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DEPARTEMENT HYDRAULIQUE
Promotion 2014
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
DEPARTEMENT HYDRAULIQUE
Ce document est le résultat de mes recherches personnelles, travaux qui n’ont pas
encore été publiés.
Dans cet écrit, je n’ai ni copié, ni reproduit les œuvres d’autrui.
Conformément à l’usage en matière de travaux destinés au public, j’ai précisé à partir
de la bibliographie les sources exactes des extraites et des documents exploités.
[i]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
REMERCIEMENTS
Je remercie toute ma famille qui m’a soutenue tout au long de ma vie, dans toutes les
périodes, pendant l’élaboration de cet ouvrage.
Je remercie également mes amis qui m’ont aidé de près ou de loin, lors de la
réalisation de ce mémoire.
[ii]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS .....................................................................................................................................ii
SOMMAIRE ..............................................................................................................................................iii
LISTE DES SYMBOLES ................................................................................................................................v
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................... ix
LISTE DES ILLUSTRATIONS ........................................................................................................................x
LISTE DES ANNEXES ................................................................................................................................ xii
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
Partie I : Généralités sur les turbines ...................................................................................................... 2
Chapitre I : Les turbines hydrauliques ..................................................................................................... 5
I.1- Historique des turbines hydrauliques ........................................................................................... 5
I.2- Fonctionnement des turbines hydrauliques ................................................................................. 5
I.2.1- Turbines à action .................................................................................................................... 5
I.2.2- Turbines à réaction................................................................................................................. 6
I.3- Les différents types de turbine hydraulique ................................................................................. 7
Chapitre II : La turbine Francis............................................................................................................... 10
II.1- Importance de la turbine Francis ............................................................................................... 10
II.2- Éléments de construction de la turbine Francis ......................................................................... 11
II.2.1- Une bâche spirale ................................................................................................................ 11
II.2.2- Le distributeur ..................................................................................................................... 11
II.2.3- Une roue.............................................................................................................................. 11
II.2.4- Le diffuseur.......................................................................................................................... 12
Partie II : Etude d’une turbine Francis ................................................................................................... 13
Chapitre III : Modélisation des phénomènes dans une turbine ............................................................ 15
III.1- Equation générale : ................................................................................................................... 15
III.2- Ecoulement méridien et écoulement aube à aube ................................................................... 17
III.2.1- Ecoulement méridien ......................................................................................................... 20
Chapitre IV : Etude de l’espace réservé à l’aubage ............................................................................... 27
IV.1- Elément de base de calcul de l’aubage ..................................................................................... 27
IV.1.1- Etude de forme de canal .................................................................................................... 29
IV.1.2- Etude de grandeur de canal de la roue .............................................................................. 33
IV.1.3- Etude des arêtes d’entrée et de sortie de l’aubage ........................................................... 34
IV.2- Traçage du réseau d’écoulement dans l’aubage ...................................................................... 36
IV.2.1- Détermination des conditions de roulement à la sortie de la roue................................... 39
IV.2.2- Détermination de l’angle de l’aubage à la sortie de la roue .............................................. 40
IV.3- Exemple de calcul...................................................................................................................... 45
IV.3.2- Plafond et ceinture :........................................................................................................... 48
[iii]
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[iv]
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D: dérivé particulier
d : dérivé partielle
d:diffuseur
H: enthalpie [J/kg]
h : Chiffre d’énergie
: Rendement énergétique
[v]
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I: rothalpie [J/kg ]
no : chiffre de vitesse
P: puissance [kw]
P : pression [Pa]
[m]
[m]
[m]
S: entropie [J/kg.k]
[k]
t :temps [s]
[vi]
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[m3/s]
[m2/s]
[°]
[°]
[kg/m3]
[kg/ m2.s2]
[rad /s]
[vii]
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[viii]
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[ix]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[x]
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[xi]
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[xii]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
INTRODUCTION
L’énergie fossile devient de plus en plus rare. Nombreux sont les inconvénients de son
utilisation entre autre du point de vue économique ; ces raisons incitent les chercheurs et
scientifiques à orienter leurs recherches sur les énergies renouvelables.
