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BRAIN CORPORATION

DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT
Département de la conception des sujets

TEST DE PRESELECTION AU CONCOURS CAPESA


CONCOURS BLANC NUMERO 10

N
O
OPTION ISE CYCLE LONG / AS

TI
EPREUVE UNIQUE DE MATHEMATIQUES
Durée : 3 heures

RA
O
La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la
précision des raisonnements entreront pour une part importante dans l’appréciation des
RP

copies.
Les candidats sont invités à encadrer dans la mesure du possible les résultats de leurs
calculs.
Ils ne doivent faire usage d’aucun document : l’utilisation de toute calculatrice program-
CO

mable et de tout matériel électronique est interdite.


Seule l’utilisation d’une règle graduée est autorisée.
N

EXERCICE 1
AI

Les parties 1 et 2 sont indépendnates.


BR

Partie 1
Pour j dans N∗ et x dans R, on pose :
Hj (x) = x(x + 1)...(x + j − 1).
1. Pour j dans N∗ et x dans R, calculer
Hj+1 (x) − Hj+1 (x − 1).
2. En déduire, pour j et n dans N∗ , la somme
Xn
Hj (x).
k=1
3. En déduire l’expression en fonction de n des sommes
Xn Xn n
X
k2, k 3 et k4.
k=1 k=1 k=1

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Partie 2
n
X 1
On cherche à calculer la somme suivante :
k=1
k(k + 2)(k + 4)
1 a b c
1. Déterminer trois réels a, b et c tels que = + + .
k(k + 2)(k + 4) k k+2 k+4
2. En déduire la somme recherchée à l’aide d’un télescopage.
3. Effectuer une nouvelle démonstration de la formule obtenue, par récurrence cette fois-ci.

N
EXERICE 2

O
 
∗ 1 1
On considère la fonction f définie sur C par f (z) = z+ . On identifiera le point M d’affixe

TI
2 z
z dans le plan complexe avec le nombre complexe z.
1. Déterminer les antécédents par f de 0, de 1, et de 1 + i.

RA
2. Soit a ∈] − 1; 1[ (a est donc un nombre réel). Montrer que a admet par f deux antécédents, qui
sont de module 1 et conjugués l’un de l’autre.
3. Montrer que tout nombre complexe admet au un antécédent par f (on dit que l’application f
O
est surjective), et déterminer le nombre d’antécédents de chaque nombre complexe.
RP

4. a) Déterminer l’ensemble des nombres complexes z pour lesquels f (z) ∈ R.


b) Déterminer l’ensemble des nombres complexes z pour lesquels f (z) ∈ iR.
c) Déterminer l’ensemble des nombres complexes z pour lesquels la partie imaginaire de f (z)
est strictement positive.
CO

1
5. Montrer que les points 1, −1, z et sont cocycliques ou alignés. En déduire une construction
z
géométrique de f (z) à partir de z.
1
6. En notant A et B les points d’affixe 1 et −1 ; M , M ′ les points d’affixe z et , et N le point
N

z
d’affixe f (z), montrer que, si M est distinct de A et de B, (M M ′ ) est bissectrice de l’angle
−−→ −−→
AI

(N A, N B).
7. Soit z0 ∈/ iR. On construit une suite de nombres complexes (zn ) en posant, ∀n ∈ N, zn+1 =
BR

f (zn ).
a) Déterminer les quatre premiers termes (z0 exclus, on va jusqu’à z4 ) de la suite dans le cas
où z0 = 1 + i.
b) Montrer que la suite (zn ) est bien définie.
c) Montrer que, si zn = −1 pour un certain entier n, alors z0 = −1.
zn − 1
d) On suppose désormais z0 ̸= −1, et on pose un = . Justifier que (un ) est bien définie,
zn + 1
et déterminer un+1 en fonction de un .
e) En déduire un en fonction de n et de u0 .
f) Que peut-on dire de |u0 | selon la partie réelle de z0 ?
g) Étudier la convergence de (zn ) en fonction de z0 (on dit qu’une suite de nombres com-
plexes (zn ) converge si sa partie réelle et sa partie imaginaire convergent toutes deux, ou
alternativement si |zn − l| tend vers 0, où l est la limite de la suite).

