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: cas de
haricots dans le groupement de MUDJA.
INTRODUCTION
Alors que les haricots occupent presque la moitié des surfaces cultivées chaque année
dans le groupement de Mudja, la conservation après récolte s’affronte à des problèmes
techniques et matériels.
Les bruches (Coleoptera: Bruchidae) sont les plus importants insectes ravageurs des
légumineuses à grains entreposées dans les régions tropicales (FAO, 2009). Ces insectes
infestent les graines au champ et continuent de se multiplier pendant l’entreposage.3
On ne dispose pas toujours d’estimations précises des taux de pertes selon les régions,
les filières ou les systèmes de stockage, mais des pertes moyennes de 10 à 15% sont assez
souvent annoncées dans un grand nombre des pays. Des niveaux supérieurs à 30% sont
1
JEANS François Cruz, D. Joseph Hounhouigan, Francis Fleurat-Lessard : La conservation des grains
après récolte, CTA 2016, 9 pages.
2
Idem, 10p.
3
FAO: Insect pests of stored grains in hot climates. http://www.fao.org/giews/. Consulté le 08 octobre 2009.
(1)
parfois atteints dans des pays du Sud où les conditions climatiques sont défavorables à la
conservation des denrées alimentaires et où les systèmes de stockage, notamment en milieu
rural, sont rudimentaires.4
Aujourd’hui comme par le passé, la réduction des pertes après récolte doit être une
composante essentielle de toute stratégie qui vise a amélioré la disponibilité alimentaire sans
accroitre la pression sur le milieu naturel. Les pertes peuvent être diminuées par la bonne
préparation des produits avant le stockage, par l’apport d’innovations techniques notamment
en matière de séchage et stockage et par la bonne conservation des denrées tout au long du
stockage.5
I. Etat de question
Nous avons constaté que nous ne sommes pas les premiers à orienter nos recherches
dans le cadre de la conservation des légumineuses notamment les haricots et que d’autres
chercheur ont réfléchis d’une façon ou d’une autre avant nous :
4
JEANS François Cruz et al, Ibidem. P.10
5
Idem P.11
6
Lienard V, Seck D. Review of methods used to combat Callosobruchus maculatus (F) (Coleoptera:
Bruchidae), destroyer of storage cowpea (Vigna unguiculata (L.) Walp) in tropical Africa. Insect Science and its
application, 1994, 301-311p.
7
Harper J.L, Exposé de M. le Professeur J.L Harper. Cahiers des ingénieurs agronomes, Italie 1976, 13-14 p.
(2)
CIMANUKA MURHULA, dans son ouvrage «problématique de conservation des
produits agricoles dans la chefferie de Kabare cas de Maïs et haricots » Montre qu’après la
récolte, le stockage de ce produit vivrier au Kivu, en vue d’un échelonnement au cours de
l’année connait bon nombre de problèmes dont le plus important est celui des ravageurs des
stocks qui causent des pertes important. Dans la chefferie de Kabare en général, le stockage
des graines destinées aux semences connait nombreux problèmes.8
Théodore MUNYULU, dans son ouvrage «Effet des différentes poudres végétales
sur l’infestation des semences légumineuses et de céréales au cours de conservation au
kivu », Montre qu’en Afrique centrale et au Kivu (République Démocratique du Congo), des
pertes de poids des semences stockées (haricot) de l’ordre de 10 à 60% sont occasionnées
chaque année par les principaux ravageurs des stocks (Acanthoscelides obtectus, Coleoptera:
Bruchidae) de la région. L’utilisation des pesticides de synthèse étant de plus en plus
problématique, on à recours actuellement aux produits naturels pour la lutte contre ces
ravageurs.9
8
CIMANUKA MURULA Zéphirin, TFC : problématique de conservation des produits agricoles dans la chefferie de
Kabare cas de Maïs et haricots, BUKAVU 2013, 8pp.
9
Théodore Munyuli Bin Mushambanyi, Effet des différentes poudres végétales sur l’infestation des semences
légumineuses et de céréales au cours de conservation au kivu. Cahiers agricultures 12, Bukavu, 2003, 23-31p.
