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RACINES
HE B RAIQUES
SANS
POINTS-VOYELLES,
o v
DICTIONAIRE
H E B RAI QU E
PAR RACINES,
A PARIS,
rC laude Simon, tue Haute -Feuille,
j vis-à-vis M. le Procureur General.
Chez^j et
IBartheIemy A l i X , rue S. Jacques ,
t- au Griffon.
M DCG XXXÎI.
itivec Affr*b«$h» & Privilège du Roi.
33 3 3****3333333 333333333333*-?
A r ? KO S A T I O N.
3'AT lu par Ordre de Monseigneur le Garde des Sceaux, ce Manu
scrite de Racines Hébraïques , & j'ai cru que l'imprellion pouvoir, en
être utile à ceux qui aiment l'écude des Livres Sacrez dans la Langue
Original. A Paris , le 5. Janvier 17 jo. S A L L I E R.
PRIVILEGE DV R O I.
LOUIS par la grâce de Dieu , Roi de France & de Navarre : A
nos amez & seaux Conseillers , les gens tenans nos Cours de Par'
lement , Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel , Grand Con
seil , Prévôt de Paris , Baillifs , Sénéchaux, leurs Lieutenans Civils 8t
autres nos Justiciers qu'il appartiendra : Sa LUT. Notre bien amé le
sieur * * * Nous ayant fait remontrer qu'il fouhairceròic faire impri
mer & donner au Public un Ouvrage de sa composition, & qui a pour
titre Racines Hébraïques . expliquées en vers transits , s'il Nous plaisoic
lui accorder nos Lettres de Privilège fur ce nécessaires ; offrant pour cet
effet de le faire imprimer en bon papier & beaux caractères , suivant la
feuille imprimée & attachée pour modelé sous le contre-scel des pré
sentes. Aces causes, voulant favorablement traicter ledit sieur
.Exposant , Nous lui avons permis & permettons par ces Présentes de
faire imprimer ledit Ouvrage fous le titre de Racines Hébraïques fans
feints expliquées en vers "François ,en un ou plusieurs volumes , conjoin
tement ou séparément , & aucant de fois que bon lui semblera , sur pa
pier & caractères conformes à ladite feuille imprimée & arrachée fous
notredit contre-ícel , & de le vendre , faire vendre & débiter par touc
notre Royaume pendant le téms de six années consécutives , à comp
ter du jour de la date desdites Présentes : Faisons défenses à toutes sor
tes de personnes de quelque qualité & condition qu'tlles soient d'en in
troduire d'impression étrangère dans aucun lieu de notre obéissance j
comme aulS i tous Libraires , Imprimeurs & autres , d'imprimer , faire
imprimer , vendre , faire vendre , débiter ni contrefaire ledit Ouvrage
ci-dessus spécifié en tout ni en partie , ni d'en faire aucuns extraits sous
quelque prétexte que ce soit , d'augmentation, correction , changement
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tiers à Nous , un tiers a l'Hôtel Dieu de Paris , l'autre tiers audit sieur
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pies collationnées par l'un de nos araez & seaux Conseillers & Secré
taires , foy soit ajoûtée comme à l'original. Commandons au premier
hotre Huissier ou Sergent de faire pour l'execution d'icelles tous Actes
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tel est notre plaisir. Donné a Paris le septième jour du mois de Juin ,
l'an de grâce mil sept cens trente , & de notre règne le quinzième. Pat
le Roi en son Conseil.
Signé, NO BLET.
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Librairie Çfj Imprimerie de Paris , N. j88. fil. 54J- conformément ah
Règlement de 1723. Qui fait deffenfes Art. IV. à toutes personnes do
quelque qualité £j? condition qu'elles soient , autres que les Libraires Im
primeurs , de vendre , débiter Ç$ faire afficher aucuns Livres pour les ven*
dre en leurs noms ,Joit qu'ils s'en dtjent les Auteurs ou autrement ; i
ìa charge defournir les Exemplaires prescrits par FArticle CfUs, dit mì+
me Règlement, A Paris le quatorze "Juin milsept cens trente.
Signé, P.A, LE MERCIER, Syndic.
PREFACE,
§ í. Etat de U Question.
*
VIII,
points-voyelles i°. ne font que de petits traits presque
invisibles , tandis que les consonnes Hébraïques font
figurées avec de grands traits ; z9, ces points n'ont ja
mais de place marquée entre les consonnes. Celles-
ci demeurent toujours ferrées Tune contre l'autre , si
bien que les points dont nous parlons, font obligez de
fe placer deflus , dessous , à droite , à gauche , par tout
où cela n'incommode point les consonnes. Si ces
points font des voyelles , pourquoi ces voyelles ne
íbnt'elles point traittées d'égales avec les consonnes ?
Un peu d'attention à la petitesse de ces points , & à
îa place qu'ils occupent hors du rang des consonnes ,
fait tout d'un coup apercevoir que les points-voyelles
ne sont point dans le texte Hébreu à titre de voyelles,
qu'ils ne font point naturels à l'Hebreu , non plus que
les acçens & les esprits à la Langue grecque ; qu'enfin
de tels points n'ont pû être ajoutez au texte Hébreu
que dans des manuscrits déja formés , non pour y fai
re l'emploi des voyelles , comme s'il n*y avoit point
eû de voyelles avant eux dans Poriginal Hebreu,mais
pour aider seulement les lecteurs à prononcer soit les
voyelles qui y étoient deja , soit les mots Hébreux qui
n'ont point de voyelles. ■*
Cette réflexion fur le génie des Langues , nous ap
prend ce qu'on doitpenferdes grammairiensHebreux^
quand ils nous présentent les vingt-deux lettres de
l'ançien alphabet Hébreu , comme autant de conson
nes. Ces grammairiens n'ignoroient pas que les an-
çiens Hébreux n'avoient point d'autre alphabet que
celui qu'ils nous donnoient comme étant fans voyel
les. Mais qu'étoit-ce qu'un alphabet fans voyelles ì
Les alphabets des Langues sont à deux usages : l'un
de présenter aux yeux toutes les figures des lettres
qu'elles employent ; l'autre de mettre l'oreille au fait
IX.
de tous les sons que tes lettres combinées font enten-i
dre. Mais un alphabet fans voyelles n'est plus propre
à ces deux usages. Comment donc les Grammairiens
ont-ils donné dans cette absurdité ? C'est fans doute
parce qu'ils n'ont point fait assez d'attention au véri
table & au premier usage des points-voyelles. Ils ont
traitté ces points comme des voyelles , pareeque ces
points leur faifoient imiter en prononçant leur mots ,
certains sons qu'on peut donner aux voyelles Hébraï
ques. C'est comme íì nous disions que les aceens, que
nous mettons fur nos mots François , font des voyel
les , pareeque ces acçens nous déterminent a donner à
certains mots des sons qui imitent la prononçiation
de nos voyelles. II paroîtque ces grammairiens ne
connoiífoient plus quellesprononçiations les ançiens
Hébreux donUoient aux fix lettres voyelles ^TpriN ;
prononçiations qu'ils eussent bientôt retrouvées , s'ils
fe fussent donné la peine de confronter leur alphabet
avec l'alphabet Grec , & avec le texte des Septante.
Mais ces premiers Grammairiens ont tout l'air de n'a
voir point fçu le Grec. La barbare ignorance des tems
où ils vivoient , leur ôtoit tout commerce avec l'an-
çienne Grèce. •
♦
XII,
laìfla à Eléazar ; Sc par conséquent les Auteurs Jui&-
qui l'ont avancé , ont été contre leurs propres tradi
tions.
Secondement les Juifs non contents de rejetter les
points-voyelles de leurs Synagogues , regardoient mê
me comme profanes les exemplaires où ils se trou-,
voient. Nous en citons pour garent Buxtorf le fils ,
dans Touvrage qu'il a composé pour la défense des-
points-voyelles, Or est'il croïable que les Juifs eussent,
traité avec tant de mépris une invention dont Moïse
auroit fait Jofué dépositaire > On fera surpris que des
Auteurs Juifs ayent donné de tels démentirs à des tra
ditions & à des fentimens universellement répandus
chez eux. Mais feroit'il moins étonnant de nous voir
adopter les absurdités des Juifs ?JU est; également ab
surde , & que Moïse ait laissé des points-voyelles à
Eléazar , tandis que les Hébreux s'en pouvoient pas
ser , & qu'il en ait fait présent à.Josué , comme si sâns
cela Jofué n'eût pû entendre la Loi. Si c'étoit à titre
de dépôt que Moïse laissoit les points-voyelles, ce n'é-
toit point à Jofué,mais à Eléazar qu'il les falloit laisser.
Eléazar & fes successeurs en eussent fait usage , du
moins selon la pensée des Juifs , pour interpréter la
Loi au peuple. C'étoit le public , & non pas un par
ticulier , qu'il falloit rendre dépositaire d'une inven
tion qui n'étoit que pour le public. Nous ne nous éten
dons pas davantage fur ce sentiment , qui ne doit plur
âvoir de défenseurs ; nous craignons plutôt d'en avoir
trop dit.
i
XVII.
du Texte Hébreu 5 qu'Eléazar ne les donne point à
regret , si ç'est pourtant lui qui les donne ; qu'en un
mot loin d'apréhender que les Septante ne deviennent
traditeurs des profonds misteres des points-voyelles ,
son intention est que ces Interprètes ne manquent de
rien , & qu'ils rendent les Livres saints en Grec teis
qu'ils font en Hébreu.
Après les Septante , Onkelos & Jonathas ont para
phrasé la Bible en Caldaïque : ç etoit vers le rems du
Sauveur 1 nous suivons fur cette époque l'opinion la
plus reçue. Ces deux auteurs êtoieht fçavants & en
grande réputation parmi les Juifs. On ne les soup
çonnera pas d'avoir ignoré les travaux d'Efdras,ni les
points-voyelles. Et en ce cas que dévoient faire 0«-
kelos & Jonathas ? Premièrement ils dévoient mettre
des points-voyelles dans leurs paraphrases , puisque le
Caldaïque n'est pas moins vague que l'Hebreu , fans
les points-voyelles. Tout les engageoit à cette entre
prise : l'exemple & l'autorité d'Esdras qui avoit enri
chi l'Hebreu par l'invcntion des points-voyelles , la
Tradition des Juifs , qui , selon vous,y étoient acou-
tumez , Futilité des Synagogues , où l'on lifoit ces
paraphrases. Cependant Onkelos &. Jonathas n'ont
point mis de points-voyelles dans leurs paraphrases.
Tout le monde convient que ceux qu'on y trouve , y
ont été ajoutez par des demi-fçavans qui ont tout gâ
té. Secondement si Onkelos & Jonathas ne jugeoient
pas à propos de ponctuer leurs paraphrases , du moins
devoicnt'ils rendre les points duTexte Hébreu par des
équivalens , &: ne point s'écarter des sens qu'Efdras
y avoit attachés. Mais c'est encore ce qu'ils n'ont pas
fait. Souvent ils traduisent tout autrement que les
points-voyelles ne le permettent. Nous ne parlons pas
des libertés infinies que fe donnent quelquefois ces
XVIII.
Paraphrastes , & qui viennent d'autres causes que les
Critiques ont remarquées. Nous parlons des infidé
lités où ils sont tombez à l'égard des points-voyelles.
Louis Capelle en a remarqué quelques-unes dans fa
Critique sacrée , &C en comparant leur Texte avec
l'Hebreu,on en rencontre à chaque pas: infidélités en
core une fois dont on ne peut trouver d'autres raisons,
fi ce n'est que l'Hebreu qu'ils traduisoient n etoit pas
déterminé à certains sens, comme il l'aétc depuis par
les points-voyelles : infidélités si grandes & en si grand
nombre , qu'on ne pourroit en accuser la diversité des
manuscrits. Et d'ailleurs si ç'êtoit la diversité des ma
nuscrits qui causoit ces infidélités > quel fonds pour-
roit'on faire fur des manuscrits qui avoient deja tant
de variantes au tems à'Onkelos & de Jonathas ?
Aquila Symmaque & Théòdotion Auteurs du fe-«
cond íìecle , ont traduit le Texte Hébreu en Grec.
Leurs traductions nous présentent la même reflexion
que nous avons faite fur la Traduction des Septante ,
& fur les paraphrases Caldaïques. Nous avons des
fragmens assez considérables de ces Auteurs dans les
Exaples d'Origene, telles que le R.P.de Montfaucon
les a recueillies deplusieurs livres imprimés des An
ciens , & des manuscrits les plus célèbres de l'Europe.
On voit dans ces fragmens ce que S. Jérôme remar
que souvent dans fes commentaires ; fçavoirqu'Aqui
la & Symmaque n'ont point traduit , ou comme lui ,
ou comme les Septante , pareeque , dit ce Père , tel
mot Hébreu est équivoque , pouvant dériver de plu
sieurs racines. Ce sont pourtant des équivoques qui
bien souvent disparaissent par la fixation des points-
voyelles. Comment donc ces Traducteurs du second
siécle se sont'ils tellement écartés ou dés Septante , ou
des sens que S. Jérôme a suivis depuis, si les poiflts
yoyelies les raprochoient ? Acccuíèra-t'on Áquila &:
Symmaque de n'avoir point sçu l'Hebreu ? Dira-t'on
que ces Auteurs s'embarassoient peu de rendre fidelle-
ment leur Texte, pourvu qu'ils fissent tomber la Tra
duction des Septante ? Ceux qui ont haízardé ces ré
pliques, n'ont assurément lû ni Aquila ni Symmaque.
S'ils s'en êtoient donné la peine , ils auroientvûqu'A-
quila & Symmaque ont beaucoup travaillé leur ou
vrages qu'ils avoient à cœur de bien rendre leur Tex
te , que nous leur avons obligation de beaucoup de
sens heureux qu'ils donnent aux Livres saints , & que
S. Jérôme a suivis. Ils auroient aperçu que ces Tra
ducteurs avoient une connoissânee de l'Hebreu bien
plus étendue que celle qu'on voit dans les composi
teurs des nouveaux Dictionnaircsjde «elle forte qu'on
retrouve quelquefois dans leCaldaïque, dans le Sy
riaque, ou dans l'Arabe des significations Hébraïques
qu'ils nous donnent dans leurs Traductions:significa-
tions inconnues aux Juifs modernes , & qui avoient
passé de l'Hebreu dans ces Langues. Quant au dessein
qu'on prête à ces Auteurs d'avoir voulu élever leur
ouvráge fur la ruine des Septante, ce dessein ne paroît
point assez à découvert dans les fragments qui nous
restent de leur ouvrage. Mais c'est ce dessein même i
s'ils l'ont eû, qui devoit les attacher aux points-voyel
les. Comme les Septante s'écartent infiniment des
jpoints-voyelleSjsiAquila Òc Symmaque vouloient de-
créditer les Septante^ils n'avoient qu'à traduire,com-
me on le doit suivant les points-voyelles. Cette con
formité de leurs Traductions avec les manuscrits ori
ginaux eût donné du poids à leur ouvrage , elle eût
montré leur fidélité à suivre Esdras,elle eût servi bien
souvent de réplique contre les Chrétiens , qui obje-
ctoient aux Juifs la Traduction des Septante,elle leur
XX.
eût attiré l'aplaudissement universel des Synagogues.
Origene , quoique ni traducteur , ni paraphraste ,
donne encore lieu au même raisonnement que nous-
venons d'oposcr à la prétendue invention a Esdras.
Origene , comme on sçait , avoit mis dans la premiè
re colonne de ses Exaples le Texte Hebreu,& dans la
seconde,le mêmeTexte Hébreu écrit en lettresGrec-
ques. Mais Origene n'a point mis de points-voyelles
dans son Hébreu. On ne peut reprocher à ce grand
homme d'avoir fait assez peu de cas des travaux d'Ef-
dras , pour négliger des points-voyelles , qu'Esdras
eût ajoutez aux Livres Saints. Quefaut-il donc con
clure de cette omission d'Origene ? Que ce Pere ne
connoissoit pas les points-voyelles. Et si Origene,
après avoir aflemblé tant de manuscrits pour compo
ser ses Exaples , ne connoissoit pas les points-voyelles,
qui donc les connoissoit ? Ce n'est pas tout encore.
Origene en composant la seconde colonne de ses
Exaples , veut exprimer en lettres Grecques toutes les
lettres Hébraïques qui composent la première. Mais
Ja première colonne d'Hébreu êtant fans voyelles ,
comme on le fupofe , Origene devoit - il mettre des
voyelles dans la seconde ? II ne devoit y mettre que
des consonnes Grecques. Si vous dites qu'Origene
ne pouvoit aprendre a la Grèce comment elle pouvoit
prononcer l'Hebreu , fans fupléer dans le Texte He-
breu-Grec bien des voyelles auxiliaires que l'Hebreu
lìmple n'écrivoit pas ; d'accord , vous répondrai-je.
Mais i o. ces voyelles auxiliaires, que fuplée Origene ,
dévoient donc être les mêmes que vous fupléés par
vos points-voyelles , puisque , selon vous , ces points
fixoient l'Hebreu dès le tems d'Origene. i°. Orige
ne ne devoit donc point rendre par des voyelles Grec
ques , certaines lettres Hébraïques que vous &: les
XXI.
Gïamma.iïiens traittez de consonnes. Ainsi i*. Ori-
gcue ne s'accorde point avec vous fur le choix des
voye\lesauxiliaires,repréfentées par vos points-voyel
les. x\ Vous n'êtes pas plus d'accord ensemble sur le
discernement de certaines voyelles d'avec les conson
nes. C'est-à-dire en deux mots , que les points-voyel
les êtoient encore à naître au tems d'Origcne.
Notre induction nous conduit d'Origene à S. Jé
rôme , le premier depuis Origene dont nous ayons
les travaux fur les Livres saints. Saint Jérôme vivoit
dans un tems fertile en Rabins. II y avoit alors une
Ecole célèbre à Tibériade , &: S. Jérôme n'en êtoic
qu'à peu de journées. Ce Pcre, naturellement curieux
de tout ce qui pouvoit enrichiï son travail , a visité la
Terre Sainte, pout y aprendre la situation des lieux
dont il est parle dans l'Ecriture j il n'auroit pas plaint
fa peine , pour aller à Tibériade consulter les manus
crits ponctuez , s'il en avoit entendu parler. Ou, fans
déplacer ce saint homme de fa grotte , la renommée
des points-voyelles , étant íi grande chez les Juifs , ne
dcvoit'ellc point l'y venir chercher ? Saint Jérôme
avoit auprès de lui un Rabin fameux de Tibériade ,
qui devoit être content de lui : on fçait que S. Jérôme
le payoit bien cher j & ce Rabin n'ignoroit pas que
S. Jérôme rendoit publiques toutes les leçons qu'il lui
donnoit ; ainsi il êtoit de son honneur de ne point ca
cher à son élevé le secret admirable des points-voyel
les. Cependant avec tant de secours, S.Jérôme se
plaint éternellement des équivoques de PHebreu dans
Ces commentaires , & des mêmes équivoques que les
points-voyelles ont fait difparoître. Sans chercher
même dans les commentaires de S. Jérôme ce qu'il
pense de l'Hebreu,qui ne voit , en comparant fa Tra
duction avec l'Hebrcu ponctué, que les points-voyel-
b iij .
