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ÉPIGRAPHE
Aucun médicament ne parfait autant pour notre santé que les aliments sains que nous prenons chaque
jour. De même que, aucun médicament n’a la capacité de compenser entièrement les effets nocifs des
aliments mal saine ingère ou d’un régime alimentaire
DÉDICACE
A mes parents, pour leurs efforts consentis à mon éducation.
iii
RÉMÉRCIEMENTS
La réalisation de ce travail de fin de cycle a été possible grâce à l’Éternel Dieu Tout Puissant et aux
nombreuses connaissances de bonne foi qui nous ont accordées un coup de pousse.
Nos sincères remerciements s’adressent à notre Père céleste, qui nous a donné le souffle de vie.
À mon Papa MABIRI BULOMBE John, ma tente MAMAN ALFONSINE et mon oncle Général
RUCHARD pour leur encouragement, soutien morale et financier.
Au corps scientifique et académique de l’Institut supérieur de développement rural de Goma, qu’il
trouve ici l’expression de notre profonde gratitude.
À notre Directeur Ass. RICHARD, qui avait accepté de nous diriger et encadrer malgré ses multiples
charges.
À nos camarades étudiant (e)s et familiers, LULEGE Gloire,… et tous ceux dont leurs noms ne figurent
pas dans ce travail ne se sentent pas oubliés, qu’ils trouvent ici notre expression de gratitude.
SIGLES ET ABREVIATIONS
B .P : Boite Postal
FAO : Food Agriculture Organisation
ISDR: Institut Supérieur De Développement Rural
ONG: Organisation (s) Non Gouvernementale (s)
Prof : Professeur
RDC : République Démocratique Du Congo
RDC : République Démocratique Du Congo
TDR : Technicien En Développement Rural
TFC : Travail De Fin De Cycle
UNIGOM: Université De Goma
Www: World Wide Web
v
RÉSUMÉ DU TRAVAIL
Le haricot est une légumineuse très importante dans l’alimentation humaine et animale. Elle est
cultivée partout où les conditions lui sont propices. Les rendements sont énormes aux dépens de respects
de techniques culturales. Mais ce dernier temps, les récoltes de haricots sont confrontées par les problèmes
relatifs à la conservation et le stockage. C’est dans ce cadre que nous avons mené une étude portant sur
l’essaie d’analyse des méthodes et techniques de conservations des légumineuses, cas de haricots dans le
groupement de Mudja. L’objectif de ce travail était d’analyser les techniques et méthodes utilisées par la
population du groupement de Mudja pour conserver les haricots après récolte.
A l’issu d’une enquête et des observations faites sur terrain, les résultats trouvés ont montré que
54.7% pratiquent la technique de séchage au soleil ; 18.8% utilisent les emballages appropriés pour la
conservation des haricots et 33.3% utilisent la méthode de stockage dans des maisons d’habitations. La
durée de la conservation de haricots est de 3 mois soit 58.5% l’ont confirmé. De ces pertes, les enquêtés
disent que l’aménagement d’une coopérative pouvant aider à conserver les semences sous un contrôle
d’un spécialiste soit 68% serait un bon projet de développement.
En guise de résultats trouvés nous recommandons aux paysans d’être informer sur les bonnes
techniques et méthodes de conservation des produits agricoles et de bien les appliquer. Aux organisations
étatiques et aux organisations non étatiques de bien y subvenir les exploitants agricoles et d’y orienter de
projets portant sur l’aménagement des coopératives pouvant aider à conserver les semences sous un
contrôle d’un spécialiste tel que les enquêtés l’ont indiqué.
ABSTRACT
Beans are a very important legume in human and animal nutrition. It is grown wherever
conditions favor it. Yields are enormous at the expense of respect for cultivation techniques. But lately,
bean crops are faced with problems related to conservation and storage. It is within this framework that
we carried out a study relating to the test of analysis of the methods and techniques of conservation of
legumes, case of beans in the group of Mudja. The objective of this work was to analyze the techniques
and methods used by the population of the Mudja group to preserve beans after harvest.
At the end of a survey and observations made in the field, the results found showed that 54.7%
practice the technique of drying in the sun, 18.8% use the appropriate packaging for storing beans and
33.3% use the storage method in dwelling houses. The shelf life of beans is 3 months or 58.5% confirmed
it. Of these losses, respondents say that the development of a cooperative that can help keep seeds under
the control of a specialist, that is 68%, would be a good development project.
By way of the results found, we recommend that farmers be informed about good techniques and
methods for preserving agricultural products and to apply them well. State organizations and non-state
organizations to support farmers there and to direct projects relating to the development of cooperatives
that can help to keep seeds under the control of a specialist, as the respondents indicated. .
INTRODUCTION
Les légumineuses constituent la base de l’alimentation pour une grande partie de l’humanité et la
part de ces productions vivrières est prépondérante dans le régime alimentaire des populations les plus
pauvres. Actuellement d’après le rapport de la FAO, la production mondiale de haricots serait d’environ
43 millions de tonnes. Les principaux pays producteurs sont l’inde, brésil, Etats unis d’Amériques et la
chine. Globalement la production de haricots a augmenté fortement en passant de 14,4 à 28,6 millions de
tonnes entre 1961 et 2006.1
Alors que les haricots occupent presque la moitié des surfaces cultivées chaque année dans le
groupement de Mudja, la conservation après récolte s’affronte à des problèmes techniques et matériels.
i. Etat de question
Nous avons constaté que nous ne sommes pas les premiers à orienter nos recherches dans le cadre
de la conservation des légumineuses notamment les haricots et que d’autres chercheur ont réfléchis d’une
façon ou d’une autre avant nous :
Harper ; dans son ouvrage « Cahiers des ingénieurs agronomes » montre l’importance
primordiale qu’a eu le stockage à long termes des graines des haricots dans nombreuses sociétés depuis
1870 où l’abondance des haricots américains et autres a pratiquement occulté ce problème de
conservation.2
Lienard et Seck; dans leur ouvrage « Review of methods used to combat Callosobruchus
maculatus (Coleoptera: Bruchidae), destroyer of storage cowpea (Vigna unguiculata (L.) Walp) in
tropical Africa. Insect Science and its application » trouvaient que les méthodes physiques de protection
utilisant comme espèce C. maculatus dans les systèmes de stockages de pays africains tropicaux, sont
inefficaces parce que leurs applications exigent d’énormes connaissances techniques et d’équipements
difficiles à maîtriser par les producteurs ruraux.3
1
JEANS François Cruz, D. Joseph Hounhouigan, Francis Fleurat-Lessard : La conservation des grains après récolte, CTA 2016, 9
pages.
2
Harper J.L, Exposé de M. le Professeur J.L Harper. Cahiers des ingénieurs agronomes, Italie 1976, 13-14 p.
3
Lienard V , Seck D. Review of methods used to combat Callosobruchus maculatus (F) (Coleoptera: Bruchidae), destroyer of
storage cowpea (Vigna unguiculata (L.) Walp) in tropical Africa. Insect Science and its application, Nigeria, 1994, 15(3): 301-
311pp.
