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1er BAC Sciences Expérimentales BIOF
1er BAC Sciences Mathématiques BIOF
Correction Série N°1 : LOGIQUE ET RAISONNEMENTS

Exercice1 : Donner la négation et la valeur de vérité de chacune des propositions suivantes.


1) P1 : " 17 = 3, 4" 2) P2 : " 17 = 5, 67" 3) P3 : " 1 = 5 "
5 3 5 5
5) P5 : " 2 ( 2 − 1) = 2 − 2 "
2
4) P4 : " 7 = 14" 6) P6 : " 3  2"

( )
2
7) P7 : " 16 + 9 = 16 + 9 " 8) P8 : " 1 − 3 = 1 + 3 " 9) P9 : " 3− 2 = 1"

10) P10 : "sin 3 = 1, 71" 11) P11 : " 1


=
3 −1
" 12) P12 : " 1 est un nombre décimal "
4 3 +1 2 3
Solution : 1) P1 : " 17 = 3, 4" ; P1 : est vraie et P1 : " 17  3, 4"
5 5
2) P2 : " 17 = 5, 67" P2 : est fausse et P2 : " 17  5, 67"
3 3
1 5 5 5
3) P3 : " 1 = 5 " : = = 2
=
5 5 5 5 5 5 5

P3 : est vraie et P3 : " 1  5 "


5 5
2 2
4) P4 : " 7 = 14" ; " 7 = 7  14"
2
P4 : est fausse et P4 : " 7  14"
5) P5 : " 2 ( )
2 −1 = 2 − 2 "

( )
2
" 2 2 −1 = 2 − 2 = 2 − 2 " P5 : est vraie
P5 : " 2 ( 2 − 1)  2 − 2 " est fausse
6) P6 : " 3  2"
2
On a : 3 = 3 et 22 = 4 donc : P6 : " 3  2" est vraie
P6 : " 3  2" est fausse
7) P7 : " 16 + 9 = 16 + 9 "
On a : 16 + 9 = 25 = 5 et 16 + 9 = 4 + 3 = 7
Donc : 16 + 9  16 + 9
Par suite : P7 : " 16 + 9 = 16 + 9 " est fausse
P7 : " 16 + 9  16 + 9 " est vraie
8) P8 : " 1 − 3 = 1 + 3 "

( )
1 − 3 = − 1 − 3 = 3 − 1 car 1 − 3 est négatif
Donc : 1 − 3  1 + 3
Par suite : P8 : " 1 − 3 = 1 + 3 " est fausse
P8 : " 1 − 3  1 + 3 " est vraie

( )
2
9) P9 : " 3− 2 = 1"

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( ) ( 3) − 2 ( 2)
2 2 2
On a : 3− 2 = 3 2 + = 5− 6

( 2) 1
2
Donc : 3−

( )
2
Par suite : P9 : " 3− 2 = 1" est fausse

P9 : " ( 3 − 2 )  1" est vraie


2

10) P10 : "sin 3 = 1, 71"


4
3  2
sin = sin = (voir le cercle trigonométrique)
4 4 2
2 2
et puisque : 2 2 alors : =1
2 2
Donc : sin 3  1, 71
4
Par suite : P10 : "sin 3 = 1, 71" est fausse
4
P10 : "sin 3  1, 71" est vraie
4
1 3 −1
11) P11 : " = "
3 +1 2
1 3 −1 3 −1 3 −1 3 −1
= = = =
3 +1 ( 3 +1 )( 3 −1 ) 2
3 −1 3 −1 2

1 3 −1
Par suite : P11 : " = " est vraie
3 +1 2

P11 : " 1 3 −1
 " est fausse
3 +1 2
1
12) P12 : " est un nombre décimal "
3
1
= 0,333333..... a un développement décimal illimité
3
1
Par suite : n’est pas un nombre décimal
3
1
Donc : P12 : " est un nombre décimal " est fausse
3
P12 : " 1 n’est pas un nombre décimal " est vraie
3
Exercice2 : Donner la négation et la valeur de vérité de chacune des propositions suivantes.
1) P : " x  / x 2  0" 2) P : " x  / x 2 − 2 = 0"
n
3) P : n  /  "" 4) P : ( x  ) ; −1  cos x  1
2
5) P : ( n  ) ; ( m  ) : n m 6) P : est pair ( n  ) 2n +1
7) P : ( n  ); n 
8) P : ( x  ) ; ( y  ) : y − x  0
9) P : ( !x  ) ;2x + 4 = 0
10) P : ( x  )(y  ) : x + y  1  x² + y²  2

