; c'est le nom qu'on donnoitaux
moines d'Egypte du tems de S. Jérôme :
nulli liceat alittm puro nomine appellare.
Sed .... juniores priores fuos Nonnos
vocent } quod intelligitur paternâ révè
re»tìk , Règle de S. Benoît.
*Y3 N I R mettre en culture ; ( h pour 3 )
lira sillon; delirare Ital. sortir au íìllon
en labourant.
H3J N O U C E ( prononcez K E) fraper ,
tuër ; vSkos querelle ; vUot cadavre ; kxív»
tuer ; Kctwìs tuerie ; m*» vaincre.
hdd m e c e ( prononcez k e ) playe , coup ;
playe : ( O défectif ) mancus man
chot ; maço , Hifp. maillet.
S3J N O U C A L être fin & artificieux ; *
( 3 défectif ) calleo fçavoir bien ; callìdus
rusé ; «/««Ma flater ; al. v. p^n ci dessus.
^33 N O U C A R connoitre ; nofiere con-
noitre.
D3 NOUS étendart ; >D3 ÍWP Dieu est
*Qq
mon étendart. Moyse mit cette infcrip-»
cion sur un autel qu'il éleva. De là vienc
que les payens interprétant ces mots Hé
breux 1DJ sllíT Deus Nyjf&us , ont apellé
^zcchusNy/^eum & AiówiroY^u Jovem Ny-
faum , mettantJovem à la place deJehovn
ou à'lao ; v. HlíT ci dessus.
HD3 ptt aben n o use pierre qui éprouve;
(iccr<tvo( pierre de touche.
pOJ N O U S A K monter ; ( hiph. p>DH )
scando , ascendo monter.
hhjîfò MENÂT chaussure , de Sj/J chauf
fer ; mulleus chaussure ou brodequins
que portoient à Rome les enfans des Sé
nateurs } mulas , Hisp. mules : ( J dé
fectif. )
OJM NA'M, OJ/ja participe , aimable ;
amœnus agréable.
lyi N A' R enfant ; rUpt jeune homme.
mitt n a'r e jeune fille; nurus bru , nouvelle
épouse , en Provence nouére.
HW N O U P H E' souffler ; rrí» souffler
( avánçant le Ô. )
nso mephe' exhalaison ; mefhitis exhalaison:
favamque exhalât opaca mephitim , Virgile.
SôJ NOUPHEL tomber ; a<p<bxa> tom
ber ; fail , Angl. salle» , Germ.
^33 nouphel géant ; pobilis noble, cé
lèbre , selon quelques uns.
SôJnn ETHANOUPHEL hitph. de
Sfl3 tomber , se jetter sur . . . JVít*m'£» ,
UvoTriLhíÇa se jetter sur quelqu'un , pros
terner, abattre.

1
títèj NOUPHESS ame ; <pas homme :
( ì défectif. )
SìM N O U T S A L dépouiller ; ( 3 défec
tif) (rvhtícù dépouiller.
Wn E t s i l hiph. de Sïi s'echaper ; azì-
lum azile.
npj N O U K E innocent ; ^//>£. np^H ;
innocens innocent,
npa N o u k e pur & clair ; naque autrefois
& à présent nacre de perles,
tjpj NOUKOUPH couper ; ( j dé
fectif J xót7« amputo couper.
113 N O U R E D nard ; vd^of nardus
nard odoriférant.
tvpr* m e s s a poids , de ttilïì porter ;
masse , ou poids ; mafue , mafe d'armes,
nttiton enoussae élevée j Innefa, ville située
íurlemontEthna.
ìWT\ e S S i g , hiph. de W2 atteindre j ajsequi
atteindre ; se(jhì suivre.
DVi N O U S S I M souffle , ame ; «V«
vent , souffle -, animus ame.
piurn e s s i k /&//»/&. ^ pî^J baiser ;
/<?r baiser.
wn es sir, hiph. de "Wì fçier ; ferrare
sçier; yêrrá scie.
"|m N O U T H A C mettre en fonte ;
(} défectif ) t«*« faire fondre; ra.x.w pas
tille de drogues fondues ensemble ; ríyct-
vov poêle à faire fondre.
N O U T H A N donner ; donum don ;
dos , otis dot.
ïtr» id Mi i T H A N quis det ? utinam plut à
Dieu.' Qii i)
nn t h a t h infinitif de ffìj donner ; 9U ,
ôírQett mettre , donner,
"lftf N O U T H A R nitre 5 vlig»v nìtrum
nitre.
D

S A E duel O'ÍIND doù vient vi™ fa


tum mesure qui tenoit le tiers d'un éphi.
Èí3D S A B A s'enivrer , festiner ; <r«i3oï cri
des prêtres de Bacchus ; a-et^a être en
fureur comme les Bacchantes ; o-*jSof nom
de Bacchus , d'où viennent les Sabins ,
pater que Sabïntts vitistror , Virgile.
souper ( p pour b : ) sofa , Hifp. fiffa ,
Ital. soupe , ce mot est presque le même
dans toutes les Langues.
"]3D S A B E C être entrelassé ; sambucus
sureau qui a les branches touffues Se en
trelassées.
S3D S ABEL porter ; fabulum , faburra ,
fable , le lest qui est la première charge
qu'on donne au vaisseau ; fublìcium pilo
tis , arc boutant.
ÏOD sabel onus prophétie dans le stile de
l'Ecriture sainte ; Sybilla. S ybille qui porte
en elle les oracles ,
magnum fi peítore poffit Excufsiffe Deum , Virgile.
UD S A G U I D adorer : TJDD participe ;
fíctayíS'tov chez les Grecs du moien âge ,
& chez les Latins du même temps mtf-
chida mosquée.
SjO S A G U I L pécule ; <r/y**ó«f particu
lier , réservé \ fingularis singulier.
ViJO s a g o u l Syr. grape de raisin , comme
en Hébreu Sì3tW< ; c'est de ce mot
que les Phéniciens ont apellé la Sicile
N,1>1JD par un J , ou par un 2 Sicilia. La
Sicile étoit riche en excellens vignobles
dont les vins se vendoient à Carthage
avant que l'Afrique fut cultivée.
JJD S A G U I N Grand de Babilone;
yim habit roial que les rois de Babilone
portoient les grands jours $ injìgnis , in
signe ; injigne marque naturelle & écla
tante ; enfena , Hisp. enseigne.
|*10 S AD AN linçeul; «*r«ìr JyndonXvsx-
ge, linçeul, habit de lin.
sono s a d a n i n Cald. chars ; o-ct-rìmi chars ;
ejftda chars de guerre , d'où les Gaulois
avoient coutume de combattre.
110 S A D A R enceinte , salle d'assem
blée; o-vvíïgio? conseil, assemblée , fane-
drin chez les Juifs.
"pO S O U C oindre , parfumer ; fuccus
suc dont on compose les parfums ; dÇvy-
yiov , ajsungio , Ital. graisse ; sttgerc su
cer; al. v. npîíf ci dessous.
D1D SOUS cheval ; twitu , chez les Per
ses , chevaux ; <r«<rtf marche , course.
Í)1D S O U P H exterminer 5 épée.
110 S O U R partir , se retirer ; rú?m aller,
partir ; aifa traîner.
sìlO SOUTH exciter ; <reia , o-»9» ciet
exciter ; o-ítÌa mot dont les bergers se
servent pour parler à leurs troupeaux.
rno south séduire ; sot , q. d. seduífus
Q.q iij
séduit , ou facile à séduire.
nHD S E' E racler ; £éa> ratisser.
í)RO ( n aspiré ) S C H E' P H balier ; sco-
,■ pare balier; scopa balai.
ïonD / n aspiré ) s c h e' r a négoce -, *•«/>/»
iflede Corfou où les Phéniciens faifoient
un grand commerce.
*pD S A C A C couvrir , ombrager ;
ombre ; a-mìt étable ; 3-k.òtoí ténèbres ;
o-áyot , sagum , saguLum saye , ancien
habit des Gaulois ,
VirgAth lacent figulìs , Virgile,
s a c o u T H couverture ; a-Kvroç fcutum
bouclier , écusson ; hìmí bouclier ; soectts
foc , ou brodequins.
SAC AL fou ; o-kìkíos pervers.
pD S A C A N acoutumer ; *o-*s» exercer.
Ï1133DD mesacanouth (de pD ) trésor ;
mesquin^ mesquinerie } caractère de ceux
qui gardent leur trésor.
"130 S A C A R fermer ; scrinium coffre ,
ou cabinet où l'on serre ce qu'on a de
plus précieux ; facer sacré ; Jecret.
sIDD S A C A T H écouter ; ausculto écou
ter, autrefois escouter. ( II y a souvent
devant la première consonne des mots
une aspiration initiale , comme de Jpes
nous formons en notre langue espérance.)
170 S A L A D se durcir ; solidus , fili-
■ . c dare , solide , rendre solide.
n?D SALE fouler ; solum le sol , la terre
qu'on foule aux piés ; soles pieces de bois
qui se couchent à terre , & qui soutien
3r*
nenc un édifice ; seuil d'une porte j salle
au raiz de chaussée
S^D S A L A L unir & battre un chemin *
az&olare , Ital. battre avec des mottes de
terre ; v. rbo ci devant.
VVd salal élever ; solium , feglio , Ital.
trône.
$0 SALA' , ou SALAGH (yasp. )
pierre ; Jìlex pierre.
p!;D S A L A K monter ; Silices populi, dans
Pline , peuples qui habitoient les mon
tagnes d'Assyrie.
rÒD SALATH fleur de farine ; a'tuyvit
filigo le froment le plus pur ;~secale seigle.
"|DD S A M E C s'apuier ; o-xií^a», a-KíftvIm
s'apuier ; a-Ki/^Bh boiteux , q. d. qui a be
soin de s'apuier.
SaO S A M E L image ; sìmilis semblable j
smulû faire semblant , smuler.
pD S A M E N seéller , signe ; , r*/**,
o-tipZov signe , seau ; ví^voç respectable ,
comme le sont des seaux aposez.
iTtfflQD SAMEPHOUNIE symphonie ,
dans Daniel. Entre les mots hébreux qui
expriment les instrumens de musique ,
nous n'en voyons aucun, dont celui ci
puisse avoir été formé , il paroît emprunte
du mot grec a-ufítpavía. symphonie.
"10D S A M E R se hériíler ; «-^«f<tyía fré
mir, résonner; a-^S-ÍKt^ terrible.
"iddd m e s a m e r clou ; «-/uúfti smyris éme-
ril , pierre pointue en forme de clou ,
dont les lapidaires se servent pour tailler
leurs diamans , &: les vitriers , pour cou»
per le verre.
OD SAS ver ; erik ver , d'où vient soye.
t\yyO S A' I P H branchage ; sepes haye.
HÔD S A P H E D faire les cérémonies du
deuil ; s-xóJV cendre dont on se couvroit
dans les grandes afflictions ; o-çíJWoí ter
rible , véhément , q. d. qui cause un grand
deuil , ou de grandes douleurs.
SêSD SAPHEL tasse , ou coupe j Jìmpu*
lum vase dont on se servoit pour les liba
tions ; irúiho! pelvis poêle ; phialx
fiole.
rWDD saphine (de JSD lambrisser ) navire \
fapintts sapin qui sçrt à lambrisser & à
construire les vaisseaux ; sapin dans la
province , poudre de pierre qu'on de-
trempe pour faire des enduits.
tp S A P H vase j o-ípac siphon ; scypbus
verre à boire ; al. v. J/flEf ci deíïbus.
pfìD S A P H E K suffire ; fiffich être suf
fisant.
HÔD S A P H E R nombrer ; a-T«f* cohorte,
à numerando , comme nous disons enrô
ler des soldats , parce qu'on les met fur
le rôle de la milice; suffragium suffrage,
qu'on a coutume de compter dans les as
semblées ; chiffrer , cifrar , Hifp. cifrare
Ital.
1>DD saphir le saphir ; «-«Tçeífoí sapphirits
saphir.
SpD SAKGUL pierre ; fiopulus ecueil
dans la mer -, efcollo , Hiíp. scoglìo ,
Ital.
Ital. ScylU , rocher dangereux dans le
détroit de Sicile 5 fœculum siécle , selon
Josephe , parce qu'on gravoit sur la pierre
les gestes de chaque siécle.
hanD S A R E B E L chausses ; faraballa &
fcrobula med. Lat. habits de femmes qui
flottoient jusqu'à terre.
DUO S A T H A M boucher, fermer ;
bouche ; i*iç»t*tor couvercle ; ía-fl^ò* isthme,
qui empêche la communication de deux
mers ; oftium porte ; al. v. ^in ci dessus.
*lfiD SATHAR cacher; Saturnus Saturne
de la fable , qui se cacha fuyant Jupiter ;
Snfaç dernier ; q. d. qui ne paroît point
encore.
nnDD mesathar participe de IflO ;
pioy myfierium cnose cachée.

y ' .