2
Gwinner et al. , dans leur ouvrage «Manuel sur la manutention et la conservation des graines
après », trouvaient qu’un bon nombre des installations de stockage rencontrées dans les pays tropicaux et
subtropicaux ne sont pas de nature à permettre un stockage garantissant la qualité des marchandises ni à
limiter les pertes, l’enquête a montré que les techniques traditionnelles de conservation demeurent les plus
utilisées et les plus efficaces en ce qui concerne les légumineuses à grains au centre du Bénin.4
CIMANUKA MURHULA, dans son travail de fin de cycle (TFC) «problématique de conservation
des produits agricoles dans la chefferie de Kabare cas de Maïs et haricots » Montre qu’après la récolte, le
stockage de ce produit vivrier au Kivu, en vue d’un échelonnement au cours de l’année connait bon
nombre de problèmes dont le plus important est celui des ravageurs des stocks qui causent des pertes
important. Dans la chefferie de Kabare en général, le stockage des graines destinées aux semences connait
nombreux problèmes.5
Théodore MUNYULU, dans son mémoire «Effet des différentes poudres végétales sur
l’infestation des semences légumineuses et de céréales au cours de conservation au kivu », Montre
qu’en Afrique centrale et au Kivu (République Démocratique du Congo), des pertes de poids des semences
stockées (haricot) de l’ordre de 10 à 60% sont occasionnées chaque année par les principaux ravageurs
des stocks (Acanthoscelides obtectus, Coleoptera: Bruchidae) de la région. L’utilisation des pesticides de
synthèse étant de plus en plus problématique, on a recours actuellement aux produits naturels pour la lutte
contre ces ravageurs.6
ABLETO Tonassé et SEDJEDO Casimir, dans leurs ouvrage «inventaire des techniques et
difficultés de conservation des semences de haricots» Montrent qu’au Benin la majorité des paysans utilisent
les méthodes traditionnelles ou mixtes surtout le Piment et le sable pour la conservation des semences des
haricots. Aujourd’hui, ces techniques demeurent les mieux maitrisées dans la zone et offrent plus de
4
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte. Benin, Eschborn,
1996, 415p.
5
CIMANUKA MURULA Zéphirin, TFC : problématique de conservation des produits agricoles dans la chefferie de Kabare cas
de Maïs et haricots, ISDR BUKAVU 2013, 8pp.
6
Théodore Munyuli Bin Mushambanyi, Effet des différentes poudres végétales sur l’infestation des semences
légumineuses et de céréales au cours de conservation au Kivu. Mémoire, UEA, Bukavu, 2003, 23-31p.
3
garantie aux producteurs de pouvoir conserver les semences au-delà de 6mois sans craindre d’énormes
pertes.7
GLOIRE LULEGE, Dans son travail de fin de cycle (TFC) « inventaire de méthodes utilisées
pour la conservation des haricots dans le territoire d’Uvira », montre que certains paysans du territoire
d’Uvira, après avoir séché les haricots ils introduisent des feuilles d’Eucalyptus pour éviter les attaques
des insectes.8
7
ABLETO Tonassé et SEDJEDO Casimir, inventaire des techniques et difficultés de conservation des semences de haricots,
Benin, Edition Ruisseaux d’Afrique, 2017, P35;
8
GLOIRE LULEGE, TFC : Inventaire de méthodes utilisées pour la conservation de haricots dans le territoire d’Uvira,
UNIGOM, Goma 2020.
9
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte. ML Edition, Benin,
1996, 388p.
10
Word Bank Groupe and IFAD: G20 Inistiative for Rural Youth Employment, 2016. [Link]
11
Worou D.K., M. Zandjanakou-Tachin, J. Boulga et A.H. Bokomon : Bulletin de la recherche Agronomique du Benin(BRAB)
–Numéro spécial agronomie, société, Environnement et sécurité alimentaire, Agbidiko, cotonou, 2016. 132-143 pp.
12
De Groot, Protection des céréales et légumineuses stockées. Agrodok 18, Wageningen 2004, 274 p.
13
Labeyrie,V : Problèmes fondamentaux causés par les insectes des denrées,Bangkok, Thailand 1992, 46-57 p.
4
augmentation de la production visant à compenser les pertes d’après récolte mobilise des capitaux de la
main-d’œuvre et des ressources naturelles supplémentaires. Par conséquent la protection des récoltes est
en même temps protection active de l’environnement.14
Ce n’est qu’à une époque récente que l’on a commencé à accorder une place toujours plus
importante à une troisième possibilité, qui consiste à augmenter l’approvisionnement en denrées
alimentaires grâce à l’amélioration des mesures de protection des produits agricoles après la récolte. A la
suite des famines catastrophiques survenues ces dernières années principalement en Afrique, l’absence
d’une infrastructure efficace en tant que maillon de chaine reliant la production au consommateur, et
susceptible de réduire les pertes de la période de post-récolte, est apparue avec une évidence sans cesse
croissante.15
Un bulletin de la ‘National Academy of Science a chiffré les pertes survenant dans les pays en voie
de développement après la récolte a 2 à 40% pour le riz, 2 à 40% pour le blé et 1 à 68% pour les
légumineuses. Etant donné que 68% à 98% des légumineuses produites dans les pays du tiers monde sont
destinés à la consommation humaine,16 la diminution des pertes de post-récolte permettrait d’améliorer de
30 à 40% l’approvisionnement en denrées alimentaires.17
En RDC et dans beaucoup de pays tropicaux (Afrique et Amérique latine notamment) le haricot
est un aliment d’une importance extrême car il constitue une importante source de protéine, la principale
pour les pauvres de la population. L’Amérique latine fournit 30% de la production mondiale, et L’Afrique,
10% à 25%. On estime que près de 60% de la production africaine proviendraient des 5 pays : l’Ouganda
(13%), le Rwanda (13%), le Burundi (12%), la Tanzanie (11%) et le Kenya (9%). La consommation de
haricot par tête est de 31,4kg/an avec dans la région de grands lacs (Rwanda, Burundi et l’Est de la RDC),
des valeurs extrêmes de 50g/jours.18
Les pertes en graines qui surviennent avant les procédés de traitement et de transformation
varieraient entre 16% et 20%, estime le système d’information africain sur les pertes-post récolte. Elles se
14
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte. ML Edition, Benin,
1996, 388p.
15
Pantenius C.U. Storage losses in traditional maize granaries in Togo. Insect Science and its Application 9, Togo 1988, 725-
735p.
16
FAO, Production Yearbook, Rome 1980, 19pp.
17
SALUNKHE, D.K.; CHAVAN, J.K. and KADAM, S.S.: Postharvest biotechnology of cereals-CRC Press, Frorida 1985, 208pp.
18
Baudoin F.,Trouche G., Fliedel G,. Le Haricots. Collection agricultures tropicales en poche, Editions Quae, CTA, Presses
agronomiques de Gembloux, 2011, 123 p.
5
produisent lorsque le grain se décompose ou lorsqu’il est infesté par un parasite, un champignon, des
microbes ou attaquées par des insectes. Les pertes peuvent également être d’ordre économique lorsque le
prix sont bas et l’accès aux marche faible du fait de la mauvaise qualité des légumineuses. En tout ce sont
donc 4milliards de dollars (2,7 milliards d’euro) qui sont perdu par l’équivalent des importations de
légumineuses de la région sur un ou.19
La lutte contre les pertes post-récolte reste cruciale dans la mesure où des millions d’Africains
souffre encore de la malnutrition et que les importations alimentaire dépassent les 35milliards de dollars
par ans.20 les pertes peuvent être diminuées par a bonne préparation des produits avant les stockage, par
rapport aux innovation des techniques notamment en matière de séchage et de stockage et par la bonne
conservation denrées tout au long des stockages.21
La RDC, n’échappe pas à ces contraintes de pertes de post-récolte et plus particulièrement la
province du Nord – Kivu, qui actuellement se vit dans une situation désastreuse suite à la hausse de prix
des haricots sur le marché.
1) Quelles sont les méthodes et techniques utilisées par la population du groupement Mudja pour
conserver les haricots après récolte ?
2) Pendant combien de temps ces méthodes et techniques permettent- elles de conserver les haricots?
3) Quelles sont les projets qu’on peut mettre en marche pour améliorer la conservation des graines
de Haricots dans le groupement de Mudja ?
19
Jeune Afrique, Halte aux pertes post-récolte : la sécurité alimentaire de l’Afrique est en jeu, FAO, Rome 2011, P6.
20
Emile blaise siéwé et al. : Revue Africaine d’environnement et Agriculture 3, eeko, Cotonou, 2020. P54.
21
Genest C., Traoré A. et Bambara P. Guide pratique de protection des grains entreposés. Ministère de l'Agriculture et de
l'Elevage, Direction de la Protection des Végétaux et du Conditionnement, Coopération Canado-Burkinabè, Ouagadougou,
1990, 105 pages.
