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PLAN

INTRODUCTION
I/ LES ENJEUX DES PRODUITS AGRICOLES
a- Le changement climatique
b- L'explosion démographique
c- Le progrès social et les inégalités
d- La perte de la biodiversité
II/ LA RECHERCHE AGRICOLE DANS LE MONDE
1- PRODUCTION VEGETALE
a- En Suisse
b- Dans le canton de Vaud
c- Arboriculture
d- Viticulture
2- LA PRODUCTION ANIMALE
A- BOVINS
B- VOLAILLE
a- Les poules
b- La dinde
C- PETIT BETAIL
a- Le mouton
b- La chèvre
CONCLUSION

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INTRODUCTION

L’agriculture (du latin agricultura, composé à partir de ager, champ et


colere, cultiver) est un processus par lequel les êtres humains aménagent leurs
écosystèmes pour satisfaire les besoins alimentaires en premier et autres, de leurs
sociétés2. Elle désigne l’ensemble des savoir-faire et activités ayant pour objet la
culture des sols, et, plus généralement, l’ensemble des travaux sur le milieu naturel
(pas seulement terrestre) permettant de cultiver et prélever des êtres vivants
(végétaux, animaux, voire champignons ou microbes) utiles à l’être humain.
L'agronomie regroupe, depuis le XIXe siècle, l’ensemble de la connaissance
biologique, technique, culturelle, économique et sociale relative à l'agriculture.
En économie, l’économie agricole est définie comme le secteur d'activité dont la
fonction est de produire un revenu financier à partir de l’exploitation de la terre
(culture), de la forêt (sylviculture), de la mer, des lacs et des rivières (aquaculture,
pêche), de l'animal de ferme (élevage) et de l'animal sauvage (chasse). Dans la
pratique, cet exercice est pondéré par la disponibilité des ressources et les
composantes de l'environnement biophysique et humain. La production et la
distribution dans ce domaine sont intimement liées à l'économie politique dans un
environnement global.

I/ LES ENJEUX DES PRODUITS AGRICOLES

 L'agriculture face aux enjeux de demain


Notre monde est aujourd’hui confronté à des enjeux capitaux : changement
climatique, explosion démographique, épuisement des énergies fossiles,
vieillissement et santé, inégalités croissantes et déséquilibres socio-
économiques, perte de biodiversité…………………………………………………………

a- Le changement climatique
Les dernières décennies se caractérisent par un réchauffement global et
rapide du climat et par une intensification des phénomènes météorologiques
extrêmes (cyclones, sècheresses, canicules…). La principale cause est
l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine (CO2
notamment).
Par nature très dépendante du climat, l'agriculture doit s'adapter et élaborer
des stratégies pour affronter ces nouvelles conditions. Par exemple en
recourant à d'autres pratiques de culture (ajustement du calendrier de semis
ou de fertilisation, irrigation…) ou en adoptant de nouvelles variétés plus
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adaptées (plus tardives, plus résistantes à la chaleur…). Mais l'agriculture
contribue également pour 15 % environ aux émissions de gaz à effet de serre :
utilisation des engins agricoles, fabrication des engrais, élevage bovin… Elle
fait des efforts pour diminuer son empreinte carbone, par exemple dans le
cadre de l’agriculture raisonnée qui tend à se généraliser. Dans certains cas,
l’intensification peut permettre d’améliorer le bilan carbone pour une même
quantité d’aliment produite.
Les productions végétales constituent par ailleurs un excellent moyen de
capter une partie du CO2 atmosphérique puisque les plantes absorbent ce gaz
pour se développer. Les forêts, en particulier, se révèlent d’excellents pièges à
carbone.
Développement ambivalent : la population
mondiale augmente, les ressources naturelles diminuent et sont limitées.
Comment nourrir une population de 9 milliards
de personnes en 2050 ?

b- L'explosion démographique
De 6,7 milliards d'êtres humains en 2007, l'humanité devrait passer à 9,2
milliards en 2050 (8,3 milliards dès 2030). Soit une augmentation de près de
50 %, principalement localisée dans les régions les moins développées.
L’agriculture va devoir nourrir cette population en forte hausse. La production
brute actuelle (environ 2 800 kilocalories / jour / habitant) est pour le
moment considérée comme suffisante pour nourrir la population mondiale.
Mais demain, il va falloir soit augmenter la production agricole, soit alléger les
régimes alimentaires, notamment en protéines animales. La solution est sans
doute une combinaison des deux : si tous les pays devaient adopter le régime
alimentaire des pays développés, la production agricole devrait plus que
doubler d'ici 2050. Source : Th. Doré, O. Réchauchère et Ph. Schmidely, “Les clés
des champs” - 2008
Le système agricole qui permettra d'atteindre ces objectifs en ayant l'impact
le plus faible sur l'environnement reste encore à inventer. Pour nourrir la
planète, il va falloir combiner les savoirs ancestraux des agriculteurs avec les
derniers apports de la technologie.

