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LE PEUPLEMENT PREHISTORIQUE DE LA CORDILLÈRE DES ANDES

Daniele LAVALLÉE

L'EPOQUE DES CHASSEURS SPÉCIALISÉS (11000 À 8000 BP)

1Le réchauffement rapide, à partir de 11000 BP, marque le début d'une nouvelle phase de la
préhistoire andine, mieux jalonnée et plus riche d'indices que la précédente, et peut- être
l'accroissement soudain du nombre des gisements découverts reflète-t-il réellement une
augmentation de la population. Dans les Andes septentrionales de Colombie, aux gisements
5précédemment occupés - El Abra, Tibitó et Tequendama - s'ajoute celui de Sueva (entre 1 1
000 et 1 0000 ?) (Correal, 1979). En Equateur, où aucun gisement plus ancien n'est encore
connu (mais très peu de recherches y ont été jusqu'alors effectuées), trois stations de
moyenne altitude sont occupées entre 11000 et 8000 BP : le site de plein air de Cubilán (entre
10300 ± 170 et 9100 ± 120 BP), à 3 100 m, où ont été reconnus les restes d'un campement et
ceux d'un atelier de 10taille renfermant tous deux un beau matériel lithique taillé sur jaspe
(outils sur éclats et pointes bifaciales à pédoncule ou foliacées) mais dont la faune est absente
(Temme, 1982), et, sans doute un peu plus tard, la grotte de Chobshi à 2400 m (entre 10010 ±
430 (?), 8615 ± 90 et 8430 ± 200 BP), qui a livré un matériel lithique assez semblable associé à
des restes de cervidé (Odocoileus virginianus) et de rongeurs (Lynch et Pollock, 1981; Lynch,
1989). Plus 15problématique se révèle le vaste atelier de taille d'obsidienne de El Inga, à la
stratigraphie confuse et, de surcroît, fouillé par niveaux artificiels, où furent récoltés plus de 80
000 produits parmi lesquels de belles pointes bifaciales dont la forme (dite "en queue de
poisson") a incité ses inventeurs à lui attribuer, en dépit de dates 14C toutes plus récentes que
8000 BP une ancienneté de 9000 ans ou davantage (Bell, 1965 ; Mayer-Oakes, 1986).