6
iii. Hypothèse
D’après Madeleine GRAWITZ, l’hypothèse est une proposition de réponse à la question ou aux
questions soulevées par la problématique.22 En ce qui concerne notre travail, nos hypothèses sont les
suivant :
1) Les techniques et méthodes utilisées par la population du groupement Mudja pour conserver les
haricots seraient : le séchage au soleil, une bonne récolte, un triage, le grenier, hangar, utilisation
des emballages appropriés pour la conservation, étalage et utilisation des produits de conservation
traditionnelle où moderne ;
2) Ces méthodes et techniques de conservation permettraient de conserver les haricots pendant
environ six mois ;
3) L’existence des différentes coopératives agricoles de stockage des graines serait un atout majeur
pour l’amélioration de l’état de conservation des graines de Haricots par les paysans dans le
groupement de Mudja.
iv. Objectifs
Objectif général
L’objectif général de ce travail est d’analyser les techniques et méthodes utilisées par la population du
groupement de Mudja pour conserver leurs haricots après récolte.
Pour y parvenir nous avons défini les objectifs spécifiques suivants :
22
GRAWITZ, M. Méthodes des sciences sociales, 4eEdition, édition Dalloz, Paris, 1976, P391.
7
C’est ainsi que nous avons voulu analyser ces faits pour vérifier si les méthodes et techniques de
conservation utilisés à Mudja sont efficaces et s’ils luttent efficacement contre les pertes surtout liée aux
attaques des insectes et rongeurs.
Cela nous permettra de démontrer le sort que subit l’agriculteur congolais, plus particulièrement
dans le groupement de Mudja, qui malgré la peine du travail agricole qu’il exerce n’arrive pas à satisfaire
ses moindres besoins tant alimentaire qu’économiques. Ainsi ayant vécu le groupement de Mudja et
observé la situation et les pratiques agricoles de conservation le caractérisant, nous nous sommes sentis
préoccupés par cet étant des choses.
1. Intérêt personnel : le plaisir a été pour nous de traiter un sujet du domaine agricole, parce que
nous estimons que les recherches sur ce sujet contribueront à améliorer notre expérience dans la
vie surtout au travail. A partir de ce sujet nous auront eu une occasion propice d’approfondir l’étude
et la pratique sur la conservation des légumineuses notamment les haricots;
2. Intérêt social: cette étude pourra être bénéfique à la société étant donné qu’elle va dégager une
lumière dans la conservation des légumineuses notamment les haricots. Elle guidera aussi la société
dans les mesures à prendre fasses aux problèmes liés aux attaques des rongeurs et des insectes lors
de la conservation et stockage de leurs produits récoltés;
3. Intérêt scientifique: Etant donné que notre travail est un travail de recherche orientée dans le
domaine agronomique, il constitue un document qui met en évidence des données réelles, de qualité
et vérifiables pouvant servir à d’autres recherches ultérieures.
A. Limite territorial
23
Rapport annuel du bureau du territoire exercice 2011
24
Rapport annuel.op.cit
9
Les rythmes saisonniers du groupement de Mudja sont caractérisés par quatre saisons. Réparties comme
suit :
Petite saison relativement sèche : décembre à février
Grande saison sèche : Juin à Aout
Petite saison de pluie : Mars à Mai
Grande saison de pluie : début septembre jusqu’au fin décembre.
26
Archive du Groupement de Mudja 2019.
10
Dans sa partie sud très urbanisée, on rencontre quelques boutiques, salon de coiffure et de buvettes
de boissons. Cependant, ce sont des petites maisons de commerce dont les activités se limitent à la survie
des familles de leurs tenanciers.
Dans sa partie Nord, encore rurale les paysans se livrent aux activités champêtres notamment les
cultures vivrières et le maraichage. Il est difficile voire impossible de parler des produits agricoles (choux,
carottes, oignon, poireaux…). Quelques petits marchés de moindre importance sont organisés chaque jour
dans les villages KIZIBA II, BUGAMBA I et II.
Quelques routes assurent le transport des produits agricoles nous citons notamment :
i) Technique de conservation : est un ensemble des procédés de traitement permettant de conserver les
propriétés gustatives et nutritives.
j) Méthode de conservation : est l’ensemble des principes utilisés pour conserver les propriétés
nutritives des aliments.
I.2.3. Morphologie
Les espèces du genre Phaseolus sont des plantes herbacées généralement annuelles, parfois
bisannuelles ou vivaces pour certaines d’entre elles, dans des conditions de milieu favorables. Il s’agit de
plantes lianes centes à croissance indéterminée. Les tiges volubiles peu ramifiées s’enroulent autour de
leur support et peuvent atteindre quatre mètres de haut, le système racinaire pivotant caractérisé par de
nombreuses ramifications latérales et adventices, le plus souvent localisées en superficie, la germination
est épigée (les cotylédons émergent au-dessus du sol).
Les feuilles sont alternées, composées, imparipennées comprenant 3 à 5 folioles de forme ovalo-
acuminée. Les deux premières feuilles (feuilles primordiales) sont toutefois différentes : entières et
opposées ; les fleurs zygomorphes sont de type papilionacé. Elles sont disposées en grappes lâches. La
couleur des pétales varie du blanc au pourpre et les teintes blanches, rose, violette ou pourpre sont
spécifiques de chaque variété. La fécondation est généralement autogame.28
27
Anonyme, 2016. www.wikipedia.org (visité le 24/04/2016).
28
Anonyme, 2016.Op.cit.
12
Les fruits sont des gousses déhiscentes, de couleur variable, généralement verte, parfois jaune ou
pourpre foncé. Elles contiennent 5 à 12 graines de taille et de couleur très variable selon les espèces et
variétés. Les Phaseolus, comme beaucoup d’espèces de légumineuses, se caractérisent aussi par leur
capacité à utiliser l’azote de l’air grâce à une symbiose dans les nodules racinaires avec une bactérie
fixatrice de l’azote. Toutes les espèces du genre sont diploïdes et ont 22 chromosomes (2n=22), à
l’exception de quelques-unes qui ont subi une réduction aneuploïde à 20 chromosomes.29
b) Usage médicinal
En médecine traditionnelle, l’utilisation de décoctions de la plante avant maturité ainsi que de cataplasmes
résolutifs de farine de graines est citée.31
c) Alimentation du bétail
Les fanes récupérées après la récolte des graines fournissent un fourrage médiocre pour l’alimentation
du bétail.32
29
Anonyme. Memento de l’agronome collection technique rurale, 4éd, 1993.1635pp.
30
FAO. Pertes et gaspillages alimentaires dans le monde. Ampleur, causes et prévention. FAO, Rome, Italie, 2012. 33 p.
31
Gaston Bonnier. La culture et l’amélioration de la légumineuse alimentaire en zone tropical. CIAT-FSAG, 1995. 209pp.
32
Gaston Bonnier. Op.cit.
13
Le haricot renferme des quantités importantes de protéines végétales. Il fournit également des
minéraux, des fibres, de la thiamine, de l’acide folique et des composés phyto-chimiques dotés
de propriétés analgésiques et neuro-protectrices.33
Il contient des quantités intéressantes de polyphénols qui présentent des propriétés anti oxydantes
permettant la prévention de maladies dégénératives telles que les cancers ou les syndromes
métaboliques.34
Haricots Haricots
Poids/volume rouge, secs, blancs secs,
100 g 100 g
Fibres
15,2 g 16,8 g
alimentaires
Source : https://www.passeportsante.net
33
JEANS François Cruz, D. Joseph Hounhouigan, Francis Fleurat-Lessard : La conservation des grains après récolte, CTA 2016, 23
pages.
34
Ganesan. Haricot commun in : Raemarks : Agriculture en Afrique tropicale. DGCI-100 Bruxelles, Belgique, 2017. 44-70pp.
14
est un endroit tout indiqué. Les gourdes et les pots traités au vernis, à la peinture ou à l’huile de lin avec
des couvercles scellés avec de la boue ou de la bouse de vache permettent un stockage étanche à l’air bien
adapté également aux tropiques humides. De grosses boîtes (par exemple des boîtes de lait en poudre) et
des bouteilles recouvertes d’osier conviennent aussi.