12y A' B E D servir , travailler 5 Ò^Ha ser


vir ; (jV<*<rk serviteur ; ífiS'nf cheville ou
vrière i oppidum ville , quia ibi multum
opis , operx & laborum.
12$ A' B É R passer ; t«p*« passer j havre ,
q. d. passage de la terre à la mer ; obiter
en passant ; ibris , ou ibrida fils de pere
& de mere de divers pais ; hV«/>o* l'Epi-
re , qui est un grand passage de l'Asie à
l'Europe.
nay ( y aspiré ) g h a' b e r passage ; yíçvf«
pont , q. d. passage d'une rivière.
TDy A' B O U R revenu de l'année $ h»f*
vivres , fruits d'automne ; uber abondant
en fruits.
p-OP a' b e r i n Cald» fin , terme -, iberi les
Espagnols que les Phéniciens croyoienc
habiter les dernieres contrées du monde,
& que les Romains apelloient extremi :
in extremos aciem mittebat Ibères , Claudien.
na» *>3K a' b e R N a e derniere habitation ; Hì-
bernia l'Irlande , dernier continent de
ce côté du monde.
2fy A' G U I B avoir de l'amour ; iyin
. amour ; íy^ia aimer.
^ïfy A' G U I L veau ; troupeau de
bœufs.
^ijy a' g u i l pendant d'oreilles ; Àyeb^a or
ner ; o-íhyai pendans d'oreilles.
a' g u i l rond ; «.yKifoí noyaux , gousses
d'ail qui sont rondes , d'où peut venir
allium ail.
A' G O U R grue ; yípctvoí grus grue ;
yiyyfttíva gingrio faire le cri de l'oye ;
yíyy?M petite flûte pour les airs lugubres,
mjf A'DE pa'sser ; óJ^etí» marcher ; ouJV
seuil de la porte.
Dnpn e a' d i m objet sale & honteux 5 itìùn
ce que la pudeur a soin de couvrir.
pjf A' D A N plaisir ; nM plaisir
plaire ; le jardin à'Heden , ou le paradis
terrestre.
pj/ A' D A N Cald. tems ; dìù long-
tems ; fnQv'va tarder ; JW/o>- durable ; ido-
neus qui vient à tems & à propos.
Iiy A' D A R disposer, arranger ; orde
Sis
ordre ; ordonner , ou .arranger ; nyo
parricipe; mandare , mander , ordonner.
-TOI a' d a r troupeau ; ( avec le crément D )
fiuívfp* étable ; mandra , Ital. bergerie.
A' O U B obscurcir ; abbuiare , Ital.
obscurçir.
Jljf ( # aspiré ) G H A O U G cuire; co-
quo cuire.
Dp A' O U D proye ; ««T» edo manger.
,-pir a' o u d témoin ; vado , are garentir ;
vas j dis garent.
Sty A' O U L enfant -, ImáÇ* commencer à
avoir de la barbe } cvkoç tendre , crépu
comme les enfans qui naissent.
bip ( y aspiré ) ghaoul alaiter ; yiKn laits,
yívK*f terrine à traire le lait.
A' O U N demeure ; wv demeure ,
chambre haute.
ma'ouíi participe d' pj/ ; pír» manea
demeurer ; manoir.
pyn ( y aspiré ) m eg h o un, ou mag-
h o u n demeure -, de là viennent les
terminaisons gauloises en magttm , com
me Rhotomagum Rouen , Noviomagum
Nimcgucs &c.
piy A' O UN OU N consulter les devins;
èutíÇa consulter les augures.
í)l? A O U P H oiseau & voler ; Ul*f**i
voler ; upupa hupe.
pl^ A' O U K preíler en foulant ; iyy) près ;
*yx°t> *^aí couleur ; a,yxM les bras,
pij; a'ouk craquer en rompant ; «y» , *ytí»
rompre; fcw ofox empêchement , ob
stacle. R r ij
A' Q TJ R s'éveiller ; Z?* veille , foin ;
àúo avoir soin; éveiller «>«• gar
dien. ,
■ró a' o u r exciter ; ípa , ègúa> exciter ; <Zypc*
agedum allez,
my A' O U T H chancelier ; «9» , <5SÉ» pouf
fer , heurter,
mu a' o u t h fraper , affliger ; *t*» nuire ;
fer.
, A' Z force ; k vis force ; «w-io? fort ,
puiíTant ; agio; jeune homme dans la
force de 1 âge.
71? a' z chèvre ; chèvre ; ìÇhn peau de
chevreau , habit de Satyre dans les jeux.
ì\ìpi - a' z ou z fort ; A'f/^of le Dieu Mars,
Hefùs chez les Gaulois,
íltty A' T E habiller , couvrir ; W0«- veJHs
habit ; vêtir.; hutte , couvert , Hifp.
- ' hato.
TCùVO m a' t e mante , manteau , le mot est
. ' - tout françois.
í)StJJf A'TELAPH chauve - souris ; quel-
* , ques uns font venir de ce mot Ìttakh^
tais a, taupe , soit à cause de la ressem
blance des deux mots , soit parce que la
taupe -ressemble à la chauve - souris , en
ce qu'elle ne peut voir la lumière du
. « soleil ; v. Sfi^ ci dessous.
tpy A'TEPH couvrir ; étoffe dont nous
nous couvrons.
*pi7 a' t e p h être acablé , inquiet ; étouffer,
erre etoujfe.
*1D^ A',TER couronne; ?Up<x tiare, cou
ronne $ v. ")]"□ ci deífus.
ji7
itoy a'ter Cald. poix ; emphat. fcHt^Jf
d'où peut venir JNHt3>J? Itaria , & chan
geant 1 en (), Italia l'ancienne Italie ou
pais des Brutiens , qui produisoit d'excel
lente poix ; al. v. Kv>U ci dessus. , '
fÏÏWy A' T I S S E éternument ; ( la pronon
ciation feule de ce mot paroît exprimer
ce qu'il signifie ; ) tu(sis toux.
A' I T oiseau ; àîtìì aigle.
eiy a' i t se jetter avec fureur ; ìní^a se
jetter avec fureur ; «tJ£» porter la ter
reur ; «ÌTK impétueux ; Wva avancer ra
pidement ; ïiroç misère , qui vient fondre
fur nous comme un homme armé , & ve-
niet tibi .... pauperies quafì vir arma
tas , Prov. 6. ii.
Qiiy a' i i M tas de pierres ; Jos , ou Jon pe
tite iíle pierreuse où étoit le tombeau
d'Homère.
A' I N fontaine ; èuni» mouiller , aro-
fer ; vavoí bleu , couleur d'eau ; vena vei
ne ; veine d'eau.
p p a' i n œil ; nva innuo faire signe.
]iv ( # aspiré) g h a' in œil ; guigner an
cien mot , i. e. regarder.
py a' i n- n a' m fontaine agréable ; Enna,
ville de Sicile située dans un pais déli
cieux orné de beaux bois &. aroíé de fon
taines bordées de fleurs , Enna quam cir-
cà lacus lucique funt plurìmi & leítifp-
mi flores , Cicéron. Inna fontaine de Ma
cédoine célèbre dans la fable , où Silène
- fut surpris par Midas dans son ivresse.
R r iij
yy A' I R âne ; arris , en Provence , âne ;
harria , Hisp. troupe d'ânes ; harriero ,
Hisp. ânier ; harre , cri pour chasser les
ânes , hai , harry.
"12)? A' C A R troubler ; òx.sia.r9*i être trou
blé , irrité ; Achéron l' Achéron donc les
eaux sont troubles.
A C A S S I B aspic ; à^h aspic : ( éli
sion du 3. )
£>y A' L A G béguaier ; elucus , dans Ter-
tullien , abruti , endormi , ou qui a de
la peine à parler.
rfop A'LE seuillc ; "ihctiet olivier; al. v.
ci dessus ; halU halles , parce que les hal
les étoient autrefois couvertes seulement
de feuilles ; 9á*xn> fleurir , pousser des
feuilles : ( crément th. )
flby A'LIOUN le très haut ; Elieus ,
Jupiter invoqué fous ce nom à Thebes.
ïikd n^tf a'ilith phae plage élevée ,• llipa
ville d'Espagne située dans un pais de
montagnes ; Ilipula , Iiiberis , Ilerda^
noms de villes d'Espagne situées de mê
me.
A' L A Z être dans la joie , & dans les
délices; Elyfii campi les chanjps Elizées,
i. e. champs de délices ; Aliz^a fontaine
de Sicile , que quelques anciens ont re
présentée comme sensible aux douceurs
de la musique : In Halejìna regione sons
alias quietus ejr trancfuillus , cumJiletur \
Jìinfonent tibia, exultabundus adeantus
elevatur , & , quafì miretur dulcedinem
wcïs ï ultra margines intumefctt , Solinuj.
fítíby A' L A T E nuit épaisse ; ihníu s'éga
rer , pécher : ( Terreur & le péché s'ex
priment dans toutes les Langues fous la
métaphore des ténèbres. )
4>í> ( V aíPiré ) G H A' L A L se jouer, se
moquer ; guiller , ancien mot qui signifie
tromper ; gille , i. e. charlatan , trompeur.
bbvm etha'lal hitph. d'S^ faire; tsaí»
faire , acomplir ; tíkoì fin.
Q7jf A' L A M siécle ; olim autrefois.
dVi; a' l a m jeune ; vahinòt jeune , jeune
homme.
a'lits a' b a en Phénicien détroit
agréable ; Olijìppo , onìs Lisbonne , ville
capitale de Portugal située fur un détroit
de mer fort agréable.
Viî^y a' l a' o u l Cald. tempête ; JRolus Eole,
que les Phéniciens regardoient comme
le Dieu des tempêtes,
f^y A' L A P H tomber en défaillance ;
£hâ.'ira£vat foible ; eAoipi/JW lugubre ;
cesser, finir.
Soy A' M E L fatiguer ; afoiblir ;
«.n&xùt lâche.
A'MEM couvrir $ vête
ment.
ÛV a' m peuple ; á'^te , ô/** ensemble ; S^ó*
unir ; oz/uoí voye , ou chemin public.
DDtf A' M E S charger ; a^oí sable , la pre
mière charge qu'on donne au vaisseau.
IDy A' MER Syr. demeurer ; fy*?» otage,
q. d. qui demeure entre les mains ; cem
morari demeurer ; caméra chambre ,
( y aspiré. )
3jy A' N O U B raisin ; Anapus rivière de
Sicile , dans un païs de vignoble.
nJJ/ A' N E affliger , humilier ; íivìt cruel ;
hatí^t» déprimer, blâmer; òvóa mépriser,
honnir.
n:y a' n e exaucer , répondre ; info bon ,
favorable.
ruy ( y aspiré ) g h a' n e chanter ; c&no , ère
chanter.
A' N O U P H E ombragé de forests;
îlfljy Anaphe petite iste vers Crète toute om
bragée de forests.
AN OU K géant,- ac*| roi, conduc
teur de troupeau. Le Ciclope d'Homère
est apellé , ce qui revient à enakim ,
ou anoukim noms des géans dans l'Ecri-
ture Sainte.
p3î; ^3 beni a'nouk en fans des Enaçéens ;
c'est de là que vient le nom des Phéni
ciens.
njy A' N O U T H Cald. tems ,• in<unU
année.
Sfijf A P H E L s'élever ; ^sm« , dans Hé
siode , soulever :
TÓhtfJíÓV rt KO.KÒV X*l SisIV Ò?íM.« }
» qui seme la discorde & la guerre cruelle.
O'Vsir a' p h e l i m hémorroïdes llir
cere.
( p aspiré ) G H A P H E R faon ,
chevreuil ; capra chèvre j chevreau,
cabri.
« 3*1
yy A' T S bois ; «foi branche , rejetton i
««ní* osier; ou planche» hafla hal
lebarde.
A' T S A D coignée ; açada > Hiíp.
hoyau , en Provence eiçade.
2py A' K O U B extrémité ; Acabe fontaine
célèbre située à l'extrémité de l'Afrique
près de la Cyrénaïque.
SpJJ A' K O U L pervers ; vtohùt oblique.
jmVpi? a'koulatoun tortueux ; eV****^0*
Enceladus Ençélade géant que la fable
représente avec cent têtes Sc avec des ser-
pens tortueux qui le couvrent.
•)py A' K O U R stérile ; veuve.
Ì1pV A' K O U R E B scorpion ; Hhf*iQr
scorpion.
y^y A' R E B cautionner ; arrabo caution ,
arrhes,
■y\Tj a'reb multitude d'insectes ; crabrohes
frelons : ( y changé en p selon la for-
T me Caldaïque. )
Diy a' r e b ténèbres ; E*fí0qí Erebus l'Ere-
be ; «ì/Sfóth nuit épaisse.
yip a' r E b désert ; Arabia l'Arabie ; orbus
désert, abandonné,
jny A' R E G désirer ; Spíyo désirer ; èfyía
désirer paffionément.
A' R E épuiser ; ifúm haurio puiser ; ht*
rudo sang-suë.
( y aspiré ) g h a1 o u r ( d'my ) peau ;
corium cuir , peau.
y\$ A' R E C ranger ; %f%* arbres plantez
de file ; rang , aranger ; arroy , ou équi-
Ss
page $ ercìfcere arranger une succession ,
ou faire des partages,
rpj; a' r e c mettre ; «fnia donner , fournir.
rpv a' R e c taxer ; Xf*** dette ; q. d. à quoi
l'on fe taxe en empruntant.
Efry A' R E M assembler , ou amonceler
des eaux ; tffut digue , qui arête l'eau &
qui la fait remonter,
fpj; A'REPH tuer; op^rot orfh anus or
phelin.
yiy A' R E T S fort , violent ; A¥f»«• Mars ,
le Dieu des combats ; íçi fortement.
ynyn M a' r i t s crainte ; ^ofva-s-o^*' épouvan
ter ; iAí?<ri(*o( fatal.
- V"ij:n t h a' r e t s ( d'^iy ; ) ôápo-ot audace i
BxpTM oser.
pny A' R I K nerf, artère ; ì><>| artère.
ir\p (y aspiré) GHA'RIR sansenfans;
Xnp'.va être veuf, rendre veuf, priver.
fVtSW A' S S I T H penser ; ««-9» compren
dre ; it<rfìívotit.et.1 sentir , comprendre.
tiOT a s s i t h propreté , éclat ; «Ywo* poli ;
*r«óT»f politefle.
"líWJf A' SSITHAR troupeau ; aY«j w
Afiarte Déesse des Phéniciens , que les
anciens représentoient avec des festons
fur la tête , qui avoient la figure d'une
tête de bœuf ; c'est l'Io de la fable , qui
changée en boeufparcourt toute la terre ;
les uns entendent Astarte de Diane qui
préside aux rroupeaux , d'autres de Ve
nus. Les anciens Grecs l'interpretent di
versement.
3*5
Ony A' T H A M s'obscurcir ; irniÇt» exha
ler, parfumerj «t^Jí vapeur j flú^ít, fl^/-
parfum ; ( )/ défectif. )
pfiy A'THA K dur ; ftew Icaque pais
d'Ulysse , q. d. pais dur & ingrat,
priy a' t h a k vieux ; antiejutis antique ;
Utica Utique ville d'Afrique très an
cienne.
iny A' T H A R prier ; votarc med. Lat.
faire des vœux ; ío/>t« fête.
a' t h a r abondance ; «rets mamelle.
A' T H le tems ; Ïto; année ; v. íljy ci
dessus.
3