XXII.
les n'êtoient point fa règle ? C'est une chose que nous
ne prouvons point ici, parce que les partisans des
points-voyelles n'ont gueres osé lé contester.
1 Voilà donc tous lesTraducteurs du Texte Hébreu
depuis Esdras jusqu'à S. Jérôme, & S. Jérôme lui-:
même , qui ne connoissent pas ìes points-voyelles.
C'est la conséquence qui suit naturellement de l'in-
duction que nous avons fáite.
fyíais écoutons un moment ce qu'on nous objecte
par rapport à S. Jérôme.
S. Jérôme,dit-on , prenant un parti fur les équivo
ques de l'Hebreu , cite pour garent du choix qu'il fait,
un texte qu'il appelle Hebratcam veritatem , le véri
table exemplaire Hébreu. Quel est donc , vient'on
nous demander,ce Texte Hébreu qui détermine saint
Jérôme fur les équivoques des Livres saints ? Etoit-ce
un Texte fans poinrs'Mais l'Hebreu fans points n'ôte
pas les équivoques qui embarrafloientS. Jérôme. Au
contraire le Texte Hébreu ponctué détermine le sens
des mots , & fait éclipser les équivoques : d'où l'on
çonclud que S. Jérôme avoit en main un manuscrit
orné de points-voyelles, & que c'est ce manuscrit
qu'il appelle Hebratcam veritatem.
Nous prions les Lecteurs de prendre garde au. dé
faut qu'il y a dans ce ráifonnement. On y suppose que
S. Jérôme n'avoit point d'autres moyens de fe fixer ,
quand il rencontroit des équivoques, que d'aller con
sulter un manuscrit ponctué. Nous verrons dans un
moment , quelle êtoit dans ces cas, la règle de saint
Jl A
erome.
Nous observons d'abord qu'on nous objecte préci
sément , ce qu'on avoit plus d'intérêt de supprimer.
Et en eftet pourquoi S. Jérôme , dans ces mêmes en
droits où il cite Hebratcam 'veritatem , feplaint'il des
XXIII.
équivoques de l'Hebreu? S, Jérôme ayant cn main ,
comme on le suppose , un manuscrit ponctué qui ôtòit
les équivoques, devoit'tl se plaindre que l'Hcbreu fût
équivoque en tel & tel endroit ? Si nous avions un ma
nuscrit François que la supreslion de quelques voyel
les rendît équivoque , & qu'en même tems nous eus
sions d'autres manuscrits du même ouvrage pourvus
de toutes leurs voyelles , nous plaindrions-nous , à
l'occasion du manuscrit sans voyelles , que le François
est équivoque? Nous devrions dire :Tel manuscrit de
cet ouvrage est équivoque , parce qu'il y manque des
voyelles ; mais il est expliqué par les manuscrits moins
négligez , où font toutes les voyelles. C'est en de pa
reils cas au manuscrit qu'il faut s'en prendre , & non
point à la Langue, Saint Jérôme ne devoit donc point
íe plaindre dans ces rencontres que FHebreu fut équi-»
voque; il devoit dire ? Tels manuscrits Hébreux qu'a-r
voient ceux qui m'ont précédé , laissoient des équi
voques dans leur Texte , & c'est ce qui les a trompés.
Moi , j'ai trouvé des manuscrits où font des voyelles
qui fixent les sens douteux. II devoit ajouter com
ment ces manuscrits fortunez ponctuoient certains
mots,afin de ne point critiquer les Ançiens,sans mar
quer des autorités. Mais S. Jérôme , bien loin d'al
léguer de pareilles justifications dans ses commentai
res , donne un démentir positif, s'il en fut jamais , à
tous ceux qui lui font présent d'un manuscrit ponctué.
Par exemple sur osée 13.3. après avoir remarqué que
les Septante traduisent !"D1K sauterelle , & Théodo-
tion , endroit far ou, sort la fumée , c'est , ajoute-t'il ,
parce que le mot Hébreu qui a ces deux sens , s'ecrit
avec les mêmes lettres : aptd Hebrxos ìocufta & fu-
mariuni iisdem fcrihitnr lìtteris , Aleph , Res,
B et h , He'. S.Jérôme nomme les quatre lettres
XXIV.
qui composent le mot. II ne nomme aucun point-
voyelle.
Mais il faut prouver directement que S. Jérôme
ne parle point d'un manuscrit ponctué , quand il cite
ce qu'il appelle Hebraïcam veritatemy
1°. Quand S. Jérôme allègue Hebraïcam verita-
tem,eri justification d'une consonne qu'il rétablit dans
un mot Hébreu , d\in "l , ress , par exemple , qu'il
préfère à un *? , daleth , on ne dira pas qu'en ces en
droits saint Jérôme veut parler des points-voyelles.
II s'agit alors des consonnes de l'Hebreu , &: non pas
des voyelles. zp. Quand saint Jérôme prend pour ga
rent Hebraïcam veritatem , fur des endroits où les
points-voyelles laissent encore des équivoques , ce ne
font point encore les points-voyelles dont il veut par
ler. Les points laissant Péquivoque dans le Texte Hé
breu , n'eussent fait que tenir saint Jérôme en suspens.
Du moins ce Pere ne pouvoit'il pas les citer en preu
ve du sens qu'il préfère. 3 °. Quand saint Jérôme cite
Hebraïcam veritatemfic qu'en même tems il donne
un sens différent de celui qu'ont fixé les points-voyel
les, il est encore visible que par Hebraïcam 'veritatem
il n'entend pas un manuscrit ponctué. Ce ne seront
pas apparemment les points-voyelles qui l'auront at
taché à une interprétation que ces points rejettent»
Voilà deja trois sortes d'endroits où saint Jérôme al
léguant Hebraïcam veritatem , ne peut être supposé
parler d'un manuscrit fourni depoints-voyelles. Mais
40. quand saint Jérôme cite Hebraïcam veritatem ,
&: qu'alors il s'arrête au sens que donnent aujourdhui
les points-voyelles , ne peut'on pas conclure que les
manuscrits ponctués font ce qu'il entend par Hebraï
cam veritatem ì Point du tout , & il est clair par les
exceptions qu'on vient de faire,que dans ces endroits
XXV.
même qu'on nous objecte, saint Jérôme nc pensoit à
rien moins qu'à des manuscrits ponctués. II est clair,
dis-je,que saint Jérôme s'autorisant de ce qu'il apellc
Hebraïcam veritatem dans plusieurs endroits, où l'on
ne peut entendre ces mots d'un Texte ponctué , on ne
doit pas conclure que c'est ce Texte ponctué dont il
veut parler , lors même qu'il est d'acord avec ce Tex
te. II est clair que ce qu'il nomme Hebraïcam •veri-
tatem , est un Texte , ou si vous voulez , une critique
du Texte , qui le justifie en général dans tous les en
droits où il s'en autorise.
Et qu'est-ce donc , me direz-vous , que ce Texte ,
ou critique du Texte , par où vous expliquez Hebraï
cam verìtatem ?
Je réponds que c'est un Texte Hébreu fans points-
voyelles, & non pas le Texte d'un tel manuscrit, mais
le Texte Hébreu confronté fur plusieurs manuscrits ,
& fur plusieurs prononciations qu'on pouvoit lui don
ner, i °. Saint Jérôme avoit en main le manuscrit des
Exaples d'Origene , & il avoit aussi les manuscrits
qui êtoient chez les Juifs de son tems. i°. Saint Jé
rôme íçavoit comment les Juifs de son tems pronon-
çoient í'Hebreu des Livres saints en tel endroit sujet
à équivoque , & il voyoit aussi dans la colonne Hé
breu-Grecque des Exaples d'Origene, comment ces
mêmes mots s'êtoient prononcés du tems d'Origene.
Que faifoit donc ce saint Docteur quand il trouvoit
dans son Texte des mots équivoques î i ". II confron-
toit ses manuscrits , & s'il les trouvoit différents , il se
declaroit pour celui qui présentoit un meilleur sens ,
& celui-la êtoit pour lui verr tas Hebraïca , c'est-à-
dire la leçon la plus correfte du Texte Hébreu, z*. Si
la confrontation des manuscrits n'eclairçifloit point
les doutes ,parccque les mots étant écrits de même,
XXVI,
l 'équivoque ne rouloit que sur diverses prononciations
qu'on pouvoit donner au Texte , alors saint Jérôme
comparoit ensemble les prononciations que tel mot
Hcbreu pouvoit avoir ; celle d'Origene avec celle
des Septante , quand il la sçavoit , celles-ci avec celles
d'Aquila&de Symmaque , ces dernieres avec celles
des Juifs de son tems ; & sachant ce que signi-
fioient les mots Hébreux , étant diversement pronon
cés , il examinoit quelle prononciation êtoit plus con
forme au sens & à toute la fuite du discours } & c'est
celle-là qu'il apelloit à juste titre Hebraïcam verita-
/ew,c'est-à-dire,la prononçiatìon légitime dun tel mot
Hébreu en tel endroit. Dans ces deux cas Hebrait
ca Veritas étoit la manière la plus correcte d'é
crire & de prononçer P Hébreu des Livres saints, Lc
Texte d'un livre , c'est la téneur & l'enchaînement du
discours ; ce ne font point seulement les lettres qui le
composent. Un Texte Hébreu défiguré , ou pronon
cé à contre sens , n'est pas un Texte. Mais un Texte.
Hébreu bien prononçe pour le fcns,ou rétabli par une
critique sensée , c'est ce qu'on doit apellcr Texte ori
ginal de l'Hebreu , Hebraïcam ver'itatem.
Du tems de saint Jérôme si nous descendons au
Talmud , nous trouvons que les points-voyelles n e-
toientpas encore au commencement du VIIIe siécle :
c'est le tems où fut achevé le Talmud. Buxtorf le pere
avoue lui-même que le Talmud ne parle jamais d'ac-t
çens ni de points-voyelles ; nullttm punítivocalis aut
accentâs nomen extare in toto Talmud. ;
Louis Capclle objectant à Buxtorf le fils cet aveu
du pere , que répond le fils ? il est bien étonnant, dit-
il , qu'un Code de loix ne traitte point des questions
grammaticales. Buxtorf le fils ne songeoit pas que le
Talmud est un Code de loix formé fur laloí de Moy
XXVII.
se que cette loi pouvant avoir divers sens , suivant
Jes points-voyelles qu'on y attache , il êtoit comme
nécessaire aux Talmudistes déparier des points-voyel
les, s'ils les connoissoient ; de dire par exemple :Telle
loi de Moyse doit être ainsi interprétée , parce que le
Texte Hébreu est ponctué de telle sorte. C'est néan
moins te que les Talmudistes ne font jamais. Quand
ces Auteurs veulent ôter les équivoques qui se trou-i.
vent dans le Texte Hebreu,ils employent les voyelles
>inN , si elles leur font d'usage. Mais lorsque ces voyel
les laissent encore lé sens douteux , ils ne sçavent plus
comment se faire entendre. Si par exemple ils veu
lent nous aprendre que "pJ3 Ij. 54. 1 $ . doit s'inter-
réter œdijicatores tui , &; non pasflii tui , au lieu
e dire , ne lisez pas par un carnets , mais par un
holem^ ou de marquer le mot Hébreu du point-voyel
le qui lui convient , ce qui êtoit naturel , s'il y avoit
alors des points-voyelles , ils se contentent de dire ,
lisez -p3 & non pas Cette répétition de
marquoit feulement que ee mot Hébreu pouvoit
avoir divers sens , mais elle n'aprenoit pas lequel il
falloit suivre.
Cet endroit du Talmud étant décisif, comme le
sont aulsi plusieurs autres , Louis Capelle n'a pas man
qué de l'objccter à Buxtorf le fils. Et celui-ci qu'y ré-
pond'il? Iln'y répond rien.Mais tâchant, selon sacou-
tume,d'éluder les allégations les plus démonstratives,
& toujours intrépide dans fes préjugez , il va feuille- \
ter encore une fois le Talmud. Puis y trouvant le mot
D'OJ?13 qui signifie acçens , le Talmud , dit-il , permet
aux MaîtreSjOu Rabins de se faire payer de leurs dis
ciples , quand ils leur aprennent D^Û^M plD*íî,c'est-à-
dire,à diftinguer les acçens de la Loi. II y avoit donc,
conclud'il , des acçens du tems du Talmud , c'est-à-
; xxvnr.
dire , selon lui , des points-voyelles.
Pour entendre cecce défaite de Baxtorf,il faut sça-
voir que le Talmud a deux parties , la Mifna & la
Gémare-, que la Mifna est le Texte , que la Gemare en
est la glose. La Mifna fupofant donc en un endroit
que la coutume des Rabins êtoit d'exiger un salaire
de leurs disciples , quand ils leur aprennoient K1pQ ,
c'est-à-dire à lire la Loi , la Gemare en marque son
étonnement ; car on doit , dit'elle , enseigner gratui
tement la Loi , puisque c'est ainsi que Moyse ra en-
seignée.Pour expliquer donc cet endroit de laM/'/W,
la Gemare fait ce commentaire : « II est permis de se
» faire payer de ses disciples non pas à raison de N"ìpD,
» ou de la Loi qu'on leur enseigne , mais à cause de
3> D^Oyu plD'S , ou des acçens qu'on leur aprend à
» distinguer. w Voilà la glose telle qu'elle est dans la
Gemare fie le sens est que les acçens ,011 tons musicaux^
qu'on donnoit à la Loi en la lisant dans les Synago
gues , n'êtant point du corps de la Loi , la Mi/ha a pû
permettre aux Rabins de se faire payer , quand ils en-
feign oient ces acçens à leurs disciples.
Quelques-uns entendant par D^'ìJ les voyelles
auxiliaires du Texte Hébreu , font ainsi parler la Ge
mare : il est permis aux Rabins d'exiger un payement
de leurs disciples, quand ils leur aprennent quelles
voyelles auxiliaires il faut énonçer , pour bien pro
noncer tous les mots Hébreux de la Loi ; & cela est
permis , disent'ils, parce que ces voyelles auxiliaires
ne font point partie de la Loi , n'étant pas exprimées
dans le Texte , quia docentur accentus qui non fnnt
de lege , ac proptereà non contìnentur in complexie
njocum. Nous abandonnons ce dernier commentaire
à la critique des Lecteurs. Nous remarquons seule
ment qu'il y est parlé non pas de ìxfgure des points
XXIX.
voyelles } mais du son des voyelles auxiliaires qu'il
falloit énonçer en lisant le Texte , & dont la fgure
n'a été inventée qu'après le Talmud. C'est ce que
Buxtorf le pere ne contestoit pas.. Ingeniosè & éru
dite , dit-il écrivant à Louis Capelle , adJïnguU ref-
fondes quœ a me in Tibériade Junt propojtta .... In
locis Talmudicis qux punttorum vocalium dr accen*
tuum videnturfacere mcntionem , illud me Jemper y
longe antequam refponfum íuum legi , perplexum te-
nuit de potestate potius quam de figuris ea ejse intél
itgenda. Buxtorf le pere sentoit la différence qu'il y
a entre des voyelles énor.çêes dans la parole , & ces
mêmes voyelles écrites dans un Texte.
Nous permettra-t'on encore deux réponses à une
objection de íi peu d'importance ? Premièrement si
O'OJfD dans la Gémare íîgnifioit les points-voyelles
deja inventez & écrits dans la Loi , le commentaire
de IzGémare seroit dépourvu de sens commun. Pour
quoi en effet si les points-voyelles, D>DJ?13, sont écrits
dans le Texte de la Loi , pourquoi , dis-je , distinguer
fcnpû de O'DJNî , & les distinguer au point que l'on
faste un crime aux Rabins de se faire payer en ensei
gnant fcílpD , & qu'on leur permette d'exiger un pay e-
ment,quand ils enseignent D'D^U plD>3 ? Ces points
ayant été ajoutez au Texte par Esdras , ne font'ils pas
partie de la Loi ? Pourquoi donc permettre aux Ra
bins de se faire payer , quand ils aprennent à les lire ?
Tout lecteur sensé doit aperçevoir que QVSJftû , étant
ainsi interprété , rentre absolument dans le sens de
N*lpQ , & qu'ainsi la Gémare n'a plus de sens raison
nable , si elle met ces deux choses en opposition. Se
condement si le mot O'OJftJ signifie des points-voyel
les deja écrits dans la Loi , quelle grande idée nous
restera-t'il du sçavoir des Rabins ? Les Rabins êtoient
en grande réputation chez les Juîfs,& ce n'êtoit point
fans raison. Pour apprendre aux autres à lire la Loi j
il falloit expliquer un Texte souvent sans voyelles i
& à cause de cela sujet à bien des équivoques ;
il falloit j dis-je ^ expliquer ce Texte , fans être ai
dé par des Traditions , comme nous le verrons bien- *
tôt ; & par conséquent être assez versé dans la science
de l'Ecriture , pour en trouver les sens légitimes. Mais
fi □>Ûj/D > ou , comme Vous l'entendcz i les points-
voyelles êtoient tous écrits dans le Texte , quelle ha
bileté falloit'il à un Maîtrej ou Rabin ,,pour aprendre
à lire la Loi à ses élevés ? La même qu'il faut aujour^
dhui à nosMaîtres d'Ecole pour aprendré à leurs éco
liers à lire dans le Latin ^ ou dans le François.
Nous avons montré jusqu'ici que les points-voyel
les n'ont point été inventez par Efdras , & qu'ils íbnt
postérieurs à la confection du Talmud , c'est-à-dire j
qu'ils n'ont pû être inventez que du tems des Massore*
tes. Or fur cela on nous demande comment les Juifs i
qui ont fait des journaux si détaillez desEcolesde Pa^
lestine & de Babilone , ne nous parlent point de cette
Ecole célèbre deTibériade^que nous supposons avoir
enfanté les points-voyelles 5 Comment les Auteurs
Juifs ont passé fous silence une invention si mémora
ble , & qui faifoit tant d'honneur à leurs Maîtres ?
