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Université virtuelle de Tunis

Année Universitaire 2021-2022

Cours Introduction aux


réseaux
Niveau : RIOT2

Tutrice:
Dr. Leila Issaoui
1
Plan

• réseaux de communication
• Le modèle OSI
• La couche transmission de données
• La couche liaison de données
• La couche Réseau
• La couche transport

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Un réseau de communication
• Un réseau de communication peut être défini comme
l’ensemble des ressources matérielles et logicielles liées
à la transmission et l’échange de l’information entre
différentes entités. Suivant leur organisation,
architecture, les distances, les vitesses de transmission
et la nature des informations transmises.

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Un réseau : définition
_ Réseau informatique : ensembles de ressources
informatiques interconnectés.
_ utilisation :
* Le partage de fichiers, d'applications
* La communication entre personnes
* La communication entre processus
* La garantie de l'unicité de l'information
* Le jeu à plusieurs, ...
_ Intérêt :
* Partage de données
* Économie de temps
* Économie d’argent

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Classification des réseaux
• Selon la taille
– Réseaux locaux (LAN)
– Réseaux Métropolitains (MAN)
– Réseaux étendus (WAN)

• Selon la topologie
– Réseaux en mode diffusion
– Réseaux en mode point à point

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Taille des réseaux

6
Topologies des réseaux (en
mode diffusion)

7
Topologies des réseaux (en mode
point à point)

8
Types de réseaux

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Local Area Network : LAN
_ Ensemble d'ordinateurs appartenant à une même
organisation et reliés entre eux par un réseau dans
une petite aire géographique.
_ La vitesse de transfert de donnée d'un réseau local
peut s'échelonner entre 10 Mbps (pour un réseau
ethernet par exemple) et 10 Gbps (10GBASE-T par
exemple).
_ Les réseaux locaux peuvent fonctionner selon deux
mode:
* dans un contexte "égal à égal" (peer to peer)
* dans un environnement "client/serveur"

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Typologies de réseaux
_ La topologie d'un réseau :
* Définit la structure d'implantation
logique,
* Fait partie de la couche physique du
modèle.
* C'est donc dans la norme associée à ce
niveau que sont expliquées les règles
d'installation et de connexion.
_ Différence entre topologie logique et
topologie physique.
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Topologie en bus
_
Avantages
* la présence ou l'absence des machines est transparente
* faible longueur de média nécessaire
* méthode d'accès pouvant être simple et distribuée
* topologie la plus répandue (Ethernet, MAP, LocalTalk)
_
Inconvénients
* gestion des
réseau
droits de parole vulnérable à la charge du
* faible sécurité sur l'ensemble du réseau du fait du média
partagé

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Modes de communication

• Communication en mode non


connecté
– Une seule phase : transfert de données
– Communication sans mémoire
• Communication en mode connecté
– Trois phases : connexion, transfert et
libération de la connexion
– Contrôle de flux, des erreurs et de l’ordre.
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Architecture en couches
• L’architecture réseau dans un système d'exploitation est régie par
des règles qui définissent les interfaces entre le matériel et le
logiciel.
• Un système d'exploitation réseau utilise une architecture en
couches.
• Une couche n’a pas à connaître la constitution des autres couches
à partir du moment où elle se conforme aux règles de construction
du modèle. La couche doit uniquement être capable de dialoguer
avec la frontière de la couche supérieure et celle de la couche
inférieure.
• Travailler en couche est intéressant puisque ça permet d'avoir un
système ouvert qui peut s'adapter à différents logiciels et matériels
sans avoir besoin de tout reconfigurer

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Le modèle OSI de l’ISO

7 Application
• ISO: International Standards
Organisation
6 Présentation
• OSI : Open system 5 Session
Interconnexion
4 Transport
3 Réseau
2 Liaison
1 Physique

Réseaux
15 15
Informatiques
International Standards
Organisation
• Les règles de conception des réseaux sont définis par
l’ISO en 1970.
• Les logiciels réseaux utilisent maintenant un modèle de
référence qui est le modèle OSI (Open System
Interconnections) : interconnexion des systèmes ouverts.
• Le modèle OSI créé en 1978, est composé de sept
couches, ce qui en fait un système ouvert : chaque
couche est indépendante de toutes les autres.