Les centrales hydrauliques demeurent les plus utilisées jusqu’à ce jour à part les
capteurs solaire. Une centrale hydraulique convertie l’énergie potentielle d’un barrage
hydraulique ou d’une chute d’eau naturelle en électricité par l’intermédiaire d’une turbine
hydraulique et d’un alternateur.
Une des parties constitutives la plus importante d’une turbine est la Roue. La
conception d’une Roue nécessite des calculs très approfondis et complexes faisant recours aux
méthodes des éléments finis.
Le présent ouvrage concerne « le Traçage d’une Roue Francis à partir d’un logiciel».
L’esprit général étant la contribution à l’essai d’utilisation du logiciel ANSYS, un logiciel
performant, très utilisé dans le domaine de l’industrie. ANSYS est basée sur la méthode des
éléments finis et contient déjà une application qui permet de faire un dessin assisté par
ordinateur.
[1]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[2]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Les turbines sont des machines qui transforment l’énergie d’un fluide en énergie
mécanique de rotation disponible sur un arbre et permettant d’entraîner une autre machine,
alternateur pour la production d’électricité, compresseur, etc.
[3]
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[4]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[5]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Remarque:
– la vitesse de l’eau dans le jet ne dépend que de la chute ;
– le débit est calculé à partir de la section du jet et de la vitesse de l’eau ;
– le débit est indépendant de la vitesse de rotation de la turbine. Il ne dépend que de
l'injecteur. En cas d’emballement, il reste constant.
La turbine hydraulique transforme en énergie mécanique l’énergie potentielle ou
cinétique contenue dans l’eau d’un lac, d’une rivière, d’une chute d’eau, ou d’une quelconque
dénivellation. Dans une installation employant une turbine hydraulique, on trouve toujours
une bâche d’alimentation, qui permet à l’eau de s’écouler jusqu’à l’entrée de la turbine. C’est
un distributeur muni d’aubes, qui dirigent convenablement le jet d’eau pour qu’il arrive sur la
roue mobile avec le minimum de perte. La roue de la turbine, équipée d’ailettes ou d’augets,
est mise en rotation par la force centrifuge de l’eau sous pression.
[6]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[7]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Les turbines Francis adaptées aux chutes moyennes comprises entre 40 et 800 m et
de puissance maximale possible de 1 000 MW ;
Les turbines Kaplan et hélice fonctionnant sous des basses chutes, normalement
inférieures à 60 m, et de puissance maximale possible de 250 MW ;
Les groupes bulbes, de type entièrement immergé, adaptés aux basses chutes
également mais en moyenne plus basses que pour les turbines Kaplan (environ 20 m
maximum) ;
Les groupes turbines-pompes, machines réversibles, qui équipent les centrales
d’accumulation par pompage.
[8]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[9]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Dans le domaine des puissances plus modestes, on trouve les turbines Francis horizontales
simples et doubles, de grande vitesse de rotation. En particulier, les turbines doubles
permettent de réaliser des installations très économiques et compétitives (de bon rendement
aux charges partielles)
L’étude hydraulique des turbines Francis doit être poussée d’autant plus loin que la
taille des unités devient gigantesque.
C’est pourquoi on a consenti un effort sans précédent dans l’élaboration du tracé de leurs
roues, tant en matière de calculs théoriques qu’au plan des études expérimentales.
II.2.2- Le distributeur
Placé au milieu de l’anneau de la bâche spirale. Ses vingt à trente aubes orientables, placées
dans le prolongement des entretoises, permettent d’ajuster le débit-volume turbine.
[11]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
II.2.4- Le diffuseur
Reçoit l’eau à la sortie de la roue et le conduit à la sortie de la turbine. Comme son nom
l’indique, il permet d’abaisser la pression en sortie de roue, sous l’effet du dénoyage éventuel
de la machine et grâce à une augmentation progressive de sa section de passage.
