Vous êtes sur la page 1sur 30

CNAP ( Cisco Networking Academy Program )

Module 1 : Introduction to Networks

M. BA Oumar Samba
Chef du Département TIC
ESMT-Dakar

1
Chapitres 4 & 5 : Accès Réseau & Ethernet

I- Couche Physique

 Les protocoles de couches OSI supérieures préparent les données


provenant du réseau humain pour la transmission vers sa destination.
 La couche physique contrôle la manière dont les données sont placées sur
le support de communication.
 Le rôle de la couche physique OSI est de coder les chiffres binaires qui
représentent des trames de couche liaison de données en signaux, et de
transmettre et recevoir ces signaux sur le support physique (fils de cuivre,
fibre optique et sans fil) reliant des périphériques réseau.

 La couche physique OSI fournit le moyen de transporter sur le support


réseau les bits constituant une trame de couche liaison de données.

2
 La transmission de trames sur le support local exige les éléments de
couche physique suivants :
• le support physique et les connecteurs associés,
• une représentation des bits sur le support,
• le codage de données et des informations de contrôle,
• l’ensemble de circuits émetteur et récepteur sur les périphériques
réseau.
 L’objectif de la couche physique est de créer le signal électrique, optique
ou micro-ondes qui représente les bits dans chaque trame.
 Il existe trois formes élémentaires de support réseau sur lesquelles les
données sont représentées :
• Câble de cuivre
• Fibre
• Sans fil
 La représentation des bits (c’est-à-dire le type de signal) dépend du type
de support.
 Pour un support à câble de cuivre, les signaux sont des variations
d’impulsions électriques.
 Pour la fibre optique, les signaux sont des variations lumineuses.
 Pour les supports sans fil, les signaux sont des variations de transmissions
radio.

3
 La couche physique se compose de matériels, mis au point par des
ingénieurs, sous la forme de circuits électroniques, supports et
connecteurs.
 Il est par conséquent approprié que les normes régissant ces matériels
soient définies par les organisations d’ingénierie électrique et de
communications correspondantes.

4
 Les technologies définies par ces organisations concernent quatre
domaines de normes de couche physique :
• Propriétés physiques et électriques du support
• Propriétés mécaniques (matériaux, dimensions, brochage) des
connecteurs
• Représentation binaire par les signaux (codage)
• Définition de signaux d’informations de contrôle
 Les composants matériels tels que les cartes réseau, interfaces et
connecteurs, matériaux et conceptions de câble sont tous spécifiés dans
des normes associées à la couche physique.

 Les trois fonctions élémentaires de la couche physique sont :


• Composants physiques
• Codage de données
• Signalisation
 Les éléments physiques sont les périphériques électroniques, supports et
connecteurs qui transportent et transmettent les signaux pour représenter
les bits.
 Le codage est une méthode de conversion d’un flux de bits de données en
code prédéfini.
 Les codes sont des groupements de bits utilisés pour fournir un modèle
prévisible pouvant être reconnu à la fois par l’expéditeur et le récepteur

5
 L’utilisation de modèles prévisibles aide à distinguer les bits de données
des bits de contrôle et à offrir une meilleure détection des erreurs de
support.
 La couche physique doit générer les signaux électriques, optiques ou sans
fil qui représentent le 1 et le 0 sur le support.
 La méthode de représentation des bits est appelée méthode de
signalisation.
 Les normes de couche physique doivent définir le type de signal
représentant un 1 et un 0.
 Il peut s’agir simplement d’un changement de niveau du signal électrique
ou de l’impulsion optique, ou d’une méthode de signalisation plus
complexe.
Principes fondamentaux de la couche physique

 Différents supports physiques prennent en charge le transfert de bits à


différentes vitesses. Le transfert de données peut être mesuré de trois
manières :
6
• Bande passante
• Débit
 Bande passante : c’est la quantité d’information maximale qui peut être
échangée pendant un temps donné. Deux types de BP :
• analogique (voix/image)
• numérique (Bit/s)
 En informatique, elle permet de comparer les performances des réseaux.
Comparaisons

7
 Débit : C’est la quantité effective d’information qui a été échangée
pendant une durée déterminée
 En théorie égale à la bande passante.
 En réalité inférieure à cause :
o Des erreurs
o Des collisions
o Des autres utilisateurs
 Les facteurs qui limitent le débit sont:
o Les équipements intermédiaires (relai)
o Le type de données (son, image, vidéo)
o La topologie du réseau (plan)
o Le nombre d’utilisateurs
o La vitesse des PC
o les pannes ou les erreurs de transmission
o Les embouteillages réseau (congestion)
Types de câble UTP

