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SECTION D’AGROVEGE
DEPARTEMENT DE DEVELOPPEMENT
COMMUNAUTAIRE
IMPORTANCE DE L’ELEVAGE BOVIN SUR LES CONDITIONS DE
VIE SOCIO-ECONOMIQUES DE LA POPULATION POUR LE
RELEVEMENT DU DEVELOPPEMENT DE LA CHEFFERIE DE
BULOHO
INTRODUCTION
1. Problématique
L'élevage, l'une des activités agricoles, est d'une importance capitale pour le développement
socio-économique par la transformation des milieux ruraux, la création des emplois, la
production de viande, de lait et de l'engrais nécessaire à l'activité agricole d'une part et, d'autre
part, il, peut servir de source d'approvisionnement en matières premières pour les industries
(par la fourniture de la viande, la graisse, lait concentré...), par la fourniture de la peau
pouvant être utilisée dans la fabrication des chaussures, sacoches, ceintures... (Bashizi, 2010).
L'élevage bovin assure d'une part une bonne partie de l'alimentation humaine par la
production laitière et la production de la viande rouge et d'autre part, il constitue une source
de rentabilité pour les producteurs et les agriculteurs (Larem, 2007).
La RDC, par son étendue, sa diversité géographique, végétale et climatique, est un pays à
grandes potentialités agricoles et plus de 70% de sa population est rurale. Elle peut donc
fonder son développement sur l'agriculture, considérée comme la principale source de
croissance économique et de sécurité alimentaire (Tiker, 2003).
Avec ses vastes étendues d'herbages et de savanes boisées, la RDC offre de grandes
possibilités pour développer son élevage. Alors que le pays a un potentiel pastoral important
estimé entre 30 à 40 millions de bovins, il compte à peine 1 à 1,3 million de têtes de gros
bétail. C'est dans l'Est du pays que le potentiel est le plus grand, notamment dans le Kivu,
principalement à Rutshuru, Masisi et dans le Bushi, et dans la Province Orientale, précisément
en Ituri. Mais la pauvreté généralisée et l'importation massive des produits carnés congelés
(poissons, abat, etc.) de basse qualité à des prix défiant toute concurrence (à peu près 1
USD/Kg), ronge ce secteur et empêche son développement (Eric, 2004).
Selon Donald J. PRYOR, « L'élevage a été l'enfant oublié de l'agriculture dans la plupart des
pays en voie de développement parmi lesquels la RDC, et son potentiel a été encore plus
négligé». C'est l'une des raisons pour lesquelles dans la province du Sud-Kivu en général et
dans le territoire de Kalehe en particulier, l’élevage bovin reste encore traditionnel jusqu'à ce
jour.
Parallèlement, la population de Bunyakiri en général et celle de la chefferie de Buloho en
particulier pratiquait et continue de pratiquer les activités agricoles très massivement à la
défaveur de l’élevage pour répondre à ses besoins alimentaires et ainsi couvrir sa sécurité
alimentaire. Les cultures vivrières et maraichères les plus pratiquées dans cette contrée sont
notamment le manioc qui constitue une des plantes très rependues, l’arachide, le haricot, le
maïs, le haricot, le sorgho, l’amarante, le choux, etc.
A la recherche d’une garantie en produits animaux, non seulement une partie de cette
population s’approvisionnait en bétail dans certains milieux comme dans les hauts plateaux de
Katasomwa et de Ramba, mais aussi dans certaines contrées du Bushi comme Miti, Mudaka,
Katana, etc. et une autre frange de cette population s’est résolument orientée vers l’élevage de
certains espèces d’animaux domestiques parmi lesquelles le bovin.
Ainsi, il y a de cela 3 à 5 décennies certains prêtres du diocèse de Bukavu ont installé les
premières fermes bovines dans la chefferie de Buluho, précisément dans le groupement de
Bitale. Avec le temps certains natifs du milieu et autres hommes d’affaire de la ville de
bukavu ont emboité le pas à ces prêtres en pratiquant aussi l’élevage bovin dans la chefferie
de Buloho avec des pâturages collectifs et des éleveurs réunis dans une association dénommée
GEK. De puis ces temps jusqu’à nos jours on sait plus non seulement qu’elle est la situation
de l’élevage bovin dans cette contrée mais aussi qu’elle est son importance sur le relèvement
socio-économique de la chefferie de Buloho. Une telle étude permettrait de savoir comment
évolue l’élevage bovin dans notre milieu d’étude tant sur le plan quantitatif que qualitatif mais
aussi de pouvoir dégager son importance sur les conditions socio-économiques de la
population pour le relèvement du développement du milieu.
De ce fait, l’itinéraire pour découvrir notre curiosité scientifique trouve son soubassement à
travers les questions suivantes :
1. Quel est le niveau d’implication de la population de la chefferie de Buloho à l’élevage
bovin ?
2. Dans sa situation actuelle, l’élevage bovin permet-il l’amélioration des conditions de vie
socio-économiques de la population chefferie de Buloho pour le relèvement de son
développement ?
3. Quelles sont les stratégies à mettre en place pour améliorer et rendre rentable l’élevage
bovin dans la chefferie de Buloho ?
2. Hypothèses
3. Objectifs
La contrée demeure une entité à vocation pastorale par excellence compte tenu de sa richesse
en terres et ressources fourragères diversifiées. L'élevage du gros bétail y est appelé à
connaitre un essor considérable. Il nous a paru intéressant d'analyser, dans la mesure de nos
connaissances, les moyens et possibilités pour développer cet élevage et de montrer son
importance du point de vue socio-économique pour développement du milieu d’étude.
Du point de vue personne, à travers cette recherche, nous voulons concilier la théorie apprise
à l’auditoire à la pratique par une l’analyse de la situation de l’élevage bovin dans la chefferie
de Buloho afin d’apprécier son importance sur l’amélioration des conditions de vie socio-
économique sur le relèvement du développement de la contrée.
Du point de vue scientifique, ce travail constitue une banque des données nécessaires
l’évolution du monde scientifique dans le cadre de la relation existant entre l’élevage en
général et de l’élevage bovin en particulier et le développement, lesquelles données qui
servirons de soubassement à d’autres chercheurs qui aborderons dans le même sens de la
présente recherche.
Du point de vue pratique, à travers ce sujet nous allons émettre certaines recommandations
par rapport aux failles trouvées sur le terrain qui permettrons d’améliorer et de rendre rentable
l’élevage bovin dans la chefferie de Buloho afin de permettre un développement digne de la
contrée à travers l’amélioration des conditions de vie socio-économique de la population.
Dans l’espace, ce travail sera mené dans la chefferie de Buloho, territoire de Kalehe, en
province du Sud-Kivu en RDC.
Dans le temps, ce travail prend en compte, la période s’écoulant entre le mois d’octobre 2018
et le mois de juillet 2019, période correspondant à la conception du sujet, la collecte des
données y relatives et à rédaction dudit travail.
6. Subdivision sommaire du travail
Le premier chapitre porte sur la revue de la littérature sur l’élevage bovin et son
importance ;
Le deuxième chapitre présente le milieu d’étude dans le lequel ce travail a été mené ;
Le troisième chapitre donne la démarche méthodologie utilisée dans ce travail afin de
récolter les données sur le terrain;
Le quatrième chapitre présente les données recueillies sur le terrain, l’analyse et
l’interprétation des résultats;
Le cinquième chapitre présente un projet portant sur la sensibilisation de la population
de la chefferie de Buloho sur l’importance et les techniques de l’élevage bovin
7. Difficultés rencontrées
Dans la réalisation de ce travail, nous nous sommes heurtés à un certain nombre d’obstacles à
savoir :
Toutes ces difficultés ont été surmontées par notre courage, enthousiasme et esprit
scientifique et voilà comme résultat de ces qualités, le présent travail.
Les espèces d'animaux domestiques sont les produits d'un long processus de domestication
qui a débuté il y a environ 12.000 ans à partir des ancêtres sauvages (Kankonde et Tollens,
2000). En effet, c'est grâce au processus de domestication des animaux sauvages que nous
avons aujourd'hui les animaux que les hommes élèvent. Depuis la préhistoire, l'homme
pratique la chasse pour obtenir la viande, la peau, les fourrures, etc. Cette activité a fait de lui
un nomade car devant en permanence rechercher les lieux où les gibiers peuvent être
disponibles. Les animaux sauvages en subissant le processus de domestication dans les grands
centres repartis dans divers continent, ont donné naissance à ce qu’on appelle aujourd’hui
animaux domestiques. Ces derniers provenaient des ancêtres qui vivaient dans la forêt.
Quelques rares animaux parmi ces ancêtres sauvages existent encore de nos jours et d’autres
on déjà disparu (Katoto, 2008). De part leurs caractéristiques, les bovins se classent en zébus
et en taurins selon qu’il y a présence ou absence d’une bosse sur la ligne dorso-cervicale. Les
zébus : Bos indicus ou Bos bos zébu ont une origine monophylétique et auraient comme
ancêtres Bos primigenus et les taurins : Bos taurus ont une origine polyphylétique et auraient
comme ancêtres Bos taurus primigenus (Katoto, 2008).
Le bœuf, en petit troupeau, a été introduit depuis quelques années dans les régions où il était
presque inconnu auparavant. Dans certaines zones tropicales ou équatoriales naturellement
peu favorables à cet élevage - climat trop humide, mouche tsé-tsé, on a introduit des races
assez vigoureuses pour s'y acclimater : Ndama, en RDC par exemple (Ernoul, 1996).