[12]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[13]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Dans cette partie, notre étude se limite aux écoulements dans la roue afin de pouvoir
dimensionner l’aubage et le profil de la machine. Pour tous les problèmes de mécanique des
fluides, en général, et particulièrement dans les turbomachines, les équations utilisées pour
déterminer les écoulements dérivent généralement des équations de conservation : continuité,
Navier-Stokes, énergie et équation d’état du fluide. La résolution de ces équations est
accompagnée d’hypothèses simplificatrices, associées à des considérations sur la géométrie,
les bilans énergétiques ou la décomposition des vitesses en une valeur moyenne et une partie
fluctuante. Dans ce chapitre, nous présentons les modélisations utilisées dans la
problématique des turbomachines.
[14]
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⃗⃗⃗ ( ⃗ ) (1)
[( ⃗ ) ] ⃗ ⃗⃗⃗ (2)
⃗ ⃗
Les termes , [(⃗ ⃗ )⃗ ], et * + de l'équation 2 représentent les accélérations totale,
⃗⃗⃗
convective et locale. Le terme représente la force de pression, le terme la force de
⃗( ⃗ ) (3)
[15]
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chaleur par conduction dans le fluide où λ est le coefficient de conductivité thermique. Φ est
la fonction de dissipation, représentant l’équivalent thermique de l’énergie mécanique liée à la
dissipation visqueuse des efforts de cisaillement.
(4)
Les équations 1 à 4 fournissent six équations pour l'écoulement tridimensionnel avec pour
inconnues : , ρ, p, T.
[16]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
⃗⃗⃗ ⃗ (5)
⃗⃗ ⃗⃗ (6)
Dans le repère mobile lié au rotor, la même particule présente une vitesse relative
⃗⃗⃗ L’introduction de la vitesse relative permet de ramener l’étude de l’écoulement autour des
aubages mobiles à celle de l’écoulement autour des mêmes aubages immobilisés
artificiellement. Le repère relatif ou système de coordonnées tournant est le plus indiqué pour
l’étude d’une roue mobile. Pour les roues fixes les équations seront identiques avec la
condition de vitesse de rotation nulle.
[17]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
2.- Les conditions aux limites peuvent être appliquées plus facilement.
3.- Les profils de vitesse ainsi que les couches limites sont semblables à ceux que l’on
observait avec un repère fixe.
[18]
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(7)
⃗⃗⃗ (8)
(9)
( ⃗⃗⃗ ) (10)
⃗⃗⃗
⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗ (11)
Pour un fluide non visqueux, l’équation générale de la dynamique des fluides s’écrit dans le
repère relatif :
⃗⃗⃗
⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ (12)
[19]
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Cette équation peut être écrite, après un certain nombre de manipulations, sous la
forme suivante :
⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗ ⃗ (13)
(14)
est appelée rothalpie. Aux pertes près, elle est approximativement constante pour tout l’espace
interaubages.
∫ (15)
Les diverses expressions de la rothalpie serviront plus tard pour établir les termes de
pression à partir des champs cinématiques des écoulements internes. Si l'écoulement est
visqueux, la rothalpie se conservera de façon approximative en raison des puissances
dissipées par les forces de cisaillement.
[20]
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(16)
) )
) (17)
[21]
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c. Méthode Matricielle
En introduisant la définition des lignes de courant à partir des deux composantes de la
vitesse ( ) (équation 18) et à partir de la vitesse azimutale ( ), la méthode matricielle
permet la résolution de l’équation générale d’équilibre radial.
(18)
) )
⃗ ( ⃗ ) ) (19)
Ou
⃗ ( ⃗ ) (20)
[22]
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Après discrétisation par un schéma aux différences finies, l’équation 19 est résolue
par une procédure itérative.