Comment enfin cette nouveauté apû passer fans apro-
bation , ni contradiction quelconque de la part des
Juifs?
Les lecteurs croiront peut-être que ces questions
qu'on nous fait ne nous regardent point. Et en effet
ce n'est point à nous d'apprendre au monde en quel
tems les points-voyelles ont reçu l'être , & il nous suf
fit d'en avoir constaté la nouveauté. Ces questions
néanmoins enferment une objection dont voici la for-.
1
XXXI.
ce. Vous nous prouvez qu'Esdras n'a pas inventé les
points-voyelles ô£ qu'ils font postérieurs au Talmud ,
parce que les Auteurs qui ont écrit depuis Esdras jus
qu'au Talmud n'en ont point parlé. Mais les Auteurs
juifs n'ont point parlé non plus de cette invention des
Massoretes» II n'y a point fur cela de monuments
certains chez les Juifs. Ainsi voilà négative contre
négative , toutes les deux tirées de la même source
du raisonnement , c'est-à-dire , du silence des Au
teurs.
Nous répondons d'abord en général que tout silen
ce des anciens monuments fur certains faits ne suffit
pas pour les détruire. II y a des faits qui ne peuvent
arriver fans devenir célèbres ; il y en a d'autres qui
demeurent longtems inconnus , quoique non moins
certains que les premiers. Que,par exemple , un Con
quérant s'assujétisse de grands Etats , qu'un puissant
Empereur fasse un Code de loix pour un grand peu
ple , ces faits deviennent connus & célèbres des le
tems qu'ils arrivent. Pourquoi ? C'est parce qu'étant
accompagnez de circonstances qui intéressent des peu
ples entiers , ils ont encore pour Auteurs des hommes
dont la puissance donne un branle général à tous ceux
qu'ils commandent. On n'a donc pû ignorer en au
cun tems ni qu'Alexandre eut conquis le monde , ni
que Justinien eût composé un Code de loix. Si donc
Esdras êtant à la tête de la grande Synagogne , a in
venté les points-voyelles , si les Juifs refpectoient Es
dras comme un Prophète , s'ils recevoient fes travaux
comme des loix divines , il est certain que l'invention
qu'on-lui prête , n'a pû jamais être ignorée des fea-
vants Juifs &: Chrétiens. Et par conséquent il est cer
tain que le silence des Auteurs Juifs & Chrétiens dé
pose absolument contre elle. Mais que des Rabins
XXXII.
inventent une manière de ponctuer PHebreu i dans
un tems où très-peu de personnes parlent Hébreu ; 8c
que cette invention soit faite par des hommes Juifs ,
qui n'ayent ni autorité pour la mettre en crédit,ni un
grand théâtre pour la montrer , loin de s'étonner
qu'elle demeure quelque tems obscure & inconnue ,
l'étonnement seroit bien plus naturel, si elle devenoit
tout d'un coup célèbre.
Ií y a plus encore. Quand nous inférons du silence
des Auteurs que les points-voyelles n'existoient pas ,
nous ne disons point seulement : Tel ou tel Auteur n'a
point parlé des points-voyelles , donc il n'y en avoit
pas de son tems. Nous disons encore : Ces Auteurs
n'ont point fait usage des points-voyelles pendant
quinze cents ans,c'est-à-dire depuis Efdras jusqu'aux
Massoretes , quoique ces points leur fussent d'une
très-grande utilité ; donc &c. C'est principalement
fur le non usage* des points que nous insistons» Sl
quclqu'unnous disoit qu'il y a mille ans que l' Impres
sion est inventée, quoiqu'il n'y ait que ffois cents ans
qu'on imprime, le non usage de l'Impreísion pendant
íept cents ans lui ôteroit certainement sept cents ans
d'antiquité : pourquoi ? Parce qu'il n'est point possi
ble, rimprestion étant si utile au public , qu'on n'im
prime que depuis trois cents ans,s'il y a mille ans que
i'Imprefsion est inventée. Telle & bien plus forte en
core est la conséquence que nous tirons du non usage
des points-voyelles pendant quinze cents ans. Et en
effet l'Impression toute utile qu'elle puisse être , n'est
pourtant point absolument nécessaire. Mais ici les
points-voyelles sont regardez comme nécessaires à
î'intelligence desLivres saints; si bien que,felon vous,
le Texte sacré fans les points-voyelles n'est plus qu'un
assemblage confus de caractères , qu'un nez de cire ,
n ajus
Xxxiii.
rtàstts cereus , c'est-à-dire qu'un Texte sans vie , &
qui prend toutes les formes qu'on lui veut donner.
Après cette réponse générale j voici nos réponses
particulières.
Premièrement on nous demande pourquoi les
Juifs qui ont été si exacts dans l'histoire des autres
Ecoles, ne nous parlent point de cette Ecole de Tibé
riade, où nous supposons avec beaucoup d'autres^que
les points-voyelles ont été inventez. Buxtorfle pere
qui nous interroge de la forte , paroît faire beaucoup
de fonds fur ce que les Juifs nous ont raconté de leurs
Ecoles. Mais les feavants fenfez n'y ajoutent pas beau
coup de foi. Ces sçavants nous aprennent que le plus
ancien des écrivains Juifs qu'on nous cite , conduit
son histoire jusqu'au XVe siécle >, c'est-à-dire est très
moderne j qu'ainsi ces écrivains ne font point partie
capable de nous en imposer sur ce qui s'est passé à Ba*
bilone &c en Palestine pendant tant de siécles; Ils re
marquent que les généalogies , que les Juifs nous pré
sentent de leurs Rabins ou Maîtres en Hébreu , font
mêlées de fables & de rêveries cabalistiques ; de forte
qu'elles nous laissent la liberté de les mettre à côté des
généalogies qui font remonter nos Rois jusqu'au che*
val de Troyé, Ils observent que les Juifs eux-mêmes
ont avoiié que depuis la ruine de Jérusalem,ils avoient
eu bien peu d'Historiens dignes de foi. Aussi tout le
monde aplaudit aujourdhui à Grotius quand il dit i
Judtos ejïe pejjimos historia magiftros. Or de ces té
moignages des sçavants que fauw.1 conclure î Que le
silence des Auteurs Juifs ne conclud rien contre la
certitude de certains faits ; & le sujet où nous sommes
cn fournit la preuve. Buxtorfle pere ne trouvant plus
d'Ecole à Tibériade chez les Auteursjuifs depuis l'arl
deux cents trente, , a prétendu que cette Ecole n'avoit
XXX IV.
pû durer jusqu'au Ve siécle. Cependant S. Epiphane
en fait mention , & c'est: de Tibériade , comme on
sçait, que S. Jérôme fit venir le Rabin qui l'aidoic
dans ses travaux. Les témoignages de ces deux Pères
de l'Eglise seront'ils afltoiblis par le silence des monu-
mens Judaïques ì
Secondement on demande comment unelnvention
aufli merveilleuse que celle des points-voyelles , a êtré
précisément choisie par les Auteurs Juifs , pour être
ensevelie dans l'oubli. Mais cette invention qu'on
nous fait tant valoir est'elle de beaucoup plus merveil
leuse que l'invention des acçens dans le Grec ? Cette
derniere est très-utile à ceux qui commencent l'étude
du Grec ; elle en ôte bien des équivoques. Et , si le
grand nombre des hommes à qui une invention nou
velle devient profitable , est une des choses qui la doit
rendre célèbre , celle-ci le devoit être infiniment par
la multitude de ceux qui ont étudié le Grec , & par
le grand nombre des Auteurs que nous avons en cette
Langue. Cependant personne ne sçait encore en quel
tems précisément les acçens ont été ajoutez aux ma
nuscrits Grecs. Nous prions nos Interrogateurs de se
tenir contents de cet exemple.
Troisièmement si l'invention des points-voyelles
n'est pas merveilleuse , du moins , continuë-t'on, elle
êtoit nouvelle. Comment donc a t'elle pû passer, fans
qu'il paroisse aucune aprobation du corps de laNation
Juive, ou comment n'a t'elle pas eû de contradicteurs ?
Je ne le sçai pas , répondrài-je à la seconde de ces
deux demandes. Je sçai seulement que si les Juifs de
ce tems êtoient bons Critiques , il devoit y avoir bien
du bruit chez eux à la manifestation des points-voyel
les. Mais à quel propos vouloir que cette nouveauté ,
préçisement comme nouveauté â fasse tant de fracas
XXXV.
chez les Juifs î Des hommes particuliers s'avisent dkc-
crire dans leurs manuscrits des voyelles qu'on pro*
nonçoit deja en les lisant : une prononciation , qui
n etoit que dans la bouche des Maîtres , devient par
les points une prononciation toute ecrite , qui épargne
de la peine aux Commençants;y a-t'il rien là qui doi
ve tant émouvoir ce grand corps des Synagogues ? Les
Juifs ont reçu la Traduction des Septante fans aucun
décret des Synagogues , ils Font reçue , dis-je , non
comme divine & canonique , mais pour fa propre uti
lité , parce qu'elle rendoit les Livres Saints intelligi
bles aux Hellénistes qui n'entendoient pas l'Hebreu.
Les Chrétiens de PEurope ont partagé PEcriture Sain
te en chapitres & en versets 5 ces divisions ont passé
fans exciter aucun mouvement dans PEglife. Ces
deux exemples font aplicables , comme ori voit,a Pin-
vention nouvelle des points-voyelles.
Enfin s'il faut expliquer ce silence des Auteurs Juifs
fur l'invention des point s-voyelles , dont Tibériade ,
félon plusieurs , étoit le théâtre , nous ajoutons qu'on
peut , íi l'on veut , changer le lieu de la fçene. Nous
avons ici toute la liberté des hypothèses. On peut
supposer que les points-voyelles n'ont été forgez
ni dans PEcole de Tybériade , ni dans toute autre
Ecole fcélebre. On peut & aparemment on doit croi
re qu'ils n'ont point été inventez tous à la fois : que
quelques Rabins allant d'abord au plus nécessaire ,
ont songé à fixer les prononçiátions les plus difficiles
du Texte Hébreu ; que d'autres enchérissant fur les
premiers , ont multiplié les points-voyelles ; qu'enfui-
te font venus les accens bc les tons Mujicaux , les ac-
çens Rois , les acçens Ministres y qu'enfin , comme il
falloit bien du tems pour dessiner cesmignatures dans
les manuscrits , les exemplaires ponctuez ont d'abord
XXX V I.
cté très-rares : voilà peut-être en deux mots pourquoi
l'Invention des poincs-voyelles n'a été bien connue?
que dans un tems , où l'on n'êcoit plus en état d'en,
connoître l'époque préçife,ni les premiers Inventeurs.
fin de la Préface.
LXXXVI.
JBBREFIATIONS.
Etyop. Ethiopien:Ver-
Adv. Adverbe. sion Ethio
Aff. Affixe. pienne.
Al. Aliter. Ex. Exemple.
Aid. Cod. AlduinusCodex- Exapl. Auteurs des
Angl. Anglicè. Exaples d'O-
A priv. Alpha privatif. rigenej quand
Aq. Aquila. ils sont plus
Ar. Arabicè : Ver de deux.
sion Arabe.
Asp. Aspiré. Fem. Féminin.
B[ Fut. Futur.
B. Bret. Bas Breton.
Buxt. Buxtorf. Germ. Gérmanïcè.
—>
H
Cald. Caldatcè: Para Hebr. Hehráicè.
phrase Cal- Hebr. Interp. Hebr&us ínttr-
daïque. terpres.
Complut. Cotnplutenfis , Hier. Hieronymus.
Edition de Hiph. Hìpbìl.
Complut. Hisp. Hifpanicì.
Constr. Construit. Hitph. Hitpha'él.
) Hoph. Hophal.
D. P. ' De plus. I
Des. Defect. Défectif. L E. là est.
Dor. Dorici. Ibid. Ibidem.
Incert. lncertus , Au
E. Ve Edition , teur qui~h'est
dans les Exa- point nommé
ples d'Orige- dans les Exa
ne. ples.
Edit. Edition. rnterject. Interjection.
Emph. Emphaticè. Interpr. Jnterpres.
Epenth. Epentheticè. bai. Italkè.
r
Eptaglott. Dictionnaire
Eptaglotton Kal. Conjugaison
de Castel. Kal.
lxxxviï.
Q. „
L. Lisez. Q, D. Quasi dicas.
Las. Latine, Quint. Ed. Cinquième Ê-
M dition j dans
Masc. Masculin. ~ les Exaples
Med.Latí Media Latini- d'Origene.
tatis. R
Metaph. Métaphorique Rabin. Rabinìcè.
ment. Rom. Edit. Edition Romai
MíT Manuscrits. ne des Sep
tante.
Niph. Conjugaison S
Niphal. Samar. SamaritanhSa*
) maritain.
O. Les Septante. Supl. Suppléez.
» - Supl. Cald. Supplément
P. Page. Caldaïque
Pagn. Pagnin. qui est après
Parag. Paragogique. la lettre to.
Part. participe. Par Sym. Symmaque.
ticule : secon Syr. Syrhtti : Syrut.
de partie de r
cet Ouvrage , Th. Théodotion.
où sont les /
particules V. Voyez.
Hébraïques. V. les Part. Voyez les Par
Pent. Pentateuque. ticules Hé
Pib. Conjugaison braïques dans
Pihel. la seconde
Plur. Pluriel. partie de cet
Prêt, Prétérit. Ouvrage.
Vul Vulgate.
Hautes a c ò r r î g ë
DA s s la Préface , page XXXVIII. ligne 24. dont on Fait
l'honneur , lisez, dont on fait honneur. P. XLIV. L 6.
de, píaçer > lis. de deplaçer. Dans les Ra CINES &c. Pag. 3 5 .
ligne 30. num , Us. t\vd~\. P. 35. /. ij. d'dut , nan
êtez, la virgule. P. 41, /. 31. instrument » /í/Ì instruments.
.í. 41. /. 16. mp, /</. mp. P. 47- 19- npin , us. npìn. P.
62. /. 20. m', ///. HT. P. 66. A/pè. lis. hitph. P, 76.
I. iy. comme,///! connue. Z7. 80./. 3. l!ame, lis. lame. P. 96.
/. 12. nijon,///! nman. P. 101. /. 36. celui, /«/. celui qui,
JP. 108. /. 1. oouvré , /*/. couvre. P. 126. /. 38. auter ,
ïis. sauter. P. i;8. /. 14. riDirO , lis. nD"im. P. 224.
/. 19. DOn , ///! Q3n. P. 2j6. /. 27. ivaryxò > lis. eLvaym.
P. 257. /. 32. «fní, lis. avríi. P. 262. /. 14. b. bret. froment ,
lis. b. bret. pain. P. 267. /. 30. tí^Im . lis. tij\^ F. 269. /. 30.
deesa, lis. dehesa. P. 170. /. 27. 4f*^"i lis..çf*£io. P. 272. /.
14. Le<tnofìiC Lento. P. 27 s. I. j j. x.,*/™ , lis. ^*/th. P. 280.
/. 8. x.Ag(AÒ, lis. X*?t*»- P. 288. /. 20. ip^ya , lis. iVptiîa. P. 290.
/. 1. *oM/'û) , lis. Kahva. P. 190. /; 17. latium de &c. lis. latium:
s~de /(«rere cacher.,) P. 290. /. 21. ténèbres, lis. ténèbre. P.
293. /. 27. monde, lis. ciel. P. 295. /. ij. wj9éa> , lis. ^5».
P. 199. 1. 19. lis. Straboa après la mer.P. 323. /.ij. «i9*\o«í, lis
tîk «/flít/iï?. P. 3 39. /. 26. ^»//Ve , lis, ca/íVc. P. 343. /. 14. apel-
ìée,lis. qu'on apelle. P. 348. /. 21. 8pu<páa>, lis. rfv^ía. P.
349. /. 20. rappel/» , lis. Tstf<^su». P. 349. /. 27. ricamar , lis.
recamar. P. 353. /. 19. îjpoK, ìis. <V^íoy, ìV^/f. P. 360. /.
30. «9-t/x.oy lis. íia-y^of.
Aij
i biens , force , iniquité,
z rien , d'pN , vanité. .
3 pK, se hâte , presse & serre. \ '
4 ^IK, luit , brille , allume , éclaire.
5 ^TX, hisope y\m, prendra.
6 /TX, part , s'écoule é- s'en va.
7 fTK, /'oreille s'interprète.
8 "iîN, /í wf ceins , yV rn'aprete.
9 ntí, se prend pour /f foyer.
Io "HIN, » quelqu'un , le premier.
A iij
6 K
i >K, njîe & f*ys prendra.
z ennemi haïra.
3 TK, vapeur , chute & ruine.
4 PPK, vautour, ou, fouine.
y Sw, seuil y bélier , force & fort.
6 p7K, plaine , d* & cn son.
7 D>N> terrible représente.
8 flsl'K, terreur , épouvante.
9 f|*K> grande mesure , Ephi.
io homme , chacun, mari.
fi
KO
I tî^JX,efl malade & mortel.
2. ODK, grenier , grange , ou , lieu tel.
3 {DK, w^r/ , mal , qui peut nuire. .
4 C)DK, ajsemble , 0/f d- retire.
J IDN, //V , enjoint ,serre ^ étreint.
6 , se lie & ceint.
7 nÔN, <■*/><?. ( 8 ) 7SN , obscure.
9 {SK, d" , ou y mesure.
10 yfo , nul } manque & finit.
11 néant , vipère , aspic.
B ii
1
IZ N
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3 i7
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zt> 2
C iij
1
2,2, £
1 Vu,
t
ï
i DTJ, la rampante chenille .
3 #ÎJ> tronc , racine est au bour.
4 "VJ> ftf/^ , arrache , résout.
y SnJ, charbon , /á braise allumée.
6 jm, <iY/z*r*. (7) »l, m, vallée.
8 TJ, «wf/ est ce qui rend fort.
5 S*J, même âge , 0* , wtW /ir/.
10 TJ, chaux , de moilon qu'on embraze.
1 1 barbier qui nous raze.
I ihì,
seau, f&i , transférer,
z JV2}
révéler , se montrer.
3 rÒJ,
Vtbì , raz,er dr paître.
4 S?J,roule , ote , 0* , y<w/ parottre.
î D^J,r^*/f d" tortille en rond.