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Réseaux
Chekir Meriem 17 17
Informatiques
Relations verticales entre les
couches
• Le paquet de données transite d’une couche à une autre, chacune
fournissant et utilisant des services des couches adjacentes.
• A aucun moment, les couches ne connaissent le contenu du
paquet qu’elles traitent.
• On pourrait prendre un bureau de poste comme exemple dans
la façon d’acheminer le courrier : en envoyant, on emballe le
message pour garantir son transport ; et en recevant, on déballe le
message pour lire le contenu. Tout ça est effectué par chaque
couche qui ajoute ou retire ses propres informations de contrôle
pour garantir le transfert du message.

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Réseaux
Chekir Meriem 19 19
Informatiques
Relations horizontales entre les
couches.
• Il existe des relations homologues (d’égal à égal) entre
les couches.
• Les relations que l’on peut voir sous forme d’un lien
logique, se font entre les émetteurs et les récepteurs.
• L’exemple utilisé ici est la commande NET USE
• La couche session va rajouter des informations, elles
seront retirées seulement au niveau de la couche
session de l’émetteur.

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Réseaux
Chekir Meriem 21 21
Informatiques
La couche physique
• Conduire les éléments binaires jusqu'à leur destination
sur le support physique (câble coaxial, fibre optique...).
• Gérer la transmission brute des bits de données sur un
canal de transmission
• La couche physique fournit les moyens mécaniques,
électriques, fonctionnels et procéduraux nécessaires à
l'activation, au maintien et à la désactivation des
connexions physiques destinées à la transmission de
bits entre deux entités de liaison de données.

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Couche physique
• Elle prend en charge la description :
– Des connecteurs présents sur le réseau : leur forme et le rôle de
chaque broche (prise BNC, prise RJ45).
– Du codage utilisé pour représenter et transmettre les bits (NRZ,
Manchester...)
– Du support de transmission :
• Câble coaxial
• Paire torsadée : résistance, taille...
• Fibre optique (Taille, atténuation dans la fibre...)
• Les paramètres du support :
– Le débit
– Le taux d'erreurs
– Le type de voie (duplex / simplex...)
– L'atténuation sur la voie et les moyens d'y remédier (répéteurs).

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Éléments intervenant dans la
transmission
• Soit 2 terminaux qui veulent communiquer. Chaque terminal
contient, en plus de l'unité émettrice/ réceptrice des données,
une unité de contrôle de la communication.
• Le signal généré par le terminal peut ne pas être adapté au
support de communication  rajout d’un équipement
d'adaptation du signal au support.
• Ces équipements d'adaptation forment les extrémités du Circuit
de Données.

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Éléments intervenant dans la
transmission
• Le terminal est appelé ETTD (Equipement Terminal de
Traitement de Données).
• L'équipement d'adaptation est appelé ETCD
(Equipement de Terminaison du Circuit de Données).
• L'interface ETTD/ETCD a été normalisée ainsi que la
communication entre ETCD. La normalisation permet de
concevoir des ETCD indépendamment des ETTD et de
faire communiquer des ETCD entre eux même s'ils ne
proviennent pas du même constructeur.

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Les supports de transmission

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Câble à Paires torsadées non
blindées

Vitesse : 10 – 100 Mbits/s


Longueur max. : 100m
Raccordement : Connecteur RJ-45
Coût : Faible
++Simple à installer
++Peu coûteux
++Petit diamètre (pour installation dans des conduits existants)
--Sensible aux interférences

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Câble à Paires torsadées non
blindées
_ Paire torsadée :
* Avantages
_
faible coût
et simplicité de
mise en œuvre
* Inconvénients
_ performances
techniques
médiocres
_ faible fiabilité

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Câble à Paires torsadées
blindées

Vitesse : 10 – 100 Mbits/s


Longueur max. : 100m
Raccordement : Connecteur RJ-45
Coût : Moyennement cher
Tous les avantages et inconvénients de la paire torsadée non blindée
++ une plus grande protection contre toute interférence externe
-- Un diamètre plus élevé

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Câble coaxial

Vitesse : 10 – 100 Mbits/s


Longueur max. : 500m
Raccordement : Connecteur BNC
Coût : Peu cher
--installation difficile

Réseaux
Chekir Meriem 30 30
Informatiques
Câble coaxial
_ Câble coaxial :
* Avantages
_
bonne capacité de transmission (vitesse de propagation
élevée, faible atténuation, large bande passante)
_
forte immunité aux perturbations électromagnétiques
_
simplicité de mise en œuvre
_
robustesse
* Inconvénients
_ coût assez élevé
_ encombrement du au diamètre important

Réseaux
Chekir Meriem 31 31
Informatiques
Fibre optique

Vitesse : 100+ Mbits/s


Longueur max. : 3km
Coût : Cher
-- très coûteux,
++ acheminer des données à un débit très élevé
++ insensible aux interférences électromagnétiques

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Fibre optique
_
Fibre optique :
* Avantages
_
Transmission de haut niveau(vitesse de propagation élevée,
dispersion très faible, BP très importante.
Utilisée pour les hauts débits et les grandes distances.
* Inconvénients
_
coût très élevé, complexité de mise en œuvre.