Partant des équations d’Euler dans un repère absolu en coordonnées cylindriques, pour
un écoulement stationnaire (∂ ∂t = 0) et axisymétrique (∂ ∂θ = 0), les équations du
mouvement qui régissent l’écoulement dans la machine s’écrivent :
(21)
(22)
(23)
⃗ ( ⃗ ) ) (24)
La fonction G(r, z) est le champ de vorticité induit par les aubages. Ce terme sera
déterminé par un calcul aube à aube simplifié. Il contient différents termes cinématiques et
dynamiques de l’écoulement interne :
) )
) )
) (25)
Où les termes 1 et 2, équivalent aux efforts exercés par les aubages sur le fluide que
l’on nommera « force d’aubage », sont exprimés en fonction de la cinématique de
l’écoulement :
[23]
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) (26)
) (27)
α est l’angle qui définit la surface moyenne des aubes en fonction de z et r (figure 9)
[24]
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Dans une première étape, l’équation du mouvement (26) est résolue sans second
membre (écoulement potentiel), c’est-à-dire :
( ) (28)
Le champ de vitesse, par ses composantes, CRi Cui Czi constitue la solution
irrotationnelle. Cette solution servira de jeu de données initiales permettant de calculer G(r,z)
, second membre de la relation (26), qui est accessible à partir du moment cinétique rCu induit
par les aubages et l'équation différentielle obtenue (équation 26) est non linéaire et implicite.
Le canal méridien peut être traité, imposant les conditions aux limites de la manière suivante :
L’équation différentielle est résolue sur un maillage non structuré, en utilisant une
méthode éléments finis combinée à un schéma de relaxation. Un schéma du domaine de calcul
est présenté sur la figure 6 qui évoluera à chaque itération.
Hormis les méthodes numériques à résoudre sur un maillage adapté, les méthodes
disponibles pour résoudre l'écoulement traversant une grille d'aubes sont brièvement classées
et résumées sur le tableau 2.
[25]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
La méthode des singularités est l'une des techniques les plus largement répandues en
raison de sa précision et de la facilité avec laquelle elle peut être programmée dans
l’environnement informatique actuel.
[26]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Cet aubage sera compris dans un espace limité d’une part par les deux surfaces de
révolution du canal de la roue, soit les couronnes intérieur(i) et extérieur(e), d’autre part par
ses arêtes d’entrée (1) et de sortie (2).
Dans un plan méridien, ces éléments définissent quatre courbes encadrant une surface
plane bien délimitée (figure 3)
(a) Aubage
(i) couronne intérieure
Cette surface plane est donc la projection circulaire, dans un plan méridien, d’une aube
motrice dont la surface est gauche.
[27]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Le calcul de ces divers éléments est étroitement lié aux deux grandeurs
caractéristiques suivantes :
)
)
Le rayon nominal , donnée par l’équation du chiffre de débit fixant
simultanément la grandeur du canal et le point extrême de l’arête de sortie
Donc
L’étude de l’espace réserver à l’aubage s’opère en trois temps. Il s’agit tout d’abord
d’étudier la forme du canal, puis la grandeur de celui-ci, et en fin, les arêtes d’entrée et de
sortie de l’aubage.
[28]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
√ )
√
Ou
)√ ) (29)
L’équation 29, écrite en lettres majuscules, donne alors la grandeur réelle de ces deux
courbes limites. C’est :
)√ )
[29]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Pour trouver la forme et les positions respectives des deux courbes limites il faut
connaitre, en plus des quatre grandeurs , , et de l’équation 29 , les grandeur et
, comme cela ressort de la figure 13 .
)
)
)
Pour ce qui est du choix de nous sommes partis de la considération suivante : son
rapport à la valeur de ) est une fonction du chiffre de vitesse que nous
pouvons traduire en faisant appel à l’équation( 29), qu’à cette fin nous transformons en :
)√ ) 36
Dans cette équation, il faut encore se fixer les grandeurs .La premiere peut
etre admise constante quel que soit :
37
38
[30]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
39
40
Ainsi la forme du canal de la roue peut être entièrement déterminée au moyen
de la seule variable : le chiffre de vitesse.
[31]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[32]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
) 41
Elle n’est cependant pas à considérer comme définitive, vu le nombre restreint d’essais
sur lesquels elle se fonde.