HKí) P H A E plage , d'où vient fats.


TKfl P H A R orner ; p*pof voile , ou habit
. de femme ; farare préparer ; farer , fa-
rure. ; fer- chez les Latins , ferbellus-,
ferdives , préposition pour embellir &:
enchérir.
'JIKd p h a r e n i branchu , épais ; ( de 1X3
branche : ) Pirenœi les monts Pirénées ,
qui étoient autrefois couverts de bois du
côte de l' Espagne ; au™? H t«í nvf»w tò
(jl\v i'iSêf/Kiif irhivfìv ivS'îví'fóv ìrt 3 TctvTofihrne
Ctât tï ¥.<ù ìúakì^ì , ifjìus Pyrenes ïlisfa-
nicum lattts fyl-vam babet arborum omnis
generìs , qu&que ferpetuo vìret ; Strabon.
P H A PHAR de IHES orner ; TetpfÁm
parler avec grâce ; <srop?t!/>* pourpre ; tsp-
Tipeí*. parure , affectation dans les habits.
•nNSD M e p h a r participe de ^Nfl ; w** beau
Ss ij
te ; yuLy'oçm dans Pallade & dans saint
Jérôme , ornement qu'on mettoit sur les
corps des Martyrs.
P H E G U I G figue ; feus figue.
US PHEGUIR manquer de résolution ;
piger paresseux.
mD P H E D E racheter ; peíJV*' pardon
ner.
flâ P H E bouche ; <páa> parler ; t<*ú> goû
ter , paitre ; w/> , vím boire ; o%j. voix ;
CM» voix , oracle ; Fée , femme qui pré
dit ''avenir.
♦Hâ P H O U G se reposer ; fugue , chant ,
ou picce de musique où les parties s'enr
tresiiivent & se reposent l'une après l'au
tre ; t«Úí» sc reposer.
ns p h o u g perdre courage ; çtily» fuir.
fV^PD Jfs phodg-ma'l i o*u n repos de la part
du très haut ; Pigmalim Pigmalion roy
de Cypre , en grec lUv<ríitof , qui signifie
repos de Dieu.
-pfi PHOUC fard -, fucus fard} ojfuc'u
tromperie.
rjs p h e c Cald. & Syr. visage ; faciès face,
visage.
Olfi P H OU M bouche; w« parler ; pífas
camus caveçon ; boiíîon ; pomuw
fruit, pommier &c. q. d. fruit bon à la
bouche. »
Mfl P H O U N être inquiet ; twí* être
dans la peine ; peine , ou inquiétude ;
fanatique , qui a l'esprit troublé.
\x> p h en de peur que ; nmm ( terreur)
panique , ou terreur que le Dieu Pan
envoyé aux hommes.
^13 P H O U T S être abondant ; foison ,
foisonner.
. W)Q P H O U S S se peupler ; f\ivis nature x
* q. d. ce qui peuple le monde ; <pùf , dans
Euripide , fils ; piscis poisson ; t** tout.
113 P H O U R briser ; ferire fraper ; fer-
rum fer, dont on se sert pour briser ; »
feronnerie ; t«/>òí mutilé;
ma p h o u r annuler -, aufero ôter.
TTfl PHEZAZ fort; serrer sort.
( n aspiré ) P H E C H E Z vitesse j
çaUof & kovqoç léger , velox.
1133 P H E T E D topaze ; le mot françois
tient du mot hébreu en avançant B &:
adoucissant le X
1135 P H ETE R permettre; petère de
mander la permission.
« nias pheter ouvrir , lâcher ; pedere peter;
TTaífa) éternuër.
E?î33 P H E T E S S marteau ; nra.T0.7aa fra
per ; tI/W» piler ; vTis-avo. grains pilez.
na>Ô P H I M E embonpoint ; t/^íwi grais
se ( insérant k dans la terminaison sui
vant la coutume. )
P H E C E ( prononcez K E ) couler
en bas ; t»^» fontaine.
ID p hec bouteille; fcty.l{ bouteille.,
hÒZ P H EL A merveille; bril
lant ; bellus , a , um beau , belle.
k^Vd phelia ne' s s serpent terrible ; Pe-
linas montagne de Chio ainsi apellée à
S s iij
}i6
cause d'un serpent monstrueux qui y ha-
bitoit, &: qui empechoit les laboureurs &c
les bergers d'aprocher de la montagne.
P H E L A G distribution des eaux :
víKctyof pelagus étendue d'eau, la mer;
fluclus flot. •
J^D ìiKD phae phelag pais de Phaleg ; de
là vient Paphlagonia , la Paphlagonie.
tïbt P H E L A G U I S S concubine j
a»| , rra.YKÔ.m , pellex concubine,
n /Ô P H E L E séparer , disçerner ;
aimer avec distinction ; palea paille qu'on
sépare de 1 epi ; apellare apeller par son
nom ou disçerner , dans le langage de
l' Ecriture.
íji^d phelouni tel , fans le nommer ;
fulano , Hisp. un tel.
n!>â .PHELE' fendre ; tphda briser ; vímkvç
hache.
tí^fl . P H E L A T délivrer , sauver ; çvkìt\<*
' . conserver.
^3 P H E L A C contrée -, plaga plage ,
ou païs.
"l^D phelac bâton ; <pÍK*y% intervalle qui
se trouve entre les pieux qui forment une
palissade ; baeulus bâton ; planea , dans
Pline, planche.
S/3 P H E L A L prier ; ân^Ài , dans Ho
mère , lieux destinez aux assemblées de
prière & de religion , d'où vient chapelle
en notre langue. .
VVDrin ethaphelal, hitph. de S^Ô; **-
terpello prier , interçéder ; Ityphallus ,