Parmi ces 4 espèces ce sont deux premières qui les plus élevées et chacune d’elles se
caractérise par un certain nombre de races. La connaissance des races bovines est importante
pour tout éleveur qui veut entreprendre cette activité, car le rendement de son activité et donc
son profit dépend en grande partie du choix de la race.
Il y a des races de boucherie et des races de laiterie, des races indigènes et des races
améliorées, des races précoces et des races tardives, des races qui s'engraissent facilement et
donnent beaucoup de rendement en viande tandis que d'autres sont le contraire, des races de
petite taille et d'autres de grande taille, etc.
Notons que les races bovines se comptent par centaines à travers le monde et présentent de
variétés innombrables.
Cette diversité s'explique essentiellement par trois facteurs importants qui sont :
Le tableau ci-dessous donne les différentes races de l’espèce bovine les plus élevées en
RDC.
Il existe plusieurs critères de classification de modes d'élevage bovin parmi lesquels on peut
citer la taille de l'exploitation, les moyens utilisés, la nature des produits d'élevage et de
l'alimentation. Ici, nous optons pour les moyens utilisés et la nature des produits selon Byensi
(2005) dont :
élevages traditionnels,
élevages modernes (améliorés).
Notons que ces modes d'élevage sont différents les uns des autres et ont plusieurs formes
chacun.
1o Elevages traditionnels
Ce sont les modes les plus rependus dans la plupart des pays sous-développés et qui se
pratiquent par les paysans éleveurs. Leur caractéristique principale est que les moyens utilisés
dans la pratique de ces élevages sont trop rudimentaires, sans aucune amélioration des
conditions de travail des éleveurs et des bêtes. Les races bovines exploitées sont des races
indigènes qui ont un faible rendement en viande du fait de leur difficulté d'engraissement et
ne sont pas profitables.
Dans ce type d'élevage, les animaux se nourrissent de l'herbe qui pousse sur des pâturages
naturels. Le pasteur et son troupeau sont à la recherche de l'herbe tendre et fraîche de façon
permanente. C'est la transhumance. L'éleveur n'a pas de place fixe pour nourrir son bétail et
ne lui apporte que des soins rudimentaires notamment une distribution rare en compléments
minéraux sous forme de blocs à lécher.
Il s'ensuit donc un rendement faible dans la mesure où l'éleveur fait de son activité un simple
motif de prestige et d'autoconsommation sans calculs économiques.
2o Elevages modernes
Il est pratiqué sur de grandes surfaces aménagées où le pasteur apporte à son cheptel tous les
soins nécessaires : les soins vétérinaires, les soins de gardiennage, la lutte contre les tiques, les
soins d'abreuvage, la nourriture, etc.
Ces modes d'élevage se caractérisent pour la plupart de cas par un rendement très élevé. Car,
ils bénéficient d'un investissement considérable en moyens matériel, humain et financier. On
les rencontre le plus souvent dans les pays développés où la spécialisation en élevage de
boucherie et la production laitière est très développée. On en retrouve également dans certains
pays sous-développés où ils se développent principalement dans le cadre de coopération, soit
tenus par des sociétés privées étrangères ou des missionnaires. Les races bovines utilisées sont
des races améliorées ayant un rendement considérable en viande du fait de leur facilité
d'engraissement et de leur conformation. Ce sont des élevages très profitables par rapport aux
modes précédents du point de vue économique.
On distingue l'élevage fermier intensif et l'élevage extensif.
Les animaux sont entretenus soit sur des pâturages artificiels ou naturels améliorés, soit en
claustration plus ou moins permanente. Ils reçoivent une alimentation suffisante en quantité et
équilibrée en qualité. Les animaux sont souvent en stabulation libre dans une étable ouverte
sur un ou plusieurs enclos dans lesquels, en liberté, ils ont à leur disposition (Lhoste et al.,
1993.):
Le ranching est une technique d'élevage qui se pratique dans les régions où la végétation est
du type savane ou steppe, dans laquelle les troupeaux sont entretenus sur une étendue de
pâturage avec un minimum de gardiennage. L'objectif de cet élevage est d'utiliser de façon
rationnelle la végétation naturelle.
Bien qu'il soit une technique d'origine importée, le ranching s'adapte bien aux conditions
locales des pays africains des zones à climat guinéen en général et en particulier en RDC.
C'est ainsi que la plupart d'exploitations d'élevage bovin en RDC sont de type ranching.
Les formes d'élevage bovin peuvent aussi se distinguer selon le but poursuivi, à savoir la
multiplication des bêtes bovines, la production de jeune bétail, l'engraissement ou l'entretien
des vaches laitières (Tiré de Lhoste et al., 1993).
C'est l'élevage proprement dit. Son but principal est la production de jeunes animaux. Le
troupeau se compose essentiellement des animaux reproducteurs et de remplacement où les
femelles sont plus nombreuses que les mâles.
On garde juste le nombre de mâles nécessaire pour assurer la fécondation des femelles et le
remplacement des taureaux éliminés ou perdus. Les jeunes bêtes sont souvent conservées
jusqu'à l'âge de cinq ans où elles sont vendues avec plus de profit.
Notons que cet âge varie selon les conditions économiques d'un pays à un autre, d'une région
à une autre et d'une année à une autre.
Dans cette forme, l'exploitation ne concerne pas de bétail reproducteur. L'éleveur constitue
son troupeau et le renouvelle partiellement chaque année en achetant à d'autres éleveurs des
jeunes bêtes mâles et femelles, âgées d'au moins d'un an, qu'il nourrit en vue de les vendre au
moment le plus profitable. Il peut garder quelques taureaux pour faire féconder les jeunes
femelles qu'il vendra comme génisses pleines. Cette forme d'élevage, bien que simple, est
moins profitable que la précédente, l'élevage de multiplication.
L'engraissement s'applique à des bœufs (jeunes, adultes ou âgés), à des génisses, à des vaches
stériles, à des taureaux de divers âges, aux vieilles vaches et parfois à des veaux. Il peut être
fait au moyen de l'herbe des pâturages, en prairie, en enclos, à l'étable en donnant aux bêtes
soumises à l'engraissement des fourrages cultivés ou achetés.
Elle est la forme d'élevage où le fourrage donne le plus haut rendement. Les dépenses sont les
plus rapidement remboursées et rémunérées en donnant un profit élevé grâce à la vente du
beurre et du lait.
L'élevage laitier se pratique souvent à proximité des villes pour faciliter la vente du lait. Il ne
demande que peu de terrains mais des cultures fortement fumées et parfois irriguées, donnant
par hectare de grandes quantités de fourrages. Les étables laitières ne sont composées que
d'un petit nombre de vaches n'atteignant pas une cinquantaine.
L'exploitation laitière peut se faire sans autre forme d'élevage. Le laitier achète, soit des
vaches en pleine lactation ou sur le point de mettre bas et vend les vaches lorsque leur
production laitière a faibli.
1.3.2. Alimentation bovine
Les bovins doivent recevoir journalière ment une ration complète forte en ingrédients bien
équilibrée. Si l’animal se nourrit seul, il faut un complément du soir quand il rendre au parc.
La ration journalière est fonction des besoins pour une production donnée.
Les méthodes d’alimentation dépendent en fait des conditions locales, de la saison, des types
d’aliments disponibles, des possibilités de cultiver et de stocker du fourrage et des moyens
financiers dont on dispose pour acheter des aliments. Il y a en gros trois méthodes possibles (Tiré
de SNV, 1995):
Les animaux trouvent elles-mêmes leur nourriture, elles broutent et paissent (action de faire
paître). Si l’herbe est fraîche et verte, elle suffira à leurs besoins. La vache mange les feuilles,
les fruits et les racines d’arbres ou d’arbustes.
Elle est facile à contenter du point de vue de l’alimentation car elle broute les herbes et les
racines de pratiquement toutes sortes de d’arbres et d’arbustes.
Le bovin aime une ration variée de fourrage frais pas trop humide. Il faut la nourrir 3 fois par
jour.
1.3.2.2. Les vaches sont élevées en plein air et reçoivent un complément d’aliments
Les vaches cherchent leur nourriture en plein air une partie de la journée, mais on les rentre
dans l’étable pour leur donner la partie la plus importante de leur ration. Elles satisfont à
certains de leurs besoins en broutant de l’herbe des graminées (mil, millet, maïs, orge,
tripsacum, pennisetum, etc.), des légumineuses (leucaena, calliandra, casia, titonia, etc.) et
autres plantes fourragères, mais l’alimentation qu’on leur donne est la plus importante.
Si possible, donnez aux vaches des fruits et des légumes et des racines et tubercules comme le
manioc ou la patate douce ou des feuilles de ces plantes. La peau des bananes et la tête des
cannes à sucre conviennent aussi, bien qu’elles ne soient pas très nutritives. Il faudra
également donner un complément alimentaire.
On peut également leur donner les plantes éclaircies ou coupées (maïs, sorgho, etc.) ainsi que
des mauvaises herbes. Les lianes de patates douces sont très nutritives. Il est conseillé de
mettre les aliments dans des râteliers ou des auges pour faciliter l’accès de tous les animaux à
la nourriture et éviter qu’ils ne se battent. Ne la jetez pas sur le sol, les animaux risquent de la
piétiner, et elle est trop précieuse pour la gaspiller.
Il est aussi possible de garder les vaches à l’étable et de leur fournir leur ration complète. Il
faudra alors couper ou ramasser la nourriture avant de l’apporter aux animaux, en y ajoutant
éventuellement des compléments alimentaires comme :
Les fourrages des légumineuses (arbres, arbustes et arbrisseaux) : On coupe les feuilles
pour les apporter aux aliments ou bien on laisse brouter les vaches pendant un certain
temps. Mais le danger c’est qu’elles risquent de les abîmer.