20 Nous reviendrons plus loin sur le problème soulevé par ces pointes si particulières. Sur les
hautes terres froides et arides des Andes méridionales, peu atteintes par l'ultime crue glaciaire
mais où des conditions climatiques plus sèches qu'au nord ont entraîné la formation de déserts
d'altitude parsemés de grands lacs salés, aucune trace d'occupation plus ancienne n'a encore
été décelée. Celleci paraît débuter vers 11000 BP, obéissant semble-t-il à deux stratégies
25adaptatives distinctes dans des environnements assez différents, la "puna sèche" des
confins péruviano-chiliens et la "puna salée" d'Atacama du Chili et du NordOuest argentin. Les
refuges naturels de la la seconde, plus méridionale — Tuina 1 (ca. 10820 BP), San Lorenzo
(entre 10400 et 9960 BP), Chulqui (9590 BP), Huachichocana III (entre 9620 ± 130 et 8670 ±
550 BP), Inca Cueva 4 (9230 ± 70 BP) — semblant avoir été occupés un peu plus tôt que ceux
de la première 30— Las Cuevas (9540 BP), Toquepala (9580 ± 160 BP), Tojo-Tojones{ca. 9500
BP), Carů (8190 BP), Patapatane (8160 BP) — mais, dans les deux cas, par des chasseurs de
guanaco (Lama guanicoe) et surtout de rongeurs (Lagidium viscacia), qui complètent leur
alimentation carnée par une collecte intensive des plantes sauvages. Dans les deux cas semble
aussi avoir été pratiquée une sorte de "transhumance" entre les différentes niches écologiques
du versant 35occidental de la Cordillère. Ils se différencient aussi par l'emplacement des lieux
de campement choisis, un peu moins élevés en puna sèche (entre 2 500 et 3 500 m), et par les
types de pointes bifaciales utilisées, surtout triangulaires dans les gisements les plus
méridionaux, surtout foliacées et rappelant les types des Andes centrales, vers le nord. Ces
divers types de pointes étant par ailleurs associés, dans tous les cas, à un outillage sur éclat
très comparable et 40classique pour l'époque (grattoirs, couteaux, denticulés, etc..) et à de
nombreux instruments d'os (Santoro et Nuňez, 1987 ; Fernandez Distel, 1986 ; Aschero, 1979).
C'est toutefois dans les Andes centrales (Pérou) que semble se produire l'augmentation la plus
soudaine et la plus importante du peuplement préhistorique.
En effet, les hauts-plateaux, récemment libérés des glaces, sont promptement colonisés par
une dense végétation herbacée. L'extension de grandes steppes à graminées favorise la
croissance de populations d'ongulés et c'est alors que les grottes et abris de la puna
péruvienne, entre 4 000 et 4 500 m — Lauricocha, Pachamachay, Uchkumachay, Panaulauca,
Telarmachay — commencent à être, à partir de ca. 9000 BP, intensivement utilisés par des
chasseurs de cervidés et de camélidés qui, peu à peu, se spécialisent dans la chasse des
seconds (vigognes et guanacos) 50(Cardich, 1964 ; Rick, 1980 ; Kaulicke, 1980 ; Lavallée et al.,
1985). Dans le même temps (1 1000 à 8000 BP), les régions d'altitude plus modérée, entre 2
500 et 3 000 m, : le bassin d'Ayacucho, durant les phases "Puente (11000- 9000 BP) et
"Jaywa" (9000-7800 BP) paraît plus 55densément peuplé (grottes de Pikimachay, Puente,
Jaywamachay) (MacNeish, 1980-83) tandis que, dans la large vallée du Santa (Callejon de
Huaylas) au nord du pays, la grotte de Guitarrero est occupée à partir de ca. 9800 BP
(Complexe I : entre 9790 ± 240 et 9140 ± 90 BP. Une date plus ancienne de 12560 ± 360 BP est
rejetée par l'inventeur lui-même) (Lynch, 1980:33).

60Si les gisements connus sont donc plus nombreux qu'auparavant (encore n'avons-nous cité
que les plus représentatifs et les mieux documen tés), les données d'ordre palethnologique
que l'on peut en tirer restent très inégales. Les fouilles effectuées, depuis une dizaine d'années

dizaine d'années seulement, autrement qu'en tranchée ou en "cabine téléphonique"


(commedisent nos collègues anglo-saxons) demeurent trop rares encore et les analyses
65spatiales — étude des structures d'habitat, détermination des aires d'activité —
exceptionnelles. Certaines caractéristiques communes peuvent cependant être dégagées : —
Presque tous les gisements ont livré les témoignages d'une exploitation intensive des
ressources animales, dont la nature varie selon les régions : cervidés et très nombreux
rongeurs dans les Andes septentrionales, cervidés mais surtout camélidés dans les Andes
centrales, à nouveau 70cervidés et rongeurs dans les Andes méridionales. Dans les habitats, la
majeure partie des activités identifiées concernent essentiellement le traitement et l'utilisation
de matières animales (dépeçage, activités culinaires, traitement des peaux) — Les structures
d'habitat (lorsqu'elles ont été étudiées) témoignent pour la plupart d'occupations longues et
répétées : des murets ou des alignements de poteaux, des foyers aménagés, des fosses.