Convient pour : petites quantités de céréales, de haricots, d’arachides, et aussi aux semences.
Durée du stockage : 1 an environ.
Contenance : 5 à 30 litres.
Coût : bas.35
Méthode 2 : Paniers
Les paniers conviennent très bien sous les tropiques arides. Comme l’aération est importante sous les
tropiques humides, il ne faut pas trop serrer les paniers les uns contre des autres. Ils doivent être mis sur
une plateforme au-dessus du sol. Placer des chasse-rats sur les piquets de la plateforme.
35
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte. ML Edition, Benin,
1996, 130 pp.
15
36
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte. ML Edition, Benin,
1996, 131 pp.
37
Gwinner J, et al.op.cit.
38
Gwinner J, et al.op.cit.
16
manipulation. Un insecticide peut être mélangé au produit et saupoudré sur les sacs. Si l’on ne dispose pas
d’insecticide, le remplacer avec du sable ou des cendres.
Pour interdire aux insectes et aux rongeurs l’accès de l’entrepôt, boucher tous les trous et fissures
avec du ciment ou de la boue avant de commencer le stockage. Lorsque l’entrepôt a besoin d’aération,
couvrir les ouvertures avec des moustiquaires. Bien nettoyer les sacs déjà utilisés et en raison de la
présence possible de moisissures dans les vieux sacs, stocker les sacs neufs séparément.
Convient pour : céréales, légumineuses, graines oléagineuses, pommes de terre.
Durée du stockage : jusqu’à un an, selon les circonstances.
Contenance : 50 à 100 litres.
Coût : selon les circonstances locales (matériau utilisé : jute, sisal, coton, chanvre ou d’autres fibres
locales). 39
39
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte. ML Edition, Benin,
1996, 131 pp.
17
40
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte. ML Edition, Benin,
1996, 132pp.
18
Comme la continuation du séchage pendant le stockage est impossible, le produit doit être bien séché
avant d’être mis en silo. Les silos en terre protègent mieux contre les insectes que par exemple les cabanes
à maïs, mais l’emploi d’insecticide, de sable fin, etc… reste conseillé. Le silo doit être protégé des pluies
car les pluies fortes peuvent faire de graves dégâts.
Avantages des silos en terre sur les silos en pierre ou en béton :
Ils ne sont pas chers;
Ils peuvent être construits avec des matériaux locaux ;
Leur construction n’exige pas un travail de spécialiste.
Inconvénients :
L’humidité monte de l’environnement humide, si l’on ne prend pas certaines précautions (voir plus
haut);
Pendant le séchage, des fissures apparaissent souvent dans les murs. Pour remédier à cela, on
mélange à la boue de la paille hachée ou de l’herbe ou bien on construit un châssis en bambou
qu’on enduit de boue;
La durée de vie est plus courte.
Convient pour : céréales, produits oléagineux, légumineuses et ignames.
Durée du stockage : 6 à 9 mois.
Contenance : 0,5 à 2 tonnes.
Matériaux : argile ou boue, bambou ou bois et paille ou herbe pour les types traditionnels.
Coût : bas, sauf en cas d’améliorations.
Construction : simple.41
La figure 8 montre un silo en blocs de boue amélioré. Il est fait de briques en boue et est amélioré
par le revêtement et la peinture des murs. Un manuel de construction est disponible sur demande.
Méthode 6 : Silos en brique ou en ciment (armé)
Ces silos conviennent tant aux tropiques arides qu’aux tropiques humides.
Ils doivent être protégés de la pluie par un toit et par un sol en béton (renforcé) ou en brique.
41
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte. ML Edition, Benin,
1996, 133 pp.
19
Les silos dispensent un stockage étanche à l’air et à l’eau s’ils sont peints avec, par exemple, de la peinture
à base de caoutchouc chlorisé, du coaltar ou du bitume. Les silos en brique et en ciment armé peuvent être
de différentes formes et de différentes tailles.42
Quatre types de silos :
1. Silo en brique ;
2. Silo en douves de ciment;
3. Silo thaï en ciment armé ;
4. Silos multi coffres en béton.
Méthode 7 : Utilisation des produits de conservation
Utilisation de la cendre
Ici le produit utilisé par l’acteur pour l’entreposage des légumineuses à grains est la cendre de bois. Il faut
nettoyer la cendre avec de l’eau jusqu’à ce que toutes les traces de sel aient disparu, avant leur usage. La
cendre lessivée est séchée correctement et conservée à l’abri de toute humidité.43
42
Gwinner J, et al.op.cit.
43
Songa J M, Rono W. Indigenous methods for bruchid beetle (Coleoptera : Bruchidae) control in stored beans (Phaseolus vulgaris
L.). International Journal of Pest Management 44 (1), 1998. 1-4pp.
44
Songa J M et al.op.cit.
20
Dans de nombreux pays du Sud il existe un besoin important d’innovations techniques notamment
en matière de séchage et de stockage.
Au niveau de l’exploitation familiale, les quantités à gérer restent relativement modestes et portent
sur quelques centaines de kilogrammes ou quelques tonnes. Les pertes peuvent être diminuées par la bonne
préparation (nettoyage, séchage) des produits avant le stockage, l’amélioration des systèmes de stockage
traditionnels et l’introduction de nouveaux systèmes de stockage en zones rurales comme par exemple la
diffusion de petits silos métalliques. Les solutions technologiques doivent rester simples, peu onéreuses,
faciles d’entretien et adaptées aux problèmes spécifiques à résoudre.46
45
Nisard M. Les agronomes latins, Palladius. De l’agriculture, Livre 1, chapitre XXXVI, Didot libraires Institut de France, Paris,
1864. P.523–645
46
Nisard M. op.cit.
21
5. Avant le stockage, un passage au tamis vous permettra d'éliminer les débris fins et les grains les
plus petits.47
I.2.5.2.2. Le triage
Il consiste à :
Un emballage adéquat apporte une contribution capitale à la diminution de ces pertes, surtout dans les
régions tropicales, où les conditions climatiques augmentent considérablement les risques de détérioration
des grains.51
47
JEANS François Cruz, D. Joseph Hounhouigan, Francis Fleurat-Lessard : La conservation des grains après récolte, CTA 2016,
240pages.
48
JEANS François Cruz, et al.op.cit
49
JEANS François Cruz, et al.op.cit
50
Tyler P.S., Gilman G.A. L’évaluation des pertes post-récolte. In Beaulieu Gingras S.,Dan Dicko D. (ed.), L’amélioration des
systèmes post récolte en Afrique de l’Ouest. Agence de Coopération culturelle et technique ACCT, Paris, France, 1980. p.137-
151
51
Tyler P.S. et al. Op.cit.
22
En ce qui concerne les graines, on utilise essentiellement les sacs en jutes, les sacs ordinaires en bande
rouge ou vert, les sacs en pics ou les sacs en plastiques. Dans la mesure du possible, les fibres doivent
permettre la fabrication de sacs de coûts modérés tout en garantissant les fonctions précédemment décrites.
Le choix du type de sac doit être fait en prenant en compte non seulement sa résistance mécanique
et sa résistance à l'action de l'humidité, des rayons du soleil et des ravageurs, mais encore le type de
manutention prévu.52
52
Tyler P.S., Gilman G.A. L’évaluation des pertes post-récolte. In Beaulieu Gingras S.,Dan Dicko D. (ed.), L’amélioration des
systèmes post récolte en Afrique de l’Ouest. Agence de Coopération culturelle et technique ACCT, Paris, France, 1980. p.137-
151
23
1. Bloc note : nous a aidés à écrire les données récoltées sur terrain.
2. Questionnaires d’enquêtes : nous ont aidé à bien récolter les données sur terrains ;
Au cours de nos investigations les méthodes et techniques ont été utilisés pour faire triompher
notre recherche.
II.1.2.1. Méthodes
1. Méthode statistique : elle nous a aidé a dépouillé et présenté des résultats sous forme des tableaux
statistiques enfin de bien les interprétés.