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Solution : 1) P " x  / x 2  0"
" 0  / 02  0" donc : P : " x  / x 2  0" est vraie
Par suite P : est fausse
2) P " x  / x 2 − 2  0"
2
" x = 2  et 2 − 2 = 0"
Donc : P : est vraie
n
3) P : n  /  "
2
n
P n  /  "
2
1
1  /  " Donc : P est vraie
2
Et par suite P : est fausse
4) P : ( x  ) ; −1  cos x  1
P: ( x  ) ;cos x 1 ou cos x −1
On a P : est vraie
5) P : ( n  ) ; ( m  ):n m
Soit n  ( m = n + 1 ) : n n + 1
Donc : P : est vraie
P ( n  ) ; (m  ) : n  m
6) P : ( n  ) 2n +1 est pair
P : ( n  ) : 2n +1 est impair
P est vraie
Donc : P : est fausse
7) P : ( n  ) ; n 
P : ( n  ); n et on a : ( 2  ); 2
Donc : P est vraie
Et par suite P : est fausse
8) P : ( x  ) ; ( y  ) : y − x  0
Soit x  ( y = x + 1 ) : y − x  0
Donc : P : est vraie
P : ( x  ) ; ( y  ) : y − x  0

9) P : ( !x  ) ;2x + 4 = 0
2x + 4 = 0  2x = −4  x = −2
( ! x = −2  ) ;2  ( −2) + 4 = 0
Donc : P : est vraie
P (x  ) ;2 x + 4  0 ou ( x  )( y  ) / x  y et 2x + 4 = 2x + 4 = 0
10) P : ( x  )( y  ) : x + y  1  x² + y ²  2
P : ( x  )( y  ) : x + y  1 et x² + y ² 2
( x = −1 )( y = −2  ) : −1 + ( −2)  1 et ( −1) ² + ( −2) ² 2
Donc : La proposition P est vraie par suite : P est fausse

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Exercice3 : Compléter, lorsque c’est possible avec  ou  pour que les Enoncés suivants soient
vrais.
1) P1 : ......x  ; ( x + 1) = x² + 2 x + 1 2) P2 : ......x 
2
; x² + 3x + 2 = 0

3) P3 : ......x  ; 2x +1 = 0 4) P4 : ......x  ; x² + 2 x + 3  0

Solution : 1) P1 : x  ; ( x + 1) = x² + 2 x + 1
2

2) P2 : x  ; x ² + 3x + 2 = 0

3) P3 : x  ; 2 x + 1 = 0
4) P4 : x  ; x ² + 2 x + 3  0 ou x  ; x² + 2 x + 3  0

Exercice4 : Montrer que : les assertions : P  Q et P  Q sont équivalentes


Solution : Méthode1 :
A l’aide de la méthode des tables de vérité :
P Q P Q
PQ PQ PQ
V V F F V F F
V F F V F V V
F V V F V F F
F F V V V F F
Donc : P  Q et P  Q sont équivalentes
Méthode2 : P  Q  P  Q  P  Q
Donc : les assertions : P  Q et P  Q sont équivalentes
Exercice5 : Donner la négation et la valeur de vérité de chacune des propositions suivantes.
1
(
1) P : « x 
+
); x 2
x ou x +
x

2) Q : « ( x  )( y  ) / x = y ou x y »
3) R : « ( y  )( x  ) / x = y ou x y »
1
Solution : 1) P : « x  ( +
); x 2
x ou x +
x

2
1 1 1
On a : "( x  )
+ 1
; x  x " est vraie : il suffit de prendre : x = et on trouve :   =
2
(vraie)
2 2 4 2
1
Donc : P : « x  ( +
); x 2
 x ou x +
x
0 » est une proposition vraie (car il Ya une disjonction :OU )
1
P: « (x  ) ; x + 2
 x et x +  0 »
x
2) Q : « ( x  )( y  ) / x = y ou x y »
Soit : x : on peut toujours trouver un nombre entiers relatif donc rationnel y inférieur ou égal a
y
Il suffit de prendre : E ( x ) 
Q : « ( x  )(y  ) / x  y et x  y »
3) R : « ( y  )( x  ) / x  y et x  y »
Soit : y  on prend : x = y − 1  : x  y et x  y

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Alors la proposition R : est vraie et par suite : R Fausse

Exercice6 : Ecrire à l'aide de quantificateurs les propositions suivantes :


1) Le carré de tout réel est positif.
2) Certains réels sont strictement supérieurs à leur carré.
3) Aucun entier n'est supérieur à tous les autres.
4) Tous les réels ne sont pas des quotients d'entiers.
5) Il existe un entier multiple de tous les autres.
6) Entre deux réels distincts, il existe un rationnel.
Solution :1) " x  / x 2  0"
2) " x  , x x 2 "
3) ( n  ) ; ( m  ) : n m
4) ( x  ) : ( n  ) ; ( m  
) : x  mn
5) ( n  ) ; (m  )( k  ) : n = m  k
6) ( x  ) ; (y  ) / x y  z  /x z y
Exercice7 : Montrer à l’aide d’un contre-exemple que les propositions suivantes est fausses :
3
1) P :" ( x  0;1 ) ; 0"
x (1 − x ² )
2) « Q : ( n  ) ; n² + n + 1 est un nombre premier »
3) « R : ( x  ) ;3cos x  2sin ² x »
3
Solution :1) P :" ( x  0;1 ) ;  0"
x (1 − x² )
1 3 3
En posant : x =  0;1 on aura : = =80
2 1 1
2
 3
1 −    8
2   2   2
 1  3
Donc :  x =  0;1  / 0
 2  x (1 − x ² )
Donc : La proposition P : est vraie
Par suite : P est fausse
2) « Q : ( n  ) ; n ² + n + 1 n’est pas un nombre premier »
( n = 4  ) ; 4² + 4 + 1 = 21 = 3  7 N’est pas un nombre premier
Donc : La proposition Q : est vraie
Par suite : Q est fausse
3) « R : ( x  ) ;3cos x = 2sin ² x »
    