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Les supports physiques de
transmission
_ Ondes hertziennes :
* Avantages
_
grande simplicité
d'installation
_ (antenne)
faible coût en cas de
déplacement fréquent
des machines
(flexibilité)
* Inconvénients
_
qualité de transmission
moyenne et fortement
perturbé par
l'environnement
_ électromagnétique
possibilité de
perturbation des
autres équipements
informatiques

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Configuration des broches RJ45
10 base T Ethernet

35
Copper crossover FastEthernet
100baseTx

36
Copper crossover GigabitEthernet
1000baseTx/T4

37
Les supports de transmission
• On caractérise la qualité du support physique par un
taux d’erreur bit, ou BER (Bit Error Rate), qui indique la
probabilité qu'un bit soit perdu ou endommagé pendant
la transmission.

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Les sens de transmission

• Simplex

• Half-duplex

• Full-duplex

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Transmission série et parallèle
• Transmission en série
Les bits sont envoyés les uns derrière les autres de
manière synchrone ou asynchrone.
Mode synchrone : l’émetteur et le récepteur se mettent
d’accord sur un intervalle constant entre les
transmissions. Les bits d’un caractère sont envoyés les
uns derrière les autres et sont synchronisés avec le
début des intervalles de temps (chaque bit est émis
pendant exactement un intervalle de temps).
Mode asynchrone : chaque caractère envoyé est
précédé d’un bit de Start et immédiatement suivi par
un bit de stop.

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Transmission série et parallèle

• Transmission parallèle
– Les bits d’un même caractère sont
envoyés en même temps, chacun sur un fil
distinct.

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Bande passante

• Sur une voie de transmission, seule une


certaine bande de fréquences est correctement
transmise
• Elle est définie par :
W=fmax-fmin
– W est exprimé en Hertz (Hz)
– fmax est la fréquence limite max. de la bande
– fmin est la fréquence limite min. de la bande
• Exemple téléphone : de 300 à 3400 Hz

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Types de déformations
des signaux
• Affaiblissement
• Distorsion
• Bruits

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Affaiblissement
• Perte de puissance du signal émis
• A = 10 log10(Psource/Pdestination)
• Exprimé en décibel
• Gain = inverse de l'affaiblissement
• Utilisation d'amplificateurs ou répéteurs
pour contrer l'affaiblissement

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Distorsion

• Distorsion d'amplitude
– Augmentation ou diminution de l'amplitude
normale du signal
• Distorsion de phase
– Déphasage intempestif du signal par rapport
à la porteuse

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Bruits
• Bruits blancs
– Agitation thermique dans les conducteurs
• Bruits impulsifs
– Signaux parasites
– Diaphonie entre voies

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La couche liaison de données

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Définition
• fournit les moyens fonctionnels et procéduraux nécessaires à
– l’établissement,
– au maintien et
– à la libération des connexions de liaison des connexions de liaison
de données entre entités du réseau.
• Elle détecte et corrige, si possible, les erreurs dues au support
physique
• et signale à la couche réseau les erreurs irrécupérables.
• Elle supervise le fonctionnement de la transmission et définit la
structure syntaxique des messages, la manière d’enchaîner les
échanges selon un protocole normalisé ou non.
• Une connexion de liaison de données est réalisée à l'aide d'une
ou plusieurs liaisons physiques entre deux machines
adjacentes dans le réseau donc sans nœuds intermédiaires
entre elles.

48 48
Détection et correction d’erreurs

• Le taux d’erreurs de transmission est


de l’ordre de
– 10-5 sur une ligne téléphonique,
– de 10-7 à 10-8 sur un coaxial
– et de 10-10 à 10-12 sur une fibre optique.
La couche 2 ne connaît pas le propriétaire
les paquets qu’elle manipule.

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Les techniques employés
• Les techniques employées reposent sur l’utilisation
de codes correcteurs ou codes détecteurs d’erreurs
qui chacun transforme la suite de bits à envoyer en
lui ajoutant de l’information à base de bits de
redondance ou bits de contrôle.
• Le récepteur se sert de cette information ajoutée
pour déterminer si une erreur s’est produite et pour
la corriger si la technique employée le permet.