2. Méthode descriptive : Cette méthode nous a permis de décrire notre milieu qui est le groupement
de Mudja et ses périphéries en nous référant sur les aspects géographique, monographique, etc.
3. Méthode analytique : elle nous a aidés à faire les analyses sur les questions existentielles liées
aux contraintes de la culture de haricots à Mudja.
II.1.2.2. Techniques
La technique documentaire : Elle nous a été utile pour exploiter tous les documents se rapportant
sur notre sujet de recherche.
La technique d’observation : elle a permis de voir nous même les plants de haricot en culture.
24
La technique d’interview : Cette technique nous a mis en contact directs avec les agriculteurs et
grâce à la technique, nous avons eu le temps d’inter changer avec nos enquêtés.
les enquêtes : Cette technique a été utilisée dans la réalisation des enquêtes auprès des ménages
exploitants la culture de haricots pour des données quantitatives.
Vu la difficulté d’atteindre toute la population du groupement de Mudja qui est concernés par l’objectif
de notre étude, nous nous sommes choisi 80 personnes à enquêter pour toutes les localités.
Pourcentage Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé cumulé
Validée Masculin 44 55.0 55.0 55.0
Féminin 36 45.0 45.0 100.0
Total 80 100.0 100.0
Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé Pourcentage cumulé
Validée Marié 30 37.5 37.5 37.5
Célibataire 33 41.3 41.3 78.8
Veuf
17 21.3 21.3 100.0
(veuve)
Total 80 100.0 100.0
Source : nos enquêtes en Août, 2022
En partant de ce tableau, nous constatons que sur 80 enquêtés qui pratiquent ou non la culture de haricot,
33 enquêtés soit 41.3% sont de célibataires, 30 enquêtés soit 37.5% sont mariés, 17 enquêtés sont de veuf
(ves).
Tableau VIII. Niveau d’instruction
Pourcentage Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé cumulé
Validée D6N 26 32.5 32.5 32.5
G3 16 20.0 20.0 52.5
L2 9 11.3 11.3 63.8
Analphabète 29 36.2 36.2 100.0
Total 80 100.0 100.0
Source ; ns enquêtes en Août, 2022
Ce tableau que sur 80 enquêtés qui pratiquent ou non la culture de haricot, 29 enquêtés soit 36.3% sont
des analphabètes 26 enquêtés soit 32.5% sont de diplômés, 16 enquêtés soit 20% sont de graduats et 9
enquêtés soit 11.3% sont des licenciés.
26
Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé Pourcentage cumulé
Validée 0 à 5 ans 58 72.5 72.5 72.5
6 à 10 ans 21 26.3 26.3 98.8
11 à 20 ans 1 1.3 1.3 100.0
Total 80 100.0 100.0
Source : nos enquêtes en Août, 2022
Au vu de ce tableau, nous constatons que sur 80 enquêtés qui pratiquent ou non la culture de haricot, 58
enquêtés soit 72.5% ont une ancienneté de 0 à 5 ans, 21 enquêtés soit 26.3% ont une ancienneté de 6 à
10 ans et 1 enquêté soit 1.3% a une ancienneté de 11 à 20 ans.
Tableau X. Avez-vous déjà pratiqué la culture de haricot
Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé Pourcentage cumulé
Validée Oui 75 93.8 93.8 93.8
Non 5 6.3 6.3 100.0
Total 80 100.0 100.0
Source : ns enquêtes en Août, 2022
Ce tableau montre que sur 80 enquêtés, 75 soit 93.8% pratiquent la culture de haricot et 5 enquêtés soit
6.3% ne la pratiquent pas.
Tableau XI. Si oui laquelle (lesquelles) des méthodes ici-bas utilisez-vous pour conserver les
haricots
Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé Pourcentage cumulé
Validée Stockage dans un
4 5.0 5.3 5.3
hangar
Stockage dans le
9 11.3 12.0 17.3
grenier
27
Stockage dans
11 13.8 14.7 32.0
l'entrepôt
Stockage dans le
5 6.3 6.7 38.7
silo
Stockage dans le
4 5.0 5.3 44.0
magasin
Stockage sur les
12 15.0 16.0 60.0
étalages
Utilisation des
produits de
conservation 5 6.3 6.7 66.7
traditionnelle ou
moderne
Autres: Stockage
dans des maisons 25 31.3 33.3 100.0
au frais climat
Total 75 93.8 100.0
Manquement du système 6.3
Total 80 100.0
Source : nos enquêtes en Août, 2022
Il ressort de ce tableau que sur 75 enquêtés qui pratiquent la culture de haricot, 25 enquêtés soit 33.3%
stockent leur haricot dans des maisons au frais climat, 12 enquêtés soit 16% stockent leurs haricots sur les
étalages, 11 enquêtés soit 14.7% stockent leurs haricots dans l’entrepôt, 9 enquêtés soit 12% stockent leurs
haricots dans le grenier, 5 enquêtés soit 6.7 stockent leurs haricots par l’utilisation des produits de
conservation traditionnelle ou moderne, 5 enquêtés soit 6.7% stockent leurs haricots dans le silo, 4
enquêtés soit 5.3% stockent leurs haricots dans le magasin et 4 enquêtés soit 5.3% stockent leurs haricots
le hangar.
28
Tableau XII. La quelle (ou les quelles) des techniques ci-après utilisez-vous
pour la conservation des haricots après récolte
pourcentage Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage Validé Cumulé
Validée Séchage au soleil 41 51.3 54.7 54.7
Triage pour séparer les
bonnes et les 7 8.8 9.3 64.0
mauvaises graines
Utilisation des
emballages appropriés
15 18.8 20.0 84.0
pour la conservation de
haricot
Une bonne récolte 12 15.0 16.0 100.0
Total 75 93.8 100.0
Manquement du système 5 6.3
Total 80 100.0
Source : nos enquêtes en Août, 2022
Nous constatons dans ce tableau que sur 75 enquêtés qui pratiquent la culture de haricot, 41 enquêtés soit
54.7% utilisent le séchage au soleil comme technique pour la conservation de haricots, 15 enquêtés soit
20% utilisent les emballages appropriés pour la conservation comme une technique, 12 enquêtés soit 16%
utilisent une bonne récolte comme technique pour la conservation de haricot, 7 enquêtés soit 9.3% utilisent
le triage pour séparer les bonnes et les mauvaises graines comme technique pour la conservation de
haricots après récolte.
Tableau XIII. Utilisant les différentes méthodes et techniques de conservation, le stockage
de haricots peut durer pendant combien de temps
Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage Pourcentage validé cumulé
Validée 1 mois 8 10.0 10.7 10.7
2 mois 17 21.3 22.7 33.3
3 mois 44 55.0 58.7 92.0
29
Tableau XIV. Quelles sont les causes liées à la perte de production des haricots
Pourcentage Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé cumulé
Validée Mauvaise exécution
des travaux post- 15 18.8 20.0 20.0
récolte
Attaque de ravageurs
9 11.3 12.0 32.0
et des prédateurs
Manque de
connaissance sur les
méthodes des 14 17.5 18.7 50.7
conservations des
haricots
Mauvais état des
37 46.3 49.3 100.0
conservation
Total 75 93.8 100.0
Manquement du Système 5 6.3
Total 80 100.0
Source : nos enquêtes en Août 2022
30
Ce tableau montre que sur 75 enquêtés qui pratiquent la culture de haricot, 37 enquêtés soit 49.3% disent
que la cause de la perte de la production est le mauvais état de conservation, 15 enquêtés soit 20% disent
que la mauvaise exécution de travaux post-récolte, 14 enquêtés soit 18.7% disent que la cause de la perte
de la production est le manque de connaissance sur les méthodes de conservation de haricot, et 9 enquêtés
soit 12% disent que la perte de la production est l’attaque des ravageurs et prédateurs.
