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MOUSSA HASSANE Abdoul Fataou

DOCUMENTALISTE - ARCHIVISTE

GROUPE : Réussir Mon Bac en Histoire géographie


DOMAINE : GEOGRAPHIE
CONTACT MOBILE : +227 90341136
MOUSSA HASSANE Abdoul Fataou
DATE : 12/06/2021
SUJET N°5
LA PÊCHE NIGÉRIENNE : Potentialités, poids dans l’économie, handicaps et
perspectives

PROPOSITION DE CORRECTION
Au Niger la pêche est pratiquée le long du fleuve Niger, de la Komadougou Yobé et
de certaines mares. Cette activité fait vivre des nombreuses familles nigériennes et
constitue de ce fait, un sous-secteur non négligeable au Niger. Notre travail sera axé
sur deux parties : la première est consacrée à la présentation des potentialités de la
pêche et de sa contribution dans l’économie nigérienne, la deuxième évoquera les
problèmes que rencontre ce secteur puis les perspectives envisageables.

Au Niger, la pêche bénéficie de plusieurs atouts. Il y’a d’abord le fleuve du Niger


et ses affluents. Il traverse le sud-ouest du pays sur une longueur de 550 km, depuis
sa frontière avec le Mali jusqu’au Bénin et au Nigéria, en passant par une large plaine
découpée par des vallées sèches. D’autres eau de surfaces dont la pratique de pêche
est utilisée qu’il faut également citer sont entre autres, le Lac Tchad de plus de 300km ;
et la komadougou auxquels on peut ajouter les mares de Madarounfa, Tablak, Bagga,
Guidimouni Keïta...
Enfin, il y’a des endroits aménagés par l’État pour la pisciculture.
La pêche constitue une activité importante au Niger et participe à la formation
du PIB à hauteur de 5%. La grande partie des prises est auto consommée par la
population.Une autre partie des poissons fumés au séchés est exportée vers le
Nigeria, le Ghana, Togo…
Ce qui apporte des ressources financières pour les pratiquants de cette activité.
Sur le Lac Tchad les boudouma exportent une grande partie de leurs
productions vers le Nigeria. La pêche offre aussi bien aux populations riverains que
citadins une certaine quantité en protéine en améliorant leurs santés. Les grandes
mares du pays telles que Madarounfa, Tablak sont poissonneuses et les populations
les exploitent. Plusieurs variétés de poissons sont pêchées : Carpes, Capitaines,
Silures… En 2013, le Niger a produit 110 tonnes de ressources halieutique avec une
contribution à l’économie nationale de 1,49% à l’économie nationale.
A l’instar des autres activités rurales (agriculture, l’élevage) le secteur de la
pêche est aussi confronté à des difficultés. D’abord Le climat sahélien fait que le
Niger enregistre moins de précipitation. Cette faiblesse des précipitations amenuise le
réseau hydrographique.
Ce dernier presque inexistant fait que la pêche n’est pratiquée que dans la bande sud
du pays sur quelques cours d’eau.
bonjour

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merci a celui qui a écrit ce
Sujet je m'appelle saidou
gamani habibou
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Ensuite on a également la pauvreté en poissons de ces cours d’eau existants et surtout


ces derniers sont victimes de la pollution, de la jacinthe et de l’ensablement. De plus il
faut notifier l’utilisation des outils archaïques par les pêcheurs (hameçon, nasses, filet,
calebasses…), qui ne sont pas surtout formés aux techniques de la pêche. On note
enfin, l’inexistence de chambres froides pour la conservation en cas de mévente. Ces
problèmes ci-dessus énumérés font en sorte que la pêche est peu productive au Niger.
Pour pallier à ces problèmes, la première action consiste à former et
sensibiliser les pêcheurs. Cela permettra de les regrouper en coopérative afin de les
doter des moyens modernes de pêche (Pirogue à moteur, filet géant) et les sensibiliser
d’abandonner les méthodes néfastes à l’environnement aquatique. La pratique
de la pisciculture doit être développée afin d’augmenter les productions et de satisfaire
les besoins des populations en poissons. L’État doit s’investir pour désensabler le
fleuve Niger, lutter contre la Jacinthe d’eau qui empêche la reproduction des poissons.
Il faut aussi empoissonner les mares de façon artificielle et surtout encourager la
consommation du poisson frais par les populations en leur permettant l’accès aux
prises : la vente à prix modérer.