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EXERCICE 3
Les parties 1 et 2 sont indépendantes.

Partie 1
π 
Cet partie présente deux méthodes de calcul de la valeur de cos . Les deux questions sont
5 π 
complètement indépendantes l’une de l’autre. Pour tout l’exercice, on pose α = cos .
5
1. a) Exprimer, pour un réel x quelconque, cos(4x) en fonction de cos(x).

N
b) En déduire que α est solution de l’équation 8x4 − 8x2 + x + 1 = 0.

O
c) En trouvant deux racines évidentes à cette équation (l’un des deux n’est pas un nombre
entier), factorisez-là.

TI
d) Déterminer la valeur exacte de α.
sin(4x)
2. a) Démontrer la formule cos(x) + cos(3x) = (quand cela a un sens).

b) En déduire la valeur de α + cos


 

 

5
RA .
2 sin(x)
O
c) Calculer α × cos (on doit obtenir une valeur rationnelle simple).
5
RP

d) En déduire une équation du second degré vérifiée par α, et sa valeur exacte (on rappelle
que deux nombres dont la somme vaut S et le produit P sont solutions de l’équation
x2 − Sx + P = 0).
CO

Partie 2
On considère la fonction f définie par f (x) = arccos(tanh(x)) + arctan(sinh(x)).
1. Rappeler le domaine de définition et la dérivée de chacune des fonctions arccos, tanh, arctan
N

et sinh.
2. En déduire le domaine de définition et la dérivée de f (on rappelle la formule de dérivation
AI

d’une composée : (g ◦ f )′ = f ′ × g ′ ◦ f ).
3. Montrer que f ′ (x) = 0, et en déduire une expression très simplifiée de la fonction f .
BR

5
4. Résoudre l’équation tanh(x) = (donner les solutions uniquement à l’aide de la fonction ln).
  13 

5 5
5. Calculer arccos + arctan .
13 12

PROBLEME 1
Soit n un entier naturel. Si n est non nul, on note fn la fonction définie sur R qui associe à un réel x
sin(x) x
lorsque c’est possible fn (x) = − . On note f0 la fonction définie sur R qui associe à un
2 − cos(x) n
sin(x)
réel x lorsque c’est possible f0 (x) = .
2 − cos(x)

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Partie 1 : Généralités sur fn .
Soit n un entier naturel fixé.
1. Déterminer le domaine de définition D de fn .
2. fn est-elle paire ? fn est-elle impaire ? On justifiera sa réponse.
3. fn est-elle 2π-périodique ?
4. Montrer qu’il suffit d’étudier fn sur [0, π] pour tracer sa courbe sur D tout entier. On justifiera
sa réponse.
5.

N
Partie 2 : Étude de la fonction f0 .

O
1. Étudier la dérivabilité de f0 sur D. Déterminer l’expression de sa dérivée.

TI
2. Étudier le signe de la dérivée de f0 sur [0, π].
3. Déterminer le tableau de variations sur [0, π] et tracer l’allure
√ de la courbe de f0 sur E dans le

approchée par défaut à 10−3 près). RA


plan rapporté à un repère orthonormé (on rappelle que : 3 a pour valeur 1, 732 comme valeur

4. Déterminer les valeurs maximales et minimales atteintes par f0 (x) quand x parcourt R. En
O
déduire la valeur maximale atteinte par |f0 (x)| lorsque x parcourt R.
RP

Partie 3 : Utilisation d’une primitive de f0 .


Z π
3 sin(t)
1. Déterminer une primitive de f0 sur R. En déduire dt.
0 2 − cos(t)
CO

sin(x)
2. En déduire les solutions de l’équation différentielle (E) : y ′ (x) + y(x) = 0.
2 − cos(x)

Partie 4 : Étude d’une courbe polaire.


