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1 OT — longs

OT — longs

Planche 1 (OT-406)
1. Question de cours : théorème de la bijection monotone.
n

X 1
Pour tout n ∈ N , on définit fn : x ∈]n, +∞[7−→ .
x−k
k=1

2. a) Montrer que fn est strictement décroissante sur ]n, +∞[.


b)Déterminer les limites en n et +∞ de fn .
On fixe A ∈ R∗+ .

3. a) Montrer qu’il existe une unique xn ∈]n, +∞[ tel que fn (xn ) =
A.
b)Quelle est la limite (si elle existe) de la suite (xn ) ?
4. a) Calculer fn(n + 1). Que dire de la limite (si elle existe) de
fn (n + 1) ?
b)Montrer qu’il existe n0 ∈ N∗ tel que si n ≥ n0 alors pour
tout k ∈ J1, nK, xn − k > 1.
5. Montrer que pour tout n ∈ N∗
Z xn Z xn −1
dt dt
≤ fn (xn ) ≤
xn −n t xn −n−1 t

6. En déduire un encadrement de xn puis un équivalent de xn


lorsque n tend vers +∞.
OT — longs 2

Planche 2 (OT-460)
1. Question de cours : modes de convergence d’une série de
fonctions.
Soit l’intervalle I = R∗+ . Pour tout n ∈ N, on définit la fonction
un sur I par :
x−1
un (x) =
(n + 1)(n + x)
X
2. Montrer que la série un converge simplement sur I.
n≥0

On note S la somme de cette série.


X
3. a) Soient a, b tels que 0 < a < b. Montrer que la série un
n≥0
converge normalement sur [a, b].
b)En déduire que S est continue sur I.
4. Montrer que S est C 1 sur I et déterminer S 0 .
x−1 1 1
5. a) Montrer que = − .
(n + 1)(n + x) n+1 n+x
b)En déduire la valeur de S(p) pour p ∈ N∗ .
6. Calculer lim S(x).
x−→+∞

Planche 3 (OT-581)
1. Question de cours : donner la définition d’un produit scalaire.
Z 1
tn
2. Montrer l’existence, pour tout n ∈ N de √ dt.
0 1 − t2
3 OT — longs

Z π/2
3. Exprimer cette intégrale à l’aide de wn = sinn (θ) dθ.
0

n+1
4. Montrer que wn+2 = wn
n+2

Pour tous P , Q dans Rn [X], on note :

Z 1
P (t)Q(t)
Φ(P, Q) = √ dt.
0 1 − t2

5. Montrer que Φ est un produit scalaire de Rn [X].

6. Trouver une base orthonormée (simple) de R1 [X].


1
(t2 − at − b)2
Z
7. Déterminer le minimum de la quantité √ dt.
0 1 − t2

Planche 4 (OT-605)
1. Question de cours : division euclidienne dans C[X].

Soit f un endomorphisme du R-espace vectoriel E. On suppose


que T = 3X 3 − X 2 − X − 1 est un polynôme annulateur de f .
On note A la matrice de f dans une base B de E.

2. Après avoir vérifié que T = (X − 1)(3X 2 + 2X + 1), montrer


qu’en plus de 1, T admet deux racines complexes conjugées
α et α.
OT — longs 4

On définit :
(X − 1)(X − α)
L1 =
(α − 1)(α − α)
(X − 1)(X − α)
L2 =
(α − 1)(α − α)
(X − α)(X − α)
L3 =
(1 − α)(1 − α)
3. Montrer que (L1 , L2 , L3 ) est une base de C2 [X].
4. Soit R2 le reste de la division euclidienne de X n par T .
a) Montrer qu’il existe un unique triplet (an , bn , cn ) tel que
Rn = an L1 + bn L2 + cn L3 .
b)Déterminer an , bn et cn en fonction de n, α et α.
c) Montrer que An = an L1 (A) + bn L2 (A) + cn L3 (A).
5. a) Déterminer αα et α + α.
b)Déterminer les limites a, b et c de (an ), (bn ) et (cn ).
6. Montrer que An tend vers une limite M quand n tend vers
l’infini. Déterminer M 2 . Que peut-on en déduire pour la suite
(f n ) ?