8
Sélection du Média
 La sélection des câbles nécessaires à l’établissement correct d’une
connexion de réseau local ou de réseau étendu implique de prendre en
compte les différents types de supports. Comme vous vous en souvenez, il
existe différentes implémentations de couche physique qui prennent en
charge plusieurs types de supports :
• UTP (catégorie 5, 5e, 6 et 7)
• Fibre optique
• Sans fil
 Chaque type de support offre des avantages et des inconvénients. Voici
certains des facteurs à prendre en compte :
• Longueur de câble (distance ou portée)- Le câble doit-il être tiré
de part et d’autre d’une pièce ou d’un bâtiment à un autre ?
• Coût - Le budget permet-il d’utiliser un type de support plus
coûteux ?
• Bande passante (capacité du support)- La technologie utilisée
avec le support fournit-elle une bande passante adéquate ?
• Facilité d’installation - L’équipe en charge de l’implémentation
est-elle en mesure d’installer le câble ou est-il nécessaire de faire
appel à un tiers ?
• Perturbations électromagnétiques ou radioélectriques
potentielles - L’environnement local va-t-il interférer avec le
signal ?
• Type d’informations : Quel types d’informations (données, son,
images, vidéos etc.) notre réseau véhiculera ?

9
II- Couche Liaison de données

Concepts de la couche liaison de données

 Fonction de base = préparer les données pour l’accès au réseau physique.


- Permettre à la couche supérieure d'employer différents réseaux
physiques d'une manière transparente
- Contrôler l’accès aux medias via les trames
- En encapsulant les paquets de la couche 3 en trames
- Extraire et introduire ces trames sur les media (MAC)

10
Relier les services des couches supérieures aux média

 Différents médias exigent différents formats de trames :

11
Sous-couches

12
Méthodes de contrôle d’accès aux médias
 2 méthodes
• Accès sous contrôle : Déterministe (par élection)
• Accès sous contention : Aléatoire (par compétition)

13
• Accès sous contention
Algorithme décrivant la méthode d’accès sous contention :
– les stations écoutent le canal
– Si le canal est libre, elles commencent à émettre
– Quand une collision est détectée :
La station envoie des signaux spéciaux appelés bits de bourrage (jam 32 bits)
afin que toutes les stations soient prévenues de la collision.
Elle attend un temps aléatoire après la collision et par la suite, elle réessaie de
retransmettre le paquet.
 Contrôle d’accès pour les média non partagés
• Half Duplex

14
• Full Duplex

Remarque sur les topologies


 La topologie physique décrit la manière de disposer les câbles et les
équipements.
 La topologie logique décrit la manière dont les données circulent dans un
réseau.

15
Le token ring : la norme IEEE 802.5
Le token ring est une technologie de réseau désuète : de nos jours, c’est la
technique de l’Ethernet qui domine les réseaux LAN filaires.
Le token ring repose sur la norme réseau IEEE 802.5 établie par l’Institute of
Electrical and Electronics Engineers, parue en 1985. Toutes les stations d’un
réseau local (LAN) sont reliées pour former un anneau logique. Les réseaux
token ring ont généralement une vitesse de transmission de 4 ou 16 Mo/s. En
théorie, rien n’empêche d’augmenter cette vitesse à 100 Mo/s, voire 1 Go/s.

La technologie FDDI (Fiber Distributed Data Interface)


FDDI (Fibre Distributed Data Interface) fournit des réseaux fédérateurs à haut débit pouvant
être utilisés pour connecter et étendre des réseaux locaux.
Comme le Token Ring, FDDI dispose également de capacités de détection et de correction
d’erreurs. Dans un anneau FDDI (Fibre Distributed Data Interface), le jeton passe rapidement
par chaque périphérique réseau. Si le jeton n’est pas visible dans le délai maximal nécessaire
pour faire circuler le plus grand anneau, cela indique un problème de réseau.

16
Les fibres optiques, tels que les câbles utilisés avec FDDI (Fibre Distributed Data Interface),
peuvent prendre en charge de très grands volumes de données sur de grandes distances.
La technologie FDDI (Fibre Distributed Data Interface) est une technologie coûteuse à
configurer car les périphériques réseau nécessitent une carte réseau spéciale et le câblage à
fibre optique est nécessaire, ce qui est coûteux par rapport aux câbles à paire torsadée. Étant
donné que la plupart des installations FDDI (Fibre Distributed Data Interface) utilisent un
second anneau redondant, un câblage plus important est requis.

Divers protocoles de la couche liaison de données


 Ethernet
 Point-to-Point Protocol (PPP)
 High-Level Data Link Control (HDLC)
 Frame Relay
 Asynchronous Transfer Mode (ATM)

17
III- Présentation d’Ethernet
 La technologie LAN la plus répandue
 Fonctionne au niveau de la couche liaison de données et de la couche
physique
 Famille de technologies réseau définies par les normes IEEE 802.2 et
802.3
 Prend en charge des bandes passantes de données de 10, 100, 1 000,
10 000, 40 000 et 100 000 Mbit/s (100 Gbit/s)
 Ethernet sépare les fonctions de la couche liaison de données en deux
sous-couches distinctes : la sous-couche LLC (Logical Link Control) et la
sous-couche MAC (Media Access Control).
 LLC gère la communication entre les couches supérieures et les logiciels
de mise en réseau et entre les couches inférieures et le matériel.