6 y?i,
se mêle dr se confond.
7 KOJ,boit t creuse , dr y jonc s'en tire.
8 palme , 0» , poing se doit dire.
9 Sû3, rendre , sevrer , meurir.
10 pj, f 1 1 ) 1DJ , /«r.
•f. z. d. p. nVj, sortir, emmener, être emmené en exil , décou-
vrir,montrer. nVlJjtranfporr, exilez. ni7J , transmigration, cap
tifs. D'OT>7.J, miroirs, f. 3. rùJ & it^Vj, raser. n7J,Arab. paître ,
(en parlant des tl-oupeaux.)lfVJ,Syr.monter.'^^DJ1lyl7JB'•, DWìl
ivbjy&tnt. 4. 1. capra,è monte Galaad, qu& ascendunt ; qui mon
tent; al.qui paiílènt : «TiKethv9S>i<r*v}0. ìbU. qui se sont montrées.
( les O. ont lû -hyw.) BnVjt , chauve fur le devant. \. 4. d. p. 77J,
couler, faire paroître ;v. ilTJ. d. p. V73,ftercus, ordure. 77.3 pif,
pierre qu'ilfaut rouler, i. e. pesante. 77JDj à cause. v.VVj , dans
les part. 7J , tas jfontaine.D1»?.!;) flots. H7J. Ectlef. 1 z. 6. cordon;
vl Têp/?êpíf,Aq. le tour,ou la bandelette. al.petite fiole. CD n?J>
Jud. i.ij.â'fJW? v'JVr©-, Sym. irrigationem aqiut.rhlïï) |vVj,
volume,livre. 7">7J j mobile , anneau , confins , limites. nT>7J >
le même; al. Galilée. D'VlVj j idoles ; q. d. du stercorei. 7J7J,
rouë , tourbillon de poussière. ri7J7J , crâne , teste, f. r. d. p.
D7J, peloton , masiè informe. D17J > manteau. "Î1D7J , stérile ,
solitaire; "ínfiKnr©- , Sym. rejetté , abandonné. miD7J , veuve.
Í. 6. I77JrP , bitph. Prov. zo. 3. fera mêlé dans des querelles, v.
W & JP7. f. 7. NDJ & DDJ,Cald. couper, creuser; d'oiìvient
KDJ, jonc. DDJDjí/^ci .9. afpect;al. air farouche (du visage.)
DJ , adv. aussi , même. DJttO , pareeque. v. QJ , dans les part.
t« 8. 1D2,Jud. 3. 16. ^/iocS©-, Âq. Sym. poing; trirnAyà > Th.
iWrf. palme, ou> paume de la main. Q>nDJ, nrvyyL&M , Aq. Py-
gmées; i. e. forts des poings, robustes.-}-. 9. d. p. 7DJ , nourrir,
élever, educare. d. p. chameau. 71DJ , bon , ou , mauvais servi
ce , représailles. VlDJtl , un bienfait, f. 1 1 . d. p. IDJ , ceílèr ,
achever , finir, consumer. "VDO > Cald. consommé » très-sçayanr.
3
i 3<SJ,vole en voleur , se cache,
i 133,
trésor , où l'on s'attache.
3 \33,
couvre & met à l'abri.
4 PtffJ,meugle & jette un grand cri.
y S#J, rejette , avorte & dédaigne.
6 "ljfj,
frémit , />er^ , tanse & refrênei
7 tPJM, s'émeut ,es sais d'horreur.
8 t^sM,Í]J , corfs , aile , 0# , hauteur.
9 cyprès, (io) \Q3, la vigne.
10 Í1HSJ, /<? souffre désigne.
1 p*T,
1 33
■
n 35
i San, vapeur , fir , vaine.
2. D*13n, Aí/j £Inde , , l'ébene.
3 "13n> contempler dans la nuit. • •'
4 stìn, médite , tf/e , , gémit.
y Mfî, droit 3 bien fait , propre , honnête.
6 lin, cri de guerre & de fête.
7 ÎTIH, mettre , eu ,* porter la main.
8 *pn, Ar//J , écrase soudain.
9 Oin, marchepié , morceau , membre.
lo Din> myrthe est verd en Décembre. ,£
•f - i. 73H, à7í«òí , Exapl. vapeur, d. p. néant ; «Vapoy ,
Sym. Ecclef. 8. 14. difficulté, misère, d. p. 73H > être , ou , de
venir vain. iVDnn bit ,Pf. '61. n. |to} ^atóa-^êjSym-. ne soyez
point vains , nefruftremini , Hieron. ne comptez pas fur le néant ;
ibid. f. 3. DiDEf , '"Dn, //I 47. 13. contemplateurs du cielji.e.
astrologues, f. 4. run, (juvvçíÇuv , Incert. parler, ou , chanter à-
voix baise, parler; gémir., pour la colombe; rugir, pour le lion. d. p.
flJtn , çSvyyn , Aq. voix, parole ;/«A.e1iì, O. méditation, plainte y
gémissement, pijìl , JUH, , Aq.O. cantique ; /^©-jSym.
cantique. PUn , méditation. V>J!"Ô , Pf. 39. 4. «f kvx.iroKîïr
fit ,Sym. pendant que je méditois. f. y. pn ,Caldaïque. cimon,
nOUil , Ez,ech. 41. 12. mscerìa élégantes , clôture bien faite; w-
stibulum feparatum , Vulg. ítóf. f S. Jérôme a fait venir nyun »
dff njn s ôter , éloigner. J f. 6. TT>n j/«r. ir. 30. ìwrnìt , Aq-.
forte de chant de joie , ou > acclamation , comme io , evoe , en
Latin ; l*lá?ítiy(at , Sym. «Wd. forte de chant; cetcufma , vulg'.
jftóf. cri de pluíìeurs personnes qui s'entr'exçitent dans le com
bat , ou , dans le travail, "in, le même, ou , écho. v. E^ech. 7.
7. f. 7. ( * v. If. 1 1. 8. ) mn ,/«•. ii. 18 ; v. nn. f. 8. -pn>
v. Job , 40. 7. v. aussi yn & f- 9- DYin, Hebr. marche
pié. DTI » Cald. morceau , membre. pnritfPP pom , z. J.
jr«/î/í efficieminl ; vous ferez mis en pieces ; i. e. vous périrez,
f. 10. plur.D^mrj, Zach. 1. 1 o. nv^o-mm*. , Aq. lieu planté de-
myrrhes. Din, Cald. fauter. Din, Syr. faireavec foin , être?
soigneux , apliqué.
i tpn> renverser & heurter.
% "lin, honnorer , respecter.
3 "tin, beauté , gloire , louange.
4 mn, ^/V»j , misère étrange.
y t HWȒ AINT NOM DE DIEU.
6 *Jin, , y vient d'un tel lieu.
7 Oin, d'nOTl » prend sa naissance.
8 pîl, /w biens , suffisance.
9 Hîn, r^W , 0» , parle en rêveur.
*o pn» estprêt yveut de bon cœur.
■ •
£ iij
3« m
i DOH. />*///<? , au feu ce qui fond.
x 1QH, fojse , abîme profond.
3 no»"?,' fi tatt , calme , fait taire.
4 ^Ssì, tourne , change , eji contraire.
5 jïTI, dtar. ( 6 ) tfT , En > moncre au doigt.
7 fnn, devient mere & conçoit.
8 Oin, détruit & destitue.
9 .TV7, m, montagne. ( la) J1H ,
H Ssin, trompe , ejr y raille à l'excès.
ïi fliin, former de noirs projets.
' f- i. DDn , matière feche & liquide, fur laquelle le feu agit
aisément; plur. D>DDî"l. al. DDH , Arab. devorari. D^DOil BTK y
If. 64. 2. ignìs devoratìonum. i. e. feu très-ardent ; v. DDD. f. 1.
tinono , plur. Pf. 140. 1 1. lnKeti-rlafíati , O. misères ifovcas ,
Hiéron. f. 4. d. p. "|Dn > pervertir , être changé, íe chan
ger , se tourner , s'en retourner ; stít/tIs/c , Incert. irruere :
hitph. rouler , se rouler. nDSiino, part. hiph. Gen. 3 . 24
( glaiveJ mouvant , ou, changeant, comme la flamme. PODn ,
ilDDìlD , ruine. ri3*DD , prison , ceps, instrument pour tourmen
ter les criminels. "}DDDH , Prov. 11. 1. pervers. rODìin , plur.
riDDHO , perversité. n"DDI"irì> Prov. 23. 33. s-fê#\ì , Sym. tor
tueux, pervers, f. y jxn , «syt.it. , O. char ; al. char armé de
faulx. f. 6. jn & non j voici , voila. POil IV , jusqu'ici; v. p &
fK , dans les part. f. 7. nnn, mn , femme groíïè. min , pere ,
mere. pnnjjnn , conception , couches , grosieQe. nmn j Cald.
penser , pensée ; plur. jnmn ,Dan. 4.2. pensées; q. d. concepts
animi. f. 8. d. p. Dlìl, déposer , faire tomber , excutere , Hie-
ron. Pf. 58. 7. d. p. D"in , destruction. miDVin , le même. d. p.
Agíit ,nom propre , selon Aquila & Théodbtion. v. If. 19; 18 ;
ihîv, Sym. du soleil ; ibid. ( Symmaque a lu D"in. ) t. 9. plur.
0"nïï & Dmn , montagnes, f. 10. Jin, interfitere , maílàcrer ;
v<pa.yn, Sym. //. 30. 2/. carnage, f. 11. rilVnnD j D'Vnn , illu
sions, péchez, f. 12. timn, former de mauvais detteins; fropre-
ment > creuser ( dans le mal ) comme ptoyn ; i. e. avoir des des
seins profonds & pernicieux, inmnn , Pf. 62. 4. inftiiammh
Hieton.
*> 1- 39
■ t> Itn ,' (v. -ntt & *yn .) -m» > lien, f. z. H * 3( forme1de
Tl^)i\wií, Inccrt. Prov.6. i. chaîne: v.in & 113. f- î-rpVlîi»
/*/ 71. 6. ïir^Wrt , O.fiillans, qui descend goûte à goûte, f. 4.
Tnt , (forme dem ,Cald. armer , équiper, préparer, exciter,
fortifier. ) D>3m TtTTj /'rov. 50.51. accìnilus lumbis , Vulg. fee
que les uns entendent d'un animal entier, comme du (oq ; les
autres d'un animal vite à la course , comme du lévrier> ou, du.
íbevd. Bochart l'entend du cheval, voyez la synopíè des criti
ques. ) nrrì , Árab. étourneau. f. j. mt. oriri, te lever , ( en
parlant du soleil ) d. p. mî , orient- , lever du soleil, min , &
meme.d. p. miO , ./íww, 6. 7; ftafftM, Sym. sociétés mîK, na
turel du pays, f; 6. d. p. DTJ , inondation , goûte de rofiee , ou>
pluyejíitl/ytfy^a, Aq.# Ji. 1. sceousie; Sym." tempê
te; ibid. r»Q-j; , flux; «fiíyípwf , érection , mot obscène, E^ech-i^.
í°- f. 7. d. p. xnì > germe, semence , bras , ( q. d., qui répand
la semence. Vfít, bras, metaph. force, puiflànce. mïD, se*
mence. DWlì, £3'I7*)ì, légumes, -f. 8. v. mi. au fuplement
Caldaique , page 60. f. 9. p"KD , coupe , ou , vase riour asperièr.
t- 10. n*n , riríÌAftíl , O. fpithama , mesure des doigts écartez ?
«aoitié de la grande coudée; i. e. de la coudée du sanctuaire qui
«toit double de l'autre. ( la grande coudée contenoit six- petits
palmes. Le grand palme , fpithama , étoit de trois petits palmes ;
c'est-à-dire, de douze doigts: Cal. petit palme , mesure de qua-
íre travers de doigts, ou* moitié de la. petite coudée : v. nso»
44 n
I "f?n».
n 49
1 *]Vn, foible é" dans Findigence. * •
z S^n, profane , ,
} 07H, songe & grandit.
4 tj^n, change , pajfè , , 'verdit. *
J délivre , ôte , dégage.
6 p^n, eft mou > flatte & partage.
7 ts^n, , •
8 NOTl, beurre est bon , bien battu.
9 lOTI, déjire. {\o) Dn, ^ />frr.
n non, m»r. mon,
: / G ij
I
n
t- i.^Djruisseaural.wflw/iroprí.n^jpuislànce.f.z.d.p.
, engendrer , acoucher , obstetricare. *ÌT>ï\ï\} bitth. se faire
mettre dans le dénombrement généalogique, d. p. "hi , enfant ,
petit d'un animal , jeune homme. *T>V'>.> enfant. TlV1, nouveau
né. rìTTV, jeuneflè. mV, enfantement , ou , (femme) en cou
che. mViD , sage femme. nnVlD , naiílànce, parenté. nVjVlrì >
générations , généalogie, f. 3 . d. p. , venir , avançer , partir,
s'en aller : ~p7ln » hiph. le même: a. p. conduire , aporter &c.
Kf7»Prov.$o. 29. irofíí*, Aq. Th. démarche , v. "}Vn. t.4. d.p.
Vjï) pleurer, jetrer un cri lamentable; x?íp.tTtÇuv j Sym. O/] 7.
14. hennir, d. p. VViSc nVV^cri, heurlement. ibbtiì malheur !
hélas! Vïiìl ; v. VVn. f. f. PsV^, «a?©-, gale , giatelle , dartre
vive. f. 6. D"» , l'oecident , ( pareeque la grande mer 3 i.e. la mé-
ditcrrane'e est à l'oecident de la Judée : ) le midy , ( à cause de la
mer rouge qui est au midy de la JudéeJ d.p. o\> la mer d'airain;
£méen:al. géant. D^DVI PN HXt2}Gen. 56.14. trouva les Emé-
ens , i. e. fit la guerre aux Eméens. (Les Eméens étoient des
géans , qui habitoient près des Horéens : j al. trouva des mulets,
i. e. inventa le moyen de faire naître des mulets : (mais 1 °. KXD,
signifie trouver une chose qui est déja,& non pas inventer une
chose qui n'est pas encore.zo.il n'est point parlé de mulets dans
l'Ecriture } avant le tems de David ; v. le texte Samar. D "Cil
est ici pour CD'K:) v. Dia. f. 7. pD', droite , vent du midy.
JO^n , midy , vent du midy. pD'n 3 hiph. aller à droite, f. 8. v.
roi*, nîlJ &p\ -f. g.TVXl ,bipb. permettre, réserver, faire ces
ser, arrêter, mû > dépôt, mets de table. n3D > aire , place libre.
io.pJi,suçer, ou, téter. np3D, nourrice. rïpJT»., rameau ten-
e.f.n. ID"», fondateur. mD1D,nD10p1DD,niD'',fondement,
I *)D>, joint y ajoute. *10> , //>.
x 1D>, infiruìt , montre & châtie.
3 Tí^j prendre jour , indiguer.
4 Dy> balais , doit marquer.
f ÎJP, /#r/. ( 6 ) , «« '•///!?.
7 t3Jf>, donne conseil , habille,
% cj^>, /4/ d* /<>rí* est mis.
9 WP> conseiller -, prendre avis. .
10 "W? f°rtfi*> bois & bocage.
11 ÎTfl% , } visage,
t. nV3
2 73
f. i. fol3 ,blé verd, ou, blé net & dégagé de l'épi; Carmel;
plaine , ou , montagne fertile. V'DIS, t. Par. i. 6. d'écarlate.
'Vd-D , Carmélite , ou , du mont Carmel, f. 3. ""DIS & KD13,
Cald. trône : plur. îpD13, trônes, D13 > Cald. ventre : v. OTD.
f. 4. DD13 }Pf.%Q. 14. ^TêCê^wa-ítTa ,Sym. a ravagé, -f./.ma»
Samar. se coucher, cubare. y31 1713, C?c«. 49. 9. kí^hí *«tì-
x^íômí , Aq. cum incurvasses te, reclinatus es : irÀwteòv ixoifaiSaf,
O. recumbens çbdorm'tvtÚi > ibid. roi713ri ,Job , 39. 3. incurvan-
tur . . . elles se courbent avec effort , ( pour enfanter. ) irisn ,
/)ip/j.abaiílèr,humilier.d. p. m3^genou,çuiílè, pìé:tnetaph.ccx,po-
rrífiet, O. les extrémitez (du corps.) f. 6, DD13, fin lin, voile
fait de lin, j-, 7. d. p. 13 , pâturage ; clitelU , bats ; ïtramentum t
litière. CIS , metaph. Chefs d'une armée, Scrgens, ou Capo
raux,* al. béliers, machines de guerre. TD , verbe , sauter > dan
ser ; KttyKÍ^Hv , Sym. rire avec effusion , effusè. 1313 > même.
1313D1 ÌÌDD. 2. Sam. 6'. 14 & 16. £i«.Ttiict<ra-Q/Jíív»v «et/ jc«Jx«-
çfocT*, Sym. riant & dansant: de toute fa force ; al. s'agitant;
íaudantem , Cald. canentem , Syr. ibid. 011313 , $of«7* , Sym.
chariots; al. couriers, chameaux, f. 9. m33>»'pí>. iKhaTuy ,
O. .Mu», u. 33. ceíïèr, manquer. D13 ( joint avec pn3, expri
mé , ou , sousentendu , ) faire alliance ,percutere fœdus :'( v. rni3,
dans la note fur ni3.) nini3»poutreSjcalonnesdc bois.nin'hS,
divorce, ini3 j> Chérétéen , peuple : al. Chretb , partie de la Pa
lestine , Philistins ; (Bochart.) DT13 ">"\J,Soph. 1. $. "t9v@- òkì-
tfíov ,Aq. & 5» edit. peuple méchant & pernicieux, al. Chretb }
v. çi-dellìis ; v. auíïì HID. f. 10. n2BO , btebi.
K iij
?S 3
V
8* h
f.i. 1")Dj être & rendre amer, "ion , hiph. causer de l'amer-
tume.» du chagrin; irriter, m, amer: n-iOD>fem. <í«Mftt,amé-
*c. no » i . Sam. 15.23. tctça.iiiKsa.a-iíòí , Aq . ibid. exacerl/atio ;
€(iTi<r/Aí , Sym. Pr<w. 17. ìi. irritâtio ; i. e. sujet de colère :(v.