Planche 5 (OT-3379)
1. Question de cours : projecteur orthogonal.
Soit u un automorphisme orthogonal d’un espace euclidien E de
dimension n.
2. On pose v = u − Id. Montrer

ker v = (Imv)⊥
5 OT — longs

3. Soit x ∈ E. Justifier l’existence de (x1 , y) ∈ ker v × E tel que


x = x1 + v(y)
Montrer
N −1
1 X k 1
u (x) = x1 + (uN (y) − y)
N N
k=0

4. On note p la projection orthogonale sur ker v. Montrer


N −1
1 X k
∀x ∈ E, lim p(x) − u (x) = 0
N →+∞ N
k=0

Planche 6 (OT-74)
1. Question de cours : théorème du rang.
Pour p ∈ N et a ∈ R \ {0, 1}, on note Sp l’ensemble des suites
(un ) vérifiant
∃P ∈ Rp [X], ∀n ∈ N, un+1 = aun + P (n)
2. Montrer que si u ∈ Sp , P est unique ; on le notera Pu .
3. Montrer que Sp est un R-espace vectoriel.
4. Montrer que Φ, qui à u associe Pu , est linéaire et donner une
base de son noyau.
Que représente son image ?
5. Donner une base de Sp (on pourra utiliser Rk (X) = (X +
1)k − aX k pour k ∈ J0, pK).
6. Application : déterminer la suite (un ) définie par
u0 = −2 et un+1 = 2un − 2n + 7
OT — longs 6

Planche 7 (OT-3795)
1. Question de cours : polynôme caractériqtique.

Dans cet exercice, K désigne R ou C.


On dit qu’une matrice A ∈ Mn (K) vérifie la propriété (P ) si

∃M ∈ Mn (K), ∀λ ∈ K, det(M + λA) 6= 0

2. Rappeler pourquoi une matrice de Mn (C) admet au moins


une valeur propre.
3. Soit T une matrice triangulaire supérieure de diagonale nulle.
Calculer det(In + λT ). En déduire que T vérifie la propriété
(P )
4. Déterminer le rang de la matrice
 
0 Ir
Tr = ∈ Mn (K)
0 0

5. Soient A vérifiant (P ) et B une matrice de même rang que


A ; justifier

∃(P, Q) ∈ GLn (K)2 , B = P AQ

et en déduire que B vérifie (P ).


6. Conclure que, dans Mn (C), les matrices non inversibles vérifient
(P ) et que ce sont les seules.
7. Que dire des cette propriété dans le cas Mn (R) (on distin-
guera n pair et n impair) ?
7 OT — longs

Planche 8 (OT-3618)
1. Question de cours : endomorphisme symétrique.
Soit f un endomorphisme bijectif d’un espace euclidien E vérifiant :

∀(x, y) ∈ E 2 , (f (x) | y) = − (x | f (y))

2. Montrer que pour tout vecteur x de E, les vecteurs x et f (x)


sont orthogonaux.
3. Montrer que l’endomorphisme s = f ◦ f est symétrique.
Soit a une des valeurs propres de s et Va le sous-espace propre
associé.
4. Soit x ∈ Va \ {0E }. Montrer que
2 2
(s(x) | x) = a kxk = − kf (x)k

et en déduire que a < 0.