10
ABLETO Tonassé et SEDJEDO Casimir, inventaire des techniques et difficultés de conservation des semences
de haricots, Benin, 2017 ;
11
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte.
Eschborn, 1996, 388p.
12
Word Bank Groupe and IFAD: G20 Initiative for Rural Youth Employment, 2016. [Link]
(3)
Par ailleurs, le souci de disposer des semences chaque saison, les producteurs font recours
à la conservation. Les producteurs utilisent plusieurs systèmes de stockage. Toutefois, aussi
diversifiés qu’ils sont, ces systèmes de stockage n’offrent pas la protection parfaite escomptée
aux produits stockés.13 En effet, les produits stockés sont sujets à des détériorations de toutes
sortes, lesquelles sont dues à de nombreux agents dont les insectes et les pathogènes des
stocks qui endommagent souvent une grande partie du produit stocké. 14 Devant la gravité des
pertes post-récolte, mentionnait qu’en Afrique, les paysans travaillent pour les insectes. Ainsi,
si aucune mesure de protection n’est prise face à cette situation, les insectes ravageurs de
stocks des légumineuses peuvent réduire à néant tout effort de production. 15
Les insuffisances présentées par les méthodes de stockage dans les pays en
développement n’ont cessé jusqu’à ce jour d’entrainer des pertes et cela dans des proportions
inacceptables. Il est rentable et indispensable du point de vue de l’environnement de protéger
les récoltes de la détérioration. Une augmentation de la production visant à compenser les
pertes d’après récolte mobilise des capitaux de la main-d’œuvre et des ressources naturelles
supplémentaires. Par conséquent la protection des récoltes est en même temps protection
active de l’environnement.16
Ce n’est qu’à une époque récente que l’on a commencé à accorder une place toujours
plus importante à une troisième possibilité, qui consiste à augmenter l’approvisionnement en
denrées alimentaires grâce à l’amélioration des mesures de protection des produits agricoles
après la récolte. A la suite des famines catastrophiques survenues ces dernières années
principalement en Afrique, l’absence d’une infrastructure efficace en tant que maillon de
chaine reliant la production au consommateur, et susceptible de réduire les pertes de la
période de post-récolte, est apparue avec une évidence sans cesse croissante.17
Un bulletin de la ‘National Academy of Science a chiffré les pertes survenant dans les
pays en voie de développement après la récolte a 2 à 40% pour le riz, 2 à 40% pour le blé et 1
à 68% pour les légumineuses. Etant donné que 68% à 98% des légumineuses produites dans
les pays du tiers monde sont destinés à la consommation humaine, 18 la diminution des pertes
13
Worou D.K., M. Zandjanakou-Tachin, J. Boulga et A.H. Bokomon : Bulletin de la recherche Agronomique du
Benin(BRAB) –Numéro spécila agronomie, société, Environnement et sécurité alimentaire 2016. 132-143 pp.
14
De Groot, Protection des céréales et légumineuses stockées. Agrodok 18, Wageningen 2004, 274 p.
15
Labeyrie,V : Problèmes fondamentaux causés par les insectes des denrées, Thailand 1992, 46-57 p.
16
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte.
Eschborn, 1996, 83 pp.
17
Pantenius C.U. Storage losses in traditional maize granaries in Togo. Insect Science and its Application 9,
Togo 1988, 725-735p.
18
FAO, Production Yearbook, Rome 1980, 19pp.
(4)
de post-récolte permettrait d’améliorer de 30 à 40% l’approvisionnement en denrées
alimentaires.19
La lutte contre les pertes post-récolte reste cruciale dans la mesure où des millions
d’Africains souffre encore de la malnutrition et que les importations alimentaire dépassent les
35milliards de dollars par ans.22 les pertes peuvent être diminuées par a bonne préparation des
produits avant les stockage, par rapport aux innovation des techniques notamment en matière
de séchage et de stockage et par la bonne conservation denrées tout au long des stockages.23
19
SALUNKHE, D.K.; CHAVAN, J.K. and KADAM, S.S.: Postharvest biotechnology of cereals-CRC Press, Frorida
1985, 208pp.