*T)0 & mD.) nWID , "1DD , TIO j mo , amertume : tPTID ,
Cìlion , plur, amertume. miD , fiel ; metaph. entrailles. iTHD>
amer , amertume. t.z.rVB/D> retirer , sauver, f. 3. d. p. "|WD ,
protraílum fonum edere, sonner de la trompeté; mener , amener,
aporter , disperser &c. d. p. yi/D , acquisition , prix. D"OîPD
")DD , Jud. 5.14. trahentes in flilo Scribœ, ceux qui con-
-duisoient (l'armée) avec le stiledu Scribe; i.e. qui faisoient le
de'nombrement des soldats , & les payoient* en écrivant siWun
regître. D'Dlí^D ,Jer. 5. 8. trahentes : v. S. Jér. sur cet endroit.
rDCD ; v. -ptt\ f. 4. nu^D , metaph. nétoyer , préparer : Cald.
peindre; ccvctftiyvvpi , Aq. Exod. 29. 2. mêler, d. p. n-CD, Cald.
huile, nniro , onction. rïttflDD» onction; al. oint > illustre , émi
nent. nWD»oint, Messie, f. /.d. p. Vl^D, régner, parler en pa
raboles, user de proverbes. 711/122, niph. ëtre, ou , devenir sem
blable, d. p. 7T1/D , parabole , sentence, comparaison ; «f%ai',Aq.
Sym. Pf. 105. 20. Prince. nVtffDD > Vb/DD > puissance , actiondc
présider, f. 6. pWDD , abandon , lieu abandonné'. pîPD p >
Gen. 15. i. (pv/Dpour pîPDD) filius derelìttionìs , Le. in enjus
manu relinquam omnia , héritier : v. ppC & 7pW. t- 7- tt^PD \
v. uno. f. 9. onD , plur. hommes , mortels ; v. mD. t- ìo-
nnrìDK , sac. f. 1 2. priD, Syr. suçer : v.Job , 24. 20. d. p. priDs.
douçeur. pirtD, doux , douçeur. D'pHDO * plur. douceurs.
3
i 1W, une outre, (i) , maintenant.
3 HKJ, convient , es beau , charmant.
4 OW) ^ j /4r/r , £/z fartant sçait flaire.
5 f}NJ, commet Tinfâme adultère.
6 yM, mefrise , />r//<? d" y? «/.
7 flpKJ, fri , sousir ; pKJ , gémit.
8 * maudit , abolit , rejette.
9 fredit , farle en Profhete.
"t.i. ^33 , «wwe Vd3 > tomber ; se fanner , (en parlant des
fleurs : ) metaph. devenir fou , deshonorer > couvrir de confu
sion, d. p. V33, insensé; iv*ír&iiT@- , Th. qui n'a point de sen-
timens; i.e. lâche , nebulo; Nabab nom propre; v. i. Sam. 2j.
15. d. p. l733.> ««r, outre, bouteille; nablium, lyre > ou , luth ;
instrument à douze cordes>qu'on touchoit des deux mains. 1*733
D^Diy ,Job , 38. 37. utres cœli ; i.e. les nuées ; opyavx. , Sym.
ibid. instrumens , ou , harmonie du ciel. m-nV33 , folie crimi
nelle, crime; cadavre. jJob^i.S. punition de la folie, pu
nition infamante. ^"QD* déluge; v. VV3. v. aussi Vl3 , au supl.
hebr. page 1 87. f. 2. 1733 3 hetChv^uv , Aq. Sym. featutire , sour
dre, d. p. répandre, se déborder: W27\,bipb. ebullire, Vulg. me
taph. parler. Ï713D, source, fontaine, f. 3- 133, Syr. (d'où vient
ttIW")33) luire, briller; Samar. hauteur , gloire, f. 4. 333,/»^. 1.
rj. sechereflèj le midy , ( à cause de sa secherefle ; ) d. p. */-4- ,
Aq. ventdumidy.f. r.-pJH /;jp/;.í/OJ3,instruire)témoigner&c.
v. 2. Sam. 19. 6. nJ3 j <«fe>. vis-à-vis , devant, contre; v. les part.
t-6.T»J3, (formé de nJ3, ) Prince, chef. DH'33,plur. Prov. 8.
6. YiyitMftx.il , Sym. Th. paroles dignes d'un grand homme ; i. e.
d'un grand sens :<rí^và, O. graves, ibid. f. 7. ìVjn, hiph.de nj3>
rendre brillant, éclairer, d. p. n33 , lumière , éclat : mn33jplur.
H» S 9- 9- grande lumière, f. 8. d. p. !1J3, íraperde la corne; qui
a la corne dangereuse; v. niJ. f. 9. JJ3> 4<*Mê<1' > O- chanter ,
jouer d'un instrument à cordes. n3U3sondesinstrumens,chant,
instrument de musique. ni3'J3 , plur. 4-«W>' > Aq. Th. pseau-
mcs. H3'J3D, le même; al. sujet de chant, f. 10. d.p. 1733 , fra-
per : J7\jn , hiph. faire toucher , aprocher, joindre, renverser,
niph. comme hitph, y.Jof. 8. 1 j. d. p. J7J3, playe. M iij
9A 3
i SpJ, coup , playe , achopement
z 133, s'écoule , se répand.
5 Viïy aproche , foule* , exige.
4 313, donne , sans qu'on l'oblige. . ,
y 113, , s'agite , erre dr fuit.
6 niJ, chasse , éloigne dr proscrit.
7 m3, pouffe ^bannit ,rejette.
8 p3, /<? foureau s'interprète. *
9 íp3, chasser (dr loin jetter.
io "113, ^(P» , qu'on doit aquitcr.
r
3
s'echaper , dépouiller,
i ^yj, aux yeux étinceler.
3 IVJj garde ,• & surgeon veut dire.
4 2pJ> nommer , perçer , maudire.
y IpJ, point , piqué , berger prend.
6 HpJ, y«/'j ^»»r , innocent.
7 DpJ, vange un autre, vange.
8 ypj, d'yp» , n'est qu'un échange.
9 t0}, couper & retrancher.
lo ppj, /r<?« , ítí«jc le rocher.
.... . ? HXD,
I îlXD, í/Vrj d1un ephi , mesure*
i combat , violence endure,
5 N3D, s'enivrer ,' feftiner.
4 330, í<m*/í dr tourner,
5 efl mêlé > s'entremêle.
6 ^»3D, charge & fardeau s'apclle,
7 , sejl imaginé,
8 "UD, Wor? , est profternè. m
9 bìD, bien quon affectionne,
'o fJD, un Grand de Babilone.
Oiij
i *pD> fimphonie & doux chant,
z 120, se hérise , efi tremblant.
3 H3D, buijson ; Sina s'en tire.
4 TUD, aveuglement veut dire.
J {020, f/W 0" rameau.
6 "VSJD, nageoire fend l'eau.
7 00, fí»". ( 8 ) CMD , rocher , branchage.
9 TP0> soutient , ^«ye soulage.
10 "ÏJ/D, /íw^ orageux } tourbillon.
11 KÌ3D, fourâge cil son nom.
1
ii6 y
/
9 "7
i *PV> couvre , & , tombe en Jîncope.
2> "113^> ceint , couronne , envelope.
3 sMWy, prend séternument.
4 tas , tertre & monument *.
y • U»];, fondre ; oiseau s'en tire.
6 O^i /Àra veut dire.
7 íf/7 , fontaine ejr couleur.
5 *yjf> efl las & fans vigueur.
9 anon , bourgade dr ville.
io mulot , n*/ subtile.
■
i38
6
7 *lljy, catarafte , goutiere.
8 slHnjy, tuyaux peut faire.
9 "Wïj ^ > marche a fas vite , ou , /f»/,
io HJ/y, marche , emmené , <r/? errant.
. î- 3'.PÎW > crier &c. v. pJtt. nptfï , cri. f. 4. TJflT > être pe
tit, moindre , méprisable. ni/Xì vh»]er. 30. 19. ils ne tombe
ront plus dans le mépris. *VPJf> jeune, petit, cadet > dans lebas
âge- *W5rD * petit , petit nombre. m'IWD. fem. très petite.
iiranV , bien' peu de tems. f. 6. nsx , observer 3 examiner,re-
garder avec attention &c. ^lD2f , ce qui couvre , ce qui revêt,
nsï , chapiteau. rPSï , attente : rPDV , le même ; al. guérite.
<"lB3fQ,sentinelle,ceux qu'on veille -.v.Os.f.i. nDïSX,£*fí*. 1 7.
S- avec grand foin; 'fríChtriturn, O. ibid. ut respiceretur, selon
la traduction de S. Jérôme, pour être vue. r]XD¥ ,v. ci-deslbus.
t« 7; nmay , gâteau de pure farine & de miel. -f. 8. JDy,
cachier, enfermer, réserver. J1D3T, ce qui est caché , en
«épôt. 'Oidv, ce qui est du côté de l'aquilon. D>31DJfD, abscon-
ce qui est le plus caché. ruPD-ruSï , Gen, 41. 45. mot
Egyptien , selon Philon , composé de rwPD , qui est devenu
Çaldaïque, révéler ,8c de rgy , «ffter. Philon le traduit xpWjar
ffSTwV, » èvHfmf'nní , qui devine les songes, ou , qui les sçait
interpréter. La version Samaritaine traduit n^J TWDIO, arcani
mi revelatorem : la version Syriaque , nV pVj NniD3 NT , cu%
>ecrtt* aperta funt. Les paraphrases Çaldaïque & Arabe suivent
0 m^me ^"enS- VSHiSí ìJlîm; plur. Jer. 8. 17.
w'Alna, , Aq. basilics , gros ferpens. D'WSÏ , excrémens ,
tente de bœuf : ( PDÏ , Arab. stercus egerere.) nWDÏ , egreffio.
ntsì i.e. postérité, f- 10. <fc r|Dï (en doublant y) rp«flí-
y Th. //] 10. 14. crier, ou, siffler , comme un petit oiseau ;
f"^, Sym. If. 19. 4. crier foiblemem } se plaindre d'une voix
fo't>le:v.nsy. S iij
142- ìí
f "Vâï, boue , de ifijp , o//™*.
t. pflï, T^'/í , 0 , ciseau.
î jniôy, laide grenouille.
4 SpV, £// craint la rouille.
J 3*iy, brûler. ( 6 ) ITstf , crier.
7 nîf» heaume chez répiçier.
8 *py, usus, besoin s'explique.
9 ÌHìt> lèpre >• frelon , qui pique.
Io tpy, purifie au creuset.
I* "1"1V> //V d" serre se mec.
3
4
î
6
7
8
5
zo
1 orw,
■
i6$
$
4
y
6
7
8
9
io
I DIW,
■
I ìûtWt tue' , égorge , exprime çjr presse.
2. battu , pointu , qui blejse^
$ Snîîf, ' leserpent dr le lion.
4 ulcère , inflammation.
y ÙTW, grain , qui germe sans culture.
6 lambris , volatile impure *.
7 - rniîf, haute taille , orgueil du cœur.
8 pn^, j rit , y , <y? moqueur.
9 "ÌTW, l'aurore , ejr noircit , désire.
1o Wfìíì corrompre & perdre , ou , détruire.
■f. 1 . & z. Bnc , battre & rendre ductile &c. niO^nif, immola
tion, toinur yn,Jer.ç). 8. flèche perçante, f. 3. VriUf, lion noir de
Syrie, dragon noir: [bvw pour "irwJ rVrTC, £#od. 30.34- espè
ce de parfum , appelle onyx : c'est la larme du bdellion , qui est
noire > unie & claire comme l'ongle , ce qui a donné lieu aux
Grecs de l'appeller %v\ : ( Bochart. ) f. 4. pm? ,ustte. f. $ . Q">mrt
usité; v. DTlD. f. 6.t\>r\w,Ez,ech. 41, 16. lambris,ou lambriííe »
de r| n D Cald. appíkare , apponere. d. p. ^W, ( de t"|riD tabescere , )
le Larus* , espece d'épervier,qui a très peu de chair,& qui semble
toujoursétique; (Bochart.) nantis phtisie,langueur;<ìt'£(u(îip9íîf>í'íi,
Incert. Lev. z6. 1 6. corruption dé l'air causée par le vent. f. 7.
miti Caïd, líon fier & indomptable, f- 8 . pnc, réduire en pou-
re , miner peu à peu ; se divertir , se mocquer &ç. d. p. pnìtf>
jeu,dérision , pouííìere très menue , nuage délié , le ciel ; poT« ,
Aq. le plus petit poids d'une balance, □'pritC, plur. les cieux.
pVUP,ris , joye. pnw , Isaac. pn^D, jeu,risée. f. 9. d. p. urty,
se noirçír , être noir ; se lever , ou chercher dès le matin , dési
rer avec ardeur, d. p. ~\VW} noir, aurore,étoile du matin Recher
che empreílee, matin, matineux. D'iiny, Zach. 6. ì.Peuples de
l'aurore ; i.e. les Perses, mrrtfj suye, noirçéur. "nrPUfJe Nil , ou
bras du Nil. nVUTlir, Eccl. ip. 1 1 . puberté , jeuneflè. SrÍB^D, au
rore. nnn"inur,/í»/.brune,bazanée. j\ 10. nrw,se corrompre (le
cœur: ) hìph. corrompre , faíre mourir &c*.d. p. nnizr, corruption,
fofle , piège, nronu»', Dan. 6. 4. àiJi.vKÁM.nilit , Th. faute. nni^D
tvn- , pestcmort , corruption , défaillance , Dan. 10. 8. nnïr<"Q
VIK-)D. ..//. 51.14. son visage est défait, de rïïW *<pa.v'tÇuv,dé-
faire , exterminer ( son visage: ) v. le grec de S. Mathieu ,c.6. V.
16: v. nrnir. Y
170 V
-
1 TWp épine produit la roíe.
* 22&, couche & dort , ou repose^
3 i"D*#, penser , voir , observer.
4 nous oublier , trouver.
y "\2V, pose ,efl calme & tranquille%
6 S^ÏÏf, avorte , eft sans famille»
7 Soí^rî, prospère & comprend.
8 SV3P, de S aD, descend.
9 D3tî?, y? /f-i^r í/f bonne heure.
10 p!£^j j efivoisn , demeure.
f. 2. MTP, x.oi.p*T&tí{ , Exapl. dormir ; &c. a^iyrí, faire
dormir , faire couclicr, plaçer , abattre , abaisser; répandre,Jobì
38. 37. Arab. tffundereJ mrnzr, écoulement w. ou J*-
# m/nu. aaiyDi lit , sommeil, cohabitation, f. 3. mv^aldaïque.
' noc, objet, image, peinture, ilìu/jjob, 38. 36. esprit , intelli
gence ; (*i/jítDpeí^y@- jSym.insensé , ibid : al. coq. ( mDI£''xMi4°»
26 : v. "pli>'Jri'OU>,D.> pensée , imagination , figure , image tail
lée, f. 5. d. p. "pur, former, donner de la consistence , Job, 10.
1 1 . d. p. tendre (des filets;) s'apaiser , s'abaisser. niDlf, sauva/ ,
Sym. tentes:(v. "pD.) TfCW,Job , 40. 26. filetsdepêchejal. ja
velots pointus, pour la pêche des gros poissons : (rOîT, Arab.
missile;) v. -pur. f. Cíl,3Ur,tÌTix.v*<>, Aq.Th. être fans enfans;pri-
ver les pères & mères de leurs enfans. 7ì3Ur,Pf.$ 5.11. <tTÍicvaa-i{,
Aq. orbital . V"OUrtt >fruit,grape de raisin. (riT^Ott^v.VsD. ) n^DWa
Exod. í 3 . 26. £tíkv@- , Incert. fans enfans. f. 7. V^DCn, hipb. de
Vdc, être heureux, sçavoir, considérer , se conduire prudem
ment, instruire &c. V"G17D , sçavant , prudent síTriTn^aVyAq.Ps.
4f. 1 . sçavant ; o-úvítris , Sym.Th.intelligence,?^: eruditio, Hie-
ron. ibid: al. poëme instructif. ^n^Dlf, Cald. intelligences. 8.
VVrjirr, Cald. achever, consommer &c:v. f. 9. D"OUrn,Wp/.>.
se lever , qu faire de grand matin , se tenir prêr. d. p. D3IZ7»
épaule, dos , part , portion ,■ concours, ou consentement, Soph.
3 . 9. DDIf, /> z 1 . 1 3. «6xt>s-pó?©-,Sym.quitourne ledos.nDDiy,
épaule, Jflè, 31. 22. f. 10. pur, habiter &c. pï/n,Wpí». plaçer,
établir, d. p. pçr, voisin, four Cald. couteau ; , Aq.
Th. épée , Prov. 23.2. pUfiQ , ( plur. D> & PV) habitation , ten
te, tabernacle : v. pD.
Y il
17* -.tr
i soudoyer , s'enivrer.
a 37Ef , unir , joindre , -emboîter.
3 iiV, neige à fondre facile.
4 rhVy vit heureux & tranquille.
5 blP, caille arrive au princerns.
6 îi'V, fenvoyé , a divers sens.
7 vhv, dominer & permettre.
g "f?lP,x jetter , rejetter , mettre.
9 Si>t£f, dépouille , estfanssuccez, *.
io chv, rend , s' achevé , est en paix.
Z
i?8 V
Zij
180 V
I TTW) servir , prêter la main.
z JtSW, h*- 5- W > six , 00 , //>.
4 HEW, vermillon de la Chine.
5 nn^, tarit é'.festine.
6 nmi'Q, breuvage > festin.
7 Síl£*, plante & plant de jardin.
8 DJT#, ouvre, ou , ferme peut faire.
9 jn£?. décharger l uretère.
Io /è tait , cejse , calme.
II intt', de IslDeií formé.
1 pn
sì I8y
A a i)
PARTICULES
HEBRAIQUE S
SANS POINTS.
1
1 quoique : "IDJ7 ìrjJKl Gen. 18. 27. ( je parlerai encor
à mon Seigneur) quoique je ne sois que poussière.
() par ce que: bvi nVyn Kim Gf». 20. 3. f vous ferez
puni à cause de la femme que vous avez enlevée ) par
ce qu'elle a un mari ; v. If. 39. 1. v
1 c'est pourquoi, donc: ïVor/n CPsVd nmn Pf. 2. 10.
vous donc j ô rois , comprenez maintenant.
1 avec:ViOtt" "031 Ninn DV3 ÍWJP 1. Sam. 14.
18. l'arche étoit en ce tems là avec les enfans d'Israël.
C c'est ainsi que traduisent les Paraphrases Caldaïque
& Syriaque > XArabe & la Vulgate. )
5 alors , aussitôt : OïWV WpBJl 13DD DíVdn DVD
Ge». 3. 5. / Dieu sçait qu') au jour que vous en man-
v gérez, aussitôt vos yeux seront ouverts.
