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-Introduction
* Le principe de santé
* le principe de l’écologie
* Le principe de l’équité
* Le principe de précaution
-Conclusion
Avant-propos
Nous adressons nos vifs remerciements à la FAO qui depuis des années s’est engagée
dans la lutte l’insécurité alimentaire et environnementale avec pour objectif d’atteindre de
façon véritable le Développement Durable.
Des sincères salutations sont adressées à tous ceux qui continuent de lutter pour la
survie de l’humanité.
L’agriculture biologique est un système de production qui travaille avec des conditions
locales pour créer des produits intégrant : des pratiques biologiques, culturelles et
mécaniques, et également qui favorisent la biodiversité.
En vue de garantir la santé des plantes, des contrôles biologiques se font. Nous avons
par exemple la rotation des cultures et la gestion des maladies, et les insectes ravageurs, au
lieu de contrôles chimiques. En agriculture biologique, les intrants non agricoles et les intrants
externes doivent être réduites. C’est pourquoi, les ressources renouvelables doivent être
utilisées d’une manière ou d’une autre. Et sans oublier l’interdiction des engrais synthétiques.
Si l’on respecte tous les principes de l’AB, et qu’elle est bien pratiquer, elle est
capable de maintenir l’équilibre des écosystèmes. Et elle utilise la nature à sa juste valeur ;
elle ne va pas au-delà. L’agriculture biologique, en effet, utilise la nature comme modèle pour
produire ce dont les cultures et le cheptel ont besoin.
*La rotation des cultures, le choix des variétés et des races, la fertilisation ajustée et la nut…
équilibrée, la santé des végétaux et des animaux.
I-Pourquoi l’agriculture biologique ?
L’agriculture durable est un groupe de systèmes agricoles qui ne sont pas clairement définis,
visant l’utilisation durable des terres.
Évidemment, a vu le jour, l’agriculture biologique, qui est basée sur les principes agro-
écologiques, ciblés sur la fertilité des sols et la santé des plantes, en n’utilisant pas les intrants
chimiques.
*Pas d’OGM
*On vise une large biodiversité de la flore, de la faune et des micros au niveau du sol
(microbienne)
Elle adopte l’approche système qui permet de maintenir un sol vivant et en bonne
santé, permet de recourir aux nutriments d’origine biologique ; de faire le désherbage non
chimique ; de gérer d’une manière écologique les insectes ravageurs et les maladies.
C’est vrai que l’AB est souvent comparée à l’agriculture traditionnelle à cause de ses
méthodes, mais elle utilise des moyens techniques plus améliorés que ceux du traditionnel.
Elle peut s’adapter aux saisons et même empêcher plusieurs catastrophes naturelles de se
produire. Elle ne met pas le profit en avant, mais vise le bien-être social et environnemental.
Pour préserver la santé des sols, des cultures, des animaux, et des consommateurs, la première
condition est la non-utilisation des substances toxiques et polluantes comme : les engrais
chimiques, les herbicides chimiques, les fongicides de synthèse, les antibiotiques et les
OGM.
Pour cela, l’agriculture biologique doit privilégier : des traitements naturels (à base
de plantes ou de minéraux) ; des fertilisants basés sur le recyclage (compost, fumier
animal).
L’exploitation doit aussi permettre au sol de se reposer en alternant les cultures sur le
principe : de la rotation des cultures ; le recours à la jachère.
Des plantes ou des animaux importés non acclimatés ne peuvent pas s’inscrire dans
une démarche écologique. Et l’AB se doit de consacrer les espèces locales adaptées à leur
environnement (les races ovines adaptées à différentes régions). Les races bovines adaptées à
différentes régions.
L’agriculture doit aussi veiller à ne pas exporter sa pollution en ne recyclant pas les
déchets de la ferme ou en transportant ses produits pour les vendre.
Un mouton
Entrée Sortie
Aliments Fumier
-Animaux -Viande
Limite de la faune
-Literie -Lait et œufs
-Fertilisants -Cultures
Explication
Il y a une sorte de recyclage. Il y a donc des entrées à travers des aliments de bétails
(animaux) ; la literie de ces animaux de bétails qu’on achète, et l’azote qui est fixée par les
plantes, après ce qu’on produit.
Il y a soit des pertes ou du stockage de ces nutriments au niveau du sol selon les cas.
L’agriculture doit veiller à ne pas exporter sa pollution en transportant ses produits pour les
vendre lion du lieu de production (soit au niveau interne ou au niveau de l’étranger ou
international).
-On prend soin des gens (des ouvriers, des agriculteurs et tous ceux qui de près comme de loin
sont liés à la terre)
Les humains et les animaux doivent alors vivre dans des conditions dignes et
respectueuses.
L’agriculture biologique s’inscrit dans le temps et ne doit pas céder aux modes de son
époque. Ce n’est pas une sorte de mode.
Les nouvelles technologies ne sont pas rejetées, mais elles sont observées et évaluées
avant d’être adoptées dans le mode de production biologique. Par exemple, la technique OGM
n’est pas acceptée car trop récente et présentant des risques connus ou encore inconnus.
L’agriculture biologique préfère s’appuyer sur l’expérience humaine, la sagesse
populaire et les pratiques ancestrales qui ont fait leurs preuves.
III-Conclusion partielle
Depuis des années, le système agricole en place, malgré ses rendements à grande
échelle, ne contribue guère à la protection de la nature. Au contraire, il présente des impacts
néfastes non-négligeables sur celle-ci et même le vivant. En effet, le mieux n’est pas de
favoriser des tonnes de nourritures, mais ce qui est prioritaire, c’est la survie qui doit en
ressortir. Une agriculture qui bâcle ou qui n’accorde pas trop d’importance à la question de
survie, ne peut et ne doit être mise en application.
L’humanité du jour au lendemain vers sa fin. Une fin qui s’annonce d’ailleurs fatale
pour la nature et l’homme ; car une nature détruite ne causera que le malheur du vivant. Que
faut-il donc faire ? Est-ce trop tard pour réagir ?
Les politiques agricoles, ainsi que les Etats doivent donc promouvoir l’AB pour sa
pratique le plus vite. Et également s’assurer que toutes les nations s’y engagent pour "sauver
le monde".
Kouadio Serges