[33]
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(42)
)
[34]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
En attendant les résultats découlant de nouveaux essais nous pouvons adopter pour
cette grandeur, la valeur de
43
Quand le chiffre de vitesse est petit, ce qui correspond au cas d’une turbine
spécifiquement lente, c’est la valeur de R1i la plus faible. Elle conduit par conséquent à une
turbine moins lourde donc plus économique.
Mais avant tout, il comporte d’obtenir des rendements maximum pour le régime
prescrit, et ne pas prendre de vue qu’un aubage plus court augmente le risque d’apparition de
la cavitation.
En ce qui concerne le chiffre de débit ν2e0, sa valeur semble se situer entre la valeur de
0.260 et 0.280. Nous admettons pour l’instant
) (44)
)
)
)
On trouve immédiatement
)
)
[35]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Qui est l’une des grandeurs caractéristiques du canal de la roue. Le tracé d’aubage nécessite la
connaissance des angles et qui fixe l’inclinaison de l’aube à l’entre et a la sortie de la
roue par rapport a la direction périphérique. C’est la théorie classique, dite du filet liquide, qui
fournit ces angles
[36]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
44
Si le canal est rectilignes, c'est-à-dire sans courbure, les lignes d’équipotentiel deviennent
des lignes d’équivitesse et la loi qui régit l’écoulement se ramène à l’expression figure 17
45
Elle s’applique particulièrement au cas d’un liquide parfait s’écoulant entre les deux
faces parallèles du distributeur et dans la partie rectiligne du diffuseur.
Pour un liquide réel, autrement dit lorsque le frottement et la viscosité interviennent,
l’aspect du réseau est quelque peu modifié, il faudrait alors corriger le réseau tracé dans
l’hypothèse précédente.
[37]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[38]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Etant admis que le réseau a été tracé dans l’hypothèse d’une vitesse d’écoulement
méridienne constante en tous points de l’arête de sortie de la roue, on peut tracer les lignes de
courant en se basant sur l’équation de continuité le long de cette courbe.
46
) )
[39]
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) ) 47
[40]
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Les conditions d’écoulement à la sortie du distributeur (o) dépeint donc de celles à la sortie de
la roue (2) par l’équation fondamentale de la théorie des machines hydraulique, à savoir
l’équation d’EULER dont l’expression en grandeurs spécifiques à la teneur suivante :
48
Puisque le frottement est mis à part, il n’y a pas d’échange d’énergie entre la
sortie de distributeur et l’entrée de la roue, on peut aussi écrire :
49
50
√ √
51
52
D’où
53
[41]
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Dans cette expression, valable pour n’importe quel filet liquide et à n’importe
quel régimes, les grandeurs et , sont supposées ne pas changer de valeur d’un filet à
l’autre.
En ajoutant un indice ( ) et un régime quelconque l’expression :
) ) ) ) 54
Etant donné que le tracé d’aubage s’opère pour le régime optimale, il n’y a pas de
choc à l’entrée de la roue et
En passant
On trouve finalement
) ) ) 55
) )
) 56
√
) )
) ) 57
√
| )| ) 58
59
) ) √ ) ) √ )
[42]
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Et l’équation 57 se transformer en
) ) 60
√
[43]
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) )
) √ ) ) ( 61)
) )
Cette équation est en accord avec l’équation 58 puis qu’en y remplaçant (x) par (m) on
retrouve ) )
) )
) ) √ ) ) (66)
) )
Pour le filet moyen (m), en remplacent (x) par (m), l’équation 61 redonne l’équation
59.
Connaissant la vitesse relative W2(x) a la sortie de la roue pour un filet (x) quelconque
on peut déterminer l’angle β2(x) former par W2(x) et la direction périphérique.