Pourcentage Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé cumulé
Validée Graines brisées ou
21 26.3 28.0 28.0
endommagées
Infestation par les
14 17.5 18.7 46.7
insectes
Diminution de
qualité 17 21.3 22.7 69.3
nutritionnelle
Baisse de faculté
germinative des 23 28.8 30.7 100.0
semences
Total 75 93.8 100.0
Manquement du Système 5 6.3
Total 80 100.0
Source : ns enquêtes en Août, 2022
Au vu de ce tableau, nous constatons que sur 75 enquêtés qui pratiquent la culture de haricot, 23 enquêtés
soit 30.7% disent que la nature de la perte est de baisse de faculté germinative des semences, 21 enquêtés
soit 28% disent que la nature de perte de production est la présence de graines brisées u endommagées,
17 enquêtés soit 22.7% disent que la nature de perte de production est la diminution de qualité
nutritionnelle, 14 enquêtés soit 18.7 disent que la nature de perte est l’infestation par les insectes.
Pourcentage Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé cumulé
Validée Pertes de qualité 19 23.8 25.3 25.3
Pertes
19 23.8 25.3 50.7
nutritionnelles
pertes de viabilité
16 20.0 21.3 72.0
de semences
Pertes
21 26.3 28.0 100.0
commerciales
Total 75 93.8 100.0
Manquement du Système 5 6.3
Total 80 100.0
Source : nos enquêtes en Août, 2022
Ce tableau montre que sur 75 enquêtés qui pratiquent la culture de haricot, 21 enquêtés soit 28% disent
que la perte de production est commerciale, 19 enquêtés soit 25.3% disent que la perte est de qualité de
production, 19 enquêtés soit 25.3% disent que la perte de production est nutritionnelle, et 16 enquêtés soit
31.3% disent que la perte de production est la perte de viabilité de semences.
Tableau XVII. pouvez-vous donner les moyens que vous appliquez pour améliorer la
résistance des haricots à différentes attaques des insectes durant la période de
conservation
Pourcentage Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé cumulé
Validée Utilisation de
4 5.0 5.3 5.3
l'huile
Utilisation de la
10 12.5 13.3 18.7
poudre du tabac
Utilisation de
9 11.3 12.0 30.7
pyrèthre
32
Utilisation de
3 3.8 4.0 34.7
piment
Utilisation de la
6 7.5 8.0 42.7
cendre
Utilisation des
insecticides : 18 22.5 24.0 66.7
chlorine
Total 80 100.0
Tableau XVIII. Quels sont les produits que vous utilisez pour la
conservation de haricots après récolte
Pourcentage Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé cumulé
Validée Utilisation des
24 30.0 32.0 32.0
insecticides
33
Traitement
51 63.8 68.3 100.0
traditionnel
Total 75 93.8 100.0
Manquement du Système 5 6.3
Total 80 100.0
Source : nos enquêtes en Août, 2022
Ce tableau montre que sur 75 enquêtés qui pratiquent la culture de haricot, 51 enquêtés soit 68%
utilisent le traitement traditionnel et 24 enquêtés soit 32% utilise les insecticides.
Tableau XIX. Quel projet vous espérez peut améliorer les conditions de
conservation des produits agricoles et leur assurer la rentabilité de vos activités
agricoles
Pourcentage Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé cumulé
Validée Approvisionneme
24 30.0 32.0 32.0
nt en insecticides
Conservation des
semences dans
une coopérative 51 63.8 68.0 100.0
contrôlée par un
spécialiste
Total 75 93.8 100.0
Manquement du Système 5 6.3
Total 80 100.0
Source : ns enquêtes en Août, 2022
Il ressort de ce tableau que sur 75 enquêtés qui pratiquent la culture de haricot, 51enquêtés soit 68%
espèrent que la conservation des semences dans une coopérative contrôlée par un spécialiste serait un bon
projet de développement, 24 enquêtés soit 32% espèrent que l’approvisionnement en insecticides serait
un bon projet de développement.
34
Pourcentage Pourcentage
Réponse Fréquence Pourcentage validé cumulé
Validée Oui 50 62.5 66.7 66.7
Non 25 31.3 33.3 100.0
Total 75 93.8 100.0
Manquement du Système 5 6.3
Total 80 100.0
Source : nos enquêtes en Août, 2022
Ce tableau montre que sur 75 enquêtés qui pratiquent la culture de haricot, 50 enquêtés soit 66.7% disent
que les méthodes de stockages et de conservations de haricots utilisées parviennent à donner de bons
résultats et 25 enquêtés soit 33.3% les contredisent en disant que ces méthodes ne donnent de bons
résultats.
35
Quant à la pratique de la culture, 75 sur 80 enquêtés disent qu’ils ont déjà pratiqué tandis que 5 sur
80 enquêtés ne l’ont jamais pratiqué. Et parmi ces 75 enquêtés qui pratiquent la culture de haricot, la
majorité soit 33.3% stockent leurs haricots dans de maisons sous climat frais et utilisent le séchage au
soleil comme techniques pour la conservation de haricot soit 54.7% et ces techniques font à ceux que les
haricots se conservent pendant 3 mois soit 58.7%. Au vu cette conservation, il s’est remarqué une perte
ayant comme nature la baisse de faculté germinative des semences soit 30.7% causée par le mauvais état
de conservation soit 49.3% et cette perte a l’impact même au niveau commercial de haricot disent 28% de
ns enquêtés. Nos résultats trouvés corroborent à ceux trouvés par G.LULEGE, 2020 ; il trouvé que à Uvira,
le stockage de produits agricoles est souvent réalisé dans les maisons du dit lieu, et cela ne constituant pas
une meilleure méthode de conservation, car il remarque souvent des pertes de faculté germinative dans
peu de temps, la qualité du produit se détériore vite ce qui fait entrainer aussi la perte de la rentabilité.
Ceux-ci leurs poussent de trier les bons aux mauvais produits.
Cependant, le moyen de lutte envisagé pour cette perte afin d’améliorer la résistance de haricots
contre les attaques d’insectes est l’utilisation de l’Eucalyptus grandis disent 33.3% de nos enquêtés et de
l’insecticides du type chlorine soit 24%. De ces pertes, les enquêtés disent que l’aménagement d’une
coopérative pouvant aider à conserver les semences sous un contrôle d’un spécialiste soit 68% serait un
bon projet de développement. Malgré les énormes pertes, les techniques et méthodes de stockages et de
conservation parviennent à donner de bons résultats soit 66.7% de nos enquêtés. En partant de ces
résultants trouvés, nous avons constaté que les résultats trouvés par T. MUNYULU, 2003 dans la localité
de Miti, ses résultats ont montré que la lutte contre les attaques des insectes aux produits agricoles après
récolte est faite d’une manière traditionnelle d’une part et d’autre part d’une manière moderne en utilisant
les insecticides de nouvelle génération soient biologiques et/ou organiques ou inorganique et/ou de
synthèse.
36
Cependant, les résultats trouvés montrent que la majorité soit 33.3% stockent leurs haricots dans
de maisons sous climat frais et utilisent le séchage au soleil comme techniques pour la conservation de
haricot soit 54.7% et ces techniques font à ceux que les haricots se conservent pendant 3 mois soit 58.7%.
De ces pertes, les enquêtés disent que l’aménagement d’une coopérative pouvant aider à conserver les
semences sous un contrôle d’un spécialiste soit 68% serait un bon projet de développement ainsi nos
hypothèses ont été confirmées.
Selon POUMAILLOU cité par KASUKU K., un projet est un ensemble des moyens de toute
sorte dont la mise en œuvre de façon coordonnée est estimée nécessaire pour obtenir un résultat de
développement économique et social concourant à la réalisation des objectifs du plan.53
Dans le langage courant, on peut dire que le projet c’est tout ce qu’on se propose de faire pour
atteindre un objectif déterminé. Partant de ces définitions nous avons trouvé bon concevoir un projet de
création d’une coopérative agricole pour contribuer à la valorisation des productions agricoles dans le
groupement de Mudja et ses environs.
Ainsi, notre projet consiste à aménager une coopérative agricole où les agriculteurs pourront
conserver efficacement leurs récoltes afin d’accroitre la rentabilité de leurs produits agricoles et assurer la
bonne conservation des parts réservées aux semences pour accroitre leur productivité.