c- Le progrès social et les inégalités


Les Objectifs du millénaire pour le développement proposés par l'ONU
comprennent de nombreux enjeux relatifs au progrès social et aux inégalités :
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réduction de l'extrême pauvreté et de la faim, éducation primaire pour tous,
égalité des sexes, combat contre le sida, le paludisme et autres maladies… Ces
objectifs sont fixés à l’horizon 2050.
Parmi les 10 lauréats des World Business and Development Awards remis en
2008 à des initiatives privées contribuant à réaliser les Objectifs du millénaire
pour le développement, 5 avaient trait à l'agriculture : mise en place d'une
nouvelle filière de soja au Ghana, développement de la culture de sorgho au
Nigéria, amélioration de la production horticole en Gambie, développement de
la filière rizicole au Nigéria, mise en place d'une filière de betterave à sucre en
Inde… Autant de succès qui montrent qu’une réussite agricole peut être
porteuse de développement social et humain.
Mais il arrive aussi que l'agriculture provoque des déséquilibres. C’est par
exemple le cas de certaines filières d'agro carburants ou de plantations
intensives qui remettent en cause le progrès social ou menacent des cultures
vivrières. Ceci alors même que l'agriculture a un rô le clé à jouer partout dans
le monde pour développer les territoires et donner à chacun une place dans la
société.

d- La perte de la biodiversité
La biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète, l’ensemble des milieux
naturels et des formes de vie. C’est elle qui nous nous apporte nourriture,
santé, sources d’énergie… Il est donc vital de la protéger. Or elle s'érode à un
rythme inquiétant, victime des pressions de l'Homme sur l'environnement et
de l'aménagement souvent inconséquent du territoire.
L'agriculture, qui exploite le milieu naturel à des fins de production, est
souvent pointée du doigt. Elle exerce en effet une pression sur la nature
lorsqu’elle lutte dans les champs contre les "mauvaises herbes" et les insectes
"ravageurs". Mais les choses évoluent et les agriculteurs intègrent de plus en
plus la préservation de la biodiversité dans leurs pratiques. C’est par exemple
le cas des nouveaux modes de gestion des forêts, qui font la part belle à la
diversité biologique et aux cycles naturels, ainsi que de l'agriculture
“écologiquement intensive”, qui allie productivité et respect des ressources
naturelles.
Comment affronter le réchauffement climatique et sauvegarder un train de vie
moderne sans mettre en danger les populations les plus menacées ? Saura-t-
on réconcilier l'épuisement des énergies fossiles et l'explosion
démographique ? Face à une population vieillissante et mal ou trop nourrie, à
un monde à plusieurs vitesses, pourra-t-on offrir à chacun le progrès social et
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une protection face aux inégalités ? L'équilibre auquel l'Homme aspire pour
lui-même et la planète est-il à notre portée ?
La réponse à ces grandes questions exige de prendre rapidement la mesure
des enjeux qui leur sont associés pour agir efficacement et sans délai. Chacun
doit en prendre conscience, les décideurs les premiers.

II/ LA RECHERCHE AGRICOLE DANS LE MONDE

L'activité agricole assure principalement l'alimentation des humains. En


outre, l’agriculture produit un nombre important de produits tels que des
peaux d’animaux, des engrais, des produits destinés à l’industrie (éthanol,
fécule, chanvre), des plantes vertes et fleurs, du bois. Elle représente un
maillon indispensable dans la chaîne agroalimentaire, en lui assurant
l’approvisionnement en matières premières (fécule, oignon, céréale, fruit,
etc.).
La culture, ou production végétale, est divisée en grandes cultures (céréales,
oléagineux, protéagineux et quelques légumes), arboriculture fruitière,
viticulture (production du raisin), sylviculture et horticulture.
L'élevage, ou production animale, vise à faire naître et élever des animaux
pour la consommation directe (viande) ou pour leurs produits (lait, œuf, laine,
miel, etc). Les exploitations agricoles peuvent par exemple orienter leur
production vers les bovins, les porcins, les ovins/caprins ou les granivores.
Exemple de produit primaire pour l’alimentation humaine ou animale :
bœuf, veau, poulet, lapin, agneau, canard, dinde, oie, escargot...
Exemple de produit secondaire : miel, lait et autres produits laitiers, foie
gras, soie, laine...