 x =   ;3cos = 2 sin ²
 3  3 3

Donc : La proposition R : est vraie


Par suite : R est fausse
Exercice8 : 2) Soit f : → tel que : ( x  ) : f ( x ) = x² + 6 x − 7
On considère la proposition suivante : P : (  ( x; y )  2
) : x  y  f ( x)  f ( y)
1) Ecrire la négation de P

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2) Calculer : f (1) et f ( −7 )
3) En déduire la valeur de vérité de la proposition P
4) Ecrire la contraposé de P et donner sa valeur de vérité
Solution :1) Remarque : " non (U  V ) " est "U et non (V ) "
P : ( ( x; y )  2
) : x  y et f ( x ) = f ( y )
2) f (1) = 1² + 6 1 − 7 = 7 − 7 = 0 et f ( −7 ) = ( −7 ) ² + 6  ( −7 ) − 7 = 49 − 42 − 7 = 0
3) On a : f (1) = 0 et f ( −7 ) = 0
Donc : ( (1; −7 )  2
) : 1  −7 et f (1) = f ( −7 )
Donc : P : est vraie
Par suite : P est une proposition fausse
4) la contraposé de P est : : (  ( x; y )  2 ) : f ( x ) = f ( y )  x = y
Puisque : P est une proposition fausse alors la contraposé de P est aussi fausse
1 1 1 7
Exercice9 : 1) Montrer que : x 2 et y   0  +
3 x y 2
2) x  +
Montrer que : 1
= 1− x  x = 0
1+ x
3) Montrer que : x  ; x − 1  2  x² + x − 2  10
2x + 3
4) Montrer que : x  ; x − 2 1 3
x+2
1 1 1 7
Solution : 1) Montrons que : x 2 et y   +
3 x y 2
1 1 1
On a : x 2 et y  0 et 0  1  3
3 x 2 y
1 1 1 1 1 7
0 + +3 0 +
x y 2 x y 2
Donc : x 1 1 1 7
2 et y  0 +
3 x y 2
2) 1
1+ x
(
= 1− x  1+ x 1− x = 1 )( )
( x)
2
 1+ = 1  1+ x = 1  x = 0
3) Montrons que : x  ; x − 1  2  x² + x − 2  10
Soit : x  ; Supposons que : x − 1  2
Et montrons que : x ² + x − 2  10
On a : x² + x − 2 = ( x − 1)( x + 1) + x − 1 = ( x − 1)( x + 2 )
Par suite : x² + x − 2 = ( x − 1)( x + 2 ) = x − 1 x + 2
Comme : x − 1  2 alors : −2  x −1  2
Alors : 1  x + 2  5 et donc : x + 2  5
or : x − 1  2 donc : x² + x − 2 = x − 1 x + 2  2  5
D’où : x ² + x − 2  10

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Donc : x  ; x − 1  2  x² + x − 2  10
2x + 3
4) Montrons que : x  ; x − 2 1 3
x+2
Soit : x  ; Supposons que : x − 2  1
2x + 3
Et montrons que : 3
x+2
On a : x − 2  1  −1  x − 2  1
1  x  3
 5  2x + 3  9 et 3  x + 2  5
 5  2x + 3  9 et 1  1  1
5 x+2 3
1 1 1
  5  ( 2 x + 3)   9
5 x+2 3
2x + 3
1 3
x+2
2x + 3
Donc : x  ; x − 2 1 3
x+2
Exercice10 : Montrer que : x  ; y  : x ² + y ² + xy = 0  x = y = 0
Solution : Montrons l’équivalence en raisonnant par double implication : Soit ( x; y )  ²
 ) Supposons : x = y = 0 et Montrons que : x ² + y ² + xy = 0
On a : 0² + 0² + 0  0 = 0 Donc : x ² + y ² + xy = 0
 ) Supposons : x ² + y ² + xy = 0 et Montrons que : x = y = 0
 x ² + y ² + xy + xy = xy
On a : x ² + y ² + xy = 0  
 x ² + y ² + xy − xy = − xy
 x ² + y ² + 2 xy = xy  ( x + y ) ² = xy
 Or : ( x + y )  0 et x ² + y ²  0
2

