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Ensemble, optons pour la pratique de l’Agriculture Biologique dans le monde !

Le Développement Durable, notre vision.


Plan du document

-Introduction

I-Pourquoi l’agriculture biologique ?

* Les objectifs de l’Agriculture biologique

* Les principes de l’agriculture biologique

* Les concepts de l’agriculture biologique

II- Les quatre grands principes de l’agriculture biologique

* Le principe de santé

* le principe de l’écologie

* Le principe de l’équité

* Le principe de précaution

III- Conclusion partielle

-Conclusion
Avant-propos

Ce document est un rapport de la 3è édition de la conférence Green Talk de 2007,


organisée par la FAO. Il a été rédigé par Mr Kouadio Serges Landry Kouakou, étudiant en
philosophie, option éthique environnementale, et qui mène également des recherches sur
l’Agriculture en rapport avec le Développement Durable.

Ce rapport a été traduit en écrit le 02 Octobre 2023 à Bouaké.


REMERCIEMENTS

Nous adressons nos vifs remerciements à la FAO qui depuis des années s’est engagée
dans la lutte l’insécurité alimentaire et environnementale avec pour objectif d’atteindre de
façon véritable le Développement Durable.

Des sincères salutations sont adressées à tous ceux qui continuent de lutter pour la
survie de l’humanité.

Nous n’oublions aussi les lecteurs de ce rapport. Recevez également nos


remerciements les plus sincères.
INTRODUCTION

L’agriculture biologique est un système de production qui travaille avec des conditions
locales pour créer des produits intégrant : des pratiques biologiques, culturelles et
mécaniques, et également qui favorisent la biodiversité.

En vue de garantir la santé des plantes, des contrôles biologiques se font. Nous avons
par exemple la rotation des cultures et la gestion des maladies, et les insectes ravageurs, au
lieu de contrôles chimiques. En agriculture biologique, les intrants non agricoles et les intrants
externes doivent être réduites. C’est pourquoi, les ressources renouvelables doivent être
utilisées d’une manière ou d’une autre. Et sans oublier l’interdiction des engrais synthétiques.

Si l’on respecte tous les principes de l’AB, et qu’elle est bien pratiquer, elle est
capable de maintenir l’équilibre des écosystèmes. Et elle utilise la nature à sa juste valeur ;
elle ne va pas au-delà. L’agriculture biologique, en effet, utilise la nature comme modèle pour
produire ce dont les cultures et le cheptel ont besoin.

En outre, l’agriculture biologique exclut l’usage des : engrais composés synthétiques ;


des pesticides : herbicides, fongicides, insecticides ; des régulateurs de croissance ; des
organismes (OGM) ; des additifs alimentaires pour bétail.

●Classification linéaire inexacte des pratiques agricoles

-L’agriculture conventionnelle fait des traitements phytosanitaires fréquents

-L’agriculture raisonnée fait des traitements phytosanitaires limités

-L’agriculture biologique exclut les traitements phytosanitaires

En agriculture biologique, il y a un raisonnement global sur :

*Les pratiques culturales et techniques d’élevage

*Le respect de la faune et du milieu naturel

*La rotation des cultures, le choix des variétés et des races, la fertilisation ajustée et la nut…
équilibrée, la santé des végétaux et des animaux.
I-Pourquoi l’agriculture biologique ?

L’agriculture conventionnelle qui est une forme d’agriculture industrialisée ou


mécanisée, faisant usage des produits chimiques de synthèses, des OGM (Organisme
Génétiquement Modifié) et autres, laisse pas mal de séquelles déplorables sur
l’environnement et même humaine et animale. Nous assistons depuis son invention à : la
dégradation et l’érosion des sols, la pollution due aux produits agrochimiques, la perte de la
biodiversité (faune et flore), et également la destruction progressive de la santé humaine et
animale.

Avant la venue ou la mise en place de l’agriculture conventionnelle, l’on pratiquait


l’agriculture traditionnelle. Une forme d’agriculture dont les méthodes agricoles ont été
développées avant l’utilisation des intrants chimiques, les variétés à haut rendements et
l’utilisation des machines agricoles.

Après, il s’est développé en parallèle le système de production intégrée ; c’est-à-dire,


l’agriculture conventionnelle, mais améliorée, qui consiste à utiliser de manière réduite, les
engrais et pesticides de synthèse.

Par ailleurs, vu les effets néfaste de l’agriculture conventionnelle, il s’est développé


une autre forme d’agriculture nommée : agriculture durable.

L’agriculture durable est un groupe de systèmes agricoles qui ne sont pas clairement définis,
visant l’utilisation durable des terres.

Évidemment, a vu le jour, l’agriculture biologique, qui est basée sur les principes agro-
écologiques, ciblés sur la fertilité des sols et la santé des plantes, en n’utilisant pas les intrants
chimiques.

