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5
(
P1 : " cos 6 0 ou 2 3 − 5 5 − 2 3 " )
2) P2 : " (3 divise 1258) ou ( cos 0 = 1) "
P2 : est vraie car ( 3 divise 1258) est fausse et ( cos 0 = 1) est vraie
P2 : "( 3 ne divise pas 1258) et ( cos 0 1) "
3) P3 : " 1
123
0,1 "
3 2
123 1
P3 : est fausse car est vraie et 0,1 est fausse
3 2
P3 : " 123 et 1 0,1 "
3 2
Car : non " p q " est " p et q "
4) P4 : " ( 2 ) (1 0,1 ) "
P4 : est vraie car 2 est fausse et (1 0,1 ) est fausse aussi
P4 : " ( 2 ) (1 0,1 ) "
Car : non " p q " est " p q "
Exercice2 : On considère la proposition : P : ( x 1; + ) : x² 1 et x² + 2 x − 3 0
1) Nier la proposition P .
2) Montrer que P est vraie.
Solution :1) P : ( x 1; + ) : x² 1 ou x² + 2 x − 3 0
2) Montrons que P est vraie.
Soit : x 1; +
• x 1; + x 1 x² 1² x² 1
−2 + 16 −2 + 4 −2 − 16 −2 − 4
• Pour x ² + 2 x − 3: = 4 +12 = 16 0 : deux racines : x1 = = = 1 et x2 = = = −3
2 2 2 2
Le tableau de signe donne :
4) ( x ) : ( n ) ; ( m
) : x mn
5) ( n ) ; (m )( k ) : n = m k
6) ( x ) ; (y ) / x y z / x z y
Exercice5 : 1°) Soit P désignant la proposition « l’enfant sait lire » et Q désignant la proposition
« L’enfant sait écrire ».
Donner la traduction dans le langage courant des propositions suivantes :
(1) P Q . (2) P Q . (3) P Q . (4) P Q . (5) P Q .
2°) Même question avec P la proposition « l’homme est mortel » et Q désignant la proposition
« L’homme est éternel » et les propositions :
(1) P Q . (2) P Q . (3) P Q . (4) P Q . (5). P Q
Solution : 1°) (1) L’enfant sait lire et écrire
(2) l'enfant sait lire mais il ne sait pas écrire
(3) si l’enfant sait écrire alors il sait lire
(4) l’enfant ne sait pas lire ou il ne sait pas écrire
(5) l’enfant ne sait pas lire et il ne sait pas écrire
2°)(1) L’Homme est mortel ou éternel
(2) l'Homme n’est pas mortel, ou il n’est pas éternel
x+ y x− y x+ y x− y x+ y x− y
On suppose que : + et on a : + +
2 2 2 2 2 2
x+ y x− y x+ y x− y x+ y x− y
C’est-à-dire : x + et on a : +− +
2 2 2 2 2 2
x+ y x− y
C’est-à-dire : y +
2 2
x+ y x− y
(
Donc : ( x; y )
2
) : 0:
2
+
2
x et y
Solution : : 1) a) Soit ( x; y ) 2
x y 1 1 x 1 y 1 x² − y ² y ² − x² x ² − y ² 1 1
+ − + = − + − = + = −
y ² x² x y y ² x x² y xy ² x² y xy y x
x y 1 1 ( x − y )( x + y ) x − y ( x − y ) ( x + y )
2
+ − + = = 0 car : ( x; y ) 2
( )
2
y ² x ² x y xy xy xy
x y 1 1
Donc : ( ( x; y ) 2 ) : + +
y ² x² x y
(
b) Déduisons que : ( a; b; c ) ( + ) :
3 a+b b+c a+a
c²
+
a²
+ )
b²
1 1 1
2 + +
a b c
Soit ( a; b; c ) ( + 3
)
a+b b+c a+c a c b c a b
+ + = + + + + +
c² a² b² c ² a ² c ² b² b² a ²
(
