L’agriculture est un secteur d’avenir qui peut être un acteur majeur de développement. Néanmoins, ce secteur est confronté à certains défis d’ordre climatique, politique et économique :
Les conflits fonciers et les troubles sociaux politiques entravent ce secteur
Les aléas et les changements climatiques, surtout la sécheresse, font chuter les productions. Enclavement de plusieurs régions agricoles rendant difficile l’écoulement des produits L’agriculture ivoirienne est encore extensive avec des techniques et matériels agricoles rudimentaires, archaïques. Difficultés de conservation des produits agricoles surtout les vivriers Faible transformation ou usinage des produits agricoles ivoiriens La chute des prix des matières premières agricoles sur le marché mondial Vieillissement des exploitations agricoles L’impact des maladies des vergers Les structures d’encadrement des filières agricoles ont une faible capacité d’action Les détournements de fonds et la mauvaise gestion des structures agricoles surtout dans les filières café-cacao et coton-anacarde Quelles sont les solutions de l'agriculture ? 1- Renforcer la souveraineté alimentaire L’agriculture écologique est le pilier d’un monde dans lequel producteurs et consommateurs ont la maîtrise de la production de nos aliments, pour que la souveraineté alimentaire ne soit pas laissée aux mains des multinationales. 2- Donner une place de choix aux agriculteurs et à la ruralité L’agriculture écologique contribue au développement rural, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté en permettant d’assurer aux communautés rurales un mode de vie sûr, sain et viable sur le plan économique. 3- Améliorer la production et les rendements alimentaires L’augmentation de la disponibilité des denrées alimentaires et le renforcement des moyens de subsistance dans les régions défavorisées passent par une utilisation plus judicieuse des ressources, l’adoption de pratiques agricoles écologiques qui permettront d’améliorer les rendements, et la diminution de l’utilisation non durable de la production alimentaire (c’est-à-dire une réduction du gaspillage alimentaire, de la consommation de viande et de produits laitiers et des cultures pour les agro carburants). Par des moyens agro-écologiques, il faut augmenter les rendements là où cela est nécessaire. 4- Favoriser la biodiversité L’agriculture écologique repose sur la diversité des semences et des paysages. Elle dépend de la bonne santé des écosystèmes, tout en contribuant à leur préservation. Mais il est aussi question de saveurs, de nutrition, de préserver la diversité de notre alimentation afin d’être en meilleur santé. 5- Préserver la santé des sols L’agriculture écologique dynamise la fertilité des sols sans avoir recours à des produits chimiques. Elle les protège de l’érosion, de la pollution et de l’acidification. 6- Choisir des méthodes écologiques pour lutter contre les parasites L’agriculture écologique permet aux agriculteurs de lutter contre les ravageurs, les maladies et les mauvaises herbes sans avoir recours à des pesticides chimiques qui polluent les sols, l’eau et dégradent les écosystèmes, ainsi que la santé des agriculteurs et des consommateurs. 7- Développer la résistance des systèmes alimentaires L’agriculture écologique rend les systèmes agricoles plus résistants en les aidant à s’adapter aux futurs chocs économiques et climatiques. En France, ces principes sont déjà appliqués par de nombreux agriculteurs. Ils ne demandent qu’à être développés et mis en pratique afin d’irriguer tout notre modèle agricole et de faire face à l’agro-business.