1 jusqu'à ce que 3 dans la répétition : ">r>Dp31 3"îi;n IV
. i. Sam. 14. 24. jusqu'à ce soir , & jusqu'à ce que je
me sois vangé ; ( ^nopai pour inopj "117. )
q quand , lorsque : trOit DK TODEH Gen. 47. 30. lors
que je dormirai avec mes pères , (D'IÏDD 'JriîHWl
alors vous m'emporterez d'Egypte ; ) v. 1 alors, ci dejfus.
1 autant que: Vawi minn tvrvnjenm. 3. 5. vous a-
-, vez fait le mal., & vous avez prévalu ; i. e. autant que
vous avez pu. .
1 ainsi :ï71£n fNI HD1D TI3J7D Prow. 10. 2;. comme
une tempête qui ne fait que paílèr , ainsi le méchant
ne fera plus rien.
. 1 mais, au lieu que : dViU HO"» PHX1 Prov. 10. 2;.
mais le juste fera comme un fondement éternel.
1 c'est à sçavoir : ^KPOWl . . . H^U Vit IKDn /«w».
40. 8; ils vinrent trouver Godolias .... c'est à sçavoir
ismael ; v. 1 c'est à dire , ci dejfous.
1 car : n"DV jroi Pf. 7. 10. ( vous conduirez le juste,
Seigneur, ) car vous sondez les cœurs j v. le commen
taire d'Eufebe.sur ce Pseaume.
1 dis-je , inquam : DNÍsi dis-je. . .v.Gen. 14. 23.
.1 c'est à dire , id est : Tvmi irrop'1 1. Sam. 28.
3. ils l'enfevelirent ( Samuel) dans Rama , c'est à dire
dans fa ville ; v. 1 c'est à sçavoir , ci dejfus. ■
1 nequt & ne , dans la fuite du discours : Dlíf rii* rWnl
f 1 Z0£
yrbu Lev. 19. iz. & vous ne profanerez point le
nom de votre Dieu.
1 que,«f:... V>rvn 3113 Thren. 3. 26. il est bon que
( Vame) attende . . . ( le salut de Dieu J
fl afin que : nannS 'mini £*wí. 7. 16. ( laislèz partir
mon peuple ) afin qu'il me sacrifie dans le désert.
5 Scmèmejimwi: WBj> maittn Vivn Prov. 6. 16. (il
y a six choses que hait le Seigneur ) & même la septiè
me lui est odieuse ; al. & auísi . . .
!J de même que : DDTDíttl D33 íllfP "P iWVt i.Sam.
il. 15. lâ main de Dieu sera sur yous ( pour vous pu
nir ) de même que fur vos pères.
1 relatif : n» H^J1» ííVl i. Sam. 20. z. ( mon pere
ne fait aucune chose grande ni petite ) de laquelle il
ne me faste part ;v. Malach. 3. 1.
1 interrogatif : nxfi V\V Pf 453. 10. ( l'homme)
vivra t'il éternellement ?
3 ftmplemem converfif , i. e. J«ì nesignifie rien , & change
feulement le prétérit en futur , ou le futur en prétérit :
vj'ït vu arrato'ttwi mnVurn Dva Gen. zz. 4. le
sixième jour Abraham leva les yeux; v. Exod. iz. 1.5.
1 simplement explétif :^3íO irïom mnODI Lev.
7. 16. le lendemain il pourra en manger le reste ; v.
Prov. 24. 27. v. auífi le commencement de l'Exode &c.
3 foufentendu: nT WUVT Habac. 3. n. le soleil, la lu
ne j i. e. le soleil 8c la lune . . .
t
y a
î Dans les nombres , sept , 7 .
«j marqué de deux points au dessus, sept mille , 7000 &c.
HT pronom , adverbe , relatif:
HT pronom, ce , cette ; celui ci , celui là, & prend n initial.
HT nì If. 6. }. celui ci à celui là ; i. e. l'un à l'au
tre.
HT adverbe , ici , là , par là , dé*ja : m "àv Num. 13. 17.
montez là , ou par là. D">oyQ TfWV m iV«». 14. 22.
( m'ont tenté ) deja dix fois, no ici. HT3 de telle fa-
D d
no n T
çon. ilîDl MO de telle & telle façon ;v. Jud. 18. 4.
HîD d ici , delà. HTD1 HîD d'un côté & de l'autre ; v.
Exed. 17. 1 z. HîD quidnam ; v. no ci desiòus.
î\l relatif, qui i lequel :Drft mD"» Ht D1DD *7it P/. 104.
8. dans le lieu que vous leur avez établi.
ìt comme HT ci dessus , des deux genres & des deux nom
bres.
S)/ì , HW &^Sr?yf ( 1 paragogique ) excepté, fi ce n'est:
Dî7 rVl fiVlï 1. Reg- *4. 14. excepté les plus pauvres
d'entre le peuple. 373 'nVn D««r. 1. 36. si ce n'est
Caleb. aff. THll excepté moi. inVlï excepté vous.
nri71ì excepté elle &c.
*
n4 i
» pauvre ) poursuit les paroles , c'est à dire teux qui lui ont
» donné parole de le secourir ; non tò , mais ils ne font
»» plus, c'est à dire ils ne paroilîènt plus; «oh ce qui revient
au même sens D'IDN rp->îO (lin) » ( le pauvre ) deman-
» de l'effet des paroles qui lui ont été données ; nfan *eV
« mais ces paroles font vaines , il n'y a plus personne qui
» s'en souvienne. « Ce sens est clair & bien suivi ; de for
te qu'on ne voit pas pourquoi la Maíïòre met ici un Kouri
iV & veut qu'on lise HDH iV au lieu de non iò. Ce Kou
ri V? affirmatif ne peut avoir qu'un sens forcé , & il ôte tou
te l'élégance & toute la netteté de cet endroit : aussi tous
les anciens interprètes ont-ils traduit suivant la négative
du Catib tíV : "p-ilf tò > Cald. nìhil reliquum , il ne reste
plus personne ; nihil habet , Vulg. n'a rien ; » a-aSíia-íìai , O.
ne sera point sauvé. Ces autoritez , indépendamment dela
clarté du Catib «V jnous obligent de rejetter le Kouri y1? de
la Maíïòre.
Onzième Endroit. Prov. xG. i. TwV mDïD
ton nV D:n nVVp p , *\ivh T1TD » comme l'oifeau
»> vole de tous côtez , comme ^'hirondelle est en vo-
» lant , ainsi la malédiction frivole n'aura point son
» effet ; « q. d. elle se dissipe en l'air , & ne tombe sur
personne. Le sens est net & fans difficulré , en suivant le
Catib , K3n *h ; & le Caldaïque l'a suivi comme les
Septante. La Vulgate traduit dans le sens du Kouri ifr de
la Masiore > Nnn lV in quemquam fuperveniet , tombera fur
quelqu'un , c'eíl à dire fur celui qui maudit. Le Catib tò
fait mieux sentir le rapport que Salomon veut mettre entre
le vol incertain des oiseaux & la témérité des malédictions
prononcées fans sujet.
D ou z i em e Endroit. Pf. ioo.$. feitote quonìam
Domìms est Deus , ipfefecit nos, » sachez que le Seigneur
» est Dieu, c'est lui qui nous a faits; « UnOK K71 &
non ipfi nos ; c'est ainsi que traduit saint Jérôme dans son
Pseautier selon l'Hebreu. » Et nous ne nous sommes point
» faits nous mêmes. « Les Septante traduisent in, h/hhí ,
non nos ; Symmaque traduit in cvlctf, lorsque nous n'é
tions pas encor. Eufebe & Théodoret on traduit comme
Symmaque. Tous ces auteurs ont suivi le Catib «V, qu'ils
trouvofent
tíouvoient dans le texte Hébreu. La Maslore met ici un
Kouri lV ; I3rttftt iVl , » $c nous sommes a lui. « Le Targum
traduit de même NûnSN Tvh vn » & nous lui apartenons , «
parce qu'il y a immédiatement après nos autem populus ejus
& oves pafcua ejus. Le sens est également bon dans !e Catib
nV & dans le Kouri lV. La Maslore n'avoit point de bon
nes raisons pour rejetter le Catib ici, non plus qu'en
d'autres endroits où nous avons vu qu'il donne un bon
sens au texte Hébreu. Si les Maslòretes lisoient iV dans
leurs manuscrits , ces manuscrits n'ont point plus d'auto
rité , que ceux qu'avoienc en main les anciens traducteurs.
Treizième En droit. Ps. i$ 9.16. imperfeiïum
tneum viderunt &c. » vos yeux m'ont vu , lors que je n'é-
» tois encor qu'une mafle informe. Tout s'ecrivoit dans
» votre livre ; 1"W D'C « ( sous-entendez idVj qui est
auparavant ) » de jour en jour cette mafle informe s'est
w dévelopée ; « CTO init îól & ne unum quidem in illis,
suivant ìeCatib kV , in» xV.Ce Catib K1? tout obscur qu'il
nous semble , a néanmoins été suivi par les Septante , par
Aquila y par Symmaque , par Theodotion , par saint Jérô
me ) par le Targum ; Kaj «Stìt h ivint , O. Th. & nemo in
eis ; »* fiítt iy dvloït , Aq. non una in eis , & saint Jérôme
après Aquila , & non efi una in eis ; b'jc. ivS"îi<rnf cLvtóìí b<Ts-
ft/«f , Sym. nullâ ipsis déficiente ; pl"P3>3 "in "IslD n1»1?!
Cald. non abfconditum est unum eorum. Malgré ces autoritez
la Maflòre met ici un Kouri , voulant que nous lifions
DTO lUti l^l , ce que quelques nouveaux interprètes tra
duisent » tous les tems font pour lui comme un jour , ou
»» Dieu a créé les tems , mais il s'est réservé pour lui un
» jour,c'est à sçavoir le jour du sabat. «< Ces deux interpré
tations font bien peu littérales ; nous ne croions pas que
l'une ni l'autre doive l'emporter fur tant d'auteurs qui ont
suivi le Catib ut1?. Ainsi le Kouri iV de la Maslore paroît être
jde trop en cet endroit.
Quatorzième En droit. If. 9. x. » Vous
'» avez multiplié le peuple nnotLCI nVun NT) & vous
»» n'avez pas augmenté la joye « Ainsi l'on traduit avec le
Catib vò , nVtJn «V. La Maslore met ici un Kouri ìV j ïV
riWjn » & vous avez augmenté fa joye. " Onpeutchoi
n6 b
sir entre le Kouri ìV & le Catib a1?. L'un & l'autre paroîc
également autorisé par les anciennss versions :à Kaì»y*y*f
iv ivçporvvn <ns , O. quem deduxifti in latitiá tuâ ; xx. ifjLÍyx-
*vt*t > Sym. non magnifcafli ; Hfínn nmiK nVl , Syr. &
et magnìfcasti Utitiam ; xnn KtVJDK pn1? , Cald. ipsit
tnultiplicasti Utitiam ; voiez la Vulgate.
Quinzième Endroit. If. éj. 9. orm
*1Ï {*V » dans toutes les afflictions qui leur font arrivées,
» ( Dieu ) ne les a point accablez de nouveaux malheurs, «
selon le Catib kV. Mais suivant le Kouri > IX anguf-
tia fuit ei , » Dieu s'est affligé de leur affliction. « Ces
deux sens paraissent conformes à la pensée du prophète.
Le Catib K7 est néanmoins plus autorisé par les anciennes
versions: pnV p1!;» , Cald. » il ne les a point affli
gez ; « p3K Isba tfV , Syr. «0» afflixerit eos ; «0» est tri-
bulatus t Vulg. ìk ira.7rt( Skí~\.ìuí dvrav i t?í<t(ìví . . . .ex
omni tribulatione eorum non legatus &c. Voiez le texte des
Septante. Ces derniers ont lu T3f pour iar ; ils ont ré
pété N1? devant "ÌK1?© qui fuit , & ils ont pris VOD faciès
tjus pour Dieu lui même , comme il est dit Exod. 3 j. 14.
faciès mea ibit pour ego ibo.
Seizième En droit. #49.5-. » Le Seigneur.. .
« m'a formé pour ramener Jacob à lui ; rp&i ííV Vk")!!"!
» mais Israël ne veut point se rassembler ; « Israël non congre,
gabìtur , Vulg. » Israël ne se raíTèmblera point. « Saint
Jérôme a suivi Symmaque & Théodotion qui traduisent
Kcìj la-fdnK * <rvvctx$n<ríleii , Israël non congregabitur , suivant
le Catib a1? ; tput tò. La Masíòre met ici un Kouri "ft ,
rpK1 iV. Et en effet Aquila traduit *«/ Ia-pa»*. «Îvt£ <rvr-
«^Ôna-eja/ , » & Israël sera rasíèmblé avec lui ; le Caldaï-
que anprP n'nVm1? Vimmi » & Israël s'aprochera de
» lui pour le craindre. « Le Kouri "fr ne devroit donc être
ici qu'une variante. Il ne faut point rejetter le Catib ttV ,
puisqu'il est autorisé par d'anciens traducteurs , & qu'il
présente un sens raisonnable.
dix-sept 1 eme Endroit, i. Parai. 11. 21. Il
est die d'Abisaï frère de Joab qu'on le regardoit comme
le premier des trois . . . iHZ^ttO OVI iVl & ei nomen inter
tres ; la Vulgate traduit inttr tres . . . inclytus , - le plus il
y.
» lustre des trois. « Il y a pourtant dans le texte Hébreu
VW tihì & non nomen ,avec un Catib kV. La Massore cor
rige cet endroit & veut qu'on lise Dïir lVl : & en effet le
même éloge d'Abisaï se trouve z. Sam. ij. 18. où l'on lit
dans le texte BIP iVl i & ei nomen. Le Catib dans les
Paralipomenes ne présente aucun bon sens ; il est donc
clair qu'il faut corriger l'endroit des Paralipomenes fur
celui des Rois , & lire & non point «V, comme l'ont
fort bien remarqué les Maíforetes.
Dix-hv it 'ieme Endroit. Job 6. n. Job com
pare ses amis à un torrent de l'Arabie qui est plein en hi-
ver , & qui fc sèche en esté. Les
rant d'y trouver de l'eau , mais ils font trompez dans leut
attente. Job ajoute iíV DIVÌI nriîí 13 quia nunc fuiftis nihil,
» de même à présent vous n'êtes plus rien à mon égard ;
« vous m'abandonnez. « Ce sens du Catib est naturel ,
& il fait une application juste de la comparaison que Job
vient de donner. Cependant on trouve ici un Kouri iV ,
*|V Dn'Tl » vousêtes semblables à ce torrent ; q. d. vous
» èn êtes là à mon égard. « Les Septante & saint Jérôme
paroiílènt avoir lu >V cn^n fuiftis mihi : ÙtÀ? <Tè Knìj ùto**t
•tè/SmIí /Mo/ , O. nunc autem & vos fuperveniftis mihi ; ibid.
■nunc venifiis , Vulg. » vous êtes venus. « LeGaldaïque tra
duit selon le Catib , Jirvw «Va pn~»in fuiftis quafinibii
effetis , » vous avez été comme rien. « S'il fallqit aban
donner le Catib semble que ce devroit être pour ad
opter iV que les Septante & saint Jérôme paroiflent avoir
lu dans leurs manuscrits , & non point pour s'attacher au
Kouri iV. V? DrPTI fuiftis illi , pour fimiles fuiftis illi paroit
une interprétation dure & peu naturelle ; au lieu que
tò Dn"n fuiftis nìbil s'entend de lui même. «V est pour
HIìYj quaft nihil , ou pour ptfV selon Drusius.
D 1 x-n evvieme En droit. 1. Sam. 20. 2. Jo-
nathas dit à David ; . . . "ON ìWV iV n:n •» mon pere
» ne fait rien fans me le communiquer , « & le sens l'ex-
ige ainsi. Mais lV qui est dans le texte n'exprime point
cette négation , ni l'équivalent. Il est donc certain qu'au
lieu du Catib iV , ntl/ï/ "à, il faut un Kouri , 7WW
»> ne fait rien. « Cette critique de la Maflore est confit-
F f ij
mée par les anciennes versions : i //n to/bs-h s wa-ríp (*■*..,
O. mon pere ne fait rien .... T3y > Cald. non
faciet pater meus , "OK nay kV Syr. non fuit pater meus ;
voiez la Vulgate.
Vingtième Endroit. i.Sam. 18. 12. Joab
demande à un homme de l'armée d'où vient qu'il n'a point
tué Absalom. Cet homme qui sçavoît les ordres qu'avoit
donnez David , répond rpa rfttt '333 bpw tfV
nVttW ab non ego , appendere in manu meâ mille argen-
teos , mittam manum meam &c. Il eíl évident que le sens est
'DOtt 1*7 fi appenderem , » quand vous me compteriez dans
» la main mille pieces d'argent , je ne porterois point ma
« main ( fur le fils du roi.) » Ainsi le Catib xV, "ODN tt\
*7p\P ne peut être qu'une faute de copiste , & il faut suivre
le Kouri V? ; bpW '30íí 1*7 , » quand même je pesetois
» dans ma main. . .«< & c'est ainíi qu'ont lu les anciens tra
ducteurs : è*f T«ftçíif trv h ritit > O- Edit. Com
plut, etiam fi tu dares in mmibus mets ; Vj7 Vpn "tVl
*D3 , Cald. & licet ego appenderem super manu meâ ; voiez
la bible polyglotte.
Vingt et vnieme Endroit. 2. Sam. 19. 7.
/ al. 6. ) Joab parlant à David après avoir tué Absalom
lui dit ,"» je sçai que si Absalom vivoit & que nous fus-
» fions tous morts , vous seriez content. " 11 y a dans le
texte in OlVtfOK «V *3 , quia non vivat Absalom ; il est
clair qu'il faut abandonner ce Catib tò, & corriger avec
la Maíîòre T! oV7W3i< 1^ '3 , quia fi viveret Absalom.
Voiez la bible polyglotte.
Vingt- deu xieme Endroit, t. Sam. 2. 16.
Celui qui immoloit disoit au serviteur des enfans d'Heli ;
» qu'on faste d'abord brûler la graillé , selon la coutume;
» ensuite prenez de la chair autant que vous en voudrez.