 x ² + y ² = − xy  x ² + y ² = − xy
Donc : xy  0 et xy  0 par suite : xy = 0
Donc : x ² + y ² = 0 Donc : x ² = − y ²
Or : x ²  0 et puisque x ² = − y ² on a aussi : x ²  0
 x²  0
  x ² = 0  x = 0 et comme : x ² + y ² = 0
 x²  0
Alors : y ² = 0 c’est-à-dire : y = 0
D’où : x  ; y 
x ² + y ² + xy = 0  x = y = 0
Finalement : x  ; y  x ² + y ² + xy = 0  x = y = 0
Exercice11 : Montrer que : x  2 ; y  3: 2 x − 2 + 4 y − 3 = x + y  x = 3 et y = 7 .
Solution : Soient : x  2 et y3
2 x −2 + 4 y −3 = x + y  x + y −2 x −2 −4 y −3 = 0
2 2
 x − 2 − 2 x − 2 +1+ y − 3 − 2  2 y − 3 + 22 = 0

( ) ( )
2 2
 x − 2 −1 + y − 3 − 2 = 0  x − 2 − 1 = 0 et y −3 −2 = 0
 x − 2 = 1 et y − 3 = 2  x − 2 = 1 et y − 3 = 4  x = 3 et y = 7

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Exercice12 : Ecrire les contraposées des implications suivantes et les démontrer. n est un entier
naturel,
x et y sont des nombres réels.
1) P : n est premier  n = 2 ou n est impair
2) Q : xy  0  x  0 et y  0 )
Solution :1) la contraposée de P est :
n  2 et n est pair  n n ' est pas premier
On suppose que : n  2 et n est pair n  2 et n est pair  2 divise n et n  2
 n n ' est pas premier
Donc : n  2 et n est pair  n n ' est pas premier
Par contraposition : n est premier  n = 2 ou n est impair
2) la contraposée de Q est :
x = 0 ou y = 0  xy = 0
Si x = 0  xy = 0 et si y = 0  xy = 0
Donc : x = 0 ou y = 0  xy = 0
Par contraposition : xy  0  x  0 et y  0
Remarque : Passer par la contraposée est souvent intéressant lorsque la négation d’une
proposition est plus simple à manipuler que la proposition de départ.
x+2
Exercice13 : x et x  −5 : Montrer que : x  −8  2
x+5
Solution : Soient : x et y  : Utilisons un Raisonnement par contraposition :
Montrons que : x + 2 = 2  x = −8
x+5
x+2
On a : = 2  x + 2 = 2 ( x + 5)  x + 2 = 2x + 10  x = −8
x+5
x+2
Donc : x  −8  2
x+5
1 3x
Exercice14 : 1) Montrer que : x  − −1 ; x  1
2 x +1
( )
2
2) Montrer que :  ( a; b ) 

et b  2a
1 a + 2b 2
b a 
8 2a − b 3
3) Montrer que :  ( a; b )  ( 1; + )
2
a  b  a ² − 2a  b ² − 2b
Solution : Soit x  − −1
3x 1
Utilisons un Raisonnement par contraposition : Montrons que : =1  x =
x +1 2
3x
= 1  3x = x + 1  2 x = 1  2 x = 1
x +1
1 3x
Alors : Par contraposition : x  − −1 ;  1 x
2 x +1
1) Utilisons un Raisonnement par contraposition :
2) Montrons que :  ( a; b ) 
 2

( )
et b  2a :
a + 2b 2 1
=  b= a
2a − b 3 8
( )
2
Soit ( a; b ) 

:  −a + 8b = 0
a + 2b 2 1
=  3 ( a + 2b ) = 2 ( 2a − b )  3a + 6b = 4a − 2b  −a + 8b = 0  b = a
2a − b 3 8

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3) Montrer que :  ( a; b )  ( 1; + )
2
a  b  a ² − 2a  b ² − 2b

Soit ( a; b )  ( 1; + ) : Utilisons un Raisonnement par contraposition :


2

Montrons que : a ² − 2a = b ² − 2b  a = b
a ² − 2a = b² − 2b  a ² − b² + 2b − 2a = 0  ( a − b )( a + b ) − 2 ( a − b ) = 0  ( a − b )( a + b − 2 ) = 0
 a − b = 0 ou a + b − 2 = 0
et comme : a  1; + et b  1; + alors : a 1 et b 1 et donc : a + b 2 par suite : a + b − 2  0
Donc : a ² − 2a = b ² − 2b  a = b
Alors : Par contraposition :  ( a; b )  ( 1; + )
2
a  b  a ² − 2a  b ² − 2b
Exercice15 : 1) Montrer que :  ( x; y )  ( 0; + ) ; x + y  2 xy
2

1
2) Déduire que : x  + ; x+
2
x
a ² + 1 b² + 1
3) Déduire que :  ( a; b )  ( + ) ;
2
+ 4
b a
Solution :1) Nous raisonnons par équivalence

