Vous êtes sur la page 1sur 4

BRAIN CORPORATION

DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT
Département de la conception des sujets

TEST DE PRESELECTION AU CONCOURS CAPESA


CONCOURS BLANC NUMERO 6

N
O
OPTION ISE CYCLE LONG / AS

TI
EPREUVE UNIQUE DE MATHEMATIQUES
RA
Durée : 3 heures
O
La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la
RP

précision des raisonnements entreront pour une part importante dans l’appréciation des
copies.
Les candidats sont invités à encadrer dans la mesure du possible les résultats de leurs
calculs.
CO

Ils ne doivent faire usage d’aucun document : l’utilisation de toute calculatrice program-
mable et de tout matériel électronique est interdite.
Seule l’utilisation d’une règle graduée est autorisée.
N
AI

EXERCICE 1
On considère les fonctions
BR

p
f définie sur ]0, +1[ par f (x) = 1+x
1
g définie sur ]1, +1[ par g(x) = .
x 1
Soit la suite (un )n2N de premier terme u0 = 1 vérifiant :
(
u2n+1 = f (u2n )
8n 2 N ,
u2n+2 = g(u2n+1 )
(
u2n > 0
1. Justifier l’existence de la suite et montrer que : 8n 2 N , .
u2n+1 > 1
2. Montrer que les équations f (x) = x et g(x) = x ont une solution commune et une seule (on la
notera ↵).
3. a) Montrer que la fonction =f g est définie et décroissante sur ]1, +1[.

BRAIN CORPORATION 1
b) Montrer que la fonction = est définie et croissante sur ]1, +1[.
c) Calculer (↵).
4. a) Exprimer (x) en fonction de x.
b) Montrer que, sur ]1, +1[, (x) x > 0 () x 2]1, ↵[.
5. Soit la suite (vn )n2N définie par : 8n 2 N, vn+1 = u4n+1 .
a) Montrer que 1 < v0 < ↵ et 8n 2 N, vn+1 = (vn ).
b) Montrer que la suite (vn )n2N converge et trouver sa limite.
6. On considère les suites (u4n+2 )n2N , (u4n+3 )n2N et (u4n+4 )n2N .

N
a) Montrer que ces suites s’expriment simplement à l’aide de la suite (vn )n2N .
b) En déduire que ces suites convergent et trouver leurs limites.

O
7. Montrer que la suite (un )n2N converge et trouver sa limite.

TI
EXERCICE 2
I. Restitution organisée de connaissances
RA
1. Démontrer qu’un nombre complexe z est imaginaire pur si et seulement si z = z.
O
2. Démontrer qu’un nombre complexe z est réel si et seulement si z = z.
RP

3. Démontrer que pour tout nombre complexe z, on a l’égalité : zz = |z|2 .


⇣ ! !⌘
Le plan complexe est rapporté a un repère orthonormal direct O, u , v . On se propose de
démontrer, à l’aide des nombres complexes, que tout triangle de sommets A, B, C, deux à deux
CO

distincts, d’affixes respective a, b, c, et dont le centre du cercle circonscrit est situé à l’origine O, a
pour orthocentre le point H d’affixe a + b + c.
Il. Étude d’un cas particulier
p p
N

On pose : a = 3 + i, b = 1 + 3i, c = 5 i 5.
AI

1. Vérifier que O est le centre du cercle circonscrit au triangle ABC.


2. Placer les points A, B, C et le point H d’affixe a + b + c, puis vérifier graphiquement que le
point H est l’orthocentre du triangle ABC.
BR

III. Étude du cas général.


ABC est un triangle dont O est le centre du cercle circonscrit, et a, b, c sont les affixes respectives
des points A, B, C.

1. Justifier le fait que O est le centre du cercle circonscrit au triangle ABC si et seulement si :
aā = bb̄ = cc̄.
2. On pose w = b̄c bc̄.
a) En utilisant la caractérisation d’un nombre imaginaire pur établie dans le I., démontrer
que w est imaginaire pur.
b+c w
b) Vérifier l’égalité : (b + c) b̄ c̄ = w et justifier que : = .
b c |b c|2
b+c
c) En déduire que le nombre complexe est imaginaire pur.
b c
3. Soit H le point d’affixe a + b + c.

BRAIN CORPORATION 2
! !
a) Exprimer en fonction de a, b et c les affixes des vecteurs AH et CB .
⇣ ! !⌘ ⇡
b) Prouver que CB , AH = + k⇡, où k est un entier relatif quelconque.
⇣ !2
!⌘ ⇡
(On admet de même que CA , BH = + k⇡).
2
c) Que représente le point H pour le triangle ABC ?