18
19
Trame Ethernet
 Min 64 Octets- Max 1518 Octets (sans préambule)

Adressage dans Ethernet

20
21
Représentations des adresses MAC

Les types de transmission


 Unicast : Monodiffusion
 Multicast : Multidiffusion
 Broadcast : Diffusion

Unicast : Monodiffusion

22
Multicast : Multidiffusion

Broadcast : Diffusion

23
Adresses MAC et IP
Adresse MAC
 Cette adresse ne change pas
 Elle est similaire au nom d'une personne
 Également appelée adresse physique, car elle est attribuée physiquement à
la carte réseau de l'hôte.
Adresse IP (sera abordée dans les chapitres 6,7 et 8)
 Elle est similaire à l'adresse d'une personne
 Elle dépend de l'emplacement réel de l'hôte
 Également appelée adresse logique, car elle est attribuée par logiciel
 Elle est attribuée à chaque hôte par l'administrateur réseau
L'adresse MAC physique et l'adresse IP logique sont toutes deux requises pour
que l'ordinateur puisse communiquer, comme le nom et l'adresse d'une personne
sont nécessaires dans la vie réelle pour envoyer une lettre.
Connectivité de bout en bout, adresses MAC et IP

24
Le protocole: ARP ( Address Resolution Protocol )
 Le nœud expéditeur a besoin d'un moyen de trouver l'adresse MAC de
destination pour une liaison Ethernet donnée
 Le protocole ARP assure deux fonctions de base :
o La résolution des adresses IPv4 en adresses MAC
o La tenue d'une table des mappages (table ARP)
Fonctions et fonctionnement du protocole ARP
Table ARP
 Sert à trouver l'adresse de la couche liaison de données qui est mappée à
l'adresse IPv4 de destination
 Quand un nœud reçoit des trames en provenance du support, il enregistre
les adresses MAC et IP source dans la table ARP sous forme de mappages
Requête ARP
 Diffusion de couche 2 vers tous les périphériques du LAN Ethernet
 Le nœud qui correspond à l'adresse IP de la diffusion répond
 Si aucun périphérique ne répond à la requête ARP, le paquet est
abandonné du fait qu'il est impossible de créer une trame.

25
26
Rôle d'ARP dans les communications à distance
 Si l'hôte IPv4 de destination se trouve sur le réseau local, la trame utilise
l'adresse MAC de ce périphérique comme adresse MAC de destination.
 Si l'hôte IPv4 de destination n'est pas sur le réseau local, l'émetteur utilise
la méthode ARP pour déterminer une adresse MAC pour l'interface du
routeur qui sert de passerelle.
 Si la table ne contient pas d'entrée pour la passerelle, une requête ARP est
utilisée pour récupérer l'adresse MAC associée à l'adresse IP de l'interface
du routeur.
Tables ARP sur les périphériques réseau

COMMENT AFFICHER L’ADRESSE MAC DE LA CARTE RESEAU D’UNE MACHINE


SOUS WINDOWS ?

C:\>IPCONFIG /ALL

27
COMMENT TROUVER L’ADRESSE MAC DE LA CARTE RESEAU DE LA MACHINE
DU VOISIN A PARTIR D’UNE MACHINE SOUS WINDOWS ?

C:\>PING l’adresseIPVOISIN

C:\>arp -a

COMMENT TROUVER LES ADRESSES MAC DES PERIPHERIQUES A PARTIR


DU ROUTEUR OU COMMUTATEUR

SHOW IP ARP ou SHOW ARP

28
Les commutateurs LAN de couche 2
 Connectent les périphériques finaux à un équipement intermédiaire central
sur la plupart des réseaux Ethernet
 Effectuent la commutation et le filtrage en s'appuyant uniquement sur
l'adresse MAC
 Créent une table d'adresses MAC qu'ils utilisent pour prendre les
décisions relatives à la transmission
 Dépendent des routeurs pour transmettre les données d'un sous-réseau IP
à l'autre.
Deux modes de commutation

 Store-and-Forward
Le switch reçoit l’ensemble de la trame avant de la commuter en
sortie (plus fiable, mais plus long)
 Cut-through
– Fast forward switching-vérifie uniquement l’adresse MAC et
commute aussitôt la trame (le plus rapide)
– Fragment Free -lit les 64 premiers octets pour vérifier qu’il s’agit
d’une trame bien formée (64 = taille mini)

29
Les formes de commutateurs

30

Vous aimerez peut-être aussi