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EXAMENS BIOTECH

RECHERCHE SUR LES ANCIENS EXAMENS DES


INNOVATIONS BIOTECHNOLOGIQUES

DAO ISSA 6/21/21 2020-2021


Préface

Ce document ne contient pas la réponse directe des


questions mais une explication simple des questions.
Il concerne les examens de 2016-2017-2018-2019.
1. L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE :
 L'agriculture biologique a recours à des pratiques de culture et d'élevage soucieuses du
respect des équilibres naturels.
 Pas d’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite les intrants.
 Préserve la qualité des sols, la biodiversité, la qualité de l'air et de l'eau.
 Pas d’usage des engrais minéraux de synthèse.
 les rotations des cultures, les apports de matières organiques fraîches ou compostées, la
culture de légumineuses et d’engrais verts constituent le socle du maintien de la fertilité des
sols en bio.
 L'agriculture produit 14 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales.
L'agriculture biologique est un élément positif du débat car elle mène à moins
d'émissions de gaz à effet de serre, moins de dépenses énergétiques et plus de
séquestration de carbone.
 En Bio :
 L’élevage hors sol est interdit.

 Tous les animaux ont accès aux parcours extérieurs et les ruminants pâturent dès que les
conditions le permettent.
 Chaque animal dispose d’un espace bien aéré, de lumière et d’une surface minimum, paillée
à l’intérieur des bâtiments, lui permettant de se mouvoir librement.
 La densité des animaux et la taille des bâtiments sont limitées.

 Les traitements hormonaux, le clonage et le transfert d’embryon sont interdits

Pour des raisons de bien-être, en cas de besoin et à titre exclusivement curatif, les médicaments
vétérinaires sont utilisables dans un cadre très précis à condition de :
 Ne pas dépasser le nombre maximum de traitements annuels autorisés par espèce (de 1 à 3
suivant la durée de vie de l’animal),
 Doubler le délai d’attente légal avant commercialisation. En outre, la réglementation générale
sur les vaccins, les antiparasitaires et les traitements obligatoires s’applique. Toutes les
interventions sont enregistrées sur le cahier d’élevage et vérifiées par l’organisme certificateur.

2. BIOPESTICIDES : définition

Les biopesticides sont des éléments organiques qui remplacent les pesticides de
synthèse jugés dangereux pour la planète. Ce sont des organismes vivants ou des dérivés
composés de molécules naturelles.

Ils mènent une lutte efficace contre les parasites du jardin comme : les bactéries, les
champignons ou les nématodes.

Les différentes gammes de biopesticides sont réparties en 6 grandes familles :


⇒ Les champignons, synthétisant des enzymes et toxines provoquant la mort du ravageur
⇒Les virus et bactéries libérant également des toxines

⇒Les auxiliaires ou encore des agents de lutte biologique: arthropodes ou vertébrés, poisson
oiseau : prédateurs (carnivores) et parasitoïdes (parasite vivant aux dépens d’un hôte)

⇒Les phéromones dans la majorité des cas, il s‘agit de la phéromone sexuelle qui perturbe les
signaux de reconnaissance pour la reproduction (lutte biologique par confusion sexuelle
Les extraits de végétaux exemple : L'huile de neem, insecticide

L'huile de neem est obtenue à partir des graines d'un arbre poussant en Inde. Ses propriétés
insecticides, acaricides et bactéricides ne sont plus à prouver.
Produits issus de la transgénèse

3. LE TRAITEMENT BIOLOGIQUE DES EAUX POLLUEES


Les traitements biologiques s’apparentent aux procédés de dégradation naturelle,
mais de façon plus intensive.

 La phytoépuration : qu'est-ce que c'est, comment ça


marche ?
La phytoépuration est un procédé naturel de filtration ou de dépollution des eaux usées, par les
plantes. Il s’agit plus précisément d’assainir les eaux usées par les bactéries cachées dans le
système racinaire des plantes qui sont dites épuratrices. Le procédé est tout à fait écologique,
sans odeurs et peut être très esthétique.
 La biodépollution ou bioremédiation :
Est l'utilisation d'organismes vivants, et plus particulièrement de micro-organismes
(champignons, bactéries), pour éliminer les polluants toxiques des différents milieux naturels.
Le métabolisme microbien étant souvent limité par des facteurs environnementaux, l'objectif
de la biodépollution est d'optimiser ces facteurs afin d'augmenter la densité et l'activité des
populations microbiennes pour accélérer la décontamination des sites pollués. Les bactéries
aérobies disposent d’une gamme étendue d’exo‐enzymes et s’attaquent donc à de nombreux
substrats organiques. Les bactéries anaérobies ne disposent que d’exo‐enzymes spécialisées qui
s’attaquent à des substrats simples. Donc, si la MO est peu dégradée en surface, par des bactéries
aérobies, elle est peu dégradée en profondeur par les bactéries anaérobies.