20
Baudoin F.,Trouche G., Fliedel G,. Le Haricots. Collection agricultures tropicales en poche, Editions Quae,
CTA, Presses agronomiques de Gembloux, 2011, 123 p.
21
Jeune Afrique, Halte aux pertes post-récolte : la sécurité alimentaire de l’Afrique est en jeu, FAO, Rome
2011.
22
Emile blaise siéwé et al. : Revue Africaine d’environnement et Agriculture 3, 2020. P54.
23
Genest C., Traoré A. et Bambara P. Guide pratique de protection des grains entreposés. Ministère de
l'Agriculture et de l'Elevage, Direction de la Protection des Végétaux et du Conditionnement, Coopération
Canado-Burkinabè, Ouagadougou, 1990, 105 pages.
(5)
La RDC, n’échappe pas à ces contraintes de pertes de post-récolte et plus
particulièrement la province du Nord – Kivu, qui actuellement se vit dans une situation
désastreuse suite à la hausse de prix des haricots sur le marché.
(6)
v. choix et intérêt du sujet
Le choix du sujet qui sera traité dans ce travail a été motivé par le fait que les
légumineuses notamment les haricots sont cultivés en grande quantité à Mudja, par
conséquent la population ne parvient pas à bien conserver ou stocker leurs produits après la
récolte, ce qui aboutit à de pertes extrêmes des produits dû à une imprudence lors du séchage
de ceux-ci.
C’est ainsi que nous avons voulu analyser ces faits pour vérifier si les méthodes et
techniques de conservation utilisés à Mudja sont efficaces et s’ils luttent efficacement contre
les pertes surtout liée aux attaques des insectes et rongeurs.
Cela nous permettra de démontrer le sort que subit l’agriculteur congolais, plus
particulièrement dans le groupement de Mudja, qui malgré la peine du travail agricole qu’il
exerce n’arrive pas à satisfaire ses moindres besoins tant alimentaire qu’économiques. Ainsi
ayant vécu le groupement de Mudja et observé la situation et les pratiques agricoles de
conservation le caractérisant, nous nous sommes sentis préoccupés par cet étant des choses.
vi. Délimitation spatio-temporaire du sujet
Ce travail a été réalisé en province du Nord- Kivu, en territoire de Nyiragongo et plus
particulièrement dans le groupement Mudja. Nos recherches ont été menées du……….au
…….. .la présente étude a porté sur la conservation de haricots secs.
vii. Subdivision sommaire du Travail
Hormis l’introduction et la conclusion, ce travail s’articule sur trois chapitres dont :
Chapitre premier : présentation du milieu d’étude et généralité sur la conservation de
haricots ;
Chapitre deuxième : présentation, analyse et discussion des résultats ;
Chapitre troisième : stratégie de développement. Il sera question de proposer des
solutions efficaces et durables à la problématique soulever.
(7)
Chapitre premier : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE ET
GÉNÉRALITÉ SUR LA CONSERVATION DES HARICOTS
I.1 MILIEU D’ETUDE
Nos investigations avaient eu lieu dans le groupement de Mudja, en territoire de
Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo.
A. Limite territorial
Au Nord : Le territoire de RUTSHURU
Au Sud : La ville de GOMA
A l’Est : République du RWANDA
A l’Ouest : Le territoire de MASISI
24
Rapport annuel du bureau du territoire exercice 2011
25
26
Idem
27
(8)
I.2. Généralité sur le haricot
28
Anonyme, 2016. www.wikipedia.org (visité le 24/04/2016).
(9)
I.2.3. Morphologie
Les espèces du genre Phaseolus sont des plantes herbacées généralement annuelles, parfois
bisannuelles ou vivaces pour certaines d’entre elles, dans des conditions de milieu favorables.