(
3*7
chansons obsçénes qu'on mêloit dans les
prières faites à Bacchus.
o!>S) P H E L A S pezer -, bilanx balance :
( b pour S. )
^3 PHELATS trembler d'efFroy;
ero épouvanter.
P H E N O U G beaume ; Phénicie ,
d'où vient le beaume.
P H E N O U N hauteur , sommet -,
pìnna. le haut ; pennìnœ Alpes, Apennin ,
selon Bochart ; pen , ou penn , b. bret.
poii^; d'une montagne.
Dfi PtH E S bout -, t?í pes le pié ; q. d. le
bout du corps humain.
DD phes piece raportée ; >*i<rra mélanger,
composer de plusieurs pieces.
HOÔ P H E S E' passer ; pajsus , pas , passa
ge, &c.
•"WS P H A' E crier ; /W'« crier : ( b pour
fl. )
Oys P H A' M coup , ébranlement ;
tort , dommage , infortune ; i^n^m ( «
priv. ) hors d'atteinte.
"!J/s) P H A' R ouvrir ; aperio ouvrir : ( cré-
ment a. )
nSffl P H E T S E ouvrir ; ■jár<r*\o{ pejptlus
verrouil.
Syfl PHETSAL ôter l'écorce ; **o/£«
ôter l'écorce j fijìula flûte qui fut com
posée d'abord d'écorces assemblées l'une
avec l'autre ; ^H^Knt phazelus petit esquif
composé autrefois d'un seul tronc , dont
l'écorce étoit ôtée , comme en ont encore
les Sauvages.
"Wfi P H E T S A R farter ; le mot írati*
cois vient du mot hébreu , ( avançant 1
avant y.
^pfi P H E K O U D visiter &c. ce mot,
quoique très abondant en significations
dans l' Hébreu , n'a point eu de postérité
dans les autres Langues ; quelques uns
feulement en font venir caput tête , parce
que *Vp£) signifie chef.
npS P H E K E' clairvoyant ; fil , en Béo
tie , devineresse ; Sphinx femme Béo
tienne de beauçoup d'^prit qui habitoic
le mont Phicius 8c qui Werçoit; les hom
mes de son tems, en leur proposant des
énigmes & en devinant celles qui lui
étoient proposées ; de là est venu le
Sphinx de la fable.
P H E R A sauvage , farouche ; fera
bête ; ferm féroce ; fer ; aper sanglier i
( crément a. )
P H E R E D diviser ; prœda butin ,
qu'on divise j perendìnare différer au sur
lendemain ; q. d. diviser par un jour ,
qu'on met entre deux*
Tid p h E r e 0 mulet ; vendus cheval de
poste , coureur 5 méfias pardus léopard ;
burdo med. Lat. bardot , Hisp. burdo.
PHEREDAS beau jardin ; t*/>*-
JV7<rof paradifus paradis , beau jardin.
j-jlS P H E R E porter du fruit ; <pí?a fero
porter , porter du fruit ; pario enfanter.
i-)D p HE ri fruit, récompense,- frui jouir;
pyrus poirier ; frux , ngis biens de la
terre ; froment. CK
n-niD ose a M phourië mère fertile $ E^wéf/a
' Emporta territoire de l'Afrique vers Car
thage , qui étôit très fertile & que les
Carthaginois craignoient de faire con-
noitre aux Romains.
p-)D teph PHEROtW rivage de Pheroun»
ou de Parvan : ( sp Arab. rivage : ) de
là vient le nom de rifle Taprobane d'où
l'or venoit en Judée,
Kahshù pherenousa Syr. &T Cáld. nourri
ture , de pS doter ; d'où vient yifvn la
dot t T&fttçífvn , en doublant le mot , pa*
rapherna biens paraphernaux , i* e. ajou
tez à la dot depuis le mariage» -
mfi P H E R F fleurir } floreo fleurir ( in*
férant 1. )
: MU) P H E R Ê T mettre à part ; partìor
partager ; fretin i. e. laiíTé à part.
OID p h E r E t chanter 5 Bardi chantres &
poètes chez les Gaulois j fredonner , ou
. • i chanter en fredonnant ; c'est ce que Cu
gnifie lè mot hébreu.
"pÔ PHEREC rigueur ; sérosité,
ry\s pherec Caïd, rompre » frangere fra-
caslèr 5 v. pUJ éi dessous,
-jjn» .fHUîc Syr. épi de blé } de là vient
Afrique , selon BoGhart , parce que l'A-
w* frique est fertiie en -blé , ajoutant K ,
comitté'de 3î3 se forme JPfâk ; voyez
vï£ ~ une' autre étymologie de ^Afrique dans
ISfcí ci dessus.
» <WUV P H E R E N O U S Syr. prince > d* où
vieux. B#enn»s norïi dies Grands„chez les
Gaulois. Tt
Dlfl P H ERES rompre; r*<tfhnrm dé
chirer ; tif<roí morçeau de pain ; fores
portes brisées ; v. ^Hfi ci dessous,
yifi P H E R A' dépouiller ; çopá» voler ;
t«V fur voleur. .
jriD p h E r a' faire cesser ; feriari fêter -, sé
ria jour de fête , q. d. où ceíïè toute
œuvre servile,
pfl PHERETS briser , forcer ; *ífh
ravager j r^t*™ pirate -, <r<pJfa marteau ;
v. D1Ù ci dessus.
yiD pherets peupler ; -rípnriror abondant.
pUfl P H E R E K briser ; frango briser ;
P/írí-e les Parques , parce que perrum-
punt omnia fata , dans l'idée des payens;
brèche , ebrecher\ v. "]1fi ci dessus.
ISHì) P H E R E S S expliquer ; dire ;
çfáo-is phrase 5 ^rfl/2t prose;
8nD p h e r e s s cavalier , d'-où viennent les
Ferses puissans en cavalerie ; Ta.?<tta-iyyta
parasangœ 5 mesure des chemins par la
course des chevaux , chez les Perses , de
Zy» é" de D~\& ci dessus ; alftrez, , Hisp.
porte enseignes moncé à cheval. )
Wlfi P H E R E S S I Z épandre ; de là vient
le nom des Pharisiens , qu'on distinguoit
aux phylactères , dilatantphylafteria. &c.
rnô P H E R £ T H l'Euphrate ; e\,pp««t«
• ■ l'Euphrate ; t*V9« les Parthes.
fltPÔ P H E S S E' couper en morceaux ifijfus
fendu. •<-■):.
P H É S S A marcher i pajftts pas i
jajser-, al. v/flOfl ci dessus.
fctnô P H E T H A soudain } ?*r«f nouvel
lement.
D3DÔ PHETHAGUIM parole , sen-
tence ; q>9íyyoptii parler j pStypct 3 tiiróçSty-
fi« apophtegme.
flsIÔ PHETHE séduire ; «V*7*« séduire-,
ireida persuader ; fut ana Ital. femme qui
s'est laissée séduire.
nriDD nouphethe niph. de nnS élargir j
Neptuntis Neptune , 1 étendue de la mer.
KDD p h e t h a Cald. & Syr. être large ; pa-
teo , ère être large , ouvert ; mn<L<è
étendre.
nnô PHETHE' épée ; <r*Mx ftatha. es
padon ; al.* v. t33tt*.
SflÔ PHETHAL ruban; *-éT*M>r ban
de , ou lame courbe qui ceignoit la tête
des rois & des prêtres.
|sia P H E T H A N dragon ; le serpent
Pithon.
*W£) P H E T H A R deviner , interpréter;
Pater* prêtres d'Apollon chez les Gau
lois ; Prœtor Préteur , magistrat chargé
d'interpréter les loix & de rendre la
justice.
íitìsnn ethaphethar. hitsh. de ma in
terpréter ; interpretari interpréter,

tO ¥ TSABA servir dans le temple $ eí&*


honorer , servir Dieu ; «/3** culte ; 2í-
/3*r«s Auguste. • •
Ttij
fny TSADE chasser aux bêtes ; Ztffant
Sidetes , nom qu'on donna à Antiochus
Soter qui aimoit beaucoup la chasse.
fjiy T S O U P H couler -, rípmr siphon , par
où l'eau coule ; al. v. í]p ci dessus.
Tiy T S O U R rocher ; rú?™ tour î Tj-
rus Tyr , ville bâtie fur un rocher ; Sar~
ranus pour Tyrius de Tyrj <ropò( tom
beau , q. d. creufé dans le rocher.
■ViïD m e t s o u r. participe de Tty affliger ;
d'où vient miser , miseria , misérable ,
misère.
nny ( n aspiré ; T S A C H E' sec ; *i*x«
siccus sec , maigre.
pnyo metsí'k participe de ppiîf se moquer-,
tt*K*v moquer,
ílVafD m e t 5 a l e participe de ft^y prier ;
Majfaliens , ou Euehitcs e'^ît*/ , an
ciens hérétiques,
tbìt T S A L E' se jetter sur . . . d'où vient
falio , infilio , sauter , assaillir.
S^ï T S A L A L ombrager ; le style
d'un cadran qui marque sombre.
fipVjí t s a l î m ombres j filimi , orum Jéru
salem située sur une montagne entourée
de forestsî Salmon montagne couverte
de bpi$,
Q7y T S A L A M image } similis sembla-
ble j al, v.- SûD ci dessus ; TiKÍe-ftctr* ta-,
lismans , représentations d'une constel
lation , ou de h fituatjpn des étoiles qui
1% composent , par de$ chiftes mistérieux.
y?y T SALA' pQutre j fokvt solive.
< . . ' * J*
yVï t s a l a' boiteux ; xi\<x boiteux * <rxí-
cuisse.
Tt» T S A M E D unir ensemble ; JW/«Év«
lier.
Ppy T S A M E' germer ; semen semence.
*10y T S A M E R laine ; ç amarra , Hisp.
robe fourée , íìmarre.
py T S A N O U N dard ; wrser dard
Persan ; vnvniÇi» perçer d'un dard. . ,
Spy TSANOUPH entortiller $ ripant
couronne j r*?» couronner.
Uy T S A N O U R canal , goutiere } cìs-
terna citerne , où tombe l'eau du ciel ;
Affinants , fleuve de Sicile qui coule ra
pidement dans un lit profond & étroit.
"ì#y TSA'D marcher ; r*JW ftadium
stade , mesure du chemin , à compter le
nombre des pas.
WÏD M E T S a' R , OU IpOy TSAMEKOUR.
selon la forme Caldaïque , petit ; <r(ÚK{ot
petit. •
slfiy TSAPHE considérer} rit»* sagei
ejpioni ester. .
riDX tsaphe couvrir ; irnàt bouclier.
hdïo metsaphe guérite ; Mejsapixs , mon
tagne de Béotie.
CDiy n!J3? tsaphe ssïmim qui contemple les
cieux ; Çftt*Ô<tùr , dans Sanchoniaton an
cien historien Phénicien , contempla
teur du ciel : ÇtvtaíÇtiiMv », tÏt %rh igo.vv x.i~
TQTÌtu , Zapha&émin , id estcceli content-
platûres , ibid.
Piay T S A P H E' vase à boire ; wV»* fty-
Tt iij
fhus vase , ou tasse.
O'OIDy tsaphounim trésors ; Sìphnus ,
une des istes Ciclades célèbre chez les
anciens par les mines d'or & d'argent
qui enrichissoient ses habitans.
íjyejy TSAPHETSAPH siffler ; W
Jlrepere faire du bruit.
*lfiy TSAPHER oiseau ; 4*f<* étour-
neau -, pajser oiseau.
31V T S A R E B brûler ; «-<íj>/S*T*ii* serpent
de feu ; z,arabanda Ital. & Arab. sara
bande, air, ou danse propre à inspirer
de l'amour.
"]iy T S À R E C besoin } xpK» avoir be
soin ( en renversant le mot. )
jny T S A R A' lèpre j 4«>* gale ; sarno, ,
Hisp.
Tiy T S A R E R serrer , presser ; <r*Sívm
entasser.
P