 Compostage: (traitement aérobie d'un sol contaminé mélangé avec un matériau


adéquat) : Le compostage est le recyclage des déchets organiques pour produire
naturellement un fertilisant, le compost.
 Le vermicompost (lombricompost) est un type de compost et d'engrais organique important
contenant des cocons de vers de terre, des excréments, des micro-organismes efficaces,
des actinomycètes, des éléments nutritifs des plantes, de la matière organique, des enzymes et
des hormones.
 Qu'est ce que le compost ?

‘Compost’ signifie ‘Engrais composé’. C’est un fertilisant à base de déchets d’origine


végétale ou animale. Une fois décomposée par des micro-organismes (bactéries,
champignons,...), mélangée et mise en tas, cette matière organique produit un engrais
de qualité totalement naturel qui nourrit vos plantes, les rend plus saines et plus
résistantes aux maladies.

Ces réactions nécessitent de l'oxygène et dégagent de la chaleur. La température au


cœur du compost augmente jusqu’à 50 à 70°C au fur et à mesure de la décomposition,
puis diminue.

 Xénobiotiques: étrangers au monde vivant) désigne les composés qui ne sont pas
représentés dans l'environnement ou chez les êtres vivants, en dehors de l'activité humaine.
Les micro-organismes ont donc évolué au cours des temps géologiques sans jamais avoir
été en contact avec ces dérivés, et leurs enzymes risquent d'être inaptes à les attaquer.
4. BIOFERTILISANTS :
Un biofertilisant est un produit contenant des micro-organismes vivants qui contribue à
améliorer la croissance des plantes. Il optimise les fonctions du sol et sa fertilité grâce à
l’action des micro-organismes qu’il contient.

 LES BACTÉRIES FIXATRICES D’AZOTE :

Les bactéries fixatrices d’azote sont, comme leur nom l’indique, des bactéries dont la fonction
principale est de capter l’azote présent dans le sol et dans l’air.
 LES BACTÉRIES SOLUBILISATRICES DE PHOSPHORE
Les bactéries solubilisatrices de phosphore permettent de solubiliser le phosphore présent dans
le sol, c’est-à-dire de le transformer sous une forme soluble et biodisponible pour la plante.
 LES CHAMPIGNONS MYCORHIZIENS :
Les champignons mycorhiziens sont des champignons qui ont la particularité d’être en symbiose
avec les racines de plantes (c’est-à-dire qu’il y a un accord commun entre les deux organismes).
5. ANGRAIS : Les engrais sont des substances organiques ou minérales, souvent
utilisées en mélanges, destinées à apporter aux plantes des compléments d'éléments
nutritifs, de façon à améliorer leur croissance, et à augmenter le rendement et la qualité
des cultures.
6. BIOCARBURANT :
a. LES MICROALGUES :
 Le choix des microalgues est du :
 Les microalgues sont des micro-organismes aquatiques. Dotées d’une croissance rapide,
elles ont la particularité de pouvoir produire des substances industriellement intéressantes
 Certaines espèces ont la capacité de produire des composés ayant un potentiel énergétique
comme les lipides (source de biodiesel) ou l’amidon (source de bioéthanol).
 Les microalgues peuvent également intervenir dans la production de deux autres types de
biocombustibles : l’hydrogène et le biogaz.
 Certaines espèces augmentent significativement leur production de lipides, pouvant
atteindre 80% de leur masse sèche
 La majorité des microalgues convertissent l’énergie solaire en utilisant du CO2 et de l’eau
pour produire de l’oxygène et de la biomasse algale (matière organique) par une réaction
appelée la photosynthèse
 produits à partir de sources végétales non alimentaires telles que le bois et les déchets
végétaux.
7. LA BIO-METHANISATION : (digestion anaérobie).
La biométhanisation est un processus biologique qui produit de l'énergie et du fertilisant
(dégradation en l'absence d'oxygène de la matière organique avec
libération du biogaz.)

La biométhanisation consiste en la dégradation en matières organiques simples de matières


organiques complexes via la digestion anaérobie. Ce processus est inspiré de la digestion
naturelle des ruminants.
Un gaz issu de la méthanisation servant à la production d'électricité, de chauffage
et comme carburant

8. BIOGAZ : Le biogaz est le gaz produit par la fermentation de matières organiques en


l'absence d'oxygène. C'est un gaz combustible composé essentiellement de méthane et
de dioxyde de carbone. Il peut être brûlé sur son lieu de production pour
obtenir chaleur et électricité ou purifié pour obtenir du biométhane utilisable comme gaz
naturel pour véhicules ou injectable sur le réseau de distribution de gaz naturel.
9. LES ANTICORPS MONOCLONAUX :

QU’APPELLE-T-ON ANTICORPS MONOCLONAUX ?

