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M2 Probabilités & Finance, UPMC-X
26 janvier 2009
1 Problème 1
On considère un modèle de diffusion
où β est une fonction lipschitzienne bornée, σ un nombre réel strictement positif et W un
mouvement brownien standard défini sur un espace de probabilités (Ω, A, P). Typiquement
X est susceptible de représenter le rendement d’un actif risqué.
1. Soit T > 0 fixé. Montrer qu’il existe une probabilité Q équivalente à P que l’on
déterminera explicitement à travers sa densité ddQP telle que Bt := Xtσ−x soit un mouvement
brownien standard.
2. En déduire que si f : R × R → R est une fonction borélienne bornée ou positive
!
1
RT 1
RT
β(x+σBs )dBs − β 2 (x+σBs )ds
Ef (XT , sup Xt ) = EQ e σ 0 2σ 2 0 f (x + σBT , x + σ sup Bt ) .
t∈[0,T ] t∈[0,T ]
3. On suppose que la fonction β est continûment dérivable. Montrer qu’il existe une fonction
Φ : R → R, de classe C 2 , et une fonction continue θσ : R → R que l’on précisera telles que
!
1
RT
Ef (XT , sup Xt ) = EQ e σ2 Φ(x+σBT )+ 0 θ(σBu )du
f (x + σBT , x + σ sup Bt ) .
t∈[0,T ] t∈[0,T ]
4. On décide d’approcher l’intégrale en temps par une somme de Riemann usuelle. Pro-
poser en vous inspirant du cours un schéma performant de simulation pour le calcul de
E g(XT , supt∈[0,T ] Xt ) par la méthode de Monte Carlo.
2 Problème 2
1.a. Soient f, g : I → R, I intervalle de R, monotones de même monotonie. Soit X :
(Ω, A, P) → I une variable aléatoire telle que f (X), g(X) ∈ L2 (P). Montrer que
1
1.c. En déduire que
f (X) + f (T (X)) 1
Var ≤ Var(f (X)).
2 2
Interpréter cela en terme de simulation (en supposant que le principal coût de calcul est celui
de f ).
2
3.c. Montrer que si g : R2 → R est bor/’elienne bornée, monotone de même monotonie en
ses deux variables, alors
(W ) (−W )
Cov(g(X̄T(W ) , max X̄tnk ), g(X̄T(−W ) , max X̄tnk )) ≤ 0
0≤k≤n 0≤k≤n
où l’on désigne par X̄ (W ) le schéma d’Euler issu de x0 relatif aux accroissements du mouve-
ment brownien W .
3.d. Montrer que si, en outre, b et σ sont lipschitziennes et si g est continue bornée, on a
(W ) (−W )
Cov(g(XT(W ) , sup Xt ), g(XT(−W ) , sup Xt )) ≤ 0
t∈[0,T ] t∈[0,T ]
où l’on désigne par X (B) la solution forte de l’EDS (EB ) relativement à un mouvement
brownien standard B.
4. Énoncer (avec soin) et montrer (rigoureusement) un résultat analogue à 3.c. pour des
fonctionnelles de la forme
Z T
G x(T ), g(x(s))ds , G : R2 → R, g : R → R
0
3 Problème 3
Soit n ≥ 1 un entier et (ξ1 , . . . , ξn ) un n-uplet de réels de [0, 1]. On définit la discrépance
quadratique par
12
Z 1 X n 2
1
Tn (ξ1 , . . . , ξ) := 1{ξ ≤x} − x dx
0 n k=1 k
et la diaphonie par
21
∞ n 2
1 1 X X
Fn (ξ1 , . . . , ξn ) = 2 e2iπmξk .
2πn m=1
m2 k=1
2. Soit ξ = (ξn )n≥ une suite de réels de l’intervalle [0, 1]. Montrer que ξ est équirépartie si
et seulement si Fn (ξ1 , . . . , ξn ) converge vers 0 lorsque n → ∞.
3
3. Montrer que
2
ξ1 + · · · + ξn 1
Tn2 (ξ1 , . . . , ξn ) = − + Fn2 (ξ1 , . . . , ξn ).
n 2
P
converge en tout point x de l’intervalle [0, 1] (par exemple parce que m∈Z |cm (f )| < +∞).
Montrer que
n
! 21
Z 1
1X X
f (ξk ) − f (u)du ≤ 2π m2 |cm (f )|2 Fn (ξ1 , . . . , ξn ).
n k=1 0 m∈Z∗
X
4.b. Donner une condition suffisante simple sur f assurant que m2 |cm (f )|2 < +∞.
m∈Z∗