3p K Ó ÎJ B cabus ; Ki/'&f cube , toute fi


gure quarrée , faite comme étoit le Cabus
des Hébreux.
S<3p K O U B E L rcçevoir , d'où vient la
Cabale ou tradition orale des Juifs ; ga
belle , ou recette des impots ; al. v. SiJ»
javelle , parce qu'on payoit autrefois les
tributs en javelles ; alcavala , Hisp. ga
belle , tribut ; cabal , Hisp. parfait,
acompli , q. d. qui est reçevable ; a.p. part
qui revient à un chacun d'un héritage,
^np k o u b e l Syr. apeller } compello , nom-
mer , adresser la parole.
K^aip k o v b e l a Syr. festin ; cabare-
tier ; KctTiihívu recevoir des hôtes , tenir
auberge.
pp K O U B E T S. assembler , réunir j
KÍQtTK gibeçiere, poche.
*13p K O U B E R tombeau ; xcésvp» la tom-
• « be ; Kidiípioy monument sépulcral -, ciboirei
al. v. 1Ô3 ci dessus.
*np K O U D A D tête ; kuM* , w«* tête
des légume^ , des pavots &c.
fìTp K O U D E' brûler $ candeo , accendo
brûler ; v. np> ci dessus. •
Olp K O U D A M autrefois ; quondam
autrefois.
mp koudam vent brûlant} ks^VIu» sé
cher, brûler.
"Hp K O U D A R noirçir ; x*r«f , dans
Suidas , lieu obscur ; xi/V?* chaudière ;
K«fJWrai Kedareni , Cedrei dans Pline ,
peuple de l'Arabie , ou Sarasins qui font
hâlez du soleil : "Hp hâlé , c'est ùn des
sens de ce mot, comme on voit dans
Job , non iòz >rDtoi "np job 30. 1$.
« mon teint s'est hâlé quoique fans so
leil , » & dans le Cantique nigra sum
ut tentoria Cedar , c'est à dire , selon lc
Caldaïque , comme les desçendans de
Chus qui habitent fous les tentes de Cédar.
Tip k o u d a R être en deuil » xts/>m funé-
í; jailles.
UHp K O U D A S S impudique ; x«W«
. cynœdus (inférant n ) efféminé.
vnp K o u d A s s saint , respectable ; jíJJW
gloire , infamie : le mot grec prend les
deux significations contraires , comme le
mot hébreu 5 al. v. 10Í1 ci dessus.
Slp K EL assembler; K*hí* apeller } as
sembler ; oxkos troupe rassemblée ; \kkm-
rU assemblée , église ; z'x.km<tiíç»í l'Ec-
cléíìaste , q. d. qui assemble autour de lui
les hommes pour l'écouter ; clafjicum son
de la trompette , ( pour assembler. )
1p K O U fil , d'où yient l'ifle de Co , où
de Cos célèbre chez les anciens par les
•> étoffes de soye , parce qu'il y avoit beau
coup de vers à soye dans cette iíle :
illa gerat vestes tenues , quas feemina Co*
texuit , Tibutlê.
nipD M e K o u E amas d'eaux \ couler ,
fondre ; tit&wi Oceanus Océan , assem
blage d'eaux ; al. v. Jin ci dessus.
&\p K O U T se dégoûter ; kítÌ* dégoût ;
Korí» s'ennuyer , s'indigner -, i^díe» haïr.
tT& KÒUL voix , son ; crier ; níka
ordonner -, kk*Ç# çlango crier comme les
oyes; KhtLía pleurer ; gloujser , en parlant
des poules ; cloca , dans les capitulaires
de Charlemagne , cloche.
Vip KOut phi ie voix de la bouche de
Dieu ; ces trois mors hébreux font ^ex
plication de ce que dit le traducteur grec
de Sanchoniaton ancien historien Phéni
cien , que rhomme fut formé ì* t» jwxt/V
arí/M du Dent Gotpia-, c'est selon l'origi-
- nal du souffle de U bouche de Dieu.
337
bip K O U M s'élever ; m/m dot , q. dt
• élévation de l'eau ; cime , hauteur \ tyiiá-
fjíiay encomium éloge.
Ûlp koum subsister , être immobile ; kh^oì
être , être posé ; x-a^a. sommeil dur ; q.d.
qui rend immobilei
Dìpo m e k o u m lieu ; ndpn bourg , village»
K O U T S épine ; kìvtíh> piquer ;
6a. épine 5 ixxiQh chardonneret;
'llp K O U R creuser en bas , sourdre ;
Kfnvn , x.?ïvoç fontaine ; creux , creuser ï
Cyre fontaine d'Afrique qui a donné le
nom à Cyrène ville d'Afrique dans la
Cyrénatque.
ií o u r toile 5 At£/fim ourdir la toile j netf-
ftf fil , tissu.
3t3p K O U T E B brisement ; íir1<t0ùt cot*
tabus grand, bruit , ou charivaris quô
faisoient les Grecs en jettant les restes
, du vin du repas. ,
zt3p KOUTEL carnage ; cultellus coutelas.
K O U T E N petit ; ko-Fì*** cottanx
petites figues dont parlent Martial & Ju
vénal : .
adve&us Romani , quo prima & cottanA
vento , Jurenal fat. j>
si majora forent cottana } ficus erat :
, . Martial 1. 13. ep. 28.
■ xtrmi olivier sauvage j qui est pluspetic
que -l'oliviër franc ; Cataaa , ville de Si
cile qui étoit très petite > avant que les
Naxiens l'eussent augmentée par une co
lonie qu'ils y plantèrent fous la conduite
Vu
d'EvarchuS : V, Thucidide 1. 6.
ípp K O U T E P H cueillir , couper ; «M»
couper.
•K3p K O U T E R ençehser , purifier ; x*.
6<tífa expier par des sacrifices,
pop ko ut ère n ( de IBp ) goudron >•
cedrium , dans Pline , goudron ; àlqui-
tran , Hisp. poix , bitume»
*yp KIR mur ; ca'êr & cair , b. bret. mur
& ville murée : v. flHp dans la note
fur mp-
flTp K O U L E brûler , frire ;
chauffer , atiédir ; cale o être chaud ; calx
chaux , d'où vient calciner ; xfoig pain
cuit fous la cendre ; biUjt houilles , où
charbons de terre ( en faisant dégénérer
le p en une simple aspiration. )
típ KOULAT qui a un membre trop
court ; HíM&ht mutilé ; xoaî9«í ( de xo\»'« )
clatidus , qui à une jambe trop courte.
^^p K O U L A L être léger , paflèr vîte ;
xíww» aller vîte^ arriver au port} «así
celés cheval fauteur , vaifléau bon volier.
Sp^p KOULAKOUL, ou KOUL-
KOUL polir , d'où vient vase
d'airain poli ; x**-M< airain ,• al. v. Wfl
D^p K O U L A & fe moquer $ xKívK't k
moquer ; cavillus môquerie.
y^p K O U L A' ciseler ; cœlo^are graver -,
yMça tailler , cizeler. . *
ìì^Tp k o u l a' fronde 5 kSw le fond de la
fronde , habena funda :
gravidas funi* balearis babtnts > Succ.
t»ap K O U M E T $ prendre , empaumer >
' KOftíÇo porter dans fa main.
pjjp K O U N E posséder ; xvlrot bétail ;
cétoit en bétail que consistoient les pos
sessions , ou richesses Àçs premiers hom
mes.
nop K o u n e canne , rosçau ; canna, canne
aromatique ; canne pour mesurer j o-^o**
voí jonc ; ndftií corbeille t faite de cannes,
nipnn ithakoune hitpb. de ftfp ; kt^ai
posséder.
BJp KOUNOUT Syr. exciter xrnr»i»-
cito exçiter.
|1DJp KOUNOUMOUN cinnamome;
cìnnamomum cinnamome. Hérodote ,
Aristote & Pline raportent qu'en Phéni
cie le cinnamome coule du nid des oy-
feaux : c'est une fable qui n'a d'autre ori
gine que la ressemblance des deux mots
hébreux Jp nid Sc fìQJp cinnamome.
îlViflDp KOUSATELE,QU ÍASTA1A Arab.
murmure des eaux ; de là vient Caflalìa
fontaine du Parnasse qui fait du bruit en
sortant de terre :
Castali&que fonans liquida pede Ubitur unda ,
Virgile , mtt fuliet,
HÔp K O U P H A se gele^& devenir fer
me ; Tu*ᣫ condenser ; *t\>m poix ; t«-
Xyn gelée.
TÔp K O U P H E Z sauter ; x«fo* léger.
^£ip KOUPHETS fermer ; cassa coffre,
cassette.
nyp K O U T S E terminer -, %x*-™ dernier,
qui termine. Vu ij
340
nsrp k o u t s e couper ; couper.
y>yp KOUTSIA' canelle ; kmtU casia
caste, canelle.
iyp K O U T S A R s'acourçir ; curto, are
acourçir.
lOp K O U R A convoquer ; curia les Sé
nateurs assemblez.
31p K O U R E B aprocher ; #M« > xtfal»
aprocher.
plp koureben oblation ; Kctgápvoi prêtres
de Cérès , dans l'iste de Paros : K*£«/>rw ,
ii thí òkíiiÁfíTfDí Ufêíf , âf ndftot , Cabarni ,
facerdotes Cereris apud Parios , Hefychius.
f<Hp K O U R E echeòir , se rencontrer ;
ía se rencontrer ; occurro echeoir ;
»î?f le sort , d'où vient x«y«r Caron ,
batelier des enfers ; carera ( en Provence)
rue d'une ville , q. d. où l'on se rencon
tre ; carrière i lice.
Kpin amp kouretha e'datha Cald. &
Syr. ville neuve ; de là vient Cartbadi
ancien nom qui fut donné à Carthage ,
après qu'elle fut bâtie : Carthadam dixit,
quod Phœnicttm ère exprimit novam ci-
vìtatem , Solinus. De Carthada les Grecs
ont formé xetfx»í'c*v Carthage.
•mp k o u r e charpente $ ï*/>«oe bois taillé ,
piece de charpente.
pnp K O U R E' devenir chauve ;
couper , tondre ; kw^o. chevelure , coupe
des cheveux ; náf» Jz tête.
ÇHp K O U R E M étendre par dessus i «í-
$*m tuile,
34i
pp K O U R E N corne ; cornu corne ;
Kip»vH0( qui a des cornes ; Carnon , trom
pette des Gaulois : Ká.gvov , rto <rá.\wiyy<*> r*-
kmm , Carnon , buccinam Galli ( vocant )
Hesychius.
pp k o u r e n éclat rayonnant ; *»/>aí/w la
foudre ; m^mvío jetter un grand éclat ;
Kofáv» coron a, couronne ; Koíp*vot roi ,
tête couronnée; Kfctíva régner ; *píw lc
lis , à cause de son éclat.
-jnp kouroun Cald. char ; carrus char
des Gaulois.
plp K O U R E S ' courber ; Ufmt obli
que ; x.fár<TO( pot , vase qui est ordinai
rement d'une figure courbe , ou qui a
des anses courbées ; crofíe , bâton re
courbé.
*lp K O U R froid ; froid ; Caurus
vent froid :
fimper hiems } fmper fpirantes frìgora Cauri »
Virgile.
fcfp K O U S S paille ; Cafus , Me qui étoit
aussi apellée «^c» qui signifie paille: Ca-
sus , olim Achne , Pline.
ÍWp K O U S S A concombre ; rUwt con
combre, ( avançant le <r. )
Wp K O U S S E dur , fâcheux ; wSs* fit-
vus , ou fievus cruel.
pnn>p KITHAROUS harpe; ÛU^ cy-
thara guitare, luth.