5. On considère toujours x ∈ Va \ {0E }
a) Montrer que F = Vect(x, f (x)) et F ⊥ sont stables par f .
b)Justifier que dim(F ) = 2.
c) Montrer que l’endomorphisme induit sur F par f a une
matrice de la forme
 
0 −b
b 0

dans une base orthonormée (on précisera la valeur de b >


0).
6. Conclure que la dimension E est paire.
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Planche 9 (OT-3375)
1. Question de cours : suites équivalentes.
2. Montrer que
∀x ∈ R, ex ≥ 1 + x
En déduire
2 1
∀t ∈ R, 1 − t2 ≤ e−t ≤
1 + t2
3. Soit n ∈ N∗ . Établir l’existence des intégrales suivantes
Z +∞
2
I= e−t dt,
0
Z 1
In = (1 − t2 )n dt,
0
Z +∞
dt
Jn =
0 (1 + t2 )n
puis établir
I
In ≤ √ ≤ Jn .
n
4. On pose
Z π/2
Wn = cosn x dx.
0

Établir
In = W2n+1 et Jn+1 = W2n .
5. Trouver une relation de récurrence entre Wn et Wn+2 .
En déduire la constance de la suite de terme général
un = (n + 1)Wn Wn+1 .
6. Donner un équivalent de Wn et en déduire la valeur de I.
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Planche 10 (OT-3621)
1. Question de cours : donner la définition d’intégrale conver-
gente.
2. Donner l’ensemble de définition des fonctions définies par :
Z x
cos2 t
f (x) = dt,
1 t
Z x
sin2 t
g(x) = dt.
1 t

3. En ayant calculé f (x) + g(x), déterminer un équivalent de f


en 0+ .
Z +∞
cos(2t)
4. a) Que dire de la nature de l’intégrale dt ?
1 t
b)En déduire un équivalent de f en +∞.

Planche 11 (OT-2360)
1. Question de cours : intégration d’une série de fonctions intégrables.
Pour λ ≥ 1, soit fλ l’application définie par :

 2 sh(x)
si x ∈ ]0, +∞[ ,
fλ (x) = eλx − 1
α si x = 0.

2. Pour quelle valeurs de α la fonction fλ est-elle continue ?


Dans la suite, on prendra cette valeur de α.
3. Montrer que fλ est bornée.
OT — longs 10

Z +∞
4. Montrer que fλ (x) dx existe pour λ > 1.
0
Z +∞
5. Exprimer fλ (x) dx comme la somme d’une série.
0

Planche 12 (OT-199)
1. Question de cours : vecteur et valeur propre d’un endomor-
phisme.
2. Montrer que ϕ défini par ϕ(P )(X) = P (x)+P (a)U où a ∈ C
et U ∈ C[X] est un endomorphisme de C[X].
3. Montrer que ker ϕ ⊂ vect {U }. Qu’il lui est égal si et seule-
ment si U (a) = −1 et qu’il est réduit à {0} sinon.
4. a) Montrer que ϕ2 − (2 + U (a))ϕ + (U (a) + 1) Id = 0.
b)Donner une condition nécessaire et suffisante pour que ϕ
soit bijectif et déterminer ϕ−1 .
5. On suppose U (a) = −1.
a) Donner la nature de ϕ et déterminer son image.
b)Résoudre V = P + P (a)U .

Planche 13 (OT-201)
1. Question de cours : continuité de la somme d’une série de
fonctions.
Pour tout x ∈] − 1, 1[ et tout θ ∈ R, on pose fx (θ) =
+∞ n
X x cos(nθ)
.
n=1
n
11 OT — longs

2. Montrer que :

xeiθ x sin θ
=m = .
1 − xeiθ 1 − 2x cos θ + x2
3. a) Montrer que fx (0) et fx (π) existent et déterminer leur
valeurs.
b)Montrer que la fonction fx est définie sur R et qu’elle est
continue. X
c) Montrer que fx est C 1 et expliciter fx0 sans symbole .
d)En déduire fx .
Z π
4. a) Montrer que F (x) = ln(1 − 2x cos θ + x2 ) dθ définit
0
bien une fonction sur R \ {−1, 1}.
b) À l’aide des questions précédentes déterminer F sur ]−1, 1[,
puis sur R \ [−1, 1].