c’est-à-dire : ( a; b; c ) ( + ) :
3
c²
+)
a+b b+c a+a
a²
+
b²
1 1 1
2 + +
a b c
2) La négation de cette proposition : « ( n; m ) ( ) : +(2 1 1
+
n n +1 n + 2
1
)
+ .. +
1
n+m
» est vraie
( )
1 1
( n = 1; m = 1) ( ) : +
2
1 1+1
1 3
= 1+ =
2 2
(
Par suite : la proposition : « ( n; m ) ( ) : +
2 1 1
+
1
n n +1 n + 2
)
+ .. +
1
n+m
» est fausse
Exercice11 : Montrer que : x ; y : x 0 ou y 0 x ² + y ² + xy 0
Solution : Montrons l’implication en raisonnant par contraposition :
Soit ( x; y ) ² : Montrons que : x ² + y ² + xy = 0 x = 0 et y = 0
Supposons : x ² + y ² + xy = 0 et Montrons que : x = y = 0
x ² + y ² + xy + xy = xy x ² + y ² + 2 xy = xy ( x + y ) ² = xy
On a : x ² + y ² + xy = 0
x ² + y ² + xy − xy = − xy x ² + y ² = − xy x ² + y ² = − xy
Or : ( x + y ) 0 et x ² + y ² 0
2
C’est-à-dire : n
et m tel que : n2 + 7n + 12 = m
n2 + 7n + 12 = m n2 + 7n + 12 = m2 n2 + 6n + 9 + n + 3 = m2 ( n + 3) + n + 3 = m2
2
et donc : ( n + 3) m2 et comme : ( n + 4 ) = n2 + 8n + 16
2 2
2 2 2
( 2
) (
Alors : ( n + 4 ) − m = n + 8n + 16 − n + 7n + 12 = n + 4 0 )
On a alors : ( n + 3)
2
m2 ( n + 4)
2
c’est-à-dire : n + 3 m ( n + 3) + 1
1
1) Montrer que : ax + by = 1 a ² + b²
x² + y ²
(
2) Montrer que : ( a; b ) ( + 2
) ) : a² = b + 1 a− b + a+ b
=1
2 ( a + 1)
3) Soient : a ; b et c des réels.
a) Vérifier que : ( a + b ) − ( a − b ) = 4ab
2 2
c²
b) Montrer que : ab a −b c ou a + b c
2
(
4) Montrer que : ( x; y ) ( ) ) : y −43 x xx +− yy 7
2
n
5) n et m deux entiers naturels tels que n est impair et m est pair. Montrer que :
m
Solution : Soient : : a ; x et y
;b
1
1) Montrons que : ax + by = 1 a ² + b²
x² + y ²
1 1 − ( x² + y ² )( a ² + b² ) 1 − ( a ² x² + b² x² + a ² y ² + b² y ² )
− ( a ² + b² ) = =
x² + y ² x² + y ² x² + y ²
1 − ( a ² x² + b² y ² + a ² y ² + b² x² ) 1 − ( (ax + by)² − 2axby + a² y ² + b² x² ) 1 − (1 − 2axby + a² y ² + b² x² ) 1 − 1 + 2axby − a ² y ² − b² x ²
= = = =
x² + y ² x² + y ² x² + y ² x² + y ²
− ( a ² y ² − 2axby + b² x ² ) − ( ay − bx )2
= =
x² + y ² x² + y ²
1 1 1
Donc : − ( a ² + b² ) 0 c’est-à-dire : a ² + b² : d’où : ax + by = 1 a ² + b²
x² + y ² x² + y ² x² + y ²
2) Soit : ( a; b ) ( )
+ 2
: Montrons que : a ² = b + 1 a − b + a + b = 1
2 ( a + 1)
a² = b + 1 a² − b = 1 a − b ( )( a + b ) = 1 a − b a + b =1 2 a − b a + b = 2
( ) ( )
2 2
2a + 2 a − b a + b − 2a = 2 a + b + 2 a − b a + b + a − b = 2 ( a + 1)
( ) ( )
2 2
a− b + a+ b
a− b + a+ b = 2 ( a + 1) a − b + a + b = 2 ( a + 1) =1
2 ( a + 1)
(
Donc : ( a; b ) ( + 2
) ) : a² = b + 1 a− b + a+ b
=1
2 ( a + 1)
3) Soient : a ; b et c des réels.