) (67)
)
) )
) (68)
)
[44]
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En utilisant la méthode BOVET définie dans la partie II chapitre III, on a obtenu les
résultats suivants :
Largeur du distributeur : ( )
Puissance :
Rayon d’entrée : )
Rayon de la ceinture : )
√
Rayon de sortie : )
Rayon du noyau :
[45]
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Début
𝑅𝑚 𝑒 𝑖) et 𝑙𝑒;𝑖
𝑍 𝑙𝑒 𝑖
Calcul de R en fonction de Z
𝐑 𝐙 𝐙 𝐙
𝟑 𝟎𝟖 𝟏 )√ 𝟏 )
𝐑𝐦 𝒍𝒆 𝒊 𝒍𝒆 𝒊 𝒍𝒆 𝒊
Fin
[46]
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Couronne extérieur(e) :
[47]
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Début
𝛼 𝑅 𝑐𝑚
Fin
[48]
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[49]
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V.1.3- Optimisation
Quelle que soit la démarche retenue des difficultés subsisteront lors de la conception
d’une Turbine. Elles sont dues principalement aux limitations que présente chaque procédure
et au nombre très élevé de degrés de liberté (paramètres géométriques) par rapport au nombre
d’équations permettant de résoudre le problème.
[50]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
De même qu’avec les méthodes directes, l’emploi des méthodes inverses entraîne
plusieurs inconvénients. Il n'existe pas toujours un profil correspondant à toute distribution
imaginable ; d'autre part, si une solution existe, elle n'est pas toujours réaliste ou
structurellement stable. Cette solution peut même ne pas être unique.
On présente également dans le tableau suivant, pour une roue Francis, une liste standard
contenant les principaux paramètres géométriques à définir.
[51]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[52]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[53]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Cahier de charge
TRACEE DE LA ROUE
HYDRAULIQUE
Détermination de vue
méridien
[54]
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[55]
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Position du noyau
Position du point
d’entré
Angle d’entrée
[56]
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Résultat du traçage
[57]
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Figure 29 : Vue 3D
[58]
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Figure 31 : Inclinaison Ɵ
[59]
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Figure 32 : Inclinaison β
[60]
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[61]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[62]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Où SM est la somme des forces de masse, µeff est la viscosité effective qui représente la
turbulence et P’ la pression est modifiée telle que définie dans.
Le – modèle k-epsilon, comme le modèle de l'équation de zéro, est basée sur le concept de
Où Cµ est une constante. Pour plus de détails, voir la liste des symboles.
Les valeurs de k et epsilon proviennent directement des équations de transport différentiel
pour le taux de l'énergie et de la turbulence dissipation cinétique turbulence:
[63]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
compressible, est seule grande dans les régions où la divergence à grande vitesse, par exemple
à des chocs.
Le terme 3µtde l'équation 2-25 est basé sur le «stress gelé" hypothèse [54]. Cela
empêche les valeurs de k et epsilon de devenir trop grand par chocs, une situation qui devient
progressivement pire que le maillage est raffiné à chocs.
Afin d'éviter l'accumulation de l'énergie cinétique turbulente dans des régions de
stagnation, deux limiteurs de production sont disponibles.
où:
Idef est l'intensité turbulente par défaut de 5%.
US est une vitesse de découpage minimum de 0,01 m / s pour éviter un résultat de zéro pour
l'énergie cinétique turbulente lorsque la valeur de la vitesse initiale de zéro existe.
La dissipation des turbulences par défaut de Foucault est calculé comme suit:
µT/µ est le rapport de viscosité de Foucault, qui est fixée à 10 par défaut.
[64]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
RESULTATS ET DISCUSSIONS
Pour accomplir la démarche de traçage d’une roue Francis, nous avons retenu
l’ensemble des outils ANSYS version 16.0 pour cette tâche. Le choix a été fait sur la base
d’un outil de simulation numérique de mécanique des fluides spécialisé dans les
turbomachines. Ce logiciel fait partie depuis 20 ans parmi les solutions dominantes dans le
domaine de la simulation de fluides.