1- PRODUCTION VEGETALE
Grandes cultures
La pomme de terre, le colza, la betterave à sucre, la majeure partie des
céréales et le tournesol sont des cultures destinées à l'alimentation humaine;
le maïs, la betterave fourragère, les pois protéagineux, une partie des céréales
et l’herbe des prairies dites artificielles, ressemées après labour dans le cadre
du cycle de rotation des cultures (assolement), sont des cultures fourragères.
En hiver, on peut observer des cultures de couverture du sol pour empêcher
l’érosion, installées entre deux cultures productives ; souvent elles constituent

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aussi de « l’engrais vert » lorsqu’elles sont enfouies dans le sol avant au
printemps.
Les cultures fourragères sont souvent mises en valeur par l’exploitant lui-
même ou par leur vente à des éleveurs de bétail. Pour le reste, la récolte est en
général prise en charge par des organisations, souvent coopératives comme
Fenaco, qui assurent le tri et le conditionnement en vue du stockage puis le
négoce et la mise sur le marché échelonnée auprès des transformateurs ou
des distributeurs.

Tableau
Grandes cultures
Céréales Blé Orge Avoine
Triticale Seigle Maïs
Oléagineux Colza Tournesol
Cultures sarclées Pommes de terre Betterave sucrière
Cultures herbagères

a- En Suisse
Tomates, carottes, choux-fleurs, laitues pommées, betteraves rouges, choux
blancs, scorsonères, poireau...
La Suisse produit plus de 80 légumes différents dont nous consommons
chaque jour 250 grammes. La production suisse ne couvre que la moitié des
besoins du marché. 40 pour cent des légumes suisses sont vendus sur le
marché frais et une proportion égale alimente l'industrie de la transformation
et de la conserve. Les vingt pour cent restants sont des légumes de garde ou
de serre.
Les quelques 5'000 maraîchers suisses cultivent environ 8'000 hectares de
légumes de pleine terre. Les jardins familiaux ne sont pas compris dans ce
chiffre auquel il faut ajouter quelques centaines d’hectares de cultures sous
serre ou sous tunnel.

b- Dans le canton de Vaud


Occupant une surface de quelque 1'200 ha, la culture maraîchère est établie
de longue date dans le canton de Vaud.
Son importance économique et sociale a été reconnue au milieu du siècle
dernier, ce qui a donné lieu à la création de l’Office technique maraîcher ,

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institution à caractère semi-pubic chargée d’assurer la promotion et la
défense des intérêts de la culture maraîchère.
Aujourd’hui, les terres vaudoises affectées à la production de légumes se
répartissent essentiellement en trois zones situées entre le lac Léman et celui
de Neuchâ tel, à savoir la plaine du Rhô ne, la plaine de l’Orbe et la région
Nyon-Lausanne.
En cinquante ans, le nombre d’exploitations a fortement diminué, de 1'400
environ à quelque 260 aujourd’hui.

c- Arboriculture
Les fruits occupent une place importante dans l’alimentation humaine.
Les arboriculteurs suisses en commercialisent un vaste choix : pommes,
poires, pruneaux, prunes, cerises, raisin, abricots et même des spécialités plus
exotiques telles le kiwi. Pourtant, cette branche de production n’occupe
qu’une place économique relativement modeste en totalisant 3,6 % du revenu
agricole.

d- Viticulture
Que serait le paysage suisse sans ses vignobles?
Les quelque 9'000 exploitations viticoles suisses exploitent environ 13’000
hectares de vigne. Cette production procure environ 5 pour cent du revenu
paysan, dépassant en importance les cultures maraîchères et de pommes de
terre.
Au cours d'une année moyenne, les vignerons helvétiques encavent environ
120 millions de litres, dont plus de la moitié de vin blanc. Les importations
sont constituées pour 90 % de vins rouges et s’élèvent annuellement à 150
millions de litres environ. L’importation de vin est contingentée et frappée
d’une surtaxe douanière.
En Suisse, la culture de la vigne est soumise à autorisation de la
Confédération, qu'il s'agisse de l'emplacement ou de l'encépagement.
Le canton de Vaud dispose d'une surface viticole de 3'811 ha (près de 30% de
la surface viticole suisse), c'est la 2e surface viticole cantonale, après celle du
Valais (4'976 ha)
Dans le canton de Vaud, la tradition viticole remonte manifestement à
l'époque romaine et est en tout les cas attestée dès le Xe siècle par le travail
des Bénédictins, puis des Cisterciens.
Le vignoble vaudois se divise en 8 AOC dans 6 régions donnant droit à une
appelation :
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 La Côte (2'003 ha)
 Lavaux, vignoble en terrasses classé au patrimoine mondial de
l'UNESCO (809 ha) qui comprend également les AOC Dézaley et
Calamin
 Le Chablais (586 ha)
 Bonvillars (191 ha)
 Les Côtes de l'Orbe (172 ha)
 Le Vully (50 ha).