Le serviteur répond dans le texte Hébreu en cette forte,
fnn nnir *ï l1? "ION1 & dicebat et , nunc dabis , » & il
» lui disoit } vous en donnerez à présent , ( autrement j'en
»» prendrai de force. ) « Ainsi traduit-on suivant le Catib
fiV , "iV no Kl & dicebat ti , & le sens .est clair , fans rien
corriger. Néanmoins on trouve en marge dans plusieurs
bibles Hébraïques TOD îíV c'est à dire > pejtt-être faut-U
b ti9
lire í*V : ( ISO conjecturer. ) Les Septante & la Vul
gate confirment ce Sabir , c'est à dire cette conjecture
de la Maílòre ; les Septante traduisent *y) > & la Vul
gate nequaquam. Le Catib "h & le Sabir tíV sont éga
lement bons.
kO> Kv? avec un substantif exprime*, ou fous-entendu , rien , fans :
ftíV "I7D riD'l i. Parai, x. 30. Saled mourut
sansenfansj v. Job 6. n, ...
KlV If. 48. 18; v. iV ci dessous.
«V «ww,Ví3í r»,a: . . . , r'r .
tîVa, îOVn fans , i» »«« , »» W quoi non: ro>ií «Va ' -Zvaw.
35. 12. fans haine. V>JTP «"fra 11133 "PEP iOÏ71
Jerem. 2. u. mon peuple a changé fa gloire contre
( une idole.) qui lui fera inutile; v. Jerem. 5. 7.
«Vn interrogatif: nairo NTI ahftjof. 10. i^celan'est-
il pas écrit? . . .
nVn comme tihn : nana «in rftn-Dwtf. 3. u. n'est-ilpas
dans Rebeth ? • ." '
Kl^a mfi non, comme fi (avec la négations VH íflVa Vn>
Abd. 1 6. ils seront comme s'ils n'étoient pas. "
nVa Cald. de même que RiVa comme rien ; v. Dan. 4. 31.
kV7V,kV7 «ffí un nom, fans; *vw «» verbe á ceux qui ne . . .
Us qui non . . . itVV 2. Parai. 15. 3. fans prêtre.
iVíW NlV7 TstimJ /f. 65. i. j'ai été recherché de
ceux qui ne m'interrogeóient pas. ' . . .'
kViïT pas encor : W tib.iv Prov. 8. 26. n'avoit
pas encor fait la terre.
137 ; v. na ci dessus & *na dans les racines. . ' : ■
|i"l7 Cald. c'est pourquoi , donc , à moins que :
pV c'est pourquoi , donc : i^nn nUHDI KD7n jn1?
2. 6. dites moi donc mon songe & ce qu'il signifie,
a moins que : nnVtf ma M5TW7 KJmtrrn p"7
6. 6. à moins que nous ne trouvions ( une accusation)
contre lui dans la loi de son Díeii.
1? Si, peut-être, peut-être que, plut a Dieu ! je vous
prie , qu&fo :
. th si : Dm» DIìTin "à Jud. 8. 19. si vous leur aviez sau
vé la vie (je ne vous tuë'rois pas maintenant.)
■ ft peut-être , peut-être que : tpyi *o»iûbn ft Gen. jo.
n. peut-être que Joseph nous haïra.
ft plut à Dieu ! V«»DOn 'n ft Gen. 17. 1 8. plut à Dieu
qu'Ismaël vecût !
ft je vous prie , quafo : W ft pin» DK Gen. 25.15.
/« f« , ^ím/» , audias me , écoutez moi je vous prie.
kV^> nisi, composé de ft si & de tft non :i:nnnnnn tftft
Gen. 43. 10. si nous n'avions pas différé, ( nous
serions deja venus une seconde fois. )
W? comme tftft ci dessus : i:V n>mn iTin> ftft If. 1. <y
si le Seigneur ne nous avoit laissé . . . ( nous aurions
été comme Sodome. )
tXì? Cald. chez apud : -jrïlV p Esdr. 4. 11. de chez vous.
• iïftn Cald. comme t\ft ci dessus.
"h Celui ci , celui là , celle ci , celle là , prend n épentbi-
tique & quelquefois n final : ftr\ tfton 6. 10.
fur cette pierre. ffiVn tt^NH "»D 24. 65. quel est
• ,•; cette homme?" : ' :
ì\ft ; v. HT ci deífus.
, nftn comme ftn ci dessus : ilVn £«f&. 56. 3 j. cet»
... terre. ...
tâ? y v. p ci dessu s.
Jjj07 ; v. ci dessous,
.• 'fi? ; v. HD ci dessous.
IV/ ; v. nir ci dessous.
flíOp ci dessous.
1D3 dans in, avec cum: VdK 103 nwV Pf. n.l. pouc
lancer ( leurs flèches ) dans les ténèbres.
3D3 comme ,ficut : nVíí 183 'O ntO Job 11.
ç«» non ficut bac ? i. e. qui est-ce qui n'a pas le même
avantage ? aff. "OlDD comme moi. -pD3 comme vous.
DìllDD comme eux. D31D3 comme vous , vos.
préposition ; dans , à ad , pour ; comme VlT ci dessi us :
3">K ID1? Job 3 8. 40. dans des cavernes ; al. ad insidias,
pour tendre des embûches.
1DV marque aussi le datif pluriel & singulier : 121V itVl IKïi
IdV Jû6 39. 4. ils sortent & ils ne reviennent plus
à elles. IDV "UD'l #44. 1 5. &il l'adorera ( son idole J
7IÛ Devant , en présence, vis à vis , vers , du côté : nvi
DinVíín VlD DtfV nnt< £*oá. 18. 15». soicz un peu
ple ( fidèle ) devant Dieu.
VlD W vis à vis : Vîlìtn \jd VlD Vît £*oi. 16. 9. vis à vis la
face du tabernacle.
VlDD vis à vis , du côté , comme VlO ; v. Exod. it. 2,7, aff.
'VdD Num. 11. f. vis à vis de moi.
^«IdV vis à vis > de l'autre côté : Vnid1? roVinn Nebem. 11.
38. ( le second chœur ) marchoit de l'autre côté , à
l'opposite.
HtíO formé de riD3 ; v. ntû3 ci dessous.
>û Qui ? pronom interrogatif des deux genres & des deux
nombres : app* yi^D *»D -Mffc. I. S- quel est le péché
de Jacob? -JOB/ 'D Jud. 13. 17. quel est votre nom}
nnN 'D mafc. Gen. 27. 32. qui êtes vous ( mon fils ?)
ni* ">D ftm. Rutb 3. 9. qui êtes vous? ^«<e> nVî* iD
Gí». 33. j. qui font ceux ci? nntt VD1? 31. 18.
à qui êtes vous ?
îD après un nom , marquant les cas obliques : id nity nK
Tinp1?, x. Sam. 11. 3. le bœuf de qui ai-je pris? p
IWîl HT ">D 1. &m». 17. 5J. de qui est fils ce jeune
homme?
snVuO a cause de qui ? v. Vltf ci deíseus.
G g
*34, 0
fìvO Cald. ; v. nìV ci dessus.
?0> *JQ fíebr. de, d'entre, depuis, dès , vers , à cause :
*0 de, d'entre : HEOn p . . . npn <j*«. 7. 2. vous pren
drez d'entre les animaux
JJD dès : Dm *>3D , //! 46. 3. dès la matrice ; i. e. dès le
ventre de votre mere.
p vers , à cause , comme d ; v. la grammaire Hébraïque,
p^ & '3dV depuis , pour le tems & pour le lieu : dVij? pV
Jerem. 7. 7. depuis un siécle. ")Wtt 'ODV ./W/ffc. 7. 12.
depuis l'Assyrie,
p ne , ne pas , avec un verbe : pop> p Deut. 3 3 . 11 . que
( ses ennemis ) ne se relèvent pas.
Cald. qui î quiconque: nV» KW p -D*». 3. 1 j. qui
est ce Dieu (qui pourra vous sauver d*entre mes mains?)
n p quiconque , depuis que : ^Qt H pi 3. 6. &
quiconque ne se prosternera pas. 1U"în "H p £/2fr.
5. 11. depuis que ( nos pères ) ont irrité ( le Dieu
des cieux. )
; v. Vl? ci deflbus.
Pour , à cause , à cause que , afin
que , avec les pronoms & avec les verbes :
\vdl *v" les pronoms : "oj/dV à cause de moi. "pîroV à cau
se de vous. IDDîídV à cause de lui.
|yDV avec les verbes : nTV ««"On proV Gen. 18. 19. afinque
le Seigneur accomplisse, tom \vtí7 Pf. 130.4. afin
que vous soiez craint & honoré. 3V XVJîh Ez.eá.
XX. 15. pour faire tomber les cœurs en défaillance.
Wttprcfr comme yothzTVVt "WX Tï7dV Gen. 18. 19. à cause
qu'il ordonnera ; i. e. de telle sorte qu'il ordonnera.
>Î10 Quand ? nlD' ^nD -P£ 41. 6. quand mourra t'il ?
'DdV quand ? dans quel tems ? VWX ">r\tí7 Exod. 8. 9.
f al. j. j quand j«« dans quel tems voulez vous que je
prie pour vous ?
V>0 II? jusqu'à quand ? -py n^Dm fWBTP 'HD "W Pf. 80.
5. jusqu'à quand serez vous irrité contre la prière de
votre peuple?
?no nnK combien de tems encor ? jusqu'à quand ï v.Jir-
nm, 13. 17.
3
V > 2.37
IDy? da coté: iyn TÍSSl VP8 If. 47. ij. s'enfuirent cha
cun de son côté.
proprement au delà ; d. p. au passage > sur le bord , à
côté : irun "Dyo nsrtt q-in dk ks'I 2. Sam. 10.
16. il fit venir les Syriens qui étoient au delà du fleu
ve ; lu t« Ttfav , O. de delà , ib'td.
^Ï2V *7V vis à vis ; irriTtftn , Aq. de l'autre côté ; 4| ìvcivrUt ,
Sym. à l'opposite : n'OD "Dy Vy "VKHl Exod. 2j. 37.
afin d'éclairer ce qui est vis à vis. ^
A , vers , jusqu'à , jusqu'à ce que j tandis que , en
cor j comme ny ci dessous 5 avec les noms & avec les ver
bes'.
IV S~\V avec les noms : riDû ~M Num. 21 . 30. à Nophé , oavers
Nophé. DDïf DpD IV Gf». ri. 6. jusqu'au lieu dpcl-
lé Sichem. aff. il? vers moi. -jïiy vers vous. OS'ny
vers vous, vos. nvjl? vers elle. D^iy ny «»
tut» , pour toujours. iniD DV IV l. 6. 23. jus
qu'au jour de sa mort,
ny <iw /« wrí« : irïPn ny /f». 4. 2. tandis que j'étoîs.
pmon IV # 22. 14. jusqu'à ce que vous mouriez.
T3V ny 2V»;». 24. 20. jusqu'à ce qu'il périsse. ( On
peut lire -oyi ny. ) nann m *iy .M 1. 18. il parloir
encor. ( "M sert aussi pour marquer qu'une chose n'ar
rivera point jusqu'à un certain tems , fans affirmer
qu'elle arrivera après ce tems ; voiez Exod. i r. 16. 8c
quelques fois pour faire entendre qu'elle n'arrivera
point du tout; comparez If. 22. 1 4. a.\ec Math. 1. 25.)
*iy avec d'autres particules ou pronoms :
w«ny jusqu'à ceque.-nayj ny Nm. 20. 17. jusqu'à
ce que nous foions passez.
n iv ; v. n ci dessus.
non ny jusque là ; v. n:n ci dessus.
PO "iy jusque là ; v. ro ci dessus.
'3 iy jusqu'à ce que : to "O "iy Gen. 49. 10. jusqu'à ce
que vienne (celui ... )
p ny jusque là, jusqu'alors , v. p ci dessus.
"JîíD iy , très, fort, extrêmement ; v. "IKD ci dessus.
nn IV jusqu'à quand j v. HD ci dessus,
mno ny très vîte ; v. "fflD dans les racines.
î.38 p
'HD "W jusqu'à quand ; v. ci dessus.
py ìiny £ff/f/. 4. i. & 3. v. POT ci deísiis.
íïj73 préposition : à cause , pour , en faveur sur super >
autour f/Ví-4, par, o« au travers; versj en de dans >
excepté avec D :
fPD à cause : onm /«■«». n. 14. (je ne les écou
terai point, quand ils crieront vers moi) à cause de
leur méchanceté.
• *iya pour, en faveur ; nm Dyn nya Wann V« Jerem. 1 r.
14. ne priez point pour ce peuple,
nya sur super : nm niTP "W (?<?». 7. 16. Dieu ferma
la porte sut lui ( Noë. ) afs. 13Hm Amos 9.10. sur
nous.
Tm autour, WrM.-nm pO mrp nriKI 3. 4. mais
vous , Seigneur > vous êtes (comme) un bouclier au
tour de moi.
•tm.par, ou au travers : pVnn "1ÎO *)PCT> "iVca» Gen.
16. 8. Abimélech regarda par la fenêtre.
Tin pour nm; v. Tiy ci dessous.
TOD vers; al; en dedans , excepté : inoxV TJ3D Cant.
4. 3. vers, o« en dedans de vos cheveux ; al. excepté,
eu fans parler de ce qui est plus caché ; absque eo quoà
tntrmsecus Utet, Vulg. ibid; v. DOS dans les racines.
*iyVao ; v. hy^3 ci dessus & ny ci après.
-encor, désormais : aff. "imy *<fe Me : Dm3K
"iny lOliy Gen. 18. 11. Abraham demeuroit encor,
■piy <kMw«t «f. Dny adhuc illi ; v. Exod. 4. 18. ninu
{ ri3 pour 10 ) "íti orrat ti(*av , O. lorsque nous sub
sistions encor , Thren. 4. 17.
wa )W3 *f« d , Va , a :
'1Ty3 dumadhucego, tandis que je vis encor, tandis que je
vivrai, tn "Oliys Dí«f. 31. iy. lorsque j'étois encor
vivant.
Tya ( pour nya : ) tandis que : DDV ^3 Jerem. 15. 9.
lorsqu'il étoit encor jour. nJoV yun ^3 Ps 39.1.
tandis que le pécheur étoit devant moi.
nyan ; v. nya ci dessus.
Tiy Va dans tout le terns que : 13 inottO *1W Va .M *7-
tant qne j'aurai un souffle de vie, •
viiyo ex quo ego , depuis que je vis , tant que je vivrai.
•plIíD ex quo tu, depuis que vous . . . isl liliyD i.
Sam. 10. 14. tant que je vivrai.
comme bt* 1 fur super , au sujet de ... à cause, con
tre adverfum , au delà, plus que, auprès j»*/a,à,
chez ad , vers, envers , en présence , dans, pour,
avec &c. v. ci après.
bV fur , super : mnn "03 bv Gen. \. z. fies ténèbres
étoient) fur la face de l'abîme. "p*i "ÒV BTI3 p ii"P
Gen. 49. 17. que Dan soit comme un serpent fur le
chemin.
bv au sujet dc.ybv iT\VGVr i3i*1 í?í». 41.
j'ai apris à votre sujet ( que vous pourrez interpréter
mon songe. )
bis à cause : npD"> bv . . . i3J"irP |D Gen. 16. 7. de peut
que ( les habitans de ce lieu ) ne me fassent mourir à
cause de Rebecca.
by contre , adverfum : ntra bv 13Vn -Mw». 14. 2.. & ils
murmurèrent contre Moyfe.
bv au delà, plus que : nm3 Vy 3im 13 IN 1 j. ij.
ou quand cet accident durera plus qu'il n'a coutume
de durer > ultra menftmum suum.
bv auprès, juxta : py 7y . . . "]itbn nKïQil Gen. 16. 7.
un ange la trouva auprès d'une fontaine.
bv à , chez , ad : i3í*ï nu Vy 7JP1 (?««.■ 38. 11. il
monta chez ceux qui tondoient ses brebis.
Vy vers : D1D i3D bv «p^il Gen. 19. z8. & il regarda
vers la face de Sodome} i. e. vers Sodome.
Vy envers': T>Vy mm nVorn Gen. 19. 16. parce que le
Seigneur usoit d'indulgence envers lui.
bv en présence : 7OD bv D'U 1DD1Ï" -P/1 9. *0. que íes
nations soient jugées en votre présence.
bv dans : -|iD bv yDtt» Htb Exod. 1$. 13. (que le nom
des Dieux étrangers) ne s'entende point dans votre
bouche; v. z. Parai. 1. 1.
bv pour : WKton bv anpm Z-w. 4. J. il offrira (un
jeune bœuf) pour son péché.
a.4° y
blï avec : D'tton *7y D'EOxn 1N3n Exod. $j. 22. les
hommes vinrent avec les femmes.
tjy E^ech. 9. 5. lisez V« : Dinn *7ít3 n'épargne pointa /£/</.
avec les affixes : i^y contre moi &c. T»Vî/ contre vous
&c. D3iVî7 contre vous , vos &c. DmVy contre eux &c.
ítVy Cald. po«r bv> au dessus : pniD itVy -D*». 6. 2. au
dessus d'eux.
IttTK Vy à cause que ; comme 13 ^i? ; v. ^3 ci dessus.
"QT Vy à cause ; v. 13T ci dessus.
riOT Cald. c'est pourquoi ; v. roT ci dessus.
33 hv à cause que; v. >3 ci dessus,
p Vl7 c'est pourquoi ; v. p ci dessus.
Vy > v. 'D ci deííbus.
33D Vy devant , préférablement : WH p yB Vy Z)f«r.
21. 16. fil ne pourra pas faire aîné le fils de celle qu'il
aime J préférablement au fils de celle qu'il aime moins.
Vî7D selon, ficut: uVdji wk "73 "?y3 mm mVnri # 6$.
7. louanges au Seigneur , selon toutes les miséricordes
qu'il nous a faites. ( Vy peut être regardé ici comme
explétif. )
bim > nVyo , VyDD , dessus , par dessus , au dessus , en haut ,
par en haut , pour le tems & four le lieu :
pour le tems : nVym n:ur on^y Exod. jò. I4.v.ingt
ans & au dessus.
bVDD pour le lieu : bVDTÏ CDEO 1. 8. 2;. dans les
cieux au dessus ( de nous. ) aixvb ^yDD Gen. 22. 9.
par deflus le bois.
nVyo répété, beaucoup'au dessus : nVyo nVyo -|>Vy nVy
£>í«r. 28. 4j. ( l'etranger) s'élèvera beaucoup au dessus
de vous.
nVyDV en haut ; v. Ezecb. 43. 1;.'
nVyD^D en haut , par en haut : nVyD^D rfon HDK Vki
6. 16. vous la finirez en y mettant un comble
d'une coudée par en haut ; v. la Dible poliglotte. v.
aussi nVy dans les racines.