L’agriculture biodynamique est un type d’agriculture biologique incluant une dimension


spirituelle.

À présent, après analyse des raisons d’intégration ou de la venue de l’agriculture biologique,


quels peuvent être ses objectifs ?
*Objectifs de l’agriculture biologique

Plusieurs objectifs sont à la base de l’engagement décisif de l’agriculture biologique. En effet,


l’AB vise à :

-Préserver les équilibres naturels du sol et des plantes

-Favoriser le recyclage de la matière

-Rechercher l’équilibre en matières organiques

-Choisir les espèces animales et végétales adaptées aux conditions naturelles

-Respecter au mieux les paysages, ainsi que les zones sauvages.

Le mouvement de l’agriculture biologique a pour intention de conduire l’humanité


vers le Développement Durable. C’est pourquoi, sa pratique suit des règles bien définis qui
doivent être respectées par quiconque désire la pratiquer. Dès lors, quels sont les principes de
l’agriculture biologique ?

*Les principes de l’agriculture biologique

*Pas d’OGM

*Pas d’engrais de synthèse

*On base la fertilisation sur les fertilisants organiques

*On réduit l’usage des ressources non renouvelables

*On met l’accent sur l’utilisation des ressources locales

*La consommation de l’eau et des ressources en eau est réduite

*On améliore la capacité de rétention en eau

*On améliore la teneur en matière organique

*On vise une large biodiversité de la flore, de la faune et des micros au niveau du sol
(microbienne)

*On vise la réduction de la perte de sol


*On vise l’utilisation réduite de l’énergie

*On privilégie le recours à la rotation des cultures, au lieu de a monoculture

*On interdit le recours aux produits chimiques de synthèse.

Comme préalablement souligné, l’agriculture biologique fonctionne avec des règles


strictes qui sont soumises à tout pratiquant. Elle fait cela pour rester dans la lignée de sa
vision qui est d’atteindre le DD.

*Les concepts de l’agriculture biologique

Elle adopte l’approche système qui permet de maintenir un sol vivant et en bonne
santé, permet de recourir aux nutriments d’origine biologique ; de faire le désherbage non
chimique ; de gérer d’une manière écologique les insectes ravageurs et les maladies.

C’est vrai que l’AB est souvent comparée à l’agriculture traditionnelle à cause de ses
méthodes, mais elle utilise des moyens techniques plus améliorés que ceux du traditionnel.
Elle peut s’adapter aux saisons et même empêcher plusieurs catastrophes naturelles de se
produire. Elle ne met pas le profit en avant, mais vise le bien-être social et environnemental.

Pour s’engager dans sa mission salvatrice de l’environnement, de l’homme et également la


mise en place de systèmes pouvant conduire à la sécurité alimentaire, l’agriculture biologique
présente 04 (quatre) grands principes.

II-Les quatre grands principes de l’agriculture biologique

Le mouvement AB, se caractérise par sa pratique qui se veut respectueuse de


l’homme, des êtres vivants non humains et de la nature. Contrairement à l’agriculture
conventionnelle qui se fonde sur les moyens chimiques (intrants, OGM) pour sa pratique,
l’agriculture biologique quant à elle s’en tient à toutes les ressources que donne la nature. Elle
ne va pas au-delà des merveilles de la nature. Ce qui fait qu’elle n’a pas trop d’impact négatif
sur l’homme et son environnement. L’AB utilise des techniques un peu améliorées que celles
de l’agriculture traditionnelle.
Dans cette optique, nous allons analyser les différents principes fondamentaux de
l’agriculture biologique. Nous en avons quatre (04), à savoir : le principe de santé, le
principe de l’écologie, le principe d’équité et le principe de précaution.

●Le principe de santé

L’agriculture biologique se fixe comme objectif 1er de maintenir et d’améliorer la


santé : des hommes, du bétail, des plantes et des organismes vivants.

Un écosystème sain et en bonne santé est système : circulaire, vertueux, de


régénération et de maintenir de son équilibre.

Pour préserver la santé des sols, des cultures, des animaux, et des consommateurs, la première
condition est la non-utilisation des substances toxiques et polluantes comme : les engrais
chimiques, les herbicides chimiques, les fongicides de synthèse, les antibiotiques et les
OGM.

Pour cela, l’agriculture biologique doit privilégier : des traitements naturels (à base
de plantes ou de minéraux) ; des fertilisants basés sur le recyclage (compost, fumier
animal).

L’exploitation doit aussi permettre au sol de se reposer en alternant les cultures sur le
principe : de la rotation des cultures ; le recours à la jachère.

●Le principe écologique

L’agriculture biologique s’inscrit dans la démarche écologique, c’est-à-dire, comme


une relation harmonieuse entre les habitants et leur environnement.

Des plantes ou des animaux importés non acclimatés ne peuvent pas s’inscrire dans
une démarche écologique. Et l’AB se doit de consacrer les espèces locales adaptées à leur
environnement (les races ovines adaptées à différentes régions). Les races bovines adaptées à
différentes régions.