La pêche est une activité secondaire du secteur primaire qui se pratique dans
des conditions difficiles et selon un mode traditionnel au Niger. Malgré ces conditions,
elle joue un rôle important dans la vie socio-économique du pays.

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SUJET N°6 :
Face à la médiocrité des conditions naturelles, quels sont les moyens et méthodes que
le Niger utilise pour promouvoir l’agriculture, l’élevage et la pêche ?

PROPOSITION DE CORRECTION
Pays continental et enclavé, loin de la mer, le Niger jouit d’un climat tropical sec.
Ce qui rend les conditions naturelles très défavorables pour les activités économiques
tels l’agriculture, l’élevage et la pêche.
Notre réflexion portera d’abord sur une brève présentation des conditions naturelles
du Niger, puis nous indiquerons les voies et moyens que le Niger utilise pour
promouvoir l’agriculture, l’élevage et la pêche.

La position géographique du Niger lui confère des conditions naturelles


défavorables aux activités économiques traditionnelles. En effet, le climat tropical sec
fait que le Niger enregistre moins de précipitations. Ce qui limite l’agriculture dans la
partie où elle est possible.
Cette faiblesse des précipitations amenuise le réseau hydrographique. Ce dernier
presque inexistant fait que la pêche n’est pratiquée que dans la bande sud du pays
sur quelques cours d’eau.
Quant à l’élevage, il est victime non seulement de la rareté des points d’eau mais aussi
de la médiocrité des sols qui ne favorise pas le développement du pâturage.
Ainsi le manque de pluie et de cours d’eau, la forte chaleur, la pauvreté des sols,
l’aridité des pays…constituent des contraintes aux activités économiques des
populations rurales. C’est pourquoi l’Etat nigérien entreprend des mesures pour
promouvoir les activités rurales surtout qu’il est difficile voire impossible de lutter contre
le climat.
Ainsi sur le plan agricole, la politique du Niger est la modernisation de cette
activité par l’utilisation des moyens modernes tels, les engrais chimiques, les tracteurs
et la sélection des semences. Cette sélection des semences est assurée par INRAN
(INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE DU NIGER) qui met
tout en œuvre pour fournir aux paysans des variétés de toute sorte et qui s’adaptent
au climat nigérien.
D’autre part, les autres services du ministère en charge de l’agriculture et de l’élevage
sensibilisent les populations pour pratiquer les cultures de contre saison afin
d’augmenter la production. Mobiliser cette population pour lutter contre la
désertification et la surveillance continue du criquet pèlerin dans l’Aïr, le Tamesna.
Ces mêmes services s’attèlent à la protection des végétaux et à la lutte contre les
ennemis de cultures.
Enfin, les paysans sont regroupés en coopérative pour s’approvisionner en matériels
modernes (moto pompe, tracteur, engrais, semence…) et pour jouir de leurs
productions.
Quant au secteur de l’élevage, depuis 1974 des ranchs ont été creés pour la
modernisation de ce secteur et augmenter sa contribution dans l’économie du pays.
Les animaux y sont sélectionnés, nourris et vaccinés. Il faut noter que cette vaccination

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se fait gratuitement pour l’ensemble du cheptel ces dernières années. Des puits et des
forages pastoraux sont mis en place pour limiter le long déplacement des animaux et
y sont préservés contre l’ensablement. Par ailleurs, l’État encourage la création des
ranchs privés. L’Etat intensifie aussi les recherches zootechniques afin d’avoir des
races bien adapter et plus rentables en lait et en viande. La formation et l’encadrement
des éleveurs par les vétérinaires et leur faciliter l’accès aux crédits par l’appui des
projets de coopération en collaboration avec les coopératives.
Par ailleurs l’Etat ne cesse de s’intéresser à la pêche pour cela un port de pêche
a été créé à Gamkalé (Niamey) et la pisciculture est de plus en plus encouragée. Des
séances de formation sont consacrées aux pêcheurs qui se dotent de plus en plus de
moyen modernes (filets, pirogues à moteurs…) grâce à l’appui de l’Etat. Ces pêcheurs
se regroupent en coopérative dans le but de promouvoir cette activité au Niger.

Les conditions naturelles pèsent réellement sur l’agriculture, l’élevage et la


pêche, mais l’Etat ne ménage aucun effort pour développer ces activités. Cependant
ces efforts sont-ils suffisant pour que les pratiquant de ces activités soient satisfaits ?

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