III.1.2. Justification
Les résultats à nos enquêtes, observations et autres indicateurs prouvent que, malgré la peine
à laquelle les agriculteurs du groupement de Mudja se donnent dans la réalisation des leurs activités
agricoles, ils ne parviennent pas à trouver bénéfice dans celles-ci, les causes de ce fait sont nombreuses
mais la principale est le fait qu’ils manquent les moyens de stocker ou conserver leurs récoltes afin qu’elles
ne soient ravagées par les ravageurs qui les attaquent. Aussitôt récolter, malgré la baisse exagérée du
prix due à l’abondance des produits semblables sur le marché, ils sont obligés de vendre de peur de voir
leurs produits se détériorer dans leurs maisons ou dans leurs greniers qui ne garantissent pas la protection
aux produits stockés. Ainsi, des prix très bas leur sont infligés car manquant d’autres moyens (possibilités)
à mettre en œuvre.
53
38
Pour pallier à cette situation mettant en mal les agriculteurs, la création d’une coopérative agricole
où ils conserveront leurs productions afin de les vendre à des moments opportuns s’est avérée comme un
moyen pertinent.
III.1.3.1. Objectifs
Global
L’objectif global de notre projet est de contribuer à l’amélioration des conditions socio-économiques
des agriculteurs du groupement de Mudja.
Spécifiques
III.1.3.2. Buts
Sensibiliser la population de Mudja sur l’importance d’une coopérative agricole et les amener à y
adhérer volontairement.
La durée effective pour l’exécution de ce projet est de 2ans soit 24 mois allant du 1ère Décembre
2022 au 31 décembre 2024.
Au cours de cette période, plusieurs activités groupées en phase seront réalisées dans le but
d’atteindre les objectifs.
Les bénéficiaires directs : sont constitués des agriculteurs de Mudja pour qui la coopérative va
améliorer directement la rentabilité des productions agricoles.
Les bénéficiaires indirects : sont constitués de toute la population du groupement de Mudja en
particulier et le territoire de Nyiragongo en général qui peuvent, d’une manière ou d’une autre
bénéficier des résultats et impact du projet.
Pour rendre accessible notre coopérative aux agriculteurs de toutes les localités du groupement de
Mudja, elle sera implantée dans la localité de Kiziba 2, groupement de Mudja, Territoire de Nyiragongo,
province du Nord-Kivu, République Démocratique du Congo.
Par contre les activités liées à la réalisation de notre projet seront effectuées sur toutes les localités
du groupement de Mudja.
Bien que la création d’une coopérative agricole soit une affaire des spécialistes, le concours
des différents acteurs locaux s’avère nécessaire pour la réussite.
Ainsi, notre projet s’inscrit dans le cadre socio-économique et est du type concerté car il fait
intervenir plusieurs acteurs tels que : la population locale, les associations et initiatives locale de
développement, les communautés religieuses.
C’est ainsi que, notre projet visant à fournir un plus au processus de développement va y arriver en
passant par :
Intégrabilité
Ce projet intègre tous les agriculteurs de Mudja sans distinction aucune. Il n’a aucune exigence
d’effets négatifs sur les mœurs, coutumes ou cultures, structures sociales.
Acceptabilité
Les résultats de notre enquête prouvent que notre projet est acceptable par la population car, selon
ceux-ci, ce projet répond à leurs aspirations.
Participation de la population
Etant donné l’assurance que nous portons aux deux premiers facteurs de la faisabilité de notre
projet, la participation de la base qui est constituée par la population de Mudja est une aspiration que nous
espérons atteindre.
Ce projet étant une réponse à la situation réelle présente sur terrain et préoccupant les agriculteurs
de Mudja, la participation de ceux-ci est une condition pertinente pour sa réalisation. Elle sera possible
grâce aux diverses séances de sensibilisations qui serons tenues dans différentes structures sociales.
Pour atteindre les objectifs de ce projet, son exécution passera par plusieurs phases subdivisées
en opération plus ou moins interdépendantes et qui donneront une vue sur les activités (intrants).
Les membres d’une coopérative assument, en matière de gestion, un rôle qui diffère de celui
des actionnaires dans les sociétés commerciales normales. S’il en est ainsi, c’est parce qu’ils sont
propriétaires et dirigeants de la coopérative, dont la mission principale est de fournir à ses membres les
services qui leur sont nécessaires.
1. Organigramme
A.G
C.A
Comptabilité Le gérant
1. Fonctionnement
L’A.G : elle est constituée par tous les membres adhérant au projet. Dans une coopérative agricole
cet organe joue les fonctions suivantes : l’approbation et la modification du règlement intérieur, la
désignation d’un C.A. apte à remplir ses fonctions et l’étude des problèmes soulevés, de manière à voter
en connaissance de cause.
42
Le C.A : vise à assurer le bon fonctionnement du projet en assurant les droits des adhérents, en
fixant les grandes lignes et orientations des activités et en contrôlant le cycle d’exploitation de la
coopérative.
La comptabilité : se charge des tenus des comptes et contrôle l’avancement financier du projet. Il
contrôle les dépenses et les recettes effectuées par le projet.
Ressources humaines : le projet nécessite le concours des tous les agriculteurs du groupement de
Mudja et toute autre personne physique susceptible d’apporter quelque chose pour la réalisation
de ces activités. Il utilisera pour ce faire, un personnel plus ou moins équilibré qui sera en
collaboration étroite avec les membres bénéficiaires de la coopérative.
Ressources matérielles : il nécessite nombreuses ressources matérielles parmi lesquelles nous
pouvons citer :
Une maison centrale qui abritera la coopérative agricole, avec bureau, salle de réunion,
dépôt…
43
Ressources financières : il est vrai que la réalisation de ce projet nécessite les moyens financiers
pour sa mise en place. Ces ressources seront tirées d’une part de la participation locale de la
population et d’autre part d’un éventuel financement extérieur fourni par notre bailleur de fonds.
Pour atteindre ses objectifs notre projet verra la réalisation des activités suivantes et dans le respect
du temps prévu.
III.5. BUDGETISATION
Dans notre travail, cette partie est destinée à donner une estimation du coût total de la mise en
œuvre de ce projet. Elle est faite sous forme de tableau et présente toutes les dépenses qui seront faites au
cours de l’exécution du projet.
Prix Prix
N° Désignations Quantité
unitaire($) total($)
20
1 Terrain 1 20000
000
3
2 Sable 70m3 5
500
1
3 Ciment 100 sacs 18
800
120
4 Briques 600000 0,2
000
3
5 Moellons 30m 7 210
6 Graviers 50m3 5 250
1
7 Fer à béton 100bares 16
600
8 Chaux 25kg 2,5 75
Madrier,
9 chevrons et 200pièces - 600
planches
10 Tôles 50pièces 10 500
Portes
11 3 150 450
métalliques
Portes en
12 8pièces 50 400
bois
13 Vitre 8pièces 3 24
14 Serrures 15pièces 10 150
149
TOTAL - -
559
Prix
N° Désignations Quantité Prix($)
total($)
1 Tables 5 50 250
2 Chaises 15 20 300
3 Etagères 2 30 60
4 Tablier 10 40 400
5 Ordinateur 1 600 600
Groupe
6 1 200 200
électrogène
Papiers
7 10 rames 6 60
diplicataires
8 Agrafeuses 5pièces 3 15
9 Agrafes 100pièces 0,5 20
10 Perforateurs 4rames 10 40
Papiers
11 30pièces 0,5 15
carbone
Cahiers
12 10 boites 2.5 50
ministres
Farde
13 2boites 3 6
chemise
14 Classeur 6pièces 6 60
Vernis
15 20boites 4 80
correcteur
Boites de
16 4 pièces 6 24
stylos
Boites
17 10boites 2 40
crayons
Livre de
18 1pièces 5 5
caisse
Machine à
19 4 pièces 3 12
calculer
20 Lattes 2cartons 5 10
21 Marqueurs 3boites 5 15
TOTAL - - 2262
46
Prix Prix
N° Désignations Quantité
unitaire($) total($)
6
1 Camionnette 1 6 500
500
Moto AG 4
2 3 1 500
125/ YAMAHA 500
3 Brouette 3 10 30
4 Charrettes 1 100 100
11
TOTAL - -
130
Prix Prix
N° Désignations Quantité
unitaire($) total($)
1 Carburant 1000L 2 2000
Courant
2 - - 500
électrique
3 Lubrifiant 100L 4 400
4 Insecticides - - 300
Réparation
5 - - 1500
et entretien
TOTAL - - 4700
Sources :
Montant
N° Désignations Pourcentage
($)
Salaire du
1 46 708 20,7
personnel
47
Matériels et
2 matériaux de 149 559 66,4
construction
Meubles,
fournitures de
3 bureau et 2 378 1
équipement des
locaux
Matériels
4 11 130 4,9
roulant
Matériels de
5 fonctionnement et 4 700 2
divers
6 Sous Total 214359 95,2
Imprévu :
7 10 693,75 4,7
5%
TOTAL GENERAL 225052,75 100
Parties Montant
N° Pourcentages
prenantes en dollars ($)
1 FAO 25 56142,2
2 PAM 25 56142,2
3 PNUD 20 44913,75
Population
4 30 67370,6
locale
TOTAL 100 224 568,75
Concept social, et
Concept économique.