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Contrôle de flux
• Principe : éviter la congestion du récepteur :
– càd le débordement de son espace de stockage, ce qui
entraînerait la destruction de trames devant être reçues
• Utilisation d'acquittements
• Gestion de temporisateurs
• Numérotation des trames
• Limitation du nombre de trames pouvant être envoyées
par l'émetteur

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La couche Réseaux
Couche 3

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Définition
• La couche réseau assure toutes les fonctionnalités
de relais et d’amélioration de services entre les
entités du réseau, à savoir ;
– l’adressage,
– le routage,
– le contrôle de flux et
– la détection et correction d’erreurs non réglées par la
couche 2.
• deux grandes possibilités pour établir un protocole
de niveau réseau :
– le mode avec connexion (protocole de commutation de
paquet X25, …)
– le mode sans connexion est celui du protocole IP du réseau
Internet.

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Caractéristiques
• Les protocoles de la couche réseau peuvent fonctionner
selon 2 modes :
– Mode non connecté (datagramme)
• Une seule phase : Transfert de données
• Service non fiable, simple, ++ chemins possibles
– Mode connecté (circuit virtuel)
• 3 phases :
– Etablissement de la connexion
– Transfert de données
– Libération de la connexion
• Service fiable, complexe, chemin dédié

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Le routage : généralités

• Les routeurs sont connectés à plusieurs


réseaux
• Le routage :
– comment décider de la route à prendre?
– répondre à la question : quel est le prochain
routeur à qui envoyer le paquet ?
• Deux cas :
– En mode orienté connexion
– En mode non connecté

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Mode orienté connexion
• Une connexion doit être établie préalablement à tout envoi entre
deux machines.
• Une connexion de niveau réseau est appelée circuit virtuel (CV)
• Chaque paquet comprend une référence représentant le numéro
du circuit virtuel.
• Un circuit virtuel conserve l’ordre des paquets
• la décision de routage n’est prise qu’au cours de la phase
d’établissement de la connexion.
• Tous les paquets circulant sur le même circuit virtuel empruntent
le même chemin.
• Une route est calculée à chaque connexion
• Efficacité :il n’est pas nécessaire de recalculer une route pour
chaque paquet.

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Mode orienté connexion

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Mode non connecté
• Chaque paquet
– est envoyé indépendamment des autres et routé séparément.
– Des paquets successifs peuvent donc suivre des routes différentes
et les paquets peuvent arriver en désordre
– comprend l'adresse de destination
– est appelé datagramme
– Une route est calculée pour chaque paquet

• Avantage :
– Souplesse : chaque paquet peut emprunter un
chemin différent

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Mode non connecté

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Comparaison
• Datagramme • Circuit virtuel
– Chaque paquet est – Planifie la route établie
traité indépendamment avant d’envoyer les
paquets
– Les paquets prennent
n’importe quel route – Des paquets d’appel
établissent la connexion
– Les paquets peuvent – Chaque paquet contient
arriver désordonnés un numéro de circuit
– Peuvent être perdus virtuel au lieu de l’@ de
destination
– Charge du récepteur :
les réordonner et agir – Pas de décisions de
routage pour chaque
aux paquets paquet
manquants

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Algorithmes de routage
• Objectifs :
– Exactitude, simplicité, équité vis à vis des différents utilisateurs,
adaptation dynamique, sécurité et stabilité
• Non-adaptatifs ou Statiques
– les chemins sont fixes. Il faut les changer “à la main” en cas de
modifications du réseau.
– pas d'adaptation dynamique à l'évolution du trafic
• Adaptatifs ou Dynamiques
– Adaptabilité : le choix des chemins s’adapte plus ou moins
rapidement à des pannes réseaux et machines.
– Plus complexe à implémenter que le routage statique.
– Utilisé dans presque tous les réseaux.

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Interconnexion de réseaux

• Eléments d’interconnexion
– couche physique
• répéteur
– couche liaison
• pont (bridge)
– couche réseau
• routeur

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La couche transport

La couche 4

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Définition
• La couche transport assure un transfert de données
transparents entre entités de session et en les
déchargeant des détails d’exécution.
• Son rôle est d’optimiser l’utilisation des services de
réseau disponibles afin d’assurer au moindre coût
les performances requises par la couche session.
• C’est la première couche à résider sur les systèmes
d’extrémité. Elle permet aux deux applications de
chaque extrémité de dialoguer directement
indépendamment de la nature des sous-réseaux
traversés et comme si le réseau n’existait pas.