Les sous-produits industriels : Il s’agit des résidus restant à la fin de la préparation
industrielle des aliments : la mélasse, la drèche, le son de riz et de blé, la farine de graines
de coton, le tourteau de graines de lin, d’arachide ou de noix de coco, etc. Ce sont des
aliments riches en protéines et en énergie.
Les aliments concentrés : Ce sont des compléments alimentaires destinés à fournir un
apport supplémentaire d’énergie ou de protéines. Il s’agit de certains des sous-produits
industriels par exemple farine de poisson, de sang ou d’os d’animaux, des tourteaux
d’arachides, de noix palmistes et de noix de coco, etc. Il faut les donner avec une quantité
suffisante de fourrage grossier pour que la panse fonctionne bien.
Les aliments concentrés constituent souvent l’alimentation de la famille de l’éleveur. Avant
d’acheter des aliments concentrés pour les bovins, il faut s’assurer que cette dépense est bien
nécessaire et qu’elle se justifie sur un plan économique.
Le bloc à lécher : Elle contient du sel et des éléments indispensables à la croissance et à la
bonne santé des petits ruminants. Elle peut être achetée ou fabriquée sur place. Le bloc doit
être suspendu à portée de l’échange par les animaux.
Dans toutes les méthodes d’alimentation des vaches, l’eau d’abreuvement est très nécessaire.
La chèvre consomme en moyenne quatre fois plus d’eau que de matière sèche. Elle a donc
besoin d’eau, surtout pendant la saison sèche quand le fourrage disponible contient peu
d’humidité.
1.3.3. Le logement
1o un parc ou un kraal : il sert généralement au parcage des bovins pendant la nuit. Les
bovins ne doivent pas être abandonnés à belle étoile.
2o une étable : elle constitue le logement des bovins.
Elle a pour but de (d’):
- Protéger les animaux contre les intempéries (froid, pluie, température forte, humidité,
sècheresse) ;
- Adapter l’effort humain aux productions envisagées par le suivi du cheptel, surtout
pour l’amélioration et les soins appropriés.
L’étable bonne façon de susciter les vocations des éleveurs.
Il existe deux types d’étable :
L’étable à stabulation permanente ou entravée qui est un bâtiment où les animaux sont
attachés. Elle est conçue pour le repos, la distribution des aliments, certains soins
vétérinaires. Dans ce bâtiment les bovins doivent être disposés en long ou en travers
sur une ou deux rangées vers l’intérieur.
L’étable à stabulation libre : c’est un bâtiment ouvert sur un ou deux enclos, dans
lesquels les animaux sont en libertés. Ces enclos sont souvent des grandes aires sous
forme de kraal.
Cet habitat est normalement subdivisé en trois parties distinctes :
- Une aire d’alimentation ;
- Une aire de repos et;
- Une aire d’exercice.
1.3.4. Reproduction et structure de cheptel
1o Mortalité
La mortalité contribue négativement à l'évolution du cheptel. Elle est mesurée par le taux de
mortalité qui est le rapport du nombre de décès au cours de l'année et du nombre moyen de
toutes les bêtes au cours de la même année. Ce taux varie selon certains facteurs comme les
maladies, l'alimentation, la variation des saisons, les fauves, les serpents, les plantes
vénéneuses, la structure par âge, etc. Ainsi, la mortalité est très forte chez les jeunes animaux.
C'est particulièrement durant la 1ère année où l'on peut constater un taux variant entre 20 et
40% de mortalité et parfois même plus dans les élevages traditionnels. Ces taux diminuent
avec l'augmentation de l'âge des bêtes et atteint 10% à l'âge de 1 à 2 ans et moins de 5% à
l'âge adulte (Anonyme, 1991).
2o Natalité
La natalité est un paramètre qui contribue positivement à l'évolution du troupeau. Elle est le
nombre de veaux (mâles et femelles) nés au cours de l'année considérée. Ce nombre est
exprimé généralement en pourcentage qu'on appelle le taux de natalité. C'est le rapport du
nombre de veaux nés au cours de l'année sur le nombre de femelles en âge de reproduction.
Ce taux est fonction de plusieurs facteurs comme les caractères raciaux, l'alimentation, l'état
des animaux (avortements dus à des maladies), la précocité, le nombre de taureaux par
troupeau de femelles, l'âge de femelles, la fécondité, la stérilité, le nombre de vaches, etc.
Si nous considérons les caractères raciaux, il y a des races très fécondes et donc qui ont une
natalité très élevée. C'est le cas des taurins dont leur taux de fécondité peut atteindre 80%
dans les meilleures conditions d'élevage traditionnel. Alors que le taux de fécondité chez les
Zébus ne varie qu'entre 60 et 70%.
Ces taux varient d'une exploitation à une autre. Toutefois, il est recommandé qu'une vache en
âge de reproduction ait un veau chaque année, ce qui ferait un taux de natalité de 100%, chose
qui ne se réalise généralement pas dans la réalité, mais un taux de natalité de 70 à 80% est
déjà intéressant, car le nombre de bêtes peut doubler en 3 ou 4 ans.
1.3.4.2. Structure normale d'un cheptel
1o Bétail reproducteur
Il est composé des taureaux, des vaches et des génisses de deux ans et plus. Toutes ces bêtes
forment la base de l'exploitation dont le succès dépend.
Les taureaux
Il est recommandé, surtout dans les élevages de brousse dans lesquels les accouplements ou
les saillies ne sont pas dirigés (saillie libre), que le nombre de taureaux soit le plus petit
possible soit un taureau pour 25 à 30 vaches car le taureau s’épuise vite. Tout excès déprime
sensiblement le taux de natalité et réduit le croît du troupeau. Le taureau doit être adulte et
fortement nourri en supplément, surtout si l'élevage est établi dans des pâturages assez
pauvres. Il est souhaitable de disposer d'une réserve de mâles et de laisser reposer de temps en
temps les taureaux en service. Il est très avantageux que les taureaux soient de bonne race et
d'excellente conformation. Leur influence est énorme car, chacun d'eux transmet ses qualités
et ses défauts à 25, à 30 et parfois plusieurs descendants. Il suffit d'employer de bons ou de
mauvais taureaux pendant deux ou trois ans pour améliorer un troupeau d'élevage ou en
réduire la qualité (Anonyme, 1991).
Par contre dans les élevages à l’étable où les accouplements sont dirigés, le taureau reste
vigoureux pour dix ans et même plus, il est recommandé de prévoir 30 à 40 vaches par
taureau (le nombre vari suivant l’âge du taureau) (Rotumbe, 2011).
Il est à signaler que l’âge à la puberté chez le mâle est de 15 à 18 mois tandis que l’âge
optimal de la mise à la reproduction est 36 mois (3 ans).
Il est à noter que chez les femelles bovines les premières chaleurs apparaissent entre 12 à 20
pour les femelles précoces (races améliorées) et entre 24 et 36 mois pour les femelles tardives
(races locales).
La durée de la gestation est de 285 jours, soit 9 mois et 15 jours.
Le retour des chaleurs après mise-bas est de 240 à 310 jours (Rotumbe, 2011).
2o Bétail de remplacement
Ce bétail est composé d'un certain nombre de jeunes mâles et femelles ou génisses arrivés à
l'âge où ils pourront être employés à la reproduction. Ces animaux doivent être choisis parmi
les meilleures bêtes qui sont nées et ont été élevées à la ferme car, leur prix de revient est
faible. Elles peuvent venir d'ailleurs pour éviter des graves inconvénients de la consanguinité.
Ce troupeau doit comprendre des animaux d'âges et des sexes différents afin de pouvoir
fournir chaque année des bêtes assez adultes pour prendre la place de celles réformées ou
vendues. De ces catégories dépendent le développement du troupeau et le profit de
l'exploitant.
Dans un élevage dont le bétail est de race précoce et bien nourri, de sorte qu'une jeune vache
commence à produire à 2 ans, il suffira trois catégories d'âges de troupeau de remplacement :
bêtes de l'année, bêtes d'un an et de deux ans.
Dans le cas d'une race tardive, les génisses n'entrent dans le troupeau des vaches qu'à trois ou
quatre ans, il faudra une ou deux catégories d'âges de plus et le bétail de remplacement sera
plus nombreux.
Ce dernier cas constitue une perte pour l'exploitation lorsqu'on sait que ce bétail doit être
entretenu en permanence pour éviter une diminution du nombre de reproducteurs. Donc,
entretenir beaucoup de bétail de remplacement est un manque à gagner pour l'entreprise.
Cette composition doit tenir compte de certaines hypothèses qui ont été formulées à la suite
d'une longue expérience dans les élevages de brousse (Jamin, 2002).
L'on suppose :
Précisons que ces taux sont purement indicatifs, car dans la réalité, il y a toujours des
modifications qui s'écartent de ces différentes proportions. Toutefois, il n'en demeure pas
moins important que ces taux soient suivis si l'on veut vraiment rentabiliser son exploitation.
1.3.4.1. La prophylaxie
Le principe de médecine, « mieux vaut prévenir que guérir » s’applique aussi aux bovins. Des
bêtes en bonne santé grâce aux soins appropriés permettent de faire des économies et d’éviter bien
des ennuis. L'hygiène des bêtes est d'une importance non négligeable, au point de devenir une
condition de réussite pour les exploitations d'élevage de bovin. En effet, le taux de mortalité
qui influe directement sur le taux d'accroissement du troupeau dépend grandement de
l'hygiène des bêtes. De sorte qu’un troupeau mal entretenu peut propager des maladies à
l'ensemble des autres troupeaux de l'exploitation et entraîner de perte énorme. Pour cela des
mesures préventives et curatives doivent être prises en vue de lutter contre les maladies
(Katoto, 2008).