La promotion des vins vaudois est déléguée à l'Office des vins vaudois (OVV).
Si l'encépagement de notre vignoble s'est largement diversifié au cours de ces
dernières décennies, le cépage-roi reste le Chasselas qui occupe 61% de la
surface viticole totale.
Spécialité à part entière, exprimant les spécificités propres à chaque terroir, il
atteint ici un degré de perfection envié grâ ce à un savoir-faire accumulé au fil
des siècles tant en matière de culture qu'en vinification. Doté d'un potentiel de
garde impressionnant, il est devenu un véritable partenaire gastronomique.
Si les cépages rouges Pinot noir et Gamay occupent encore 24% de la
superficie du vignoble, le 15 % restant dévolu aux spécialités tend à
progresser, favorisé par le vaste assortiment cantonal de cépages qui ne
compte pas moins de 37 variétés blanches et 28 rouges.

2- LA PRODUCTION ANIMALE

A- BOVINS
La production animale la plus répandue est l’élevage de bovins; elle est très
souvent combinée avec la production végétale de grandes cultures
(exploitation dite mixte), ce qui présente un avantage conséquent pour les
sols, d’une part par la rotation des différentes cultures (herbages inclus),
d’autre part par la fertilisation du sol par les engrais de ferme (fumier, lisier).
La production laitière est mise en valeur soit sous forme de fromage fabriqué
par des fromageries locales ou régionales, soit sous forme de produits laitiers
transformés et conditionnés par des industries laitières (« centrales
laitières »).
En Suisse le lait est mis en valeur pour moitié sous forme de fromage et pour
moitié sous forme de produits laitiers et de lait de consommation. La
production de viande (de bœuf) est plus favorable si l’on recourt à des races

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de vaches moins performantes sur le plan laitier et plus charnues dans leur
constitution.
Différentes races laitières ou "races à viande" sont présentes en Suisse.
La Suisse est un pays d'élevage, lié à la prédominance de pâ turages non
cultivables : les alpages. La présente page concerne l'élevage de bovins.

B- VOLAILLE
Sur les 8,75 millions d'animaux qu'abritent les élevages de volaille
helvétiques, 98% sont constitués de poules et de poulets. Les 2% restants sont
des canards, oies, et dindes. Les dindes représentent, avec 135'000 animaux,
une partie de ces 2%.
En 2010, la volaille et la production d'œufs représentaient 4% du produit
agricole brut qui s'élève à 10,7 milliards au total. Près d'un tiers des poules
détenues en Suisse sont des poules pondeuses et 2/3, des poulets
d'engraissement. La production indigène couvre à peine la moitié des besoins
en œufs et en viande de poulet, le reste étant importé.
a- Les poules
En Suisse, les élevages de volaille détiennent env. 8,75 millions de poules, dont
près de 2,5 millions de poules pondeuses qui produisent env. 750 millions
d'œufs chaque année.
Pour les poules pondeuses, on distingue plusieurs types d'élevage :
 élevage en batterie (cage)
 élevage au sol et à l'air libre.

b- La dinde
Originaire d'Amérique, la dinde est la volaille la plus grande en Suisse.
Environ 58'000 animaux sont détenus dans notre pays, répartis dans des
élevages d'engraissement d'env. 1'400 à 2'000 têtes.
En savoir plus

C- PETIT BETAIL
a- Le mouton
Le mouton est un mammifère domestique herbivore de la famille des bovidés,
de la sous-famille des caprinés et du genre Ovis.
Il était déjà domestiqué et très courant du temps des Lacustres au Néolithique.
On distingue entre race à viande et race à lait, la première étant en Suisse la
plus courante.

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b- La chèvre
L'élevage caprin n'est pas très important dans l'agriculture. Malgré cela, ces
petits ruminants font partie du paysage agricole.
A l'heure actuelle, la Suisse compte environ 7'000 éleveurs de chèvres. Ce qui
représente un cheptel total de 87'000 chèvres. Il y a cent ans, le cheptel
s'élevait à 360'000 chèvres.

CONCLUSION
Indubitablement, les contributions de la modernisation de l’agriculture
au progrès humain au cours des dernières décennies ont été cruciales. La plus
grande réussite en la matière a été la croissance plus rapide de la production
agricole que de la population, en particulier dans les pays en développement
eux-mêmes. Même la performance de l’agriculture sub-saharienne, en se
basant sur ce critère essentiel, a été honorable, bien supérieure à ce que l’on
croit généralement. Il faut certes reconnaître que la modernisation de
l’agriculture implique des risques, mais ceux-ci peuvent, et donc doivent, être
gérés. Ces risques correspondent bien souvent à des conséquences
involontaires du processus de modernisation lui-même. Des erreurs ont été
commises dans le passé parce que certaines de ces conséquences
involontaires auraient pu être prévues et, si cela avait été le cas, l’impact de
ces conséquences négatives aurait pu être réduit. Le défi pour l’avenir est de
faire mieux en la matière.

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