75Cependant, la pratique d'un nomadisme saisonnier est bien attestée. D'amplitude limitée, il
vise à l'évidence à une exploitation optimale des diverses ressources accesibles dans un rayon
de quelques dizaines de kilomètres au plus. — Dans quelques refuges naturels on été mises au
jour des sépultures — les plus anciennes connues des Andes bien que leur âge n'excède pas
une dizaine de milliers d'années — qui démontrent que les morts étaient respectés et leur
80ensevelissement parfois entouré d'un rituel élaboré. Il s'agit le plus souvent de sépultures
individuelles, comme à Lauricocha ou Telarmachay au Pérou. Les corps, en position allongée
ou fléchie, reposaient dans des fosses creusées au plus profond des abris, accompagnés
d'éléments de parure ou d'outils : à Telarmachay, une femme d'une vingtaine d'années a ainsi
été ensevelie avec un ensemble d'outils réservés au travail des peaux (racloirs et grattoirs de
pierre, lissoirs et 85poinçons d'os encore enduits d'ocre rouge) tandis que, à proximité, le
squelette d'un enfant de quelques mois était à demi masqué par un collier de perles en
coquille marine (témoignage, dès cette époque, de l'existence d'échanges interrégionaux) et
une série de pendeloques en os poli ; à Lauricocha, un enfant de 12 ans fut enterré avec
plusieurs instruments de Pierre et d'os et des perles de turquoise, un autre recouvert d'une
poudre brillante de minerai de fer. La 90plupart des sépultures contiennent aussi des traces de
l'ocre rouge dont furent saupoudrés les corps, soit en vertu de croyances qui nous échappent
soit, plus prosaïquement, pour les préserver du pourrissement. Quant au type humain de
l'époque, il reste mal connu. Les individus adultes sont en général dolichocéphales, avec une
face haute. Ils paraissent avoir été fortement musclés mais d'une stature n'excédant guère
1 ,60 m. — Dans les équipements techniques, on 95constate à partir de 11000 BP l'apparition
de panoplies lithiques plus élaborées et plus diversifiées qu'auparavant, comportant
notamment des armatures bifaciales de formes variées, foliacées ou pentagonales (surtout
dans les Andes centrales), triangulaires (Andes méridionales), pédonculées ou "en queue de
poisson" (Andes septentrionales). Les plus largement et abondamment représentées sont les
pointes foliacées, du type dit "Ayampitin" 100pour avoir été identifiées dès 1940 dans ce
gisement du piémont oriental gentin (où elles sont toutefois plus récentes). Cette diversité de
forme des armatures suggère l'existence de traditions, sinon d'unités sociales, différenciées,
autant qu'elle témoigne des différentes adaptations aux matériaux disponibles et au gibier
chassé. Seuls, les gisements de la Sábana de Bogota en Colombie continuent de livrer une
industrie taillée de type "Abriense", c'est-à- dire 105composée d'éclats de petite taille parfois
retouchés unilatéralement par percussion, ce qui amène certains spécialistes à envisager
l'existence concomitante de deux grandes "familles" d'industries lithiques : l'une de
technologie fruste, représentée depuis Panama jusqu'à l'extrême nord du Pérou en passant
par les Andes colombiennes et qui, en Colombie, persistera jusqu'à l'époque céramique, l'autre
plus élaborée et comportant de nombreuses pointes. La première 110témoignerait d'une
économie fondée sur l'exploitation d'un large spectre de ressources (chasse non spécialisée,
piégeage, collecte), la seconde étant plus caractéristique d'une économie de chasse spécialisée
des grands herbivores (Bray, 1990). poisson" Lestrouvées pointes "en à Elqueue Inga de
posent, quant à elles, un problème particulier. Plus ou moins ovales, elles possèdent un large
pédoncule dont la forme évoque en effet la queue d'un poisson 115et la plupart d'entre elle
présentent, sur une ou deux faces, la cicatrice d'un mince enlèvement vertical proxi