Si la l’étable est humide et ventée, les bêtes seront plus faibles et souffriront de maladies
telles que les infections pulmonaires ;
Une étable sale favorise le développement de bactéries infectieuses et de parasites (vers).
Une alimentation insuffisante ou inadéquate affaiblira les bêtes et pourra entraîner de
graves problèmes (des ballonnements, par exemple) ;
En faisant brouter les bêtes trop souvent sur les mêmes pâturages, vous augmentez la
contamination du pâturage et donc celle du troupeau, par des parasites (vers, tiques).
Vu qu’il est impossible d’empêcher totalement les maladies et les parasites, ne serait-ce qu’à
cause des contacts des chèvres avec d’autres animaux et/ou leurs excréments, nous traiterons des
maladies et des parasites les plus fréquents.
La vache en bonne santé se reconnaît à son comportement, à son aspect physique et au bon
fonctionnement de son organisme :
Les vaches sont en général énergiques et marchent d’un bon pas. Elles sont curieuses
et ont le regard vif. Elles ont bon appétit et ruminent après avoir mangé.
Leur poil est lisse et luisant et elles ne sont pas maigres.
Si vous faites un examen plus approfondi de leur apparence physique, commencez par
les muqueuses : elles sont révélatrices de l’état de santé. Un animal en bonne santé a
les muqueuses des yeux, de la bouche, du nez et de la vulve (chez les femelles) de
couleur rose.
L’une des fonctions vitales les plus importantes est l’ingestion et l’assimilation du
fourrage et de l’eau. Une bonne ingestion se reconnaît à l’appétit de la vache, une
bonne assimilation aux excréments : des bouses fermes.
Les autres fonctions sont la circulation du sang, la respiration et l’évacuation de
l’urine : résultats du fonctionnement du cœur, des poumons et des reins.
Les poumons fonctionnent bien si au repos le nombre de respiration par minute
Le bon fonctionnement des reins se voit à une urine claire, de couleur jaune.
La température de la vache est un critère pratique pour contrôler sa santé. Prenez-la
en maintenant le thermomètre pendant au moins une minute dans l’anus de la bête.
Les jeunes animaux ont une température élevée (jusqu’à 39ºC), chez les animaux
adultes la température est de l’ordre de 38,5ºC. Un ruminant peut aussi avoir une
température plus élevée pendant les premières heures qui suivent l’ingestion de
nourriture.
La production de lait est enfin une fonction vitale caractéristique de la chèvre. Un pis
sain est doux et souple. Il peut être gonflé et dur juste avant la mise bas sans qu’il y
ait pour autant inflammation. Le lait doit être de composition homogène, sans odeur
douteuse.
3. Aspect d’une vache malade
Une vache malade se remarque parce qu’elle est différente des autres du cheptel qui sont en
principe en bonne santé. Surtout dans le cas de malades aiguës au développement rapide, les
symptômes sont vite manifestes. Il faut agir vite car ce genre de maladie peut avoir une
évolution rapide et vous risquez de perdre tout le cheptel.
En cas de maladies chroniques (de longue durée), les symptômes sont moins clairs. Parfois,
on remarque simplement que l’animal maigrit et qu’elle produit moins. Ce genre de maladies
est donc plus difficile à détecter. En comparant avec les autres vaches du troupeau et avec
celles d’un troupeau voisin, vous verrez si vous avez affaire à une maladie chronique.
On distingue en général trois grandes catégories de maladies qui attaquent les vaches (inspiré
de Katoto, 2008) :
- Les vitamines : Vit. A, Vit. D, Vit. C, Vit. B1, B2, B6, etc. ;
Selon Byensi (2005), l'élevage bovin procure le prestige social, l'alimentation et les
vêtements ; la fertilisation du sol et la force motrice. Fruit d'un héritage ou des efforts
personnels, la vache procure au pasteur un prestige social non négligeable. Ainsi, l'éleveur est
fier de voir son bétail, il admire la marche et le rythme de son cheptel. Consommer ou vendre
l'une de ces bêtes devient accessoire. Pour un éleveur attaché à son bétail, autant apprendre
une nouvelle naissance procure la joie, autant apprendre le décès d'une bête fait l'objet d'un
deuil, car il voudrait voir son cheptel grandir indéfiniment.
la production de viande,
la production de cuir,
la production laitière,
le travail animal,
le fumier, etc.
Ainsi, l’élevage bovin se justifie par différents points de vue à savoir (Tiré de Katoto, 2008):
Rendement de la viande
Le rendement de la viande désigne le poids de la carcasse par rapport au poids vif de l'animal.
La connaissance de rendement de la viande est indispensable, car le prix de vente qui
détermine le profit est fixé par rapport au poids vif ou au poids de la carcasse, de
l'alimentation et de mode d'embouche bovine.
Embouche bovine
L'embouche bovine n'est rien d'autre que l'engraissement de bovins. C'est le fait de mettre
certaines bêtes dans des meilleures conditions d'alimentation en vue d'accroître le rendement
de la carcasse en quantité et en qualité. L'embouche bovine revêt une importance non
négligeable, car la rentabilité de l'élevage bovin est liée au prix de revient de la viande
produite qui, dépend en grande partie de l'embouche. Il suffit pour s'en convaincre de
considérer l'écart de prix de vente entre le poids de l'animal maigre et celui de l'animal bien
engraissé.
Par production de lait on sous étend la quantité de lait produite exprimée en litre, un liquide
secrété par les glandes mammaires des femelles bovines assurant la nutrition des jeunes veaux
au début de leur vie et servant aussi à l’alimentation humaine. L’importance de la production
laitière dépend du nombre des femelles allaitantes, de la quantité et de la qualité des aliments
ingérés par les femelles allaitantes, de la race etc.
Les besoins croissant en produits bovins (viande, lait, peau) des divers pays sont énormes. Les
demandes annuelles de plus en plus élevées font que les pays producteurs à travers les
exportations représentant un tonnage important permettent des encaissements en monnaie
locale et en devises étrangères. Les ventes locales permettent aussi aux ménages des éleveurs
de se procurer du revenu pour couvrir les différents besoins familiaux.
L’élevage bovin procure à l’agriculteur les animaux de trait et bât qui l’aide dans ses travaux
des champs. Toutes les spéculations agricoles peuvent être conduites en utilisant l’énergie
bovine. On peut exécuter les labours et les sarclages avec une charrue, une herse et transporter
les récoltes en utilisant une charrette tractée. Il permet aussi la production du fumier et
d’humus indispensables à l’intensification des productions agricoles. Il favorise la polyculture
et l’instauration de jachères patentes.
Les zones tropicales ne permettent pas toutes l’instauration d’une agriculture payant, par
contre, elles peuvent souvent convenir pour l’élevage bovin et être mises en valeur par celui-
ci. Les régions sablonneuses et granitiques, les terres trop accidentées pour être cultivées sont
avantageusement exploitées par l’élevage (Katoto, 2008).
1.4.4. Importance du point de vue socio-culturelle
L’élevage mieux que l’agriculture stabilise les populations rurales et leur assure un standing
supérieur. Dans certaines de la RDC, l’élevage des bovins est un signe de pouvoir ancestral et
coutumier. Les grands chefs coutumiers gardent le plus grand nombre de têtes bovines dans
le milieu comme au bushi. La vache est un symbole de puissance matérielle. Elle est aussi
utilisée dans les grandes festivités (mariage, intronisation du mwami, etc.) et comme objet de
très grande valeur lors de la dot qui resserre les liens entre deux familles.
Ces contraintes sont présentées successivement ci-dessous telles que données par Murhula
(2011) comme suit :
L'organisation sociale de l'élevage est souvent complexe, difficile à comprendre. Il arrive que
les mêmes animaux soient détenus par certains, entretenus par d'autres et soignés d'autres
encore. Ceci à évidement des conséquences importantes pour la collecte d'information. En
plus le problème de manque de moyen pour se procurer des races améliorées comme
géniteurs. La croissance démographique galopante implique la diminution de l'espace de
pâturages.
Les animaux fournissent leurs types de produit à valeur économique tels que le lait, la viande,
le fumier et la force de traction. Parmi ces produits certains sont fournis qu'une seule fois au
cours de la vie de l'animal, d'autres sont saisonniers, voire permanents, aussi la race africaine:
qu'on appelle aussi race locale. Cette race n'a pas l'aptitude de procurer ni la viande ni le lait.
D'autres encore tels que le fumier et la force de traction sont dans des productions
intermédiaires utilisés comme intrants dans la production agricole. Il est généralement
difficile de le qualifier et d'évaluer leur valeur économique ou leur importance relative pour
l'agriculture.
Néanmoins, les problèmes agriculteur-éleveur qui engendrent des conflits décourage les
éleveurs et inhibe l'expansion de l'élevage.
1.5.2. Les facteurs environnementaux
Le climat agit par ses facteurs composants la chaleur, l'humidité, les radiations, l'altitude, les
phénomènes météorologiques été en tenant compte de ces facteurs, les animaux sont exposés
au coup de chaleur. Un travail musculaire considérable, le sol herbage les microbes qui vont
attaquer les animaux même et les végétaux. La température et le taux d'humidité élevés
favorise le microbe, en particulier la région du Sud-Kivu favorise le développement rapide
des pathogènes. Les terres réservées à l'élevage dans les zones agricoles sont en général moins
riches que celles réservées aux cultures vivrières et industrielles. Tout cela ralentis la
croissement de l'élevage des vaches.