Vu iij
1

fthtH R A E voir ; ô?«« voir ; air du visage ,


ayre en U cara , Hisp. air , ou mine
d'une personne ; ( cara , Hisp. visage. )
riKio meraî vue, miroir ; vision ; mi
roir ; se mirer.
ViTì R A S S cêcc , chef } arraez , Hisp.
chef , capitaine de galère , patron de
navire.
iwn R-ass, ou r h o s nom propre ; Rhojfú
Rhoísiens , peuple «oisin de XAraxe ,
fleuve d'Arménie. C'est de ce peuple
qu'il est parlé dans Ezéchiel , VVCy bVVÌ
"]VQ y E&ech. 38. 1. principem Rbojf,
* Meffic , le prince des Rhoísiens , des
Mosques &c. Des Rhafsiens Sc Mofqucs
sont venus les Ru[siens Sc Moscovites ;
les Ruísiens ayant passé le fleuve Araxe
habitèrent la Quersonesc Taurique &
lui donnèrent leur nom ; tà»}*t w vôt
na.Kêí<T8eu , Taures vocari gentes JLhos ,
Tzçtzes.
flJKn iyjo rass THANB tçte de figue , comme on
dit tête de vin , i. e. figue excellente ;
Raffina , ville d'Afrique située dans un
pais célèbre chez les anciens par la bonté
des figues : ubi copia ( Jícuum) abundat ^
implentttr orça in Ajta , cadi autem i»
Raffina Africa urbe , Pline.
31 REB Grand, maitre ; 8f<t$tùç maitre;
Rabbi maitre ; Rabin , chez les Juift.
an reb fort j robur force ( en doublant 1. )
S*in E R E B htfh. élever , nourrir ; berla her
be; <péfjSo> nourrir.
D^aw r. e b i b i m pluie ; *t*g? ot imêer pluie,
,*D*in t h a b. e b e multitude ; StftHìf trouble ,
grand bruit ; turba troupe ; trop j trou
peau.
R E B E D orner , couvrir; drap , dra
perie ( p pour b. )
12") r e b e d collier ; baudrier , qui ceint le
corps , comme un collierk
y2") R E B A' le quart ; arroba , Hisp. poids
de vingt cinq livres , le quart de cent.
^3*1 R E B È T S se coucher ; grabatum
grabat j rebolcar se , Hisp. se vautrer.
p3T R E B E K lien ; &fí%9f corde , corde à
pendre ; v. p31 dans les racines.
R E G U I B motte de terre ; gleba mot*
te de terre ( 1 pour r. )
ïf\ REGUlZ se mettre en colère; l?yi
colère ; ifyía se mettre en colère.
Sn REGuiUpié, *ér» reguila
Syr. rivière : cette homonimie paroît
avoir donné lieu au nom de la rivière
Ismene , apellée dans la fable k*JY<k
pie de Cadmus ; Cadmus altéré après la
défaite du dragon , cherchant de l'eau ,
enfonça le pié dans un bourbier , & il en
sortit aussitôt le fleuve Ismene qui baigne
les murs de Thebes.
yjn REGUA' se fendre; fayvvpa briser;
p«fyu» fente ; ruga fente , ride ; p«*of ha
bit déchiré.
îîttl RECUISS bruire ; *t*t*yi» faire
du bruic.
fcrfi R E D A Cald. char ; rhtda. char des
Gaulois.
TV1 R E D A D étendre ; ourdir la toile :
<• on commence par étendre les fils,
rm R E D E instruire , dominer ; erudio
instruire ; rudis espece de verge , ou de
bâton de commandement*
Dim R E D A N I M Gen. IO.4. OU R H O D A -
N 1 m descendans de Japhet qui vinrent
habiter vers l'embouchure du Rhône,
d'où vient Rhodanus Rhône, ÔC Rhoda
nusa contrée du Rhône. Cette origine
est confirmée par le mot Arabe >J1N1
Rhadinì qui signifie blond ; c'est la cou
leur que les anciens donnent aux cheveux
des Gaulois i
autea c&faries ollis , Virgile.
Gall'ts promijft & rutilat& coma , Tice Live*
V. Bocharc Pbaleg 1. 3. c. 6.
nDTin tharedame sommeil ; ÌA^íva dor
mir 5 (4tv(tof l£che , dormeur ; v. on
dans les racines.
Dm R E T auge , canal j rates radeau ,
forte de petit bateau dont on se servoit ,
particulièrement sur l'Euphratei
311 R O U B plaider , disputer ; íe<tfai
bruit ; dpuQía faire du bruit ; tabula avo
cat ( insérant 1. )
HIT ROUE aroser , emplir ; píûl , pat/p «
couler , aroser; ipaía couler , refouler
• contre sa source.
niY (n aspiré ) R O U C H soufHe , halei
ne; píjvt» ronfler ; 'tyyx* runcus rpnfle-
••. v . ment ;
Î4f
ment ; raucus rauC , enroue.
bll R O U M s'élever \ Rom a Rome , à
cause des montagnes qui la composent j
rumen ventricule des animaux qui ru->
minent , & qui fait remonter la nourri
ture ; «V/4« char > q. d; qui élevé au des
sus des gens à pié.
%}YÌ ROUA' méchant j reus , rea cou-*
pable.
jnn e r a' kojh. être affligé $ tggtt être dans
la tristeíïe.
^11 R O U T S courir , acourir 5 ifitrr*
ramer 5 rota roue.
j?pn ( n aspiré ) R E C H E K éloigner 5
ifVKù , tlfya arceo empêcher , éloigner ;
runcare , averruncare détourner loin ,
préserver j arracher.
pH R I K Vuide , Vain 5 Raca , dans l'E-
Vangile , i. e. tête vuide j fans cervelle.
t?n r 1 k Arab. fort , puissant ; de là vien
nent les terminaisons en rix des princes
Gaulois, Dumnorix , Sinorix , Vercin^
getorix &c. & en rieh chez les» Alle
mands. Bochart croit que les Gaulois
ecrivoient rieh , comme aujourd'hui les
Allemands ôc les Bretons -, rich b. bret;
fort , puissant : Caradauc urich fras ,
i> e. Caratacus sorti brachio. La termi
naison du mot chilperich a le même
sens :
Cbìlperice potens , fi interpres barbants adftt
uídjutàtsortis , hoc quoque nomen babet ,
Fortunams.
Xx
R I R bave , semence ; fa* ventre ,
q. d. où réside la semence des animaux j
p*j>/oií enfant mort - né.
331 R E C A B monture ; carrus char ;
carruea charette &c.
-pO m e r e c ( de "p tendre , délicat ; ) \m.
jeune homme.
D3T R E C A S haut , «hemin haut & bas ;
«VfryZrÛM gravir contre mont ; arrecafes,
Hisp. lieux escarpez , raboteux ; recto ,
Hisp. rude , âpre , roide ; recuefto , Hisp.
la pente d'une montagne.
DiDin e r e c o u S lieu élevé ; Erix ; monta
gne de Sicile la plus haute après le mont
Ethna : fayídet «Tè irnf* towJ <T<«pífh râv nttri
•ris XiHíhíav ifSr , tAnc tmí Ánwt , ( Erix )
omnes SicM* montes , prœter Mthnam ,
longe Jùperat , Polibe.
Vìft R E C À S S richejse : le mot hébreu
est presque tout françois : v. pH ci dessus,
uono merecass ce qu'on acquiert par son
travail ; merces salaire.
vrsrfo merecass de ^21 cheval ; nít**f
cheval , chez les Gaulois : îW»/ rì evoju*
ira» rtf líifKcLV ovth Jtò rZr Kt\ray , unupjflif-
que sciât a Gallis equttm vocari marcan ,
Pausanias. V. "|D"1 ci dessous.
t-|DT R E M E tromper ; armar , Hisp. pi
per, ou tromper,
no") R e m e lançer ; framea javeline.
nmo m e r e m e ruse ; fuffuúf» penser forte
ment à une chose , pour la découvrir,
nenn thareme tromperie ; trama tramer}
ou user d'artifices.
"p-J R E M E C jument ; marc , ou mark
b. brec. cheval.
'bsu? "]OT remec ssical qui entend les che
vaux ; de là vient mark schalch en Alle
mand , qui a foin des chevaux , & en
françois maréchal-, v. ci dessus,
& les Origines de Ménage.
R E N O U N chanter , résonner , faire
du bruit ; grunnire gronder , comme le
cochon ; p » lime , à cause du bruit aigu
* qu'elle fait en limant le fer ; epctvoç grue ,
à cause de son cri ; rana grenouille &c.
ttpívtt paix , à cause des chants de joye
qui l'acompagnent.
f01 R E S A N bride ; resne de chevaux.
001 R E S A S détremper ; arofer , dé
tremper ; .ffóa-of , epa-w ros rosée j roçio ,
Hifp. rosée ; roçìar arofer.
»3în R a' b i famélique ; Raphias chez les
Gaulois , loup cervier : Pompeii magni
primum ludi ojlenderunt chaum quem
Galli Raphium .vocant , effigie lupi ,
pardorum maculis , Pline. Le loup cer
vier est toujours insatiable , parce qu'il
n'a qu'un boyau droit par où les nourri
tures passent rapidement,
fîjn R A' E s'unir d'amitié ; !/>*» aimer 5
Sfot aimable,
nynnn ethara'e hitph. traisos ami.
mn r a' e nourrir ; (va paître , garder.
PJH R A' M, tonner , être ému ; /3pl^« fre-
nto frémir gronder ; t^s» trembler;
XWí-riÇuv hennir 3 ifv^y^oí grand bruit;
bramar , Hisp. bramer , ou rere comme
le cerf ; Pa^faa-í* Rhamnujìa Déesse de U
vengeance , composé de p)H tonner &
de Di"U frémir ; Tharamis , ancien Dieu
des Gaulois , le même que £*J< fyovrJÍK ,
chez les Grecs , Jupiter tonnant.
py*)D me r a' m participe de Ojn ; pífum
terrible.
|^jn RA'NOUN fleurir, être verd;
(cífivot épine blanche -, %gw germe ; gn-
num grain , graine.
yjH R A' A' briser ; pdn». détruire , perdre,
*]jn R A' P H dégoûter en bas , d'où peut
venir roupie , flirìa.
Kfll R E P H A rétablir , guérir -y pórfc
coudre , racomoder ; faU aiguille,
^ejl R E P H E D fouler aux piés ; crefiàx
efpece de chaussure , ou de soulier.
fi*n R E P H E être mou &: sans force ;
8f>v<pá« s'amolir dans les délices.
p£H R E P H E S fouler aux piés i pr*
ordure; if*vÇu repo ramper,
eannn etharephes hitfh. it'iUoi chemin i
furpis méprisable,
triom REPHESADE vaisseau , ou pieçes
de charpente liées ensemble ; folttfU,
assemblage de plusieurs pieçes , rapsodie.
TlSn R E P H E T H étable ; «h?, brou
ter , paître.
R E T S E agréer ; .*/>s<r*i» plaire.
îiï-i R e t s E acomplir ^ pé£a faire.
R E T S A' perçer i rifius trou pratiqué
dans un mur.

1
495
í|y*V R E T S A P H étendre par terre ; prœ-
sepe étable , où l'on étend la litière ; ras-
petum râpé ; q. d. où l'on étend des cou
ches de raisins & de copeaux ; ruspare ,
Itál. grater à terre comme les poules,
rpn R e T s a p H pierre de pavé ; Seryphus
petite ifle des Ciclades toute pierreuse ,
dont la fable change les habitans en pier*.
res; c'est la même dont parle Juvénal
au sujet d'Alexandre le Grand ;
JEstuat infelix angufto limite mundi ,
Ut Gynra claufus fiopulis parvâque Seripho.
Sac. 10.
rama Meretsapheth pavé -, Marpejìus^
montagne de Paros , d'où l'on tiroit le
marbre; marpejìa, eautes pierre de pavé ,
i, e. très dure.
pi R E T S A T S briser ,: fa™ briser ,
détruire.
npl R E K E' parfum 5 rapxsva embaumer
un corps ( crément t. )
nnplD m e r e k e' e parfum ; ipif«koí amara-
<us marjolaine , dont l'odeur ressemble
à celle des parfums.
ÛpT R E K O U M broder ; recamare réca-
mer , ou enrichir un brocard de desseins
de broderie ; ricamar , Hisp. broder.
Pp*\ R E K A' étendre -? brachia les bras ;
branchiœ nageoires des poissons : ( cré-*
ment b. )
ripl R E K O U T H la temple ; x.gít*?oç
la temple.
|H2*1 R E S S I T H rets ; rete rets , filet de
pêche, X x iij
DD1 R E T H A M lier , assortir ensemble $
Àt>9p.ía> s'unir d'amitié ; §v9fut rithmus
rime , cadence , q. d. assortiment du dis
cours.
Dm RETham genièvre j rétama Hisp. genêc.
j?m R E T H A K fers , chaîne ; reticulum
rets , cage ; retinacttlum obstacle.

S S A G se lamenter ; singultus sanglot.