Les anticorps monoclonaux sont des anticorps produits naturellement par une même lignée de
lymphocytes B activés ou plasmocytes, reconnaissant le même épitope d'un antigène. la méthode
de fusion de deux types de cellules. Ainsi, en compensant l'impossibilité de se reproduire des
cellules B (qui produisent des anticorps) par la fusion avec des myélomes (des cellules
cancéreuses immortelles), on obtient un hybridome sécrétant des anticorps et ayant la propriété
de se reproduire indéfinimentLes anticorps dits « monoclonaux » sont des anticorps fabriqués
spécifiquement pour traiter une maladie. Ils sont produits par des cellules (il peut s’agir d’une
bactérie, d’une levure ou d’une cellule de mammifère) qui ont été sélectionnées et cultivées
pour leur capacité à produire un anticorps particulier. Celui-ci a d’abord été obtenu en exposant
des cellules immunitaires rigoureusement identiques (un clone cellulaire) à une protéine dite «
protéine cible » contre laquelle ce clone a fabriqué un anticorps, comme dans une réaction
immunitaire.
10. ERYTHROPOITINE :
L'érythropoïétine (EPO) est une hormone de nature glycoprotéique (protéine portant
un glucide). Cette hormone est une cytokine pour les précurseurs des érythrocytes dans
la moelle osseuse (c'est un facteur de croissance). Elle entraîne ainsi une augmentation du
nombre de globules rouges dans le sang. Il y a donc un risque d'hypertension artérielle et d'une
augmentation de la viscosité sanguine (un plus grand travail du cœur est alors nécessaire).
De l'érythropoïétine synthétique est disponible en tant qu'agent thérapeutique coûteux obtenu
par la technologie de l'ADN recombinant.

11. VACCIN :
Un vaccin est une préparation biologique administrée à un organisme vivant afin d'y stimuler
son système immunitaire et d'y développer une immunité adaptative protectrice et
relativement durable contre l'agent infectieux d'une maladie particulière. La substance
active d’un vaccin est au moins un agent antigénique à pathogénicité atténuée par une forme
tuée ou affaiblie du micro-organisme pathogène, ou par une de ses toxines, ou par une de ses
composantes caractéristiques, par exemple une protéine d'enveloppe. La réaction immunitaire
primaire met en mémoire l'antigène menaçant présenté pour que, lors
d'une contamination ultérieure, l'immunité ainsi acquise puisse s'activer plus rapidement et
plus fortement.

 VACCIN THERAPEUTIQUE :

Les vaccins thérapeutiques pour le cancer sont conçus pour traiter un cancer déjà présent et en
réduire la croissance potentielle.

L’objectif des vaccins thérapeutiques est d’inciter le système immunitaire à attaquer toutes
cellules cancéreuses.

12. PNEUMOCOQUE :

 Définition

Le pneumocoque est une bactérie, répondant au doux nom scientifique


de Streptococcus pneumoniae.

 Traitements : Le traitement du pneumocoque, comme toute bactérie,


repose sur les antibiotiques.
13. NANOMEDICAMENT
Ces médicaments du futur fonctionnent comme des missiles à tête chercheuse. Le véhicule du
nanomédicament est capable de transporter la molécule jusqu'à la zone infectée : un gène, une
protéine, une cellule, un organe... Plus précis, plus habiles, ils permettent de traiter directement
les cellules infectées sans irradier et endommager les cellules saines autour

14. AQUAPONIE :
L'aquaponie est un système qui unit la culture de plante et l'élevage de poissons ; les
plantes sont parfois cultivées sur des billes d'argile, pouvant être irriguées en circuit fermé
par de l'eau provenant d'aquarium où sont élevés les poissons. Des bactéries aérobies
issues du substrat transforment l'ammoniaque contenu dans les urines et déjections des
poissons en nutriments (nitrates notamment), directement assimilable par la végétation.
L'eau purifiée retourne ensuite dans l'aquarium.

15. CULTURE VERTICALE : Pour une culture hors-sol, économique et


adaptable (presque) partout, le jardin potager vertical est une alternative en
passe de conquérir les professionnels comme les particuliers.
Qu’est-ce qu’un jardin potager vertical ?
Un jardin vertical est une méthode de culture hors-sol, qui permet de cultiver des
fruits, des légumes et des plantes (aromatiques comestibles ou non), étage par étage.
Le principe est de pouvoir cultiver partout, sans avoir obligatoirement de l’espace au
sol, du moment que l’on bénéficie d’un ensoleillement correct et d’un peu d’eau.