Planche 14 (OT-202)
1. Question de cours : cardinal d’une famille libre (respective-
ment génératrice) et dimension de l’espace vectoriel.
Soient f1 , f2 , . . . , fk des endomorphismes d’un C-espace vecto-
riel E vérifiant :
k
X
∀i 6= j, fi ◦ fj = 0 et fi = Id .
i=1

k
X
2. Calculer fj ◦ fi . en déduire que les fi sont des projecteurs.
i=1
OT — longs 12

3. Montrer que la somme des images des fi est directe et égale


à E.
k
X
4. Soit f = αi fi . Calculer f p en fonction de p, des αi et des
i=1
fi .
5. a) Montrer que la famille (f1 , . . . , fk ) est libre.
b)Montrer que la famille (Id, f, . . . , f k ) est liée.
c) Montrer que la famille (Id, f, . . . , f k−1 ) est libre lorsque
les nombres α1 , . . ., αk sont distincts deux à deux. Le
résultat reste-t-il vrai quand on impose plus aux αi d’être
distincts ?.

Planche 15 (OT-203)
1. Question de cours : structure de l’ensemble des solutions
d’une équation différentielle linéaire homogène du second
ordre.
On note ϕ l’application définie par ϕ(x) = x sin(x).
2. a) Calculer ϕ00 + ϕ.
b)Résoudre les équations différentielles suivantes :

y 00 + y = cos x (E1 )
y 00 − y = x (E2 )

c) En considérant les solutions paires de (E1 ) et impaires de


(E2 ), résoudre :

f 00 (x) + f (−x) = x + cos x. (E3 )


13 OT — longs

3. a) Montrer que ψ qui à f associe ψ(f ) défini par ψ(f )(x) =


f 00 (x) + f (−x) est un endomorphisme de C ∞ (R, R).
b)L’endomorphisme ψ est il injectif ? surjectif ?
c) Déterminer les éléments propres de ψ.

Planche 16 (OT-204)
1. Question de cours : équation de la tangente au graphe d’une
fonction de classe C 1 .
Soient a, x0 , x1 et x2 des réels tels que a 6= 0 et x0 6= x1 . On
note P le polynôme P = a(X − x0 )(X − x1 )(X − x2 ).
x0 + x1  a
2. Montrer que P = (x0 − x1 )2 (2x2 − x1 − x0 ).
2 8
x0 + x1  a
On admet que P 0 = − (x0 − x1 )2 .
2 4
3. Trouver une équation de la tangente en le point d’abscisse
x0 + x1
au graphe de P et montrer qu’elle coupe l’axe des
2
abscisses en x = x2 .
4. Soient s et t deux réels distincts. On note D la droite passant
par les points du graphe de P d’abscisse s et t et D0 la
s+t
tangente au graphe de P en le point d’abscisse .
2
a) Montrer que D admet pour équation y = F (x), où F (x) =
P (s) − P (t) P (s) − P (t) s+t
+ (x − ).
2 s−t 2
b)Montrer que s et t sont deux racines de Q(X) = P (x) −
s + t
F (x) et justifier que Q0 6= 0.
2
c) En déduire que D et D0 son concourantes.
OT — longs 14

Planche 17 (OT-205)
1. Question de cours : isométrie vectorielle.
Soit E un espace euclidien de dimension n muni d’une base or-
thonormée B = (e1 , . . . , en ). On dit que l’endomorphisme u ∈
L(E) est une contraction si et seulement pour tout vecteur x,
ku(x)k ≤ kxk.
Soit f un endomorphisme bijectif de E. On note M sa matrice
dans la base B.
2. a) Montrer que t M M est une matrice symétrique à valeurs
propres strictement positives.
b)En déduire qu’il existe une matrice symétrique S à valeurs
propres strictement positives et telle que t M M = S 2 .
3. Montrer qu’il existe une matrice orthogonale Q telle que
M = QS.
4. Montrer que le couple (Q, S) est unique. C’est à dire que si Q,
Q0 sont orthogonales et S, S 0 symétriques à valeurs propres
strictement positives sont telles que M = QS = Q0 S 0 alors
(Q, S) = (Q0 , S 0 ).
5. Montrer que f est une contraction si et seulement pour toute
valeur propre λ de S on a |λ| ≤ 1.
6. Application. Ici n = 3 et M vaut
 
1/2 0 1/2
M = −1/2 −1/2 1/4
−1/2 1/2 1/4

Déterminer Q et S. L’endomorphisme f est-il une contrac-


tion ?
15 OT — longs

Planche 18 (OT-206)
1. Question de cours : que dire d’une famille orthogonale de
vecteurs non nuls ?

