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FORCES ARMEES BENINOISES

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ETAT MAJOR GENERAL

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DIRECTION DES ECOLES ET SPORTS

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PRYTANEE MILITAIRE DE BEMBEREKE

EXPOSE DES SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE

THEME

ORIGINE DE LA TERRE

Présenté par :

SEKOUBAOU Jean-Paul

WOROU WARA Fadoul

Sous la supervision de :

Mr TOSSA Valentin

Année Scolaire: 2021-2022


PLAN
Résumé
INTRODUCTION
I. Clarification conceptuelle
II. La transgénèse animale
A-Différents types de transgénèse animale
B-Etapes de la transgénèse animale
III. Utilisation des micro organismes dans le domaine médical
A-Processus de synthèse de substances médicale à base de
micro-organismes
B- Utilisation des microorganismes

Conclusion
Références

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INTRODUCTION
La biologie est une science qui étudie les êtres vivants. De nombreux exploits
ont été acquis par les chercheurs dans ce domaine depuis les siècles antérieurs.
Parmi ces exploits, figure la transgénèse. Il s’agit d’une expérience d’étude des
cellules à travers ses organites. Mais dans la réalité des choses, comment se
réalise la transgénèse ? Après avoir clarifié de façon syntagmatique le concept
de transgénèse, nous essayerons de parler de la transgénèse chez les
agrobacterium ; des gènes ; du clonage et nous finirons par donner quelques
impacts de la transgénèse.

I. Clarification conceptuelle
 Transgénèse
La transgénèse est le fait d’incorporer un ou plusieurs gènes
dans le génome d’un organisme vivant. Ce transgène pourra être
exprimé dans l’organisme transformé. La transgenèse consiste à
ajouter, remplacer ou inactiver un gène particulier.

La transgénèse peut être définie comme l’introduction d’un


ADN étranger dans un génome, de sorte qu’il reste héréditaire et
affecte toutes les cellules des organismes multicellulaires.
Généralement, chez les animaux, l’ADN étranger, appelé
transgène, est introduit dans les zygotes, et les embryons qui
l’intègre dans leur génome, avant la première division pour
produire un organisme transgénique ; de sorte que le transgène
passera aux générations suivantes à travers la lignée germinale
(gamètes).
 Transgénèse animale
La transgénèse animale consiste en l’introduction d’un gène
d’intérêt dans le matériel génétique d’une espèce animale. La
technique de la transgénèse animale est la plus complexe, car le
transfert de gène doit se faire :
– Soit dans le matériel génétique des
gamètes mâles avant la fécondation ;
– Soit dans le matériel génétique de la
cellule-œuf ;
– Soit dans le matériel génétique d’une
cellule prélevée à un stade précoce du
développement embryonnaire. Dans ce
dernier cas, le noyau de la cellule

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embryonnaire est ensuite transféré
dans un ovocyte énucléé.

Doc. 5. Principe de la transgenèse animale.

II-La transgénèse animale


A- Différents types de transgénèse animale
Les différents types de transgénèse animale sont :
La transgénèse par micro-injection de gènes dans les embryons ( technique
mécanique qui consiste à utiliser des micro-instruments pour introduire le gène
d’intérêt).
La transgénèse par transfert de gènes par l'intermédiaire de cellules
embryonnaires (consiste à utiliser les cellules des embryons précoces
(blastomères) pour développer un embryon receveur)
La transgénèse par clonage (Le clonage consiste soit à transférer le noyau d’une
cellule dans un ovocyte énucléé, soit à fusionner ces deux cellules).

B-Etapes de la transgenèse animale


Etape 1 : Identifier, intégrer, isoler et multiplier un gène
d’intérêt
La première étape est l’identification chez une espèce donneuse
d’un caractère d’intérêt (résistance à certains insectes, à
certaines maladies, qualité nutritionnelle…) que l’on souhaite
introduire dans un autre animal (espèce receveuse). Le gène

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d’intérêt peut provenir de tout organisme vivant, bactérie,
animal ou plante puisque le code génétique est universel. Ce
gène doit être isolé de l’organisme donneur. Il est intégré dans
une construction génétique associant souvent un gène marqueur.
Ce dernier permet de sélectionner les cellules qui ont intégré le
gène d’intérêt. La construction est ensuite multipliée (clonage)
afin d’en disposer d’une quantité suffisante d’ADN pour son
introduction dans les cellules animales que l’on veut
transformer.
Etape 2 : Transférer le gène
La transgénèse par micro-injection de gènes dans les embryons (
technique mécanique qui consiste à utiliser des micro-
instruments pour introduire le gène d’intérêt).

La transgénèse par transfert de gènes par l’intermédiaire de


cellules embryonnaires (consiste à utiliser les cellules des
embryons précoces (blastomères) pour développer un embryon
receveur)

La transgénèse par clonage (Le clonage consiste soit à transférer


le noyau d’une cellule dans un ovocyte énucléé, soit à fusionner
ces deux cellules).

Etape 3 : Incorporation du transgène dans une variété


commerciale et obtention d'une 'variété OGM'
Les animaux transformées obtenues sont soumis à des
croisements contrôlés pour étudier les modalités de transmission
du nouveau caractère à la descendance.