La première tâche est d’abord le calcul des dimensions principales d’une aube de la
roue en fonction des données. Puis à partir de l’équation analytique de l’enveloppe interne et
externe, nous pouvons déterminer les coordonnées de tous les points constituant l’aubage. Ces
coordonnées seront ensuite les entrées pour la section Bladegen (conception de pale)
d’ANSYS. L’angle d’entrée du jet est également nécessaire pour définir la géométrie exacte
de la pale. Une coupe transversale (c’est-à-dire en 2D) de l’aube est présentée en premier lieu
par l’outil de conception. Comme la vitesse de rotation choisi a été plus ou moins grande dans
la plage pour Francis, Nous pouvons constater une légère courbure sur l’arrête d’entrée. A
noter que la forme d’aube dépend de la vitesse de rotation nominale de la turbine. En activant
le mode 3D de la commande, La roue Francis entière peut être visualisée.
[65]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
CONCLUSION
En guise de conclusion. En parallèle aux logiciels de la CFD (Computational Fluid
Dynamic), l’incorporation des CAO (Conception assistée par ordinateur) peut accélérer
le processus de dimensionnement de la géométrie des éléments de la turbine. Le logiciel
SolidWorks v2010 de l’environnement CAO-3D, est exploité pour introduire la géométrie, en
se basant sur le model physique existant .Le logiciel ANSYS est robuste et équipé de cet outil
de dessin technique et d’un programme de résolution mathématique basée sur la théorie des
éléments finis. Le Modèle k −ε est le plus célèbre des modèles de turbulence. Etant une
méthode très stable et numériquement robuste, elle est implémentée dans la majorité des
logiciels commerciaux comme ANSYS. Malgré ces points positifs, un problème de licence
touche le logiciel à noter le manque de certaines fonctions et commandes. Pour améliorer la
conception, il faut accéder à d’autre licence professionnelle. Bref, étant donnée la complexité
du logiciel, un approfondissement est encore nécessaire pour le futur.
[66]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[I]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[II]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
[III]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
ANNEXE 4: DISTRIBUTEUR
Figure 39 Distributeur
[IV]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Avec :
Hs : hauteur d’aspiration
Hn : chute nette
[V]
Mémoire de fin d’étude – Hydraulique 2014
Hs=10-0.25-0.8*5 = 5.75m
[VI]
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
[2]: BLOMMAERT Gino : Etude de comportement Dynamique des turbines Francis : Contrôle
actif de leur stabilité de fonctionnement thèse doctorale à l’école polytechnique fédérale de
Lausanne.
[4]: EDWIN ROMAN ORTIZ : Analyse de l’écoulement dans la roue d’une turbine
hydraulique axiale de type hélice : Mémoire de fin d’étude pour l'obtention du grade de Maître
es sciences (M. Sc.).
[5]: KHALFI BOUBAKER : Contribution au développement d’un code de calcul des contraintes
dans une turbine Francis Mémoire de maitrise à l’école supérieure de technologie de Québec.
[9] : M.Th.Bovet : contribution à l’étude du tracé d’aubage d’une turbine à réaction du type
francis. Conférence au winter Meeting 1961 de l’ASME à New York.
Support de cour
Webographie
[1] : http//www.ANSYS.com
[2] :http//www.CFD.NINJA
TABLE DES MATIERES
DECLARATION SUR L’HONNEUR…………………………………………………………………………………………………………..i
REMERCIEMENTS .....................................................................................................................................ii
SOMMAIRE ..............................................................................................................................................iii
LISTE DES SYMBOLES ................................................................................................................................v
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................... ix
LISTE DES ILLUSTRATIONS ........................................................................................................................x
LISTE DES ANNEXES ................................................................................................................................ xii
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
Partie I : Généralités sur les turbines ...................................................................................................... 2
Chapitre I : Les turbines hydrauliques ..................................................................................................... 5
I.1- Historique des turbines hydrauliques ........................................................................................... 5
I.2- Fonctionnement des turbines hydrauliques ................................................................................. 5
I.2.1- Turbines à action .................................................................................................................... 5
I.2.2- Turbines à réaction................................................................................................................. 6
I.3- Les différents types de turbine hydraulique ................................................................................. 7
Chapitre II : La turbine Francis............................................................................................................... 10
II.1- Importance de la turbine Francis ............................................................................................... 10
II.2- Éléments de construction de la turbine Francis ......................................................................... 11
II.2.1- Une bâche spirale ................................................................................................................ 11
II.2.2- Le distributeur ..................................................................................................................... 11