a) Vérifions que : ( a + b ) − ( a − b ) = 4ab :
2 2
Soit : ( a; b; c ) ( ) : ( a + b) − ( a − b)
+ 3 2 2
= a 2 + 2ab + b2 − a 2 + 2ab − b2 = 4ab
c²
b) Montrons que : ab a −b c ou a + b c
2
Utilisons un Raisonnement par contraposition :
4ab = ( a + b ) − ( a − b ) ( a + b ) + ( a − b )
2 2 2 2
c²
Et comme : a + b c 2 et a − b c 2 alors 4ab 2c ² Par suite : ab
2 2
2
c²
Par contraposition ceci équivalent à : ab a −b c ou a + b c
2
4) Utilisons un Raisonnement par contraposition : Soit : ( x; y ) ( )
+ 2
−3 x− y x− y −3
L’assertion : y x 7 est équivalente à : =7 y= x
4 x+ y x+ y 4
x− y 6 3
On a : = 7 x − y = 7 ( x + y ) − y − 7 y = − x + 7 x −8 y = 6 x y = − x y = − x
x+ y 8 4
−3 x− y
Par contraposition ceci équivalent à : y x 7
4 x+ y
5) Soient : n et m deux entiers naturels tels que n est impair et m est pair.
n
Nous raisonnons par l’absurde en supposant que : c’est-à-dire : p / n = p alors : n = m p
m m
Ce qui est contradictoire puisque n est impair et m p est pair.
Donc : n
m
Exercice14 : Utiliser le raisonnement par disjonction de cas et montrer que :
1) Si n est non divisible par 3 alors n − 1 est divisible par 3
2
2) Déduire que : ( a; b ) 2
(
; ab a − b
2 2
) est divisible par 3
Solution :1) Soit n avec n non divisible par 3
Il y’a deux façons d’écrire n : n = 3k +1 ou n = 3k + 2 avec : k
Pour cela on va utiliser un raisonnement par disjonction des cas :
1ére cas : si n = 3k +1 : n − 1 = ( 3k + 1) − 1 = 9k + 6k + 1 − 1 = 9k + 6k = 3 3k + 2k = 3k avec :
2 2 2 2 2
( )
k = 3k 2 + 2k
Donc : n − 1 est un multiple de 3 dans ce cas
2
2ére cas : si n = 3k + 2
n2 − 1 = ( 3k + 2 ) − 1 = 9k 2 + 12k + 4 − 1 = 9k 2 + 12k + 3 = 3 ( 3k 2 + 4k + 1) = 3k
2
Avec : k = 3k + 4k + 1
2
Par conséquent : selon le raisonnement par disjonction des cas le nombre n − 1 est un multiple de
2
( k ) ; ( k ) tels que : a − 1 = 3k et b − 1 = 3k
2 2
( )
ab ( a 2 − 1) − ( b 2 − 1) = ab ( 3k − 3k ' ) = 3ab ( k − k ' ) = 3k Avec : k = ab ( k − k ' )
Donc : Le nombre : ab a − b
2 2
( ) est divisible par 3 dans ce cas aussi.
Par conséquent : selon le raisonnement par disjonction des cas : ( a; b ) 2
(
; ab a − b est
2 2
)
divisible par 3
2 n +1 3 n +1
Exercice15 : Montrer que : n : 3 5 + 2 est un multiple de 17
Solution : 1étapes : l’initialisation : Pour n=0 nous avons : 3 520+1 + 230+1 = 3 5 + 21 = 15 + 2 = 17 et
17est un multiple de 17 ; Donc P (0) est vraie.
2étapes : d’hérédité : Supposons que P(n) soit vraie
C’est-à-dire : k / 3 52 n +1 + 23n +1 = 17 k
3étapes : Nous allons montrer que P(n+1) est vraie.
Montrons alors que : k / 3 52 n +3 + 23n + 4 = 7 k ??
3 52 n +3 + 23n + 4 = 3 52 52 n +1 + 23 23n +1 = 3 (17 + 8) 5 + 8 2 = 3 17 5 + 3 8 5 + 8 2
2 n +1 3n +1 2 n +1 2 n +1 3n +1
= 3 17 52n+1 + 8 ( 3 52n+1 + 23n+1 ) = 3 17 52n+1 + 8 17k = 17 ( 3 52n+1 + 8k ) = 17k avec k = 3 5 + 8k
2 n +1
7 n
Montrer que : n
: an =
9
(10 − 1) .