( x) −2 ( y) 0
2 2
Soit : ( x; y )  ( 0; + ) :On a : x + y  2 xy 
2
x y+

( )
2
 x− y 0

( )
2
;  ( x; y )  ( 0; + ) (vraie)
2
Et puisque on a : x− y
Alors :  ( x; y )  ( 0; + ) ; x + y  2 xy
2

; on a :  ( x; y )  ( 0; + ) ; x + y  2 xy
 2
2) Soit x  +

1
Par exemple on prend : x et et on applique la proposition :
x
1 1 1 1
x +  2 x  x +  2 1  x +  2
x x x x
1
Donc : x  + ; x +  2
x
a ² + 1 b² + 1
3) Déduisons que :  ( a; b )  ( + )
 2
; + 4
b a
( a; b )  ( )
 2
: on a :  ( x; y )  ( 0; + ) ; x + y  2 xy
2
Soit +

a² + 1 b² + 1
On donc : d’après 1) si on prend : x = et y =
b a
a ² + 1 b² + 1 a ² + 1 b² + 1
On aura : + 2 
b a b a
a ² + 1 b² + 1 a ² + 1 b² + 1
Donc : + 2 
b a a b
1 a² + 1 1 b² + 1
On donc : d’après 2) a +  2   2 et aussi b +  2  2
a a b b
a ² + 1 b² + 1 a ² + 1 b² + 1
Donc : + 2   2 2 2
b a a b
a ² + 1 b² + 1
Donc : + 4
b a

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a ² + 1 b² + 1
Par suite :  ( a; b )  ( )
 2
+ ; + 4
b a

2n + 1
Exercice16 : Montrer que : n  ; 1
2 n ( n + 1)
Solution : Nous raisonnons par équivalence
2

2n + 1  2n + 1 
Soit : n  : 1    12  ( 2n + 1)  4n ( n + 1)
2

2 n ( n + 1)  2 n ( n + 1) 
 
 4n 2 + 4n + 1  4n 2 + 4n  1  0

Et puisque on a : 1  0 est une proposition vraie



2n + 1
Alors n  ; 1
2 n ( n + 1)
n ( n + 1)
Exercice17 : Montrer que : n  ;  .
2
Solution : On va Opérer par disjonction de cas i.e. déterminer un énoncé Q tel que :
Q ⇒ P et non(Q) ⇒ P soient vraies
Soit n 
Si n est pair alors on peut écrire n = 2k avec k  et alors : n ( n + 1) = 2k ( 2k + 1) = k ( 2k + 1) 
2 2
Si n est impair alors on peut écrire n = 2k avec k  et alors :
n ( n + 1) ( 2k + 1)( 2k + 2 )
= = ( 2k + 1)( k + 1) 
2 2
Dans les deux cas : n ( n + 1) 
2
n ( n + 1)
Donc : n  ;  .
2
Exercice18 : Montrer que n ( n + 1)( n + 2 ) est un multiple de 3 pour tout n .
Solution : Remarque : Raisonnement par Disjonction des cas : Pour montrer l’implication :
« (P1 ou P2 ou ··· ou Pn ) ⇒Q »,
On montre successivement les différentes implications « Pk ⇒Q », pour chaque k ∈ [[1 ; n]].
Soit n on a 3 cas possibles seulement
Pour n : n = 3k ou n = 3k +1 ou n = 3k + 2 avec k 
1cas : n = 3k
n ( n + 1)( n + 2 ) = 3k ( 3k + 1)( 3k + 2 ) = 3k  Avec k  = k ( 3k + 1)( 3k + 2 )
Donc n ( n + 1)( n + 2 ) est un multiple de 3
2cas : n = 3k +1 n ( n + 1)( n + 2) = ( 3k + 1)( 3k + 2 )(3k + 3)
n ( n + 1)( n + 2 ) = 3 ( 3k + 1)( 3k + 2 )( k + 1) = 3k 
Avec k  = ( 3k + 1)( 3k + 2 )( k + 1)
Donc n ( n + 1)( n + 2 ) est un multiple de 3
3cas : n = 3k + 2
n ( n + 1)( n + 2 ) = ( 3k + 2 )( 3k + 3)( 3k + 4 ) = 3 ( 3k + 2 )( k + 1)( 3k + 4 ) = 3k 
Avec k  = ( 3k + 2 )( k + 1)( 3k + 4 )
Donc n ( n + 1)( n + 2 ) est un multiple de 3
Conclusion : n  ; n ( n + 1)( n + 2 ) est un multiple de 3

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Exercice19 : 1) Montrer que : x  : x ² + 1 + x 0 .