On munit R[X] du produit scalaire défini par


Z 1
P |Q = P (t)Q(t) dt.
0

On pose
(n)
Ln = X n (1 − X)n = G(n)
n

2. Montrer que Ln est de degré n et que son coefficient domi-


2n!
nant est (−1)n .
n!
3. a) Montrer que si P (0) = P (1) = 0 alors

P 0 | Q = − P | Q0 .
 

b)Soit Q ∈ R[X]. Montrer que pour tout k ∈ J1, nK,

G(k) k (k)
 
n | Q = (−1) Gn | Q

c) En déduire que Ln ∈ Rn−1 [X]⊥ .


4. Montrer que la famille (L0 , . . . , Ln ) est une base orthongo-
nale de Rn [X].
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Planche 19 ( ?)
1. Déterminer le développement en série entière au voisinage de
3z
0 de f définie par f (z) = .
3+z
2. Quel est le rayon de convergence de cette série ?
sin x
Soit g définie par g(x) = .
5 + 3 cos x
3. Montrer qu’il existe une constante réelle
 A telle que pour
tout x ∈ R, g(x) = A =m f (exp(ix)) .
4. À l’aide de la première question , déterminer un développement
+∞
X
en série de fonctions de g sous la forme bn sin(nx).
n=1
Z 2π
2
5. En déduire In = g(x) sin(nx) dx.
π 0

Planche 20 ( ?)
Soient E un espace vectoriel de dimension au moins égale à 2, a
un vecteur non nul de E, ` une forme linéaire non nulle sur E et
f définie sur E par f (x) = `(a)x − `(x)a.

1. Montrer que f est un endomorphisme de E qui s’annule en


a.
On suppose que `(a) 6= 0.

2. Montrer que si f (x) = 0 alors x ∈ vect {a}.


3. Calculer f (x) lorsque `(x) = 0.
17 OT — longs

4. Trouver les éléments propres de f et montrer que f est dia-


gonalisable.
On suppose maintenant que `(a) = 0.
5. Déterminer le noyau de f puis calculer f 2 et en déduire que
f n’est pas diagonalisable.

Planche 21 ( ?)
Soit f ∈ C 0 ([a, b], R). On pose
Z x f0 = f , puis pour tout n ∈ N et
tout x ∈ [a, b], fn+1 (x) = fn (t) dt.
a

1. Montrer que, pour tout n ∈ N, la fonction fn est de classe


C n sur [a, b] et que pour tout x ∈ [a, b] :

(x − a)n
|fn (x)| ≤ kf k∞ .
n!
+∞
X
On pose gn = fk .
k=n

2. Montrer que, pour tout n ∈ N∗ , gn est définie sur [a, b].


3. Montrer que g0 est continue, que g1 est de classe C 1 , puis
que, pour tout n ∈ N, gn est de classe C n sur [a, b].
4. Déterminer une équation différentielle dont gn est solution
pour n ≥ 1. En déduire que pour tout x ∈ [a, b],
Z x
g0 (x) = f (x) + e x
e−t f (t) dt.
a
OT — longs 18

Planche 22 (OT 183)


Soit n ∈ N∗ . On considère les fonctions définies sur R∗+ par :
nx n!
un (x) = ,
x(x + 1) · · · (x + n)
 
un+1 (x)
vn (x) = ln
un (x)

1. Montrer
  pour tout x >0 et tout n ∈ N , vn (x) =
que,
1 x
x ln 1 + − ln 1 + .
n n+1
 
1 1
2. Montrer que, pour tout n ∈ N∗ , ln 1 + ≥ .
n n+1
3. Soit n ∈ N∗ . Montrer que la fonction vn est croissante sur
R∗+ . En déduire que vn et positive.
4. Montrer que quand n tend vers X +∞, vn (x) = O(1/n2 ). En
déduire que la série de fonctions vn converge simplement
sur R∗+ et normalement sur tout segment de R∗+ .
5. En déduire que la suite un (x) converge pour tout x ∈ R∗+


et que sa limite définit une fonction continue sur R∗+ qu’on


notera γ.
6. Déterminer γ(1) et, pour x > 0, γ(x + 1).

