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fait de cultiver des plantes, des légumes ou d’élever des animaux dans le but de les
manger ou pour qu’ils nous fournissent des produits naturels comme du lait.
L’agriculture conventionnelle est le type d’agriculture le plus employé par les agriculteurs,
elle emploie beaucoup de produits chimiques qui sont nocifs pour l’environnement, comme
des pesticides, insecticides, herbicides, etc.
agriculture intensives
L’agriculture biologique
Comme nous l’avons déjà dit, l’agriculture biologique se pratique sans pesticide et avec
des produits non nocifs pour l’environnement et du même coup pour les consommateurs.
Pour avoir le droit de vendre des produits sous un label bio, les producteurs doivent subir
une vérification faite par des organismes indépendants qui ont été accréditées par le
gouvernement.
Ces certifications sont attribuées selon plusieurs critères, tel l’absence demandée de
pesticide, une bonne conservation des sols et des bonnes conditions de vie pour les
élevages ainsi qu’une nourriture bio.
Les agriculteurs utilisent souvent comme engrais naturel du composte ou du fumier afin de
remplacer les produits chimiques bien que ces derniers soient plus efficaces que les
produits naturels.
Mais même si cette agriculture est plus saine et que 56 % des Suisses disent acheter
régulièrement des produits bios, la part de marché du bio ne représente toujours que 10,9
% des parts de marché en Suisse cela étant principalement dû au prix plus élevé des
produits bio.
Comme on peut le voir sur ce graphique, le prix en plus à payer part à port à l’agriculture
conventionnelle selon ce qu’on achète peut varier de 30 à 90%.
Ce coût plus élevé des prix a plusieurs raisons, tout d’abord, dans l’agriculture biologique il
y a plus de travail manuel que dans la conventionnelle et donc plus d’employés ce qui
coûte déjà plus cher. Ensuite, l’agriculture biologique a moins de rendement que
l’agriculture conventionnelle, et ensuite il y a également les certifications bios qui doivent
être délivrées qui coûtent un certain prix.
Il y a également un dernier facteur qui influence cela, c’est que la marge faite par les
intermédiaires, c’est à dire le prix rajouté par les gens qui vont acheter les produits au
producteur ceux qui vont transporter ces produits, etc. est en moyenne entre 40 et 90 %
plus élevé que les marges faites sur des produits d’agriculture conventionnelle sans qu’il
est de réelle explication à cet important rajout.
Mais une fois cette conversion effectuée, le bio devient rapidement très rentable.
Pour aider les agriculteurs dans cette manœuvre qui peut sembler périlleuse, il existe
notamment depuis 2015 en France, un fond d’aide à la conversion afin de soutenir
financièrement les agriculteurs voulant passer au bio. Il n’y a toutefois pas d’aide de
maintien au niveau national une fois la transition effectuée, cela étant laissé au bon vouloir
des régions.
L’agriculture en Suisse
Le secteur agricole suisse est caractérisé par une forte diversité des productions
agricoles, des exploitations de taille relativement petite, une forte utilisation des pratiques
agricoles respectueuses de l'environnement et une forte présence des organisations de
producteurs.
Les principales productions agricoles en Suisse comprennent les produits laitiers, les
céréales, les fruits, les légumes, les viandes et les produits viticoles. La production
laitière est particulièrement importante, avec environ 3 600 exploitations laitières dans tout
le pays.
Enfin, la politique agricole suisse est également caractérisée par une forte intervention de
l'État pour protéger l'agriculture locale, assurer la sécurité alimentaire, maintenir le
développement rural et préserver le paysage. Les agriculteurs suisses bénéficient de
subventions importantes, ainsi que d'autres formes de soutien de la part de l'État pour les
aider à maintenir leur activité économique.