L'augmentation de la pression exercée sur les terres a entrainé une grave pénurie de fourrage et de fois
pour le bétail et les petits ruminants, ce qui explique dans une large mesure le baise de productivité du
bétail, selon les agriculteurs comme la plus part des terres sont cultivées, il reste peu de pâturage, les
résidus des cultures sont pâturés, mais il ne sont ni récoltées ne engrangées. L'amélioration de
l'exploitation des ressources alimentaires disponibles et la réduction des pertes dues à la mentalité,
sont de toute évidence prioritaire.
L'alimentation du bétail pourrait être améliorée par une utilisation stratégique des tourteaux, de cotons
produits localement. Aussi, il existe aujourd'hui deux grandes méthodes de rationnement faisant appel
à 3 familles d'aliments:
Les aliments complets permettent les productions « hors sols» l'agriculteur qui décide de monter un
élevage de porcs, des poules pondeuses, des pintades ou de veaux de boucheries en un mot de toute
production n'utilisant pas d'aliment produit sur terre fait une production « hors sol» il achète ou
fabrique lui-même un aliment complet adapter à chaque âge de ses animaux et distribue le plus
souvent par des pourrissements automatiques.
Les aliments complémentaires valorisent les aliments fermiers. Il s'agit au contraire d'élever des
vaches laitières, des bovins de boucherie, des moutons ou porcs pour transformer les fourrages
grossiers, les céréales ou les sous-produits laitiers de la ferme, l'éleveur fait dans ce cas une production
liée au sol, mais la plus part de temps ces aliments ne peuvent couvrir complètement en quantité ni
surtout en qualité les besoins des ses animaux. Les aliments complémentaires et fermiers viennent le
compléter. Les aliments peuvent être soit des aliments simples, soit des aliments composés. Ces
derniers pouvant être soit achetés, soit fabriqués par l'éleveur (Sattrus, 1967).
Pour réduire la mortalité, les soins de santé pourraient être améliorés par la constitution au
niveau des villages, des « groupes villageois de santé animale », les agriculteurs se plaignent
d'être négligés par les agents des vulgarisations, les produits et les services vétérinaires sont
rares et les agriculteurs de la plupart de villages n'y ont pas accès. La prévalence élevée des
malades ralentit l'expansion de l'élevage.
D'autres préfèrent utiliser dans leur élevage une technique plus appropriée qui consisterait à
mettre les bétails dans les conditions acceptables dans une région bien donnée en les
protégeant le mieux que possible (Channot, 1993).
CHAPITRE II. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
L’hydrographie de la la Chefferie de Buloho est dominée par deux grandes rivière dont Luoo
et Chinganda. D’autres petites rivières et ruisseaux arrosent cette Chefferie dont citons
Kahoho, Luhaha, Lumumba.
Après ses études à Kinshasa, le Jeune Mwami a pris seul son fauteuil de commandement
depuis septembre 2010. Il est assisté des agents de collaboration dont le Secrétaire
Administratif et Gestionnaire de Crédits, le Receveur-Comptable, Les Chefs de Groupements
et des Villages, ainsi que d’autres agents de subordination de différents services de l’Etat mis
à sa disposition.
La Chefferie de Buloho est subdivisée en huit (8) Groupements repartis en trente trois (33)
Villages.
2.3.1. Agriculture
Dans la chefferie de Buloho, l’agriculture est l’activité prédominante, elle occupe 90% de la
population. Le sol se prête mieux à plusieurs cultures vivrières et industrielles. L'agriculture
est essentiellement d'autosubsistance. La principale culture vivrière est le manioc alors que le
palmier à huile est la culture principale de rente. On trouve diverses autres cultures vivrières,
tel que le haricot, le maïs, le sorgho, l'arachide, la patate douce, la pomme de terre, le taro, le
riz, le petit pois, la banane et diverses cultures de rente qui ont été à la base de la création de
plusieurs plantations à savoir : le café arabica, le quinquina, le théier et le palmier à huile
(IPAPEL, 2008).
2.3.2. Elevage
On observe dans cette contrée la prédominance de l’élevage du petit bétail notamment les
caprins, les ovins et porcins et la basse cour où se pratique l’élevage de la volaille, du cobaye,
lapin, etc. L’élevage du gros est essentiellement pratiqué dans certaines contrées du
groupement de Bitale et de Munyandjiro. Il se remarque que dans plusieurs groupements de
milieu d’étude, l’élevage bovin n’est pas pratiqué à cause non seulement des conditions
écologiques défavorables à cet élevage mais aussi à la culture de la population de cette
contrée non attachée à l’élevage bovin.
Bien que dans la chefferie de Buloho, l'agriculture puisse être qualifiée de subsistance, la
plupart des habitants sont contraints de vendre les produits de leurs récoltes pour
s'approvisionner en différents biens manufacturés. La contrée réalise de nombreuses
transactions, essentiellement avec la ville de Bukavu et autres grands centres commerciaux
dont : Bulambika, Minova, Nyabibwe, Kabamba, Katana, Miti, et les autres principaux
marchés de Bunyakiri sont : Bulambika, Hombo, Kambegete, Kambali, Karasi, Bitale etc.
((IPAPEL, 2008 ; Anonyme, 2009).
L'artisanat est le secteur qui souffre du manque de débouchés. La plupart des œuvres
produites par les paysans (surtout le peuple pygmée) ne sont pas achetées par la population
locale. L'absence d'une structure permanente permettant aux artistes d'écouler leurs produits à
juste prix fait que ce métier soit considéré par la population de la contrée comme secondaire
et même tertiaire (PNUD, 2009). A titre des exploitations artisanales, l'exploitation du bois est
très développée dans les parties forestières de la chefferie de Buloho tandis que l'exploitation
des minerais comme la cassitérite, l'or et le coltan s'effectue dans des sites répartis sur
l'ensemble de la contrée mais particulièrement concentrés dans le groupement de Bitale
(IPAPEL, 2008).
Les voies de communications sont dominées par la RN o 3 et de nombreuses routes de déserte
agricole. En effet, la route nationale n° 3 traverse la Chefferie de Buloho, plus précisément en
groupement de Bitale vers le Groupement Voisin de Kalima dans la Chefferie de Buhavu. Elle
est d’un intérêt capital et général ; mais actuellement en mauvais état et ne permet plus une
circulation aisée de la population et ses biens.
Les routes de désertes agricoles nous citons de la chefferie de Buloho sont données dans le
tableau ci-dessous.
Commentaire: Les routes de dessertes agricoles de la chefferie de Buloho sont presque toutes
en mauvais état par manque de mains d’œuvre pour leur maintenance pourtant elles
constituent le seul moyen pour évacuer les produits agricoles vers la RN°3, puis vers la ville
de Bukavu. Le seul moyen d’entretien de ces routes sont les travaux communautaires appelés
« salongo ».
Les matériels techniques que nous avons utilisés dans cette étude sont : un carnet, un stylo,
qui nous ont permis d’enregistrer des différentes données lors des nos enquêtes et la moto qui
nous a facilité le déplacement là où il le fallait.
3.2. Méthodologie
Pour réaliser ce travail, nous avons fait usage à la méthode analytico-descriptive. Cette
méthode cherche à décrire les faits et les situations telles qu’elles existent ainsi que les
phénomènes sociaux à étudier dans notre milieu d’étude. Elle nous a aidé à savoir qui fait
quoi, quand et où par rapport à nos enquêtes. Pour nous permettre de récolter les différentes
données se rapportant à notre thème de recherche, notre méthode a été combinée aux
techniques ci-après :
3.2.1. L’observation
A travers des observations faites sur le terrain, nous nous sommes rendus compte de certaines
activités menées par la population sur le terrain, parmi lesquelles l’élevage. Elle nous a permis
de constater la présence de certaines espèces des animaux domestiques dans notre milieu
d’étude, parmi lesquelles le bovin dont on en compte quelques tètes dans certaines localités.
3.2.2. L’enquête
Est une interview écrite par la quelle, il est demandé à un individu de répondre à un
questionnaire préétabli conformément à un thème de recherche.
Notre enquête a été réalisée grâce deux questionnaires d’enquête dont un a été adressé aux
eleveurs bovins identifiés dans le milieu et l’autre a été adressé à la population ordinaire de
l’entité, questionnaires soumis à un échantillon de la population cible. Dans la réalisation de
ce travail, une enquête guidée par questionnaire a été faite pour recueillir les données sur
l’élevage des bovins et son importance socio-économique en chefferie de Buloho où il s’est
agit de se rendre compte de la pratique ou non des bovins dans certains groupements, les
causes de la non pratique ou l’insuffisance du cheptel dans ces groupements et comment
améliorer et rendre rentable cet élevage pour contribuer au développement de cette chefferie.
Cette enquête s’était faite pendant 30 jours soit du 18 mars au 18 avril 2019 et se passait
pendant la journée ou le soir au lieu de rendez-vous avec l’enquêté, soit à son domicile soit à
son lieu de travail.
Les questionnaires d’enquête étaient constitués des questions fermées reprenant beaucoup des
thèmes se rapportant à notre sujet d’étude. Ces questionnaires d’enquête ont été établis dans le
but de recueillir des informations sur différentes préoccupations ayant tait à notre recherche
afin de nous permettre de vérifier les hypothèses et d’atteindre les objectifs d’étude.
3.2.3. L’échantillon
3.2.4. La documentation
La démarche documentaire consiste à étudier et à analyser les documents pour arriver à
déterminer les faits ou les phénomènes sur lesquels ces documents donnent des traces par
rapport à notre sujet de recherche.
Cette technique nous a permis de consulter les livres, des journaux, des revues, des différents
rapports des services étatiques (agronomique ou vétérinaire et de l’état civil…..) des travaux
de fin de cycle et mémoires, des sites internet, des notes de cours afin de collectionner des
renseignements très précis ayant trait à notre thème.
