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Lycée du Parc MP2I 861

2020-2021
Devoir surveillé 5

Consignes :

• Calculatrice interdite.
• Ne mélanger pas les exercices, une nouvelle copie pour chaque exercice. Aucune garantie que le deuxième
d’une copie ne soit pris en compte.
• Numéroter chaque copie et mettre son nom sur chaque feuille.
• Encadrer les résultats.
• Les phrases d’explications courtes et claires avant tout calcul peut permettre de gagner des points.
• Les copies dont la propreté et la présentation laissent à désirer seront sanctionnées (Les ratures et les
plaques de blanc correcteur sont à bannir).

Exercice 1.
Z π
4
On pose, pour tout n ∈ N, In = (tan t)n dt.
0

1. Expliquer pourquoi In est bien définie.


2. Etudier les variations de la suite (In )n∈N et en déduire qu’elle converge.
3. Calculer en fonction de n, In + In+2 .
4. En déduire la limite de la suite (In )n∈N .
5. Déterminer un équivalent de In .
(On pourra utilise en justifiant In+2 + In ≤ 2In )
6. On pose maintenant, pour x ∈ 0, π4 et n ∈ N :
 

Z x n
X
In (x) = (tan t)n dt et Sn (x) = Ik (x)
0 k=1

(a) Montrer que pour tout n ∈ N∗ , et pour tout t ∈ [0, x] :


n
X tan t (tan x)n+1
(tan t)k − ≤
1 − tan t 1 − tan x
k=1

(b) En déduire que pour tout n ∈ N∗ ,


x
tan t (tan x)n+1
Z
Sn (x) − dt ≤ x
0 1 − tan t 1 − tan x

(c) En déduire que (Sn (x))n∈N∗ (x est fixé) converge et donner sa limite sous forme d’une intégrale.
(d) On veut désormais exprimer explicitement la limite de (Sn (x))n∈N∗ .
i. Soit f définie sur 0, π4 par f (x) = ln(cos x−sin x). Montrer que f est dérivable sur son ensemble
 

de définition et calculer
Z x sa dérivée. Z x
sin t cos t
ii. On pose J(x) = dt et K(x) = dt. Calculer J(x) et K(x).(On
0 cos t − sin t 0 cos t − sin t
pourra calculer K(x) + J(x) et K(x) − J(x))
iii. En déduire l’expression de la limite de (Sn (x))n∈N∗ .

Exercice 2. Soit (un ) une suite réelle. On dit que le réel ℓ est valeur d’adhérence de la suite s’il existe une
suite extraite de (un ) qui converge vers ℓ.

1. Quelles sont les valeurs d’adhérence d’une suite convergente ?


  π 
2. Quelles sont les valeurs d’adhérence de la suite ((−1)n ) ? De la suite cos n ?
3
3. Donner un exemple de suite qui ne converge pas et qui possède une unique valeur d’adhérence.
4. Prouver que si (un ) est bornée et est divergente, elle admet toujours (au moins) deux valeurs d’adhérence
distinctes ? ( On pourra commencer par écrire la négation de la convergence d’une suite vers une limite ℓ)

Exercice 3.
Sur l’étiquette d’une boîte d’élastiques (circulaires), il est écrit poids : 81g ; 3 dimensions différentes.
Les trois périmètres des élastiques sont respectivement égaux à 12 cm, 20 cm et 25 cm, et les poids des
élastiques sont proportionnels à leurs longueurs.
Dans la boîte, il y a le même poids total de chaque sorte d’élastiques, chaque élastique pesant moins de 1 g,
mais plus de 0,3g.
Combien y a-t-il d’élastiques de 12 cm dans cette boîte sachant qu’il y a plus de 100 élastiques au total ?

Exercice 4.
Au loto sportif, le parieur remplit une grille dans laquelle il indique ses prévisions pour treize matchs de
football à venir. Pour chaque match, il coche au choix trois cases : “1” pour une victoire de l’équipe 1, “2” pour
une victoire de l’équipe 2, et “N” pour un match nul. A l’issue du match une et une seule de ces trois réponses
sera réalisée. Le parieur donne un pronostic pour tous les matchs.
1. De combien de façons un parieur peut-il remplir la grille ?
2. Dénombrer les grilles pour lesquelles à l’issue des matchs
(a) toutes les réponses sont exactes.
(b) toutes les réponses sont fausses.
(c) exactement trois réponses sont exactes.
3. Pour gagner, il faut avoir coché au moins dix réponses exactes. Quel est le nombre de grilles gagnantes ?
On pourra écrire les réponse avec des symboles binomiaux.

Exercice 5.
Soit (n, p) ∈ N2 . On considère l’équation

x1 + x2 + · · · + xn = p

Déterminez le nombre de solutions de cette équation dans les ensembles suivants :


n
1. {0; 1} .
n
2. (N∗ ) .
( Indication : déterminez d’abord les solutions de l’inéquation

x1 + x2 + · · · + xn ≤ p

en associant à chaque solution une suite strictement croissante d’entiers entre 1 et p.)
n
3. (N) .
Exercice 6.
Pour un entier n ≥ 1, on considère l’équation

f (x) = n (En ),
1
où f (x) = x + ex .

1. Justifier que, pour une entier n suffisamment grand, (En ) admet exactement 2 solutions positives que l’on
notera an et bn avec an < bn . 1 (on pourra étudier les variations de f ′ )
2. Justifier que an converge vers une limite finie à déterminer et bn converge dans R = R ∪ {−∞, +∞}.
A
3. Montrer an ∼ , où A, δ sont 2 réels à déterminer.
n→+∞ nδ

4. Déterminer un équivalent simple de an − nAδ .


5. Déterminer un équivalent simple de bn que l’on notre βn .
6. Montrer que (bn − βn ) converge vers 0.
7. Déterminer un équivalent de bn − βn .
8. Déterminer un terme supplémentaire dans les développements asymptotiques de (an ) et (bn ).

Exercice 7.
On pourra admettre que si (G1 , ·) et (G2 , ⋆) sont deux groupes, on munit G × G′ d’une structure de groupe
avec la loi produit × définie pour (g1 , g2 ), (g1′ , g2′ ) ∈ G1 × G2 par

(g1 , g2 ) × (g1′ , g2′ ) = (g1 · g1′ , g2 ⋆ g2′ ).

Soit (G, ·) un groupe de neutre e. On suppose que pour tout x ∈ G, x · x = e.

1. Montrer que G est un groupe commutatif.


2. Soit H un sous-groupe de G différent de G et x ∈ G \ H.
On considère 2 l’application ϕ définie de H × (Z/2Z) dans G par

ϕ(h, a) = h · xa .

(a) Justifier que ϕ est bien définie.


(b) Justifier que ϕ est un morphisme de groupes injectif.
3. On suppose G de cardinal fini supérieur à 2 démontrer qu’il existe un entier n tel que card(G) = 2n et
n
que G est isomorphe à (Z/2Z) .
(On pourra montrer que pour tout k ∈ N∗ , si 2k ≤ cardG, il existe une sous-groupe de G isomorphe à
k
(Z/2Z) .)

1. Il existe n0 , tel que si n ≥ n0 , (En ) admettent exactement 2 solutions positives. Mais on ne demande pas de déterminer n0 ,
seulement de justifier qu’il existe.
2. (Z/2Z) Groupe additif usuel.

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