mal ou "cannelure". Dans les Andes, en dehors d'EI Inga où elles sont nombreuses, des
exemplaires isolés ont été récoltés en surface dans le nord du Venezuela, le nord-ouest de la
Colombie, le sud du Chili. Toutefois, leur répartition dépasse largement l'aire andine puisque,
120un peu partout en Amérique du Sud, des pièces isolées ont été trouvées en surface : sur la
côte nord du Pérou, dans l'est du Brésil, en Argentine et en Uruguay. D'autres exemplaires,
cette fois trouvés en stratigraphie et bien datés, proviennent du nord de l'Argentine (Cerro La
China : 10700 BP) et de la Patagonie chilienne (grotte Fell : entre 11000 et 8500 BP). Ainsi, à
une originalité technique indiscutable, ces pointes joignent une répartition difficilement
explicable 125à l'échelle du sous-continent. Pour nombre de spécialistes, elles dériveraient
directement des pointes "Clovis" d'Amérique du Nord (qui caractérisent, entre 12000 et 11000
BP, la tradition paléoindienne "Llano"). Pour les plus conservateurs d'entre eux, elles
témoigneraient directement de l'arrivée de chasseurs nord-américains venus, les premiers,
peupler l'Amérique du Sud aux alentours de 11000 BP. D'autres, plus nuancés, y voient
seulement la diffusion, 130toujours depuis l'Amérique du Nord, d'un trait technique adopté
par les populations pré-existantes. Certains enfin, peu nombreux, considèrent qu'il pourrait
s'agir d'une sorte de "produit de synthèse" né en Amérique du Sud : à la technique de la
cannelure proximale (fluting) diffusée depuis l'Amérique du Nord se serait combinée celle du
rétrécissement basai déjà connu dans l'Extrême-sud où façonnage bifacial et pointes de trait
auraient été inventés 135indépendamment. Le tout ayant donné naissance aux fameuses
"queues de poisson". On aura deviné que les tenants de la première explication sont les
mêmes qui dénient à l'homme sud-américain une antiquité supérieure à 11000 ans, les autres
acceptant sans restriction l'idée d'un peuplement plus ancien.

La controverse ne semble pas près de se clore. Restent enfin à signaler pour cette période
140quelques trouvailles isolées, indices encore ténus dont la signification revêtrait pourtant, si
leur authenticité se confirme et si les découvertes s'en multiplient, une importance
exceptionnelle : dans la grotte péruvienne de Guitarrero déjà citée, du piment (Capsicum
chinense) cultivé est présent dès le début de l'occupation, des haricots également cultivés
(Phaseolus lunatus et P.vulgahs) à peine plus tard (Complexe lld : 8800-8200 BP et Ile : 7680 ±
280 BP) (Lynch, 1980 : 145).
A Huachichocana, dans le nordouest de l'Argentine, des haricots mais aussi du maïs (Zea mays)
proviennent d'un niveau daté d'entre 9620 ± 130 et 8670 ± 550 BP (Fernandez Distel, 1974 et
1986). Il rait dans ce cas du plus ancien maïs une domestication qui sera évidente et bien
prouvée quelques siècles plus tard. Une horticulture primitive est peut-être déjà pratiquée en

150quelques endroits, alors que partout ailleurs une économie de prédation continue de
prédominer. Ce qui n'aurait rien d'étonnant dans la mesure où quelques índices d'ancienneté
comparable ont été décelés au Mexique (haricot cultivé dans la grotte de Guilá Naquitz, entre
9400 et 8700 BP). Pour le moment, le piment et les haricots de Guitarrero demeurent
néanmoins les plus anciens témoignages de plantes cultivées que l'on possède pour la
Cordillère des Andes. 155cultivé d'Amérique ; malheureusement, l'hypothèse d'une
stratigraphie perturbée et d'un matériel par conséquent intrusif ne peut être exclue.

Sur le paramo colombien enfin, un grain de maïs "probablement domestiqué" provient d'un
niveau de tourbière daté de 8300 BP (Herrera, 1990). Ainsi, il n'est pas imposible que, dès le
huitième millénaire, aient été effectuées en divers points de l'aire andine les premières
160manipulations d'espèces végétales, prélude à une domestication qui sera évidente et bien
prouvée quelques siècles plus tard. Une horticulture primitive est peut-être déjà pratiquée en
quelques endroits, alors que partout ailleurs une économie de prédation continue de
prédominer. Ce qui n'aurait rien d'étonnant dans la mesure où quelques índices d'ancienneté
comparable ont été décelés au Mexique (haricot cultivé dans la grotte de Guilá Naquitz, entre
9400 et 8700 BP). Pour le moment, le piment et les haricots de Guitarrero demeurent
néanmoins 166les plus anciens témoignages de plantes cultivées que l'on possède pour la
Cordillère des Andes.

BIOGRAPHIE :

Danièle Lavallée es una arqueóloga, historiadora e investigadora francesa, especializada en la


prehistoria de Sudamérica. Ha dirigido varios proyectos de investigación en la región andina,
especialmente en el Perú. Es investigadora asociada al Centro Nacional de Investigación
Científica de Francia (CNRS, por sus siglas en francés) y exdirectora de la UMR 8096
«Archéologie des Amériques».