II. Utilisation des micro organismes dans le domaine médical

A-Processus de synthèse de substances médicale à base de micro-organismes


A la différence des médicaments classiques, qui sont fabriqués au moyen de
techniques physiques et chimiques capables d'un haut degré de reproductibilité,
la fabrication des substances actives et des médicaments biologiques implique
des procédés et matières biologiques tels que la culture de cellules ou
l'extraction à partir d'organismes vivants

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La fabrication des substances médicale commence par la constitution d’une
banque de germes, obtenue par la mise en culture d’un agent infectieux, avec
des règles d’asepsie très rigoureuses et dans des conditions (température, milieu
de culture…) strictement constantes, de manière à obtenir une grande quantité
de germes en tout point identiques. Le choix de la souche cultivée dépend du
type de substances médicales. Les substances médicales peuvent être obtenus à
partir d’organismes spontanément inoffensifs. C’est le cas du vaccin contre la
variole qui contient le virus de la vaccine, non pathogène pour l’homme, mais
suffisamment proche du virus de la variole pour entraîner une réaction
immunitaire efficace. Mais pour la plupart des substances médicales, les souches
sont atténuées, soit par un passage par des cultures successives, soit en s’aidant
de différentes techniques chimiques permettant de limiter leur pouvoir
infectieux. Parmi les vaccins bactériens couramment utilisés, seul le BCG est
réalisé à partir de bactéries vivantes atténuées. Une autre voie, en cours de
développement, consiste à produire par génie génétique des souches dépourvues
des gènes responsables de la virulence. Ce procédé a l’avantage d’être moins
onéreux. En revanche, il existe toujours un risque que le germe retrouve sa
virulence.
Pour fabriquer un médicament, il faut d’abord isoler une substance active, puis,
à l’aide d’excipients, lui conférer une forme galénique, par exemple comprimé
ou pommade. Enfin, le médicament est conditionné mécaniquement, c’est-à-dire
placé dans un emballage spécialement conçu à cet effet. Les médicaments sont
fabriqués par lots. Des mesures de contrôle et d’assurance qualité assurent que
seuls des médicaments de qualité irréprochable soient mis en vente. Si jamais un
lot de médicaments présente un défaut, le numéro de lot permet de rappeler les
médicaments en cause. Le consommateur doit avoir la garantie que la sécurité
des médicaments est irréprochable. C’est pourquoi la fabrication est soumise à
des contrôles officiels sévères. C’est Swissmedic qui en est responsable. Les
cantons participent à cette mission de contrôle.

B- Utilisation des microorganismes

DANS L’ALIMENTATION
Comme vous le savez, les microbes sont impliqués dans
l’altération des aliments et les intoxications alimentaires. Ces
derniers rajoutent de la saveur et de la variété à notre
alimentation. En effet, en plus d’aider notre digestion (l’intestin
humain est le foyer de plusieurs milliards de microbes utiles), ils

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occupent aussi une place importante dans notre alimentation
quotidienne. Les aliments ou les boissons fermentés sont
obtenus par fermentation du produit alimentaire jusqu’à un
niveau d’exigence souhaité. La fermentation est issue des
microorganismes telles que des bactéries, des levures ou des
moisissures. Plus de 3 500 aliments fermentés existent dans le
monde entier. Les plus connus sont les pains, les yaourts et les
fromages en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord. Ils
constituent une partie importante du régime alimentaire local.
Nous avons aussi des boissons fermentées. Ce sont non
seulement des boissons alcoolisées mais aussi du thé, du café ou
du cacao : dans ce cas les feuilles ou les fèves sont fermentées
après la récolte. Grâce à la fermentation, les aliments sont plus
nutritifs, plus savoureux et plus faciles à digérer. De plus, cette
fermentation améliore la sécurité alimentaire, en aidant à
conserver les aliments et à augmenter leur durée de vie,
réduisant ainsi le besoin de réfrigération ou d’autres méthodes
énergivores. En résumé, les micro-organismes sont des éléments
importants de la transformation alimentaire. Sans eux, notre
alimentation perdrait à la fois la saveur, la variété et serait
moins.

DANS L’AGRICULTURE

Le potentiel des microorganismes est énorme. Il joue de


nombreux rôles (nutrition, protection, stimulateur de
défenses…) Les micro-organismes occupent la rhizosphère,
région du sol directement formée et influencée par les racines.
Ils empêchent les microorganismes mauvais présents
naturellement dans le sol, de venir au contact des racines de la
plante. Par exemple, le champignon Gliocladium Catenulatum
J4446 permet de limiter l’action des maladies racinaires
(Rhizoctonia, phytophtora, pyhtium). Certains micro-organismes
permettent d’augmenter la disponibilité des éléments nutritifs du
sol. C’est, entre autre, le cas de la bactérie Bacillus IT45 qui
rend soluble le phosphore et le met à la disposition de la plante.
Ce micro-organisme peut donc être utile en cultures légumières
par exemple – salade, choux fleurs, artichauts – dans des sols à
pH élevés. D’autres micro-organismes, enfin, permettent un
accroissement du développement racinaire de la culture, donc au

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final pour l’agriculteur, une meilleure nutrition en éléments
essentiels – eau, éléments minéraux notamment – et une
croissance optimisée de la plante. C’est notamment le rôle des
mycorhizes, qui améliorent la prospection racinaire des
cultures : grâce à leur propre réseau racinaire joint à celui de la
culture, elles peuvent permettre jusqu’au doublement du volume
du système racinaire de la plante.

DANS LA MÉDECINE

Le secteur de la santé (humaine et vétérinaire) fait un appel


croissant aux micro organismes, pour découvrir, tester et
produire de nouveaux traitements (exemple : vaccins, protéines
recombinantes, anticorps monoclonaux, thérapie cellulaire et
génique (non virale), mais aussi pour diagnostiquer et
comprendre les causes des maladies.

CONCLUSION
Pour conclure, on obtient un animal transgénique à la suite d'une
série de méthodes scientifiques : on fait d'abord subir aux souris
donneuses et porteuses d'embryons un traitement aux hormones,
on micro-injecte ensuite le gène dans la cellule-oeuf que l'on
réimplante finallement dans une souris pseudo-gestante.

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