Il s’agit de plantes lianescentes à croissance indéterminée. Les tiges volubiles peu ramifiées
s’enroulent autour de leur support et peuvent atteindre quatre mètres de haut, le système
racinaire pivotant caractérisé par de nombreuses ramifications latérales et adventices, le plus
souvent localisées en superficie, la germination est épigée (les cotylédons émergent au-dessus
du sol).
Les feuilles sont alternées, composées, imparipennées comprenant 3 à 5 folioles de forme
ovalo-acuminée. Les deux premières feuilles (feuilles primordiales) sont toutefois différentes :
entières et opposées ; les fleurs zygomorphes sont de type papilionacé. Elles sont disposées en
grappes lâches. La couleur des pétales varie du blanc au pourpre et les teintes blanches, rose,
violette ou pourpre sont spécifiques de chaque variété. La fécondation est généralement
autogame.29
Les fruits sont des gousses déhiscentes, de couleur variable, généralement verte, parfois jaune
ou pourpre foncé. Elles contiennent 5 à 12 graines de taille et de couleur très variable selon
les espèces et variétés.
Les Phaseolus, comme beaucoup d’espèces de légumineuses, se caractérisent aussi par leur
capacité à utiliser l’azote de l’air grâce à une symbiose dans les nodules racinaires avec une
bactérie fixatrice de l’azote. Toutes les espèces du genre sont diploïdes et ont 22
chromosomes (2n=22), à l’exception de quelques-unes qui ont subi une réduction aneuploïde
à 20 chromosomes.30
I.2.4. Utilité et composition chimique
I.2.4.1. Utilité
a) Consommation humaine
Le haricot constitue un aliment de base pour certaines populations de pays en développement,
notamment en Amérique latine et en Afrique orientale. Comme tous les légumes secs, il est
nourrissant, énergétique (riche en féculents mais pauvre en graisses) et constitue un ingrédient
peu onéreux de nombreuses recettes traditionnelles. Il peut se conserver facilement et très
longtemps sous forme de grains secs, qui présentent toutefois l'inconvénient de nécessiter un
trempage préalable et une cuisson longue pour être digestes.31
b) Usage médicinal
En médecine traditionnelle, l’utilisation de décoctions de la plante avant maturité ainsi que de
cataplasmes résolutifs de farine de graines est citée.32
c) Alimentation du bétail
29
Idem
30
Anonyme. Memento de l’agronome collection technique rurale, 4éd, 1993.1635pp.
31
FAO. Pertes et gaspillages alimentaires dans le monde. Ampleur, causes et prévention. FAO, Rome, Italie,
2012. 33 p.
32
Gaston Bonnier. La culture et l’amélioration de la légumineuse alimentaire en zone tropical. CIAT-FSAG,
1995. 209pp.
(10)
Les fanes récupérées après la récolte des graines fournissent un fourrage médiocre pour
l’alimentation du bétail.33
Haricots Haricots
Poids/volume rouge, secs, blancs secs,
100 g 100 g
Fibres
15,2 g 16,8 g
alimentaires
Source : https://www.passeportsante.net
(11)
humides. De grosses boîtes (par exemple des boîtes de lait en poudre) et des bouteilles
recouvertes d’osier conviennent aussi.
Convient pour : petites quantités de céréales, de haricots, d’arachides, et aussi aux semences.
Durée du stockage : 1 an environ.
Contenance : 5 à 30 litres.
Coût : bas.36
Méthode 2 : Paniers
Les paniers conviennent très bien sous les tropiques arides. Comme l’aération est importante
sous les tropiques humides, il ne faut pas trop serrer les paniers les uns contre des autres. Ils
doivent être mis sur une plateforme au-dessus du sol. Placer des chasse-rats sur les piquets de
la plateforme.
Un panier ne protège pas assez contre les insectes. On remédie à cela en appliquant de
la boue, de l’argile ou de la bouse de vache sur l’intérieur et sur l’extérieur du panier. Le
couvercle doit être hermétiquement fermé avec un enduit fait du même matériau. Le même
effet d’étanchéité à l’air est obtenu en mettant un sac en plastique dans le panier.