II.2.3- Une roue.............................................................................................................................. 11
II.2.4- Le diffuseur.......................................................................................................................... 12
Partie II : Etude d’une turbine Francis ................................................................................................... 13
Chapitre III : Modélisation des phénomènes dans une turbine ............................................................ 15
III.1- Equation générale : ................................................................................................................... 15
III.2- Ecoulement méridien et écoulement aube à aube ................................................................... 17
III.2.1- Ecoulement méridien ......................................................................................................... 20
Chapitre IV : Etude de l’espace réservé à l’aubage ............................................................................... 27
IV.1- Elément de base de calcul de l’aubage ..................................................................................... 27
IV.1.1- Etude de forme de canal .................................................................................................... 29
IV.1.2- Etude de grandeur de canal de la roue .............................................................................. 33
IV.1.3- Etude des arêtes d’entrée et de sortie de l’aubage ........................................................... 34
IV.2- Traçage du réseau d’écoulement dans l’aubage ...................................................................... 36
IV.2.1- Détermination des conditions de roulement à la sortie de la roue................................... 39
IV.2.2- Détermination de l’angle de l’aubage à la sortie de la roue .............................................. 40
IV.3- Exemple de calcul...................................................................................................................... 45
IV.3.2- Plafond et ceinture :........................................................................................................... 48
Chapitre V : Obtention de la géométrie de la machine avec ANSYS ..................................................... 50
V.1- Concept de dimensionnement................................................................................................... 50
V.1.1- Problème direct (analyse) ................................................................................................... 50
V.1.2- Problème inverse (dimensionnement) ............................................................................... 50
V.1.3- Optimisation ....................................................................................................................... 50
V.2- Tracée de la roue ................................................................................................................... 51
V.2.1- Organigramme de dimensionnement................................................................................. 51
Partie III : Simulations et résultats ........................................................................................................ 53
Chapitre VI : LES ETAPES DE LA SIMULATION SOUS ANSYS .................................................................. 54
VI.1- Tracé sous ANSYS Workbench .................................................................................................. 55
Chapitre VII : Modèle de turbulence k- ............................................................................................... 62
VII.1- Le Modèle k-epsilon ................................................................................................................. 62
VII.1.1- Le modèle k-epsilon dans ANSYS CFX ............................................................................... 62
VII.1.2- K (Turbulent Kinetic Energy) ............................................................................................. 64
VII.1.3- Epsilon (Turbulence Eddy Dissipation) .............................................................................. 64
RESULTATS ET DISCUSSIONS ................................................................................................................. 65
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 66
ANNEXES................................................................................................................................................... I
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... VII
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................. IX
Titre du mémoire :
« TRACÉ D’UNE ROUE FRANCIS EN UTILISANT DES LOGICIELS »
Auteur : RAKOTOZAFILAHY Todifanomezana Andrianaly Laza
Nombre de page: 66
Nombre de tableaux: 7
Nombre d’illustrations : 44
Nombre d’annexes : 5
RESUME
Le présent ouvrage consiste à tracer la roue d’une turbine Francis en utilisant le
logiciel ANSYS. La hauteur étant fixée à 5 m et dont le débit vaut 0.9 m3/s pour la base de
tout calcul et dimensionnement de l’aubage. ANSYS est équipé d’un outil de dessin et d’une
méthode de résolution basée sur les éléments finis. Après simulation, un modèle en trois
dimensions de la roue est visible ainsi que ses caractéristiques techniques et géométriques. Un
problème de licence devrait être surmonté pour améliorer la simulation.
ABSTRACT
This book is to draw the wheel of a Francis turbine using ANSYS software. The
height is set at 5m and the flow rate is 0.9 m3/s for the basic of any calculation and
dimensioning of the blading. ANSYS has a drawing tool and a resolution method based on
finite elements. After simulation, three dimensional model of the wheel is visible, its technical
and geometrical characteristics. A licensing problem should be overcome to improve
simulation.