N


− → −
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct (O, i , j ).
AI

sin(θ)
Soit Γ la courbe définie par l’équation polaire : ρ = . Pour tout réel θ on notera →

uθ le
2 − cos(θ)

− →
− −−−−→ sin(θ) →
BR

vecteur →

uθ = cos(θ) i + sin(θ) j et M (θ) le point du plan tel que OM (θ) = −
uθ .
2 − cos(θ)
1. Soit un élément θ de D. Montrer qu’il existe une symétrie s telle que s(M (θ)) = M (−θ).
π 
2. Déterminer une équation cartésienne de la tangente à Γ au point M .
2
3. Tracer l’allure de la courbe Γ.

sin(x)
Partie 5 : Étude de la fonction : g : x 7→
x(2 − cos(x))
1. Déterminer le domaine de définition de g.
2. Montrer que g admet une limite finie l en 0.
3. On prolonge g par continuité en posant : g(0) = l.
On admet que g est dérivable sur ]0, π] et que pour tout x de ]0, π], g ′ (x) est strictement négatif.

Montrer que g est une bijection entre [0, π] et un ensemble I à définir. On notera h sa réciproque.

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Partie 6 : Étude d’une suite qui annule fn .
Soit n un entier naturel non nul.
1. Montrer
√ que si a est un réel strictement positif qui annule fn , alors a appartient à l’intervalle
[0, n 3].
2. Montrer qu’il existe un unique réel xn appartenant à ]0, π] tel que fn (xn ) = 0.
3. Montrer que la suite (xn ) est convergente et déterminer sa limite.

PROBLEME 2

N
O
Une urne contient une boule blanche et une boule noire, les boules étant indiscernables au toucher.
On y prélève une boule, chaque boule ayant la même probabilité d’être tirée, on note sa couleur, et

TI
on la remet dans l’urne avec c boules de la couleur de la boule tirée. On répète cette épreuve, on
réalise ainsi une succession de n tirages (n ⩾ 2).

Partie 1 : Étude du cas c = 0.


RA
On effectue donc ici n tirages avec remise de la boule dans l’urne.
On note X la variable aléatoire réelle égale au nombre de boules blanches obtenues au cours des n
O
tirages et Y la variable aléatoire réelle définie par :
RP

(
Y = k si l’on obtient une boule blanche pour la première fois au k ième tirage.
Y = 0 si les n boules tirées sont noires.
CO

1. Déterminer la loi de X. Donner la valeur de E(X) et de V (X).


2. Pour k ∈ {1, . . . , n}, déterminer la probabilité P (Y = k) de l’événement (Y = k), puis
déterminer P (Y = 0).
3. Vérifier que :
N

n
X
P (Y = k) = 1.
AI

k=0

4. Pour x ̸= 1 et n entier naturel non nul, montrer que :


BR

n
X nxn+2 − (n + 1)xn+1 + x
kxk = .
k=1
(1 − x)2

5. En déduire E(Y ).

Partie 2 : Étude du cas c ̸= 0.


On considère les variables aléatoires (Xi )1⩽i⩽n définies par :
(
Xi = 1 si on obtient une boule blanche au ième tirage.
Xi = 0 sinon.

On définit alors, pour 2 ⩽ p ⩽ n, la variable aléatoire Zp , par :


p
X
Zp = Xi .
i=1

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1. Que représente la variable Zp ?
2. Donner la loi de X1 et l’espérance E(X1 ) de X1 .
3. Déterminer la loi du couple (X1 , X2 ). En déduire la loi de X2 puis l’espérance E(X2 ).
4. Déterminer la loi de probabilité de Z2 .
5. Déterminer l’univers image Zp (Ω) de Zp .
6. Soit p ⩽ n − 1.
a) Déterminer PZp =k (Xp+1 = 1) pour k ∈ Zp (Ω).
b) En utilisant la formule des probabilités totales, montrer que :

N
1 + cE(Zp )

O
P (Xp+1 = 1) = .
2 + pc

TI
1
c) En déduire que Xp est une variable aléatoire de Bernoulli de paramètre .
2

1
RA
(On raisonnera par récurrence sur p : les variables X1 , X2 , ...., Xp étant supposées suivre
une loi de de Bernoulli de paramètre , et on calculera E(Zp )).
2
O
RP
CO
N
AI
BR

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