EXERCICE 3
Z
2 x t 1
On considère la fonction f définie sur R par : f (x) = 2
+

N
t
dt si x > 0 et f (0) = .
x 0 e +1 2

O
1 1 1
1. a) Montrer que : 8x 2]0, +1[, 8t 2 [0, x] , x  t  .
e +1 e +1 2

TI
1 1
b) Etablir alors que, pour tout réel x strictement positif, on a : x  f (x)  .
e +1 2
c) En déduire que la fonction f est continue (à droite) en 0.
2.
4
RA
a) Montrer que f est de classe C 1 sur ]0, +1[, puis vérifier que, pour tout réel x strictement
positif, on peut écrire : f 0 (x) = g(x), où g est une fonction que l’on déterminera.
x3
b) Etudier les variations, puis le signe de la fonction g. En déduire que f est décroissante sur
O
R+ .
t
RP

3. a) Montrer que, pour tout réel t positif, on a : t  1.


e +1
b) En déduire la limite de f (x) lorsque x tend vers +1.
CO

PROBLEME : Riemann et calcul de probabilités


Partie 1 : convergence des sommes de Riemann
N

1. Soit f une fonction de classe C 1 sur [0, 1]. On se propose, dans cette question, de démontrer
un résultat classique sur les sommes de Riemann associées à cette fonction.
AI

a) Montrer qu’il existe un réel M strictement positif tel que, pour tout couple (x, y) d’éléments
de [0, 1] on a : |f (x) f (y)|  M |x y|
BR

b) En déduire que :  ✓ ◆ ✓ ◆
⇤ k k+1 k k
8n 2 N , 8k 2 [[0, n 1]] , 8t 2 , , f (t) f M t
n n n n
c) Montrer alors que : 8n 2 N⇤ , 8k 2 [[0, n 1]] ,
Z (k+1)/n ✓ ◆
1 k M
f (t) dt f  2
k/n n n 2n

d) En sommant la relation précédente, établir que :


Z 1 n 1 ✓ ◆
⇤ 1X k M
8n 2 N , f (t) dt f 
0 n k=0 n 2n
n 1 ✓ ◆ Z 1
1X k
e) Conclure finalement que lim f = f (t) dt.
n!+1 n n 0
k=0

BRAIN CORPORATION 3
Partie 2 : Une application aux probabilités
Z 1
1. Pour tout couple d’entiers naturels (k, m), on pose Ik,m = xk (1 x)m dx.
0
k
a) Démontrer que : 8n 2 N⇤ , 8m 2 N, Ik,m = Ik 1,m+1 .
m+1
b) Pour tout couple d’entiers naturels (k, m), déterminer I0,k+m et en déduire une expression
de Ik,m en fonction des entiers k et m.
2. Soient n 2 N⇤ , p 2 [0, 1].
Une urne contient des boules rouges et des boules blanches. La proportion de boules rouges

N
dans cette urne est p. On réalise dans cette urne n tirages indépendants d’une boule avec remise.
On note X la variable aléatoire égale au nombre de boules rouges obtenues.

O
Déterminer la loi de probabilité de X, puis donner l’espérance de X.

TI
3. Soient n 2 N⇤ et N 2 N⇤ .
On dispose de N urnes U1 , ..., UN contenant des boules rouges et des boules blanches et telles
j
RA
que , pour tout j 2 [|1, N |], la proportion de boules rouges dans Uj est .
N
On choisit une urne au hasard et on e↵ectue dans cette urne n tirages indépendants d’une boule
avec remise. On note XN la variable aléatoire égale au nombre de boules rouges obtenues.
a) Pour tout entier naturel k, on note pN (k) la probabilité que XN prenne la valeur k.
O
N ✓ ◆k ✓ ◆n k
1 X k j j
Démontrer que : pN (k) = C 1 .
RP

N j=1 n N N
b) Calculer l’espérance de XN . Quelle est la limite de cette esperance qaund N tend vers
+1 ?
CO

c) i. En utilisant le résultat obtenu dans la première question, déterminer lim pN (k).


N !+1
ii. Que peut-on en déduire pour la suite de variables aléatoires (XN )N 2N⇤ ?
N
AI
BR

BRAIN CORPORATION 4

Vous aimerez peut-être aussi