nKtf ssae, ou shac chez les Perses , roi ;
, dans Athénée , fêtes des Rois ,
i. e. fêtç où les maicres rcvêtoient leurs
serviteurs d'un habit royal , & leur per-
mettoient de faire tout ce qu'ils vouloient
dan* leur maison ; fihaccorum ludus jeu
des echets ; q. d. jeu des rois , invente
par les Indiens , qui le communiquèrent
dabord aux Perses.
ciNO rwirr shac math en Persan , d'où vient
échec & mat , qui signifie chez les Perses
que le roi est mort : pro nostro vernacufo
mate Perse dicunt Xamate , quod Per-
sicâ linguâ Jígnijtcat regem ejse mor-
tUUm , Teixeira Hist. des Perses î al. V. 13^0
ci dessus.
s s a o u n bruit ; sonus son , bruit ; sono
sonner , faire du bruit.
DNÍÎf S S A T mépriser , d'où vient sot , mot
usité dès le douzième siécle. Jean Scot
étant à la table du Roy de France, le Roy,
pour plaisanter avec lui , selon sa coutu
me , lui demanda s'il y avoic bien loin
de scot à sot ? Jean Scot répondit ; sire ,
il n'y a que la table entre deux.
*"7Nt£f S S A L demander ; c-eMèr pauvre , qui
demande ; salut , salutation ; pn'^Ntî?
Syr. salutaveritis Math. y. 47.
S S A N être dans la tranquillité ; sanus
sain.
"WO S S A R chair , parent ; a-«pjs chair -,
foror sœur ; «-*íf(W fiirrus squirre , ex-
cresçence de chair.
s s a R reste ; sérum sérosité , q. d. le
reste de la liqueur ; cœterus , a , $$m le
reste ; reses le restant , qui reste.
S S I B E T verge , bâton ; aKÍnc\w fii-
pio bâton , sçeptre ; o-Ktr/lu s'apuier -, spa-
tba espadon des Gaulois fans pointe & à
deux tranchans : ivrì H TÏ-f/Vr a-vádaí
"ex**1 f**Xt** vihifSt y pro gladiis ( Galli )
magnas habent spathas serreas , Diodore.
Gallis gladii pr&longi fine mucronibus ,
Tice-Live.
S^Kf S S I B E L épi de blé ; Jîbilus, sibilare
sifflet , siffler , parce qu'on s'est servi da-
bord d'un chalumeau pour siffler ; ciflo ,
chifflo , Hisp. scisolo , scifolare ítal.
TXyiV S S I B A' E sept ; éV7* sept ( p pour
b , & l'esprit âpre au lieu de l's. )
•înirrn >d mi essiba' eaux du serment , Num.
y. 17. Ces eaux du serment dont il est
parlé dans les Nombres ont donné lieu à
ce que? raconte Philostrate de la fontaine
Asbamée , ArfaiuLm iiS'»! Efl cireà Tya~
Ha aqua fovi ( ut perhìbent ) sacra ^
quam Asbamazam vocant. Hanc puris dr
juramenti fidem servantibus aspect»
placidam & gujlà dulcem ese perhìbent,
perjuris vero dr infidis patam adyerfa-
ri ; epota namque oculos ac manus peje-
rantis invadit , ; . ; . . . aquâ intercutt
totum corpus inquinans , Philostrate jfftiii-
nii vit» 1. I . C. 4.
Sptofer s s 1 b 1 a' 1 septième , d'ou vient Les-
bus , iste de Lesbos que tous les ançiens
comptent pour la septième des ifles de la
Méditerranée j v. Bocharc chanaan 1. 1.
c. 9.
S S I B E R vivres ; cibare nourrir ; aL
v. tí^ÛD ci dessus,
s s 1 b e r espérer } spero espérer.
K»JRP S S I G U I A grand , ample ; (rnynvn
sagena filet de pêche à grandes mailles.
rtftPD messigue de ÌXff errer ; mensonge.
hìV S S I G U I L COtre ; a-<tK<tyav cotre j
consìuprare j *ri*.yéa être lascif, impudi
que î çagal , Hisp. jeune garçon fort j
çagala , Hisp. jeune fille forte ; Selga ,
ville de Pisidie dont les habitans passoient
pour être débauchez : %í>.yn , S-r* ***«s
S£ÌM> oj aCÔf awo/ , K<tì «MnAoif íKOtVœvxv , Selga ,
in quâ homines intemperanter vivebant ,
ejr illicito concubitu se invicem pollue*
bant , Suidas.
Htf S S I D , Cald, m mamelle j tmU
tête , mamelle.
yyp S S I D A D herser } «rxt^«'» disperser ,
déchirer, rn«r
mur sside musique ; de là vìént le nom de
Sidon , qui suc donné à une fille Phéni-
çienne qui avoir une très belle voix &
qui inventa l'Ode : "Zioàv « *«ô' uTsp/2oM)i>
ivpcnîm Tf®T« vfiyoír àS'lní îùfî , Sidon qti£.
fro canorx vocis prxstantiâ hymnum OdeS
frimA rtperit^ Sanchoniacon. V; Ecclef.
z. 8.
ni'tf S S O U E rendre égàl ; <V6» égaler j
*£/oí digne , égal.
S S O U T fouet ; o-MTot feutica cuir >
fouet ; açote , Hifp. fouet.
•ytp S S O U C branche ; focei med. Lat.
souches : ad portandas tntncos arbûrumy
quos ipfi soceeS VOCant, Innocencius Epist. 33.
£31^ S S O U M mettre ; fumma. somme j
««(uof , dans Eufebe , argent ; KD>D Syr.
argent-.
pW S S O U K la cuisse ; feío* , Ï%k coxa
cuisse j de là vient sçiatique\
pyar s s o u k désirer ; sequi , /èófari recher
cher , désirer ; al. v. IV'2 ci dessus.
1W S S O U R chanter ; Sirènes
Sirènes.
liur s s o u r dominer ; d'où vient sire ,
mefjlre en norre langue.
yw s s o. u r. contempler, d'où vient Z»j>í-
*rfo( Zoroastre ancien astronome , cóm-
• posé de comtempler & de *n)p astre,
s s o u r taureau & mur ; cette homoni-
mie a donné lieu à la fable des murs d'ai-
ràin & des taureaux de la toison d'or.
miiïD Messoure mesure ; menfura mesure.
Yy
mtP S S O U T H mettre , plaçer ; rá*. Jìi
être debout ; statuo plaçer.
*)TP S S I Z A P H voir ; Jpecio , ancien
mot , d'où vient ajpicio regarder,
pntíf S S E' K se moquer ; <r*óx1» , o-jA^á^*/
se moquer ; jocus moquerie.
"lITtf ( n aspiré ) S S C H E R noircir ; ob-
fcurare obscurcir.
fg\W ( n aspiré ) s s c h E R chercher avec
empressement; ferutart chercher, apro-
fondir.
|t3tfif S S I X E N hair ; Satan ; \vó,vjioí ad
versaire ; obftinatus obstiné.
IBtíf S S I T E R prince ; XctTpá.T»ç Satrapa
Satrape.
rviP S S I E' plante sauvage , arbrisseau ;
Jìon , jet d'arbre qu'on plante en terre.
f?W SSILE ou SILO Cen. 49. 10.
C'est fur cet endroit de la Genèse que les
payens ont composé la fable de Silène.
De rÒW les Phéniciens , selon la con
jecture de Bochart , ont composé f^p
& les Grecs Xn^mh Silène. II est dit de
Silo i° que les peuples s'assembleronc
autour de lui pour être instruits , z° qu'il
liera son âne à la vigne , 30 qu'il lavera
ses vêtemens dans le vin & dans le fanç ,
4° que fes yeux font petillans comme le
vin , y 0 que ses deijs font blanches com
me le lait. Sur cela les payens ont raconté
i° que Silène fut gouverneur de Bac-
chus,qu'il étoit très fçavant dans la philo
sophie , x° qu'il avoit un âne pour mon
ture ordinaire , 3 0 qu'il s'occupoit à fou
ler le vin , 40 qu'il étoic toujours dans
l'ivresse, j° qu'il vivoic de fromage &
de laie de vache. C'est de la forte que les
payens ont défiguré & tourné en contes
ridicules plusieurs endroits de l'Ecriture
Sainte qu'ils ne pouvoient entendre.
S S I R chaine ; (stifà. chaine.
S S I C A B fe coucher ; cumbo , ac-
cumbo , coucher , fe mettre à table ( fur
des lits ; ) incttbo couver.
r\£p S S I C O U I esprit ; scio fçavoir ;
sagax pénétrant ; 8uo<rx.oo( devin qui con-
fultoit les entrailles des animaux , de 9u«V
tuer , & de TOV regarder ; v. T\2V dans
les raçines. ■ . ■ -
TOV S S I C E' ( prononcez K E' ) trouver ;
My£e> trouver.
>OtPfi E S S I C I L , biph. ( prononcez KIL )
comprendre -, cailea fçavoir bien ; Aus
culta écouter ; al. v. fi30 ci deífus.
trìrso ssicaloul parfait ; de là vient le
nom de Sicile que les Phéniciens ont
donné à cette"líle , pareequ'ils la jugeoient
la plus belle & la plus fertile de toutes les
" iíles de la Méditerranée , & telle est l'idée
qu'en avoient les ançiens : Rhegium ma
gna vi oppugnabant , Jperantes , fi eam
tbtinerent , Je facilì copias in Siciliam
trajecíuros , koì Kfxr»a-«v t«í êw<f«iíuoi>ís-*Tiíí
tSv vrì rit «mov vna-cùv , & omnium infula-
rum , qu£ sub sole sunt , beatijsimam
OCCUpatUYOS , Diodore.
pï? S S I C A N habiter ; <rx.wla> habiter ;
<tk!\v» tente ; scena sçene ; géw qui ha
bite comme étranger ; %ívm présent
d'hospitalité,
paw s s i c i n ( prononcez kin ) coutelas \
x ttnitaxtit acinaces épée à la façon des
Medes , d'où vient fiea. poignard :
Vino & lucernìs Mtà,us acinaces
immane quantum diferepat , Horace Od. L 1. 17,
*\2tt S S I C A R enivrer ; Jìcera sidre , ou
bierre ; Jiccare sécher x Jiccare calices.
íiaur s s 1 c a r salaire ; feara , dans Hinc-
mare , paye du soldat , d'où vientJcariti,
efiariti soldats enrôlez ; de là vient en
core escadre , escadron.
maWD mess icare récompense ; merces
récompense , en transposant les lettres ,
q. d. V^Q ; al. v, t?31 ci dessus.
3?ty S S I L A B jointure , assemblage de
charpente , d'où vient sablière , piece
qui soutient toute la charpente des toits
par dessous.
ìhv S S I L E vi^re heureux & tranquille >
a-XiKri repos ; 'tiwhof , pour <rx*hlí paisible ;
<r*t/W délicat s efféminé,
s s 1 l folie -, trÁho{ , dans du Cange ,
simple, sot; 9ockU parole sotte & mé
chante.
S S I L E" envoier ; «ja® en,voier ;
missile trait , ou javelot. '
P?V S S 1 L A T dominer $ Suitanus Sul
tan ; Scultatus , dans les loix des Lom
bards & dans Paul diacre , magistrat qui
rend la justice dans une ville.
* ^ftf S S I L A L dépouiller , piller ; evxi»
dépouiller , piller ; al. v. Sï3 ci dessus.
chìP S S I L A M souhaiter la paix ; çale^
mas salutation des Turcs j çala y Hisp.
salutation des Maures.
hVd D^tf ssilam, melac paix , roi , d'où
vient salamalec , q. d, salut , ou paix au
roi. ,
{ptíf S S I L A P H ôter ; <ríw» flphe , petic
insecte qui quitte sa peau & se rajeunit ì
de là vient flphe , esprit aérien chez les
Cabaliftes.
TOtP S S I M E D perdre , détruire ; Ae-^cííos
Asmodée un des démons.
Sî3?y S S I M E L la main gauche ; famolus ,
herbe que les Druides Gaulois vouloienc
qu'on cueillît à jeun & de la main gauche
fans la regarder , & qui guérissoit les
maladies des bœufs , Pline.
OOtP S S I M E M ruiner , détruire ; fumere^
abfumere consumer , .détruire,
mncirr ssimemith lézard -, <r«uMf*ív9n , chez
les Grecs d'aujourd'hui , lézard ; ftmia
guenon , selon quelques-uns.
ÌDV S S I M E N parfum ; iaipnfat vase
qui fervoit dans les bains pour se parfu
mer. - ,
\avf s s i m e n gçaisse ; ivuivn combat , par
ce que les Athlètes s'oignoient avant le
combat ; a-^h essain d'abeille , à cauíe
de la graisse , ou épaisseur de leur miel ;
Ifmenus Ifmenc , rivière qu.i baignoit les
Yyiij
murs de Thebes & rendoit gras & fer
tiles les champs voisins. Ce fleuve s'apel-
loic aussi fié de Cadmus v. ci
dessus.
")DW S S I M E R garder , veiller ; feamars,
dans les loix des Lombards , espions ;
scameres voleurs ; efeumer les mers.
moi^D messimereth prison ; maz>morra ,
Hisp. cachor , prison etroire.
biW S S I N A haïr ; rítm nuire , blesser.
TW S S I N E année j hof , annus an
née , d'où vient annona vivres de Tannée.
\W S S I N O U N aiguiser ; halle
barde ; z,anna , Ital. dent.
j:tîr s s i n o u N inculquer , d'où vient en
seigner.
HOW s s i N i N e raillerie ; sanna plaisanterie ;
sannio bouton ; sa.nna.re , subsannare se
moquer ; ajsanno , Ital. un coup de dent.
IPro w s s i n i N e's s dent de serpent & pointe
d'airain. Cette homonimie a donné lieu
à un trait absurde de la fable. Cadmus ,
dans la fable , seme des dents de serpent,
& il en sort un grand nombre de soldats
qui se détruisent les uns les autres , de
forte qu'il n'en demeure que cinq , qui
s'emparent de toute la Béotie. Ce conte
vient , selon Bochart , d'une histoire
Phénicicpne mal entendue. Les Phéni- ■
ciens ayant raconté un trait de l'histoire
de Cadmus à peu près en ces termes ,
iwz a>pw owm van h>n nvy
VPtì , i. e. ( Cadmus ) conferifsit exer-
cìtum expedìtum virorum armatorum
cufpidibus £ï eì's y aulieu de traduire ainfi
les auteurs de cette fable ont traduitfecìt
exercìtum quinque virorum armatorum ,
ex dentìbus ferpentis : íyan signifie cinq
& fret a. combattre , comme K^nj )W
signifie dents de serpents & armes poin
tues. Ce font de pareilles équivoques qui
ont défiguré dans la fable bien des traits
de Fhistoire.
02V S S I N O U S fe ceindre ; \ÇtnrÌB cein
dre ; Çávn ceinture ; al. v. |*î ci dessus.
fiDttf S S I S E piller -, facire med. Lat. sai
sir , prendre. -
yOW S S I S A' fendre ; *xK* fendre ; ci
seau.
bUffVrD MESS a'o u l sillon ; sulcus^ sillon
de labour.
S S A' R porte ; fera ferrure ; fcerio ,
fcario y du tems de Charlemagne , por
tier.
nj7ty s s a' r poil ; <r«f* Tf ì tresse faite de
poils.
~iìw s s a' r hériste ; ericius hérisson.
fiS/m s s a' r horreur ; borror horreur ( en
ôtant le sifflement du p. )
ÌûSìU S S I P H E T juge ; Suffetes premier
magistrat de Carthage : Suffetes eorum ,
qui fummus Pœnis eji magiflratus , Tire-
Livc ; disceptare discuter.
tODWD messiphet juge ; Mustapha chez les
Perses & chez les Turcs.
S S I P H E L bas , vil , rampant >• «V*
x4r< , &ï<f\%t difforme , méprisable y
suplanter , faire tomber par terre ; sup
plieare suplier ; souple , souplejse ; cfíw 4
dans Homère , Jcabellum escabeau.
M^Dlf SSïphele plaine ; Spalis , ou Hifpa-
i lis Seville , ville d'Andalousie située dans
une belle plaine.
\B0 S S I P H E N lapin ; Sx«rí* Hifpanu
l'Efpagne que les anciens nomment cuni-
culofa de cuniculus lapin > à cause de la
grande quantité des lapins :
Tu prêter otnnes une de capillatìs
cuniculeft Celtiberia fil't , Catulle.
Pline raporte que peu de tems avant lui
les Romains aVoient envoyé une légion
"en Espagne , pour détruire ces animaux.
*yBÚtf SSOUPHER trompette, d'où peut
venir fffre.
D^nDirr ssìphethim partages ; Jkppetere
donner , fournir;
ptìf S S I K sac ; tr«.x.x.ot faccus sac ; o-***/-
faccare fasser ; fagum ancien habit
des Gaulois. Ce mot a passé dans presque
toutes les langues de l'Europev
HptP S S I K E abreuver j ««cô? une outre s
vkívoí vase ; fugere suçer ; al. v. "]1D ci
dessus ; succus suc ; échanson.
Bptf S SI KO UT tranquille ;
dans Homère , tranquille , sain &: sauf i
twKit paisible; ckótoí nuit, q. d. tenu
du calme & du repos.
T^V S S I K'O U L íicle -, sidus cscalin ,
monoye de flandre.
i$i
S S I K O U T S abhorrer ; mêfis
affreux , terrible. - '■
ppfc? SSIKOUK se heurter -, choquer , '
choc.
rjpizro messïkour participe de *ipíy trom
per , mentir , d'où vient masquer , mas
carade ; mascara. , Hifp. masque /faux
visage.
^CW S S I R A Cald. habiter , d'où peut ve
nir, le serrait des empereurs Turcs.
t&yw SSIREBIT sçeptre ; fieftram scep
tre ; v. ci dessus.
jfìtP S S 1 R E G s'entrelaífer j npyj.ni rets,
corbeille.
ssireguà Syr. lampe -, d'où vìenc
serge.
vni/ ssiri Arab. ou sera montagne ; serra ,
Hifp. montagne.
VltP S S I R E D rester ; resduum résidu ,
reste.
Cp'tf S S I R E P H brûler -, Seraphìm Sé
raphins ; sarampion , Hifp. rougeole ;
scirpus jonc , parce qu'on en faifoit des
mèches de lampes. Quelques uns font
venir de Cpttf vípitpif vierge qui a vieilli
dans la virginité.
pTO S S I R E K siffler ; «/>iy§ flûte ; rvgífr
jouer de la flûte»
tnî? S S I R E S S racine ; p#e racine ;
autrefois & depuis surculus surgeon,
nWD messireth (de sntí? servir ) ser
vice , d'où vient méfier ; minisrare ser-
, vir; miniserium ministère.
i
W S S I S S six ; ï| sfX six.
y&W S S I S S I N le lis ; <rSW le lis ; Susaa
Suzc ville de Perse ainsi, nommée , selon
Athénée , à cause de la. beauté du terri
toire , & , selon d'autres , parce que le
païs est fertile en lis.
nntP S S I T H E boite -, Jftiû avoir soif.
nnwD m e s s i t h e participe de Hflttf ; mus-
tum mûúst , vin doux. .
Sr\tt> S S I T H A L planter ; faltus plant
d'arbres. .1 „
yi3 KM ssithi bouts toile de lin ; Setabis
ville d'Espagne aujourd'hui Xati-va, entre
Carthage & Sagunte , où l'on faisoit de
belles toiks de lis ; .
Setabis & telas Arabum fprevijfe fuperbas ,
. '■ . - & Pelujiaco fiíum compotiere NUq. , Siliw.