2) En déduire que : x  : x ² + 1 − x 0 .
Solution : Soit x . Nous distinguons deux cas.
Premier cas : x  0 Alors x²  0 donc x² +1  1 0
Donc x² + 1 0 et on a x  0 donc x² + 1 + x 0
Deuxième cas : x  0 . On a x² + 1 x²
Donc x² + 1 x² par suite : x ² + 1 x or x  0

Alors on a : x² + 1 − x donc x² + 1 + x 0

Finalement : x  : x ² + 1 + x 0

) =( )
2

2) Soit : x  x² + 1 − x =
( x² + 1 − x )( x² + 1 + x x² + 1 − x2
=
x² + 1 − x2
=
1
0
x² + 1 + x x² + 1 + x x² + 1 + x x² + 1 + x
Donc : x  : x² + 1 − x 0 Car : x  : x ² + 1 + x 0
Exercice20 : Montrer que : x  +
1 + x2  x
Solution : Nous raisonnons par l’absurde en supposant que : x  +
1 + x2 = x
( ) =x
2
; 1+ x = x 
2
x  +
1 + x2 2
 1 + x2 = x2  1 = 0

Nous obtenons une contradiction


Donc notre supposition est fausse
Donc : x  1 + x2  x
+

Exercice21 : Soient ( x; y )  tels que : 2 xy + x + 5 y = 16


2 2 2

Montrer que : x  y
Solution : Soient ( x; y )  tels que : 2 xy + x + 5 y = 16
2 2 2

Nous raisonnons par l’absurde en supposant que : x = y


Comme on a : 2 xy + x + 5 y = 16 et x = y Alors : 2 xx + x + 5 x = 16
2 2 2 2

Donc :  8 x = 16  x = 2  x =
2 2
2 contradiction car x  et  2 
Par suite : x  y
Exercice22 : Montrer que : x  ; 4 cos x  x 2 − 4 x + 12
Solution : ® Méthode : Soit 𝑃 une proposition mathématique. Pour montrer que 𝑃 est vraie, on peut
supposer que 𝑃 est fausse et obtenir une absurdité.
Par l’absurde, supposons qu’il existe x  ; 4 cos x = x 2 − 4 x + 12
1 2
Donc : x  ; cos x = x − x+3
4
2

; cos x =  x  − 2  x 1 + 12 + 2
1 1
Donc : x 
2  2
2 2

; cos x =  x − 1 + 2 Or : x  1 
1
Donc : x   x − 1  0
2   2 
2
Donc : x  1 
 x − 1 + 2  2
2 
Donc : x  cos x  2 : C’est une contradiction car on a : −1  cos x  1
Donc : x  ; 4 cos x  x 2 − 4 x + 12

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Exercice23 : 1) Montrer que : n  ; n+2


n+3
2)Montrer que : n  ; 16n² + 8n + 3 
Solution : 1) ® Méthode : Soit 𝑃 une proposition mathématique. Pour montrer que 𝑃 est vraie, on
peut supposer que 𝑃 est fausse et obtenir une absurdité.
Méthode1 : Par l’absurde, supposons qu’il existe n  tel que : n + 2 
n+3
n+2
C’est-à-dire : n  et m  tel que : = m  n + 2 = m ( n + 3)  n + 3 n + 2
n+3
et comme : n + 3 n + 2
C’est une contradiction car si n + 3
n+2
Alors : n + 3  n + 2
n+2
Ceci signifie que : n   ;
n+3
Méthode2 : direct : On a : n donc n +1 n + 2
n +1
Donc 0 1
n+2
n +1
Donc : 
n+2
2) Par l’absurde, supposons qu’il existe n  tel que : 16n² + 8n + 3 
C’est-à-dire : n  et m  tel que : 16n² + 8n + 3 = m
16n² + 8n + 3 = m  16n² + 8n + 3 = m2
et comme : 16n² + 8n + 3 = ( ( 4n ) ² + 2  4n + 1) + 2 = ( 4n + 1) ² + 2
et comme : ( 4n + 1) ( 4n + 1) + 2 alors : ( 4n + 1) m2
2 2 2

Calculons ( 4n + 2) : ( 4n + 2 ) = ( 4n ) ² + 2  4  2n + 4 = 16n² + 16n + 4


2 2

Comparons : ( 4n + 2) et m : ( 4n + 2) − m² = 16n² + 16n + 4 − 16n² − 8n − 3 = 8n + 1


2 2
2
0
Alors : ( 4n + 1) m² ( 4n + 2 )
2 2

Alors : 4n + 1 m 4n + 2 et m 
C’est une contradiction car on ne peut pas avoir un entier strictement compris entre deux entiers
consécutifs : 4n +1 et 4n + 2
Ceci signifie que : n  ; 16n² + 8n + 3 
Exercice24 : Résoudre dans l’équation : x 2 − x − 2 − 4 = 0
Solution : Etudions le signe de : x − 2

On va Opérer par disjonction de cas :


