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QUATRIÈME CONCOURS BLANC DE MATHÉMATIQUES

(Durée de l’épreuve : 2 heures et 30 minutes)
Il sera tenu compte de la rédaction et de la présentation de la copie faute de quoi, des malus seront
appliqués au niveau de la note finale du candidat.

Il est à noter que les copies “brouillons” ne seront même pas corrigées.

EXERCICE 1/ 7,25 points

Les parties A et B sont indépendantes.

PARTIE A.
1. Soit x ∈ R. Linéariser sin6 (x). 0,75pt
Z π4  Z x 
2. Calculer I = x sin5 (t) cos(t)dt dx 0,75pt
0 0

PARTIE B.
1. Montrer que , pour tout nombre réel x , on a cos(3x) = (2 cos(2x) − 1) cos(x). 0,75pt

2. Pour tout entier naturel non nul n , on pose :

     
θ θ θ
Sn (θ) = ln 2 cos − 1 + ln 2 cos 2 − 1 + ... + ln 2 cos n − 1 avec θ ∈] − π3 , π3 [.
3 3 3
a. Justifier l’existence de Sn (θ). 0,5pt
b. En utilisant la question B.1, montrer que :
   
θ θ
Sn (θ) = ln cos − ln cos .
2 2.3n
1pt
c. Calculer : S(θ) = lim Sn (θ) 0,25pt
n→∞

3. Étudier la parité , les variations et la convexité de la fonction S sur ] − π3 , π3 [.

En déduire un tracé du graphe de S conforme aux résultats précédents sur l’intervalle ] − π3 , π3 [. 1,5pt

4. On définit maintenant la fonction S sur R là où cela a un sens.

a. Quel est à présent le domaine de définition de la fonction S ? 0,5pt
b. Montrer que la fonction S est périodique. 0,5pt
c. Étendre alors le tracé du graphe de la fonction S sur tout R là où cela a un sens. 0,75pt

EXERCICE 2/ 4,25 points

Une urne contient 9 boules identiques indiscernables au toucher de couleur noire , blanche ou rouge , il y a au moins deux
boules de chaque couleur dans l’urne. On tire au hasard simultanément deux boules dans l’urne et on note leurs couleurs.
Soit G l’événement : “Obtenir deux boules de même couleur”.
On note n , b et r le nombre de boules respectivement noires, blanches et rouges figurant dans l’urne.

1. On note g(n, b, r) la probabilité en fonction de n , b et r de l’événement G.

1
Démontrer que g(n, b, r) = [n(n − 1) + b(b − 1) + r(r − 1)] 0,75pt
72

1 \2
2. Le but de cette question est de trouver les valeurs de n , b et r pour lesquelles la probabilité g(n, b, r) est minimale.
L’espace est muni d’un repère orthonormé (O,⃗i, ⃗j, ⃗k). Soient les points N , B et R de coordonnées respectives (9, 0, 0),
(0, 9, 0) et (0, 0, 9). Soit M le point de coordonnées (n, b, r).
a. Donner une équation du plan (N BR) 0,5pt
b. En déduire que M ∈ (N BR) 0,25pt
1
c. Démontrer que g(n, b, r) = (OM 2 − 9) 0,5pt
72
d. Déterminer les coordonnées de H , projeté orthogonal du point O sur le plan (N BR). 0,75pt
e. En déduire les valeurs de n , b et r pour lesquelles la probabilité g(n, b, r) est minimale et donner la valeur de cette
probabilité minimale. 0,5+0,25pt

3. On suppose que le nombre de boules de chaque couleur a été choisi par l’organisateur d’un jeu, de telle sorte que
la probabilité de l’évènement G est égale à 41 .
Un joueur mise 1000 francs puis tire au hasard simultanément deux boules dans l’urne. S’il obtient deux boules de la
même couleur , il reçoit k francs. Sinon , il ne reçoit rien.
On note X la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
a. Calculer l’espérance E(X) de la variable X en fonction de k. 0,5pt
b. Déterminer la valeur de k pour que le jeu soit équitable , c’est-à-dire pour que E(X) = 0. 0,25pt

PROBLÈME/ 8,5 points

RAPPEL
La partie entière d’un nombre réel est le plus grand entier relatif inférieur ou égal à ce nombre réel.
Exemple : la partie entière du réel 1,4 est l’entier 1 et la partie entière du réel -4,76 est l’entier -5.

Soit (D) une droite sur laquelle on a défini un repère (0,⃗i). On désigne par Ak (k ∈ Z), le point d’abscisse k et soit
M un point d’abscisse x.
On définit l’application f , de R dans R qui , à tout point M ∈ (D) , associe le produit des deux points Ak les plus proches
de M .
1.a. Illustrer graphiquement la situation et vérifier que , si E(x) désigne la partie entière de x , on a :
f (x) = [x − E(x)][E(x) + 1 − x]
1pt
b. Montrer que f est 1-périodique. 0,25pt
c. Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur [0, 1]. Prolonger cette étude à R tout entier. 1,5pt
d. Étudier les variations de f sur [0, 1]. 0,5pt
e. On considère un repère orthonormé (O,⃗i, ⃗j).
Tracer avec soin par rapport à ce repère , la courbe de f sur [0, 1].
Ensuite , étendre ce tracé à R tout entier en précisant la transformation utilisée. 0,5 + 0,5pt

2. Soit g la fonction définie par

g(x) = [E(x + 1)][f (x)]
a. Calculer g(x) pour x ∈ [k, k + 1], k ∈ Z. 0,5pt
b. Étudier la continuité et la dérivabilité de g sur R 1,5pt
c. Construire la courbe (Γ) de la fonction g sur R. 0,75pt
d. Calculer l’aire αk du domaine compris entre (Γ), l’axe des abscisses et les droites d’équations respectives x = k et
x = k + 1. 0,75pt
X n
e. Calculer Sn = αk pour tout n ∈ N. 0,75pt
k=0

Le chemin est long mais la réussite est évidente.

2 \2