7 n
Solution : notons P(n) La proposition " an = 77.....7 =
9
(10 − 1) "
n fois 7
Nous allons démontrer par récurrence que P(n) est vraie pour tout n .
7
1étapes : l’initialisation : Pour n=1 nous avons a1 = 7 et (101 − 1) = 7 donc 7 = 7 .
9
Donc : P(1) est vraie.
L’hérédité : 2étapes : Soit : n
9
(10 − 1)
n fois 7
7 n 7 7 7
Donc an +1 = 7 10 +
n
9
(10 − 1) = ( 9 10n + 10n − 1) = (10 10n − 1) = (10n +1 − 1)
9 9 9
C’est-à-dire : P(n+1) est vraie.
7 n
Conclusion : Par le principe de récurrence on a : : n
: an =
9
(10 − 1) .
Exercice18 : n
On pose : U n = ( n + 1)( n + 2 )( n + 3) ... ( n + n )
et Vn = 2n 1 3 5 7 ... ( 2n − 1)
Montrer par récurrence que : n
: U n = Vn
Solution :1) a) Montrons que : n
; U n = Vn
1étapes : l’initialisation : Pour n =1 nous avons : U1 = 1 + 1 = 2 et V1 = 2 1 = 2
1
C’est-à-dire : U1 = V1
Donc P (0) est vraie.
L’hérédité : 2étapes : Soit : n
Supposons que P(n) soit vraie c’est-à-dire : U n = Vn
Montrons alors que : U n +1 = Vn +1 c’est-à-dire montrons :
(( n + 1) + 1) (( n + 1) + 2) (( n + 1) + 3) ... (( n + 1) + n ) (( n + 1) + n + 1) = 2 n +1
1 3 5 7 ... ( 2n − 1) ( 2n ) ( 2n + 1)
U n +1 = ( n + 2 )( n + 3)( n + 4 ) ... ( 2n ) ( 2n + 1) ( 2n + 2 )
U n +1 = 2U n ( 2n + 1) = 2Vn ( 2n + 1)
U n +1 = 2 2n 1 3 5 7 ... ( 2n − 1) ( 2n + 1)
Donc P(n+1) est vraie.
Conclusion : Par le principe de récurrence on a : n
: U n = Vn
Exercice19 : Résoudre dans l’inéquation suivante : x − 3 x −1
Solution : On va Opérer par disjonction de cas :
On remarque tout d’abord que sur : ] −∞ ; 1[, x − 1 < 0 donc il n’y a pas de solution sur cet intervalle
puisque : x − 3 x − 1
On cherche donc uniquement des solutions sur l’intervalle [1 ; +∞[.
Sur cet intervalle, les deux membres sont positifs, et donc on peut utiliser la croissance de la
fonction carrée sur + : x − 3 x − 1 x − 3 ( x − 1) x − 3 x − 2 x + 1
2 2
Comme x − 3 0 x 3 on est naturellement amené à résoudre sur deux intervalles différents pour
faire Disparaître la valeur absolue :
• Sur [1 ; 3[: x − 3 x − 2 x + 1 Equivaut à : − ( x − 3) x − 2 x + 1
2 2
Equivaut à : − x + 3 x 2 − 2 x + 1
Equivaut à : 0 x 2 − 2 x − 2
Or, on a restreint l’étude à l’intervalle [1 ; 3[, donc on ne retient que les x ∈ [2 ; 3[.
• Sur [3 ; +∞ [: x − 3 x 2 − 2 x + 1 Equivaut à : x − 3 x 2 − 2 x + 1
Equivaut à : 0 x 2 − 3 x + 4
On calcule le discriminant du polynôme x 2 − 3 x + 4 : Δ = −7 < 0.
Donc ; le signe de x 2 − 3 x + 4 est du signe de a = 1
Donc : x 2 − 3 x + 4 0
Donc, tous les x ∈ [3 ; +∞ [sont solutions de l’inéquation étudiée sur l’intervalle [3 ; +∞ [.
Au final, S = [2 ; 3[∪ [3 ; +∞ [= [2 ; +∞ [.