La présente étude menée dans la chefferie de Buloho porte sur une enquête conduite auprès
de personnes tirées dans les ménages des différents groupements de cette chefferie dans le but
de récolter des données sur l’importance socio-économique de l’élevage bovin pour le
relèvement du développement de cette entité. En soumettent le questionnaire d’enquête auprès
de cette population à travers un échantillon, nous voulons découvrir pour cela le niveau
d’implication de la population de notre milieu d’étude à l’élevage bovin, l’importance de cet
élevage sur la vie socio-économique de cette population, les contraintes liées à cette activité
dans le milieu et les stratégies à mettre en place pour faire améliorer cet élevage et le rendre
rentable afin qu’elle contribue au relèvement du développement du milieu. Ces données sont
présentées dans des tableaux afin d’en dégager les effectifs et les pourcentages des opinions
des enquêtés sur des faits étudiés dans le but d’émettre des conclusions sur chaque fait étudié
et ensuite proposer des pistes de solutions.
L’interprétation des résultats de cette étude se fera en groupant les groupant en deux
catégories. La première catégorie des résultats porte sur l’analyse des données relatives aux
caractéristiques des enquêtés recueillies sur le terrain, tandis que la deuxième catégorie porte
sur l’analyse des résultats de l’enquête proprement dite. Quant à la catégorie des résultats de
l’enquête proprement dite, elle sera subdivisée en deux sous catégories. La première sous-
catégorie des données porte sur les données recueillies auprès des éleveurs bovins identifiées
dans la chefferie de Buloho, alors que la deuxième sous-catégorie présente les données
récoltées auprès de non éleveurs bovin représentés par la population locale repartie dans
différents groupements de ma chefferie de Buloho.
Les différentes données qualitatives recueillies sur le terrain ont été présentées dans des
tableaux statistiques qui ont servi de les rendre chiffrées sous forme des effectifs et des
pourcentages. La tendance selon l’effectif et le pourcentage obtenus pour chaque paramètre
étudié dans une question a fait l’objet d’une interprétation ou d’une analyse et par la suite,
nous a permis d’aboutir à une conclusion pour chacun des faits étudiée.
4.2.1. Caractéristiques des enquêtés
De même les résultats observés dans ce tableau attestent que 56,6% des enquêtés ont l’âge
variant entre 31 et 50 ans, 26,6% ont l’âge se situant entre 20 et 30ans et enfin 16,6% des
enquêtés ont l’âge compris entre 50 ans et plus. Ces résultats montrent que le gros de nos
enquêtés ont l’âge compris entre 31 et 50 ans, c’est donc une population active qui peut
contribuer massivement à l’augmentation de la production agropastorale pour le
développement de notre milieu d’étude.
Aussi, au regard de ce tableau on remarque que 54% de nos enquêtés sont des cultivateurs ;
21,3% des enquêtés sont des éleveurs, parmi lesquels on trouve 13,3% des éleveurs bovins
uniquement et 8 % représentant les éleveurs des autres animaux. Etant donné que sur le total
de 150 enquêtés, on y retrouve qu’un nombre de 20 éleveurs bovins soit 13,3% des enquêtés
qui ont été identifiés sur l’ensemble de notre milieu d’étude, nous concluons donc que le
niveau d’implication de la population de notre de notre milieu d’étude à l’élevage bovin est
bas ; d’où notre première hypothèse est confirmée. Aussi de nos enquêtés on trouve 13,3%
des commerçants et enfin 11,3% des agents de l’Etat de toute catégorie confondue. Les
cultivateurs se révèlent plus nombreux dans notre échantillon ce qui est normal compte de
l’importance de l’activité agricole en milieu rural, même les autres catégories des enquêtés
qui ne sont pas des cultivateurs font cette activité soit comme leur activité secondaire ou
tertiaires.
Concernant la taille de ménage, 40% des enquêtés ont la taille de ménage compris entre 4 et
7 membres de familles, 36% des enquêtés ont la taille de ménage se trouvant entre 1 et 3
membres de familles, 13,3% des enquêtés ont la taille de ménage compris entre 8 et 10
membres de famille et enfin 10% des enquêtés ont la taille de ménage se situant entre et 13
membres de famille et plus. Ainsi, il se remarque que les tailles de ménage dans notre milieu
sont surtout comprises entre 1 et 7 membres de famille, soit une moyenne de 6 membres de
famille. Ainsi, nous pouvons dire que la production agropastorale devrait être plus importante
dans notre milieu d’étude compte tenue de la main d’œuvre élevée et activée par ménage.
Cette partie présente les résultats des questions proprement dites par rapport à notre
questionnaire d’enquête. Ces résultats sont présentés en deux catégories selon les enquêtés
éleveurs bovins uniquement et selon les non éleveurs bovins.
Commentaire : Ce tableau donne la répartition des éleveurs bovins enquêtés selon la période
déjà passée dans l’activité de l’élevage bovin. De ce tableau, les résultats montrent que 85%
des éleveurs bovins ont déjà passé plus de 20 ans dans l’élevage bovin, 5% de ces éleveurs
ont déjà passé successivement moins de 5 ans, entre 5 et 10 ans et entre 11 et 20 ans dans
l’activité de l’élevage bovin. Le gros de nos enquêté ont déjà passé plus de 20 ans entrain de
pratiquer l’élevage bovin.
Tableau 4. Répartition des éleveurs bovins selon le nombre de têtes bovines en possession
Commentaire : Ce tableau donne la répartition des éleveurs bovins enquêtés selon le nombre
de têtes bovines en leur possession reparti en tranche.
Les résultats obtenus dans ce tableau montrent respectivement que 55% des éleveurs bovins
enquêtés disposent de plus de 20 têtes bovines, 20% de ces éleveurs ont 11 à 15 têtes bovines,
15% d’entre eux possèdent de 6 à 10 têtes bovines et enfin parmi eux certains 5% disposent
respectivement 1 à 5 et 16 à 20 têtes bovines. De ces résultats, nous remarquons que le gros
de ces éleveurs enquêtés soit 55% possèdent plus de 20 têtes bovines.
Commentaire : Ce tableau dégage les différents modes d’élevage bovin pratiqués par nos
enquêtés. 2 modes d’élevage bovin se dégagent dans notre milieu d’étude. Le mode d’élevage
sur pâturage bovin avec gardiennage pratiqué par 85% de nos enquêtés (nous avons trouvé ce
mode d’élevage dans les fermes bovines de Bitale anciennement gérées par la GEK) et le
mode d’élevage libre avec gardiennage (pratiqué par les quelques éleveurs rencontrés à
Munyandjiro et Lubengera). Le premier mode d’élevage bovin demande des superficies de
terre de plus en plus en plus grandes pour constituer les pâturages, d’où la demande élevée en
espace pour les pâturages. Le deuxième mode d’élevage bovin est similaire à la divagation car
les animaux n’ont pas de lieu fixe pour prêtre et parcoururent des distances de plus en plus
grandes à la recherche des fourrages.
Tableau 4. Répartition des éleveurs bovins selon le type de production bovine la plus visée
par l’éleveur
Commentaire : Ce tableau présente les différents types de productions les plus visées par les
éleveurs bovins enquêtés. De ce tableau, il se dégage 2 types de productions bovines les plus
visées par les éleveurs de notre milieu d’étude. Ces 2 types de production bovine se
présentent respectivement comme suit dans leur ordre d’importance : Production des jeunes
veaux pour la vente (85 % des éleveurs enquêtés), Production laitière (15% des éleveurs
enquêtés).
Tableau 4. Répartition des éleveurs bovins selon l’affectation de revenu issu de l’activité de
l’élevage bovin
Affectation de revenu issu de l’élevage Fréquence Pourcentage
bovin
Scolarisation des enfants et autres membres 5 25
de famille
Couverture des soins de santé familiale 6 30
Construction d’une maison en dur 3 15
Achat d’un lopin de terre 3 15
Achat des matériels et objets ménagers 1 5
divers
Achat des aliments pour la famille 2 10
Total 20 100
Source : nos enquêtes sur le terrain avril 2019
g) Avis des éleveurs enquêtés sur la contribution de l’élevage bovin à l’amélioration des
conditions de vie socio-économiques de la population dans sa situation actuelle pour le
relèvement du développement de la chefferie de Buloho
Tableau 4. Répartition des éleveurs bovins enquêtés selon leur avis sur la contribution de
l’élevage bovin à l’amélioration des conditions de vie socio-économiques de la population
dans sa situation actuelle pour le relèvement du développement de la chefferie de Buloho
h) Causes reconnues par les éleveurs enquêtés comme freins de l’élevage bovin à la non
l’amélioration des conditions de vie socio-économiques de la population pour le
relèvement du développement de la chefferie de Buloho.