*7V explétif: DUDT» maion VyD ID 2. if. 18.
il ne íè retira pas des péchez de Jéroboam $ ( bVD
pourC. )
Vy foufentendu -.irh *73 DK IVSn P/i 3.8. vous avez
frappé
tems que:
DP avec:nDnnn T>Dn DP Pf. 18. 16. avec le miséricor
dieux vous ferez miséricorde.
DP dans : pPï3 HD'D DT3 DP IttW. , . DnWKn Jud. 1 S.
2i. les nommes qui étoient dans la maison de
Michas furent aflèmblez.
DP corame,]!f«f:Dm33 DP D>3KD "im^D Nah. 3.
12. toutes vos fortifications ( tomberont ) comme des
figues précoces ; v. Pf. 106. 6.
DP auprès : DDtP DP imrtt nbttn nnn Gen. 3j. 4. fous
un chêne qui étoit près de Sichem.
DP vis à vis : "IKD op pnïi 3tt»l Gen. 25. n. Isaac s'ar-
rêta vis à vis le puits . . .
DP autant de tems que : lffDIff DP TUO» Ps. 72. j. vous
craindront autant de tems que le soleil ; i. e. tant que
le soleil subsistera.
DP avec les affixes : 1DP avec lui. -|OP avec vous. >DP avec
moi.13DP avec nous. "7K13DP Dieu avec nous. (VîOíDP
paíle pour un nom propreJ pnîOP Cald. avec eux.
DPD d'avec , d'auprès , d'entre : DPD Gen. 48. 11.
d'entre ses genoux, aff. ">CPD d'avec moi. idj;q, d'au
près de lui. 13DPD d'auprès de nous.
Tù)} Avec , auprès : HDP nnro tW*T\ Gen. 3.12.
la femme que vous avez mise avec moi , ou auprès de
moi ; v. "1DP dans les racines.
DOy précédé de V ou suivi de vr :
DDPV près,vis à vis, félons proportion :pnn nUDDH DDPV
nP3tûn Exod, 15. 17. des anneaux seront auprès de la
couronne.*j(f.mDï7I7 près,fl« à côtédeluijv.i .Sam. 16.13.
DDDP1? auprès, ou vis à vis d'eux ; v. E*,ech. 1. 20.
fìlDP^ selon, à proportion :DipVnn "inK niDP5? Ez,ech. 45.7,
selon une des portions , ou à proportion de . . .
ÍÌDP^D comme nDPV; v. 1 .Reg.j.io.\. aussi nopdans les racines.
2py A la fin , jusqu'à la fin , pour pro , à cause propter ,
pense de ce que . . .
app à la fin , jusqu'à la fin : 2pp n:TO6tl Pf. 1 19- Î3>
l'observerai jusqu'à la fin (votre loi .) H h
tisient les coupables pour les présens qu'ils en reçoivenr.
3pj; à cause, par ce que: mriK nn ntlVI Dpy2V«»î.i4.
24. à cause qu'un autre esprit étoit avec lui ; i. e. par
ce qu'il étoit animé d'un autre esprit.
3pP par ce que : nPDlP llVít 3pì? Gen. 22. 18. par ce
que vous avez écouté.
»3 3py parce que,»» après, après que : -jV nîlWK nxt 'D apy
^4woí 4. 1 2. par ce que je dois vous traiter de la forte ;
îlrífov , Aq. ibid ; après cela ; \<rx^af >Th. novijjìme.
3py *7I? Pf- 40. 16. v. 3pl/ dans les racines.
r\T\)ï Maintenant, cependant, (comme nuncen latin : ) ntW
DIpK i*/* I2- jemc lèverai maintenant ( dit le Sei
gneur,^) &c.
nnyi c'est pourquoi, nD*wn p nnK Tn» nmn G*». 4.
1 1 . c'est pourquoi vous ferez maudit & rejette de dessus
ORIGINES
ORIGINES
GREQUES , LATINES,
o v
FRANCOIS,ESPAGNOLS,ITALIENS&c.
s
DERIVEZ
DE L'HEBREU.
u
ORIGINES15'
GREQUES . LATINES.
FRANCOISES , ESPAGNOLES,
ITALIENNES &X.
ou
FRANCOIS,ESPAGNOLS,ITALIENS&c.
DERIVEZ
DE L'HEBREU.
3 -
*1
Lliij
*7<*
il '
\
•ynm lagena bouteille , flacon.
Tsh LOUE se lier , s'attacher ; gluten
glu ; liaison , allier , alliage.
loue prêter , emprunter ; *W» pren
dre, ou donner en échange ; louer , louage,
sb L O U Z écarter ; w᣻ décliner, se re«
tirer.
?iViouz amandier ; alloza , Hisp. amande
verte ; Lufltania le Portugal fertile en
amandiers.
131? L O U T cacher ; mUu lateo être ca
ché ; lout , Ital. à la dérobée >• aotòí lotus
arbre dont le fruit est: agréable &c dont la
douceur .sembloit faire oublier leur patrie
aux étrangers ; de là vient que le lotus t
dans Homère , a la vertu de faire oublier.
10^3 Belat en secret ; blutare , dans les loix
des Lombarts, voler fur ari.
( )} aspiré ; L O U G H A' gosier ; gula
gosier.
L O U T S se moquer ; insulter t
hA^av , Àhd^av arrogant ; lufus jeu.
L O U S S paitrir ; lazana , Hisp. es
pèce de bignet ; loça, Hisp. vaisselle de
terre ( paitrie. )
fin? ( n aspiré ) LACHE' verdeur ; x***
herbe verte.
mnV le'out humidité ; laïth , b. bret. humi
dité ; Arelate Arles , ville de Provence
située dans un endroit humide : ar , b.
bret. fur, laïth humide -, q. d. fur un lieu
humide.
yb LE'C lécher} leicher ; leccare ,
Ital. leicher.
W6
( n aspiré ) L A C H E' S S enchanter j
illicio attirer i illex apas trompeur.
nX£3^ L A T A E lézard ; stellio ( transposant
D ) lézard.
LISS lion ; hìr lion.
B/iV liss terekin (p pour fl ) lion qui
mord ; Lefirigons peuple de Sicile apellé
par les anciens kwtìw leontìni , à cause
de leurs mœurs féroces , & que la fable
représente comme se nourrissant de chair
humaine.
-pi> L A C A D prendre ; Alcalde , Hisp.
prévôt des maréchaussées chargé de pren
dre les voleurs.
L A' B se moquer ; Ka&îua se moquer.
fy? L A' G railler ; yíháa rire ; «*'» risée.
L A' Z qui a un parler barbare i /W™
bUfus bègue.
L A' T goûter ; latttus exquits , en par
lant d'un mets ; glutire avaler $ engloutir^
glouton.
"Ifi^ L A P H E D luire ; kh^Àç, «tJV lam
pe , flambeau ; limpdus clair.
npí> L A K E' prendre , surprendre ; thí-yx*
reprendre.
npV l a k e' apas pour surprendre ; laqutus
laçet; enlacer.
)^th L A S S Ò U N langue , détroit , lin
got ; yhÚTira, langue &c.
i97
ù
1
títèj NOUPHESS ame ; <pas homme :
( ì défectif. )
SìM N O U T S A L dépouiller ; ( 3 défec
tif) (rvhtícù dépouiller.
Wn E t s i l hiph. de Sïi s'echaper ; azì-
lum azile.
npj N O U K E innocent ; ^//>£. np^H ;
innocens innocent,
npa N o u k e pur & clair ; naque autrefois
& à présent nacre de perles,
tjpj NOUKOUPH couper ; ( j dé
fectif J xót7« amputo couper.
113 N O U R E D nard ; vd^of nardus
nard odoriférant.
tvpr* m e s s a poids , de ttilïì porter ;
masse , ou poids ; mafue , mafe d'armes,
nttiton enoussae élevée j Innefa, ville située
íurlemontEthna.
ìWT\ e S S i g , hiph. de W2 atteindre j ajsequi
atteindre ; se(jhì suivre.
DVi N O U S S I M souffle , ame ; «V«
vent , souffle -, animus ame.
piurn e s s i k /&//»/&. ^ pî^J baiser ;
/<?r baiser.
wn es sir, hiph. de "Wì fçier ; ferrare
sçier; yêrrá scie.
"|m N O U T H A C mettre en fonte ;
(} défectif ) t«*« faire fondre; ra.x.w pas
tille de drogues fondues ensemble ; ríyct-
vov poêle à faire fondre.
N O U T H A N donner ; donum don ;
dos , otis dot.
ïtr» id Mi i T H A N quis det ? utinam plut à
Dieu.' Qii i)
nn t h a t h infinitif de ffìj donner ; 9U ,
ôírQett mettre , donner,
"lftf N O U T H A R nitre 5 vlig»v nìtrum
nitre.
D
y ' .
(
3*7
chansons obsçénes qu'on mêloit dans les
prières faites à Bacchus.
o!>S) P H E L A S pezer -, bilanx balance :
( b pour S. )
^3 PHELATS trembler d'efFroy;
ero épouvanter.
P H E N O U G beaume ; Phénicie ,
d'où vient le beaume.
P H E N O U N hauteur , sommet -,
pìnna. le haut ; pennìnœ Alpes, Apennin ,
selon Bochart ; pen , ou penn , b. bret.
poii^; d'une montagne.
Dfi PtH E S bout -, t?í pes le pié ; q. d. le
bout du corps humain.
DD phes piece raportée ; >*i<rra mélanger,
composer de plusieurs pieces.
HOÔ P H E S E' passer ; pajsus , pas , passa
ge, &c.
•"WS P H A' E crier ; /W'« crier : ( b pour
fl. )
Oys P H A' M coup , ébranlement ;
tort , dommage , infortune ; i^n^m ( «
priv. ) hors d'atteinte.
"!J/s) P H A' R ouvrir ; aperio ouvrir : ( cré-
ment a. )
nSffl P H E T S E ouvrir ; ■jár<r*\o{ pejptlus
verrouil.
Syfl PHETSAL ôter l'écorce ; **o/£«
ôter l'écorce j fijìula flûte qui fut com
posée d'abord d'écorces assemblées l'une
avec l'autre ; ^H^Knt phazelus petit esquif
composé autrefois d'un seul tronc , dont
l'écorce étoit ôtée , comme en ont encore
les Sauvages.
"Wfi P H E T S A R farter ; le mot írati*
cois vient du mot hébreu , ( avançant 1
avant y.
^pfi P H E K O U D visiter &c. ce mot,
quoique très abondant en significations
dans l' Hébreu , n'a point eu de postérité
dans les autres Langues ; quelques uns
feulement en font venir caput tête , parce
que *Vp£) signifie chef.
npS P H E K E' clairvoyant ; fil , en Béo
tie , devineresse ; Sphinx femme Béo
tienne de beauçoup d'^prit qui habitoic
le mont Phicius 8c qui Werçoit; les hom
mes de son tems, en leur proposant des
énigmes & en devinant celles qui lui
étoient proposées ; de là est venu le
Sphinx de la fable.
P H E R A sauvage , farouche ; fera
bête ; ferm féroce ; fer ; aper sanglier i
( crément a. )
P H E R E D diviser ; prœda butin ,
qu'on divise j perendìnare différer au sur
lendemain ; q. d. diviser par un jour ,
qu'on met entre deux*
Tid p h E r e 0 mulet ; vendus cheval de
poste , coureur 5 méfias pardus léopard ;
burdo med. Lat. bardot , Hisp. burdo.
PHEREDAS beau jardin ; t*/>*-
JV7<rof paradifus paradis , beau jardin.
j-jlS P H E R E porter du fruit ; <pí?a fero
porter , porter du fruit ; pario enfanter.
i-)D p HE ri fruit, récompense,- frui jouir;
pyrus poirier ; frux , ngis biens de la
terre ; froment. CK
n-niD ose a M phourië mère fertile $ E^wéf/a
' Emporta territoire de l'Afrique vers Car
thage , qui étôit très fertile & que les
Carthaginois craignoient de faire con-
noitre aux Romains.
p-)D teph PHEROtW rivage de Pheroun»
ou de Parvan : ( sp Arab. rivage : ) de
là vient le nom de rifle Taprobane d'où
l'or venoit en Judée,
Kahshù pherenousa Syr. &T Cáld. nourri
ture , de pS doter ; d'où vient yifvn la
dot t T&fttçífvn , en doublant le mot , pa*
rapherna biens paraphernaux , i* e. ajou
tez à la dot depuis le mariage» -
mfi P H E R F fleurir } floreo fleurir ( in*
férant 1. )
: MU) P H E R Ê T mettre à part ; partìor
partager ; fretin i. e. laiíTé à part.
OID p h E r E t chanter 5 Bardi chantres &
poètes chez les Gaulois j fredonner , ou
. • i chanter en fredonnant ; c'est ce que Cu
gnifie lè mot hébreu.
"pÔ PHEREC rigueur ; sérosité,
ry\s pherec Caïd, rompre » frangere fra-
caslèr 5 v. pUJ éi dessous,
-jjn» .fHUîc Syr. épi de blé } de là vient
Afrique , selon BoGhart , parce que l'A-
w* frique est fertiie en -blé , ajoutant K ,
comitté'de 3î3 se forme JPfâk ; voyez
vï£ ~ une' autre étymologie de ^Afrique dans
ISfcí ci dessus.
» <WUV P H E R E N O U S Syr. prince > d* où
vieux. B#enn»s norïi dies Grands„chez les
Gaulois. Tt
Dlfl P H ERES rompre; r*<tfhnrm dé
chirer ; tif<roí morçeau de pain ; fores
portes brisées ; v. ^Hfi ci dessous,
yifi P H E R A' dépouiller ; çopá» voler ;
t«V fur voleur. .
jriD p h E r a' faire cesser ; feriari fêter -, sé
ria jour de fête , q. d. où ceíïè toute
œuvre servile,
pfl PHERETS briser , forcer ; *ífh
ravager j r^t*™ pirate -, <r<pJfa marteau ;
v. D1Ù ci dessus.
yiD pherets peupler ; -rípnriror abondant.
pUfl P H E R E K briser ; frango briser ;
P/írí-e les Parques , parce que perrum-
punt omnia fata , dans l'idée des payens;
brèche , ebrecher\ v. "]1fi ci dessus.
ISHì) P H E R E S S expliquer ; dire ;
çfáo-is phrase 5 ^rfl/2t prose;
8nD p h e r e s s cavalier , d'-où viennent les
Ferses puissans en cavalerie ; Ta.?<tta-iyyta
parasangœ 5 mesure des chemins par la
course des chevaux , chez les Perses , de
Zy» é" de D~\& ci dessus ; alftrez, , Hisp.
porte enseignes moncé à cheval. )
Wlfi P H E R E S S I Z épandre ; de là vient
le nom des Pharisiens , qu'on distinguoit
aux phylactères , dilatantphylafteria. &c.
rnô P H E R £ T H l'Euphrate ; e\,pp««t«
• ■ l'Euphrate ; t*V9« les Parthes.
fltPÔ P H E S S E' couper en morceaux ifijfus
fendu. •<-■):.
P H É S S A marcher i pajftts pas i
jajser-, al. v/flOfl ci dessus.
fctnô P H E T H A soudain } ?*r«f nouvel
lement.
D3DÔ PHETHAGUIM parole , sen-
tence ; q>9íyyoptii parler j pStypct 3 tiiróçSty-
fi« apophtegme.
flsIÔ PHETHE séduire ; «V*7*« séduire-,
ireida persuader ; fut ana Ital. femme qui
s'est laissée séduire.
nriDD nouphethe niph. de nnS élargir j
Neptuntis Neptune , 1 étendue de la mer.
KDD p h e t h a Cald. & Syr. être large ; pa-
teo , ère être large , ouvert ; mn<L<è
étendre.
nnô PHETHE' épée ; <r*Mx ftatha. es
padon ; al.* v. t33tt*.
SflÔ PHETHAL ruban; *-éT*M>r ban
de , ou lame courbe qui ceignoit la tête
des rois & des prêtres.
|sia P H E T H A N dragon ; le serpent
Pithon.
*W£) P H E T H A R deviner , interpréter;
Pater* prêtres d'Apollon chez les Gau
lois ; Prœtor Préteur , magistrat chargé
d'interpréter les loix & de rendre la
justice.
íitìsnn ethaphethar. hitsh. de ma in
terpréter ; interpretari interpréter,
Vu iij
1
1
495
í|y*V R E T S A P H étendre par terre ; prœ-
sepe étable , où l'on étend la litière ; ras-
petum râpé ; q. d. où l'on étend des cou
ches de raisins & de copeaux ; ruspare ,
Itál. grater à terre comme les poules,
rpn R e T s a p H pierre de pavé ; Seryphus
petite ifle des Ciclades toute pierreuse ,
dont la fable change les habitans en pier*.
res; c'est la même dont parle Juvénal
au sujet d'Alexandre le Grand ;
JEstuat infelix angufto limite mundi ,
Ut Gynra claufus fiopulis parvâque Seripho.
Sac. 10.
rama Meretsapheth pavé -, Marpejìus^
montagne de Paros , d'où l'on tiroit le
marbre; marpejìa, eautes pierre de pavé ,
i, e. très dure.
pi R E T S A T S briser ,: fa™ briser ,
détruire.
npl R E K E' parfum 5 rapxsva embaumer
un corps ( crément t. )
nnplD m e r e k e' e parfum ; ipif«koí amara-
<us marjolaine , dont l'odeur ressemble
à celle des parfums.
ÛpT R E K O U M broder ; recamare réca-
mer , ou enrichir un brocard de desseins
de broderie ; ricamar , Hisp. broder.
Pp*\ R E K A' étendre -? brachia les bras ;
branchiœ nageoires des poissons : ( cré-*
ment b. )
ripl R E K O U T H la temple ; x.gít*?oç
la temple.
|H2*1 R E S S I T H rets ; rete rets , filet de
pêche, X x iij
DD1 R E T H A M lier , assortir ensemble $
Àt>9p.ía> s'unir d'amitié ; §v9fut rithmus
rime , cadence , q. d. assortiment du dis
cours.
Dm RETham genièvre j rétama Hisp. genêc.
j?m R E T H A K fers , chaîne ; reticulum
rets , cage ; retinacttlum obstacle.
M ."' st
; ; F / N.