Si x  2 alors x − 2  0 donc : x − 2 = x − 2
Donc : l’équation devient : x 2 − ( x − 2 ) − 4 = 0
Signifie : x 2 − x + 2 − 4 = 0 c’est-à-dire : x 2 − x − 2 = 0
Calculons le discriminant de l'équation x 2 − x − 2 = 0 : a = 1, b = -1 et c = - 2
Donc  = b2 – 4ac = (-1)2 – 4 x 1 x (-2) = 9.
Comme  > 0, l'équation possède deux solutions distinctes :
x1 =
−b −  1 − 9
= = −1  2; + et x2 =
−b +  1 + 9
= =2 Donc : S1 = 2
2a 2 1 2a 2 1

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Si x 2 alors x − 2  0 donc : x − 2 = − ( x − 2) = − x + 2
Donc : l’équation devient : x 2 + ( x − 2 ) − 4 = 0 c’est à dire : x 2 + x − 2 − 4 = 0 Signifie : x 2 + x − 6 = 0
Calculons le discriminant de l'équation x 2 + x − 6 = 0 : a = 1, b = 1 et c = - 6
Donc : = b2 – 4ac = 12 – 4 x 1 x (-6) = 25.
Comme  > 0, l'équation possède deux solutions distinctes :
−b +  −1 + 25
x1 =
−b −  −1 − 25
= = −3 et x2 = = =2 Mais : x2 = 2  −; 2 Donc : S2 = −3
2a 2 1 2a 2 1
Par suite : S = S1  S2 = −3;2 .

Exercice25 : Résoudre dans l’équation ( E ) : x2 + 1 = 2x


Soit S l’ensemble des solutions de l’équation (E)
2
Solution : Methode1 : x  S  x 2 + 1 = 2 x  x 2 + 1 = ( 2 x )2
1 3 3
 x 2 + 1 = 4 x 2  3x 2 = 1  x 2 =  x = oux = −
3 3 3
3 3
Remarque : On ne peut pas affirmer que : x = et x = − sont les solutions de l’équation
3 3
2
 3 1 2 3 2 3
Et inversement on a :  −  + 1 = + 1 = −
 3  3 3 3
2
3  3 1 2 3
Donc : −  S et on a :   + 1 = +1 =
3  3  3 3


2
Methode2 : x  S  x + 1 = 2 x et x  0
2
x2 + 1 = ( 2 x )
2

2 1 3 3
 x 2 + 1 = 4 x 2 et x  0  x = et x  0  ( x = ou x = − ) et x  0
3 3 3
 
Donc : S =  3 
 3 

Exercice26 : Résoudre dans ( I ) : x² − 5x + 6  x + 4


l’inéquation suivante
Solution : On cherche l’ensemble de définition de l’Inéquation ( I )
D =  x  / x² − 5x + 6  0
5+ 1 5 −1
x² − 5x + 6 :  = 25 − 4  6 = 1 0 : x1 = = 3 et x2 = =2
2 2
D = −;2  3; +
Soit x  −;2  3; + et S l’ensemble des solutions de ( I )
xS  x² − 5x + 6  x + 4
x + 4  0  x  −; −4
( )
1 cas : si x  −; −4  −;2  3; + = −; −4

L’Inéquation est vraie pour tout x  −; −4 car x + 4  0 et x² − 5x + 6  0


Donc S1 = −; −4

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( )
2 cas : si x  −4; +  −;2  3; + = −4;2  3; + alors : x + 4 0

x  S 2  x ² − 5 x + 6  x + 4  ( x ² − 5 x + 6 )  ( x + 4 )2
2

10  10 
 x² − 5x + 6  x² + 8x +16  −13 x  10  x  −  x   −; − 
13  13 
 10   10 
Donc S 2 =  −; −   ( −4; 2  3; + ) =  −4; − 
 13   13 
 10   10 
Donc : S = S1  S 2 = −; −4   −4; −  =  −; − 
 13   13 
Exercice27 : Montrer que : 1) n  ;3  1 + 2n .
n

 n  ( n + 1)
2) n  ;1 + 2 + 3 + ... + n =
2
n
3) n   ;  k 2 = 12 + 22 + 32 + ... + n 2 =
n  ( n + 1)  ( 2n + 1)
k =1 6
4) Montrer que : n  ; 4 + 6n − 1 est divisible par 9
n

Solution :1) Notons P(n) La proposition suivante : n  ; 3n  1 + 2n . Nous allons démontrer par
récurrence que P(n) est vraie pour tout n .
1étapes : l’initialisation : Pour n=0 nous avons 30  1 + 2  0 donc 1  1 .
Donc P (0) est vraie.
L’hérédité : 2étapes : Hypothèse de récurrence : Supposons que P(n) soit vraie c’est-à-dire :
3n  1 + 2n
3étapes : Nous allons montrer que P(n+1) est vraie.
Montrons alors que : 3  1 + 2 ( n + 1) ?? c’est-à-dire Montrons que 3n +1  2n + 3 ??
n +1