Sur le plan social, il va contribuer à l’amélioration des conditions de vie sociales des membres
bénéficiaires, et sur le plan économique, ce projet va contribuer à l’accroissement du revenu familial des
membres, grâce à la valorisation de leurs produits agricoles.
Pour le cas du suivi, il sera permanent pendant toute la période d’exécution du projet. Il sera
effectué par le service du suivi-évaluation sous le contrôle du conseil d’administration. Quant à
l’évaluation, elle sera effectuée à la fin de chaque semestre et par le service de suivi-évaluation, le conseil
d’administration et quelques évaluateurs venus d’ailleurs (externes), ce sera donc une évaluation mixte.
LH SOURCES
RESUME CONDITIONS
I.O.V DE
NARATIF CRITIQUES
LV VERIFICATION
Contribuer
-Rapport du
à l’amélioration 650
service de suivi-
des membres améliorent
évaluation,
OBJECTIFS conditions socio- leurs états financiers
économiques des et leurs conditions de
- Enquête
agriculteurs de vie générales
sur terrain.
Mudja.
Contribuer
650 membres
à la valorisation -Qu’il n’y ait
de la coopérative -Rapports,
des productions pas perturbation
améliorent la
agricoles des d’ordre sécuritaire,
rentabilité de leurs -Enquête sur
agriculteurs de
BUT activités agricole par terrain,
Mudja par la -Que la
la valorisation de
construction programmation des
leurs produits -
d’une activités soit
conservés dans la Observation.
coopérative respectée
coopérative.
agricole.
- Démarrage -Document
- -Que les
EXTRANTS effectif des activités, administratif,
Documents autorités politico-
49
Coût global
du
projet 224 568,75
51
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre de notre travail ayant porté sur Essaie d’Analyse des méthodes et
techniques de conservation des légumineuses: cas de haricots dans le groupement de MUDJA. Ce travail
avait comme objectif principal d’analyser les techniques et méthodes utilisées par la population du
groupement de Mudja pour conserver leurs haricots après récolte.
Pour y arriver à cette objectif les questions ci-dessous ont été posées :
Quelles sont les méthodes et techniques utilisées par la population du groupement Mudja pour
conserver les haricots après récolte ?
Pendant combien de temps ces méthodes et techniques permettent- elles de conserver les haricots ?
Quelles sont les projets qu’on peut mettre en marche pour améliorer la conservation des graines de
Haricots dans le groupement de Mudja ?
Les hypothèses suivantes ont été évoquées à l’égard de questions posées ci-haut
Les techniques et méthodes utilisées par la population du groupement Mudja pour conserver les
haricots seraient : le séchage au soleil, une bonne récolte, un triage, le grenier, hangar, utilisation
des emballages appropriés pour la conservation, étalage et utilisation des produits de conservation
traditionnelle où moderne ;
Ces méthodes et techniques de conservation permettraient de conserver les haricots pendant
environ trois mois ;
L’existence des différentes coopératives agricoles de stockage des graines serait un atout majeur
pour l’amélioration de l’état de conservation des graines de Haricots par les paysans dans le
groupement de Mudja.
A l’issu d’une série de méthodes dont descriptive et analytique, et de techniques dont documentaire,
d’interview ou enquête, etc. les résultats trouvés ont montré que la majorité soit 33.3% stockent leurs
haricots dans de maisons sous climat frais et utilisent le séchage au soleil comme techniques pour la
conservation de haricot soit 54.7% et ces techniques font à ceux que les haricots se conservent pendant 3
mois soit 58.7%. De ces pertes, les enquêtés disent que l’aménagement d’une coopérative pouvant aider
à conserver les semences sous un contrôle d’un spécialiste soit 68% serait un bon projet de développement
ainsi nos hypothèses ont été confirmées.
52
Eu égard de ci-haut trouvés, nous recommandons aux paysans d’être informer sur les bonnes
techniques et méthodes de conservation des produits agricoles et de bien les appliquer. Au gouvernement
et aux ONG de bien y subvenir les exploitants agricoles et d’y orienter de projets portant sur
l’aménagement des coopératives pouvant aider à conserver les semences sous un contrôle d’un spécialiste
tel que les enquêtés l’ont indiqué.
53
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
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conservation des semences de haricots, Edition Ruisseaux d’Afrique, Benin, 2017, P35;
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Rome, Italie, 2012. 33 p.
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Bruxelles, Belgique, 2017. 44-70pp.
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11. Genest C., Traoré A. et Bambara P. Guide pratique de protection des grains entreposés.
Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, Direction de la Protection des Végétaux et du
Conditionnement, Coopération Canado-Burkinabè, Ouagadougou, 1990, 105 pages.
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dans le territoire d’Uvira, UNIGOM, Goma 2020.
13. Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines
après récolte. ML Edition, Benin, 1996, 83-415pp.
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1976, 13-14 p.
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54
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Agronomique du Benin(BRAB) –Numéro spécial agronomie, société, Environnement et sécurité
alimentaire 2016. 132-143 pp.
28. Anonyme, 2016. www.wikipedia.org (visité le 24/04/2016).
55
56
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
Nous vous prions de bien vouloir répondre à ces questions destinées à notre travail de fin de
cycle. Le sujet, que nous traitons est :" Essaie d’analyse des méthodes et techniques de conservation
des légumineuses : cas de haricots dans le groupement de MUDJA".
Vous répondez à ces questionnaires en fonction de votre situation personnelle, de votre opinion et de
votre perception. Il n’y a ni bonne réponse ni mauvaise réponse. Nous vous garantissons l’anonymat.
I. IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
1. Sexe :
a) Masculin b) Féminin
2. Age :
a) 20 à 25ans b) 26 à 35ans c) 36 à 50ans d) 51 et plus
3. Etat matrimonial :
a) Marié b) Célibataire c) Veuf (veuve)
4. Niveau d’instruction :
a) D6N b) G3 c) L2
5. Ancienneté :
a) 0 à5 b) 6 à 10 c) 11 à 20 d) 21 et plus
vv
Durée de conservation _____________mois
v
v
57
11. Quelle projet vous espérez peut améliorer les conditions de conservation des produits agricoles et leur
assurer la rentabilité de vos activités agricoles ?
a) Approvisionnement en insecticides
b) Conservation des semences dans une coopérative contrôlée par un spécialiste
c) Autres
12. Ces différentes méthodes de stockage et de conservation des haricots utilisées parviennent-elles à
donner de bons résultats ?
a) Oui b) Non
Si non quelle en est la cause ?.....................................................................................................
"Nous vous remercions pour votre participation et pour cette contribution importante à la science"