Dans un panier enduit, l’aération n’est plus possible. Un produit stocké trop humide va
rapidement moisir et pourrir. Il faut donc décider si l’on donne priorité à la continuation du
séchage ou à une meilleure protection contre les insectes. La couche extérieure de boue
protège également contre les rongeurs.
Cette méthode de stockage permet d’utiliser des insecticides, surtout pour les grands paniers :
retirer la poussière se trouvant à l’intérieur du panier et mélanger de l’insecticide au grain.
Laver le grain très soigneusement avant la consommation. Si aucun insecticide n’est
disponible, mélanger au grain de la bouse de vache brûlée ou des cendres de bois.
S’assurer que les paniers sont bien protégés de la pluie. Les paniers faits en herbe ou en
roseau doivent être conservés à la maison ou dans un endroit sec.37
Convient pour : céréales, légumineuses, graines oléagineuses et pommes de terre.
Durée du stockage : 6 à 9 mois.
Contenance : 25 à 2000 litres.
Matériaux : roseaux, herbes, branchages, feuilles de palme, bambou, etc.
36
Gwinner et al. Ibidem, 30pp.
37
Idem
(12)
Coût : bas, mais exige un travail intensif.38
Figure 2: Croquis d'un panier amélioré : enduit d'argile et surélevé sur plateforme sur pattes
Inconvénient majeur :
Les sacs en fibres n’offrent pas beaucoup de protection naturelle contre les insectes, les
rongeurs, les moisissures et l’humidité. De plus, ils peuvent s’abimer facilement lors du
transport et de la manipulation. Un insecticide peut être mélangé au produit et saupoudré sur
les sacs. Si l’on ne dispose pas d’insecticide, le remplacer avec du sable ou des cendres.
Pour interdire aux insectes et aux rongeurs l’accès de l’entrepôt, boucher tous les trous et
fissures avec du ciment ou de la boue avant de commencer le stockage. Lorsque l’entrepôt a
besoin d’aération, couvrir les ouvertures avec des moustiquaires. Bien nettoyer les sacs déjà
38
Idem
39
Idem. P.31
(13)
utilisés et en raison de la présence possible de moisissures dans les vieux sacs, stocker les sacs
neufs séparément.
Convient pour : céréales, légumineuses, graines oléagineuses, pommes de terre.
Durée du stockage : jusqu’à un an, selon les circonstances.
Contenance : 50 à 100 litres.
Coût : selon les circonstances locales (matériau utilisé : jute, sisal, coton, chanvre ou d’autres
fibres locales). 40
40
Idem
(14)
Coût : assez élevé, sauf par exemple si l’on utilise des sacs d’engrais en plastique de bonne
qualité.41
(15)
Contenance : 0,5 à 2 tonnes.
Matériaux : argile ou boue, bambou ou bois et paille ou herbe pour les types traditionnels.
Coût : bas, sauf en cas d’améliorations.
Construction : simple.42
La figure 8 montre un silo en blocs de boue amélioré. Il est fait de briques en boue et
est amélioré par le revêtement et la peinture des murs. Un manuel de construction est
disponible sur demande.
42
Idem
43
Idem
44
Songa J M, Rono W. Indigenous methods for bruchid beetle (Coleoptera : Bruchidae) control in stored beans
(Phaseolus vulgaris L.). International Journal of Pest Management 44 (1), 1998. 1-4pp.
(16)
Parmi les plantes dont l’utilisation est le plus souvent évoquée pour la conservation des
légumineuses à grains, on peut citer les fruits du piment Capsicum frutescens L., ainsi que la
poudre du tabac.45
I.2.5.2. Techniques de conservation
Pour assurer une bonne conservation des produits, les techniques qui doivent être mises en
œuvre sont celles qui permettent d’agir efficacement sur ces différents facteurs (tableau 3).
Tableau III: Facteurs d'altération, techniques et opération post-récolte recommandées.
45
Idem
46
Nisard M. Les agronomes latins, Palladius. De l’agriculture, Livre 1, chapitre XXXVI, Didot libraires Institut
de France, Paris, 1864. P.523–645
47
Idem
(17)
4. Une fois que tout est bien sec, récoltez les graines en écossant les gousses. Si vous en
avez une grande quantité, vous pouvez les enfermer dans un grand sac puis le battre
pour détacher les graines.