Planche 23 ( ?)
Soit t ≥ 0. On définit la fonction gt sur R par gt (x) = x3 +tx−1.
1. Montrer qu’il existe un unique réel strictement positif qu’on
notera u(t) tel que gt (u(t)) = 0.
19 OT — longs

2. Pour 0 ≤ t ≤ t0 , comparer gt et gt0 . En déduire que u est


décroissante. Après avoir justifié son existence, quelle est sa
limite en +∞.
3. Déterminer un équivalent z(t) de u(t) en +∞, puis un équivalent
de u(t) − z(t).
4. Montrer que u réalise une bijection de R∗+ dans ]0, 1[.

Planche 24 ( ?)
 
0 1 1
Soit A = −2
 1 1
−2 1 3
1. A est-elle diagonalisable sur R, sur C ?
On pose tn = tr(An ).
2. Exprimer tn+3 en fonction de tn , tn+1 et tn+2 .
X
3. Quel est le rayon de convergence de tn xn et quelle est la
somme de cette série entière ?

Planche 25 ( ?)
Z π/4
1. a) Montrer que la suite de terme général uk = (tan x)k dx
0
est décroissante.
b)En déduire qu’elle converge. Quelle est sa limite ?
c) Calculer u0 , u1 et u2 .
OT — longs 20

1
2. a) Montrer que pour tout k ∈ N, uk + uk+2 = .
k+1
b)En déduire un équivalent de un
+∞ +∞
X (−1)k X (−1)k
3. Calculer et .
2k − 1 k
k=1 k=1

Planche 26 ( ?)
x2
 
1. Montrer que u définie sur R par u(x) = exp − est
2
de classe C ∞ sur R et qu’elle est solution pour tout n de
l’équation différentielle :

y (n+1) + xy (n) + ny (n−1) = 0

x2
 
On pose Hn (x) = (−1)n exp u(n) (x).
2
2. Calculer H0 , H1 puis montrer que

Hn+1 − xHn + nHn−1 (x) = 0.

3. Montrer que Hn est un polynôme de degré n et calculer son


coefficient dominant.
Z +∞
4. Monter que ϕ(P, Q) = P (t)Q(t)u(t) dt définit un pro-
−∞
duit scalaire sur R[X] et montrer que pour tout polynôme
P :
ϕ(P, Hn ) = ϕ(P 0 , Hn−1 ).
21 OT — longs

Planche 27 ( ?)
On définit la norme kM k = max(|mi,j |) sur E = Mp (C).
1. On considère X ∈ Mp,1 (C) et P ∈ GLp (C). Montrer que les
applications M 7−→ M X et M 7−→ P −1 M P sont continues
sur E.
2. Montrer que l’application (M, N ) 7−→ M N est continue.
3. Soit A telle que la suite (kAn k) est bornée. Montrer que les
valeurs propres de A sont de module inférieur ou égal à 1.
4. Soit B ∈ Mp (C) telle que (B n ) tend vers C.
a) Montrer que C 2 = C et que le spectre de C est inclus dans
{0, 1}.
b)Montrer que toutes les valeurs propres de B sont de mo-
dule strictement inférieur à 1 ou sont égales à 1.
5. Soit D diagonalisable, dont les coefficients sont des entiers
relatifs et dont les valeurs propres sont de module strictement
inférieur à 1.
a) Donner la limite de la suite (Dn ) et montrer qu’il existe
N0 tel que DN0 = 0.
b)Qu’en déduire sur D ?

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