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La couche transport
: présentation (2)
• La couche Transport peut offrir les deux modes
classiques de service :
– le mode connecté et le mode non connecté
• Le message : c’est l’unité de données de transfert de
niveau Transport (T-PDU).
• le logiciel et/ou le matériel qui assure la fonction de
transport est appelé entité de transport.

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Qualité de service (QoS)
• La couche Transport optimise l’utilisation des ressources
disponibles du Réseau pour atteindre et maintenir la
qualité de service de transmission de données souhaitée
par les entités supérieures (applicatives).
• La notion de QoS peut être définie par l’ensemble des
paramètres (délai de transit, débit, etc.) caractérisant les
besoins des entités applicatives

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Les couches hautes du modèle
OSI

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Couche session (1)
• La couche session fournit aux entités de la couche
présentation les moyens d’organiser et synchroniser les
dialogues et les échanges de données.
• Cette couche est chargée d'établir et de réguler des
connections multiples vers le même processus a partir
d'autres processus.
• Avant cette couche, le modèle s'est efforcé de
transmettre les données au bon processus. Quand deux
processus demandent des connections simultanées a un
processus unique, chacun doit être identifié
individuellement.

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Couche session (2)
• L'un des points fort de cette couche est une sécurité
relative. Si la couche transport est chargée d'établir et de
maintenir la connexion entre des processus, la couche
session assure la régulation des dialogues ou des
conversations.
• Les protocoles émergents pour cette couche sont des
RPC (Remote Procedure Call). De nombreuses versions
différentes sont produites par des fournisseurs tel que
Sun et HP.

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Couche présentation
• La couche présentation s’occupe de la syntaxe et de la
sémantique des informations transportées en se
chargeant notamment de la représentation des données.
• Avant d'atteindre cette couche, le flux de données a été
traité simplement comme une suite de bits qu'aucune
couche précédente n'était chargée d'interpréter.
• La couche présentation assemble les données en octets
et caractères. Elle définit les règles de ce processus de
conversion, à savoir : la quantité de bits qui constituent
les caractères, le sens de lecture du flux de bits et si un
mécanisme de cryptage a été utilisé ou non.

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Couche présentation
• Les systèmes individuels peuvent représenter chaque
composant par un nombre de bits différents. Plusieurs
standards existent au niveau de cette couche, pour
représenter les caractères. Ce sont :
– ASCII (American Standard Code for Information Interchange).
– EBCDIC (Extended Binary Coded Decimal Interchange Code).
– XDR (eXternal DATA Representation), un standard courant pour
les nombres à virgule flottante.

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Couche application(1)
• La couche application donne au processus d’application
le moyen d’accéder à l’environnement OSI et fournit tous
les services directement utilisables par l’application, à
savoir :
– Le transfert d’informations,
– L’allocation de ressources,
– L’intégrité et la cohérence des données accédées,
– La synchronisation des applications coopérantes

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Couche application(2)
• C'est l'interface finale de l'utilisateur. Elle contient des
informations de contrôle concernant le type d'information
et le langage dans lequel les caractères sont assemblés.
• Elle indique si les données sont de nature alphabétique
ou graphique.
• La couche Application peut être considérée comme les
services mis à la disposition des programmes finaux des
utilisateurs. C’est à ce niveau que l'on trouve des
services tel que le transfert de fichiers, la messagerie,
les services d'impression et services de répertoire.

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Exemples de protocoles
• Puisqu'il n'y a pas beaucoup de méthodes
fondamentalement différentes pour assurer les fonctions
des couches 2 à 6, il est prévisible que l'éventail de
protocoles de ces couches soient assez restreint. En
revanche, au niveau application la diversité est la règle.

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Exemples de protocoles
• En se limitant au monde IP, on trouve par exemple et
sans être exhaustif:
– 4 protocoles orientés transfert de fichiers: FTP (IETF), NFS
(Sun Microsystems) et AFS, SMB/CIFS (Microsoft)
– 5 protocoles orientés messageries: Simple Mail Transfer
Protocol (SMTP), Post Office Protocol (POP), IMAP et pour la
diffusion NNTP (Usenet) et encore X.400
– 3 protocoles de type «session distance»: Telnet, rlogin, Secure
SHell (SSH) et des protocoles associés comme le déport
d'affichage: X, XDMCP
– Un protocole utilisé pour l'envoi de pages HTML: HTTP
– Des protocoles d'exploitation et de gestion: Domain Name
System pour la résolution d'adresse, Simple Network
Management Protocol pour la supervision

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