Tableau 4. Répartition des éleveurs bovins enquêtés selon les causes reconnues comme freins
de l’élevage bovin à la non l’amélioration des conditions de vie socio-économiques de la
population pour le relèvement du développement de la chefferie de Buloho
Commentaire : Ce tableau donne la répartition des éleveurs bovins enquêtés selon les causes
reconnues comme freins de l’élevage bovin à la non l’amélioration des conditions de vie
socio-économiques de la population pour le relèvement du développement de la chefferie de
Buloho. Il s’agit entre autre de 4 causes reconnues dans leur ordre d’importance comme suit:
Non maitrise des techniques de l’élevage bovin (40%), Races élevées locales non productives
(25%), Manque de moyens financiers pour l’amélioration de l’élevage bovin (20%) et enfin
espaces pâturés insuffisants et non productifs (15%). Ainsi, de par ces résultats il se dégage
que les causes de non rentabilité de l’élevage bovin afin de contribution à l’amélioration des
conditions de vie socio-économiques de la population pour le relèvement du développement
de la contrée sont diversifiées.
i) Stratégies à mettre en œuvre pour améliorer et rendre rentable l’élevage bovin afin de
contribuer à l’amélioration des conditions de vie socio-économique de la population
pour le relèvement du développement de la chefferie de Buloho
Tableau 4. Répartition des éleveurs bovins enquêtés selon les stratégies à mettre en œuvre
pour améliorer et rendre rentable l’élevage bovin afin de contribuer à l’amélioration des
conditions de vie socio-économique de la population pour le relèvement du développement de
la chefferie de Buloho
Commentaire : Ce tableau présente la répartition des éleveurs bovins enquêtés selon les
stratégies à mettre en œuvre pour améliorer et rendre rentable l’élevage bovin afin de
contribuer à l’amélioration des conditions de vie socio-économique de la population pour le
relèvement du développement de la chefferie de Buloho. Pour cela 3 stratégies pour améliorer
et rendre l’élevage bovin rentable dans le milieu ont été proposées par les éleveurs enquêtés
dans leur ordre d’importance comme suit : Vulgarisation des techniques d’élever bovin auprès
de la population (45%), Subvention pour les éleveurs pour permettre une bonne orientation de
l’élevage bovin (30%), Dotation des races bovines améliorées et productives aux éleveurs
(25%). Ainsi, de par ces résultats il se dégage que les stratégies pour améliorer et rendre
rentable l’élevage bovin afin de contribuer à l’améliorer des conditions de vie socio-
économiques pour le relèvement du développement du milieu sont diversifiées.
Tableau 4. Répartition des éleveurs bovins enquêtés selon la contribution de l’élevage bovin
au relèvement du développement de la chefferie de Buloho
a) Avis des enquêtés non éleveurs bovins sur l’existence des éleveurs bovins dans la
chefferie de Buloho
Tableau 4. Répartition des enquêtés non éleveurs bovins sur l’existence des éleveurs bovins
dans la chefferie de Buloho
Commentaire : Ce tableau présente les enquêtés non éleveurs selon leur avis sur l’existence
des éleveurs bovins dans la chefferie de Buloho. De ce tableau, il se dégage que 100% des
enquêtés non éleveurs ont reconnu l’existence des éleveurs bovins dans la chefferie de
Buloho.
b) Proportion des éleveurs bovins dans la chefferie de Buloho selon les non éleveurs
bovins enquêtés
Tableau 4. Répartition des enquêtés non éleveurs selon la proportion des éleveurs bovins dans
la chefferie de Buloho
Commentaire : Ce tableau donne la répartition des enquêtés non éleveurs selon la proportion
des éleveurs bovins dans la chefferie de Buloho. Il se dégage selon les résultats présentés dans
le tableau ci-dessus que 100% des enquêtés non éleveurs ont reconnu que dans le milieu
d’étude il y a très peu d’éleveurs bovins.
Commentaire : Ce tableau donne les avis reconnus par les éleveurs enquêtés sur l’importance
de l’élevage bovin. Les éleveurs bovins enquêtés ont reconnus 3 types d’importance qu’ils
rattachent à l’élevage bovin dont notamment dans leur ordre d’importance : Production de
revenu pour la satisfaction des besoins vitaux (65%), Production d’animaux sur pied pour la
résolution des conflits communautaires (25%), Production de la viande et du lait pour
l’alimentation (10%). Ainsi, le gros des éleveurs enquêtés attestent que l’élevage bovin
permet la production de revenu pour la satisfaction des besoins vitaux.
c) Connaissance des causes de la non implication d’un grand nombre de la population de
la chefferie de la chefferie de Buloho à l’élevage bovin
Tableau 4. Répartition des enquêtés non éleveurs bovins selon la connaissance des causes de
la non implication d’un grand nombre de la population de la chefferie de la chefferie de
Buloho à l’élevage bovin
Causes de la non implication d’un grand nombre Effectif Pourcentage
de la population à l’élevage bovin dans la
chefferie de Buloho
Elevage bovin hors de la culture du milieu 23 17,6
Manque d’information sur l’élevage bovin 69 53
Manque de moyens financiers pour le démarrer de 22 16,9
cette activité
Insécurité quotidienne dans le milieu 16 12,3
Total 130 100
Commentaire : Ce tableau donne la répartition des enquêtés non éleveurs bovins selon la
connaissance des causes de la non implication d’un grand nombre de la population de la
chefferie de la chefferie de Buloho à l’élevage bovin. 4 causes de la non implication d’un
grand nombre de la population à l’élevage bovin ont été reconnues par les enquêtés de cette
catégorie notamment dans leurs ordre d’importance comme suit : Manque d’information sur
l’élevage bovin (53% de non éleveurs bovins enquêtés), Elevage bovin hors de la culture du
milieu (17,6% de non éleveurs bovins enquêtés), Manque de moyens financiers pour le
démarrer de cette activité (16,9% de non éleveurs bovins enquêtés), Insécurité quotidienne
dans le milieu (12,3% de non éleveurs bovins enquêtés). Dans la majorité cas, les non
éleveurs bovins pensent que la non implication d’un grand nombre de la population à
l’élevage bovin est due au manque d’information sur l’élevage bovin.
c) Avis des enquêtés non éleveurs bovins sur la contribution de l’élevage bovin à
l’amélioration des conditions de vie socio-économiques de l’éleveur bovin
Tableau 4. Répartition des enquêtés non éleveurs bovins selon leur avis sur la contribution de
l’élevage bovin à l’amélioration des conditions de vie socio-économiques de l’éleveur bovin
Réponses attendues Effectif Pourcentage
Avis positif 130 100
Avis négatif 00 00
Total 130 100
Source : nos enquêtes sur terrain avril 2019
Commentaire : Ce tableau donne la répartition des enquêtés non éleveurs bovins selon leur
avis sur la contribution de l’élevage bovin à l’amélioration des conditions de vie socio-
économiques de l’éleveur bovin. Il se dégage que 100% de cette catégorie d’enquêtés
reconnaissent que l’élevage bovin peut contribuer à améliorer les conditions de vie socio-
économiques de l’éleveur.
Commentaire : Ce tableau donne les avis reconnus par les éleveurs enquêtés sur l’importance
de l’élevage bovin. Les enquêtés non éleveurs bovins ont reconnus 3 types d’importance se
rattachent à l’élevage bovin afin qu’il contribue à l’amélioration des conditions de vie socio-
économiques des éleveurs dont notamment dans leur ordre d’importance : Production de
revenu pour la satisfaction des besoins vitaux (60,7%), Production d’animaux sur pied pour
la résolution des conflits communautaires (25%), Production de la viande et du lait pour
l’alimentation (13,8%). Ainsi, le gros des éleveurs enquêtés attestent que l’élevage bovin
permet la production de revenu pour la satisfaction des besoins vitaux.
f) Projection des enquêtés non éleveurs bovins sur l’affectation de revenu produit de
l’élevage bovin une fois qu’ils le pratiquent
Tableau 4. Répartition des éleveurs bovins selon la projection des enquêtés non éleveurs
bovins sur l’affectation de revenu produit de l’élevage bovin une fois qu’ils le pratiquent
Tableau 4. Répartition des éleveurs bovins enquêtés selon les stratégies à mettre en œuvre
pour susciter un grand nombre de la population de s’impliquer effectivement dans l’élevage
bovin et le rendre rentable afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie socio-
économique de la population pour le relèvement du développement de la chefferie de Buloho
Commentaire : Ce tableau présente la répartition des éleveurs bovins enquêtés selon les
stratégies à mettre en œuvre pour susciter un grand nombre de la population de s’impliquer
effectivement dans l’élevage bovin et le rendre rentable afin de contribuer à l’amélioration des
conditions de vie socio-économique de la population pour le relèvement du développement de
la chefferie de Buloho. Pour cela 3 stratégies pour susciter un grand nombre de la population
de s’impliquer effectivement dans l’élevage bovin et le rendre rentable dans le milieu ont été
proposées par les non éleveurs enquêtés dans leur ordre d’importance comme suit :
Vulgarisation des techniques d’élevage bovin auprès de la population (45,3%), Subvention à
l’élevage pour permettre à la population une bonne orientation de l’élevage bovin (30,7%),
Dotation des races bovines améliorées et productives (23,8%). Ainsi, de par ces résultats il se
dégage que les stratégies pour susciter un grand nombre de la population de s’impliquer
effectivement dans l’élevage bovin et le rendre rentable afin de contribuer à l’amélioration des
conditions de vie socio-économique de la population pour le relèvement du développement de
la chefferie de Buloho sont diversifiées dans leur ordre d’importance.
g) Avis des non éleveurs bovins enquêtés sur la contribution de l’élevage bovin à
l’amélioration des conditions de vie socio-économiques de la population dans sa situation
actuelle pour le relèvement du développement de la chefferie de Buloho
Tableau 4. Répartition des éleveurs bovins enquêtés selon leur avis sur la contribution de
l’élevage bovin à l’amélioration des conditions de vie socio-économiques de la population
dans sa situation actuelle pour le relèvement du développement de la chefferie de Buloho
Commentaire : Ce tableau donne la répartition des enquêtés non éleveurs bovins enquêtés
selon leur avis sur la contribution de l’élevage bovin à l’amélioration des conditions de vie
socio-économiques de la population dans sa situation actuelle pour le relèvement du
développement de la chefferie de Buloho
De ce tableau, il se dégage que 100% des non éleveurs bovins enquêtés ont reconnu que dans
sa situation actuelle, l’élevage bovin ne permet pas l’amélioration des conditions de vie socio-
économiques de la population pour le relèvement du développement de la chefferie de
Buloho.
h) Causes reconnues par les non éleveurs bovins enquêtés comme freins de l’élevage
bovin à la non l’amélioration des conditions de vie socio-économiques de la population
pour le relèvement du développement de la chefferie de Buloho.