VOCABULAIRE :
(L.1) Le réchauffement rapide: El rápido calentamiento. (L.2) mieux jalonnée: mejor delimitada. (L.3)
l'accroissement soudain: súbito aumento. (L.10) matériel lithique taillé: material lítico tallado . (L.11)
pointes bifaciales à pédoncule ou foliacées: puntas bifaciales pedunculadas o foliaceas.(L.17) "en
queue de poisson": en cola de pescado.(L.41) instruments d'os: instrumento de hueso.(L.44) hauts-
plateaux: tierras altas.(L.52) connaissent également une recrudescence: tambien están
experimentando un resurgimiento.(L.62) tirer restent très inégales: siguen siendo muy desiguales. (L.75)
la pratique d'un nomadisme saisonnier est bien attestée: la práctica del nomadismo estacional está
bien atestiguada. (L.84) en position allongée ou fléchie: en posición estirada o inclinada. (L.87) série de
pendeloques en os poli: serie de colgantes de hueso pulido. (L.91) dont furent saupoudrésles corps:
con el que fueron rociados los cuerpos. (L.91) nous échappent soit, plus prosaïquement, pour les
préserver du pourrissement: se nos escapan o, más prosaicamente, para que no se pudran. (L.92)
dolichocéphales: dolicocefálicos. (L.95) panoplies: panoplias. (L.105) retouchés unilatéralement par
percussion: retoques unilaterales por percusión. (L.109) l'époque céramique: El periodo ceramico.
(L.144) des haricots également cultivés: frijoles también cultivados. (L.150) quelques endroits:
cualquier lugar.

LA SITUATION DE COMMUNICATION.
Titre: Le peuplement préhistorique de la Cordillère des Andes

Soustitre: L'EPOQUE DES CHASSEURS SPÉCIALISÉS (11000 À 8000 BP)

L’auteur du texte/ qui a écrit ce texte ?: Danièle Lavallée

La source/ Où? : https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1994_num_91_4_9735

À qui? : Antropologos, arqueólogos e historiadores

Quand? :20/06/2022

L’IDÉE PRINCIPALE
Las primeras ocupaciones de la zona alto andina y sus materialidades en la explotación de
fauna local.

LES MOTS TRANSPARENTS

phase, préhistoire andine, découverts, population, Andes septentrionales de Colombie,


occupés, Equateur, matériel lithique taillé, taille, pointes bifaciales à pédoncule, faune, restes
de cervidé, problématique, taille d'obsidienne, stratigraphie, niveaux artificiels, produits,
belles, pointes, bifaciales, problème, hautes terres froides et arides, glaciaire, conditions
climatiques, grands lacs salés, occupation, stratégies, adaptatives, distinctes, puna salée,
refuges naturels, guanaco, alimentation, collecte intensive des plantes sauvages,
transhumance, différentes, niches écologiques, Cordillère, campement, puna sèche, pointes
bifaciales utilisées, triangulaires, méridionaux, surtout foliacées, peuplement préhistorique,
libérés des glaces, végétation herbacée, L'extension de grandes steppes à graminées, puna
péruvienne, chasseurs de cervidés et de camélidés, large vallée, occupée, d'ordre
palethnologique, cabine téléphonique, d'une exploitation intensive des ressources animales,,
régions, camélidés dans les Andes centrales, hábitats, activités identifiées, essentiellement,
l'utilisation de matières animales, activités culinaires, structures d'habitat, la pratique d'un
nomadisme, une exploitation optimale.

LES MOTS CLÉS


chasseurs spécialisés, litiques, technologie, alimentation, ocupation.