5. Avant le stockage, un passage au tamis vous permettra d'éliminer les débris fins et les
grains les plus petits.48
I.2.5.2.2. Le triage
Il consiste à :
En ce qui concerne les graines, on utilise essentiellement les sacs en jutes, les sacs
ordinaires en bande rouge ou vert, les sacs en pics ou les sacs en plastiques. Dans la mesure
du possible, les fibres doivent permettre la fabrication de sacs de coûts modérés tout en
garantissant les fonctions précédemment décrites.
48
Jeans Francois Cruz et al. Ibidem
49
Idem
50
Idem
51
Tyler P.S., Gilman G.A. L’évaluation des pertes post-récolte. In Beaulieu Gingras S.,Dan Dicko D. (ed.),
L’amélioration des systèmes post récolte en Afrique de l’Ouest. Agence de Coopération culturelle et technique
ACCT, Paris, France, 1980. p.137-151
52
Idem
(18)
Le choix du type de sac doit être fait en prenant en compte non seulement sa résistance
mécanique et sa résistance à l'action de l'humidité, des rayons du soleil et des ravageurs, mais
encore le type de manutention prévu.53
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
Nous vous prions de bien vouloir répondre à ces questions destinées à notre travail de fin de
cycle. Le sujet, que nous traitons est :" Essaie d’analyse des méthodes et techniques de
conservation des légumineuses : cas de haricots dans le groupement de MUDJA".
Vous répondez à ces questionnaires en fonction de votre situation personnelle, de votre
opinion et de votre perception. Il n’y a ni bonne réponse ni mauvaise réponse. Nous vous
garantissons l’anonymat.
I. QUESTIONNAIRE PROPREPREMENT DIT
1. Avez- vous déjà pratiqué la culture de haricot ?
a) Oui b) Non
2. Si oui laquelle (les quelles) des méthodes ici-bas utilisez-vous pour conserver les haricots ?
a) Stockage dans un hangar
b) Stockage dans le grenier
c) Stockage dans l’entrepôt
d) Stockage dans le silo
e) Stockage dans le magasin
f) Stockage sur des étalages
g) Utilisation des produits de conservation traditionnelle ou moderne
h) Autres (à préciser) ……………………………………….
3. Laquelle (ou les quelles) des techniques ci-après utilisez-vous pour la conservation des
haricots après récolte ?
a) Séchage au soleil vv
b) Triages pour séparer les bons et les mauvais grains vv
c) Utilisation des emballages appropriés pour la conservation de haricots
vv
d) Une bonne récolte
e) Autres (à préciser) …………………………………
5. En utilisant les différentes méthodes et techniques de conservation, le stockage de haricots
peut durer pendant combien de temps ?
Durée de conservation _____________mois
1. Quelles sont les causes liées à la perte de productions des haricots ?
a) Mauvaise exécution des travaux post-récolte
b) Attaque de ravageurs et des prédateurs
c) Manque de connaissance des méthodes des conservations des haricots
d) Mauvaise état des conservations
2. Quelle (quelles) nature de perte de production rencontrez-vous ?
Grains brisés ou endommagés
Infestation par les insectes
53
Idem
(19)
Diminution de qualité nutritionnelle
Baisse de faculté germinative des semences
Pertes du poids
Autres (préciser) ____________________________________
1. Quelle stratégie vous espérez peut améliorer les conditions de conservation des produits
agricoles et leur assurer la rentabilité de vos activités agricoles ?
a) Approvisionnement en insecticides
b) Conservation des semences dans une coopérative contrôlée par un spécialiste
c) Autres
2. Ces différentes méthodes de stockage et de conservation des haricots utilisées
parviennent-elles à donner de bons résultats ?
a) Oui b) Non
Si non quelle en est la cause ?.....................................................................................................
"Nous vous remercions pour votre participation et pour cette contribution importante à la
science"
(20)