Tableau 4. Répartition des non éleveurs bovins enquêtés selon les causes reconnues comme
freins de l’élevage bovin à la non l’amélioration des conditions de vie socio-économiques de
la population pour le relèvement du développement de la chefferie de Buloho
Réponses attendues Fréquence Pourcentage
Espaces pâturés insuffisants et non 21 16,1
productifs
Manque d’information sur l’élevage bovin 85 65,3
Manque de moyens financiers pour 24 18,4
l’amélioration de l’élevage bovin
Total 130 100
Source : nos enquêtes sur le terrain avril 2019
Commentaire : Ce tableau donne la répartition des non éleveurs bovins enquêtés selon les
causes reconnues comme freins de l’élevage bovin à la non l’amélioration des conditions de
vie socio-économiques de la population pour le relèvement du développement de la chefferie
de Buloho. Il s’agit entre autre de 3 causes reconnues dans leur ordre d’importance comme
suit: Manque d’information sur l’élevage bovin (65,3%), Manque de moyens financiers pour
l’amélioration de l’élevage bovin (18,4%) et enfin espaces pâturés insuffisants et non
productifs (16,1%). Ainsi, de par ces résultats il se dégage que les causes de non rentabilité de
l’élevage bovin dans sa situation actuelle afin de contribution à l’amélioration des conditions
de vie socio-économiques de la population pour le relèvement du développement de la contrée
sont diversifiées dans leur ordre d’importance.
i) Période promise par les non éleveurs bovins pour s’impliquer dans l’élevage bovin
compte tenu de son importance
Tableau 4. Répartition de non éleveurs bovins enquêtés selon la période promise par les non
éleveurs bovins pour s’impliquer dans l’élevage bovin compte tenu de son importance
Considérant l’objectif global de cette étude qui est de contribuer à la connaissance du niveau
d’implication de la population à l’élevage bovin, son importance sur les conditions de vie
socio-économiques afin d’en dégager sa contribution sur le relèvement du développement de
la chefferie de Buloho et de ses objectifs spécifiques, notamment de (d’):
1o 20 éleveurs bovins soit 13,3% des enquêtés ont été identifiés sur un total de 150 enquêtés,
ce qui nous permet de conclure donc que le niveau d’implication de la population de notre
milieu d’étude à l’élevage bovin est bas ; d’où notre première hypothèse est confirmée. Les
peu d’éleveurs qui pratiques cet élevage visent principalement 2 types de productions bovines
respectivement dans leur ordre d’importance : Production des jeunes veaux pour la vente (85
% des éleveurs enquêtés), production laitière (15% des éleveurs enquêtés).
2o
CHAPITRE V. PROJET DE SENSIBILISATION DE LA POPULATION DE
BULOHO A L’ELEVAGE DES BIVINS
5.1.1. Définition
Selon Dirk des Desmit, un projet est un ensemble d’activités qui, avec l’appui de différentes
sources visent à réaliser certains avantages
Dans le langage courant, on désigne par projet, ce qu’on se propose de faire ou tout but tout
objectif et des moyens liés entre eux par un calendrier visant une modification plus ou moins
partielle des éléments constitutifs du monde rural et leur sélections naturelles. Cette dernière
est mieux adaptée à notre milieu d’étude qui est la chefferie de BULOHO étant un milieu
rural.
5.2.1 Objectif global : ce Project a pour but global d’informer et de former la population de
Buloho sur l’ensemble de mécanismes à utiliser ou à mètre en place pour réussir l’élevage des
bovins
5.2.3.b. accentuer une sensibilisation de toute la population afin de pratiquer toutes les
connaissances acquises dans la sensibilisations.
En initiant ce projet, nous voulons sensibiliser la population de Buloho sur l’élevage des
boudins c'est-à-dire les mécanismes à mettre en place pour mieux faire cette catégorie
d’élevage.
Le siège social de notre projet sera localisé à MAIBANO mais son rayon d’action sera dans
toute la chefferie de BULOHO
Ces derniers assureront les frais de formation de 203 animateurs, les frais des transports,
d’hébergement, de nourriture et la logistique du projet.
Notre projet juridiquement est une action développement du type concentre c'est-à-dire qu’il
faudra la participation locale de la population, l’appui du gouvernement avec la collaboration
des partenaires nationaux et internationaux.
La stratégie est la détermination des buts el des objectifs à long terme de l’entreprise,
l’adoption des politiques déterminées, la localisation des ressources pour atteindre ces buts.
Après enquête dans le milieu nous avons trouvé utile que ce projet peut être faisable car il va
favoriser l’élevage des bovins et mettre fin à l’importation de la viande bovine dans les années
avenir car BULOHO sera un milieu purement pastoral fournisseur de la viande bovine cela
pourra aussi équilibrer l’alimentation et lutter contre la malnutrition par la production du lait
et puis rehausser l’économie de la communauté de BULOHO en particulier et de la RDC en
général.
Ce projet sera réalisé car la formation des animateurs locaux est acceptée dans les réalités
locales.
De ce projet nous attendons des résultats qui peuvent être à long, moyen et à court terme. Ces
résultats sont :
- Dans une année la population de BULOHO sera informée et formée sur l’élevage des
bovins
- La carence en vache sera réduite à 65%
5.8. Opérationnalisation
Coordonnateur
Service technique
5.8.4. Calendrier des activités
Légende :
Activités arrêtées
X X activité continue
5.9. Cadre logique
Pour faire une estimation du coût du projet, c’est la somme de dépenses et des recettes
prévues pour le projet.
5.10.1. Investissement.
N° Désignation Coût en $
01 Salaire du personnel 17400
02 Matériel roulant 23290
03 Mobilier du bureau 900
04 Fourniture du bureau 2091,5
05 Location bâtiment 2400
06 Per diem de la formation 85200
07 Imprévu 13128
08 TOTAL 144409,5$
Notre projet nécessite un financement de 144409,5$
Pour que notre projet réussisse nous avons jugé bon de solliciter un financement au près du
gouvernement provincial du Sud-Kivu à 20% des organismes tels que : PNVD et APC soit un
montant de 75% du coût global et la participation locale de la population sera de 5%
N° Désignation % Montent en $
01 Gouvernement provincial du Sud-Kivu 20 28881,9
02 PNUD 40 57764
03 APC 35 50543,2
04 Participation locale 5 722o,5
TOTAL 100 144409,5
Etant donné qu’il est impossible d’accompli un projet de développement dans un bref
moment, notre projet vise à accroitre le nombre d’éleveurs des bovins et ipso facto le nombre
de vaches et des fermes. Etant donné que cela demande des moyens financiers de la part des
éleveurs cela va demander une durée plus ou mois longue pour être apprécié.
Le projet sera rentable lors que s’observera le nombre d’éleveurs dejà augmenté en chefferie
de buloho.
Tout ceci demande que tout le monde se mette au travail chacun dans ses responsabilités qui
hui sont attribuées car le pour le développement du milieu chacun doit porter sa pierre à
l’edifice.
Conclusion
Nous espérons que si toutes les recommandations de ce travail sont appliquées, notamment
l'introduction de nouvelles races bovines, l'organisation des marchés à bétail et des campagnes
de vaccination, il y aura relance des activités et il s'en suivra un engouement des éleveurs avec
comme conséquence une remontée de l'effectif bovin, une augmentation de la production
carnée congelée, une réduction de la pauvreté, et des maladies dues au manque de protéines
animales.
Dans cette esquisse, nous croyons humblement que le lecteur trouvera quelques éclaircis,
étant donné que ce travail entend en quelque sorte évaluer les efforts, les réalisations d'un
projet de développement de l'agriculture en RDC.
Le secteur d'élevage est l'un des secteurs pouvant apporter à la RDC des devises si celle-ci le
met en valeur et s'occupe des moyens pouvant relancer ce domaine, notamment la main
d'œuvre et tous les moyens susceptibles d'accroitre la production qui a des influences sur la
croissance économique.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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G3 Sciences Economiques et de Gestion, UNIKIN
Byensi A., 2005. Elevage bovin en Ituri, Mémoire de Licence en Géographie, UNIKIN
Charnnot, G., 1993. Formation de promoteurs d'élevage, vétérinaire sans frontière, Bruxelles.
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Extrait du Bulletin agricole du Congo Belge, Ed. du Ministère des colonies. Direction de
l’Agriculture Bruxelles, 402p. 2 exemplaires A et B.
Eric T., 2004. Défis : Sécurité alimentaire et culture de rente pour l'exportation, Alliance
Belgo-congolaise, Leuven, P.27
Ernoul J., 1996. Agriculture petit élevage en zone tropicale, éd. Saint Paul, P.80
Jamin J.Y., 2002. Savanes africaines : des espaces en mutation, des acteurs face à de
nouveaux défis, Ed Alfort, Paris.
Larem G., 2007. Contribution à la connaissance des systèmes d'élevage bovin. Mémoire
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systèmes d’éle - vage. Paris, Ministère de la Coopération. CIRAD, 288 p. (Manuels et précis
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Murhula M. J., 2011. Impact de l'élevage des vaches sur la situation socio-économique de la
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agronomiques UEA/Bukavu.
S.N.V., 1995. Guide du vulgarisateur no 8. Elevage des bovins et traction animale, Kin RDC