LES PARTIES DU TEXTE


Le titre: Le peuplement préhistorique de la Cordillère des Andes

Les subtitre : L'EPOQUE DES CHASSEURS SPÉCIALISÉS (11000 À 8000 BP)

Les paragraphes : (9) paragraphes

L'image: (3) Fig.3, Fig.4, Fig 5

L'épigraphe: Fig 3. - Outillage utilisé (...) de Junin

Fig 4. - Séputure d'enfant (...) de junin

Fig 5. - Outillage lithique (...) Chauveau

LE SUBSTITUT
(L.44) les hauts-plateaux : la Cordillère des Andes

LE REFERENT
(L.114) elle: queue d'un poisson

ARTICLES INDEFINIS

Masculin Un .(L.9) un campement

Féminin Une ...... (L.1) une nouvelle phase de la préhistoire andine

Pluriel Des ..... (L.13) des restes de cervidé

ARTICLES DEFINIS

Masculin Le : (L.1) Le réchauffement rapide, à partir de 11000 BP

l' : (L.42) produire l'augmentation la plus soudaine

Féminin La : (L.56) la grotte de Guitarrero est occupée

l' : (L.45) L'extension de grandes steppes à graminées


Pluriel Les: (L.51) les régions d'altitude plus modérée

ARTICLES CONTRACTÉS

Masculin du: (L.26) la "puna salée" d'Atacama du Chili et du NordOuest argentin

au: (L.23 ) conditions climatiques plus sèches qu'au nord.

Féminin De la: (L.34) versant occidental de la Cordillère

à la: (L.15) à la stratigraphie confuse et, de surcroît, fouillé par niveaux artificiels

Pluriel Aux: (L.4) Dans les Andes septentrionales de Colombie, aux gisements.

Des: (L.33) collecte intensive des plantes sauvages

ADJECTIFS POSSESSIFS

L. 32 LEUR : masculin ou féminin, singulier

complètent leur alimentation carnée par une collecte intensive des plantes sauvages

L. 18 SES : masculin ou féminin, pluriel

La forme a incité ses inventeurs à lui attribuir

ADJECTIFS DEMOSTRATIFS

L. 87 CETTE : féminin, singulier

témoignage, dès cette époque, de l'exitence.

L. 37 CES : feminin ou masculin plurie

Ces divers types de pointes

L. 100 CE : feminin ou masculin, singulier

dans ce gisement du piémont oriental

CONNECTEURS

où Au debut Ainsi
mais tandis que Certains enfin
plus tard donc plus Restent enfin
de surcroit presque tous Alors que
par cependant Pour le moment
plus Dans Pour
surtout Jusqu’à en effet
aussi toutefois Dans le meme temps
dans tous le cas
PARTICIPES PRESENTS

renfermant
obéissant
semblant
versant
rappelant
étant
déterminant
durant
auparavant
excédant
auparavant,
comportant
autant
passant
ayant
acceptant
pourtant
étonnant

LES GÉRONDIFS

L. 108: jusqu'à l'extrême nord du Pérou en passant par les Andes colombiennes

ANALYSE DES VERBES

L160 il sera: 3ra persona del singular. Futuro Simple . Modo indicativo. Verbo auxiliar etrê

L24 elle parait. 3ra persona del singular. Presente. Modo indicativo. Verbo Paraitre. 3er grupo

L44 ils sont: 3ra persona del plural. Presente. Modo indicativo. Verbo auxiliar etrê

L67 ils ont: 3ra persona del plural. Presente. Modo indicativo. Verbo auxiliar avoir

L133 elle serait. 3ra persona del singulier. Conditional. Modo Condicional. Verbo auxiliar etrê

L.137 On aura :

L.110 Elle témoignerait :

L. 67 Ils ont livré : Passé composé

LA NÉGATION

La controverse ne semble pas près de se clore. : La polémica no parece estar cerca de terminar.

Ce qui n'aurait rien d'étonnant. : Lo cual no sería sorprendente.

d'une stature n'excédant guère  (beaucoup) : de una estatura que apenas excede. (mucho)

VOIX PASSIVE
 Une date plus ancienne de 12560 ± 360 BP est rejetée par l'inventeur .
 les hauts-plateaux, récemment libérés des glaces, sont colonisés par une dense
végétation herbacée.

VOIX ACTIVE

 L’ inventeur rejette une date plus ancienne


 Une dense vegetation herbacée colonise les haut plateaux

Forme impersonnelle

il vise à l'évidence à une exploitation optimale

Il s'agit le plus souvent de sépultures individuelles

il pourrait s'agir d'une sorte de "produit de synthèse" né en Amérique du Sud

il n'est pas impossible

Traduction dès la ligne … à …

Prononciation dès la ligne à

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