16. SPIRILINE :
La spiruline est une micro-algue douce, de forme spiralée, qui appartient à la famille des
cyanobactéries. La particularité de cette algue est d'être à la fois pauvre en calories et riche
en nutriments : protéines végétales, caroténoïdes, fer, Vitamine B12, E, potassium,
calcium, chrome, cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, sélénium, sodium,
zinc, fluor, acide gamma-linolénique ou encore en antioxydants. La spiruline est
commercialisée comme une denrée alimentaire en vrac, sous forme de poudre ou
de compléments alimentaires, sous forme de gélules ou de comprimés. Les nombreux
antioxydants (phycocyanine et chlorophylle, responsables de sa jolie couleur bleu-
vert) font de la spiruline un aliment capable de booster les systèmes
immunitaires en berne, et lui confèrent des vertus anti-âge. La spiruline aurait un
véritable effet cardio-protecteur lié à son action sur les lipides sanguins. Un ensemble
d'études préliminaires suggèrent un effet hypoglycémiant de la spiruline chez les personnes
atteintes de diabète non-insulino-dépendant.
Enfin, l'exceptionnelle teneur en protéines de la spiruline la rend très utile pour les
personnes dénutries ou les personnes végétariennes ou véganes.

La phycocyanine est le constituant le plus représentatif de la spiruline!


17. Comment lutter contre la résistance aux antibiotiques ?

La maîtrise de la résistance aux antibiotiques passe par deux leviers : une meilleure utilisation
des antibiotiques pour réduire la pression de sélection et par des mesures de prévention pour
limiter la transmission bactérienne. « une seule santé, une seule planète ».

18. OGM : impact sur la santé l’environnement


Les impacts des OGM sur la biodiversité (toxicité sur les insectes bénéfiques, menace
pour les écosystèmes du sol, pollution des eaux, réduction du nombre de bactéries du
sol, etc.) et la santé humaine et animale.

 RISQUE DE TRANSMISSION DES GENES A LA DESCENDENCE :

Le pollen des plantes GM voyage lui aussi. Ces plantes peuvent donc échanger leurs gènes
avec des espèces domestiquées ou avec des espèces sauvages sexuellement apparentées.

La nouvelle génération de plantes, issue de la pollinisation, peut alors présenter certains


caractères non désirés, comme la résistance à un herbicide.

19. BIOCARBURANT :
On distingue trois générations de biocarburants :

 Les biocarburants de première génération


Ils sont principalement de deux types :

 le bioéthanol : il est produit à partir de canne à sucre, de céréales et de betterave


sucrière. Il est utilisé dans les moteurs essence ;
 le biodiesel : il est dérivé de différentes sources d’acides gras, notamment les huiles de
soja, de colza, de palme et d’autres huiles végétales. Il est utilisé dans les moteurs
diesel.

Les biocarburants de première génération entrent en concurrence directe avec la chaîne


alimentaire. Ils sont produits à partir de matières premières qui peuvent être utilisées
dans une chaîne alimentaire animale ou humaine. Aujourd’hui, seule cette génération
est produite à l’échelle industrielle.

 Les biocarburants de deuxième génération


Des technologies sont actuellement mises au point pour exploiter les matières cellulosiques
telles que le bois, les feuilles et les tiges des plantes ou celles issues de déchets.
On qualifie ces matières de biomasse ligno-cellulosique car elles proviennent de composants
ligneux ou à base de carbone qui ne sont pas directement utilisés dans la production
alimentaire. Ces caractéristiques présentent un avantage de disponibilité supérieure et de non
concurrence alimentaire par rapport à la première génération de biocarburants.

Cette technologie permet de produire du bioéthanol dit de deuxième génération, du biodiesel,


du biohydrogène ou du biogaz.

 Les biocarburants de troisième génération


Les procédés, encore à l’étude, s’appuient principalement sur l’utilisation de microorganismes
telles que les microalgues.

Celles-ci peuvent accumuler des acides gras permettant d’envisager des rendements à
l’hectare supérieurs d’un facteur 30 aux espèces oléagineuses terrestres. A partir de ces acides
gras, il est possible de générer du biodiesel. Certaines espèces de microalgues peuvent
contenir des sucres et ainsi être fermentées en bioéthanol. Enfin, les microalgues peuvent
être méthanisées pour produire du biogaz. Certaines d’entre elles peuvent également produire
du biohydrogène.

 Biocarburants de quatrième génération


De même, les biocarburants de quatrième génération sont fabriqués à partir
de terres non arables ( Terre arable Se dit d'une terre qui peut être labourée et cultivée).
Cependant, contrairement aux biocarburants de troisième génération, ils ne
nécessitent pas la destruction de la biomasse.

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