La relative prospérité économique de la Côte d'Ivoire repose sur des cultures
industrielles qui depuis l'indépendance ont permis au pays d'avoir une balance commerciale excédentaire et de financer son développement. Pour relancer son économie, elle choisit l’agriculture comme le moteur de son développement économique. Dans cet exposé, nos propos auront pour centre d’intérêt les conditions du développement de l’agriculture, l’importance, les problèmes et les solutions envisageables pour la mécanisation de cette activité. I/ LES CONDITIONS DU DEVELOPPEMENTS DE L’AGRICULTURE.
D’abord, La population ivoirienne offre un fort potentiel en main d'œuvre pour
le développement de l'agriculture. Plus de 50% de la population active exerce dans le secteur agricole, La main d'œuvre est d'une importance capitale dans ce secteur. Aussi, La pratique de l’agriculture et l’élevage nécessite un apport constant en eau. C’est pourquoi on utilise l’irrigation l’orsqu’une région n’est pas naturellement arrosée. L’agriculture ne se pratique que pendant la saison pluvieuse. Dans la zone tropicale sèche, la situation est plus désastreuse car les pluies sont inférieures à 500 mm/ans. Celle- ci sont aussitôt aspirées par le soleil ce qui ne profite pas aux plantes. Les sols sont souvent pauvres et fragile en dehors des vallées qui portent des alluvions fertiles. La combinaison de ces déficits conduit souvent à la famine dans les régions concernées. II / L’IMPORTANCE DE L’AGRICULTURE DANS L’ECONOMIE IVOIRIENNE
L'agriculture représentant 20,2% du PIB est restée depuis l'indépendance le
moteur du développement économique de la Côte d'Ivoire. Si l'agriculture vivrière contribue très largement à la satisfaction des besoins alimentaires, les cultures industrielles assurent d'importants revenus au pays représentant plus de 60% des recettes d'exportation. Le binôme café-cacao représente à lui seul 40% de ces recettes d'exportation et 15% du PIB. L'agriculture occupe plus de 50% de la population active donc elle est créatrice d'emplois. Elle favorise l'émergence d'une bourgeoisie rurale et reste un facteur de brassage ethnique et culturel, source de cohésion sociale. Soulignons enfin que 70% des industries ivoiriennes utilisent les produits agricoles comme matières premières. III/ LES PROBLÈMES DE L'AGRICULTURE IVOIRIENNE
L’agriculture ivoirienne est confrontée aujourd’hui à de nombreuses difficultés
Parmi lesquelles nous pouvons citer entre autres Les aléas et les changements climatiques surtout la sécheresse font chuter les productions. Par ailleurs, l’enclavement de plusieurs régions agricoles rendant difficile l'écoulement des produits, L'agriculture ivoirienne est encore plus extensif avec des techniques et matériels agricoles rudimentaires, archaïques, pouvant ralenti se secteur.
En effet, la côte d’ivoire éprouve d’énorme difficultés de conservation des
produits agricoles surtout les vivriers. En suite, Les structures d'encadrement des filières agricoles ont une faible capacité d'action qui entraine la Faible transformation ou usinage des produits agricoles ivoiriens aussi La chute des prix des matières premières agricoles sur le marché mondial et Vieillissement des exploitations agricoles impact négativement ce secteur d’activité. IV / LES SOLUTIONS ENVISAGÉES
Pour mécaniser l’agriculture ivoirienne, l’Etat doit
D’abord, Moderniser l'agriculture la rendre intensive pour maximiser sa
production par suite Diversifier les productions agricoles et améliorer les techniques de conservation, aussi engager une politique de transformation locale des produits agricoles pour les rendre plus compétitifs sur le marché international.
Enfin, Contrôler rigoureusement les structures de gestion des filières agricoles
Renforcer les recherches, vulgariser les résultats et aider les communautés agricoles à les mettre en pratique Aider les agriculteurs au renouvellement de leurs exploitations. V/ CONCLUSION
Au terme de notre analyse il convient de retenir que L'agriculture est un secteur
clé pour la sécurité alimentaire mondiale, mais il est confronté à de nombreux problèmes qui doivent être relevés pour assurer une production durable de produits alimentaires de qualité. Pour cela, l’Etat doit apporter son soutient en vue d’une pratiques agricoles durables, la mise en place de systèmes d'agriculture intelligente pour le développement agricole.