On a : 3n  1 + 2n d’après l’hypothèse de récurrence donc 3  3  3  (1 + 2n )


n

Donc : 3n +1  6n + 3
Or on remarque que : 6n + 3  2n + 3 (on pourra faire la différence ( 6n + 3) − ( 2n + 3) = 4n  0 )
Donc : on a 6n + 3  2n + 3 et 3n +1  6n + 3 donc 3n +1  2n + 3
Donc P(n+1) est vraie.
Conclusion : Par le principe de récurrence P(n) est vraie pour tout n > 0, c’est-à-dire :
n  ;3n  1 + 2n .
2) Notons P(n) La proposition
Nous allons démontrer par récurrence que P(n) est vraie pour tout n   .
1 (1 + 1) 2
1étapes : l’initialisation : Pour n=1 nous avons 1 = = = 1 donc 1 = 1 .
2 2
Donc P(0) est vraie.
L’hérédité : 2étapes : Soit n  
n  ( n + 1)
Supposons que P(n) soit vraie c’est-à-dire : 1 + 2 + 3 + ... + n =
2
3étapes : Nous allons montrer que P(n+1) est vraie.
Montrons alors que : 1 + 2 + 3 + ... + n + ( n + 1) =
( n + 1)  ( n + 2 ) ??
2
On a : 1 + 2 + 3 + ... + n + ( n + 1) = (1 + 2 + 3 + ... + n ) + ( n + 1)

Et on a d’après l’hypothèse de récurrence : 1 + 2 + 3 + ... + n + ( n + 1) =


( n + 1)  ( n + 2 )
2

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n  ( n + 1)  n  ( n + 1)( n + 2 )
Donc :1 + 2 + 3 + ... + n + ( n + 1) = + ( n + 1) = ( n + 1)  + 1 =
2 2  2
Donc P(n+1) est vraie.
 n  ( n + 1)
Conclusion : Par le principe de récurrence on a : n  ;1 + 2 + 3 + ... + n =
2
3) Notons P(n) La proposition
Nous allons démontrer par récurrence que P(n) est vraie pour tout n  
.
1étapes : l’initialisation : Pour n=1 nous avons 12 = ( ) ( ) = 1 2  3 = 1
1 1 + 1  2 + 1
6 6
Donc 1 = 1 . Donc P(0) est vraie.
n
n  ( n + 1)  ( 2n + 1)
L’hérédité : 2étapes : Supposons que P(n) soit vraie c’est-à-dire : k
k =1
2
=
6
3étapes : Nous allons montrer que P(n+1) est vraie.
Montrons alors que : 12 + 22 + 32 + ... + n 2 + ( n + 1)2 = (
n + 1)  ( n + 2 )  ( 2n + 3)
??
6
On a : 12 + 22 + 32 + ... + n 2 + ( n + 1) = (12 + 22 + 32 + ... + n 2 ) + ( n + 1)
2 2

n  ( n + 1)  ( 2n + 1)
et on a : 12 + 22 + 32 + ... + n 2 = d’après l’hypothèse de récurrence
6
 n ( 2n + 1)  n ( 2n + 1) + 6 ( n + 1) 
Donc :12 + 22 + 32 + ... + n2 + ( n + 1)2 = ( )(
n n + 1 2n + 1) 
+ ( n + 1) = ( n + 1)  + ( n + 1)  = ( n + 1) 
2

6  6   6 
 2n + 7 n + 6 
2
= ( n + 1)   Et on remarque que : 2n 2 + 7n + 6 = ( n + 2)( 2n + 3)
 6 
Donc : 12 + 22 + 32 + ... + n 2 + ( n + 1)2 = (
n + 1)  ( n + 2 )  ( 2n + 3)
6
Donc P(n+1) est vraie.
n  ( n + 1)  ( 2n + 1)
: 1 + 2 + 3 + ... + n =
 2 2 2 2
Conclusion. Par le principe de récurrence on a : n 
6
4) Montrons que : k  / 4n + 6n − 1 = 9k
1étapes : l’initialisation : Pour n=0 nous avons 40 + 6  0 − 1 = 0 est un multiple de 9
Donc P (0) est vraie.
L’hérédité : 2étapes : Soit n 
Supposons que P(n) soit vraie
C’est-à-dire : k  / 4n + 6n − 1 = 9k donc 4n = 9k − 6n + 1
3étapes : Nous allons montrer que P(n+1) est vraie.
Montrons alors que : k   / 4 + 6 ( n + 1) − 1 = 9k  ??
n +1

4n+1 + 6 ( n + 1) − 1 = 4  4n + 6n + 6 − 1 = 4  ( 9k − 6n + 1) + 6n + 6 − 1 = 36k + 4 − 24n + 6n + 6 − 1


= 36k + 9 − 18n = 9 ( 4k + 1 − 2n ) = 9k  avec k  = 4k + 1 − 2n
Donc P(n+1) est vraie.
Conclusion. Par le principe de récurrence on a : n  ; 4n + 6n − 1 est divisible par 9

C’est en forgeant que l’on devient forgeron : Dit un proverbe.


C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices que l’on devient un mathématicien

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