Le principe de l’agriculture biologique est un principe circulaire, c’est-à-dire, il vise


un équilibre entre ce qui est pris à la terre et ce qui est rendu (il y a une sorte de recyclage de
nutriments par l’élevage à travers le fumier qui est appliqué au sol pour les besoins des
cultures qui elles-mêmes sont utilisées pour satisfaire au besoin alimentaire du cheptel
(élevage).

L’agriculture doit aussi veiller à ne pas exporter sa pollution en ne recyclant pas les
déchets de la ferme ou en transportant ses produits pour les vendre.

Recyclage des nutriments

Un mouton

Entrée Sortie
Aliments Fumier

-Aliments Maïs -Animaux

-Animaux -Viande
Limite de la faune
-Literie -Lait et œufs

-Fertilisants -Cultures

-Fixation d’Azote -Fumier

Pertes ou stockage du sol

Explication

Il y a une sorte de recyclage. Il y a donc des entrées à travers des aliments de bétails
(animaux) ; la literie de ces animaux de bétails qu’on achète, et l’azote qui est fixée par les
plantes, après ce qu’on produit.

On produit des aliments, on les donne au bétail, et le bétail après consommation


produit du fumier. Et donc, nous avons des sorties des animaux qui sont nés sous
l’exploitation ; production de viande ; production de lait et des œufs ; production des cultures
et production du fumier.

Il y a soit des pertes ou du stockage de ces nutriments au niveau du sol selon les cas.

L’agriculture doit veiller à ne pas exporter sa pollution en transportant ses produits pour les
vendre lion du lieu de production (soit au niveau interne ou au niveau de l’étranger ou
international).

L’agriculture biologique s’inscrit obligatoirement dans un circuit court ; c’est-à-dire, ce qui


est produit doit être consommé localement et en saison (pendant la saison, normale de
production).

●Le principe d’équité

L’agriculture biologique se fonde sur un rapport éthique, de respect de l’intégrité


morale et physique des habitants de la terre :

-On prend soin de la terre (pour mieux produire)

-On prend soin des gens (des ouvriers, des agriculteurs et tous ceux qui de près comme de loin
sont liés à la terre)

-On vise un partage équitable (des ressources).

Les humains et les animaux doivent alors vivre dans des conditions dignes et
respectueuses.

De même, les échanges commerciaux doivent être équitables, pour permettre un


maintien de l’emploi et de la qualité de vie des habitants.

●Le principe de précaution

L’agriculture biologique s’inscrit dans le temps et ne doit pas céder aux modes de son
époque. Ce n’est pas une sorte de mode.

Les nouvelles technologies ne sont pas rejetées, mais elles sont observées et évaluées
avant d’être adoptées dans le mode de production biologique. Par exemple, la technique OGM
n’est pas acceptée car trop récente et présentant des risques connus ou encore inconnus.
L’agriculture biologique préfère s’appuyer sur l’expérience humaine, la sagesse
populaire et les pratiques ancestrales qui ont fait leurs preuves.

III-Conclusion partielle

Sans être rétrograde, ne refusant pas les évolutions mécaniques ou technologiques,


l’agriculture biologique s’appuie sur le principe de précaution pour préserver une agriculture
respectueuse de son environnement et de l’espèce humaine et animale.
CONCLUSION

Le Développement Durable passe par l’adoption d’un système agricole capable de


faire deux choses très importantes : permettre la sécurité alimentaire et favoriser la
protection de l’environnement.

Depuis des années, le système agricole en place, malgré ses rendements à grande
échelle, ne contribue guère à la protection de la nature. Au contraire, il présente des impacts
néfastes non-négligeables sur celle-ci et même le vivant. En effet, le mieux n’est pas de
favoriser des tonnes de nourritures, mais ce qui est prioritaire, c’est la survie qui doit en
ressortir. Une agriculture qui bâcle ou qui n’accorde pas trop d’importance à la question de
survie, ne peut et ne doit être mise en application.

L’humanité du jour au lendemain vers sa fin. Une fin qui s’annonce d’ailleurs fatale
pour la nature et l’homme ; car une nature détruite ne causera que le malheur du vivant. Que
faut-il donc faire ? Est-ce trop tard pour réagir ?

L’agriculture biologique, modèle d’agriculture qui se veut consciente, de par ses


objectifs, ainsi que ses principes ne doit pas être mise au revers. Elle présente des qualités
nécessaires qui pourront sans doute aider l’humanité à quitter la voie de l’apocalypse
alimentaire et environnementale.

Les politiques agricoles, ainsi que les Etats doivent donc promouvoir l’AB pour sa
pratique le plus vite. Et également s’assurer que toutes les nations s’y engagent pour "sauver
le monde".

Kouadio Serges

Mardi 3 octobre 2023

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