Nant fudarta Setaba ex fberts *


: , j. ". 4 mìfermt mibi mmeri Fabullus
& Vetannìus , Catulle.

M ."' st

THAE traçer , lirnirer ; flí» , t/9»>/


mettre, assigner.
pKH T H A M jumeau ; de là vient le nom
. de saint Thomas apôtre que l'Eyangile
apellc S-iìv/aoí jumeau.
flJNXT T H A N E figue -, tuna , Hiíp. figue.
njsí T H À B E coffre ; ô»/3n , dans les Sep
tante, & dans Hesychius fl»&c panier
d'osier. . .■ ;
-)Un T H A B O U R Thabor, montagne }
ÁrÁISvpif Atabyrìs montagne de Rhode
où étoit un temple de Jupiter Atabirien ,
dans lequel des bœufs d'airain avoienc
coutume de mugir , quand le ciel mena-
çoit les habitans de quelque calamité.
Cette fable vient aparemment d'iine his
toire Phénicienne qui , parlant des Au
gures qui fe mêloient de prédire I'avenir
dáns ce temple , se servoit des termes
U^njQ ï)l^X qui signifie maître augure ,
&; bœuf d'airain , & cette équivoque a
trompé les compositeurs de fables , qui
ont préféré le dernier sens , comme plus
merveilleux. II y avoit aussi en Sieile\
près d'Agrigente un temple de Jupiter
Atabirien vers une montagne du méme
nom. La Géographie de l'ancienne Sicile
est pleine de mots hébreux , parce que
les Phéniciens ont habité long-tems la
Sicile.
finn T H E E vain ; 'nlt en vain.
Un T H O U R Cald. comme W Hebr.
examiner; tueri , intueri regarder , exa
miner.
•yin t h o u r Cald. comme "y\V Hebr.
bœuf; Tttîpor tatirus taureau; iburium^
ville de Béotie. o< ìí <pa.<n thV k*J>&> <fofl<ï-
rctv vtò tx Tlv8ín Karnyifjíóvtt jSSV Ijch Qetvnvcti ,
km 707 jWov cLt' Àvvhì Trfotrctyopivfâvcit. ®àp
yà? oì QoítiKíf rit /S» v Ktthìsiri ; guidant aiunt
bovem , quant Cadmc Pithius ducem de-
derat , ibi ^rimum effe censpeâfam , &
o locum ab ea vocatum. Thor enìm Phœ
Zz ij
nhes bovem VOCant , Plutarque dans la vie
de Sylla.
mm t h o u r e manière , forme ; tour d'es
prit , ou de corps ; Topvíua tourner , don
ner la forme , fculper.
•W thar tourterelle; turtur tourterelle,
en doublant la íilabe.
TTÍV T H A Z A Z couper , d'où vient toi~
son , que l'on coupe aux brebis toutes
les années.
ÍOnn T H E R A tissu , cuirasse 5 tht-
rax cuirasse.
T H E' S S bléreau , selon quelques
uns ; tejson , ou bléreau ; voyez la note
fur cnn dans les raçines.
DTfl T H I R ES Gen. 10. z. Thiras , dans
la Vulgate , d'où viennent les Thraces &
les peules voisins qui portent à peu près
le même nom : lï ®Áç*t (Av ïkíkíjo
àv HpZiv. TÍ'»,mu S~ì ©çÍkclì Ò.WTKÍ (AiTovóuttrttr ,
Thires autem Thiras vocavit eos quìhus
imperavit, Gr£ci autem Thracas vtcá-
runt , josephe. De là viennent auífi Athj-
ras port , détroit & rivière vers Bizance ,
Tìriftasis , ville dans la Querfonefe de
Thrace , Traujì , peuple de Thrace près
du mont Hémus. &c.
■psi T H A C A C fraude } tí^™ tcchnx
fraude , artifice ; tac ano , Hifp. fin.
in t h a c dette ; TÓKOí usure.
D»3n thaciim ( prononcez ki im ) Cald.
|'Din paons , d'où vient rdas paon.
S7D THALAL élever ; ôíkqs endroit
élevé ; tollo élever ; títxoc titre ; r«Kt
colonne ; r»Aó<» ériger un monument.
T h A l élévation ; Telus , ifle près de
Cnide apellée auísi Agathujsa , que Stra-
bon dépeint comme élevée : (uutf*, v^-ntJìt
<?tv» , longa y aita , angujla $ Atella 3 ou
Entella ville de Sicile située fur une mon
tagne escarpée : Entella urbs vetufliffìma
in monte ejusdem nominis, quant prdcifi
dr undique inaccejjx ruses dr unicus tan-
tùm aditus parvi prœfidii indigus , na~
turâ munititfimum reddunt , Fazelius.
cns *7n thaï phouss montagne fertile $
Tilfhujius montagne fertile de Béotie.
V7ntvn essithalal, bitfh. de S^H > d'où
vient injlaler , élever en un rang.
n^7lsl THOULAE ver ; blatta ver qui
ronge les étoffes , mite , cloporte.
*!Dfl T H A M E D durer long-tems , être
assidu ; Q*/** souvent , fréquemment ;
BctpíÇt» fréquenter.
nDri T H A M E s'épouvanter ; Bánfaï éton
nement , épouvante ; 8a.vpa, merveille.
OOn T H A M E M consommer , acomplir ;
fummus haut , acompli ; D pour V se
lon la forme Caldaïque ; al. v. DW ci
dessus. /
ODîWn essithàmem, hitph. de D2fl d'où
vient eflimer , regarder comme parfait
& acompli.
lan T H AMER palmier ; tamaras ,
Hifp. datte, ou branche du palmier.
fUn T H A N E payer , gager ; ÏJV* la dot }
Zz iij
166
■ * ' al. v. Jflj ci dessus \ N»*t prêc , usure.
• ■* . fJsl T H A N O U N gros poisson ; SuW
Thynnus Thon-, gros poisson qui vient
du pont Euxin dans la Méditerranée , &
que nous pêchons 1 été fur la cote de Pro
vence. , -,
mon thanouth dragons ; Tenos , Dor.
T*rof , ifle des Cyclades où il y a beaucoup
• - de fcrpens :
jtctì riof-ríoi £mù iyívoyr» y in infuia Teno
Cycladum unL serpentes & scorpii ter-
ri bile S fuere , le íicholiaste d'Aristophane dans
Piutus- Cette ifle au raport d'Aristote étoit
,apeílée Hydrttjsa & Ophiujsa -, c'est à cause
des hydres & des scrpens : ( i$n serpent.)
Un T H A N O U R four , fournaise ;
Taí^faf Tœnara Ténare , promontoire
de Laconie , où la fable place une caverne
qui conduit aux enfers,
aynn ETHA'B, hiph. de ayn faire une
action abominable ; rí^Ha des'honorcr ,
maltraiter.
nyn THA'E errer; Thy*des\ femmes
qui fuivoient Bacchus dans ses courses.
Ijm T H A R Cald. comme Hebr.
porte ; 6*/fof gond : v. jnfi ci dessous.
TKi t h a' i r Cald. comme yyw Hebr.
chevelu , hérissé ; ôf\% cheveu ; eSí/j* che
veux.
T H A P H tambour ; typus , tympi-
num tambour ; tútI» battre ; *twí» faire
du bruit en frapant.
DWaw thouphinim cooíiones s Typhon ,
ou Ençélad'e , que la fable place Cous se
mont Ethna : ^Zy îçaç ïxov vrufa ò.vo.S'othç
iirí TuçSvt x.êíffQtu , ( /totandum ) mantem
omnem in qtto sunt ignis eruptiones Ty-
phoni ìncumbere , le Scholiaste de Pindare.
ISri T H A P H E R coudre ; pí*7« coudre,
' . «n renversant le root. ? î
ypn T H A K A' battre des mains ; toquer
ancien mot : qui toque l'un toque l'autre %
toque de atambor , Hisp. bruit du tam-
_ bour ; taco , Hisp. baguette donc on se
sert pour charger les armes à feu.
ppti T h a k a' enfoncer ; tanquer , ou tan-
:. guer terme, de marine qui signifie les
mouvemens du vaisseau qui enfonce tan
tôt le derrière , tantôt le devant , en ba-
. lançant»
ï?pn t h a k a' sonner de la trompette , d'où
vient attaquer l'ennemi , ce qu'on fait
au signal de la trompette.
JTO1 T H A R E G Cald. comme nef
Hebr. mêler , entrelasser , d'où vient tri-
ca , intricare , intrigue , intriguer.
în3i< inn t h a r i a b e n Cald. qui a deux pères;
©pía^/Sof , nom que la fable donne à Bac-
chus , qu'elle su pose avoir deux naissan
ces , l'une de Semele , l'autre de la cuisse
de Jupiter. Les Grecs ont auísi apellé
Bacchus &i6vça.(xgoí ce qui vient de la let
tre 1 que les Syriens ajoutent, fi"Dfrí HsH
D A T H A R I A B E N , & Av8í(ctfi0oi for-'
mé de i des Syriens, jrQK ntb latha-
ri a b e n. Ces trois noms font le mê
— •' ' • • •

fte nom de Bacchus un peu changé , qui


répond a A/^wTop des Grecs, bimater.
QFlft J'tí A R E G U I M interpréter -t le
'ï'Argum , ou paraphrasé Caldaïque de
•^Ecriture sainte ; d. p. truchement , in-
;'' terpretc ; Ital. turcbimajino.
fítlrt T H A R E Z E cyprès ; torches ( de
cyprès ; ) ôu'po-oí Thyríes de BacchuS,,
JHfl T H A R A' porte ; flJp* porte j Svimt
vestibule ; obturo fermer,
tpn T H A R E P H idole , image ; 9^*-
víva servir , honorer ; trepido trembler
( comme Tidolatre devant son idole ; )
tripudio danser : les idolâtres dansoienc
- . devant leurs idoles.

; ; F / N.

De l'imprimerie de Claude Simon.


'•■fia
- :■ v

Vous aimerez peut-être aussi